samedi 21 septembre 2013

Quand le Monde se moque du monde sur l’euro


Arnaud Leparmentier vient de signer un éditorial absolument navrant sur l’euro, recourant à tous les poncifs qui existent pour critiquer la proposition de retour au franc. Il ferait mieux de lire les critiques de la monnaie unique exprimées par la bagatelle de 9 « prix Nobel d’économie ».



Faire peur, la dernière ligne de défense

Bien sûr, cette tribune s’intitule « euro boche contre franc le pen » et il ne s’agit pas pour moi de venir en aide à la présidente du FN. Comme hier, je continuerai à la combattre, parce qu’elle est d’extrême-droite, qu’elle ne cesse de mentir et qu’elle est incompétente. Mais ce n’est pas parce qu’il vise Marine Le Pen qu’il ne faut pas répondre à ce torchon du Monde, où la rigueur intellectuelle ne cesse de reculer. En fait, la stratégie des partisans de la monnaie unique européenne est assez simple. Parce qu’il est impossible d’en prouver le moindre bienfait, leur dernière ligne de défense est la peur.

C’est bien ce qui ressort de cette avalanche d’arguments tous plus faux les uns que les autres. Il ne manque plus que les sauterelles et le sang dans la Seine… Naturellement, il évoque un cataclysme monétaire comparable à la faillite de Lehmann. Ensuite, nos taux s’envoleraient. Puis il fait un sort à la dévaluation en affirmant que cela « donnerait de l’air au capital et pénaliserait retraités, fonctionnaires, salariés des services » (du fait de la hausse du prix de pétrole). Il évoque même la tutelle du FMI de la Grande-Bretagne. Il condamne la probable irresponsabilité budgétaire tout en disant que « l’euro a permis (à la France) de se comporter de manière irresponsable. Enfin, il affirme que cela provoquerait une augmentation de la dette de 400 milliards et que les iPhone s’échangeraient au marché noir.

Une bouillie d’arguments indigents

Passons sur le fait que pour Arnaud Leparmentier, le comble de l’horreur soit l’augmentation du prix de l’iPhone, ce qui en dit long sur un journaliste qui ose affirmer que les pays du Sud de l’Europe sont parvenus à faire des dévaluations internes en assumant de tenir un discours de compétitivité. Le prix de l’iPhone est donc plus important que le nombre de chômeurs pour les belles âmes du Monde… Rassurons-le malgré tout sur ce point si important à son coeur, il est probable que le prix ne bouge pas et qu’Apple diminuera juste sa plantureuse marge : après tout, il est vendu 25% moins cher aux Etats-Unis…

Il est tout de même effarant qu’un journaliste du Monde tienne un discours aussi contradictoire. Comment évoquer l’intervention du FMI en Grande-Bretagne alors même que ce pays montre justement qu’avoir sa propre monnaie est le moyen de soutenir son industrie tout en assurant le financement de sa dette, malgré des déficits près de deux fois supérieurs aux nôtres, comme le dit Paul Krugman… Ensuite, il est totalement contradictoire de critiquer l’irresponsabilité que provoquerait le retour à une monnaie nationale tout en disant que la monnaie unique a justement permis un comportement irresponsable.

Ensuite, sur l’augmentation du prix de l’essence, elle pourrait être compensée par la fin de la contribution de la France à l’UE. En outre, comme François Lenglet a l’honnêteté de le reconnaître, la fin d’une monnaie unique n’est pas un cataclysme, comme le montre le cas de la Tchécoslovaquie. Enfin, sur la dette, Arnaud Leparmentier dit n’importe quoi. Tout d’abord, notre dette serait automatiquement convertie en nouveau franc, comme cela s’était passé en sens inverse. Et enfin, le nouveau franc restera à parité par rapport à l’euro, entre un mark plus fort et une lire et une peseta plus faible, comme le confirment l’immense majorité des scénarios de banques comme Nomura, ING ou Natixis.

Bref, Arnaud Leparmentier devrait prendre quelques cours d’économie et se relire avant de publier un tel torchon. Mais cette crise de nerfs journalistique a au moins le mérite de montrer que les partisans de l’unification monétaire européenne n’ont plus qu’une peur déraisonnée comme argument.

Retrouver ici un papier de synthèse sur le démontage de l’euro ainsi qu’un lien vers une vidéo explicative

41 commentaires:

  1. @Laurent Pinsolle,
    "les iPhone s’échangeraient au marché noir". Toute la pensée des partisans de l'euro est résumée dans cette phrase: on ne pourra plus acheter des iPhone! C'est vraiment LA préoccupation des classes moyennes et supérieures, tandis que notre pays se désindustrialise et que le chômage atteint des niveaux rarement vus depuis les années 30...
    En fait, cette crainte de la fin de l'euro (je ne vais pas revenir sur les amalgames monstrueux "euro boche vs franc le pen") signifie surtout que ses partisans seront prêts à tout, mais absolument tout, pour défendre leurs intérêts de classe, fusse à hypothéquer l'avenir et la souveraineté de notre pays; en clair, il est temps de reverser nos élites, et que la prise de conscience pour rétablir notre souveraineté se fasse au plus vite, et surtout en dehors du FN! Malheureusement, c'est mal parti, comme on a pu le constater avec la sortie de François Fillon, car le parti lepeniste est le seul parti "grand public" à ce jour qui fasse état des contractions d'intérêts entre l'euro et l'économie française, ce qui condamne l'idée de retour au franc à la marginalité...


    CVT

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  2. Ne t'inquiète pas Laurent, il n'y a aucune différence entre MLP, le FN et toi : même europhobie délirante, même souverainisme débile, même nationalisme périmé du 19è siècle, considère française toute personne, même arabe ou africaine, ayant des papiers français, et étrangère l'Allemand ou l'Italien (risible), même étatisme forcené vous faisant réduire la nation à l'état, mêmes cécité et schémas de pensée obsolètes, même incompréhension de ce qui se passe.

    PS : la propagande politique c'est interdit à l'école. Manquement à son devoir de neutralité politique, inadmissible pour un prof (incompréhensible qu'il n'ait pas été sanctionné), et de respect des convictions de chacun. Pas de quoi en être fier et s'en vanter.

    Anonyme frontiste

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    1. @Anonyme frontiste,
      et que prétendez-vous défendre avec ce salmigondis qui vous tient d'argument?
      Même Maurras ne défendait pas une France raciale, c'est dire à quel point votre discours est arriéré...

      CVT

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    2. La France africaine n'est pas sauvable, elle est morte, les Etats-nations d'Europe sont morts depuis la Première guerre mondiale (ça fait déjà un siècle mais Laurent Pinsolle et autres croque-morts fossiles crypto-chevènementistes ne s'en sont toujours pas aperçus), ils ont fait leur temps et ne sont plus pertinents s'ils l'ont jamais été, ils ne représentent qu'une parenthèse de deux siècles dans l'Histoire du continent européen qui est autrement plus longue, il faut réaliser la nation européenne, i.e l'unification du continent européen de Reykavik à Vladivostok, regroupant tous les européens, tous nés d'un même sang, et fondée sur l'exclusivité européenne et le ius sanguinis strict (table rase juridique, Europe for europeans only, nouveau code de la nationalité - européenne, inversion des flux migratoires/remigration).
      Unis, les européens seront invicibles.
      Divisés, ils périront, comme les cités grecques qui faute d'avoir su s'unir ont péri, et seront condamnés à rester des nains politiques à la souveraineté de papier.
      Les Européens doivent renouer avec leur destin européen, et rompre avec les nationalismes centrifuges et la tentation coloniale.
      A problèmes continentaux, solutions continentales.
      La France ne s'en sortira pas seul, et en particulier ne résoudra pas seule le problème migratoire, vu que c'est toute l'Europe qui est submergée.
      Le destin de l'Europe est de s'unir ! Tous nés d'un même sang ! Larguons le boulet colonial !

      Anonyme frontiste

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    3. @Anonyme frontiste,
      vous réécrivez l'histoire, très cher! J'avais un léger doute, mais maintenant, je comprends que vous faites parti du bloc identitaire, la bande de racistes carabinée et hallucinée. Trop de consanguinité, c'est mauvais pour la lignée...
      De tout temps, les pays européens ont réussi à prospérer précisément parce qu'ils regardaient non pas en Europe, mais vers le monde! La notion même d'Occident est une foutaise sans nom: même François Ier le très chrétien fit alliance avec le Grand Turc pour lutter contre Charles Quint. C'est ce qu'il en avait coûté pour garder notre pays indépendant.
      Donc arrêtez de fantasmer sur une Europe blanche qui n'a jamais existé qu'au Moyen-Age, période correspond justement à l'époque où des gens comme vous pensaient que l'Europe chrétienne était une...
      D'ailleurs, vous êtes également plus un européïste qu'un patriote: vous détestez la France, seule la pureté de la race blanche vous intéresse. Vous êtes méprisable, et c'est la première depuis que je participe au commentaire de ce site que j'écris une chose pareille...

      CVT

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    4. "même François Ier le très chrétien fit alliance avec le Grand Turc pour lutter contre Charles Quint"

      Et ce fut une ignominie, comme fut une ignominie d'avoir eu recours à des troupes coloniales contre ses frères européens lors des grandes guerres civiles européennes du 20è siècle, ou d'avoir fait occuper la Ruhr par des supplétifs africains, chose qui avait fortement choqué à l'époque.

      "arrêtez de fantasmer sur une Europe blanche qui n'a jamais existé qu'au Moyen-Age"

      J'ai l'impression d'entendre un gauchiste.

      "vous êtes également plus un européïste qu'un patriote"

      Ca m'intéresse pas d'être patriote d'une France africaine, d'une France dénaturée. Ca, c'est la ligne soralienne d'"Enculage&Résignation", la ligne europhobe di misilmons patriotes, à laquelle aboutit fatalement le nationalisme borné et imbécile.

      "vous détestez la France"

      Totalement faux. Contrairement à vous, ce qui m'intéresse, c'est de sauver l'identité française, pas l'Etat français dévoyé qui distribue la nationalité française à n'importe qui. Ce qui m'intéresse, c'est de sauver la culture française et ses régions charnelles, Ronsart, Rabelais, Rimbaud, et c'est justement en les faisant renouer avec leur matrice commune européenne que je les regénérerai, pas l'Etat français dont je n'ai rien à foutre et qui est l'ennemi du peuple indigène.

      Anonyme frontiste

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    5. @Anonyme frontiste,


      ["même François Ier le très chrétien fit alliance avec le Grand Turc pour lutter contre Charles Quint"

      Et ce fut une ignominie]
      Vous êtes la pire des engeances qui existe sur terre: vous préférez vendre votre terre, votre pays pour sauvegarder une soi-disant unité chrétienne qui n'a jamais existé? Vous êtes un véritable collabo, et vous prétendez aimer la France? Vous êtes surtout l'anti-France...

      [J''ai l'impression d'entendre un gauchiste]
      Ca c'est de l'argument: vous ne répondez pas à mon objection: l'histoire de l'Europe, c'est l'histoire de royaumes puis de nations qui se sont faits la guerre, même sous le primat du christianisme. Et puis, en fait, vous avez le même travers que certains gauchistes européistes que j'ai connu: vous croyez en l'existence d'une nation et d'un peuple européen, sauf que pour vous, il est OBLIGATOIREMENT blanc et chrétien...
      D'une certaine façon, vous êtes vous aussi EUROPEISTE...


      [Contrairement à vous, ce qui m'intéresse, c'est de sauver l'identité française,]
      quelle identité française, bon sang? Un Breton n'a quasiment rien à voir avec un Basque, un Flamand, une Alsacienne ou une Corse, sans même oublier les Antillais ou les Tahitiens! Et pourtant, ce sont tous des Français à part entière! Arrêtez de me casser les pieds avec votre identité française, vous n'êtes intéressé que de sauver la race blanche et c'est tout, fusse même au prix du sacrifice de votre pays! Je suis le premier à reconnaître que la France est un pays de culture gréco-latine, laïc et de tradition judéo-chrétienne, mais sa définition ne se réduit pas simplement à cela.
      Votre conception de la nation est très proche de celle des peuples germaniques: vous vous trompez, nous n'avons pas de logique d'Urvolk! Vous méconnaissez royalement notre histoire, vous n'êtes intéressé que par la pureté de la race blanche!

      [Ce qui m'intéresse, c'est de sauver la culture française et ses régions charnelles]
      Moi aussi, je veux sauver la culture française, seulement, en bon jacobin, j'exècre le régionalisme! Votre discours, en plus d'être révisionniste, est mortifère car basé uniquement sur des races! C'est le même qui a conduit récemment des pays dans des guerres civiles sanglantes sur les cinq continents...

      CVT

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    6. Les gauchistes ne sont pas européistes, non plus que Barroso, Van Rompuy ou Cohn-Bendit : ce sont des mondialistes et des cosmopolites acharnés. Moi je suis un vrai européiste.

      "Un Breton n'a quasiment rien à voir avec un Basque, un Flamand, une Alsacienne ou une Corse"

      Parenté anthropologique, linguistique (sauf je vous le concède pour le basque, et encore), civilisationnelle,... Ce sont des Européens.

      "sauver la race blanche"

      Sauver les européens, ça décrit plus justement mon combat. Je préfère ce terme.

      "nous n'avons pas de logique d'Urvolk"

      Ca c'est le lieu commun que les demi-savants se plaisent à répéter. Renan avait évidemment la même conception volkisch que les allemands, conception qui allait de soi à l'époque et qu'il n'a fait que compléter.

      "Votre discours,[...], est mortifère car basé uniquement sur des races! C'est le même qui a conduit récemment des pays dans des guerres civiles sanglantes"

      La négation des réalités anthropologiques est aussi mortifère que le suprémacisme racial.
      Ces réalités sont en train de nous revenir en pleine figure.

      Anonyme frontiste

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    7. @Anonyme frontiste,
      allez au bout de votre logique de merde: les Indo-Européens sont nos ancêtres, Basques exceptés!
      D'après vous, pourquoi Hitler avait adopté la Swastiska comme symbole? Parce que c'est un symbole Indo-Européen! Rudyard Kipling avait le même chez lui, lui qui avait tant écrit sur l'Inde...
      Vous passez votre temps à refuser de réfuter correctement mes objections, et cela fini par m'agacer. Concernant l'Urvolk, vous vous trompez sur Renan: il était le premier à dire que la nation, c'était un référendum quotidien, donc en clair, il ne posait absolument pas la question des races, pas plus que Maurras. Les deux opposaient justement modèles français et germaniques, assez largement incompatibles...
      Sinon, il faut arrêter de parler de réalités anthropologiques quand vous niez à ce point l'histoire: la France a 1500 ans, et vous faites comme si elle avait toujours été la même, alors qu'il s'en passe des choses, durant ce laps de temps... Votre vision fixiste des sociétés est effarante, pire que réactionnaire...


      CVT

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    8. Et si vous nous parliez plutôt de tous ces Prix Nobel d'Economie qui nous expliquent que la monnaie COMMUNE (et non pas "unique") plombe notre industrie et notre balance commerciale ? Si vous y ajoutez l'article 63, 32, 123 TFUE etc, alors vous avez la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui la France, les pays du sud de l'UE et ceux du nord dans un proche avenir.

      Si vous répondiez plutôt à ça, que diriez-vous ?

      P.S. : L'Europe de la race... Voilà bien une idée hallucinante au 21e siècle. Et en effet, ce projet de "construction" européenne est bien clair, il s'agit de construire une fédération du monde blanc judéo-chrétien. Un truc racialiste. C'est marrant, y'a un mec en 1933 qui avait eu la même idée déjà...

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  3. Dans un monde peuplés de gens tellement incompétents, aveugles, sourds, autistes volontairement le défaut d'incompétence de Marine Le Pen est très relatif. Les Français peuvent se dire qu'on a porté au pouvoir tellement de gens incompétents que celle-là ne peut être pire que les autres et que tant qu'à faire autant la porter au pouvoir pour voir si ce qu'elle peut faire est vrai et peut sinon arranger la situation du moins éviter qu'elle ne se dégrade encore plus.
    La lecture du livre de Péan et Cohen sur les Le Pen montre bien la cécité partagée entre la gauche et la droite envers le FN.
    Attendons les surprises électorales de mars puis juin 2014!

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    1. @Anonyme,
      le parti lepeniste (c'est plutôt comme cela qui faudrait appeler le FN...) est et demeure l'instrument du système, à savoir, un attrape-tout qui récupère les thèmes abandonnés par les partis traditionnels. Hier, l'anti-immigration et l'anti-étatisme, aujourd'hui l'anti-immigration et l'ordre républicain et social. Bref, une girouette...
      Comme avec de tels tête-à-queue idéologiques le FN peut-il avoir une cohérence gouvernementale, sauf à refaire la politique des gens qu'il affirme vouloir chasser?

      CVT

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    2. La mue idéologique du FN a commencé, trop peu certes et le vieux fonds de commerce demeure et c'est là bien le problème ! Lequel compte le plus pour ce qui compte les électeurs et non la classe politico-médiatique et son discours idéologiquement correct en tous domaines.

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    3. @ CVT
      A mon avis, la question principale n'est pas de savoir si le FN est l'instrument du système, ni si il sait s'adapter (thèmes sociaux), ce qu'il sait faire, tout du moins dans sa com', mais de comprendre, d'expliquer et surtout d'agir et faire agir les gouvernants - mais là, le champ est réduit - pour que de nombreux Français ne votent pas pour lui en 2014. Ceci dit, les chances de voir les sociaux-libéraux changer de politique sont quasi-inexistantes.

      Hollande, par sa duplicité,sa lâcheté et son mépris vis-à-vis des Français, déroule le tapis rouge pour le FN comme Sarkozy lui a offert la présidentielle sur un plateau par son comportement obscène et irresponsable.

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    4. @Démos,
      [ surtout d'agir et faire agir les gouvernants - mais là, le champ est réduit - pour que de nombreux Français ne votent pas pour lui en 2014]
      Je suis d'accord avec vous, mais c'est trop tard! En moins de six mois de temps, il est impossible d'avoir une alternative au FN. Et c'est pour cela que j'enrage, aussi nul, cynique et duplice que puisse être François Hollande et sa clique socialiste...
      Bizarrement, la tentative de récupération de Fillon me semble être un signe d'espoir, tout du moins de changement tactique important: elle met fin au foutu "pacte républicain", celui qui permet aux socialistes de diviser durablement la droite, et donc de maintenir au pouvoir, sinon une opposition socialiste consistante.


      CVT

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  4. L'article commence mal, avec une citation de "l'intellectuel centriste Jean-Louis Bourlanges" : "Marine Le Pen va jusqu'au bout de la logique. Elle est plus cohérente que Mélenchon, qui défend la démondialisation, mais s'arrête à l'euro et au contrôle des immigrés.".
    Il ferait mieux de citer des intellectuels mieux renseignés, puisque le Parti de Gauche, s'il ne fait pas de la sortie de l'euro une priorité, a clairement dit que si l'euro était un obstacle à sa politique, la France en sortirait. Et comme ça le sera, il en sortira.

    Ensuite, "Faisons l'impasse sur le cataclysme monétaire que serait l'explosion de la devise européenne dont la faillite de Lehman Brothers et de la Grèce nous ont donné un avant-goût.". Oui, il vaut mieux faire l'impasse, parce que faire le parallèle entre la fin de l'euro et la situation Grecque (largement due à son maintien dans la zone euro) serait assez acrobatique en effet !

    Et la dernière partie est assez magnifique : "Aujourd'hui, c'est plus dur : il faut le faire à découvert, en assumant de tenir un discours de compétitivité. Les pays du Sud y sont parvenus, pourquoi pas nous ?". Donc le modèle c'est les pays du Sud finalement ? Je croyais que c'était l'Allemagne, il faudrait savoir. Enfin en tout cas, ce qui est sûr pour Leparmentier, c'est que la solution c'est la dévaluation interne (baisse de salaire, de services publics, augmentation du chômage), plutôt qu'une dévaluation monétaire... qui augmenterait le prix des iPhone, quelle horreur !

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    1. Que des types comme ce Leparmentier écrive sur des sujets qu'il ne comprend pas est véritablement le signe de la mauvais santé de notre démocratie. On peut sans se tromper, ni faire de grands discours, parler de décadence morale et intellectuelle.

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  5. Oui, il s'agit bien d'une crise de nerfs journalistique… Mais l'offensive est à l'évidence concertée, puisqu'à peu près au même moment, Thomas Sotto tentait sur Europe 1 la même entreprise de discrédit contre les analyses de Jacques Sapir sur l'euro, en signalant qu'il était devenu la référence écoomique du FN.

    Le résultat de la manœuvre ne sera évidemment pas de convaincre les électeurs de ne pas voter FN, mais plutôt de renforcer le sentiment qu'éprouvent beaucoup que ce parti est justement le seul de quelque importance (au vu du faible poids politique de DLR ou des eurosceptiques de gauche) à proposer des solutions économiques alternatives.

    Ceux qui prétendent lutter contre le FN seraient infiniment mieux avisés de montrer qu'il n'a pas le monopole de l'esprit critique vis-à-vis d'une doxa économique et politique qui perd jour après jour un peu plus de sa crédibilité.

    YPB

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    1. @YPB,
      pour ce qui est de faire de l'amalgame, les médias actuels sont dans leur rôle, ainsi que le FN.
      En clair, même les idées patriotiques sont récupérés par un parti qui a été fondé historiquement par l'anti-France (Vichy, Algérie Française, extrême-droite, etc...). Bref, cette inversion des valeurs risque d'être le grand défi que devra relever DLR ou un parti de gauche successeur du MRC...

      CVT

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    2. "un parti qui a été fondé historiquement par l'anti-France (Vichy, Algérie Française, extrême-droite, etc...)"

      - A sa création, des trois qualificatifs, un parti (le FN) Algérie française uniquement, sans ambiguité : la guerre d'Algérie est l'événement fondateur, en réaction duquel le FN s'est expressément créé, dernier témoignagne pathétique de desperados refusant d'admettre que la France est définitivement morte avec la perte de son empire colonial, et incapable d'en faire leur deuil pour réorienter leurs combats.

      DLR, même combat que le FN : en 58, elle aurait été Algérie française, de la même manière qu'aujourd'hui elle est pour les DOM-TOM français (au nom de la sacro-sainte souveraineté !). Aujourd'hui DLR pousse le bouchon encore plus loin : il est pour la France, fût-elle algérienne (le FN, du moins du temps de Jean-Marie, voulait conjurer cette perspective, mais tout en en chérissant les causes)

      - Sur Vichy, on ne peut rien dire, ni dans un sens ni dans un autre, s'agissant du FN pris collectivement, vu qu'il est né 30 ans après et qu'il ne s'en est jamais revendiqué : c'est une expérience historique hors-sol, qui bouscule toutes les conventions politiques admises, avec des communistes et des socialistes comme fers de lance de la collaboration avec l'Allemange, et des nationalistes, pour une part d'entre eux antisémites, de l'Action Française comme premiers Résistants, à rebours total de ce à quoi on aurait dû s'attendre et des conventions politiques.

      Les nationalistes français forcenés comme Jean-Marie Le Pen auraient sans aucun doute été parmi les premiers résistants à répondre à l'appel du Général de Gaulle et à le rejoindre (attention, je parle pas des mous de caractère apeurés qui se disent à DLR "patriotes" - prière de ne pas rire ; ceux-là auraient au mieux été attentistes, pétainistes en 40 et résistants en 45, bien terrés sous leur lit en attendant que ça passe).

      La tendance identitaire et paneuropéenne incarnée par Le Gallou, elle, aurait plus probablement choisi de revêtir l'uniforme allemand et de combattre sur le Front de l'Est.

      - Extrême-droite ne veut rien dire, les définitions pouvant être totalement opposées.

      On voit donc que selon vos critères, DLR est au moins aussi vichyste et Algérie française que le FN, si ce n'est plus.

      Anonyme frontiste

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    3. Bravo pour cet exercice extraordinaire d'histoire fiction qui distribue les rôles et les étiquettes à des personnages qui n'étaient pas nés à l'époque des faits. Eh, oui, qu'aurait fait Vercingétorix en 1958 à la place du Général de Gaulle ou De Gaulle pendant les croisades ? Louis XIV aurait-il appelé à voter pour l'adoption du TSCG ? On aimerait le savoir, vous avez peut-être la réponse, non ?

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    4. @Anonyme Frontiste,
      vous êtes un sophiste de première main! Vous essayez de me faire dire ce que je n'ai pas dit...
      Je me demande encore pourquoi j'essaie d'argumenter, mais j'ai horreur des interlocuteurs de mauvaise foi, qui passent leur temps à biaiser mes réponses, ou à coller des étiquettes.
      Vous êtes un troll, et je ne vous répondrai plus.


      CVT

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  6. Parce qu'il ne faut jamais rater une bonne occasion de rire, je ne résiste pas à la tentation de citer longuement un article de Leparmentier, paru au lendemain des élections italiennes de février 2013. La tonalité très eurocritique qui l'habite contraste de manière cocasse avec sa dernière sortie et éclaire suffisamment sur son caractère purement conjoncturel (le raisonnement étant : l'euro est une catastrophe, l'Europe allemande mène les pays du Sud à la ruine et leurs populations à la misère, mais défendons tout de même ce qui a été fait, de peur de faire le lit du FN).

    « C'est l'échec de l'Europe. L'échec de l'euro. Fallait-il signer ce traité de Maastricht (1992), qui tourne au désastre ? Après l'avoir tant défendu, on finirait par en douter. Curieusement, le sujet reste tabou. Dans les années 1990, on vendit la monnaie unique en assurant qu'elle permettrait de lutter contre les prétendues dévaluations compétitives des pays du Sud. Contresens total : la lecture inverse devrait prévaloir. Les dévaluations n'étaient que des bouffées d'oxygène pour compenser ex post le rouleau compresseur de l'industrie allemande. Sans doute aurait-il fallu écouter à l'époque les mises en garde précoces de Gerhard Schröder.

    "Que se passera-t-il lorsque l'outil de la dévaluation ne sera plus disponible en Espagne et en Europe et que l'économie allemande s'imposera partout grâce à ses énormes gains de productivité avec la monnaie unique ?", s'était interrogé, dès 1997, le candidat social-démocrate à la chancellerie. Mais le "camarade des patrons" et membre du conseil de surveillance de Volkswagen passait alors pour un horrible néo-bismarckien face au grand européen Helmut Kohl, qui avait su faire l'Allemagne sans défaire l'Europe. Gerhard Schröder était inaudible. En réalité, son mépris pour l'Europe du Sud, incapable de résister selon lui à l'euro, aurait sans doute plus protégé les Latins que la volonté d'inclusion française, apparemment généreuse mais qui se révèle après coup si ravageuse.

    L'euro était un projet politique, serinaient les Français. Politique, ce mot magique devait effacer toutes les contraintes. L'économie s'est vengée, et l'Europe du Sud menace de sombrer dans la crise politique et sociale ».

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/27/reve-allemand-cauchemar-europeen_1839727_3232.html

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    1. Flûte ! Oublié de signer. Le post anonyme de 11:22 est de moi.

      YPB

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  7. Pour vivre "heureux" vivons cachés...
    Celle ci est de MOI : (Mêlons nous de nos affaires "franco-françaises et oublions le jugement d'intérêts des autres !!!)
    Liberté, Egalité, Fraternité : patriotisme !!!!!

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  8. Nous sommes habitués à la mauvaise foi de nos adversaires européistes. Etant donné la pauvreté de leur argumentation, ils utilisent l'anathème et l'insulte en essayant de nous faire passer pour ce que nous ne sommes pas. Quant au titre "euro boche contre franc Le Pen", je le trouvre très désobligeant à l'égard des allemands.

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    1. @JJSaldat,
      désolé, mais je trouve le titre surtout insultant pour les Français, et c'est ce qui m'importe le plus! Sans faire de chauvinisme, accoler "franc" avec "Le Pen", c'est interdire le débat sur l'un des moyens essentiels de notre souveraineté: la monnaie.
      Désolé pour le terme "Boche", mais il y a un fond de vrai: l'euro est surtout la monnaie des ALLEMANDS...


      CVT

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    2. @ JJ.Saldat

      Le message est simple et consiste à faire passer les adversaires de l'Euro pour des franchouillards germanophobes primaires, qui voient dans l'euro « la monnaie boche », parce qu'ils se croient encore à l'époque où le comble du patriotisme constituait à dénoncer la menace allemande et tout ce qui pouvait lui profiter. On a déjà fait ce procès en germanophobie à E. Todd.

      C'est évidemment le contraire qui est vrai. Si nous persistons à nous maintenir dans un système euro qui joue contre nos intérêts nationaux, il ne pourra en découler qu'une dégradation de nos rapports avec l'Allemagne, perçue comme le grand profiteur de la zone euro. C'est déjà ce à quoi on a pu assister en Europe du Sud, avec la montée d'un puissant ressentiment anti-allemand. Mais ce raisonnement est inaccessible à qui a déjà perdu depuis longtemps l'aptitude à penser en termes d'intérêt national.

      YPB

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    3. @YPB,
      vous avez raison à 100%! Toutefois, le siège de l'euro se trouve à Francfort-sur-le Main, et ça n'est nullement un hasard... D'où mon reproche: je trouve parfaitement déplacé le terme "boche" qui nous ramène aux trois guerres franco-allemande depuis 1870, mais reconnaissez que l'euro est un mark-bis.
      C'est la raison pour laquelle demander de choisir entre l'euro et le franc-"Le Pen" (j'ai failli écrire "Vichy") nous renvoie symboliquement à l'Occupation, soit à une lutte entre la Résistance et la Collaboration, toute chose qui n'ont rien à faire dans le débat d'aujourd'hui... C'est en cela que le procédé du Monde (qui, pour le coup, mérite bien le surnom de l'Immonde donné jadis par De Gaulle) est dégueulasse: il empêche toute critique des attitudes françaises et allemandes...

      CVT

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  9. @JJ.SALVAT, je partage votre indignation...: j'aurais tout simplement dit "euro-allemand contre euro-franc".
    Je trouve dommage que, dans nos rangs, certains conservent des velléités mesquines et partisanes....
    Je préférerais beaucoup que ceux qui parlent de vichy, soient plus simples dans leurs expressions, c'étaient des collaborateurs...
    Alors cessons avec cela, car, si on voulait faire le recensement, je crains qu'ils aient bien des surprises, et, qu'en définitive ils retrouvent encore des collaborateurs.....
    Je suis RESISTANT, je me souviens de l'amour du pays, de la FRANCE qui a animé les résistants.
    Seule la FRANCE m'intéresse, les autres pays, l'Europe, sont des voisins, à chacun de nettoyer chez lui, faisons le chez NOUS.
    Nous avons suffisamment à faire avant de s'occuper des autres ! protégeons nous : PROTECTIONISME, occupons nous de notre économie, il y a tant à faire, ne perdons pas de temps....
    CAR, chez nous, il y a des injustices, des inégalités : PARLONS EN

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  10. "il est totalement contradictoire de critiquer l’irresponsabilité que provoquerait le retour à une monnaie nationale tout en disant que la monnaie unique a justement permis un comportement irresponsable."

    Très juste ! La contradiction logique saute aux yeux.

    Mais elle a pourtant échappé au journaliste du Monde, ce qui montre, en creux, son degré d'aveuglement.

    J'interprète cet article du Monde comme un signe de panique : le quotidien des "élites européennes" se rend compte que l'idée de sortir de l'euro ne cesse de gagner du terrain dans l'opinion française. Y compris - ce qui est nouveau - au sein de la "gauche de gauche", comme en témoigne le long article de Frédéric Lordon publié dans Le Monde diplomatique d'août :

    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/08/LORDON/49561



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    1. @Marc Antoine,
      malheureusement, l'article est réservé aux abonnés du Diplo :)).
      Sinon, l'attitude des alter-européistes, notamment d'ATTAC, n'est pas très différente de celle de l'Immonde: à savoir, il faut sauver l'euro comme symbole de l'internationalisme et du refus du repli national!
      Il n'y a là aucune surprise et aucune nouveauté, particulièrement si vous aviez vu les débats où F.Lordon a fait littéralement son coming-out souverainiste l'an dernier dans une réunion d'ATTAC, et les colibets qu'il a reçu de la part de la salle!

      Donc ça n'a rien de neuf: une grande partie de l'aile marchande de la gauche, aveuglée par son internationalisme, ou plutôt un anti-nationalisme qui cache mal sa haine de la nation, soutient l'euro comme outil de création d'une nation européenne... En clair, l'écueil dans lequel est tombé la gauche radical était largement prévisible car elle est sociologiquement détachée des classes populaires qui souffrent des méfaits de l'euro...


      CVT

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    2. @CVT

      L'article de Lordon « Sortir de l'euro, mais comment ? » est disponible également ici : http://www.pcfbassin.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=11375:sortir-de-leuro-mais-comment-&catid=36:europe&Itemid=9

      YPB

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    3. @ CVT

      Ce qui me paraît nouveau est que le travail de personnalités comme F. Lordon ou J. Nikonoff commence à porter ses fruits. L'idée que la reconquête de la souveraineté monétaire est une condition nécessaire à la mise en place de politiques alternatives s'attaquant au creusement des inégalités et à la montée du chômage fait son chemin à gauche (même s'il y a de fortes résistances).

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  11. Le problème n'est pas celui de la couleur de peau (qui de toute façon va certainement se "basaner" au fil des générations), mais celui de l'éducation, du respect de l'autre et du "savoir vivre" ... et là, ce n'est pas gagné dans des économies de pénurie!

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    1. "se "basaner" au fil des générations"

      Comme aux Etats-Unis, par exemple...

      " dans des économies de pénurie!"

      Quelles "économies de pénurie" ? Pensez-vous que nous sommes plus dans une situation de pénurie qu'au début du XXe ? Que dans les années 50, 60 ?

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  12. Rien que le titre ignoble de l'article de Leparmentier classe l'individu. C'est un imbécile patenté, rétrograde et raciste, qui, soit dit en passant, a quelques trains de retard. En effet, que peut bien vouloir signifier "boche" pour des jeunes d'aujourd'hui, ce qui n'enlève rien au fait que la référence à ce terme soit scandaleuse ? Leparmentier est aussi rétrograde que ses références à moins qu'il ait connu Verdun et les tranchées en 14, ce qui en ferait un témoin privilégié de la connerie humaine.

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  13. @ CVT

    Je pense que cela est essentiellement inconscient. Arnaud Leparmentier doit penser faire partie des classes moyennes et ne se rend pas compte, depuis Paris, des difficultés des Français. Très juste : tant que c’est le FN qui portera ces idées, elles auront du mal à percer du fait des énormes limites de sa présidente.

    Merci pour les réponses à A.F. et d’avoir montré la logique nauséabonde de ses arguments.

    Pour 2014, on verra. Espérons. Par le passé, il y a eu beaucoup de surprises, dont des bonnes.

    @ Anonyme frontiste

    Il y a bien des différences entre moi et le FN, je vous rassure. Merci d’ailleurs de le montrer avec vos commentaires… Vous êtes un occidentaliste identitaire, et, chose que je n’avais jamais saisie, plus européiste que patriote.

    Vous oubliez juste que nous nous réclamons du Général, qui a fait quitter l’Algérie à la France, alors que beaucoup au FN dénonce la politique du Général et montrent une forte proximité avec l’OAS (Louis Aliot avec Bastien-Thiry, MLP dans sa lecture des évènements de l’époque). Sur Vichy, idem.

    @ Anonyme

    On verra bien. Mais quand on propose des changements radicaux, il faut davantage maîtriser son sujet que quand on propose des changements à la marge…

    @ Démos

    C’est un système auto-bloquant. Une opposition institutionnelle (ce qu’est devenu le FN) qui rebute suffisamment de Français pour rester depuis des décennies dans l’opposition tout en étant suffisamment fort pour freiner l’émergence d’autres partis d’opposition, garantissant ainsi l’alternance PS – UMP. Après, la décrédibilisation de ces deux partis pourrait hâter leur rejet conjoint en 2017.

    @ Leulier

    Très juste. J’aurais pu également parler de cette phrase délirante sur la Grèce !

    @ YPB

    Très juste. Merci du rappel sur Arnaud Leparmentier.

    @ Marc-Antoine

    Bien d’accord. Très juste, une partie de la gauche semble évoluer. Mélenchon y joue son avenir.

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    1. "Il y a bien des différences entre moi et le FN"

      Il n'y aucune différence entre le FN et vous : vous êtes tous deux europhobes, partisans de la France seule et de l'ancien empire colonial reconstitué à l'intérieur de ses frontières, attachés mordicus à l'attachement à la France des DOM-TOM, et enfin assimilationnistes : tout le contraire de De Gaulle qui avait compris que la France devait rompre avec ses anciennes colonies pour renouer avec son destin européen et ses racines européennes, et qu'elle devait cesser de se rêver impériale pour revenir à un strict républicanisme, i.e fondé sur le droit du sang exclusif.
      Arrêtez donc de vous réclamer de De Gaulle qui se sentait profondément européen et d'usurper son nom, vous lui faites honte tant vous n'avez rien compris à son message et à ses motivations.

      "Merci d’ailleurs de le montrer avec vos commentaires"

      Je ne fais pas parti du FN (j'y ai seulement adhéré 1 an en 2010 pour essayer de faire élire Gollnisch). C'est vous qui m'aviez attribué dans une de vos réponses il y a 1 ou 2 ans le pseudonyme d'"Anonyme frontiste", je l'ai repris depuis pour que vous puissiez m'identifier mais il ne reflète que très peu mes positions tant celles-ci n'ont rien à voir avec le FN mariniste. Pour qu'il n'y ait plus d'ambiguïté, dorénavant mon pseudonyme sera "Charles".

      "Vous êtes un occidentaliste"

      Vous faites un contre-sens majeur. Je suis un patriote européen, partisan de l'Europe-Nation (incluant la Russie) et adversaire sans pitié des Etats-Unis d'Amérique. Etre qualifié d'occidentaliste est une injure pour moi. Je suis pas un néoconservateur messianique, je suis un païen europocentré et antiuniversaliste, pour une vraie République européenne, en opposition à tous les Empires.

      "plus européiste que patriote"

      Qu'est-ce que ça veut encore signifier que d'être patriote quand être français ne signifie plus rien, tant la nationalité française a été bradée et que tout le monde peut l'avoir ?
      Par contre, un africain, un arabe ou un pakistanais ne pourra jamais devenir un européen, tant aux yeux d'un chinois que sur les avis de recherche de la Police.

      C'est pour ça que les arabes commencent à investir en masse les partis europhobes et nationalistes et à y faire un entrisme de plus en plus poussé, d'Egalité&Réconciliation à DLR en passant par le FN : l'UE constitue une menace pour eux car bien qu'actuellement mondialiste elle pourrait échapper à ses créateurs et potentiellement muter en embryon de la future Nation européenne, instrument de la future révolte des Européens. Le référendum de 2005 (nonobstant le fait que le traité était un - infect -manifeste ultralibéral) est révélateur à cet égard, le vote oui étant un vote de Blancs tandis que ce sont les immigrés qui par leur vote massif en faveur du Non ont permis à celui-ci de faire la différence.

      Charles (ex Anonyme frontiste)

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  14. Je ne crois pas avoir lu de commentaires sur ceux qui lisent le Monde. S'il s'agit toujours du journal de l'élite, son conformisme, son manque de curiosité est effarant.
    jard

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  15. A l’endroit où je travaille encore malgré mon presque grand âge, tout ça pour gagner quelques « points » (mauvais calcul, quand, gros malin, je déciderai de rejoindre les morts vivants, il n’y aura plus un sou dans les caisses), tout le monde vit à l’heure DU Monde.

    Normal, clientèle de décideurs, de journalistes, de servants dans les sciences de l’éducation, d’ingénieurs en travaux finis ou non, de gestionnaires de coffre dans des banques sans le sou ; bref, chez ces gens-là, Monsieur, on lit encore LE Monde.
    Toujours normal, il s’agit du dernier grand collecteur d’idées toutes faites - avec les blogs républicains anti-fascistes- qui tient bon face à la vague montante et nauséabonde du tsunami de la haine.

    FFFFFLLLLLAAAAOUOUOUCHCHCHCH !!! (la vague).

    Tous les matins, à l’heure du petit-déjeuner, voit se répéter sur le comptoir devant mon nez, --transformé pour l’occasion en ring de la presse- le même affrontement mortel entre la pile Du Monde et celle du figaro (notez la différence de majuscule entre l’organe vigoureux de l’information démocratique et le flasque appendice du torchon crypto haineux).

    Je dois avouer que LE Monde sort le plus souvent vainqueur, surtout les semaines de congrès de « première » au théâtre régional du coin, ou d’examens de fin d’année universitaire.

    Aveuglé sans doute par la haine (je n’arrive d’ailleurs plus à lire ni l’un ni l’autre) je m’interroge sur les raisons de cet avantage au point, sans être capable intellectuellement de conceptualiser mon analyse au delà de mes constatations vilement triviales.

    Tout ce que je peux dire est que LE Monde possède encore une résistance de papier incomparable. A chaque fin de match, je me précipite sur les échantillons non pris pour les mettre de côté au bénéfice du personnel de cuisine. LE Monde reste au top pour récupérer le marc de la machine à café et finir dans la grande poubelle sans répandre des traînées infectes sur le carrelage des lieux.

    Roulé en boule et humidifié à petit filet d’eau, le figaro, lui, de par son papier plus fin, reste le champion au podium pour laver les vitres.

    Ces emplois ne me posent aucun cas de conscience puisque ces journaux sont offerts et non vendus, et que je participe aussi, en temps que contribuable direct (l’IR) et indirect (les timbres poste), à leur diffusion.

    Et puis aucun sacrifice ne doit être refusé pour sauver la république et empêcher la haine d’accéder au pouvoir.

    Mais aujourd’hui, j’ai eu un choc. Un terrible choc.

    En passant devant les grilles du parking, alors que je venais prendre mon service, j’avisai un homme dans la force de l’âge qui lisait Le Monde, à demi assis sur le capot de son Audi. Le type me siffla et s’approcha de la grille en repliant son journal. Son regard en vrille me donna à penser qu’il était un spécialiste des coléoptères tombant sur un spécimen rare. Il ressemblait au docteur Paul Jorion quand il était jeune –ou à Ernest Hemingway quand il se prenait encore pour un boxeur.

    Sans me quitter des yeux, l’homme passa la tête à travers les barreaux, regarda à droite et à gauche –toujours cette typique méfiance vis-à-vis des extrêmes- et me demanda en soufflant :

    - Vous êtes nombreux là-dedans ?

    Je compris alors que quelque chose AU Monde, et dans le monde, était en train de s’effondrer…

    La Gaule, toujours frais et joyeux.

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