mardi 19 janvier 2016

Les paradoxes de la baisse des bourses

En ce début d’année, la plupart des bourses sont tombées à leur niveau le plus bas depuis plus d’un an. Le CAC 40, qui avait passé le cap des 5000 points en mars dernier, est tombé vers 4200 points. Que penser de cette déprime des marchés du dernier mois et demi ?



Une correction prélude à un krach ?

Quand on se souvient que le CAC40 frôlait les 5000 points fin novembre, cela signifie que la bourse a perdu 15% en un mois et demi, une correction qui rappelle celle de la fin de l’été. Il faut dire que les deux accidents du marché parisien correspondent en partie à des chutes du marché Chinois. On peut aussi y voir le rôle de la conjoncture économique, qui reste très maussade, malgré un léger mieux depuis l’an dernier. Certains y voient le prélude à un prochain effondrement des marchés, du fait des innombrables pratiques spéculatives comme les produits dérivés. D’autres pourraient se satisfaire de cette baisse des marchés, et de son coût pour ces actionnaires tyranniques. Mais après tant de krachs qui ne sont pas venus depuis 2010, on peut se demander si cette interprétation n’est pas un peu limitée.

En effet, d’abord, il ne faut pas oublier que les marchés sont exubérants et irrationnels, et qu’il faut donc relativiser leurs hoquets, puisque tous leurs mouvements sont exagérés et peuvent être décorrélés de la réalité, dans un sens comme dans l’autre. Mais surtout, ici, étant donné que, dans l’absolu, la valorisation des entreprises n’est pas encore aussi déraisonnable qu’en 2007/2008, et que les vents de la conjoncture sont un peu plus favorables pour la majorité (baisse du cours des matières premières et des taux d’intérêt), on peut penser que ces baisses de pression de la cocotte-minute des marchés ne pourrait pas lui permettre, à moyen terme, de gonfler plus encore que si cette hausse était ininterrompue et sans accro ? Après tout, n’était-ce pas aussi le cas lors des bulles précédentes ?


Bien sûr, à plus long terme, il est probable que nous connaissions une nouvelle grande crise financière. Les politiques monétaires des dernières années et l’absence de mise en place d’une régulation appropriée de la finance aboutiront, comme dans le passé, à un nouveau krach. Mais je doute que ce soit dans les prochains mois. Le ralentissement des derniers jours pourrait aboutir à une bulle encore plus énorme.

18 commentaires:

  1. Tant que les banques centrales mettront de l'argent, la bourse résistera... jusqu'à ce qu'une crise énorme éclate, et là les banques centrales seront démunies car elles n'auront plus de munitions. Quant à savoir quand cela arrivera, nul ne peut le dire sauf à lire dans le marc de café. Peut-être dans quelques mois, peut-être dans quelques années.

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  2. Mr Herblay

    si seulement les "marchés" pouvaient raisonner comme vous..

    or on sait de plus en plus que ce n'est pas le cas, le résonnement dans ces secteurs d'activité est dit "moutonnier"..

    il semble qu'après ne pas avoir trop réfléchi à ce qu'ils faisaient puisque le pognon tombe comme à Gravelotte grâce aux banques centrales, il commence à y avoir des réactions, pas tellement cogitées, mais surtout suiveuses, parce que les milliers de milliards de dollars, yens et euros se déversent sans que ça y change quoi que ce soit dans le réel.

    pour enrayer encore un peu la dèche complète qui est annoncée ici et là depuis un moment, il reste les bonnes vieilles méthodes ;

    - fermer le marché
    - débrancher les prises des PC quoique...les PC soient ceux qui sont en action pour corriger les baisses et maintenir un semblant de non panique

    - allumer des cierges pour appeler le ciel à la rescousse

    - ou accessoirement se pointer dans une salle de marché avec un désenvouteur ou de l'ail (au choix selon les disponibilités)

    et enfin bien sûr plus moderne l'astrologie, le fameux alignement des planêtes, qui a autant d'effet sur l'économie que le piment sur une hémorroïde

    vaut mieux en rire en attendant

    Stan

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  3. En parlant de baisse il y a celle de la natalité en France. Il sera intéressant de voir si cette baisse concernera uniquement la population né en France et comme depuis plusieurs années ne mettre pas un coup d'arrêt à la monté de la natalité des femmes étrangères en particuliers Hors UE. Sachions que la baisse de la natalité n'affecte pas Mayotte qui a vu le nombre de naissances exploser presque à 9.000 dont 60% au moins de femmes clandestines :
    http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NAISLIEUNAISPAR

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  4. Le KRACH BOURSIER ??????

    Le krach boursier restera un fléau tant que l’irrationnel et l’idéologique le décide.

    Si nous étions rationnels nous saurions en peu de temps en faire le tour.

    Si nous étions dans un modèle économique qui se distingue en trois parties :
    • L’économie ‘’active’’ qui se charge des productions ‘’des choses agréables et utiles à la vie’’ de tous et leurs partages tous.
    • L’économie ‘’Patrimoniale’’ qui concernent toutes les productions de l’économie active qui après l’acquisition par un consommateur, reste un certain temps utile et agréable à la vie.
    Ces choses étant immobilières mobilières y compris l’immobilier ou mobilier divisé en part (part sociale), mais encore les dettes et les créances qui s’annulent.

    • L’épargne interface entre l’économie ‘’active’’ et l’économie ‘’patrimoniale’’ le porte monnaie
    des citoyens utile à faire circuler de mains en mains : les productions dans l’économie actives
    et les patrimoines dans l’économie ‘’patrimoniale’’

    Il devient alors facile de comprendre que les valeurs boursières (des part sociales) dans l’économie ‘’patrimoniales’’ peuvent monter et descendre comme bon leurs semble et quand il y a changement de main c’est un déplacement dans l’épargne entre le portemonnaie de l’épargnant vendeur et le portemonnaie de l’acheteur. Il n’y a donc aucune incidence dans ‘’l’épargne’’ (la masse de valeur monnaie reste identique) si ce n’est un changement de main entre boursicoteurs. Il n’y a pas ici une cause de Krach.

    Il devient aussi facile à comprendre que dans l’économie ‘’active’’ à chaque changement de main d’une production en cours d’élaboration, il y a, dans l’épargne, un changement de main de la valeur monétaire sans que sa masse ne change. Il en est de même si nous ne considérons plus la circulation dans la production mais quand la production devient, chez le consommateur, une consommation.
    Il n’y a toujours pas là encore de cause de krach.

    Une des particularités de l’épargne est de faire des prêts et des dettes : Un épargnant prête a l’autre l’un est créancier avec une dette envers l’autre et sa dette est inscrite dans le patrimoine en même temps que le préteur détient une créance dans le patri moine qui au fur et mesure des échanges (remboursement) de monnaie de l’emprunteur vers le preneur dans ‘’l’épargne’’ va en finalité faire disparaitre la créance et la dette dans l’économie ‘’patrimoniale’’. Il n’y a pas là encore une cause de krach si ce n’est au plus une incivilité pour ne pas rembourser la dette. Nous avons toujours une masse monétaire constante dans l’épargne.

    Quand peut-il y avoir Krach ?
    1° si la masse de ceux qui individuellement ou collectivement (nation) ne remboursement pas leurs prêt ? NON c’est le statuquo. C’est quand ceux qui empruntent pour rembourser les emprunts précédent se trouvent devant un refus de nouveaux prêts et doivent dans ce cas, puisque le prêt permet de consommer plus que l’on produit, de devoir moins consommer et alors on appelle la restriction ‘’austérité’’ et comme on refuse l’emprunt à un Etat cela devient, sans aucun fondemet autre qu’idéologique, -une politique d’austérité-, bien qu’il ne s’agit que de passer de -vivre au dessus de ses moyens- à -vivre de ses moyens-. C’est la crise des Etat endetté et des Subprime. Mais nous n’avons toujours pas un krach qui lui existe que quand dans l’économie ‘’ active’’ se manifeste un chômage de masse.

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  5. Le chômage n’apparait alors que quand les emprunts que font les Etats et les individus, une année sur l’autre, pour consommer plus de ‘’choses utiles et agréables à la vie’’ produits par les actifs, ne sont plus reconduit l’année qui suit c’est alors, cette année là, une baisse de consommation de ‘’ choses agréables et utile à la vie ‘’ donc l’inutilité de les produire. C’est du chômage. Ces crises de chômages n’ont rien à voir avec le Krach boursier qui lui se traduit par une baisse de valeur latente de parts sociales sans que cela n’influx sur le chômage. Il y a concomitance entre baisse boursière (confiance psychologique) et chômage (réel) mais sans lien de causalité.
    2° Dans l’économie ‘’active’’ les productions deviennent consommation quand dans l’épargne le consommateur utilise ses valeurs monnaies pour les faire passer dans une autre main en échange de sa consommation.

    74-L’économie ‘’active’’ étant la circulation des choses en parallèle de la circulation de la monnaie : il devient aisé de comprendre que dans le cas où le consommateur, pris par une psychose de crise, du type ‘’subprime’’ qui se passe loin de chez nous, détourne sa monnaie pour ne pas acquérir un bien ou un service, mais va stoker sa monnaie dans ‘’ l’épargne’’ (une autre composante de l’Economie après l’économie ‘’active’’) c’est-à-dire n’utilise pas la monnaie dans l’économie active : dans ce cas la circulation des biens et des services, stoppe : la production s’arrête et le chômage augmente : ce n’est pas une crise d’origine financière mais une crise d’origine psychique.
    VRAI – FAUX
    75-En pareil cas pour supprimer les effets du blocage psychique de la monnaie dans l’épargne, à défaut d’éducation des épargnants sur leurs comportements, il convient de rétablir la circulation de la monnaie, dès les premiers blocages, en créant de la monnaie de remplacement pour faire repartir la circulation de la monnaie et des productions afin d’éviter du chômage, puis au fur et à mesure du retour de la monnaie épargnée dans l’économie ‘’active’’ démonétiser la monnaie émise. C’est ce qui s’est fait en 2009, un peu tardivement, d’où moins de création de chômage en cascade. Résultat : l’émission de monnaie auprès des banques n’était pas une bouée de secours au capitalisme mais une mesure de déblocage de la production et rétablissement de la vitesse de circulation.
    VRAI – FAUX
    Il vous reste, arguments à l’appui, à nous démontrer que ce qui est dit ci-dessus est faux, sinon c’est la réalité. Dans ce cas : les savoirs appris jusqu’ici sur ce sujet sont à renier pour regarder cette réalité.
    Unci TOÏ-YEN


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  6. "la valorisation n'est pas aussi déraisonnable qu'en 2007" : c'est vrai pour le CAC 40, pas pour le S&P 500 qui est bien au-dessus de son niveau de 2007 même s'il a un peu baissé dernièrement. Et de plus la FED remonte ses taux d'intérêts. S'il y a un krach aux USA et/ou une crise en Chine, pensez-vous que la crise n'arrivera pas jusqu'en Europe ?

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  7. Il y a aussi une baisse de l'espérance de vie, la 1ère depuis 1969. Soi-disant à cause d'une canicule et d'un grand froid en 2015, mais je n'avais rien remarqué.

    Je pense plutôt que les baby-boomer ne seront jamais en aussi bonne santé que leurs parents, de même qu'ils sont la 1ère génération à vivre moins bien que celle de leurs parents.

    Ils sont désormais suffisamment vieux pour que cela se voit dans la mortalité générale. Si je ne me trompe pas, le mouvement de baisse de l'espérance de vie ne fait que commencer.

    N'oublions pas que la retraite à 60 ans instaurée par Mitterrand était pour beaucoup dans la hausse passée de l'espérance de vie. Cette hausse de l'espérance de vie a servi de prétexte pour supprimer la retraite à 60 ans. Aussi odieux que cela puisse paraître, cela n'a pas posé le moindre problème de conscience à Balladur, Juppé, Sarkozy, Woerth et Hollande (passage progressif à 43 ans de cotisation)

    Maintenant il ne nous reste plus qu'à attendre de voir si le gouvernement va tirer les conséquences de la baisse de l'espérance de vie, c'est-à-dire baisser la durée de cotisation et les bornes d'âge. Puisque quand il fait l'inverse, c'est soi-disant pour tenir compte de l'allongement de l'espérance de vie.

    Ivan

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    1. @Yvan
      QUEL AGE pour la RETRAITE ?
      Du Krach nous passons à la démographie et à la retraite.
      Puisque nous somme citoyens consommateurs qui consommons les productions des citoyens producteurs ou qu’ils échangent avec d’autres nations.
      A la fois citoyens consommateurs et producteurs nous avons le devoir de produire, dans notre vie, autant pour les autres que les autres produisent pour nous.
      Mais encore par déductions produire lors de nos temps d’activités autant que ce que nous allons consommer durant nos temps d’activité et nos temps d’inactivité.
      L’âge de la retraite est facile à déterminer c’est celui où se fini le temps d’activité qui a produit autant que nécessaire que ce que nous avons et allons consommer, de notre naissance à notre mort.
      Et cette date dépend alors de l’équation de nos besoins durant notre retraite et ce que les contemporains actifs des retraité vont bien vouloir produire pour le besoins de ces retraités.
      Vont-ils consacrer 15%, 20% (décision démocratique) de leurs productions pour nourrir X millions de retraité ? Ce qui fait que si l’âge de la retraite est fixe : les besoins des retraités sont limités à ce partage ou si les besoins totaux des retraités sont pris en considération alors c’est le temps de retraite qui est limité et la date de la retraite variable.
      Le même système est valable pour le chômage les actifs contemporains aux chômages leurs accordent un pourcentage (décisions démocratiques) de leur productions et alors pris en compte le partage entre chômeur qui limite les besoins où est considéré les besoins des chômeurs et une limite du temps de chômage.
      Unci TOÏ-YEN

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    2. @Unci TOÏ-YEN

      "Quel âge pour la retraite ?" Vous posez la question et n'y répondez pas.

      Je me contente d'observer que tant qu'il y a du chômage il faut diminuer soit la durée hebdomadaire du travail soit l'âge de la retraite soit les deux mais je me garde bien de prédire à quelles valeurs le chômage sera annulé, je constate simplement que les valeurs actuelles sont beaucoup trop élevées.

      "A la fois citoyens consommateurs et producteurs nous avons le devoir de produire, dans notre vie, autant pour les autres que les autres produisent pour nous."

      Allez donc dire aux capitalistes qui ne travaillent pas et ne produisent rien qu'ils ont le devoir de produire autant que ce qu'ils consomment. Ils vont se rouler par terre.

      "L’âge de la retraite est facile à déterminer"

      Exact. Connaissant la quantité totale de travail offerte, le nombre de candidats au travail, et la durée hebdomadaire du travail, il est facile de déterminer l'âge de la retraite qui permet d'éliminer le chômage. Réciproquement on peut déterminer la durée hebdomadaire du travail optimale en fonction d'un âge de la retraite donné.

      "c’est celui où se fini le temps d’activité qui a produit autant que nécessaire que ce que nous avons et allons consommer, de notre naissance à notre mort"

      Vous raisonnez à l'envers. C'est seulement quand on a calculé l'âge de la retraite qui élimine le chômage (et qu'on l'applique) qu'on peut aussi calculer, je dirais même constater, pour chacun le total de ce qu'il a produit dans sa vie. Et si on ne l'applique pas ? Dans ce cas on peut encore calculer le total de ce que tous ont produit dans leurs vies, mais pour chaque compte individuel il faudra faire la part des années de retraite en moins et des années de chômage en plus.

      "Le même système est valable pour le chômage les actifs contemporains aux chômages leurs accordent un pourcentage (décisions démocratiques) de leur productions et alors pris en compte le partage entre chômeur qui limite les besoins où est considéré les besoins des chômeurs et une limite du temps de chômage"

      "le partage entre chômeur qui limite les besoins" Là je ne comprends rien. Si j'ai bien compris le reste vous considérez le nombre de chômeurs comme une donnée fixe et le montant de leur indemnisation comme un choix politique, ou inversement. En outre vous semblez croire que les besoins des chômeurs et les capacités de production des travailleurs en emploi entrent en ligne de compte pour le calcul du chômage, comme si vous ignoriez que la majorité des chômeurs n'ont droit à aucune indemnisation.

      Ivan

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    3. @ Yvan
      La semaine dernière Hollande était avec son conseiller.
      Son problème le nombre de chômeurs :

      La solution : faisons de nos chômeurs des étudiants nous en auront 500 000 de moins.

      Mais oui répond son conseiller Yvan c’est formidable et si nous en faisions des retraités ce serait 1 500 000 de moins, en plus !

      Puis : si cela ne suffit pas, dit Yvan, faisons comme Mitterrand et Jospin Aubry partageons le temps de travail, nous auront encore moins de chômeurs et plus de travailleurs payées comme avant quand ils travaillaient plus, c’est pour eux un gain de pouvoir d’achat.

      Et nous appelons cela de la politique !


      Autre façon de voir : la réalité.
      "A la fois citoyens consommateurs et producteurs nous avons le devoir de produire, dans notre vie, autant pour les autres que les autres produisent pour nous."

      Deux réactions

      • 1° L’éducation nationale doit nous éduquer à la réalité pour que chacun se sente concerné et puisse le reprocher à ceux qui ne suivent pas cette réalité de solidarité entre citoyen.
      Puis pour pallier aux excès de certains :
      42-Les actifs, de part leur naissance, leurs capacités, leurs environnements ne peuvent être égaux dans la production des besoins de tous. Dans ces conditions les familles favorisées doivent aider les familles dans le handicap par une participation proportionnelle à leurs revenus familiaux. C’est une participation de solidarité et non une fiscalité.
      VRAI – FAUX

      • 2° solution Hollande et son conseil Yvan n’enseignons surtout pas cette réalité du devoir de produire autant pour les autres que les autres produisent pour nous ; ça fait rire les capitalistes. En réalité ne veulent pas s’autocritiquer sur l’accomplissement de ce devoir.

      Une chose Yvan : essayez de comprendre qu’un retraité ou un chômeur ne va consommer que des millionièmes de consommations nationales et la masse des chômeurs ou des retraités, respectivement un % de ces consommations nationales.

      Ce pourcentage respectif de consommation est partagé entre tous les chômeurs ou tous les retraités, en fonction du nombre de retraité ou de chômeur qui varie en fonction du temps qu’ils sont dans cette catégorie.

      Il vous faut comprendre que s’il y a moins d’actifs à l’origine de nos consommations nationales le % reste le même et les chômeurs ou retraités (en augmentation) consomment (moins de productions et augmentation du nombre d’ayants droits) moins de choses agréables et utiles à leurs vie, idem pour les actifs.
      Ou alors : si moins actifs sont à l’origine de nos consommations nationales et que retraités ou chômeurs veulent consommer comme avant : ce sont les actifs qui consomment moins qu’avant non du fait qu’ils produisent moins qu’avant individuellement mais pour faire consommer d’autant qu’avant au retraités et chômeurs qui sont plus nombreux.

      En dernier quand vous dites, Yvan :
      « En outre vous semblez croire que les besoins des chômeurs et les capacités de production des travailleurs en emploi entrent en ligne de compte pour le calcul du chômage, comme si vous ignoriez que la majorité des chômeurs n'ont droit à aucune indemnisation. »

      Vous ne faites que démontrez que les indemnités de chômages ne sont qu’un calcul politique en fonctions des idéologies des gouvernances alternantes.

      Hélas, sans que cela soit dépendant du comportement de chacun dans son devoir de produire autant pour les autres que les autres produisent pour lui et sans que ne soit pris en compte aujourd’hui les besoins minima des chômeurs et la masse des consommations nationales, dont les actifs sont à l’origine, que ces actifs par solidarité destine à ces chômeurs. C’est regrettable.

      Unci TOÏ-YEN

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    4. @Unci TOÏ-YEN

      Je ne suis pas le conseiller de Hollande et de toutes façon m'écouterait-il ?

      "faisons de nos chômeurs des étudiants nous en auront 500 000 de moins.

      Déjà fait. Les jeunes bacheliers qui ne trouvent pas de travail s'inscrivent à la faculté pour pouvoir au moins manger au restau U.

      "c’est formidable et si nous en faisions des retraités ce serait 1 500 000 de moins, en plus !"

      Vous inversez l'ordre dans lequel se sont produit les évènements. Les gouvernements qui se succèdent ont fait passer la durée de cotisation de 37 ans et demi à 42 ans (bientôt 43) et l'âge d'ouverture du droit en théorie de 60 à 62 ans, en pratique plutôt 67 à cause de la décote.

      Ce faisant ils ont bel et bien substitué des chômeurs à des retraités, et massivement.

      "faisons comme Mitterrand et Jospin Aubry partageons le temps de travail"

      Le temps de travail était déjà partagé avant. Mitterrand et Jospin Aubry n'ont pas créé le partage du travail, ils n'ont fait que modifier le partage qu'ils ont trouvé, timidement, et dans le sens sinon d'une plus grande équité, en tout cas d'une moins grande iniquité.

      "Il vous faut comprendre que s’il y a moins d’actifs à l’origine de nos consommations nationales le % reste le même ...)

      Justement la RTT permet, à production égale, de répartir celle-ci entre un plus grand nombre de travailleurs, ce qui donne un nombre de chômeurs plus petit.

      Ivan

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    5. Pour dire les choses autrement les 35 heures succédant aux 39 n'ont pas plus créé le partage du travail que les 50 km/h en ville (succédant aux 60 km/h) n'ont créé la limitation de vitesse.

      D'ailleurs on en est plutôt à 30 maintenant.

      Ivan

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    6. @Yvan

      Il me semble que vous avez de la difficulté à comprendre, en particulier l’humour.
      N’est pas vous qui écrivez :
      ‘’Je me contente d'observer que tant qu'il y a du chômage il faut diminuer soit la durée hebdomadaire du travail soit l'âge de la retraite soit les deux’’

      Vous conseiller bien ‘’ à Hollande’’ à la fois de partager le travail et de faire des chômeurs des retraités après que ce dernier est fait des chômeurs des ‘’ étudiants ‘’ (personnes en formations).

      Bien entendu la décision de partager le travail est bien sauf qu’en conservant le salaire (35 heures payés 39) vous réduisez fortement l’effet de partager le travail.
      Une chose sur laquelle vous avez raison c’est que faire produire la même quantité de chose par un plus grand nombre est plus équitable dans le devoir de produire pour les autres autant que les autres produisent pour nous. Cependant payer 35heures 39 c’est rendre nos prix sans compétitivité suit alors la baisse des exportations la croissance des importations et du chômage qui crée encore plus d’iniquité que l’équité gagner par le partage du travail.
      Enfin vous dites :
      ‘’Justement la RTT permet, à production égale, de répartir celle-ci entre un plus grand nombre de travailleurs, ce qui donne un nombre de chômeurs plus petit.’’
      Dans ce cas la production n’est pas égale du fait des RTT mais ne pas avoir fait des heures supplémentaires et dans le cas où le carnet de commande est positif mais pas suffisamment pour créer un emploi. Il se produit moins que ce qui pourrait se produire et se partager.
      Unci TOÏ-YEN

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    7. @Unci TOÏ-YEN

      "Cependant payer 35heures 39 c’est rendre nos prix sans compétitivité"

      Vous posez la question du maintien dans l'Euro. Si la devise nationale peut s'ajuster librement en fonction des variations de la compétitivité française et non allemande, nous pouvons réduire la durée du travail chez nous quand cela est préférable pour nous sans attendre que les allemands fassent la même chose.

      Les heures supplémentaires doivent servir uniquement à cela, quand le carnet de commande est positif mais pas suffisamment pour créer un emploi. Et pour garantir qu'elles ne servent qu'à cela et pas à éviter d'embaucher il est nécessaire qu'elles soient beaucoup mieux payées.

      Cela n'a pas échappé au patronat et à ses laquais, qui veulent faire sauter le "verrou" de la bonification des heures supplémentaires (10%)

      Ivan

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    8. @Yvan
      Je comprends très bien votre ‘’logique’’ si nous ne sommes plus dans l’Euro : Nos élus ont tout les droits de mettre en place des mesures, plus précisément faire des erreurs, dont les effets sont des prix non compétitifs pour permettre l’optimisation fiscale, la délocalisation, la création du chômage : à partir du moment où par la dévaluation de la monnaie je peux corriger les effets de ces erreurs qui ne se font pas des effets à chaque erreur une année mais avec des effets endémiques chaque années (effets exponentiels) d’où la nécessité de dévaluer en permanence , chacune des erreurs à effet exponentiels s’ajoutant aux autres .
      Une correction complexe à calculer pour chacune des nations en fonction de nos erreurs propres et de celles des autres nations. C’est complexe.
      Je suis désolé mais pour moi votre ‘’logique’’ n’est pas logique. La raison logique est de supprimer les causes et non les effets, alors être en francs ou en Euros ne change rien. Si vous n’êtes pas d’accord sur cette logique : agir sur les causes et non sur les effets : c’est que vous n’êtes pas raisonnable. C’est que vous ne savez pas que nous nous partageons des consommation en milliardièmes et non de la monnaie matérialisation de valeur aléatoire.
      Unci TOÏ-YEN

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  8. @ Moi

    Pas forcément si démunies car elles sont loin d’aller aussi loin que le Japon… Mais d’accord sur le fait que leur action nourrit une spéculation qui finira par éclater, mais les baisses pourraient retarder cet éclatement en réduisant la taille de la bulle. D’accord sur l’effet de contagion, même s’il ne faut pas le surestimer (cf épisode chinois de la fin de l’été, où j’ai, à raison, soutenu qu’il n’y aurait sans doute pas de krach.

    Le S&P 500 est sensiblement sous ses niveaux de 2007 en matière de rapport entre la capitalisation boursière et les bénéfices dégagés.

    @ Stan

    Un jour, il y aura un fort mouvement baissier. Mais aujourd’hui, je n’y crois pas. La baisse du pétrole va profiter à toutes les multinationales qui n’en font pas commerce et nourrir les profits, déjà boostés par des marchés favorisant les grandes entreprises

    @ Ivan

    Un an, c’est un peu court pour tirer des conclusions sur ces phénomènes

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    1. Aux USA ce n'est pas la première année, seulement en France.

      http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20101210.OBS4468/l-esperance-de-vie-diminue-aux-etats-unis.html

      Mais je ne me faisais pas d'illusion :

      http://www.gaullistelibre.com/2015/11/etats-unis-le-neoliberalisme-tue.html

      Les décisions qui expliquent ce qui se passe aujourd'hui ont été prises dans les années 1970-80, aux USA comme en France. Ceux qui étaient jeunes à l'époque ne s'en sont jamais remis, et nous savons désormais que c'est irrémédiable pour eux (même si on pouvait le deviner avant)

      Et cela ne fait que commencer. D'où l'importance de mettre ceux qui prétendent adapter l'âge de la retraite à l'évolution de l'espérance de vie en face de leurs responsabilités.

      Ivan

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  9. Nous avions complètement oublié la dette publique de l’Italie.

    Au milieu du salon européen, il y a un éléphant mort, et cet éléphant mort, c’est l’Italie.

    Dette publique de 2204,637 milliards d’euros, soit 136 % du PIB.

    Alors arrêtons de nous focaliser sur la Grèce en faillite : l’Italie est beaucoup plus importante en ce qui concerne le prochain clash systémique.

    L’Italie est en faillite.

    Les banques italiennes sont en faillite.

    Quant à la Bourse italienne, elle n’arrête pas de s’effondrer : – 4,83 % mercredi soir.

    Bilan de la journée de mercredi pour les valeurs bancaires :

    Banca Mediolanum : – 5,79 %

    Banca Monte Paschi Siena : – 22,20 % (cette banque est morte)

    Banca Pop Emilia Romagna : – 7,30 %

    Banca Pop Milano : – 6,52 %

    Banca Popolare : – 10,88 %

    Ubi Banca : – 6,68 %

    Unicredit : – 7,77 %

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