dimanche 4 décembre 2011

Le roman de la fin de l’euro, partie 6 : le président en campagne


Après la qualification surprise de Charles Delacroix face à François Hollande dans la partie 1, le Parti Socialiste contre-attaque dans la partie 2, provoquant une réponse du candidat gaulliste dans la partie 3. La dernière ligne droite voit une intense activité diplomatique dans la partie 4. Le président élu prend alors rapidement les rênes du pouvoir dans la partie 5.

16 mai : passation de pouvoir à l’Elysée. Une heure après est annoncé le nouveau gouvernement, qui comprend plusieurs figures de la gauche républicaine et des personnalités issues de la société civile. Le soir même, le Président donne une interview télévisée où il fixe ses priorités. L’emploi est la première. Il annonce que le référendum sur la sortie de l’euro se tiendra bien le 10 juin, date du premier tour des élections législatives. Enfin, il annonce que le contrôle des changes est prolongé jusqu’au 17 juin, en accord avec nos partenaires européens. La campagne démarre et elle est violente tant le sujet déchaine les passions.

17 mai : dans une tribune publiée dans le Monde, en réponse à l’annonce du président Delacroix, Alain Minc, Jacques Attali, Jacques Delors, Jean-Claude Trichet appellent les Français à « Sauver l’euro pour sauver notre avenir ». Le ton est volontiers dramatique, les auteurs annonçant une « décennie de dépression économique » si nous revenons aux monnaies nationales. Ils en appellent à la responsabilité et dénonce « l’illusion nationale ».

18 mai (Elysée) : Charles Delacroix, son premier ministre, le ministre de l’économie ainsi que leurs principaux collaborateurs sont un peu fébriles. Le référendum annoncé il y a deux jours va être serré. Si la nouvelle équipe est populaire et appréciée, le choix de revenir aux monnaies nationales reste encore controversé. La moyenne des sondages donne encore une majorité en faveur de la monnaie unique. Ses partisans, choqués dans un premier temps par la qualification puis la victoire du président, ont été revigorés par l’annonce du référendum. Un grand hebdomadaire a titré « Le pari fou de Delacroix » jugeant qu’il pouvait tout perdre en un mois. Les médias sont absolument déchainés. Mais le président et son équipe finalisent les annonces qui seront faites dimanche soir par le Premier Ministre.

19 mai: « Et s’il perdait ? » : c’est par cette question qu’un grand quotidien ouvre son édition du samedi. Le rédacteur en chef souligne qu’il est bien hasardeux de remettre en jeu son mandat à peine un mois après avoir été élu, sans avoir rien démontré encore. Toute la fin de semaine est passée à gloser sur le scénario inédit d’un président qui perdrait les élections juste après avoir été élu. Après tout, les échéances de juin se présentent mal : les partis qui le soutiennent sont petits et n’ont pas les moyens du PS et de l’UMP et la majorité n’est pas assurée au référendum sur la fin de la monnaie unique.

20 mai 20H : offensif et déterminé, le Premier Ministre décrète la mobilisation générale pour l’emploi. Il annonce de nombreuses mesures ultra volontaristes : toutes les entreprises publiques devront lui présenter un plan d’investissements supplémentaires fin mai, à mettre en place dès juillet. Les investissements seront étudiés en fonction de l’impact sur l’emploi en France. Il annonce également une transformation du bonus / malus automobile qui va largement favoriser les voitures produites en France et incorporant un maximum de pièces détachées produites également en France ainsi que d’autres mesures de type protectionniste. Une taxation exceptionnelle des caisses automatiques des supermarchés sera mise en place dès le 1er juillet de manière à stopper les suppressions de postes et même à pousser les enseignes à embaucher. Il annonce également un grand plan d’investissement pour l’avenir qui sera annoncé d’ici quelques semaines, avec des initiatives européennes. Une grande réforme de la fiscalité de la protection sociale est annoncée pour faire baisser le coût du travail.

21 mai 8H : les annonces de la veille dominent l’actualité, les éditorialistes soulignant le dirigisme des mesures prises. Jean-François Copé, qui semble le mieux placé pour prendre la tête de l’UMP dénonce l’ensemble des mesures, qui s’apparentent selon lui à un nouveau 1981. Le Parti Socialiste, beaucoup moins à l’aise, a annulé sa conférence de presse, ne parvenant pas à aboutir à une position commune.

21 mai 20H : Cécile Duflot, sur TF1 attaque le protectionnisme du gouvernement et son recours aux petits boulots pour essayer de faire baisser le chômage. Face à un journaliste qui souligne que la relocalisation de l’économie devrait pourtant plaire à la dirigeante écologique,  elle réplique qu’elle est opposée au nationalisme économique.

22 mai 14H (Elysée) : le Président rencontre ses homologues Allemand, Italien et Espagnol pour faire un point sur le processus de retour aux monnaies nationales. En Allemagne, la perspective d’une fin de l’euro ne semble pas chagriner la population : la popularité d’Angela Merkel bat des records. En revanche, le climat est plus tendu en Espagne et en Italie, où la population a du mal à séparer la monnaie unique de la construction européenne et où une immense majorité des élites défend encore l’euro. Les quatre pays font un point sur le projet de Zone Européenne Financière et conviennent de mettre fin aux parasites fiscaux qui vampirisent les recettes fiscales des grands Etats.

22 mai 20H : Dans un geste totalement inhabituel, José Manuel Barroso, le président de la Commission Européenne, intervient au journal télévisé et dénonce le non respect des traités par les quatre dirigeants. Il implore les Français de refuser le retour aux monnaies nationales.

22 mai 20h30 : Dans un communiqué qui oublie la langue de bois diplomatique, la présidence de la République annonce qu’il refuse désormais toute réunion européenne avec la Commission, dénonce son ingérence dans le débat politique Français et retire la représentation française de Bruxelles.

23 mai 20h45 (France Télévisions) : Le ministre de l’économie est l’invité d’une grande émission politique. Il présente la sortie de l’euro comme un outil pour l’emploi qui permettra de financer un plan de soutien à l’économie. Il défend le plan emploi du gouvernement en soulignant que nous sommes dans un état d’urgence. Il annonce qu’en coordination avec l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne, un blocus partiel de la Suisse, du Luxembourg, d’Andorre et de Monaco est décrété de manière à les contraindre à ne pas contourner le contrôle des changes mis en place dans l’ensemble de la zone euro et une fin du secret bancaire. Un site internet dédié au retour au franc est lancé avec la possibilité de voter pour choisir les nouveaux billets. Les débats sont très tendus, certains journalistes prenant fait et cause pour la monnaie unique. Jean-François Copé, qui s’impose comme le nouveau chef de l’UMP fait un plaidoyer libéral et qualifie le gouvernement de « quasi communiste ». Le ministre lui réplique en affirmant qu’il refuse « la loi de la jungle ». L’émission, qui se termine à 23h30, réunit plus de 10 millions de téléspectateurs.

24 mai 9H  (Matignon) : Carlos Ghosn et Philippe Varin sont reçus par le premier ministre et le ministre de l’économie pour discuter des modalités du nouveau bonus / malus de manière à s’assurer un impact maximum sur la production en France.

26 mai : en coordination avec le Danemark, qui, ironie de l’histoire, assume la présidence tournante de l’Union Européenne, un sommet européen est annoncé pour samedi 2 juin de manière à finaliser les modalités de la fin de la monnaie unique. A la demande de la France et de l’Allemagne, les instances européennes ne sont pas invitées. Le Luxembourg annonce son boycott du sommet.

28 mai : le premier ministre est l’invité de la matinale de RTL pour défendre la majorité présidentielle et le retour aux monnaies nationales. Il insiste sur la coordination excellente avec nos partenaires européens et explique qu’un nouveau Système Monétaire Européen sera mis en place.

29 mai: sept ans après le référendum sur le TCE,  le Président de la République intervient de nouveau à la télévision dans une longue émission consacrée aux élections législatives et au référendum sur l’euro. Très pédagogue, il explique que des pays différents ont besoin de monnaies différentes et que cela nous permettra de relancer la croissance. L’émission réunit plus de 15 millions de citoyens.

31 mai : les entreprises publiques remettent leur plan d’investissement pour le second semestre au ministre de l’économie.

2 juin  (sommet de Copenhague) : les dernières négociations de préparation à une sortie ordonnée de la monnaie unique ont lieu. Face à la volonté conjointe de la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, les autres pays sont bien obligés d’accepter que la monnaie unique est morte.

6 juin 20h : le premier ministre est de nouveau l’invité du journal télévisé et défend vigoureusement la politique de son gouvernement. Comme depuis un mois et demi, les audiences sont exceptionnelles, signe de l’immense intérêt des Français pour les campagnes en cours.

8 juin 2012 : à l’initiative de plusieurs médias et  partis politiques, un appel à « Ne pas tuer l’Europe » est lancé pour essayer de peser sur les résultats du référendum prévu deux jours après.

Rendez-vous la semaine prochaine pour les résultats des législatives

18 commentaires:

  1. A l'instar des journaux, je m'interroge sur la pertinence d'un referendum sur la sortie de l'euro alors que c'est un des piliers de la politique que veut mener "Delacroix" et une des raisons de son succès à la présidentielle. [D'autant plus que votre scénario considère que le reste de l'Europe suit, contrainte ou ravie, un échec serait donc un double échec (celui du nouveau président et celui d'une réforme de l'UE).] Il y a plus raisonnable comme attitude que de cliver les Français sur une question normalement réglée par l'élection du nouveau président !

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  2. @ Claribelle

    Pas faux. Mais je crois à une lecture gaulliste de nos institutions et le Général n'avait pas hésité à demander plusieurs fois aux Français leur assentiment pour avancer sur l'Algérie par exemple.

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  3. John-McEnroe-en-short-hypra-strecht-au-service-première-balle4 décembre 2011 à 13:33

    @Claribelle,

    J'ajoute qu'il se peut que d'ici mai il n'y ai plus d'euro.

    @LP,

    Je ne sais si vous anticipez ou si simplement vous illustrez, grâce à l'emploi de cette expression fort bien trouvée, ce qu'est la réalité - que vous dénoncez à juste titre - d'une certaine volonté politique d'en finir avec la nation et qui pourrait même être présente depuis longtemps dans "l'esprit" des "élites" dirigeantes ; le thème de "l'illusion nationale" correspond tout à fait à cette idéologie mondialisto-libérale qui ne connait que la marchandise et le taux de rentabilité interne.

    Nous sommes dans une incroyable période de trahison de la nation par des "individus" "politiques" de toute petite dimension ; c'est comme si leur envergure politique était inversement proportionnelle à la dimension européenne ou mondiale du projet annoncé. Que l'on pense à De Gaulle, enraciné à Colombey, ou Mitterrand sur sa roche de Solutré.

    Un certain nombre de mondialiste relèvent en tout état de cause de l'indignité nationale. Qu'avons fait pour avoir de tels dirigeants ? qu'elle faute impardonnable à hauteur de l'humanité entière avons nous commis pour être cornaqué politiquement pas pareils "individus" ? J'ai des remontées d'estomac, par le seul fait d'évoquer nos camarades mondialistes.

    Quelle honte !

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  4. C'est intéressant de lire ton scénario de politique fiction mais je pense que la réalité va dépasser la fiction : il n'y aura pas besoin de référendum sur la sortie de l'euro au train où vont les évènements et de plus l'élection de Charles Delacroix vaudra référendum.
    De plus il faut envisager un conflit politique avec la Chine pour prendre des mesures de rétorsion contre sa monnaie totalement sous évaluée : une taxe à la fois monétaire, fiscale,sociale et environnementale de l'ordre de 100% sur tous les produits chinois voire vers d'autres pays émergents.

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  5. La faute c'est l'égalité, les pauvres ne se tiennent pas à leur place.

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  6. @ Laurent J'aime beaucoup votre roman, mais je redoute précisément qu'il reste un simple roman.
    Il me semble à peu près certain que le prochain sommet se traduira par une sorte de "deal": la BCE s'engagera à racheter davantage la dette des pays fragiles, pendant que les pays s'engageront sur la voie d'une union fiscale et budgétaire aux conditions allemandes.
    La crise sera donc provisoirement éteinte, les taux baisseront, les fédéralistes de tous bords crieront au grand soir européen, les éditorialistes triompheront. Hollande sera tranquillement élu et, une fois au pouvoir, appliquera la même politique que Sarkozy.
    Evidemment, rien ne sera réglé en profondeur: dans les années à venir, on s'apercevra que les remèdes allemands ressemblent aux saignées des médecins de Molière : ils tuent le malade au lieu de le soigner. L'activité économique restera anémique dans l'eurozone, les budgets de rigueur s'enchaîneront, et les commissaires européens dicteront aux Etats de nouveaux plans de rigueur, tout aussi inefficaces.
    Il est donc probable que, d'ici quelques années, des partis europhobes prennent le pouvoir dans plusieurs pays d'Europe. Il y aura de nouvelles crises de l'euro, mais faire "exploser" le système deviendra particulièrement compliqué, puisque nous n'aurons pas seulement une union monétaire mais une union budgétaire et fiscale punitive. A ce moment là, les réformes intelligentes d'un Delacroix risquent d'apparaître trop timorées: je vois plutôt des partis du type FN récolter la mise avec un discours attrape-tout, contre l'euro bien-sûr, mais aussi contre l'idée européenne, contre les étrangers etc.
    Nous aurons l'affrontement de ce que Finkielkraut appelle les "zombies" et les "fanatiques": d'un côté, des zombies qui ne jurent que par la mondialisation, l'Europe et l'au-delà des nations; de l'autre, des fanatiques qui souhaitent se replier sur une identité fermée et fantasmée.
    Les républicains sincères comme Delacroix auront eu raison avant, et contre tous les autres. Mais le propre des Cassandre est de n'être pas écoutées.

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  7. "24 mai 9H (Matignon) : Carlos Ghosn et Philippe Varin sont reçus par le premier ministre et le ministre de l’économie"
    Si je peux me permettre... au lieu de recevoir Mr Ghosn, il serait préférable de lui foutre un coup de pied bien placé et de l'éjecter de Renault avant qu'il n'achève ce qu'il a commencé : détruire cette société.

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  8. @ Julien M

    Je suis d'accord sur un point, à savoir que le scénario que je décris, dès 2012, est loin d'être certain. Malheureusement, les dirigeants européens vont trouver de nouveaux expédients pour prolonger la situation actuelle. Mais même si la BCE calmait les marchés, y compris pendant quelques années, les pays du Sud souffriraient toujours d'un manque de compétitivité, qui, additionné aux politiques d'austérité, fera que la situation pourra toujours exploser. On peut calmer les besoins de trésorerie, mais tous ces remèdes ne résolvent pas le manque de création de richesse en Europe, rendant la situation intenable à moyen terme.

    Je crois que nous aurons d'autres choix qu'entre les zombies et les fanatiques car l'impasse dans laquelle nous mettent les zombies créé un boulevard pour les alternatifs républicains et responsables.

    @ Cording

    Là, je centre sur l'euro, mais bien sûr, il y aurait d'autres mesures protectionnistes.

    @ John

    C'est possible (que l'euro explose d'ici mai), mais je crois qu'il sera encore là. Sarkozy y a trop intérêt.

    Je crois qu'il y aura moyen pendant la campagne de les attaquer sur cette question, la gauche en soulignant que son fédéralisme aboutirait à une politique de droite aujourd'hui et le PS et l'UMP en soulignant qu'ils ne veulent plus gouverner. Ainsi, nous pourrons dire aux Français qu'ils ont le choix entre des politiques qui ont renoncé à exercer le pouvoir et dont le bilan est désastreux ou des politiques qui veulent véritablement l'exercer.

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  9. John-McEnroe-en-short-hypra-strecht-au-service-première-balle4 décembre 2011 à 18:14

    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20111204.OBS5949/pour-60-des-allemands-l-euro-n-etait-pas-une-bonne-idee.html

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  10. Les Espagnols sont comme tous les autres Européens, ils tiennent énormément à leur monnaie nationale : http://fr.rian.ru/world/20111202/192235234.html
    Le retour de la peseta serait donc peut-être plus facile qu'on ne le croit, y compris dans le Sud.

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  11. @ John

    Ce sera dans mon papier de demain.

    @ Anonyme

    Intéressant.

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  12. j'ai bien peur que les élites allemandes, italiennes ou espagnoles tiennent à garder l'euro même sans la France et même contre l'avis de leurs peuples. cela complique un peu la sortie

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  13. John-McEnroe-en-short-hypra-strecht-au-service-première-balle4 décembre 2011 à 20:29

    @Xavier,

    Une élite politique qui ne travaille plus au bien de son peuple et de l'intérêt général, n'est pas une élite politique. J'attends que ces individus soient remis à leur place courant 2012, par le peuple. Il faut qu'ils s'en aillent, tous ; et si au passage ont pouvait commencer une réflexion sur l'état de l'information et du journalisme - d'injonction - dans notre démocratie - ce qu'il en reste - ce serait aller encore dans le bon sens : que ceux-là s'en aillent aussi, il ne valent guère mieux, et même...

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  14. @jhon McEnroe
    je suis bien d'accord avec vous.je souligne juste le fait qu'il sera nécessaire d'envisager une sortie unilatérale et ne pas sous estimer la résistance au changement de ceux qui n'auront pas encore élu leur Charles Delacroix

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  15. La remarque de Claribelle est fort judicieuse. Pourquoi en effet prendre le risque d'un référendum sur la sortie de l'euro qui s'avère, par l'élection de Delacroix, emporter l'adhésion de la majorité. L'élection a valeur, dans ce cas précis, rendant le référendum de fait, caduc.
    Vous n'allez pas nous réitérer la bourde de Jacques Chirac, j'espère.
    Par contre, une question me taraude depuis un moment déjà sur les élections législatives mais je me garderais bien de l'exposer ici car elle pourrait apporter de l'eau au moulin à nos détracteurs. Je posterais en interne à DLR. GAIA

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  16. Delacroix pourrait renouer avec des conférences de presse télévisées comme le faisait de Gaulle à l'Elysée, ça lui donnerait une assise complémentaire pour convaincre et dérouler l'orientation de sa politique en temps réel. Les conférences de, de Gaulle étaient fort apprécier du public, de la société civile et des médias et permettraient d'y associer les citoyens en retendant le lien distendu entre les citoyens et le pouvoir qu'ils ont élu. Il faut redonner du lien et du sens à la citoyenneté, marcher main dans la main.
    Actuellement les citoyens sont écartés des débats. Les politiques ne se rappellent à eux que quand ils ont besoin d'assurer leur picoti d'où en partie le dégoût et l'abstention massifs.
    Faire un référendun dans le même tempo que l'élection présidentielle ce serait une connerie monumentale. GAIA

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  17. Rectif. : les conférences appréci(ées). Gaia

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