mardi 19 mai 2015

Nouvelle Réforme de l’Education nationale (billet invité)

En ce jour de manifestation, vous pouvez également relire mes papiers sur le sujet :

Billet invité de Marc Rameaux, auteur de « Portrait de l’homme moderne »



Le retour à la méthode syllabique pour l’apprentissage de la lecture sera désormais obligatoire. De véritables scientifiques et non de pseudo-pédagogues ont tranché depuis longtemps sur ce sujet :

Les mathématiques seront à nouveau enseignées comme la maîtrise de concepts, non comme une série de « recettes de cuisine » à appliquer sans compréhension. La portée de généralité d’un théorème sera à nouveau expliquée, distinguée d’une série de cas particuliers.

Le programme « la main à la pâte » de Georges Charpak sera réactivé pour l’ensemble des sciences expérimentales, et étendu à la totalité des collèges.

L’histoire de France enseignera à nouveau les grandes étapes de constitution de la nation. Les origines gauloises, judéo-chrétiennes, grecques et romaines de la France seront rappelées et réaffirmées. Il sera également montré comment la connaissance de ces quatre origines est indispensable à la compréhension du patrimoine artistique, littéraire et philosophique de la France.

L’apprentissage du Latin et du Grec seront à ce titre des enseignements à part entière de l’éducation nationale.

Il n’existe aucune « dimension arabe-orientale de la France ». Les cultures arabes et islamiques seront étudiées en cours d’histoire, non comme une partie de la France mais comme une civilisation autre que la nôtre. Les accomplissements positifs de ces cultures (arts, mathématiques, philosophie) seront enseignés, ainsi que les échanges auxquels elles ont donné lieu avec la nôtre. Ceci valorisera bien plus les élèves français musulmans qui souhaitent comprendre une partie de leurs origines dans ce qu’elles ont produit de meilleur il y a plusieurs siècles, qu’une soumission à ce qu’elles produisent de pire actuellement (intégrisme, arriération, déni des libertés, violence, loi des caïds et des gangs), qui les encourage à reproduire leurs méfaits au lieu de s’élever.

En instruction civique, le détail de fonctionnement des bureaucraties européennes ou d’entités économiques changeant constamment cessera d’être enseigné : seules leurs grandes missions seront mentionnées.

Les fondamentaux de la constitution d’une République seront à nouveau enseignés :
-        Souveraineté de la nation
-        Séparation des trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire
-        Laïcité
-        Liberté d’expression et liberté de la presse
-        Droit de constituer des associations

Il sera également fait remarquer qu’il n’est pas possible de comprendre le fonctionnement des entités européennes ni de se livrer à leur critique démocratique sans la connaissance de ces fondamentaux, et qu’il convient donc de les apprendre préalablement au fonctionnement de toute autre institution.

Au début de chaque journée scolaire, une cérémonie de 15 minutes aura lieu dans la cour de l’école, consistant en :
-        Lever du drapeau français
-        Chant de « La Marseillaise » obligatoire pour tous les élèves
-        Serment d’attachement et de fidélité à la nation française
-        Serment de respect des fondamentaux de la république française (voir plus haut)

Lors de la cérémonie de début de journée, les élèves devront proclamer que les fondamentaux de la république française sont inaliénables et qu’ils s’engagent à les respecter en tant que Français. Ils devront également proclamer que le respect des lois de la république française prime sur toute autre loi, notamment sur toute loi de leur religion s’ils en pratiquent une.

Le port d’un uniforme fourni par l’éducation nationale est obligatoire au sein de l’établissement scolaire. Aucune dérogation ou adjonction vestimentaire ne sera acceptée vis-à-vis de cet uniforme, qui ne sera différencié que pour garçons et filles, et pour les saisons de l’année.

Une présence militaire sera assurée au sein des établissements scolaires, afin de surveiller les cours de récréation ainsi que les enseignements en classe, en assistance aux maîtres et professeurs. Les militaires seront au nombre de deux par salle de classe. Ils n’interviendront qu’en cas de manquement à la discipline et sur demande du maître ou du professeur.

Aucune forme de délinquance ou de violence ne sera tolérée au sein de l’établissement. La majorité pénale sera abaissée à l’âge de 10 ans en France, certains quartiers voyant des enfants de cet âge déjà capables d’actes de délinquance et de violence graves. Ceux qui estiment que la fixation à un âge aussi bas que 10 ans est exagérée peuvent vérifier qu’actuellement en Grande-Bretagne, un enfant de cet âge peut être mis en prison. Les actes de violence seront immédiatement réprimés par les forces militaires au sein de l’établissement.

Les actes graves de délinquance ou de violence conduiront au placement de l’élève qui s’en est rendu coupable dans un centre éducatif fermé, entièrement sous administration et enseignement militaire, voire à des sanctions pénales plus importantes en fonction du délit. Il sera rappelé que la majorité pénale ayant été abaissée à l’âge de 10 ans, des peines d’incarcération pourront être prononcées à partir de cet âge.

Le bureau du directeur d’établissement sera gardé par cinq militaires. Les parents ayant eu l’habitude dans les années précédentes de se croire tout permis et de crier sur le directeur ou de le menacer pour toute contrariété à l’encontre de leur progéniture (mauvaise note, sanction parfaitement légitime, …) seront immédiatement recadrés par les militaires présents. Il leur sera rappelé qu’ils sont en France, que les règles de la discipline doivent être respectées, et devront présenter leurs excuses au directeur d’établissement, sous peine de sanction pénale en cas de non exécution. Il en sera de même de toute attitude insultante ou menace vis-à-vis des maîtres et professeurs.

 L’instruction dispensée par les maîtres et professeurs est obligatoire, l’élève n’ayant pas à choisir « à la carte » les enseignements qu’il souhaite suivre pour toute raison personnelle (paresse, conviction religieuse ou politique, etc.). Toute attitude d’insolence ou d’indiscipline vis-à-vis de cette règle sera immédiatement sanctionnée, y compris par l’emploi de la force militaire présente en classe. L’élève devra présenter ses excuses en cas de manquement, réaffirmer son attachement à la France et à la discipline de l’école, et réciter l’enseignement qu’il avait refusé d’apprendre afin de montrer qu’il admet son devoir.


Ces dispositions sont applicables dès le 19 mai 2015, dans une France revivifiée.

16 commentaires:

  1. Pas mal au début mais ça tourne mal vers : "Ils devront également proclamer que le respect des lois de la république française prime sur toute autre loi, notamment sur toute loi de leur religion s’ils en pratiquent une."
    À partir de là, ça tourne à la tyrannie militaire totalitaire. Un Français n'est pas un soumis. Et le nazisme et Vichy ont montré le danger terrible de tels serments. L'esprit de liberté et de résistance à la tyrannie doit être préservé.

    Dans l'enseignement historique et culturel, il est bon de commencer par faire aimer nos racines propres. Il en va des nations comme des personnes : pour s'ouvrir à l'autre il faut avoir d'abord confiance en soi. Après on enseignera aussi la beauté des autres civilisations, et pas seulement l'arabo-orientale. Il faut arrêter de faire comme si l'immigration ne venait que de là. Et puis un immigré est en principe celui qui est le plus attaché à étudier et à aimer, à l'exclusion de toute autre, la culture nationale du pays qu'il a choisi.

    Guadet

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    1. "La République est laïque, la France est chrétienne". Le Général avait vraiment eu le sens de la formule ce jour là. Le respect des lois de son pays - qui doivent être par définition les mêmes pour tout citoyen quels que soient son statut social, son origine ou des convictions (politiques ou religieuses) n'est pas à opposer à sa liberté de conscience. Le principe du sécularisme est affirmé par le Christ lui-même, dans le "rendez à César..." : ce sont deux plans différents.

      Bien entendu ils rentrent en conflit si les lois deviennent iniques, dans le cas d'une tyrannie : le droit à la désobéissance civile prend dans ce cas le pas : il ne s'agit plus précisément d'une question de droit, mais de conscience personnelle et intime, dans laquelle la conviction religieuse peut intervenir, selon l'individu. Je suppose bien entendu que les lois auxquelles nous réclamons l'attachement sont celles d'un état de droit.

      A partir de ce point l'équilibre entre le respect des lois et la conviction intime de chacun est un équilibre à faire vivre en permanence, car l'on ne peut fonder non plus un état de droit sur les seules convictions personnelles de chacun sous peine de perdre l'égalité devant la loi : le principe du respect des lois et de l'égalité devant la loi n'est pas le fait d'un être soumis, mais au contraire l'une des conditions de la liberté.

      La pression des communautarismes et du droit que chaque communauté s'octroie de faire régner sa propre loi en lieu et place de celles de la République sont devenus tels, que je pense nécessaire d'exiger un tel serment : je pense à certains quartiers devenus des zones de non droit, parce que les caïds qui les tiennent considèrent qu'ils ont acquis le droit de faire régner leurs propres règles. L'on ne devrait pas avoir à réaffirmer ceci avec une telle solennité, mais je pense que l'état dans lequel nous sommes tombés le nécessite : il faut réexiger des garanties de loyauté à la république.

      Oui, c'est parce que l'on est enraciné et à l'aise dans sa propre culture que l'on s'ouvre d'autant plus aux autres :

      http://le-troisieme-homme.blogspot.fr/2015/02/lecon-dhistoirepour-les-generations.html

      En principe effectivement, ceux qui viennent sur le territoire français devraient être les plus attachés à étudier et aimer sa culture. Est-ce le cas dans les faits aujourd'hui ? Dans beaucoup de cas l'on considérera (et c'est le cas de notre gouvernement et l'esprit de la réforme NVB) que c'est à l'ensemble de la République française de s'adapter à telle ou telle communauté et non le contraire.

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    2. Vous ne vous seriez pas senti amené à l'idée du serment si nos règles et nos coutumes avaient été mieux défendues. Il n'y aurait pas le scandale de la viande halal, par exemple, si les réglementations sévères imposées par l'État pour le bien public aux abattoirs n'avaient pas été abandonnées par ce même état pour des raisons économiques. Il n'y aurait de même jamais eu d'affaire du foulard si l'autorité des chefs d'établissements avait été mieux soutenue.

      Le problème ne vient pas tant des religions ou d'immigrés mal intégrés que d'un État devenu pusillanime, mal assuré de ses valeurs. Qu'il se sente obligé par la loi de recourir à la peur du gendarme ne prouve que sa faiblesse. Et il me semble que si en plus on faisait intervenir le serment et l'armée, cela ne mènerait qu'à un enterrement.

      Ce ne sont pas des lois qu'il faut promouvoir, mais les valeurs propres à notre pays, celles qui font partie de sa culture propre. Où voyez-vous qu'on fasse la moindre chose pour rendre les élèves fiers de leurs pays ? Aujourd'hui, penser qu'on devrait faire comprendre l'histoire de France comme Marc Bloch le voulait, en faisant vibrer les jeunes au souvenir du sacre de Reims comme au récit de la fête de la Fédération, semble monstrueux. Seuls Voltaire et quelques exceptions après lui échappent au massacre organisé par ceux qui nous gouvernent ou qui imposent leurs idées. Aujourd'hui on apprend à nos enfants à juger nos ancêtres, non pas à les respecter. Et vous voulez qu'ils respectent les lois qu'ils nous ont léguées, ou celles qu'on nous bricole ou qu'on abroge à la va-vite, sans fondement solide ?

      Guadet

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    3. "Le problème ne vient pas tant des religions ou d'immigrés mal intégrés que d'un État devenu pusillanime, mal assuré de ses valeurs." : Entièrement d'accord !

      J'en veux bien plus à nos gouvernements successifs qu'à ces groupes de jeunes désorientés qui ne dérapent que parce qu'ils s'aperçoivent que tout dérapage est autorisé. Parce que nos dirigeants ont considéré que l'on pouvait négocier et céder sur des valeurs fondamentales de notre pays, nous en sommes arrivés à la situation présente.

      Je préférerais bien entendu que l'on fasse naître un sentiment positif d'adhésion à la nation, notamment par les récits fondateurs tels que ceux que vous rappelez à travers Marc Bloch. Malheureusement la situation est devenue telle que préalablement à cela, des nécessités beaucoup plus immédiates doivent être traitées, de sécurité et de respect élémentaire des personnes.

      Combien d'agression de professeurs, qui ne sont même plus soutenus par leur hiérarchie et par l'état ? Combien d'actions de criminalité endurcie perpétrées par des adolescents de 14 ans qui ont déjà la force d'un homme accompli, et d'inaction de la justice et de la police ?

      L'école qui devrait être le sanctuaire par excellence est devenu le lieu privilégié du jeu d'intimidation entre la loi des caïds et la République. Je crains que pour remonter la pente, il ne faille au moins temporairement des mesures plus radicales, et qu'il faille ré-affirmer et exiger des gages tangibles d'attachement à la France et à la République.

      Par la suite - je vous rejoins entièrement sur ce point - c'est à un enseignement digne de ce nom que doit revenir la mission de faire adhérer à la France par fierté, et non par pure autorité.

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    4. http://lespoir.jimdo.com/2015/05/18/jean-pierre-chevènement-les-nouveaux-programmes-d-histoire-le-rejet-de-la-nation/

      Michel Lussault, pour défendre le nouveau programme en histoire, oppose une "lucidité" voulue à "une hypothétique belle et bonne histoire de France". En cela il se trompe sur la démarche de l'historien. Elle ne doit pas être celle d'un juge. Il ne fait pas preuve d'impartialité en mettant en accusation les anciens hommes qu'il étudie, mais au contraire en les favorisant d'un a priori positif. Le temps est un éloignement qui rend difficile la compréhension de la pensée et des actions des personnes : on les jugerait vite systématiquement comme mauvaises si on s'appliquait à les évaluer et non à les justifier.
      C'est cette ouverture qu'il faut apprendre aux enfants. SI on lui apprend de manière positive les autres cultures, pourquoi devrait-on faire autrement pour la sienne propre ? On ne peut pas apprendre à être lucide et à discerner si on n'apprend pas d'abord à accueillir l'autre avec générosité, et en tout premier ses ancêtres.

      Guadet

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    5. Un pays ne peut pas être chrétien ou musulman.

      Les humains peuvent adhérer à telle ou telle religion, ou pas du tout.

      Ensuite, il y a beaucoup à dire sur la formule "origine judéo-chrétienne".

      La culture française d'aujourd'hui est l'exacte opposée de tout ce qui est chrétien.
      Les plus belles valeurs que nous avons aujourd'hui existent malgré le christianisme et contre lui.

      Le christianisme est totalitaire, intolérant, misogyne, et misanthrope même.

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    6. @ Marc Rameauw,

      Par ailleurs, je suis d'accord avec pas mal de choses que vous avez écrites, notamment ce que je formule habituellement ainsi :

      La nature a horreur du vide : si l'Etat n'est plus l'autorité, la place vacante sera prise par quelqu'un ou quelque chose d'autre.

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    7. @Abd_Salam : je suis attaché à la laïcité, permettant de laisser les convictions religieuses de côté dès lors qu'il s'agit d'instruction ou de politique. Je connais plus d'un prêtre qui considère que la laïcité est un bienfait, parce que la foi en sera d'autant plus forte, résultant d'un libre choix et non d'une collusion entre le politique et le religieux. Je rappelais plus haut dans ma correspondance avec Guadet le principe du sécularisme énoncé par le Christ lui-même dans le "rendez à César ...".

      La religion ne doit donc pas s'immiscer dans les institutions politiques d'un pays, en revanche tout pays possède une histoire et une culture dans laquelle une religion a généralement eu une place prépondérante (et dans certains pays plusieurs religions, par exemple l'Albanie). Je ne peux comprendre grand chose à une très grande partie de l'art en Europe occidentale entre le VIIIème et le XVIIIème siècle si je suis totalement ignorant de l'influence judéo-chrétienne. De même que je ne comprendrai pas grand chose à l'art Ottoman en Turquie si je ne prends pas en compte l'influence musulmane.

      Je ne comprends pas votre attaque contre le christianisme : une religion n'est pas bonne ou mauvaise en soi, elle dépend beaucoup de ce que les hommes en font. On ne peut essentialiser une critique d'une religion à partir de l'emploi que les hommes en ont fait à telle ou telle époque. Si je m'inquiète de la dérive que certains font de l'emploi de l'Islam actuellement, je me garde bien d'essentialiser ce reproche à l'Islam en tant que tel, parce que je sais qu'il a fait la course en tête du monde civilisé pendant au moins 4 siècles et qu'il a su produire un Averroès ou un Avicenne.

      Il en est de même du Christianisme : des choses épouvantables ont été commises au nom du christianisme à certains moments de l'histoire (voir par exemple le massacre des Indiens d'Amérique du Sud par les conquistadors), cela n'inscrit pas ces défauts éternellement dans le christianisme.

      A moins évidemment que vous ne considériez que toutes les religions sont néfastes et condamnables, point de vue que l'on peut défendre - car beaucoup de violences ont été commises au nom de toutes les religions - mais qui n'est pas le mien.

      Concernant l'autorité nous sommes d'accord : les valeurs de la république ont cédé parce que l'on a fait comprendre qu'elles pouvaient céder, alors qu'il faut affirmer qu'elles sont non négociables, et que nul ne peut se décréter au-dessus de la loi.

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    8. Stop à l'aveuglement idéologique.

      Cessons de faire dire à la bible ce qu'elle ne dit pas.

      Le passage au sujet de "rendez à César" ne signifie absolument pas que le christianisme prône une séparation de entre le religieux et le politique.

      Le politique est l'un des piliers du christianisme.

      Normal que vous ne compreniez pas mon attaque contre le christianisme, puisque je ne l'attaque pas.
      J'expose un point de vue : un simple constat.

      Le christianisme est une mauvaise religion par définition. Le christianisme prétends être la seule vérité, le seul point de vue possible.
      La bible est parfaitement claire, il n'y a qu'un seul point de vue valable.

      Je parle bien du christianisme ; de la bible en tout cas.
      Et non de ce que les croyants ont fait au nom du christianisme en bien ou en mal :
      - les croyants qui ont fait pire que ce que la religion demandait ; les croyants qui ont fait exactement ce que la religion chrétienne demandait ; ou les croyants qui ont fait mieux que ce que le christianisme demandait ne sont pas le sujet de mon intervention.

      Peut-être allez vous comprendre mon point de vue, je dis bien que le christianisme est intolérant par définition.
      Si vous devez contredire quelque chose, c'est que j'exprime moi.

      Bref, le christianisme est totalitaire. Lisez bien, ne remplacez pas par ce que vous pensez vous-même.

      Le christianisme prône l'intolérance, l'obéissance aveugle, et la misogynie.

      Ce sont les croyants tolérants qui se méprennent sur le christianisme, pas les croyants qui vous semblent "méchants".

      Je ne dis pas que le christianisme n'a eu aucune influence... je dis que les valeurs modernes sont l'exacte contraire de l'idéal chrétien.
      Les plus belles valeurs d'aujourd'hui existent malgré le christianisme, et contre lui.

      Rien que la tolérance, pour n'en citer qu'une. Selon la bible, il existe la vérité parfaite et absolue qu'est le christianisme, et des erreurs (c'est TINA avant l'heure - il n'y a pas d'alternative au christianisme).

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    9. On peut faire un système qui mélange religieux et politique qui soit un bon système.

      Tout comme on peut faire un très mauvais système qui exclut le religieux du politique.

      Le christianisme est mauvais en politique, parce qu'il fonctionne en terme de vérité parfaite et absolue ; et en terme d'exclusion : l'autre, pas l'autre chrétien ; l'autre qui est différent -la véritable altérité- est présenté comme une menace.

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    10. Concernant l'islam, on peut dire que les pays du Moyen-Orient ont connu un développement inverse des pays européens...

      Les arabes ont commencé par une période des Lumières, qui a été ensuite étouffée progressivement par l'islam - au fur et à mesure que l'islam devenait vraiment prégnant dans les mentalités et influent-.
      (étudier la nature, c'est de l'arrogance ; rien que "imiter" par le dessin la nature -ou la "création en général" est un crime de lèse-divinité, alors une démarche scientifique, je vous en cause pas).

      Un Ibn Rushd (averroes) ou un Ibn Sina (avicène) ont existé malgré l'islam...
      Et non, au contraire de ce que vous croyez, ils n'en sont pas le produit.

      Toute démarche scientifique est contraire au judéo-christianisme (l'islam fait parti du judéo-christianisme). L'humain n'a pas à toucher à la "création".

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  2. "Le christianisme prône l'intolérance, l'obéissance aveugle, et la misogynie."
    Je suis d'accord avec vous pour dire qu'une religion est ce que les gens en font. A ce jeu là, aucune idéologie ne ressort grandit : que de massacres au nom du christianisme, de l'Islam, du communisme, du capitalisme et autres.

    Pour autant, je ne comprend pas votre remarque. En quoi le "christianisme"peut il être considéré comme un tout? Protestantisme lutherien et catholicisme sont déjà idéologiquement à l'opposé l'un de l'autre au moment de leur séparation. Comment en déduire une essence commune? Il n'y en a pour ainsi dire pas...

    Comme vous le faites remarquez vous même : les religions sont ce que leurs adeptes en font, comme Feuerbach l'explique très bien dans son livre "l'essence du christianisme". De fait, les pays protestants n'ont pas du tout la même vision du monde que les pays catholiques.

    Lelien

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    1. Attention, cette remarque lapidaire sur le christianisme n'était pas de moi mais de Abd_Salam, que j'ai un petit peu de mal à suivre car je n'ai pas compris s'il avait entamé une critique générale de toutes les religions ou seulement du christianisme.

      Je précise pour ma part que je suis chrétien catholique, cependant très attaché à la laïcité : le catholicisme s'est beaucoup mieux porté lorsqu'il ne s'est plus immiscé dans le pouvoir temporel : il a pu se guérir de toutes les exactions qu'il a commises dans les siècles précédents, que je ne cherche pas à nier.

      @Abd Salam : Bien que ce ne soit pas ma position, je peux comprendre que l'on critique l'ensemble du fait religieux, mais je ne vois pas dans ce cas pourquoi le christianisme serait pire que les autres : toutes les religions ont par définition une prétention à l'absolu, ce qui est un danger potentiel important.

      @ Lelien : D'accord sur votre remarque par ailleurs : on peut difficilement juger du christianisme dans son ensemble, catholicisme, protestantisme et christianisme orthodoxe ayant développé des pratiques très différentes, qui se traduisent dans leurs rapports à la société.

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    2. Le sujet est le christianisme... c'est sans doute pour cela que je ne parle que du christianisme.

      A moins que la question des origines hindouistes de la France ne se pose ?

      Ensuite, non, toutes les religions n'ont pas une prétention à l'absolue.
      Je vous prie de ne pas confondre définition de la "religion chrétienne" et définition du mot "religion".

      On ne peut pas être chrétien et laïque... le christianisme est par définition un système qui prétends régir la société. Le christianisme a vocation a gouverner.

      Je pense qu'il y a aussi un malentendu, quand je parle du christianisme au singulier, c'est que je parle de la bible.

      L'idée encore une fois n'est pas de juger, mais de décrire le christianisme, d'analyser les prétentions du système absolu, intolérant qui est inscrit dans la bible.

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  3. Je pense qu'il y a aussi un malentendu, quand je parle du christianisme au singulier, c'est que je parle de la bible.

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  4. Les humains peuvent adhérer à telle ou telle religion, ou pas du tout.

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