dimanche 11 décembre 2011

Le roman de la fin de l’euro, partie 7 : la nouvelle Europe


Après la qualification surprise de Charles Delacroix face à François Hollande dans la partie 1, le Parti Socialiste contre-attaque dans la partie 2, provoquant une réponse du candidat gaulliste dans la partie 3. La dernière droite voit une intense activité diplomatique dans la partie 4. Le président élu prend alors rapidement les rênes du pouvoir dans la partie 5. S’engage alors la campagne pour les législatives et le référendum sur le retour au franc dans la partie 6.

10 juin 2012 : 59% des Français approuvent le retour au franc lors du référendum. Renforcée par le Pôle Progressiste et Républicain, la majorité présidentielle réalisé le score de 39%, devant l’alliance PS-Verts, 18%, l’UMP, qui tombe à 16%, le Front de Gauche 9%, le Front National 8%, le Modem 5%.

10 juin 2012 22h : à la même heure, les différents dirigeants européens annoncent à l’ensemble de leurs concitoyens que la monnaie unique a vécu et que les monnaies nationales vont être réintroduites. Les marchés financiers sont fermés pour quinze jours, le contrôle des changes est prolongé d’un mois. L’euro est transformé en monnaie commune, une monnaie de compte et de réserves, composée de fractions des monnaies nationales. Les pays européens fixent un objectif de cours compris entre 1 et 1,1 dollar. Un nouveau Système Monétaire Européen est mis en place avec un système de parités fixes et ajustables. Le mark est réévalué de 15% par rapport à l’euro, la lire et la peseta sont dévaluées de 15%, la drachme de 25%. Le nouveau franc s’échangera à parité avec l’euro. Parallèlement, un plan de relance est annoncé ainsi qu’un vaste plan de restructuration des dettes publiques car la plupart des pays qui dévaluent se retrouvent dans une position intenable avec des dettes en euros.

11 juin 2012 : les banques commencent déjà à marquer les billets en euros avec des mentions « Nouveau Franc ». La production des nouveaux billets et des nouvelles pièces est lancée. Leur introduction est prévue pour la rentrée. Au 1er  juillet, seuls les billets marqués auront un cours légal. Les pièces sont triées de manière à ce que chaque pays récupère les siennes pour le 1er juillet. Moody’s dégrade la note de la France de deux crans, ainsi que celle de tous les autre pays européens à l’exception de l’Allemagne.

17 juin 2012 : la majorité présidentielle remporte 382 sièges aux élections législatives.

18 juin 2012 : le Premier Ministre convoque l’ensemble des patrons des entreprises publiques ou partiellement publiques pour étudier leur plan d’investissement pour le second semestre. Le ministre de l’industrie leur avait demandé dès la mi-mai de revoir à la hausse leurs investissements en France au second semestre pour relancer la croissance. A l’issue de la réunion, le patron d’EDF est remercié faute d’avoir présenté un plan conforme aux demandes du gouvernement.

22 juin 2012 : à quelques jours de la réouverture des marchés, 16 pays se réunissent à Copenhague (le Luxembourg refusant de se joindre à eux). Ils décrètent l’instauration d’une Zone Européenne Financière, à l’extérieure de laquelle un contrôle des mouvements de capitaux est instauré. Pour équilibrer les finances publiques et limiter la spéculation, une taxe de 0.2% sur toutes les transactions financières est instaurée. Un accord est annoncé sur la restructuration des dettes souveraines des pays qui dévaluent, en fonction de la prime de risque que les marchés leur donnaient. Il est annoncé que les banques centrales aideront les banques en difficulté, mais uniquement en les recapitalisant (le rachat de créances pourries étant stoppé). Un groupe de travail est lancé pour réformer la finance. Enfin, un plan de relance coordonné à l’échelle européenne est annoncé de manière à relancer la croissance après des années d’anémie.

25 juin 2012 : la réouverture des bourses est assez chaotique : les valeurs financières baissent de plus de 10% devant la restructuration des dettes souveraines, qui leur impose de passer des provisions. Malgré tout, elles essaient de minimiser les pertes pour éviter la recapitalisation. Les taux des emprunts d’Etat, après avoir augmenté, diminuent fortement sous les interventions des différentes banques centrales.

29 juin 2012 (Elysée) : les chefs d’Etat de France, d’Allemagne, d’Italie,  et d’Espagne se réunissent. Ils annoncent trois décisions majeures :
-        Le lancement d’un plan de soutien à l’économie doté de 500 milliards d’euros pour 2012 et 2013, concentré sur des grands travaux d’infrastructures et des projets industriels. Ce plan doit permettre aux économies européennes de sortir enfin de la spirale récessive
-        Le lancement d’une Conférence de Paris sur la réforme des Institutions Européennes dont l’objectif sera de proposer un traité simplifié, limité aux questions institutionnelles et remettant fermement les Etats aux commandes. Ses propositions seront présentées en janvier 2013.
-        La recapitalisation des banques en difficulté pour éviter les faillites, mais à des conditions draconiennes puisque toutes les institutions financières aidées seront mises sous tutelle de l’Etat

1er juillet 2012 20h : Delacroix est interviewé pour expliquer le plan présenté quelques jours auparavant. Il annonce que la France va donc mobiliser plus de 200 milliards d’euros pour la recapitalisation des banques et le plan de relance. Le plan de recapitalisation permet d’éviter toute faillite des grands établissements et il n’exclut pas la nationalisation de la BNP et de la Société Générale au besoin, notant que la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont eu recours à cette solution. Il donne deux grandes priorités pour le plan de relance : les infrastructures et la politique industrielle. Il dévoile également les premiers exemplaires des nouveaux francs. Les journalistes s’interrogent sur la possibilité de la France de s’endetter encore davantage. Delacroix répond que la sortie de l’euro nous permet désormais de monétiser la dette et que, comme cet argent représente un investissement, il ne sera pas emprunté sur les marchés financiers. Mais il souligne qu’il entend gérer les finances publiques de manière responsable.

2 juillet 2012 : la bourse est hésitante. D’une part, les valeurs financières perdent encore plus de 10% car les banques ne pourront pas revendre leurs créances. La recapitalisation implique une nationalisation partielle qui ne plaît guère aux marchés. Mais de l’autre, de nombreux titres dans les BTP et dans l’industrie progressent fortement. La tendance est la même dans toute l’Europe. José Manuel Barroso dénonce « Le coup d’Etat » du G4 et affirme qu’il est inacceptable que la Commission ne soit pas associée au processus de révision des traités. Il soutient que cette réforme sera nulle et non avenue car elle ne respecte pas les procédures européennes. Dans le Monde, Jacques Delors et Jean-Claude Trichet stigmatisent « La mort de l’idée européenne », dénonçant le coup de force des Etats.

5 juillet 2012 : réunion des ministres de l’économie et de l’industrie du G4 européen pour évoquer concrètement les modalités du plan de relance européen. De multiples projets industriels vont donc être lancés : un projet d’étude de remplaçant du Concorde fonctionnant avec des énergies renouvelables est annoncé par un partenariat entre EADS, Dassault, la France et l’Allemagne. Renault, Volkswagen, PSA et Fiat annoncent un accord pour faire de l’Europe le leader mondial de la voiture propre avec création de trois centres de recherche européen - sur les batteries, les nouvelles énergies (hydrogène…) et les nouveaux carburants (dérivés d’algues, de papiers ou de sucre de canne). L’idée est d’adopter des standards européens et de favoriser l’implantation industrielle en Europe. Des projets sont annoncés dans la géothermie, les substituts de pétrole (plastique, bitume…), les trains à grande vitesse…

8 juillet 2012 : le Premier Ministre intervient à son tour. Il parle de « Nouvelle ambition industrielle » pour l’Europe soulignant qu’il ne faut pas abandonner ce secteur essentiel de l’économie. Il détaille les nombreuses coopérations européennes mises en place à quelques pays et affirme que l’Europe doit être le leader des nouvelles technologies à l’horizon 2020. Il annonce également que l’Etat vient de prendre 25% de BNP-Paribas et 51% de la Société Générale.

14 juillet 2012 : Angela Merkel est l’hôte de marque de la Fête Nationale (le président français se déplacera pour la prochaine Fête Nationale Allemande). Elle vante l’amitié franco-allemande et défend une nouvelle ère de coopération entre nos deux pays.

16 août 2012 : le PIB européen a reculé de 0.9% au second trimestre. Les incertitudes de la campagne présidentielle Française et l’explosion de l’euro ont provoqué un effondrement des investissements et une inquiétude qui a pesé sur les dépenses de consommation. L’Espagne et l’Italie sont particulièrement touchées avec un recul de 1.1 et 1.2%. En 2012, l’Europe connaîtra donc une nouvelle récession. Malgré tout, les chefs de gouvernement affirment que la reprise est en cours.

30 août 2012 : la France et l’Allemagne sont les premiers pays à réintroduire les nouveaux billets et les nouvelles pièces en francs et en marks. Ce n’est pas sans un certain enthousiasme que la population accueille le retour du franc, même si certains soulignent l’inconvénient pour les voyages à étranger. L’ensemble du gouvernement se déploie pour montrer l’exemple et utiliser le « Nouveau Franc ».

15 novembre 2012 : le PIB européen rebondit à la surprise générale de 0.7% au 3ème trimestre, alors que les marchés n’anticipaient qu’une légère progression. Le PIB Allemand progresse de 0.3%, la France de 0.8%, l’Espagne et l’Italie de 0.9% et la Grèce de 1.5% ! Les dépenses de consommation ont légèrement progressé. La croissance a été portée par les dépenses d’investissement, notamment en France. Les pays du Sud commencent déjà à profiter de leurs dévaluations qui a permis à leurs exportations de progresser, mais qui ont surtout profité d’un fort rebond des dépenses liées au tourisme.

Une nouvelle ère de croissance et de coopération commence. Fin.

13 commentaires:

  1. "Un accord est annoncé sur la restructuration des dettes souveraines des pays qui dévaluent, en fonction de la prime de risque que les marchés leur donnaient"

    Enfin, LA mesure indispensable !
    Il est choquant que les états aient "prêté" à fonds perdus à la Grèce en 2010-2011 pour qu'elle rembourse jusqu'au dernier centime une partie des prêts bancaires émis à des taux élevés parce qu'ayant pris en compte un possible défaut.
    Résultat: défaut actuel de la Grèce... en attendant les états suivants.


    PS: Je ne comprends pas les scores des partis indiqués par rapport au résultat du référendum dans le 1er paragraphe.

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  2. Cher Laurent,

    Cela fait plusieurs mois maintenant que je suit ce blog et celui qui lui a précédé. C'est toujours aussi agréable de vous suivre et je suis tout à fait convaincu du bien fondé de la démarche qui lie NDA, Chevenement et, dans une moindre mesure, Montebourg, voire même Mélenchon.

    Cependant, ce "Roman", tout comme les récentes apparitions publiques d'E. Todd me paraissent assez... "naïves", et j'aimerais avoir, si possible, votre opinion à ce sujet.

    Je m'explique : vous décrivez ici comment un candidat hypothétique, rappelant indéniablement NDA, se verrait gagner la présidence dans 5 mois.

    Dans le même temps, E. Todd décrit comment, selon lui, la situation poussera Hollande à se révéler en tant que véritable homme de gauche et revirera de sa position actuelle vers une approche type "Montebourg" et anti-européenne.

    Dans les deux cas, je ne peux m’empêcher d'y voir un déni de réalité. Actuellement, NDA est crédité de 1% dans les sondages d'opinions. Quand autour de moi je parle avec entrain de NDA comme d'une alternative plausible aux guignols qui se succèdent au pouvoir, la réaction usuelle est un "beuuuuh, c'est qui ce mec ? Un candidat ? Jamais entendu parler". Et quand enfin on leur à décrit l'homme en question, en général, si les personnes sont sensibles à ces thèmes de sortie de notre europe anti-sociale, vient un "ouai mais bon, dans ce cas autant voter Marine, au moins y'a des chances de faire arriver ces idées au second tour et de faire bouger les lignes".

    Pour E. Todd et Hollande, même déni : Hollande est actuellement on ne peut plus pro-européen, et sorti d'une légère différence sur le "comment" de la rigueur, on reste sur une ligne très libérale, la dette est légitime, il n'y a pas d'avenir sans l'euro, etc etc... Le "taxer le capital" et le "juste échange" ne sont que du verni qui n'engagnet que ceux qui veulent y croire ; même s'il était sincère sur ces points et en cachait encore plus, resterait le problème du carcan de l'euro, toujours plus restrictif, et les autres dirigeants européens, ultra-libéraux jusqu'à la moelle.

    Du coup, le seul scénario qui me semble crédible, à l'heure actuelle, partant de ce que je peux constater aussi bien dans les médias qu'en discutant avec les gens autour de moi, c'est : Marine lePen au second tour. En face, NS ou Hollande, suivant si MLP aura réussi à faire plus de mal a NS que eva joly, bayrou, mélenchon et tout le parti socialiste n'auront réussi à en faire à Hollande (et au vu des dernières semaines un 2002 à l'endroit me semble de plus en plus probable).

    Que cette campagne révèle NDA, soit. Je vuex bien y croire. Que cela lui donne un momentum qu'il puisse utiliser en vue de 2017, je veux aussi y croire. Mais pour 2012 je ne peux m’empêcher d'être un pessimisme absolu et je n'arrive pas à croire un tant soit peu aux scénarios que vous et E. Todd décrivez...

    Donc voila, comme dit auparavant, j'aimerais savoir quelle est votre opinion à ce sujet, de manière honnête.

    P.S : je me permet de préciser que rien ne me ferait plus plaisir que de voir votre scénario se réaliser ; et que si ce n'était le cas, le scénario de E. Todd me semblerait un moindre mal ; et qu'enfin je ne supporte pas l'idée même de voter Lepen. Malgré tout cela, j'ai vraiment du mal à y croire pour 2012.

    Casper

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  3. @ Claribelle

    Merci. Aujourd'hui, les banques ont le beurre et l'argent du beurre en prêtant à 7% à l'Italie et 6% et l'Espagne.

    @ Casper

    J'ai bien précisé qu'il s'agit d'un "roman". J'avais déjà un tel exercice de politique fiction fin 2008 / début 2009 (le grand choc de 2017) où je plaçais le changement politique en 2017. Et je crois en effet qu'il est plus probable que nous devions attendre encore un peu, malheureusement. Je crois également que MLP pourrait accéder au second tour, encore que les candidatures de Mélenchon, du Che et de NDA pourraient limiter son score.

    Mais de toutes les façons, il faut oeuvrer à la reconquête gaulliste que porte NDA. Je crois qu'il fera au moins 5%.

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  4. Un bon article de Jean Claude Werrebrouck
    "Les conditions d'un démantèlement réussi de la zone euro"
    http://www.lacrisedesannees2010.com/article-les-conditions-d-un-demantelement-reussi-de-la-zone-euro-92063917.html

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  5. Oui, le score du Che et de NDA pourraient limiter le score de MLP, mais celui de Mélenchon va limiter le score de Hollande.
    Donc... ce sera à nouveau Sarko.

    Par contre, pour que DLR survive (et que NDA puisse être réellement présent en 2017) en virant l'UMPS dès l'an prochain, il est important qu'il puisse disposer de députés et d'un financement "législatif" (sauf erreur 1,69 € par voix)...

    La "politique " de MLP peut encore être orientée sur certains sujets de société...

    La conséquence de cette analyse est évidente; pas la peine de faire un dessin... il faut un accord DLR/FN, maintenant!

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  6. @ Claribelle

    Je me rends compte que je n'ai pas répondu à votre dernière question : le score prend en compte le fait que les voix d'autres partis se porteraient également pour une fin de la monnaie unique.

    @ A-J Holbecq

    Merci

    @ Anonyme

    Non, encore non.

    Tout d'abord pour des raisons morales : je ne veux rien avoir à faire avec un parti extrémiste.

    Et même pour des raisons stratégiques : ce parti ne fait que stériliser les voix favorables à une alternative dans une impasse qui restera toujours largement minoritaire, empêchant tout alternance véritable. Cela fait presque 30 ans que ce parti existe et par-delà les aspects moraux (qui restent primordiaux à mes yeux), il bloque tout changement, d'où son instrumentalisation par le PS comme l'UMP.

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  7. @ Laurent,
    C'est un travers bien français que de penser que le Chef d'Etat allemand, italien, espagnol ont le même rôle que le notre.
    L'UE n'ayant pas de légitimité démocratique il faudra abroger beaucoup de lois et décrets, réglements voire nettoyer la Constitution de tous ces ajouts inutiles qui l'alourdissent inutilement par exemple la primauté des directives européennes sur les lois nationales.
    La réforme de l'UE implique la reconnaissance de la forme confédérale en faisant de la commission une instance exécutive des décisions intergouvernementales.

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  8. De plus dans la renégociation générale il faut réimposer un tarif douanier extérieur et une préférence communautaire et non plus une zone de libre échange intégral. Se servir de la clause de sauvegarde pour reconstituer de vrais services publics Télécom, EDF, GDF, une Cie générale des eaux publique, la Poste cela implique de séparer de leurs actuels dirigeants et de leurs équipes.

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  9. Dimanche 11 décembre 2011 :

    Fabriquer la monnaie, éviter la panique : mode d'emploi pour sortir de l'euro.

    http://www.boursorama.com/actualites/fabriquer-la-monnaie-eviter-la-panique-mode-d-emploi-pour-sortir-de-l-euro-b4cdd8848a0ed0cdc9e3d6f2d968fd59

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  10. Votre roman est toujours bien ficelé, mais pour l'instant NDA ne décolle pas. J'espère néanmoins que sa prestation sur France 2 hier soir l'aidera.
    Quoi qu'il en soit, le dernier sondage mettant Bayrou à 13% est intéressant. Marine Le Pen recule à 13,5% dans le même sondage. Or, Bayrou mise tout sur un discours gaullien, patriotique, sur l'idée notamment qu'il faut acheter français. Il est clair que c'est une imposture, un peu comme l'était le patriotisme de Villepin: Bayrou est le plus fédéraliste de tous les candidats, il est un partisan acharné de l'euro qui, précisément, nuit de manière tragique à la production française. Mais ce sondage est la preuve que beaucoup de Français sont demandeurs de protectionnisme tout en rejetant la xénophobie d'une Marine Le Pen. Du coup, je me met comme vous à espérer une percée pour NDA dès cette élection. Il faudrait en tout cas qu'il se fasse connaître en vue de 2017. D'ici là, les faits auront achevé de nous donner raison, et l'euro en particulier aura confirmé qu'il est une machine infernale, destinée à broyer notre industrie et notre système social.

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  11. Bonsoir Laurent,

    Vous évoquez 200 milliards d’euros pour la recapitalisation des banques et le plan de relance.

    Mais selon mes informations c'est le gros coup que prépare Sarkozy pour début 2012. Un grand emprunt de 200 Mia (auprès du public) et à un taux qui pourrait être de l'ordre de 5%.

    Autant dire qu'après ce coup là, son successeur ne pourra plus rien faire ...

    De même, votre rejet maladif de Marine semble vous aveugler sur la nécessité de changer le paquebot France de cap avant qu'il soit en plein dans les icebergs.

    Si NDA, Chévenement et cie ouvraient un peu les yeux alors il y a aurait moyen de discuter sur un programme commun, qui ne serait pas 100% le programme FN mais celui convenu tous ensembles.

    Aujourd'hui c'est l'intérêt de la France qui doit primer avant tout (certes pas à n'importe quel prix, mais comment le connaitre si on en parle pas avec les intéressés ???).

    Amicalement.

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  12. Vous écrivez, Laurent " Et même pour des raisons stratégiques : ce parti [FN] ne fait que stériliser les voix favorables à une alternative dans une impasse qui restera toujours largement minoritaire, empêchant tout alternance véritable."

    Bon, après ce constat, vous faites quoi pour se sortir du piège et de l'alternance UMP/PS, sachant que seul un candidat s’intercalant au premier tour entre NS et FH permet d'espérer un second tour brisant cette alternance néfaste pour la France?

    Il faudra bien se décider, dans quelques mois, à soutenir le ou la mieux placé pour ça.

    J'ai remarqué que NDA - moins intransigeant que vous - n'a pas dit "non, en aucun cas" aux questions de Marie Drucker sur un éventuel accord avec MLP ... les portes ne me semblent donc pas fermées pour les mois qui viennent.

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  13. C'est bon de rire.
    Merci !

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