lundi 25 janvier 2016

Aristote et … l’euro (billet invité)

Billet invité de l’œil de Brutus



Au hasard de mes lectures, je suis tombé sur cette citation d’Aristote :
« Ce qui fait l’échange proportionnel, c’est la conjonction de termes diamétralement opposés : mettons un bâtisseur [A], un cordonnier [B], une maison [C] et une chaussure [D] : il faut donc que le bâtisseur reçoive du cordonnier son travail à lui qu’il lui donne en retour le sien.(…) Il n’y aura pas [d’échange ni d’association] entre eux si les choses échangées ne sont pas égales d’une certaine façon. Il faut donc qu’un certain étalon permette de tout mesurer (…). Et cet étalon en vérité, c’est le besoin, lequel assure la cohésion de tout dans la communauté (…). La monnaie est devenue une sorte de substitut du besoin, à titre conventionnel. Et c’est pour cela qu’elle porte le nom de monnaie [nomisma], parce qu’elle tient, non pas à la nature, mais à la loi [nomos] et qu’il ne tient qu’à nous d’en changer et de la retirer de l’usage »[i].

Bien évidemment, et contrairement à ce que pourrait laisser penser mon titre (que j’admets certes un peu tapageur), Aristote ne nous parle pas ici de l’euro, du moins pas directement. Mais ce qu’il nous dit de la monnaie doit, à plus d’un titre, nous ramener aux réflexions sur la monnaie unique et sur son fonctionnement.
Car, que nous dis Aristote ? Il nous rappelle, comme son étymologie l’indique, que la monnaie (nomisma) dérive de la loi (nomos). La loi étant chose humaine, elle ne peut être inscrite dans le marbre (dusse-t-il être celui des traités …), sauf à prétendre que des créations d’hommes puissent être choses parfaites et donc inamovibles. C’est pourtant bien ce qu’on prétendent nos hiérarques européens en inscrivant le fonctionnement de l’euro dans des traités qui ne sauraient être modifiés – surtout pas par des élections démocratiques (n’est-ce pas M. Juncker ?) – et donc en le soustrayant au champ de la loi et de la politique. Puis en clamant à tue-tête (ou en sautant tel le cabri sur sa chaise …) que « l’euro est irréversible ». Aristote pourtant nous rappelle « qu’il ne tient qu’à nous d’en changer et de la retirer de l’usage » … car la monnaie n’est qu’une convention que se donnent les hommes d’une même communauté entre eux. Comme toute convention, elle peut être changée, modifié, abolie, abrogée, etc. Et surtout, comme toute convention à l’intérieur d’une communauté, elle est une chose éminemment politique. Dans une Cité libre et démocratique, les choses politiques sont les affaires de tous les citoyens, qui peuvent ainsi en débattre et en choisir. Dans une « Cité libre et démocratique » …


[i] Aristote, Ethique à Nicomaque, V, 8.

35 commentaires:

  1. Vous pouvez supprimer l'Euro, ca ne changera strictement rien au problème de base. Par ailleurs, une révision des traités est possible à condition que tous les pays votent, pas seulement un pays comme la Grèce, et il n'est pas sûr que le résultat du vote vous convienne, pas même celui des français.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Surtout qu'on se garde bien de leur poser la question...

      Supprimer
  2. Le seul fait de se poser la question signifie qu'il y a doute sur la légitimé de l'euro!

    RépondreSupprimer
  3. Non, je regrette en sortant de l'euro, tous les calculs convergent pour montrer que cela donnerait mécaniquement un coup de fouet à la croissance et à l'emploi. Tous les calculs convergent pour montrer qu'une sortie de l'euro créerait en France entre 1,5 et 2 millions d'emplois - voir Sapir, Artus, ou http://in-girum-imus.blogg.org/ Bien sûr il faudra sortir de l'UE pour sortir de l'euro, et certainement la sortie de l'euro demandera des mesures complémentaires comme le contrôle des capitaux par exemple et probablement une nationalisation partielle de la banque. Mais ce sera un premier pas.

    RépondreSupprimer
  4. LA MONNAIE

    Si Aristote définit les fonctions de la monnaie comme : mesure de la valeur, moyen de paiement et réserve de valeur. Il dit aussi que c’est dans la fonction réserve de valeur que les problèmes se posent. Aujourd’hui nous en somme toujours à ces trois fonctions.

    Nous pouvons évoluer et peut être considérer la monnaie uniquement comme une matérialisation d’une valeur. Cette matérialisation étant soit papier soit écriture comptable. Nous pourrions envisager même qu’elle ne soit qu’écriture comptable.

    Nous avons alors deux vision sur la monnaie et, de ces deux vision, retenir celle qui nous est plus utile à la période dans laquelle nous nous trouvons.

    Quand Aristote nous parle de réserve de valeur de la monnaie il ne peut pas y avoir de problème puisque ce n’est pas la monnaie qui change de valeur dans une nation mais que ce sont les choses qui change de valeur. Par contre ce qui peut changer de valeur ce sont les parités entre différente monnaie. Sans que les valeurs de la monnaie ne change : seules les productions des nations change de valeur.

    Notre problème est donc essentiellement celui de donner une valeur à un bien ou un service.

    Aristote nous dit le fondement de la valeur d'un objet réside dans le besoin qui est ressenti pour lui, ce qui annonce la théorie de la valeur fondée sur l'utilité.

    Peut-on aujourd’hui retenir comme fondement de la valeur uniquement ce critère ?

    OUI ! Si nous sommes dans le domaine de l’économie ‘’patrimoniale’’ (les acquisitions des consommateurs qui ne se consument pas et gardent une utilité ou une agréabilité)

    NON ! Si nous considérons le domaine de l’économie ‘’active’’ celle qui produit toutes ces choses utiles et agréables qui ont pour finalité de devenir une consommation qui disparait ou conservant une agréabilité et une utilité devient un bien dans l’économie ‘’patrimoniale’’.

    Dans l’économie actives, hors mis la ‘’production artistique’’, aujourd’hui, le fondement de la valeur est la valeur ajoutée que chaque intervenant dans la production ajoute à la valeur du bien ou du service dans des unités de productions successives avant de devenir une consommation.

    Dans ce cas la valeur (matérialisé par la monnaie) est utile à la circulation des biens et des services d’une unité de production de l’une à l’autre dans une nation ou entre nation. Et dans ce cas la valeur ou sa matérialisation en monnaie à une fonction de ‘’circulation’’.

    En est-il de même quand la production devient consommation ?

    Pas du tout, puisque nous devons tenir compte des évolutions sociétale en particulier que les nations d’aujourd’hui ont remplacé la solidarité familiale par la solidarité sociétale : les actifs de la famille ne surviennent plus totalement aux besoins des inactifs de la famille : notre vie sociétale a institué la solidarité des actifs envers les inactifs de la nation.

    Mais encore notre vie sociétale à décider de mettre certains usages en commun entre les citoyens soit mutuels soit collectifs.

    A cause de ces évolutions sociétales les valeurs des choses ou de la monnaie matérialisation de ces valeurs, n’a plus là la fonction de ‘’circulation’’ mais une fonction de ‘’partage’’ de nos consommations (productions nationales moins exportations plus importations).
    Premier partage de nos consommations entre actifs et inactifs et second partage de nos mêmes consommations en usages (familial, mutuel, collectif).

    Conclusion la valeur des choses agréables et utile à la vie peut être une valeur de ‘’circulation’’ ou une ‘’valeur de partage’’ :

    Question une : la valeur de ‘’circulation’’ est elle égale à la valeur de ‘’partage’’ ?

    La réponse se trouve dans le concept n° 1 de ‘’l’économie rationnelle’’ La Monnaie

    Question deux : quel est le lien entre :

    Fondement de la valeur comme un besoin ressenti (fluctuant)
    Fondement de la valeur comme une somme de valeurs ajoutées (valeur moyenne nationale de l’effort des actifs)

    La réponse est dans le second concept de ‘’l’économie rationnelle’’ : Les trois composantes de l’économie rationnelle.

    Unci TOÏ-YEN

    RépondreSupprimer
  5. "tous les calculs convergent pour montrer que cela donnerait mécaniquement un coup de fouet à la croissance et à l'emploi"

    Ouais, comme à Fukushima ou Tchernobyl, les calculs
    disaient que y avait aucun problème. En 2006, idem, pas de problemo avec les subprimes et en 1929 tout baignait avant le krach boursier.

    Tous les calculs de Sapir à la va comme j'te pousse convergent avec eux mêmes... A part Sapir comme Père Noël, vous avez quoi comme calculs dans votre besace. Même Varoufakis ne converge pas du tout vers cette conclusion.

    Ceci dit, il se pourrait bien qu'avec la crise des réfugiés l'Euro éclate et on verra bien si les merveilleux calculs convergent.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On nous a dit aussi qu'il n'y aurait plus de problème en adoptant l'euro, mais le constat est là!

      Supprimer
  6. @ TEBOUL René

    Vous êtes tellement affirmatif que dans le domaine vous devez être un crack.
    Alors vous aller pouvoir venir au secours de mon ignorance.

    Dites moi qu’elles sont les productions que vont produire les 1,5 millions ou 2 millions d’emplois supplémentaires créés en sortant de l’Europe et de l’euro qui ne peuvent pas être produit en restant dans l’Europe et dans l’euro ?

    Unci TOÏ-YEN

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Une relocalisation des productions dut a une monnaie compétitive!

      Supprimer
    2. Si vous partagez votre devise avec un entrepreneur beaucoup plus gros que vous, le cours de la monnaie que vous utilisez ne varie pas en fonction de vos efforts de compétitivité, mais des siens. Au début vous supportez que vos succès ne soient jamais récompensés parce que vos échecs ne semblent guère punis non plus, mais cela ne peut pas durer éternellement.

      Je n'arrive toujours pas à concevoir que Mitterrand croyait ligoter l'Allemagne avec l'Euro. Il attache une girafe à un éléphant et il raconte à tout le monde que c'est l'éléphant qu'il a ligoté.

      Ivan

      Supprimer
    3. Si la monnaie forte est la récompense des efforts de compétitivité qui n'ont pas été vains, il faut admettre qu'il y a contradiction chez ceux qui défendent l'Euro (ou avant le Franc fort) tout en soutenant que notre pays a un déficit de compétitivité.

      Ivan

      Supprimer
  7. "Une relocalisation des productions dut a une monnaie compétitive"

    Sans produit compétitifs, aucune monnaie ne fait de miracles. Les produits suisses ou allemands sont compétitifs, même avec une monnaie forte qui par ailleurs attire les capitaux et investisseurs.

    "On nous a dit aussi qu'il n'y aurait plus de problème en adoptant l'euro, mais le constat est là!"

    Qui vous dit que sans l'Euro il n'y aurait pas de problèmes, différents mais des problèmes quand même.

    La GB sans Euro n'est pas sortie des ronces pour autant, idem pour le Japon avec sa dette mastodontesque.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et les libéraux, comme Apple, qui font produire leurs marchandises en Chine : c'est parce que les Chinois ont des produits miraculeusement compétitifs OU parce que leur monnaie (et subséquemment leur coût de la vie) est compétitive ?

      Supprimer
    2. P.S. : à l'époque du Mark, l'Allemagne avait régulièrement sa balance de commerce extérieure en déficit...

      Car les autres pays du continent européen tuaient la "compétitivité" de la RFA en dévaluant leur monnaie à chaque fois que nécessaire...

      L'Allemagne est donc en fait la seule gagnante d'une monnaie unique au sein de l'U.E.

      D'autre part, pour les libéraux, il n'y a plus de nations... ou de patrie... les investisseurs en Allemagne ne sont pas tous allemands !

      Tout comme les investisseurs en France ne sont pas tous Français...

      Les "investisseurs" jouent sur tous le tableaux en fonction des législations locales et de la docilité des travailleurs de chaque pays.

      Supprimer
    3. Bien d'accord avec vous, Abd_Salam

      Et les autres pays du continent européen ne faisaient pas que tuer la "compétitivité" de la RFA en dévaluant leur monnaie (en général au dernier moment quand ils n'avaient plus le choix)

      Ils faisaient bien mieux que cela, car à chaque fois les citoyens allemands devenaient plus riches, et tous sur un pied d'égalité. Pas moyen de pondre un décret pour faire en sorte que les plus faibles se fassent voler le fruit de l’effort collectif par les plus forts. Aujourd’hui on veut nous faire croire que la richesse de l'Allemagne ne dépend plus de celle des Allemands.

      Foutaises ! Si l'Euro n'est pas bon pour les allemands il ne peut pas être bon pour l'Allemagne. Ce n'est pas parce que l'éléphant n'est pas ligoté qu'il n'est pas gêné quand même.

      Ivan

      Supprimer
    4. Une "délocalisation" est déjà du a une monnaie inadapté ne rendant pas une production compétitive d'une part et d'autre part c'est le marketing mensonger autour de l'euro qui fait le plus de mal et son inadaptabilité locale

      Supprimer
  8. ailleurs attire les capitaux et investisseurs.
    @ TEBOUL rené ou Anonyme 11h33

    A la question 11h 23 :

    Dites moi qu’elles sont les productions que vont produire les 1,5 millions ou 2 millions d’emplois supplémentaires créés en sortant de l’Europe et de l’euro qui ne peuvent pas être produit en restant dans l’Europe et dans l’euro ?

    Vous répondez : à 11h 33

    "Une relocalisation des productions dut à une monnaie compétitive" Ma question n’avait pour but que de vous entendre dire cette réponse.

    Anonyme 12h12 vous répond :

    ‘’Sans produit compétitifs, aucune monnaie ne fait de miracles’’

    Et il a raison la monnaie n’étant que la matérialisation d’une valeur seule la valeur d’un bien ou d’un service rend un produit non compétitif ou compétitif.

    Alors je vous posse deux nouvelle question afin de palier à mon ignorance:

    La valeur d’une chose n’est t’elle pas la somme de petites composante, outre les valeurs ajoutés de ceux qui s’activent à produire le bien ou le service comme : cotisations salariales, cotisations patronales, cotisations sociales, prélèvements, charges, TVA, impôts sur les sociétés, TLE, taxe foncière, contribution sociale généralisée, remboursement de la dette sociale, taxe sur les hydrocarbures, taxe professionnelle (qui par simplicité a été remplacée par quatre taxes), cfe, ifer,…, , les pataquès et les j'en passe ?

    Laquelle de ces valeurs n’est pas dépendante des décisions des gouvernances de notre nation mais de l’imposition de l’Europe ou de l’usage de l’Euro ?

    Unci TOÏ-YEN.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La monnaie est au service d'une économie et non le contraire!

      Supprimer
  9. Déjà que les salariés qualifiés de l'industrie en France sont payés au lance pierre par rapport à de nombreux autres pays européens voisins, alors avec une monnaie écroulée, leur pouvoir d'achat va encore plus dégringoler. La France fait fuir les étrangers qualifiés et même francais maintenant. En sortant de l'Euro, ca va être Exodus. Il ne restera plus que des vendeurs de sandwichs à la sauvette, mais bon, on aura le Franc et fiers de l'avoir, sauf pour les mendiants et chômeurs.

    http://focuscampus.blog.lemonde.fr/2016/01/21/la-france-ne-seduit-pas-les-diplomes-etrangers/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A Anonyme25 janvier 2016 à 14:03.
      Vous vous fichez du monde avec votre propagande à deux... euros ? Souvenons-nous des promesses faites au sujet de l'euro par les européistes :
      L'euro devait générer de la croissance, il devait provoquer des créations d'emplois, ralentir les délocalisations intra-européennes, être profitables aux consommateurs, etc, etc... Or, on a pu constater qu'il n'en avait RIEN été. Les deux seules choses à mettre au crédit de Zeuro, c'est la perte de notre souveraineté monétaire et une explosion des prix depuis 2002 (aussi bien en France, qu'en Italie et Allemagne). D'ailleurs, il y a aussi de nombreuses personnes en Allemagne, qui voudraient que leur pays revienne au Mark.

      Supprimer
  10. @ Anonyme 14h03

    Euro ou pas euro la France ne séduit pas les diplômés. Il ne faut pas parce que certain disent sans comprendre, commettre aussi des erreurs en leur répondant.

    Si les diplômés boudent la France c’est uniquement que notre tissu industriel est tellement étriqué que les postes d’emplois pour ces diplômés brillent par leurs absences.

    Supposez que vous soyer dans un système économique rationnel, dans lequel les citoyens comprennent qu’en finalité notre vie sociétale consiste à partager les consommations nationales (productions nationale moins exportations plus importations) faites suivant des usages familiaux, mutuels ou collectifs confondus, entre les actifs qui produisent et les inactifs (momentanément inactifs, anciens actifs ou futurs actifs).

    Alors en France c’est 40% pour les actifs et 60% pour les inactifs
    Pour l’Allemagne, c’est 60 % pour les actifs et 40% pour les inactifs

    Alors en France le prix d’une production équivaux à 250% du revenu de l’actif.
    En Allemagne le prix d’une production équivaux à 166% du revenu de l’actif

    Résultat le prix d’une production en Allemagne est de 33% moins cher.

    L’Allemagne est donc plus performante non par le fait de son industrialisation mais par le fait de ses prix compétitifs qui lui permettent de s’industrialiser d’avantage et créer des emploies et même avoir des salaires supérieur.

    Avec un salaire de plus 20 % en Allemagne :

    Alors en France le prix d’une production équivaux à 250% du revenu de l’actif.
    En Allemagne le prix d’une production équivaux à 166% du revenu de l’actif au prix du Français et 200% avec une majoration de revenu d’actif de 20% auquel cas la production Allemande reste encore 25% en dessous du prix de la production Française ce qui laisse alors toute latitude aux Allemands de majoré un petit peu pour trouver des recettes d’investissement.

    Nous voyons bien que la monnaie n’est pas en cause mais c’est la constitution du prix des choses qui différe d’une nation à l’autre.

    Voila pourquoi il devient urgent de chez urgent de bien vouloir se familiariser avec l’Economie ‘’rationnelle’’ où les valeurs et la monnaie, ont des fonctions soit ‘’circulation’’ soit partage (voir post 10h 58)

    Qui Conclue : la valeur des choses agréables et utile à la vie peut être une valeur de ‘’circulation’’ ou une ‘’valeur de partage’’ :

    Question une : la valeur de ‘’circulation’’ est elle égale à la valeur de ‘’partage’’ ?

    La réponse se trouve dans le concept n° 1 de ‘’l’économie rationnelle’’ La Monnaie

    Vous comprendrez alors qu’hélas, alors qu’il devrait se faire des échanges entre nations en valeur de ‘’circulation’’ il se fait en valeur ‘’partage’’ moins la TVA ce qui n’en fait pas un prix compétitif.

    Vous comprendriez aussi que les échanges entre nations en valeur ‘’circulation’’ : le modèle sociétal est sans effet sur la compétitivité.

    Vous comprendriez encore bien des choses qui font que nos savoirs appris en économie sont des croyances idéologiques plus que des réalités de notre vie sociétales.

    Unci TOÏ-YEN

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. «Vous comprendriez encore bien des choses qui font que NOS savoirs appris en économie sont des croyances idéologiques plus que des réalités de notre vie sociales.»

      Vous avez raison de dire "NOS" car vos élucubrations sur l'économie sont aussi des croyances...

      Supprimer
    2. " L’Allemagne est donc plus performante non par le fait de son industrialisation mais par le fait de ses prix compétitifs qui lui permettent de s’industrialiser d’avantage et créer des emploies et même avoir des salaires supérieur. ....

      ce qui n'est pas exact du tout. Le tissu industriel allemand est surtout connu et reconnu pour sa spécialisation dans quelques secteurs d'activité "chimie, machine outil etc..." et son choix de l'exportations grâce à sa compétitivité HORS COUT.
      Le coût horaire de l'allemagne est quasiment identique à celui de la France.

      Stan

      Supprimer
  11. Certaines croyances sont utile à faire avancer les choses dès lors que vous ne savez pas démontrer qu'elle sont au moins une fois fausse comme je le démontre pour les quelques vôtres.

    Pour le reste vous n'évoquer que des états d'âmes qui vous sont propre mais peut utile à comprendre et trouver du sens à notre vie sociétale communautaire.

    Unci TOÏ-YEN

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est beau... la croyance que vous démontrez quelque chose. Qui le dispute à la croyance que vos élucubrations sont des vérités parfaites !

      Ah, évidemment, les avis des autres ne sont que des états d'âme... évidemment.

      P.S. : la vie sociale est par définition "communautaire".

      Supprimer
    2. Une fois de plus par la qualité de vos argumentation vous aller être gratifier d'un grand merci de la part de Herblay pour répondre à qui vous savez.

      Pour voir vos qualités d'analyste si vous n'êtes pas un adepte de DAESH et être sur terre pour détruire le mécréant qui ne pense comme vous pour atteindre la félicité:

      N'êtes vous pas sur terre pour satisfaire vos besoins?

      Satisfaire vos besoins que les autres produisent pour vous?

      N'avez vous pas alors pour obligation de produire pour les autres autant que les autres produisent pour vous?

      Pensez vous que vos interventions dans ce blog qui pour les rares fois sont des propositions et dont il est démontré qu'elle sont inutiles, vas satisfaire les besoins des autres ?

      Unci TOÏ-YEN

      Unci TOÏ-YEN

      Supprimer
  12. "c'est parce que les Chinois ont des produits miraculeusement compétitifs OU parce que leur monnaie (et subséquemment leur coût de la vie) est compétitive ?"

    Les chinois offrent une part de valeur ajoutée compétitive, pas des produits chinois, ce qui n'a aucun sens. Aucun produit n'est 100% chinois et surtout pas les i phones qui ne sont qu'à 5% chinois, le reste majoritaire est japonais, américain ou coréen.

    Tant que n'aurez rien compris à la comptabilité analytique, vous ne comprendrez rien à l'économie BtoB, BtoC et BtoBtoBtoC. Vous raisonnez en bloc imaginaire, en produit final, c'est complètement à côté de la plaque, ca marche pas un seul instant comme ca. Vous vous positionnez sur un marché des années 60 ou 50 quand on est en 2016. Faut vous réveiller et revoir votre grille d'analyse, sinon c'est le collapse assuré, droit dans le mur et vous en rajoutez une couche par dessus.

    Si votre ambition, c'est d'envoyer les francais au casse pipe, alors vous êtes dans la bonne voie, ne changez rien à votre logiciel des années 60, version 0.0.0.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ah, l'expression magique de "valeur ajoutée"...

      Avoir un salaire largement ultra-inférieur aux salaires US ou irlandais, c'est ça la "valeur ajoutée" des Chinois ?

      Auriez-vous l'obligeance de définir "valeur ajoutée" svp ?

      Mais ne changez rien à votre logiciel du XVIIIe siècle (le fameux libéralisme) version triple000.triple000.triple000.

      Supprimer
    2. Oh la la!
      Nous discutons avec quelqu'un qui ne sait encore que la valeur ajoutée existe et ce qu'elle est.
      Pas étonnant qu'il ne puisse la faire la différence entre la fonction ''circulation'' de la monnaie et la fonction ''partage'' de cette même monnaie.

      Comme alors lui faire comprendre que chaque citoyen d'une nation partage sa consommation nationale (production nationale plus importations moins exportation) en milliardièmes de biens ou de services pour satisfaire ses besoins et s'il ne veut pas subir le dumping social chinois qu'il se contente alors d'équilibrer ses exportations avec ses importations et les chinois feront de même?

      En fait si nous vous répondons ce n'est pas que vous soyez représentatif mais pour apprécier la ''valeur d'analyste'' de notre hôte qui ne manque de vous remercier de vos interventions.

      Unci TOÏ-YEN

      Supprimer
  13. "En fait si nous vous répondons ce n'est pas que vous soyez représentatif mais pour apprécier la ''valeur d'analyste'' de notre hôte qui ne manque de vous remercier de vos interventions."
    j'avais bien compris que derrière le pseudo, se cache une secte neolibérale, le nous est évocateur.
    Mais vous avez du comprendre que vous n'arrivez à convaincre personne sur ce site.
    Le mieux; c'est de ne pas perdre votre temps et d'aller produire pour rééquilibrer la balance du pays, ce temps perdu est un sacré gâchis pour notre pays!
    Si vos qualités équivalent à votre ego, demain la France sera exportatrice nette.

    RépondreSupprimer
  14. Quelques nourritures sur l'euro :

    http://www.gaullistelibre.com/2013/03/le-demontage-de-leuro-possible.html
    http://www.gaullistelibre.com/2013/06/toujours-plus-de-nobel-deconomie-euro.html

    Merci à André et Abd_Salam

    RépondreSupprimer
  15. @ Adm Salam
    @André
    Toutefois, au-delà de ce mot fourre-tout dans lequel la gauche et certaines droites refoulent tout ce qu’elles exècrent, il y a à l’origine du terme « néolibéralisme » une véritable et authentique réflexion, fondée sur une érudition sérieuse sur certaines formes de libéralisme, et qui alimente encore à peu près, mais de manière assez vague et lointaine, tous les fantasmes actuels sur ce qui est appelé aujourd’hui sans cohérence « néolibéralisme ». Cette réflexion originelle, on peut la retrouver dans plusieurs ouvrages, mais autant aller à l’essentiel et chez le plus brillant auteur qui l’a développée, à savoir Michel Foucault.
    Les anti Néolibéralismes sont en fait des gens qui ont inventé le néolibéralisme comme Keyne ; à l’identique de Karl Marx anticapitaliste a inventé le capitalisme.
    Si bien qu’aujourd’hui : Plus encore qu’une insulte, et à la manière de l’invective « fasciste », le « néolibéralisme » n’est rien d’autre que l’autre côté de la barrière de la tolérance de gauche ou de droite. C’est une zone de tabou, à ne pas explorer, et une étiquette à décrédibiliser l’adversaire. Cette étiquette permet d’éviter de rencontrer la philosophie et l’économie libérales, de les connaître, de les affronter, bref, de leur accorder la moindre valeur.
    Ce tabou dont l’anti néo libéralisme se drape, ce refus d’explorer autre choses que leurs pensées est tel que tout ce qui est contraire à leurs pensées lesquelles ne sont pas, selon eux, un savoir appris mais réfléchis, devient néo libéral.
    C’est alors leur attitude quand il s’agit que d’exprimer des réalités telles que.
    03-Le Monde est fait de nations.
    VRAI – FAUX
    04-Une Nation est une communauté de citoyens.
    VRAI – FAUX
    05-Les citoyens d’une Nation recherchent à satisfaire leurs besoins.
    VRAI – FAUX
    06-Un citoyen consommateur satisfait ses besoins grâce aux productions des autres.
    VRAI – FAUX
    07-Un citoyen producteur actif produit les consommations des autres.
    VRAI – FAUX
    08-Dans une nation équitable un citoyen producteur doit, dans sa vie, produire pour les autres citoyens autant que lui, consommateur, consomme de productions produites par les autres.
    VRAI – FAUX
    09-Dans un monde équitable chaque nation doit, bon an, mal an, produire pour les autres nations autant que les autres nations produisent pour elle.
    VRAI – FAUX
    10-Quand une nation produit autant pour les autres nations que les autres nations produisent pour elle : elle a une balance commerciale équilibrée.
    VRAI – FAUX
    11-La consommation d’une nation est égale à sa production, moins ses exportations, plus ses importations.
    VRAI – FAUX
    12-A balance commerciale équilibrée la valeur des productions d’une nation est égale à la valeur de ses consommations nationales.
    VRAI – FAUX
    13-A balance commerciale équilibrée : valeur des consommations égale valeur des productions : une Nation n’a pas besoin d’emprunter.
    VRAI – FAUX
    14-Une Nation qui emprunte consomme plus qu’elle ne produit.
    VRAI – FAUX
    15-Si une Nation consomme plus qu’elle ne produit : elle consomme le surplus produit par d’autres nations qui consomment moins qu’elles ne produisent.
    VRAI – FAUX
    16-Une nation avec un déficit commercial doit emprunter et rembourser son emprunt avec le produit financier d’un surplus de production au profit des autres nations.
    VRAI – FAUX
    17-Une nation qui, sans cesse, s’endette est une nation qui refuse de rendre aux autres nations le surplus qu’elles avaient produit pour elle auparavant.
    Ces réalités de vie sociétale deviennent alors pour ces anti néo libéraux des une pensée Néolibérale et ceux qui l’écrive des néolibéraux. Les réalités sont néolibérales
    Et la celui qui refuse d’explorer autre choses que leurs pensées se manifeste par un : ‘’ merci André, merci Adm Salam ‘’qui comme lui refusent d’explorer autre chose que leurs savoirs appris.
    Unci TOÏ-YEN


    RépondreSupprimer
  16. @ Stan
    Herblay ne vous a pas remercier parce-que vous faite l'effort d'explorer autre choses que vos savoirs.
    Toute fois vous voudrez bien considerer que la compétitivité hors coût n'existe pas: voir la vente des -rafale- et airbus avant et après l'augmentation du dollar.
    L'industrie allemande sans prix compétitif ne se vendrait pas

    Le prix de la main d'oeuvre n'est pas le 100% du prix de nos exportations voir voir détail post 15h23

    Unci TOÏ-YEN

    RépondreSupprimer
  17. Céline Pina : Écoutez tous nos politiques.

    Bien rares sont ceux qui ne vous donnent pas envie de rire quand ils prononcent le mot France. On dirait que ce mot est trop gros pour leur bouche, qu'il les gêne. Ils ne sont pas plus à l'aise avec les mots «patrie», «république», «nation», «peuple», comme si cela ne signifiait plus rien pour eux, que des références obligées à un patrimoine enterré.

    En revanche parlez-leur de «vivre ensemble», d'«intermodalité», de «transversalité» et d'«horizontalité» et ils retrouvent des couleurs. Les mots de la politique ne sont plus les leurs, le langage de la technocratie est leur référence.

    Malheureusement, ils ne permettent pas de penser le monde, seulement de l'administrer, ils ne sont pas porteurs de projets, ils ne font pas le lien entre le monde de l'action et celui de l'intention. Ils ne créent ni sens, ni monde commun, et donc ne peuvent faire le lien entre les hommes.

    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/01/25/31003-20160125ARTFIG00280-un-integriste-sur-le-plateau-de-canal-celine-pina-interpelle-najat-vallaud-belkacem.php

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les libéraux sont des gestionnaires... et ne font pas de politiques. Ils ne gouvernent pas.

      Supprimer