mercredi 19 septembre 2018

De l’Allemagne, de l’euro, du beurre, de l’argent du beurre et de la crèmière

Beaucoup de choses ont été dites sur l’euro, cette monnaie unique voulue par certains Français comme prix à payer par notre voisin pour sa réunification, abandonnant à regret son cher deutsche mark. Par-delà tous les dysfonctionnements majeurs introduits par cette monnaie unique, le moindre n’est pas ce qu’elle a apporté à l’Allemagne, grande gagnante de cette expérimentation monétaire.


Avantages compétitifs et souverains

Jusqu’au début des années 1990, et avant que ne soit prise la décision de passer à la monnaie unique, les les parités des monnaies européennes étaient révisées régulièrement, généralement à la hausse pour le deutsche mark, à la baisse pour l’Espagne ou l’Italie, la France se situant souvent dans un entre-deux, dévaluant relativement légèrement. Ces ajustements, s’ils représentaient des évènements économiques, n’empêchaient pas les pays européens de croître plus rapidement que les Etats-Unis. Et les pays qui dévaluaient n’étaient pas pénalisés économiquement, leur croissance n’étant pas moins élevée que celle des pays dont la monnaie avait tendance à se réévaluer.

Si l’Allemagne n’était pas enthousiaste à l’idée d’abandonner sa monnaie chérie, critiquée alors dans certains milieux économiques, cela lui a permis d’imposer ses vues dans la conception de l’euro, à savoir une banque centrale sortie du cadre démocratique (on dit « indépendante » dans le jargon oligolibéral), un siège à Francfort, et un objectif limité à la lutte contre l’inflation, quand la Fed étasunienne a aussi pour objectif de défendre l’emploi, nuance de taille. Mais l’Allemagne n’avait probablement pas imaginé à quel point l’euro serait un atout pour elle, même si, dans un premier temps, cela poussa à un terrible effort de compétitivité pour compenser l’entrée à un niveau élevé du mark.

En effet, moyenne de pays aux fondamentaux économiques très différents, l’euro est fondamentalement sous-évalué pour l’Allemagne (de 18% selon le FMI, quand il est surévalué de 6,8% pour la France…). Berlin et tous les producteurs allemands ont gagné une forme de dévaluation permanente : la valeur de l’euro est structurellement plus basse que les fondamentaux de l’économie allemande, ce qui explique l’envolée de l’excédent commercial depuis la mise en place de l’euro. Avant, le mark avait une valorisation relativement cohérente avec l’état de l’économie du pays, limitant les excédents commerciaux par la réévaluation du mark, notamment par rapport au reste de l’Europe.

Mais outre une monnaie meilleure marché, l’Allemagne a également gagné des partenaires commerciaux moins compétitifs, dont la monnaie a tendance à être plus chère que leurs fondamentaux économiques ne devraient l’impliquer, le tout sans la moindre possibilité d’ajustement. La France, l’Italie, l’Espagne ou la Grèce ont tous une monnaie plus chère que ce que leur économie devrait justifier, notamment par rapport à l’Allemagne, qui a un avantage compétitif de 25% sur la France selon le FMI, et plus encore vis-à-vis des autres pays méditerranéens. C’est la raison pour laquelle les déséquilibres commerciaux au sein de la zone euro se sont accentués, au lieu de se réduire avec la monnaie unique.

Et pour couronner le tout, l’Allemagne est le pays qui impose sa vision de l’Europe depuis l’euro. Parce que l’Allemagne est le centre de gravité économique de la monnaie unique, que c’est le pays dont le crédit peut rejaillir sur tous les autres, Berlin impose sa loi, sa conception de la monnaie unique, son refus des euro-obligations, ses exigences de camisoles budgétaires ou sa limitation de l’assouplissement quantitatif. L’Allemagne a pris l’habitude de dicter sa loi, y compris sur les migrants, ouvrant les portes de l’Europe avant de remettre en cause Schengen. C’est le seul pays qui a conservé sa souveraineté, et qui impose sa loi à l’ensemble des pays avec lesquels il partage sa monnaie.


Le plus effarant est que tous ces phénomènes s’auto-renforcent. C’est aussi parce que l’euro n’est pas assez cher pour l’Allemagne que le pays est fort économiquement, accumule les excédents au détriment de ses partenaires européens qu’il peut leur imposer sa loi, une loi qui la renforce plus encore. Ce faisant, avec l’euro, Berlin a aujourd’hui le beurre, l’argent du beurre, et la crémière du Sud…

34 commentaires:

  1. Nous avons lu Sapir, Stiglitz, etc. Donc, tout ce qui ne va pas avec l'euro, nous le savons.

    Il faudrait essayer d'aller plus loin dans le débat. Il y a des questions qui restent en suspens.

    D'abord, bien sûr, pourquoi l'euro, malgré son échec, n'est pas remis en question. Pourquoi la Grèce n'en est pas sortie, pourquoi l'Italie n'en sort pas malgré la présence d'un gouvernement eurosceptique. Et pourquoi les opinions publiques ne semblent pas prêtes à le remettre ne question au point que des partis qui étaient partisans du Frexit (le FN, DLF...) sont aujourd'hui en train de revenir en arrière.

    Pourquoi cette monnaie, dont on annonce la mort régulièrement, a réussi à surmonter toutes ses crises depuis 2008 : crise financière, crise de la dette souveraine, crise de la déflation, crises politiques (Chypre, Grèce...) Et ne faut-il pas, si l'on est pessimiste, se dire que malgré son inefficacité, l'euro pourrait très bien demeurer encore très très longtemps.

    Ensuite, il y a les aspects techniques. Sur ce point, les avis divergent fortement, entre ceux qui pensent que la sortie se ferait sans douleur, et ceux qui disent que le coût serait énorme ou que ce serait un saut dans l'inconnu. Lorsqu'on voit les difficultés et le temps qu'il faut au RU pour sortir de l'UE, on peut penser qu'il serait encore plus difficile pour un pays aussi intégré que la France de retrouver son indépendance.

    Le fait est qu'il y a eu de nombreuses union monétaires qui ont existé et qui sont mortes, mais aucune ne ressemblait vraiment à l'euro, donc l'architecture est spécifique.

    Il y a par exemple le débat, lancé par l'UPR, sur les soldes Target 2. Un pays qui souhaiterait sortir de la zone euro devrait-il rembourser son solde Target 2, ce qui signifierait pour certains pays des centaines de milliards d'euros à débourser ?

    L'UPR réfute même votre argument selon lequel l'Allemagne serait gagnante avec l'euro. Pour ce parti, les excédents commerciaux de l'Allemagne sont en réalité financés par la banque centrale allemande, via Target 2. Et il soutient que l'Allemagne songe à sortir : https://www.zinfos974.com/UPR-Reunion-Les-Allemands-songent-a-la-fin-de-l-euro-les-Francais-sont-tenus-dans-l-ignorance_a131330.html

    Tout ceci est sans doute contestable, mais justement, c'est sur ces points-là que devrait porter le débat.

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    1. @ Moi

      Pour la Grèce, je développe depuis longtemps mon interprétation de la chose :
      http://www.gaullistelibre.com/2015/07/mais-pourquoi-la-grece-accepte-encore.html

      Et sur les opinions publiques, il faut voir que MLP est l’adversaire idéal du camp eurolibéral, tant elle ne maitrise pas les sujets sur lesquels elle s’avance.

      Sur l’euro, j’ai écrit il y a longtemps, que, malheureusement, sa fin prendrait du temps, du fait que ses soutiens ont beaucoup de moyens pour se préserver de sa fin, que les opinions publiques ne sont pas prêtes (du fait de la mauvaise avocate qu’est MLP), de la crainte, à tort d’un saut dans l’inconnu. Mais cela viendra car les forces centrifuges sont probablement trop fortes. Une vraie crise Italienne lui serait probablement fatal. Je crois que l’Allemagne finira par pousser les autres à la faute pour en sortir. Finalement, plus grand monde ne soutient l’euro. Beaucoup s’en passeraient. La seule chose qui tient la monnaie unique, c’est une crainte partagée de la crise que provoquerait son démontage. En somme, cela risquerait d’être pire pendant un moment : la force de l’argument me semble limitée, notamment en cas d’une nouvelle crise économique où le discours de « ce serait pire sans » sera affaibli.

      Pas d’accord sur ce que dit le Brexit de la sortie de l’UE. Dès 2012, je me suis opposé à la position de l’UPR sur le recours à l’article 50, défendant une sortie immédiate et unilatérale. Ce qui se passe me conforte dans ma position. Je crois que les soldes Target 2 deviendrait probablement purement virtuels en cas de démontage de l’euro.

      Sur l’Allemagne, la politique de compression salariale a fait du mal à une grande partie de la population (voir le débat sur le niveau de pauvreté dans le pays). Et bien d’accord sur la tentation de la sortie, dont j’ai parlé plusieurs fois :
      http://www.gaullistelibre.com/2013/08/quand-lallemagne-envisage-sereinement.html
      http://www.gaullistelibre.com/2017/09/leuro-dopant-oublie-du-pseudo-modele.html
      http://www.gaullistelibre.com/2015/08/ce-que-dit-la-hausse-de-la-pauvrete-en.html

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    2. "Je crois que les soldes Target 2 deviendrait probablement purement virtuels en cas de démontage de l’euro."
      Mais un démontage coordonné de l'euro est une hypothèse peu probable.

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  2. "Mais l’Allemagne n’avait probablement pas imaginé à quel point l’euro serait un atout pour elle"

    Ah bon, des infrastructures qui partent en brioche, un taux de pauvreté élevé, des millions de jobs mal payés à moins de 30 heures par semaine, vous appelez ça une réussite ?

    "Berlin impose sa loi, sa conception de la monnaie unique, son refus des euro-obligations, ses exigences de camisoles budgétaires"

    "C’est le seul pays qui a conservé sa souveraineté, et qui impose sa loi à l’ensemble des pays avec lesquels il partage sa monnaie."

    N'importe quoi, c'est du révisionisme, tous ces accords ont été ratifiés par les autres pays de l'UE. L'Allemagne n'a pas menacé par la force militaire pour que ces accords soient signés, dont certains étaient même des propositions de la France. Concernant la Grèce, la plupart des pays de l'UE ont approuvé les plans, pas que l'Allemagne.

    Vous racontez vraiment n'importe quoi, c'est lamentable d'être d'une telle malhonnêtété ou/et ignorance.

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    1. Malhonnêteté, ignorance ? Cela avait été annoncé par Dahrendorf et Mann il y a près de trente ans. Cela a été dit ensuite par Beck, Streeck, Flassbeck, Lafontaine, Bibow. Rien que des Allemands...

      Face à la gouvernance berlinoise de la crise des dettes souveraines, Ulrich Beck avait notamment, dès 2011, mis en garde dans des termes prophétiques contre les conséquences dramatiques de l'hégémonie allemande et de l'autoritarisme de l'euronationalisme germanique : « Le multilatéralisme devient ainsi unilatéralisme, l'égalité hégémonie, la souveraineté retrait de souveraineté, la reconnaissance de la dignité démocratique d'autres nations dépossession de cette reconnaissance. Même la France, qui a longtemps dominé l'Union européenne, doit à présent suivre les préconisations de Berlin parce qu'elle craint aussi pour son triple A.

      Cet avenir, qui germe dans le laboratoire du sauvetage de l'euro, dont il est pour ainsi dire un effet secondaire intentionnel, ressemble effectivement, j'ose à peine le dire, à une variante européenne tardive de l'Union soviétique. L'économie planifiée centralisée ne consiste plus ici à élaborer des plans quinquennaux pour produire des biens et des services mais pour réduire la dette. Leur application est confiée à des "commissaires" qui, sur la base de "mécanismes de sanction" (Angela Merkel), sont habilités à tout mettre en oeuvre pour détruire les villages Potemkine de pays notoirement endettés. On connaît le destin de l'Union soviétique. » (https://www.lemonde.fr/idees/article/2011/12/26/creons-une-europe-des-citoyens_1622792_3232.html).

      Les dirigeants des autres pays européens sont tout à fait responsables d'avoir accepté de s'engager dans cette situation. Mais ce n'est pas parce que l'on est initialement complice d'une couillonnade qui vous ruine que l'on doit renoncer à se rendre compte qu'il s'agit d'une couillonnade.

      YPB

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    2. "Même la France, qui a longtemps dominé l'Union européenne, doit à présent suivre les préconisations de Berlin parce qu'elle craint aussi pour son triple A."

      Ce ne sont pas les préconisations de Berlin, vous racontez n'importe quoi, ce sont les clauses des traités que la France a signés et même instiguées comme la monnaie unique et les 3% de déficit budgétaire.

      "Il a été élaboré en 1981 par Guy Abeille, un jeune haut fonctionnaire diplômé de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (Ensae) à la demande de sa hiérarchie, dans un « bout de couloir du Palais du Louvre », où siégeait alors le ministère français des finances."

      https://www.la-croix.com/Economie/France/Lincroyable-histoire-3-deficit-2017-09-19-1200878126

      Vous avez vraiment la mémoire d'un poisson rouge pour prétendre, comme Herblay, que la Zone Euro est une création allemande, alors que c'est avant tout une création des génies de l'ENA, Bercy et Mitterrand. L'Allemagne a accepté en traînant des pieds pour obtenir la réunification allemande, c'était le deal imposé par le gouvernement français.

      Quand vous rédigez un contrat que vous proposez à votre interlocuteur et que celui ci accepte de le signer, à qui faut il s'en prendre si ce contrat va contre vos propres intérêts.

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    3. « Ce ne sont pas les préconisations de Berlin, vous racontez n'importe quoi »

      Première chose à faire pour vous : APPRENDRE À LIRE ! Les propos que vous qualifiez de n'importe quoi et que vous présentez comme une mise en cause inacceptable de l'Allemagne sont de Ulrich Beck, pas de moi. Je les ai cités entre guillements et j'ai donné la référence (Le Monde en ligne, décembre 2011). J'aurais pu citer d'autres passages de l'article de Beck, encore plus sévères pour l'Allemagne. Or, Beck était un fervent européiste, tout le contraire d'un nationaliste étroit. Il avait toujours appelé, avant la crise de 2008 et sa gestion par l'UE, à un dépassement post-national et cosmopolite, comme Habermas. Que cela vous plaise ou non, le fait est là : un Allemand, européiste de toujours, se voit contraint, en 2011 à protester contre la politique allemande, qu'il qualifie de néo-nationalisme à prétexte économique, tout en présentant l'UE comme une nouvelle Union Soviétique répressive.

      Où ai-je prétendu que la zone euro était une « création allemande » et que la France n'y avait aucune part ? Où ? Citez-moi si vous en êtes capable. Laurent ne le dit pas davantage et débute au contraire son article par en présentant ainsi l'euro : « [...] cette monnaie unique voulue par certains Français comme prix à payer par notre voisin pour sa réunification, abandonnant à regret son cher deutsche mark ». Non seulement il n'accuse pas l'Allemagne d'avoir voulu à tout prix l'euro mais il écrit même le contraire : elle a été voulue par certains Français et acceptée à regret par l'Allemagne. Cela ne change rien au fait que la France a finalement payé le prix fort pour ce choix. Olivier Blanchard avait déjà qualifié les français de « cocus » de la politique monétaire européenne pour la politique catastrophique du Franc fort pratiquée au début des années 90 au prétexte de garder le Franc arrimé au Mark (il est cité à la fin du livre d'Eric Aeschimann et Pascal Riché, La guerre de sept ans : Histoire secrète du franc fort, 1989-1996).

      Que vous ne compreniez rien à ce que l'on vous dit ou que vous mentiez, il est impossible d'être plus à côté de la plaque que vous l'êtes. Point.

      YPB

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    4. "Et pour couronner le tout, l’Allemagne est le pays qui impose sa vision de l’Europe depuis l’euro."

      Ca c'est Herblay qui l'écrit, ne prenez pas les gens pour des cons de votre espèce, vous ne trompez que vous même...

      Pourquoi citer Ulrich Beck si vous n'approuvez pas sa thèse, à savoir que les conditions de construction de l'Euro viendraient de l'Allemagne alors qu'elles viennent de la France. Vous êtes toujours aussi débile et coudé du foresto, un vrai tordu.

      C'est comme quand vous prétendez que les études concernant le glyphosate ne comprennent pas les adjuvants, alors que la plus massive étude sur le sujet a été faite sur des dizaines de milliers d'agriculteurs qui utilisaient le produit final, soit glyphosate + adjuvants.

      J'hésite entre la bêtise et la malhonnêteté, vous concernant, mais je crois que c'est la bêtise qui vous guide.

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    5. Et oui, mon lapin, je cite Beck, parce que sur le point précis que j'ai abordé, je suis assez satisfait de voir que même un européiste allemand condamne la politique germanique de gestion autoritaire de la zone euro ! Mais si Beck avait eu l'intelligence d'un Dahrendorf, il n'aurait pas attendu 2011 d'ailleurs pour se rendre compte des méfaits de la monnaie unique dans une Europe dominée par l'Allemagne. Et Laurent écrit que l'Allemagne mène la danse dans la zone euro depuis sa création, absolument pas pas qu'elle a tout fait préalablement pour imposer la monnaie unique, ce que vous cherchez à lui faire dire contre l'évidence même de son texte. L'Allemagne a tiré parti (très incomplètement au regard de ses déséquilibres économiques et sociaux) d'une situation qu'elle n'avait pas forcée initialement.

      Je l'ai déjà dit : je ne cherche pas à vous convaincre. Vous encourager à étaler votre stupidité et vos méthodes d'escroc au petit pied me suffit. Citez directement ce que j'ai écrit sur le glyphosate/Roundup au lieu de déformer mes propos. Citez aussi les débats du procès gagné par Dewayne Johnson, si vous n'avez pas peur de vous y ridiculiser (un anonyme l'a fait pour vous et vous avez évidemment évité de commenter ce qui démolissait votre défense de Monsanto) : http://www.gaullistelibre.com/2018/09/merci-nicolas-hulot.html?showComment=1535864575477#c3412666797711410350).

      Rappelez aussi, si vous l'osez, que Monsato était au fait depuis 1999 des risques liés au glyphosate, du fait d'une étude qu'elle avait pourtant commandée, mais qu'elle a ensuite escamotée (fait déjà signalé non par moi, mais par le même anonyme qui vous a longuement étrillé sur ce sujet). Il faudrait aussi noter que, contrairement à vos affirmations, les personnes engagées dans des procès contre Monsanto ne sont pas forcément des idiots ayant négligé de se protéger : Dewayne Johnson portait une tenue de protection Tyvek standard, conforme aux préconisations de Monsanto (https://www.monsanto-ag.co.uk/media/1957/roundup-pro-vantage-a4-product-info-guidevs6.pdf). Mais d'après la documentation du fabricant, DuPont de Nemours, ces tenues ne garantissent pas contre le ruissellement d'une quantité importante de produit, mais seulement contre les particules sèches et les aérosols de produits dangereux (alors que Johnson a été deux fois victime d'une aspersion abondante à la suite de l'arrachage d'un tuyau de vaporisateur), ainsi que les éclaboussures légères de produits non dangereux : http://www.dupont.com/products-and-services/personal-protective-equipment/chemical-protective-garments/brands/tyvek-protective-apparel/products/tyvek-coveralls.html. Johnson aurait-il dû faire du zèle et se doter, par précaution, d'une tenue d'un niveau de protection plus élevé ? Pourquoi donc, puisque Monsanto lui avait assuré que le produit était sans danger, au point d'être buvable ? Qualifier ces victimes d'abrutis n'illustre que la vulgarité stupide de votre cynisme.

      Rappelez-moi aussi quelque chose, du haut de votre prétendue science et de votre soi-disant supériorité intellectuelle : entre 1999 et 2013, vous confirmez bien que vous interprétez une progression de 18 % à 25 % comme un TRIPLEMENT du poids de l'Euro dans les réserves de change internationales (20 % environ aujourd'hui, soit une quasi-stagnation depuis la création de l'Euro) et que c'est sur la base de telles absurdités que vous comptez faire passer Sapir et moi-même pour des idiots ? Oui, je l'ai déjà rappelé plusieurs fois, et d'autres ne s'en sont pas privés non plus, mais je crois que je pourrais vous jeter à la figure cette bourde tous les jours jusqu'à la fin des temps, tellement elle est énorme.

      Je n'hésite pas du tout en ce qui vous concerne. Vous êtes aussi stupide que vous êtes lâche et hypocrite.

      YPB

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    6. @ Troll

      La pauvreté en Allemagne, j’en parle depuis des années (cf plus haut). Bien sûr, les autres pays acceptent, mais ils acceptent les exigences allemandes (sur le TSCG, les différents plans…)

      Pour citer des personnes dont on ne partage pas les opinions, il faut être ouvert d’esprit. Je peux comprendre que cela vous semble impossible.

      @ YPB

      Un grand merci

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    7. "Monsato était au fait depuis 1999 des risques liés au glyphosate, du fait d'une étude qu'elle avait pourtant commandée, mais qu'elle a ensuite escamotée"

      Vous escamotez toutes les études non-Monsanto sous prétexte que celles de Monsanto seraient biaisées.

      C'est à peu près aussi con que de prétendre que des études foireuses concernant le réchauffement climatique annihileraient la majorité des études confirmant le réchauffement climatique.

      En plus, vous êtes vicieux au point de chaque fois ramener les études de Séralini, cet escroc, sur le tapis tout en ayant reconnu que Séralini ne produit que des études de merde. Comme tous les délinquants, on vous reproche de chiper dans un rayon de supermarché, mais vous revenez y chiper à nouveau en loucedé.

      Vous êtes non seulement un petit con ignare de la science, mais en plus une petite ordure de délinquant récidiviste digne d'aller en taule.

      La majorité des études concernant le glyphosate, avec ou sans adjuvant, démontrent aucune causalité toxique.

      Ca vous troue votre cul merdeux, mais c'est comme ça, c'est scientific evidence, quelque soient vos élucubrations dignes d'un climato-sceptique.

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    8. YPB

      "Concernant le glyphosate en particulier, nous avons eu droit à un gros déballage de la correspondance de Monsato (les Monsanto papers) nous expliquant que des scientifiques ont été payés pour défendre le glyphosate (32). Loin de montrer une quelconque corruption de ces scientifiques, on s’aperçoit en fait que, si financement il y a eu, financement a été déclaré (33). Systématiquement.

      Oui, Monsanto a financé des études pour évaluer la dangerosité de ses produits… et c’est normal puisque ça lui est demandé par les autorités sanitaires ! Normal même qu’ils réagissent après la décision du CIRC qui est un pur déni de science.

      Non, aucun scientifique n’a découvert un effet cancérogène du glyphosate et a été payé par Monsanto pour le cacher. Les Monsanto papers ne démontrent absolument rien de tout cela, bien au contraire. Nous sommes dans le pur fantasme."

      Aucune causalité démontrée entre glyphosate et cancers et pas plus de corrélation :

      "Alors que l’usage du glyphosate a connu une énorme croissance des années 80 à nos jours (notamment aux États-Unis avec le développement d’OGM résistants à l’herbicide, les tonnages ont été multipliés par plus de 500) l’incidence des cancers chez les femmes a connu une progression somme toute modérée (expliquée pour partie par l’amélioration des diagnostics, voire le sur-diagnostic), et diminue chez les hommes depuis les années 1990. La mortalité par cancer, quant à elle, diminue nettement."

      http://imposteurs.over-blog.com/2017/11/glyphosate-perturbateurs-endocriniens-nous-et-nos-enfants-allons-tous-trepasser-dans-d-atroces-souffrances-par-jerome-quirant.html

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    9. Je vais intervenir une dernière fois sur la question du glyphosate. J'ai volontairement peu cité Séralini depuis que j'interviens sur le sujet, sinon pour signaler à plusieurs reprises que j'étais loin de le défendre inconditionnellement. Je vous mets au défi de citer une intervention de moi qui aille en sens inverse.

      Mais il y a mieux. Il se trouve qu'il y a exactement six ans, je suis intervenu sur un papier de Laurent pour inviter à la prudence quant aux conclusions sensationnalistes de Séralini (voir mes interventions ici : http://www.gaullistelibre.com/2012/09/et-si-les-ogm-etaient-dangereux.html ). J'y signalais l'accueil réservé fait à cette étude de 2012, pour des motifs qui me semblaient alors assez sérieux. Je ne vous ai donc pas attendu pour prendre mes distances avec Séralini. Mais c'est votre méthode habituelle de procéder par procès d'intention. J'ai écrit à plusieurs reprises que défendre Séralini était le dernier de mes soucis. Mais si ses travaux sont discutés et discutables, cela ne veut pas dire que tout est à y jeter. Et certainement pas la totalité de la bibliographie à laquelle il se réfère. Le reste de vos délires de pensionnaire d'hôpital psychiatrique sur mon rapport à Séralini m'indiffère.

      Votre source, imposteurs.com, ment en affirmant que les conflits d'intérêt concernant la littérature sur le glyphosate ont toujours été déclarés. C'est ABSOLUMENT FAUX. L'article controversé de Séralini de 2012 a été retiré de la revue Food and Chemical Toxicology où il avait été initialement publié, non pas parce qu'il ne satisfaisait pas à des normes scientifiques minimales, mais bien parce que Monsanto a fait pression dans ce sens, comme les révélations des Monsanto Papers l'ont montré.

      Wallace Hayes, rédacteur en chef de la revue, était alors rémunéré par Monsanto à hauteur de 400 $ de l'heure. David Salmitras, employé de Monsanto, a travaillé Hayes au corps pour obtenir le retrait de l'article, tandis qu'un autre employé, Eric Sachs, invitait des scientifiques à envoyer à Sachs des courriers décrédibilisant l'étude de Séralini. Bruce Chassy, l'un des signataires de cette pétition, a écrit un article dans Forbes dénonçant l'article comme une fraude. Ni dans ses relations avec Hayes, ni dans l'article de Forbes, il n'avait signalé qu'il était rémunéré par Monsanto (sur ses liens financiers avec Monsanto : https://usrtk.org/tag/bruce-chassy/).

      Un autre chercheur, Paul Christou, s'est montré particulièrement agressif. Il s'avère qu'il est l'auteur d'un certain nombre de brevets sur les OGM, brevets dont Monsanto a acquis les droits. Lui non plus n'a pas fait connaître ses liens avec Monsanto dans le cadre de cette polémique, qui ne visait pas seulement à critiquer la méthodologie de l'étude de Séralini, mais bel et bien à soutenir la thèse de l'innocuité du glyphosate.

      Derrière l'apparence d'un retrait justifié par les doutes d'une partie de la communauté scientifique, il s'agissait donc très largement d'une cabale orchestrée par Monsanto pour protéger ses intérêts. Si l'éthique scientifique a été bafouée, ce n'est pas tant par les maladresses et erreurs de l'équipe de Séralini que par la dissimulation des conflits d'intérêts dans lesquels étaient engagés, du fait de leurs liens avec Monsanto, nombre des pétitionnaires hostiles à Séralini. Voir : https://www.criigen.org/chronique/28/display/Monsanto-Papers-les-dessous-du-retrait-de-letude-Seralini-reveles. Donc, oui, votre source ment.

      À suivre

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    10. J'étais l'auteur du post précédent, que j'ai oublié de signer. Voici la suite.

      Je rajoute qu'imposteur.com ne fait aucune allusion aux pratiques avérées de ghostwriting par Monsanto qui amènent à jeter objectivement un doute sur une part de la littérature publiée sur la question du glyphosate. Constater que la majorité des études disculpent le glyphosate ne nous apprend rien s'il s'avère que nombre de ces études sont commanditées par le lobby de l'agrochimie en vue de défendre ses intérêts.

      En septembre 2016 dans la revue Critical Reviews in Toxicology, cinq articles ont prétendu démontrer que le glyphosate n'était pas cancérogène. Le financement de ces travaux par Monsanto était effectivement mentionné. Mais la note précisant que ni les employés de la société Monsanto ni ses avocats n'avaient passé en revue les manuscrits du panel d'experts avant leur soumission à la revue était purement et simplement mensongère, comme la publication des Monsanto Papers l'a révélé. Ces pratiques de Monsanto ne se limitaient pas aux publications scientifiques, puisque des salariés du groupe ont presque entièrement écrit plusieurs articles du biologiste américain Henry Miller, parus dans Forbes en 2015, avec pour objectif de contester le classement du glyphosate comme cancérogène probable. L'affaire a fait suffisamment scandale pour que Forbes supprime de son site l'ensemble des articles signés par Miller.

      Lorsqu'on se donne la peine de vérifier les sources d'imposteurs.com sur lesquelles il prétend s'appuyer pour analyser l'impact des Monsanto papers, on ne s'étonne plus de cette légèreté, sinon de cette malhonnêteté : http://www.forumphyto.fr, qui se présente comme une initiative d'organisations françaises de la filière fruits et légumes... Voilà de la belle littérature scientifique, et sans aucun conflit d'intérêt, n'est-ce pas ?

      Comme d'habitude, vos source sont minables. Rien ne m'étonne plus venant d'un clown de votre acabit.

      YPB

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    11. J'ai oublié un pluriel : « vos sources » aurais-je dû écrire, dans mon avant-dernière phrase.

      YPB

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  3. Un rapport récent propose de transférer plus d'activités de police au privé :

    https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/document/document/2018/09/rapport_de_mme_alice_thourot_et_m._jean-michel_fauvergue_deputes_-_dun_continuum_de_securite_vers_une_securite_globale_-_11.09.2018.pdf

    page 103 seq.

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  4. Pour la réunification je doute que la RFA avait besoin du feu vert de Mitterrand ou Thatcher, à mon avis celui de Gorbatchev suffisait.

    Cela n'excuse pas que la RFA n'ait même pas respecté sa constitution qui prévoyait qu'en cas de réunification les nouveaux citoyens de l'Allemagne capitaliste seraient associés à la rédaction d'une nouvelle constitution.

    C'est même dangereux, les pangermanistes pourraient considérer que l'Allemagne n'est toujours pas réunifiée, qu'il lui manque encore des territoires à l'Est.

    Quant à l'idée qu'avec l'Euro on aurait pu ligoter l'Allemagne, elle est d'une stupidité confondante. Si j'attache une vache à un éléphant, ce n'est pas ce dernier que j'ai ligoté.

    C'est vrai que les élites françaises piaffaient d'impatience et voyaient la construction européenne comme le meilleur moyen d'imposer au peuple français tout ce dont il ne voulait pas. Les éditoriaux d'Alain Duhamel, notamment, passeront à la postérité pour cela. L'Allemagne en a profité, bien entendu.

    C'est vrai aussi que ces élites seront toujours là quand nous serons sortis de l'UE et de l'Euro. Toujours aussi détestables, elles seront moins redoutables après cette défaite car elle ne pourront plus se cacher derrière Bruxelles.

    Ivan

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  5. Il est exact que l'UE et l'euro ont été voulus par les Français fascinés par un prétendu modèle allemand. Mitterrand et les socialistes ont proposé une monnaie unique que les Allemands ont accepté à condition que cette monnaie ne soit qu'un clone de leur DM chéri. Soi-disant pour partager une souveraineté monétaire qui ne se partage jamais. Pour se doter d'un projet politique séduisant ce qui cachait le renoncement, la liquidation de toute forme de socialisme démocratique. Maintenant il est bien difficile de se défaire d'une monnaie qui s'est révélée néfaste pour bien des pays. Comme il faut l'unanimité pour réformer ce système c'est une mission impossible, parce que l'Allemagne; ses amis, alliés et vassaux ne veulent en aucune façon donc on le casse et c'est tout! L'Italie sous la conduite de son actuelle majorité politique semble vouloir y procéder. Dans quelques mois nous serons fixés.

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    1. « Comme il faut l'unanimité pour réformer ce système c'est une mission impossible, parce que l'Allemagne; ses amis, alliés et vassaux ne veulent en aucune façon donc on le casse et c'est tout! »

      Sans doute. Mais il faut avoir l'honnêteté de constater qu'il n'y a pas non plus de majorité politique en France pour une stratégie de sortie. Et quand on voit les hésitations qui ont saisi jadis même un Philippe Séguin, la paralysie d'un Chevènement, il y a des motifs d'être pessimiste.

      Bruno Amable et Stefano Palombarini ont signalé comme illusion la possibilité de constituer un bloc bourgeois européiste cohérent et durable, mais aussi la difficulté d'édifier en face un front souverainiste capable de le concurrencer (voir, par exemple : https://journals.openedition.org/lectures/22789 ; ou encore https://www.contretemps.eu/macron-neoliberalisme-alternative-amable-palombarini/). L'évolution de la popularité de Macron semble, avec un certain retard, leur donner raison sur le premier point. Existe-t-il pour autant un bloc souverainiste ? Tout invite à en douter.

      Je suis fermement convaincu de la faisabilité d'une sortie de l'euro et de l'UE (ce qui ne préjuge en rien des cadres d'association et des formes de coordination entre nations souveraines qui pourraient leur succéder : être souverain, ce n'est pas être seul ou engagé dans une lutte à mort contre les autres). Mais cela ne saurait être une promenade de santé. Les questions posées par le premier intervenant de ce fil demeurent par ailleurs posées.

      YPB

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    2. Bien sûr qu'il n'y a pas de majorité politique pour une sortie de l'euro faute fédérateur des souverainistes puisqu'après Séguin, Chevènement Jean-Luc Mélenchon en infléchissant sa ligne politique déjà bien ambiguë sur l'Europe au nom d'une union des gauches très minoritaire (30 à 35% des voix) au détriment d'une ligne de type populiste de gauche incarnée par Djordje Kuzmanovic il perd un électorat potentiel souverainiste qui lui aurait permis de gagner en 2022 par l'élargissement nécessaire de son socle de
      2017.

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  6. Laurent, ça serait bien d'actualiser votre page FB.

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  7. @ Anonyme 17h49

    Le cas Italien sera intéressant, mais ils ne promettent pas une rupture complète

    @ YPB

    Je pense que le front souverainiste pourrait être majoritaire mais que ses incarnations possibles (MLP, voir Mélenchon) ne sont que des épouvantails minoritaires. Je pense également que la sortie de l’euro pourrait devenir majoritaire. Après tout, n’oublions pas que Farage est parti très bas, puis a réussi à créer une dynamique positive sur le Brexit. J’espère que la configuration politique actuelle, avec l’effondrement de Macron, créé un terreau favorable pour nos idées.

    @ Anonyme 21h20

    Sur quel sujet ?

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    1. sur les sujets qu'il vous plaira d'y mettre. Ce n'est pas à moi de vous le dire. Il n'y a que l'embarras du choix.

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  8. Vous pouvez relayer, partager toutes les pages FB de la mouvance souverainiste:
    Jacques Sapir,
    Coralie Delaume,
    David Cayla,
    Jacques Cotta et son blog "la sociale",
    Denis Collin,
    Ambroise de Rancourt,
    Gilles Casanova,
    Régis de Castelnau et son blog "Vu du Droit",
    Djordje Kuzmanovic;
    Olivier Delorme Romancier,
    Claude Rochet,
    Eric Anceau,
    Pierre-Yves Rougeyron et le Cercle Aristote,
    Hadrien Desuin,
    Jérôme Maucourant,
    Fatiha Boudjalhat,
    Laurent Henninger,
    Claire Bouthillon,
    Vincent-Christophe Leroux,
    Grigoriou Panagyotis et son blog "greek crisis", David Desgouille et son blog "antidote".
    Donc une liste non exhaustive à compléter selon vos choix.

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  9. La sortie de l’Euro serait délicate aujourd’hui pour la France car précisément son économie a été affaiblie par sa participation à l’Euro, à l’UE et à leurs règles de fonctionnement. La France est à présent un pays fortement désindustrialisé en situation de double déficit : Déficit budgétaire et surtout très gros déficit de balance commerciale alors que dans les années 90 elle avait encore une balance commerciale excédentaire et pouvait avoir sans problème particulier avoir une monnaie nationale :

    http://www.lepoint.fr/economie/le-deficit-commercial-de-la-france-se-creuse-encore-09-01-2018-2185036_28.php

    https://www.liberation.fr/futurs/1997/02/26/excedent-commercial-record-en-1996-sous-le-cocorico-les-couacsle-poids-de-la-france-dans-les-echange_195760

    Il y a eu des erreurs du pouvoir politique en France: faire les 35 heures payées 39 dans un système ouvert de concurrence totale et de surcroît avec taux de change bloqué, pendant que les allemands à l’inverse faisait des réformes abaissant le coût du travail mettait la France en situation de compétitivité dégradée vis-à-vis de l’Allemagne notamment. D'un autre côté si tous les pays membres avaient fait comme l’Allemagne au commencement de la zone euro, celle-ci serait rapidement devenue une zone déflationniste avec une croissance très faible.

    Aujourd’hui la France est un pays malade mais que les marchés financiers considèrent encore comme étant encore en bonne santé et qui est contributeur net de l’UE. Tant que cette situation dure l’Euro tient si le problème italien est toutefois contenu. Toutefois on ne peut pas se désindustrialiser et avoir un gros déficit de balance commerciale sans que la population évite d’être appauvrie. On le voit avec les retraités notamment et ce n’est qu’un début, l'ensemble de la population, à part une minorité de privilégiés, a pour vocation à être concernée par l'appauvrissement. Dans la zone euro on appelle cela la dévaluation interne. Voyez ce lien :

    http://french.xinhuanet.com/2017-08/26/c_136557483.htm

    La France va devoir faire une dévaluation interne sévère. Il vaudrait sans doute mieux encore sortir de l’Euro, mais dans le cadre d’un plan de sortie qui tienne la route (ne pas compter sur Mélenchon, Le Pen, etc. du reste ils ne sortiront pas).

    Saul

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  10. - L'allemagne ? BOOOOFFF !
    - L'euro ? J'en veux plus ! !
    - Le beurre ? BOOOOFFF ! !
    - l'argent du beurre ? Pourquoi pas ! ! !
    - La crémière ? OUI et VIIIIIITE ! ! ! !
    lol

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  11. Un sommet européen "de la dernière chance" est prévu les 17 et 18 octobre.

    Brexit : après "l'embuscade" contre May, quels scénarios pour éviter le chaos ?

    Quatre scénarios sont possibles :

    Un nouveau référendum (mais il faudrait six mois pour l’organiser, ce qui supposerait de reculer la date butoir de la sortie de la Grande-Bretagne, pour l’instant fixée à fin mars 2019). May l’a rejeté.

    Un Brexit sans "deal", avec un compromis pour gérer la question irlandaise. Suivi d'une négociation d’un simple traité de libre-échange avec l’UE. Politiquement très difficile pour les Britanniques.

    Le chaos : pas de deal, y compris sur l’Irlande (où une frontière physique réapparaît alors sur 500 kilomètres). Les contrôles et droits de douanes sont restaurés, le commerce avec l’UE chute. Londres refuse de payer sa dette (environ 50 milliards d’euros). Le parti conservateur explose. L’économie s’effondre, etc. Personne n’y a intérêt. Mais le pire n'est jamais à exclure.

    Un compromis miraculeux (ça arrive...), celui "de la 11e heure", comme disent les Anglais, à mi-chemin entre les grands principes de l'Union européenne et le "plan de Chequers". Encore faut-il que le Parlement britannique l’accepte, ce qui demandera un second miracle (ça arrive aussi, mais c’est encore plus rare)...

    La "11e heure" approche rapidement. Un sommet européen "de la dernière chance" est prévu les 17 et 18 octobre.

    https://www.nouvelobs.com/economie/20180920.OBS2700/brexit-apres-l-embuscade-contre-may-quels-scenarios-pour-eviter-le-chaos.html

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    1. Lisez donc le livre "le Brexit va réussir" de Marc Roche ancien correspondant à Londres pour le compte du quotidien Le Monde. Cela vous évitera le politiquement correct.

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  12. Ma vie est belle grâce à vous, Mein Helfer. Seigneur Jésus dans ma vie comme une bougie dans les ténèbres. Tu m'as montré le sens de la foi avec tes mots. Je sais que même lorsque j'ai pleuré toute la journée en réfléchissant à la façon de guérir, vous ne dormiez pas, vous m'étiez cher. J'ai contacté le centre de phytothérapie Dr Itua, qui vivait en Afrique de l'Ouest. Un de mes amis ici à Hambourg est également africain. Elle m'a parlé des herbes africaines mais j'étais nerveuse. J'ai très peur en Afrique parce que j'ai entendu beaucoup de choses terribles à cause de mon christianisme. dieu de la direction, prenez une mesure audacieuse et prenez contact avec lui dans l'e-mail, puis passez à WhatsApp, il m'a demandé si je pouvais venir me faire soigner ou si je voulais une livraison, je lui ai dit que je voulais le connaître et acheter un billet 2 façons de se rendre en Afrique Pour rencontrer le Dr Itua, j'y suis allé et j'étais bouche bée des personnes que j'ai vues là-bas. Brevet, personnes malades. Itua est un dieu envoyé au monde, j'ai dit à mon pasteur ce que je fais, le pasteur Bill Scheer. Nous avons une vraie bataille magnifique avec Spirit et Flesh. Adoration la même nuit. Il a prié pour moi et m'a demandé de diriger. J'ai passé 2 semaines et 2 jours en Afrique chez Dr Itua Herbal Home. Après le traitement, il m'a demandé de rencontrer son infirmière pour le test du VIH lorsque je l'ai fait. C'était négatif, j'ai demandé à mon ami de m'emmener dans un autre hôpital voisin quand je suis arrivé, c'était négatif. J'étais trop blanche avec le résultat, mais heureuse à l'intérieur de moi. Nous y sommes allés avec le Dr Itua, je le remercie, mais je lui explique que je n’ai pas assez de remerciements, qu’il comprend ma situation, mais je promets qu’il témoignera au sujet de son bon travail. Remercions Dieu pour ma chère amie, Emma, ​​je sais que je pourrais lire ceci maintenant, je tiens à vous remercier. Et merci beaucoup à Dr. Itua Herbal Center. Il m'a donné son calendrier que j'ai mis sur mon mur dans ma maison. Le Dr Itua peut également guérir les maladies suivantes ... Cancer, VIH, Herpès, Hépatite B, Foie inflammatoire, Diabète, Fribroïde, Maladie de Parkinson, Maladie inflammatoire de l'intestin, Fibromyalgie, recouvrez votre corps. Vous pouvez le contacter par e-mail ou WhatsApp, @ .. drituaherbalcenter@gmail.com, numéro de téléphone .. + 2348149277967 .. C'est un bon médecin, parlez-lui gentiment. Je suis sûr qu'il vous écoutera aussi.

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  13. BIENVENUE : LE PRÊT ENTRE PARTICULIERS EN LIGNE SANS FRAIS UNE ÉQUIPE TRÈS DYNAMIQUE A LA TACHE

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    Veuillez me contactez par mail : Bedetfinance53@gmail.com

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