mardi 25 septembre 2012

TSCG : le débat débute enfin


Malheureusement, c’est par le petit bout de la lorgnette, puisqu’on parle de ce traité européen du fait que le bureau politique d’Europe Ecologie Les Verts s’est prononcé contre sa ratification, mettant en difficulté la majorité. Mais cela permet au moins d’en parler.

La majorité en porte-à-faux

Et comment ne pourrait-elle pas l’être ? Ce n’est pas pour rien que François Hollande cherche par tous les moyens à le faire ratifier le plus vite possible, avançant même de 15 jours la rentrée parlementaire pour accélérer le processus de ratification. Car ce débat renvoit le PS à sa mauvaise conscience. L’Europe est le veau d’or pour lequel les socialistes ont tout sacrifié, et notamment le peuple, abandonné aux conséquences d’une mondialisation que cette Europe épouse avec bonheur.

Bien sûr, le président de la République peut arguer du plan de croissance européen obtenu fin juin. Mais comme l’a souligné Paul Krugman, ce plan est « un pistolet à eau contre un rhinocéros qui charge ». 120 milliards sur 3 ans, c’est 0,4% du PIB de relance par an, un montant absolument dérisoire par rapport à celui des plans d’austérité, qui portent sur plusieurs centaines de milliards d’euros. En outre, la moitié de ces crédits sont d’anciens crédits qui n’avaient pas été dépensés.

Bref, Frédéric Lordon avait bien raison quand il prévoyait en mai que le nouveau président poursuivrait l’œuvre désatreuse de son prédécesseur : « les socialistes font savoir que la verroterie avec laquelle on les achète est toujours aussi modique : comme en 1997, des mots suffiront ». Il était sacrément malhonnête de la part des socialistes de critiquer le traité signé par Nicolas Sarkozy pour l’accepter en quelques jours. Pour le coup, les Verts ont au moins le mérite de la cohérence.

Un débat ubuesque

Malheureusement, il y a peu de débat de fond sur le sujet même du TSCG, trop de médias s’arrêtant à la question anecdotique du maintien ou non des écologistes dans le gouvernement. Heureusement, Marianne fait honneur à la profession en publicant un dossier sur le « débat interdit », comprenant pas moins de quatre tribunes, deux favorables au traité (Bachelay pour le PS, Besset pour les Verts) et deux opposées (Généreux pour le FG et Garaud pour le gaullisme).

Lire les quatre tribunes est intéressant Si certains éléments du constat de Guillaume Bachelay sont justes, il est difficile de ne pas y voir le discours que les socialistes tiennent depuis 40 ans, comme je le rappelais hier, à savoir qu’ils acceptent des traités bien peu sociaux en laissant espérer que c’est le seul moyen d’en signer un plus social après. Mais cette chimère est contredite par les faits, la gauche européenne n’ayant pas su profiter de sa position à la fin des années 1990.

La tribune de l’écologiste, avocat d’une discipline budgétaire aveugle condamnée par le « prix Nobel d’économie » Paul Krugman, laisse songeur sur la capacité de l’idée européenne d’aveugler ses adorateurs trop zélés. Jacques Généreux décrypte parfaitement l’ineptie économique et démocratique que représente ce traité. Marie-France Garaud utilise des arguments proches de l’économiste du FG tout en les doublant d’une leçon bien gaulliste sur le fait de savoir dire non.

Bref, il est essentiel de s’opposer à cette nouvelle camisole budgétaire européenne. Deux moyens d’action : signer la pétition lancée par Debout la République, qui connaît un grand succès et que NDA a déposé à l’Elysée, et défiler dimanche 30 septembre.

26 commentaires:

  1. Pétition signée.
    Sancelrien

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  2. Je ne suis pas du genre à croire l'intégralité de ce que peut raconter Monsieur Bernard Tapie, mais il a dit des vérités ce matin sur Europe1: Le pire est devant nous en terme de mesures d'austérité.
    La situation de la France est désastreuse, et de ce fait elle n'a plus aucune marge de manoeuvre face aux marchés financiers. On a raconté aux Francais des bobard pendant des décennies, du style "il fera meilleur demain si vous passez des moments difficiles maintenant". C'est un leurre qui sert à gagner des élections et de se maintenir en poste.

    Non, l'avenir ne sera pas meilleur, il sera bien pire. Il faudrait que les Francais aient enfin le courage de prendre une part plus active dans le champ de la politique. Ce ne sont pas les "grand" partis qui apporteront des solutions - ce sont eux qui nous ont mis dans le pétrin.

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  3. Quelques infos sur l'évolution et l'économie allemande.

    En fait, ce que la zone Euro ne réussit pas faire avec les pays périphériques, correspond à grande échelle à ce que l'Allemagne n'a pas réussi à faire avec l'ex-RDA, surprenant :

    "Mais, au moment où le ministre-président
    bavarois exprimait cet enthousiasme,
    c’est-à-dire bien après la réunification,
    l’on se rendait compte que l’Allemagne
    ne détenait pas le secret de reproduire le
    Mittelstand en ex-RDA. La naissance d’un
    tissu d’entreprises moyennes dynamiques
    s’y fait toujours attendre."

    http://www.la-fabrique.fr/uploads/telechargement/505c96c0-ec68-4d7d-8138-37905762912c-Allemagne_WEB2.pdf

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    1. Dans les deux cas (Ex RDA et Europe du sud) une union monétaire a été précipitée avant que les économies ne convergent.

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    2. L'Ex-RDA a un énorme problème structurel. Certaines régions se dépeuplent, les gens ayant une bonne formation s'en vont. Il faudra encore un siécle pour harmoniser les deux parties de l'Allemagne. Idem en ce qui concerne Berlin. Cette ancienne capitale du Reich, qui était jadis la ville la plus importante à coté de Paris et de Londres, n'a pratiquement plus de classe moyenne, très peu d'industrie, elle a sa charge un service publique dilaté et coûteux. Le taux de chômage de de pauvreté y est élevé.

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    3. C'est le résultat de l'histoire récente du mur de Berlin. Aucune de ces entreprises ouest allemandes ne voulaient et ne pouvaient s'installer dans ces régions communistes et même proches de la frontière où je suis en RFA. Les salaires dans les services d'hôpitaux berlinois commencent à rattraper ceux de la RFA, mais il a fallu 20 ans.

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    4. Si le Mark de l'Est aurait été maintenu, disons une dizaine d'années, les landers de l'Est auraient pu jouer le rôle qu'a la Pologne aujourd'hui pour l'économie allemande. Les délocalisations et la sous traitance profiteraient donc à leurs compatriotes de l'Est et aurait permis de limiter l'exode. La convergence des économies serait assurée grâce à un change avantageux qui se réduirait progressivement.

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  4. Olivier Delamarche la zone euro va eclater :

    http://www.youtube.com/watch?v=aNt6-FixURQ&feature=youtu.be

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  5. Pour ceux qui ne savent pas ce que contient le TSCG, vous serez renseignés en 4 minutes avec cette vidéo :
    http://www.youtube.com/watch?v=5XSU7ZkpWAg

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  6. Je me demande dans quelle mesure votre analyse correspond ou diverge avec celle de Jacques Sapir.

    http://russeurope.hypotheses.org/113

    Emmanuel B.

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  7. @LP,

    Même pour un individu passionné depuis son adolescence par la philosophie politique et la politique, la scène actuelle est un repoussoir définitif et de premier ordre. Les acteurs politiques du jour ne sont décidément pas au niveau et l'on peut s'interroger sur les raisons de cette désaffection politique qui est partagée par le plus grand nombre. La raison au fond est simple, c'est qu'ils ne sont plus des politiques et qu'ils n'y a plus de politique ; les gens le sentent et le savent. Il y a, aujourd'hui (prêches médiatico-journalistique matraqués sur toutes les ondes à toutes les heures depuis 20 ans) une vérité europeiste fédéraliste (pour le moins très inspirée du libéralisme anglo-saxon) dont les individus en place, qui n'ont vraiment rien de génies politique - c'est le moins que l'on puisse dire - n'entendent pas discuter la pertinence avec le peuple. Ces malheureux individus, pourtant formés pour certains dans nos grandes écoles - ENA en tête - ont une vision à la fois administrative et dogmatique du monde. Ils ne sortiront pas du cadre tracé, quand bien même cela devrait entraîner la ruine en Europe ; nous avons l'exemple en cause sous les yeux. On leur dit depuis leur 20 ans qu'ils savent tout, qu'ils ont tout compris et qu'ils sont les meilleurs ; de tels individus n'ont pas été conçus pour douter et remettre en cause, mais bien pour appliquer efficacement des directives. Le problème est simple, ils croient à ce qu'on leur chantent depuis sciences-po ou leur "prépa". Ils sont mauvais, très mauvais, consternants, parce qu'ils des politiques qui entendent ne plus faire de politique. Je repense à notre 1er administrateur européen en chef lisant l'Histoire de France pour les nuls, en caleçon et sur un transat... en sommes, tout es là... Vous l'auriez vu vous, De Gaulle, en directeur de banque, en fonctionnaire européen, ou en dirigeant d'un grand groupe d'assurance ? Le néant menace, par tous les bords... mais ils sont là, encore et toujours, et manifestement pour longtemps...

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    1. Il ne faut tout de même pas se leurrer les grands hommes politiques apparaissent avec les soubresauts de l'histoire il y a des "De Gaulle" en attente certains ne se révélerons pas car sans 1940 et Londres que serait il devenu ?

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  8. Un bon papier de Romaric Godin, sur le site de La Tribune, parle de « nef des fous » à propos des dirigeants européens cramponnés à leur religion salvatrice de l'austérité budgétaire : http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120925trib000721270/europe-la-nef-des-fous.html

    L'expression est bien trouvée…

    YPB

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    1. http://www.youtube.com/watch?v=mNYgBf80FAU

      Je ne suis pas Farage sur son programme économique, mais je le suis sans restriction sur ses interventions devant le "parlement" européen.

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    2. C'est un personnage. Farage exprime une désinhibition rafraîchissante lorsqu'il parle de l'Europe.

      YPB

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  9. Désolé d'être un peu hors-sujet mais je compte me rendre depuis Provins (77) à la manifestation du 30 septembre. Je suis un ancien jeune conseiller national du MDC (!) et je suis plutôt côté Dupont-Aignan. Qui voudrait m'accompagner depuis la Brie? ericjgt@yahoo.fr

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  10. cela n'est pas fatigant, ne coute rien... mais enfin on connait les limites de ce genre d'exercice.
    Manifester, je le ferai, c'est déja un peu plus "visible" donc je l'espère, utile. Mais j'attends toujours un appel clair de la part de DLR ! Certes il y'aura des "gauchistes" et un peu de tout (ce n'est pas péjoratif) mais si la liberté de la France est en danger il faut tout essayer non ?
    En espérant que d'ici samedi.....

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  11. Défiler le 30 septembre après avoir tant cautionné les uns les autres la mascarade du faux clivage gauche-droite UMP-PS parfaitement mis en évidence par la votation du traité inique Sarkozy-Merkel-Hollande, et la pseudo-alternance incarnée par ce dernier ? Très peu pour moi, ce sera la pêche. Bon défilé tout de même. Entre cocus, vous devriez vous tenir chaud...

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  12. @Julien
    Les contributeurs du blog ne votent ni pour l'UMP Sarkozyste ni pour le PS du président Hollande dans leur grande majorité. Ils devraient probablement avoir voté blanc lors du 2ème tour le 6 mai 2012 (j'en suis), donc à priori très peu de cocus ici (je n'en suis pas, enfin je crois) !

    Sinon pour revenir à la composition de cette manifestation anti TSCG, la présence des forces de gauche comme le PCF, le PG de Mélenchon, le NPA et même des écologistes d'EELV est plutôt bon signe, puisque cela valide les aspirations souverainistes de nos concitoyens comme en 2005. On notera l'absence du Front National qui a choisi de ne pas y participer mais qui se mobilisera d'une autre manière (demande d'un référendum).

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    1. Cela ne valide en rien leurs aspirations souverainistes dans la mesure où si EEVL n'a pas ratifié le projet c'est en grande partie pour la raison que celui-ci n'actait justement pas suffisamment le saut fédéral, et donc... la perte de notre souveraineté nationale !

      Vous vous réjouissez donc pour des raisons exactement inverses à celles que vous croyez, ce qui n'est guère rassurant quant à la nécessaire prise de conscience du rapport de force idéologique actuel.

      Quant au PG de Mélenchon, que je ne confondrais jamais pour ma part avec le PCF qui lui n'a jamais donné son assentiment à cette Europe-ci (Acte unique, Maastricht), a contrario de notre pasionaria, vous oubliez de dire qu'ils rêvent encore à la fameuse Europe sociale (les quelques naïfs prétendument radicaux qui y croient encore y seront bientôt pour leur frais), qui ont juste oublié de préciser lors de leurs déclamations enflammées en sa faveur qu’il faut JUSTE l’accord de nos “partenaires” (qui aujourd’hui nous tondent la laine sur le dos).

      L’aveuglement idéologique des fédéralistes-sociaux (car c'est bien de cela dont il s'agit en dernière instance, n'en déplaise aux crédules) type Mélenchon est total. Eux qui n’ont cessé de palabrer sur cette Europe qu'ils prétendaient révolutionner de fond en comble, et d’abord pour (tenter de) nous la faire avaler, et qui n’ont réussi en réalité, bilan socio-économique de ces 25 dernières années faisant foi, qu’a déclencher l’hilarité générale (pour ceux qui ont encore le goût de rire).

      Les mêmes espéraient à l'époque du Traité de Maastricht en une harmonisation fiscale pour la bâtir (interdite par les traités que nos tartuffes ont eux-même signés, comble de l’imposture), et que chacun disposait d’un droit de véto sur des enjeux qui réclamaient de façon procédurale l’unanimité ; vous imaginez vous, un seul instant, par exemple le Luxembourg (non-exhaustif), qui réalise l’entièreté de sa richesse nationale sur un dumping fiscal savamment organisé, se soumettre à l’époque ou même encore aujourd’hui à leurs désidératas ?

      C’est ne pas saisir la quintessence des rapports de force géopolitique, précisément par la faute d’un postulat erroné qui consiste à croire qu’il y aurait en Europe un peuple culturellement et identitairement homogène sur l’ensemble de son espace géographique. Ainsi, sans trop de risques, on peut prévoir que de mêmes causes entraîneront de stricts mêmes effets, en nous condamnant par avance à l’impuissance.

      Et il est à craindre que ces chimères idéologiques partagées par les uns et les autres ne prolongent un peu plus nos tourments (mais accélèrent notre ruine), en servant allègrement au passage – hier comme demain – les intérêts des tenants oligarchiques d’une mondialisation qui ne manque pas d’entériner l’amoindrissement de notre capacité de puissance en tant qu’Etat-Nation historiquement constitué. Et qui est un fait incontournable, une réalité irréductible.

      Je l'ai déjà dit mais je me répète : défiler à côté de ce que je considère pour une bonne part, et en tout cas en ce qui concerne l'ensemble de leurs cadres dirigeants, comme de fieffés idiots utiles (au mieux), très peu pour moi.

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    2. Je lis votre long texte intéressant et cohérent mais quand il y a le feu, on ne regarde pas trop les gens qui prennent les seaux. Peu importe qu'ils soient gauchistes ou fédéralistes contrariés ou même idiots car si vous attendez la pureté en politique, vous pourrez continuer à vous lamenter derrière votre clavier.

      Je recommence donc mon appel puisque nous sommes entre amis sur ce blog : y a-t-il un gaulliste qui partirait de la Brie dimanche ? Eric

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  13. @ Sancelrien

    Merci !

    @ Lohengrien

    Ces vérités ont été dites par d’autres bien avant lui, Krugman, Stiglitz, Sapir ou votre serviteur dès 2009.

    @ Olaf

    Bien vu. En plus, il était plus facile pour l’ex-RFA d’intégrer un pays quatre fois plus petit. C’est totalement impossible à l’échelle de la zone euro.

    @ Patrice et Isabelle

    Merci pour les liens

    @ Emmanuel B

    Je partage complètement le point de vue de Jacques Sapir, à deux nuances près :
    - je me demande si l’austérité prévue pour 2013 ne correspond pas à une volonté d’ajustement fort mais rapide pour avoir plus de marge de manœuvre ensuite (même si cela est illusoire)
    - je suis moins pessimiste pour l’évolution de l’économie : je crois que la croissance va reprendre un peu aux USA, sous réserve d’accord budgétaire raisonnable début 2013 du fait de la reprise de l’immobilier notamment et je ne pense pas que la Chine va rentrer dans une récession prolongée

    @ Aldébaran

    Tout à fait d’accord, sauf sur la conclusion. Ils ne sont plus là pour très longtemps. Les circonstances se réunissent pour un changement.

    Idem sur Farage.

    @ YPB

    Je l’ai twitté.

    @ Julien

    Nous sommes dans une démocratie, il est normal de s’exprimer dans ce cadre.

    @ Santufayan

    Bien vu.

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    1. "..ou votre serviteur"
      Vous en savez des choses, Monsieur Pinsolle.....

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    2. @ Robert

      Il suffit de connaître Keynes et de lire les bons auteurs...

      http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2010/05/31/rigueur-et-austerite.html

      http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2010/05/26/euro-le-vrai-faux-de-joseph-stiglitz.html

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  14. @Julien
    Etant donné votre perspicacité, vous devriez avoir remarqué que je parle des aspirations souverainistes de nos concitoyens (sous-entendu la grande masse des électeurs qui font le résultat d'une élection) et non des dirigeants des partis souvent guidés par leurs manoeuvres politiciennes plutôt que par l'intérêt général.
    Effectivement, parmi ces dirigeants arrivistes ceux d'EELV arrivent en très bonne position, je suis d'accord avec vous. Mais il ne faut pas confondre ici encore les dirigeants et militants d'EELV* d'une part avec d'autre part les électeurs qui se réclament de l'écologie politique. En effet, la logique économique d'un vrai pouvoir écologiste c'est à dire favorable à la relocalisation de la production industrielle, agricole, etc... serait clairement souverainiste, comme DLR par exemple, plutôt que fédéraliste. Daniel Cohn-Bendit n'a vraiment rien d'un écologiste ni les Verts et encore moins EELV (à part Yves Cochet).

    Ceci étant dit j'approuve l'intégralité de votre dernier message sauf le contre-sens à mon encontre. Ce n'est pas à coté des dirigeants PCF, PG, EELV que je souhaite manifester mais à coté des citoyens lambda qui seront dans la rue dimanche.

    (*) Les militants EELV sont des professionnels de la politique à plus de 90% d'où la logique actuelle du parti et l'obligation de s'allier au grand frère PS.

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  15. Jusqu'ici seuls l'Autriche, Chypre, le Danemark, la Grèce, la Lettonie, la Lituanie, le Portugal et la Slovénie ont ratifié le Pacte budgétaire européen (TSCG) soit 8 pays européens.

    Hors, pour entrer en vigueur à partir de 2013 le Pacte nécessite la ratification par 12 pays membres de la zone euro. Il faut donc ignorer le Danemark, la Lettonie, la Lituanie dans ce décompte ce qui donne 5 pays auquels s'ajoutent 3 autres pays de l'euroland qui ont voté le traité (ratification en cours) : l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie.

    Il manque donc encore 4 pays pour obtenir le quota nécessaire des 12 pays sur les 17 composant l'eurogroupe.

    Faut-il comprendre que même en cas de non ratification par la France, nous serions contraints d'appliquer le TSCG dans la mesure où le quota de 12 pays est obtenu ?

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