samedi 1 septembre 2018

Merci Nicolas Hulot

La démission du ministre de l’écologie cette semaine est venue complétée un été calamiteux pour Macron, avec l’affaire Benalla, les nouvelles coupes pour les retraités ou ses nouvelles déclarations effarantes au Danemark. Mais l’interview de Hulot dépasse de loin ce cadre. Elle en dit long sur ce que sont devenus nos politiques, mais aussi sur notre modèle économique actuel.


Un autre modèle de société

Deux choses frappent en écoutant l’interview de Nicolas Hulot, que je recommande vivement à tous ceux qui ne l’auraient pas encore fait. La première, c’est tout ce qui touche à sa personne. L’ancien ministre ne parle pas comme les autres hommes et femmes politiques. Ce qui était criant avec lui mardi matin, c’étaient ses convictions, sa sincérité et son refus absolu de critiquer frontalement ceux qui l’avaient placé là, répétant plusieurs fois tout le bien qu’il pense de certains, sans pour autant oublier les angles morts des politiques menées depuis 15 mois, ces pas bien trop petits et guidés par des intérêts bien compris et trop présents. Il a aussi fait preuve d’humilité et d’auto-critique, chose rare.

Quel contraste avec les coqs et les poules de notre basse-cour politicienne pour qui il faut toujours répondre, prendre position et défendre jusqu’à l’absurde des positions en pensant ne pas perdre la face. Entendre Griveaux 24 heures après offrait un contraste saisissant : trop sûr de lui, récitant des postures en toc, certes relativement bien exprimées, mais jamais rattachées à la moindre quête de bien commun, la politique façon surgelé bourré d’OGM et additifs. L’authenticité de Hulot était d’autant plus forte que les propos de l’ancien ministre étaient forts, et bien construits. Un vrai cri pour réveiller les consciences de sociétés où certains intérêts font que nous oublions des enjeux bien plus importants.

Son plaidoyer ouvre la porte à beaucoup de choses. Comment ne pas penser aux analyses de Nicolas Meilhan, qui montre à quel point, en délocalisant nos industries, nous ne faisons que délocaliser une partie de notre pollution, à la limite près que déplacer les émissions de gaz à effet de serre est illusoire, étant donné que leur effet reste ? Comment ne pas questionner ces chaines d’approvisionnement globalisées qui font faire plusieurs fois le tour du globe aux composants d’un même produit ? Comment ne pas questionner les différentiels de taxation des hydrocarbures : beaucoup et de plus en plus pour les particuliers, pas grand chose pour le transport aérien ou le transport maritime ?

La question qu’amène les réflexions de Hulot, c’est comment changer les choses ? Le moins que l’on puisse dire, et qui est transparent dans les analyses de Nicolas Meilhan, c’est que le modèle internationaliste et sans frontière ne produit rien de bon. Rien de sérieux ou presque n’est fait car tous les pays sont engagés dans une compétition sans pitié où trop d’intérêts sont en jeu pour permettre d’avancer. Dans le monde actuel, où l’égoïsme est présenté comme une vertu par les ultralibéraux et où le libre-échange est devenu une religion, la coopération se fait sur le plus petit dénominateur commun et sans jamais remettre en cause tout ce qui remettrait en cause l’anarchie commerciale.


Jamais le marché seul ne s’auto-régulera. Il faudra une intervention volontariste des Etats, ces mêmes Etats que toutes les traités ne cessent d’affaiblir et de jeter dans l’eau froide de la concurrence égoïste, ne leur laissant guère la volonté de penser au bien commun à long terme. Le capitalisme anarchique, oligarchique et sans frontière devra être transformé pour véritablement changer les choses.

70 commentaires:

  1. Non, pas de merci à Hulot, car :
    1) il n'aurait jamais dû entrer au gouvernement;
    2) il dénonce les lobbys mais épargne Macron. C'est hypocrite.

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    1. Oui , pourquoi merci !? Nicolas Hulot est saint médiatique , canonisé par l'oligarchie. Hulot , comme son ami Pierre Rabhi n'est en rien un model de vertu loin de la. Il se fout complètement des populations les plus défavorisées et leur préfèrent depuis toujours les riches qui financent sa fondation.
      Rien que le fait d'avoir rentré dans ce gouvernement mérite le mépris.
      En temps que ministre on lui une forte hausse des taxes sur le carburant , elles auraient servies à financer un autre modèle de transport plus écologique pourquoi pas , mais malheureusement...
      Et en plus , il à démissionné sur une baisse du prix du permis de chasse national ! En montrant du doigt le France rural.
      Bref aucun merci à cet écolo de jardin public.

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    2. La taxe sur le carburant encourage à basculer vers les transports collectifs, qui sont financés en partie par la dépense publique, donc...

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    3. @ Moi et cgrotex

      Je le remercie pour ce qu’il a dit mardi, qui n’a finalement pris cette importance que parce qu’il a été ministre… Il a humainement épargné Macron, ce qui est élégant, mais dénoncé sa politique. Il n’a pas attribué sa démission à la baisse du prix du permis de chasse, mais à l’impasse dans laquelle il se sentait.

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    4. Le fait qu'il ait épargné humainement Macron prouve qu'il n'a pas vraiment compris que ce dernier l'a simplement instrumentalisé, ou qu'il l'a compris, mais ne peut publiquement faire savoir qu'il se sent berné.

      Tout Macron est là et Nicolas Hulot ne peut pas ou ne veut pas voir que c'est cet homme qu'il a un temps servi : https://www.streetpress.com/sujet/1486723160-macron-le-monde

      La démission de Hulot prouve qu'il n'est pas obsédé d'arrivisme au point de s'accrocher à tout prix à son fauteuil ministériel, mais elle l'aurait honoré davantage en étant plus précoce.

      YPB

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  2. En quoi les OGM ne seraient pas écologiques ?

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. Pour faire une plante OGM, on manipule quelques milliers de cellules mais la transgenèse ne réussit que sur deux ou trois pour 1000.
      Du coup, il faut repérer les cellules transformées et les distinguer des autres... Pire qu'une aiguille dans une botte de foin.
      la solution : associer le gène d'intérêt à un gène de résistance à un herbicide. On passe ensuite les clones à l'herbicide, seuls ceux qui résistent poussent...
      La plante ainsi issue de la transgénèse est donc résistante à un herbicide, avec risque de transmission aux espèces voisines par introgression... vachement écolo en effet.

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  3. Si vous croyez que votre souverainisme archaïque et bas de plafond résoudra les problèmes écologiques...

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    1. On sent que ton plafond à toi, il dépasse même celui de chapelle Sixtine... le gavage au néolibéralisme et l'ouverture au maâââônde se limitant à 3 sofitels aseptisés dans 2 capitales anglosaxonnes, c'est sûr, ça élève...

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  4. Euh... Un affairiste qui a servi de caution à Macaron et préfère accuser l'opposition plutôt que son gouvernement 100% soumis au lobbies...
    Quant à ses compétences en environnement : bac moins 3, commercial ramassé à la télé, n'a jamais étudié un pet de sciences. A 9 bagnoles, un hors-bord qui consomme 80L au 100 Km, et vend de la merde toxique et polluante dans son Ushuaïa...
    Une véritable honte de voir ce genre de type devenir ministre, quand il sort 10.000 docteurs d'université chaque année, dont beaucoup dans les domaines à l'environnement : biocénotique végétale et animale, écotoxicologie, hydrogéologie, climatologie, pédologie, biogéographie, géomorphologie, études rurales, agronomie...
    le minimum serait de recruter le ministre parmi eux... Et même, au pire, prendre le dernier des chasseurs viandards bourrés au fusil et au volant, qui connaît toujours mieux l'environnement qu'un bobo parisien pseudo-écolo genre Najdovski...

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    1. Un bon début serait de recruter les responsables d'émission TV parmi ces 10 000 diplômés, plutôt que chez les bac moins 3. Cela relèverait un peu le niveau.

      https://www.bbc.co.uk/programmes/b0079c7h

      https://en.wikipedia.org/wiki/Nick_Baker_(naturalist)

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    2. @ Rodolphe

      Je te trouve dur. Bien sûr, son parcours est original, mais je le crois sincère. Il a beaucoup travaillé sur le fond, avec sa fondation (ce qui nécessite de l’argent). Tout intellectuel, aussi intelligent soit-il, n’avait pas forcément autant travaillé que lui pour être à ce poste, ni n’avait la capacité à convaincre les Français sur ce sujet. Il avait une vraie légitimité à ce poste, et sa démission le confirme.

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  5. "transmission aux espèces voisines"

    Ce qui existe depuis la nuit des temps, gros neuneu !

    "C’est maintenant un fait bien acquis, tous les êtres vivants de notre planète sont le résultat d’une évolution de plus de 3,5 milliards d’années où se sont produits des échanges génétiques de toutes sortes entre espèces et entre organismes très différents."

    https://www.lespiedsdansleplat.me/ogm-fantasmes-et-realites/

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    1. On te parle de gènes de résistances aux herbicides ajoutés, tu nous réponds par les transferts naturels de gènes.
      Jusque là, les herbicides ne sont pas le produit d'une évolution.

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  6. "Et même, au pire, prendre le dernier des chasseurs viandards bourrés au fusil et au volant, qui connaît toujours mieux l'environnement qu'un bobo parisien"

    Ah toujours ces affreux bobos dont personne ne connait la définition, et ah les chasseurs ces grands écologistes qui bazardent à tout va du plomb saturnien dans les campagnes. Toi t'es vraiment un putain de beauf, ça c'est certain.

    http://france-sans-chasse.org/abolition/chasse-et-ecologie

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    1. Les bobos ont été parfaitement définis par Christophe Guilluy : des urbains élevés hors-sol qui se prétendent "ouverts d'esprit" et font passer les ruraux pour des ploucs fermés. Des cadres du tertiaire élevés hors-sol et avec une mentalité en plastique, qui ont su reprendre à leur avantage la dialectique de gauche sur les "ouverts" contre les "fermés", bref des bourgeois mais qui ont su changer leur image de gros con intégriste catho de Versailles.
      ils n'en restent pas moins de sales bourgeois : ils nous parlent de "ville ouverte" et autres foutaises... Ouvertes, mais seulement à partir de 9000 euros le m² le placard à balai.

      On comprends que ça te gène, ce mot et sa définition : tu es un bobo, le nouvel ennemi de classe déguisé en agneau, cadre à la con en région parisienne avec des idées mondialistes ultralibérales de merde.

      Une fois l'ennemi nommé et identifié, il est plus facile d'avoir une action efficace contre lui.

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  7. " Comment ne pas questionner ces chaines d’approvisionnement globalisées qui font faire plusieurs fois le tour du globe aux composants d’un même produit ? "

    Et vous faites comment autrement ? Le Brexit montre en quoi il est inepte :

    "Ainsi les dispositions du gouvernement de Sa Majesté vont-elles désorganiser les chaînes d’approvisionnement dont dépendent les entreprises britanniques. Pour ne prendre qu’un seul exemple, le vilebrequin du moteur d’une Mini BMW traverse trois fois la Manche avant que le montage de la voiture ne soit achevé, ce qui signifie que le moindre retard au passage de la frontière anéantira la rentabilité de cette chaîne d’approvisionnement."

    https://www.project-syndicate.org/commentary/uk-brexit-implausible-export-strategy-by-ngaire-woods-2018-08/french

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    1. Le Brexit, inepte ? Ce sont surtout les prévisions de ses opposants qui le sont. Plus de croissance outre-Manche qu'en France, des salaires qui repartent à la hausse... Pour l'instant, le bilan est déjà positif

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  8. 1) Herblay semble n'avoir qu'une compréhension extérieure du gaullisme : ainsi, lutte contre les méchants vichystes supposés (alors que ce qui déplaisait à DG ce n'était pas les orientations politiques de Vichy, mais le retrait de la guerre) ; ou encore, démissions de 1946 et 1969.

    Il tombe donc tout naturellement dans le panneau d'Hulot, parce qu'il démissionne. Mais il ne suffit pas de ressembler à DG démissionnant en 1946 ou 1969 pour être au même niveau.

    2) Hulot énonce pourtant plusieurs contre-vérités dans son interview, et ne mérite donc pas le respect.

    Il se plaint de ne pas avoir les moyens d'agir. Mais il gaspille des milliards (7 par an) en pure perte, pour remplacer les centrales nucléaires par des éoliennes et panneaux solaires (qui défigurent le paysage).

    Du point de vue des émissions de CO2, cela ne change strictement rien (cela risque en fait d'aggraver les choses) donc Hulot jette de l'argent par les fenêtres puisque de son propre aveu l'urgence est d'arrêter le changement climatique.

    Cet argent serait bien mieux investi dans d'autres domaines de l'écologie.

    Il est dramatique de relayer la désinformation de ce personnage et de le donner en exemple, alors qu'il raconte n'importe quoi sur un sujet important.

    Cela fait plus de 40 ans que la France a mis en place ce programme, et évité par là des quantités considérables d'émissions de CO2. Vous pouvez par exemple comparer avec l'Allemagne ou le RU :

    https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=File:Greenhouse_gas_emissions_by_economic_activity,_2015_(thousand_tonnes_of_CO2_equivalents).png

    3) Hulot nous emmerde avec l'Afrique. Le principal problème de l'Afrique, c'est sa démographie galopante, qu'il ne tient qu'à ses dirigeants de contrôler. Hulot essaie de faire admettre l'invasion migratoire actuelle sous prétexte de réchauffement climatique, ce qui est un autre mensonge. Cette invasion vient de l'irresponsabilité des différents pays d'Afrique, et il convient de leur faire clairement comprendre au contraire que leur surplus démographique ne sera pas de notre responsabilité.

    4) Hulot dénonce les lobbys. Quels lobbys ? Le patron d'un électricien allemand, interviewé sur Arte, disait que le fameux lobby nucléaire lui semblait inoffensif face aux requins promoteurs d'éoliennes. Hulot n'aurait-il rien à voir avec ces derniers ?

    5) Hulot se plaint d'un manque de soutien organisé. S'il a raison sur l'idée (un ministre doit être soutenu pour réussir) il se moque du monde dans les faits, alors que la plupart des journalistes, par inculture scientifique, a au contraire tendance à le soutenir dans ses âneries.

    6) il faut se méfier du mélange entre critique du libéralisme et écologie. Si un modèle protectionniste et dirigiste est sans doute plus adapté, la dénonciation des méchantes entreprises par des gauchistes attardés risque de mener à des contresens. On le voit clairement dans le cas du nucléaire civil, l'idée (complètement fausse d'ailleurs) que les éoliennes permettrait une décentralisation étant une des raisons de leur soutien.

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    1. @ Anonyme 14h35

      Un jour, il faudra que certains comprennent que l’on peut accorder un satisfecit à quelqu’un sans être d’accord avec lui en tout point, chose probablement difficile à appréhender pour les sectaires. Bien sûr, le nucléaire est positif d’un point de vue CO2, et en partie d’un point de notre indépendance, mais se pose la question des déchets tout de même… Cela dit, je ne suis pas convaincu à date qu’il faille sensiblement réduire sa part dans notre production d’électricité. Sur l’immigration venue d’Afrique, le discours de Hulot mardi me semblait plutôt être l’inverse : il veut limiter au maximum le réchauffement climatique, ce qui réduirait les migrations climatiques. Le manque de soutien dont il parlait, c’était celui de Macron & co (et je ne pense pas qu’il exonérait les journalistes, qui n’ont pas toujours été tendre avec lui). L’oligolibéralisme actuel est beaucoup trop courtermiste pour parvenir à prendre soin de notre environnement.

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    2. « ce qui déplaisait à DG ce n'était pas les orientations politiques de Vichy, mais le retrait de la guerre »

      C'est une lecture biaisée. Le général de Gaulle considérait que la mise en cause des orientations politiques de Vichy ne pouvait pas être distinguée du péché originel de ce régime : être né de l'acceptation de la défaite. La loi du 3 octobre 1940 sur le statut des Juifs, par exemple, ne peut se comprendre hors de ce contexte. La pensée du général De Gaulle participait aussi d'une tradition de l'humanisme chrétien qui éclaire par des motifs non exclusivement politiques (le refus ou l'acceptation des accords de Munich) sa rupture avec Maurras à la fin des années Trente (l'explication centrale que le maurrassisme donne aux malheurs de la France, à savoir le complot judéo-maçonnique, lui est absolument étrangère).

      De même, de Gaulle, on le sait, n'était pas républicain de cœur. Cela ne signifie pas qu'il était anti-républicain. Il s'inscrivait au fond dans une vision de l'histoire et de l'action politique que Napoléon a résumée en disant (dans une lettre à son frère Louis) : « depuis Clovis jusqu'au comité de salut public, je me tiens solidaire de tout ».

      De Gaulle, la République et la France libre : 1940-1945, de Jean-Louis Crémieux-Brilhac, résume ce point de vue particulier d'un homme qui, royaliste de cœur, a œuvré pour le rétablissement de la République, en le définissant ainsi : « Républicain de raison, oui, pour qui les régimes ne sont rien d'autre que la forme de gouvernement qui assume – bien ou mal – un moment de la pérennité de la nation, seule réalité durable ».

      YPB

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    3. Sur les déchets, l'article de Jancovici pour la revue le Débat répond à mon avis de manière convaincante. Les gros volumes de déchets toxiques, c'est ailleurs...

      https://jancovici.com/transition-energetique/nucleaire/quelques-idees-recues-nucleaire-civil/

      Sur l'immigration, le discours de Hulot est un discours d'une part de menaces, d'autre part de justification des immigrés clandestins : "vous avez émis du CO2, donc ils peuvent venir". C'est typiquement le discours repris par les apologistes de l'immigration, si vous y prêtiez attention. Le discours de Hulot est donc bien un discours pro-migration, même s'il n'est pas centré là dessus.

      Je ne vois pas pourquoi vous voulez donner satisfecit à Hulot. Sur le principal sujet actuel, qui est le réchauffement, son action est un pur gaspillage : il dépense beaucoup d'argent pour une action qui ne change strictement rien aux émissions, si même elle ne les augmente pas.

      Vous reprochez au FN de compromettre la perception du discours sur la sortie de l'UE par une manque de maîtrise du sujet. Avec Hulot, c'est un risque bien pire qui est couru aussi bien par le sujet de la protection de l'environnement que sur la nécessité, pour cela, de re-réguler.

      Si vous voulez convaincre les gens sérieux de re-réguler et de planifier, vous ne pouvez pas le faire avec un discours ridiculement anti-rationnel à côté. Ils devront renoncer à une partie de leurs intérêts ou de leur liberté, ils ne le feront pas parce qu'un ex vendeur de shampoing, marionnette des pillards de notre système électrique via les subventions aux ENR, aura fait un discours à la radio.

      Pour quiconque connaît un peu le sujet, Hulot est un pantin, il ne faut pas en attendre de miracle, et surtout pas un changement d'état d'esprit chez les dirigeants (ou d'ailleurs durablement dans le public).
      Ce type de discours ne peut être porté que par quelqu'un de crédible par ailleurs, ce que n'est pas Hulot.

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    4. @YPB

      Le fils de DG a pieusement rapporté que le mot était illisible dans la lettre suivante. Naturellement, il est facile à déchiffrer quand on connaît un peu l'histoire de la Pologne.

      "23 mai 1919, tableau société polonaise : « et au milieu de tout cela d'innombrables […], détestés à mort de toutes les classes de la société, tous enrichis par la guerre dont ils ont profité sur le dos des Russes, des Boches et des Polonais, et assez disposés à une révolution sociale où ils recueilleraient beaucoup d'argent en échange de quelques mauvais coups »."

      Je ne vous répond pas sur Vichy ou sur Maurras, parce que je ne connais pas assez complétement le sujet et pour ne pas indisposer Herblay, mais je pense que vous vous trompez.

      Maurras avait, en tout cas, peu à voir avec Vichy : peu de ministres AF, vite renvoyés ; ni Laval ni Darlan n'en étaient proches, bien au contraire. Sans parler des radicaux qui encadraient le ministère de l'intérieur jusqu'à la fin 1943.

      Le cas de Darnand, d'extrême droite avant guerre mais devenu pro allemand car grillé partout ailleurs (demande de ralliement à Londres à l'été 1943), n'est pas un lien entre Maurras et Vichy non plus.

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    5. De Gaulle n'avait aucune affection particulière pour les Juifs, car il se méfait de toutes les formes de particularisme. Mais il ne communiait pas avec les maurassiens dans la croyance centrale au rôle décisif du complot judéo-maçonnique pour expliquer les malheurs de la France contemporaine. Qu'il ait évolué par rapport aux préjugés judéophobes qui étaient encore les siens en 1919 prouve qu'il était avant tout un réaliste et non un idéologue. Le monde ne se réduit pas à une opposition simpliste entre philosémites et antisémites.

      Ce nationalisme rationnel est aussi l'explication de son attitude envers la Commune et certains de ses soutiens comme le colonel Rossel. Il n'approuvait pas l'idéologie communarde, mais condamnait la manière dont l'obsession de la lutte contre la subversion intérieure avait conduit les Versaillais à préférer une paix humiliante avec les Prussiens plutôt que la poursuite du combat pour libérer le territoire.

      Je n'ai jamais cherché par contre à réduire Vichy au maurrassisme ou Maurras à son soutien à Vichy. Bien sûr, si l'on tient à tout prix à faire de Pétain ou de Laval des maurrassiens, on tombe dans l'absurdité. Le vichysme est une nébuleuse politique et idéologique, où la composante la plus fournie probablement a été le camp des purs opportunistes. Mais affirmer que Maurras avait peu à voir avec Vichy est très contestable, car sa pensée a fourni une caution intellectuelle décisive à l'idéologie de la Révolution nationale.

      YPB

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    6. Je pense que vous vous trompez sur ces points.

      Comme je l'ai déjà dit, pour les deux raisons énoncées, je ne veux pas entrer dans cette discussion.

      Toutefois, je vous renvoie par exemple à ces deux livres :

      https://www.amazon.fr/r%C3%A9publique-x%C3%A9nophobe-1917-1939-r%C3%A9v%C3%A9lations-archives/dp/2709622505/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1535857631&sr=8-1&keywords=r%C3%A9publique+x%C3%A9nophobe

      https://www.amazon.fr/Pour-finir-avec-Vichy-passions/dp/2221082028/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1535857830&sr=1-1&keywords=amouroux+racines+passions

      pour voir que votre phrase sur Maurras : "sa pensée a fourni une caution intellectuelle décisive à l'idéologie de la Révolution nationale" est perfectible.

      Les Mémoires de Churchill sur la première guerre mondiale contiennent aussi des considérations intéressantes sur le général Sarrail, personnage qui par ailleurs a remplacé...Weygand (rappelé contre son gré) en Syrie, où il a fait bien des dégâts.

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    7. S'agissant du premier livre, je n'approuve pas d'ailleurs l'interprétation qu'ils donnent des faits. Mais ces faits permettent à mon avis d'avoir une lecture moins manichéenne de la période.

      Comme je vous l'ai dit, je ne souhaite cependant pas poursuivre cette discussion ici et je n'y répondrai donc plus.

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    8. Dernière précision : la phrase de DG ne me semble pas résulter de préjugés judéophobes, mais d'une description (peu amène et gouailleuse) de la réalité.

      Réalité par exemple des rapports entre judaïsme et révolutions bolcheviques dans l'Europe de l'Est, bien connue de tous à l'époque et à présent passée sous silence. Comment comprendre l'histoire en en ignorant la moitié, mystère.

      "Qu'il ait évolué par rapport aux préjugés judéophobes qui étaient encore les siens en 1919 prouve qu'il était avant tout un réaliste et non un idéologue"

      Bah tiens. Et la marmotte...

      Même remarque de conclusion : je ne souhaite pas poursuivre cette discussion ici et je n'y répondrai donc plus.

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    9. Vous avez répondu trois fois d'affilée... Alors le coup du gars qui ne veux pas poursuivre la discussion, c'est un peu ridicule.

      Ce que vous dites sur la description prétendument « réaliste » du comportement des Juifs polonais est ridicule. Les Juifs ont soutenu tous les mouvements politiques non-antisémites et qui leur paraissaient porteurs de promesses d'émancipation en Europe orientale et dans l'Empire russe. Certains ont même financé le mouvement nationaliste en faveur de l'indépendance polonaise. En France, où ils ne ressentaient nullement le besoin d'être révolutionnaires, ils ont été simplement républicains et, pour l'immense majorité, bons patriotes. Qu'ils aient été prêts ailleurs à accueillir favorablement un régime qui ne les vouait pas aux pogroms n'a rien qui puisse étonner. Mais il est significatif qu'il n'y ait eu aucun pogrom en Pologne sous Pilsudski (1926-1935), en dépit du mécontentement lié à la crise de 1929, preuve que l'antisémitisme relevait bien d'une construction politique et n'était en rien une réponse populaire spontanée liée au comportement ou au statut socio-économique des Juifs.

      les propos qui auraient été tenus par de Gaulle sur le comportement des Juifs en Pologne (« tous enrichis par la guerre dont ils ont profité sur le dos des Russes, des Boches et des Polonais, et assez disposés à une révolution sociale où ils recueilleraient beaucoup d'argent »), ne constituent donc qu'un étalage de préjugés sans rapport avec la réalité économique et sociale de la communauté juive polonaise de l'époque, l'une des plus pauvres d'Europe (les non-juifs n'en n'avaient pas conscience, parce qu'ils étaient souvent, surtout en milieu rural, encore plus misérables).

      Bref, cette réalité soit-disant bien connue ne l'était que pour les antisémites de l'époque. Que de Gaulle ait pu y croire, au moins un moment, sous l'influence de ses fréquentations polonaises, prouve simplement qu'il ne faut jamais déifier aucun homme. L'essentiel reste pour moi qu'il ne soit pas demeuré antisémite, à supposer qu'il ait pu l'être un jour.

      Je comprends finalement que vous ne souhaitiez pas trop étaler ici le crédit que vous accordez à des fables au nom desquelles on assassine des Juifs depuis le moyen-Âge... Mais vous n'avez pas pu tout de même vous en empêcher !

      YPB

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    10. A beau mentir qui vient de loin...mais on a parfois d'autres gens qui viennent du même endroit, et qui remettent les pendules à l'heure.

      Ainsi Soljenitsyne, deux siècles ensemble. Ou Daniel Tollet, histoire des juifs en Pologne. Ou Arkadi Vaksberg, Staline et les juifs...

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    11. Parce que ces ouvrages témoignent tous en faveur des thèses que vous sous-entendez : les juifs étaient des profiteurs de guerre, ils étaient disposés à bien accueillir une révolution sociale parce qu'elle les enrichirait, etc. ? Donc la haine dont ils ont souffert et les persécutions qui les ont frappés n'étaient pas totalement sans justification ?

      Vous cherchez à donner une crédibilité à un discours qui a été celui de l'antisémitisme progromiste en Europe orientale. Citer Soljenitsyne, dont l'antisémitisme est patent, comme s'il s'agissait d'une référence crédible, est juste risible. Le livre de Tollet est quant à lui truffé d'erreurs et de lacunes pour lesquelles il a été étrillé par d'autres spécialistes (voir la critique de Moshe Rosman dans la Revue d'histoire des religions : https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1994_num_211_3_1378). Il ne va pas pour autant dans le sens de votre lecture du rôle des Juifs en Pologne, qui reprend tous les clichés judéophobes répandus là-bas depuis le XIXe Siècle.

      YPB

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    12. Bien sûr bien sûr, tout le monde est méchant et c'est toujours la faute des autres.

      Vous feriez mieux de les lire, ce n'est pas par réponses réflexes après un coup de Google que vous ferez avancer les choses.

      Et, en effet, les juifs sont aussi des acteurs de l'histoire, avec leurs responsabilités, leurs erreurs et leurs crimes.

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    13. Vous êtes antisémite et je ne le suis pas. C'est donc forcément que je m'informe via Google, tandis que vous avez lu... Je ne suis pas étonné de cette prétention comique. En général, c'est ainsi que se terminent mes discussions avec des antisémites : des gens qui projettent sur un peuple des formes à peine modernisées de superstition médiévale me recommandent de lire pour m'instruire. Dommage que ces lectures soit ne valent pas un clou soit n'aillent pas dans le sens des conclusions qu'ils prétendent en tirer. Qualifier la référence à Moshe Rosman dans la Revue d'Histoire des religions de « coup de Google », c'était assez fort tout de même, j'ai bien ri. Mais coup de Google ou pas, cette recension, lorsqu'on se donne la peine de la lire, suffit à démontrer la légèreté consistant à mettre en avant une référence aussi insuffisante que le bouquin de Tollet, dont vous tirez par ailleurs des conclusions totalement étrangères à l'auteur.

      Historien de métier, j'ai dû malheureusement lire depuis ma jeunesse beaucoup plus que je l'aurais souhaité sur un sujet qui n'est pas toujours gai. Et mes lectures ne m'ont pas donné la conviction que les erreurs, responsabilités ou « crimes » fantasmés que vous imputez aux Juifs puissent justifier en quoi que ce soit ni la haine ni les persécutions dont ils ont fait l'objet. Vous ne sortirez pas du raisonnement circulaire consistant à affirmer que les Juifs n'auraient pas été haïs s'il n'y avait pas eu des motif de le faire, parce que vous ne reconnaîtrez jamais ces motifs pour ce qu'ils sont : une construction imaginaire. Mais vous ne parviendrez pas à faire croire que cette différence pourrait être éclairée d'un défaut de culture de ma part en mettant en avant une littérature médiocre, partisane ou soumise par vous à une lecture biaisée.

      YPB

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    14. Non, je ne crois pas être dans une "construction imaginaire", à la différence de vous me semble-t-il.

      La participation des juifs, avec surreprésentation marquée, à tous les phénomènes révolutionnaires de gauche dans les pays de l'Est, avant et d'ailleurs après la deuxième guerre mondiale (retour de France, souvent) ; comme leur surreprésentation dans le Komintern et dans l'espionnage soviétique sont des faits.

      Que vous ne puissiez le reconnaître, et comprendre que cela motive, de la part des gouvernements concernés, une légitime méfiance, me montre que vous êtes soit juge et partie (et c'est souvent le cas des historiens de ces questions) ; soit un libéral idéologue comme ceux que dépeint Soljenitsyne en Russie, ou Tocqueville en France, qui ont fini par y laisser leur chemise.

      Quant à la qualification d'antisémite, c'est tellement facile. Un argument vous déplaît ? Antisémite. Hop. Suivant.

      J'invite le lecteur de bonne foi à se méfier, par principe, des gens utilisant ce type de procédés.
      Et je passe à la suite, car je me doute que vous ne risquez pas d'évoluer.

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    15. Vous attribuez une légitimité à un procès fait aux Juifs qui est à l'origine de siècles de persécutions meurtrières ayant culminé en génocide. Mais il ne faudrait pas appeler cela antisémitisme ?

      La participation des Juifs aux mouvements révolutionnaires des deux derniers siècles est le reflet d'abord de leur surreprésentation dans la classe intellectuelle, ensuite est une réponse à leurs persécutions. Cette inversion des rapports de causalité par les antisémites est typique : on dénonce le rôle économique des Juifs ou leur activité politique en affectant d'ignorer le processus d'exclusion sociale qui a conduit depuis le Moyen-Âge à les cantonner à certaines activités (dont le prêt à intérêt), comme les persécutions qui les ont amenés à s'engager dans des mouvements politiques subversifs.

      Quant aux historiens, il semble vous avoir échappé que leur attitude envers l'antisémitisme puisse s'expliquer par des raisons simplement professionnelles. Ce qui s'appelle connaître son métier. Dans votre raisonnement, un non-historien de formation serait plus compétent pour faire de l'histoire, parce que moins susceptible d'être partisan... Le fait est que les non-historiens sont infiniment plus susceptibles d'être partisans, puisqu'ils ne travaillent pas sous le regard de leurs pairs et n'ont pas de compte à rendre au monde académique.

      Un minimum d'objectivité et de compétences documentaires vous aurait conduit, au lieu d'étaler complaisamment des lectures que vous semblez croire décisives, à prendre aussi en compte les critiques qui ont pu leur être adressées par des spécialistes de l'histoire russe et du monde juif. Même des historiens qui n'ont pas accusé Soljenitsyne d'être antisémite, comme Richard Pipes ou Semyon Reznik, ont procédé à une recension très sévère de Deux siècles ensemble.

      J'étais trop aimable de parler de raisonnement circulaire. Votre appel à la méfiance des lecteurs est un épisode comique de plus.

      YPB

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    16. Ah ! Ainsi, des juifs auraient participé à des mouvements révolutionnaires (mais personnellement je ne parle pas des deux derniers siècles, pas plus que Soljenitsyne d'ailleurs), comme le constatait le général de Gaulle en Pologne.

      Nous progressons.

      Pensez-vous que les gouvernements occidentaux, celui du Canada par exemple, seraient alors fondés à ne pas vouloir accueillir sur leur sol ces personnes potentiellement à tendance révolutionnaire, quelle que soit la cause de ces tendances ?

      Ou au contraire, doivent-ils les accueillir, comme ils doivent selon la doxa contemporaine accueillir Afghans, Algériens, Syriens, et en disant merci encore ?

      Je ne vois pas à quel endroit j'aurais attribué une légitimité à un procès fait aux juifs depuis des siècles.

      Je n'ai pas non plus dit que les non-historiens de formation seraient plus compétents pour faire de l'histoire. Je me fie aux historiens de formation pour établir des faits. Je demande à voir leurs raisonnements lorsqu'ils pensent pouvoir en construire des théories, et je pense être alors à même d'accepter ou de refuser la théorie, sur la base de la qualité du raisonnement donné. Et je pense, en effet, que les historiens trop impliqués dans leur sujet car juge et partie peuvent fournir des raisonnements fallacieux. Comme un économiste de banque est susceptible de raconter des salades, quoiqu'économiste de formation.

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  9. Dans son interview, comme cela est souligné par Polony, Hulot critique le libre-échangisme.

    Voici un article du Figaro Vox sur le sujet :

    http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2018/08/31/31007-20180831ARTFIG00256-le-libre-echange-est-il-une-nouvelle-forme-de-religion.php
    "La mondialisation est une idéologie conçue pour servir les intérêts de ceux qui l'ont établie, lesquels composent une classe sociale à part entière et consciente de ses intérêts. Cette dernière est un réseau presque exclusivement occidental, et son projet est mondial, tant dans ses finalités que dans ses moyens. Rassemblant des protagonistes de tous horizons (grands noms de la banque et de la finance, PDG de corporations transnationales, responsables de think tanks... ), cette hyperclasse se structure par l'interconnexion que permet la mondialisation. Son rêve de globalisation, celui d'un monde d'abondance sans frontières et du village global, elle seule à la capacité de pouvoir le vivre, dans sa communauté coupée de la réalité des autres. Elle est ainsi bien placée pour assurer sa position privilégiée dans un système darwiniste."

    Il faut bien être conscient qu'un des volets de ce projet repose sur l'immigration et le multiculturalisme, qui permet notamment de diviser pour mieux régner voire de menacer du chaos en cas de révolution (cf émeutes de 2005).

    C'est une raison supplémentaire de penser que ceux qui s'enferment dans un argumentaire économique étroit (le chômage) pour ne pas se couper de l'opinion populiste majoritaire (hostile à l'immigration extra européenne) font fausse route. Comme le disait d'ailleurs une essayiste contemporaine, dont il faut taire le nom.

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  10. Admirable et très pertinente analyse. Le blog collectif de Laurent Herblay est une remarquable contribution à la lisibilité des politique publiques a-écologiques et ultra-libérales.

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  11. "Les bobos ont été parfaitement définis par Christophe Guilluy : des urbains élevés hors-sol"

    Ah ben t'es encore plus con que prévu.


    "Extension des domaines de la droite, cosigné par Luc Boltanski et Arnaud Esquerre – font apparaître la figure du « bobo » pour ce qu’elle est : non pas une catégorie sociale, puisqu’elle peut désigner des PDG de start-up comme des intellectuels précaires, des intermittents du spectacle comme des fonctionnaires, mais le signifiant du ressentiment qui préside à la droitisation sans fin de la sphère publique française."

    https://blogs.mediapart.fr/michel-feher/blog/290514/bobo-ou-le-salut-de-la-gauche

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    1. Il ne suffit pas de sortir un article de chez Médiapart pour définior un terme qui l'a été par ailleurs différemment.
      La connerie, c'est de croire que la première définitiobn d'un terme qu'on a trouvé est la seule et qu'elle est unique.

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    2. @Anonyme1 septembre 2018 à 16:35

      Tout d'abord, l'insulte atteste très souvent d'une faiblesse argumentative, et parfois d'une forme d'autosatisfaction immédiate trahissant le manque de lucidité de l'esprit adolescent.

      Enfin, la notion de "bobo" est dû à un journaliste new-yorkais (David Brooks, sauf erreur).

      Le bobo est une catégorie qui réuni non seulement ceux qui en sont mais également ceux qui veulent en être et qui en prennent les codes dans l'espoir de monter jusqu'à l'état social souhaité (de l'intellectuel précaire à l’intermittent du spectacle parisien qui vote Obama, mais à Paris...). Le bobo c'est en premier lieu un individu issu de cette neo-bourgeoisie anglo-saxonne libérale qui valide le discours des minorités, par suite ces bourgeois mondialisées des autres pays qui regardent vers eux avec envie et les singent.

      Il s'agit donc de l'ensemble des individus qui s'alignent sur ce discours de classe, soit parce qu'il en font partie, soit parce qu'il y aspirent. Ce n'est pas parce les aspirants à cette classe et les individus appartenant réellement à celle-ci tiennent le même discours que ladite classe sociale 'bobo" n'existe pas.

      En France, qu'est-ce qu'un bobo ? Un parisien qui se prend pour un new-yorkais. Au fond, une classe sociale ce n'est pas seulement ceux qui détiennent le capital symbolique économique culturel qui la définit (ceux qui on déjà tous les critères), ce sont aussi ceux qui veulent en être (n'ont qu'une partie des critères) et tiennent déjà le discours requis pour entrer dans cette zone sociale.

      Il s'ensuit que de l'intellectuel précaire au PDG en passant par l'intermittent, on peut intégrer la même zone d'intérêt sans posséder la totalité de panoplie "capitalistique" qui fait le bobo. Ce n'est pas parce que ceux qui ont une partie du capital requis et ceux qui en ont la totalité ont le même discours, que la catégorie bobo n'existe pas en tant que classe. Une classe sociale n'est pas hermétiquement fermée, elle a une zone "tampon" a sa périphérie, une zone de déclassement où se croisent ce qui montent (veulent monter) et ceux qui descendent - déclassement vers le haut et déclassement vers le bas.

      Je vous invite à essayer de rester poli.

      Cordialement.

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    3. Boltanski et Esquerre sont des sociologues néomarxistes bourdieusiens proche du NPA. Leurs travaux ont été dénoncés comme des productions militantes non-scientifiques par d'autres collègues (voir notamment les articles publiés dans le numéro 197 de novembre-décembre 2017 de la revue Le Débat). Leurs idées ont bien sûr leur place dans le débat intellectuel d'un pays démocratique. De là à leur attribuer une valeur normative sous prétexte que leurs auteurs sont parés du titre de sociologues, c'est une autre affaire...

      YPB

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  12. http://salanave.blogspot.com/2018/08/agriculture-et-nucleaire-accuses.html

    "Un lobby, au sens anglo-saxon, c'est un groupe de pression qui défend des intérêts particuliers, en général financiers. A ce titre, le SER (syndicat des énergies renouvelables) est un vrai lobby, qui s'enrichit aujourd'hui par des taxes aux consommateurs (CSPE), des financements publics des contribuables, ainsi que par le privilège exorbitant de la priorité d'injection sur le réseau de son électricité (même quand elle est inutile). Rien de tel pour le nucléaire français qui a été entièrement financé par l'emprunt, remboursé par les consommateurs. Pas non plus de financement occulte du nucléaire via la recherche publique: le CEA a largement été remboursé par les redevances de licences reversées par les industriels (comme par exemple EURODIF qui s'est acquitté pendant 20 ans de lourdes redevances pour exploiter le procédé de diffusion gazeuse développé par le CEA); là aussi, les coûts ont été répercutés sur le consommateur final d'électricité. Si un "lobby" nucléaire existe c'est donc nous tous, heureux consommateurs, qui le constituons, nous qui bénéficions (financièrement et écologiquement) de son électricité, parmi les moins chères d'Europe, moins émettrices de CO2 que le solaire, et dont les déchets sont parmi les mieux gérés de toutes les activités humaines. Le consommateur français a même pré-payé depuis 40 ans dans ses factures, parfois sans s'en douter, l'énorme provision prévue par la loi et mise en réserve pour financer les démantèlements futurs. Ce "lobby nucléaire là" n'a rien à se reprocher !"

    prof à :
    http://www.master-energie.ecp.fr/master-energie/master_2_sciences_thermiques/electifs_m2st

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  13. "La connerie, c'est de croire que la première définitiobn d'un terme qu'on a trouvé est la seule et qu'elle est unique."

    C'est pourtant ce que tu fais ! Les gens nomment bobo tout et n'importe qui, ce qui prouve bien que ce terme ne désigne personne, c'est ridicule.

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    1. @Anonyme1 septembre 2018 à 18:22

      Bobos ? Le néo-bourgeois new-yorkais votant démocrate (libéralisme et discours des minorités) et l'ensemble de ceux qui aspirent à cette "classe" dans la zone sociale périphérique où se croisent ceux qui montent vers le statut (acquisition progressives des critères) et ceux qui descendent (perte des critères).

      J'indique par ailleurs que pour moi le libéralisme - qui n'invente ni la liberté ni l'égalité ni l'équilibre ou l'opposition des pouvoirs - n'est qu'un retour à l'animalité de l'être humain sous couvert d'un discours d'affranchissement qui n'en est pas un. Le libéralisme a encore un visage humain pour la seule raison qu'il n'a pas encore totalement anéanti les solidarités et principes des sociétés traditionnelles sur lesquelles il s'est développé. Quand il aura tout dissous, qu'il se retrouveras face à lui-même, nous en serons alors au stade de la décomposition de nos sociétés, là où ne restera que la guerre de tous contre tous, comme dans n'importe quelle groupe animal parmi les animaux sociaux. Le libéralisme est une grande loi de destruction, rien d'autre.

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    2. "Les gens nomment bobo tout et n'importe qui"

      C'est qui "les gens" ? C'est une désignation collective qui est encore plus floue et passe-partout que "bobos"... Comme quoi il est difficile de s'appliquer à soi-même le niveau de précision et d'objectivité que l'on exige d'autrui.

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  14. "C'est qui "les gens" ? "

    Les personnes qui parlent de bobos à tout bout de champ. Mais un con dans ton genre, soit il fait semblant de pas comprendre, soit il comprend pas, la dernière option me parait la plus probable.

    "Le néo-bourgeois new-yorkais votant démocrate"

    Ah bon, et quel rapport avec la France où des cons de ton espèce paranoïaque voient des bobos à tous les coins de rue.

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    1. Le con, à mon sens, c'est plutôt celui qui critique ceux qui utilisent des termes vagues en utilisant des termes encore plus vagues. Certaines personnes utilisent le terme "bobo" à tort et à travers. D'autres en font un usage plus pertinent. Je comprends bien qu'un troll de ton espèce ait intérêt à ne pas faire de distinction.

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    2. @Anonyme1 septembre 2018 à 19:50

      Quel est l'ordre symbolique dominant ? Le néo-bourgeois français a pour modèle le néo-bourgeois new-yorkais ou anglo-saxon. C'est ce dernier qui donne le "la", c'est lui qui est le modèle.

      - Wahoo, t'es parti à NY ce WE ?
      - Oui, on envisage de payer à notre fils un MBA aux states

      Un bobo français ? Un parisien (lyonnais, nantais...) qui se prend pour un new-yorkais ! Les codes, la gestuelles, les références culturelles... tout est singé, copié. Tout ce petit monde tient par ailleurs (sans s'en rendre compte pour la plupart) le discours du parti démocrate américain.

      Vous êtes ce fameux "anonyme" qui sous un autre article du blog exposait ses grandioses lectures de Nietzsche en renvoyant vers "cadre dirigeant magazine" ?

      Vous m'amusez beaucoup.

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    3. Anonyme 1 septembre 2018 à 20:45

      Hé hé hé.... Bien vu !

      Oui, c'est Dutroll, c'est bien lui. Mais il ne s'est pas contenté de Cadre dirigeant magazine. Il a aussi multiplié les copiés-collés de citations de Nietzsche. C'est le roi du Ctrl + C et Ctrl + V. Il s'imagine que nous sommes assez bêtes pour croire qu'il cite de mémoire peut-être. Si par contre je lui souffle la bibliographie nietzschéenne qui pourrait le rendre moins ignorant et moins sûr de ses interprétations, il crie au snobisme pour masquer le fait qu'il n'y connaît rien...

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    4. @Anonyme1 septembre 2018 à 20:53

      Merci de confirmer.
      Je lui avais conseillé Cacciari et sa vision intéressante du cas Nietzsche, notamment sur le surhomme. En tout état de cause, nous savons vous et moi que cet amateur de Nietzsche lit "cadre dirigeant magazine", ce qui est bien, car c'est un bon magazine.

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  15. "Boltanski et Esquerre sont des sociologues néomarxistes bourdieusiens proche du NPA. Leurs travaux ont été dénoncés comme des productions militantes non-scientifiques par d'autres collègues"

    Guilluy est tout autant contesté sur le plan scientifique.

    Avec des cons comme Dumoucheron, dès qu'un gus a fait des études, qu'il soit friqué ou pas, c'est un bobo. Je le soupçonne de considérer les agriculteurs bio comme des bobos.

    C'est notion de bobo vient des US et est complètement con, le plus comique c'est des ânes souverainistes reprennent une propagande US pour en faire son lexique.

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    1. Guilluy est tout autant contesté sur le plan scientifique ? Donc tu tentes de réfuter un auteur peu crédible en lui opposant des idéologues marxisants tout aussi contestés par la communauté scientifique ? Il faut être bête comme toi, Dutroll, pour y voir un mode crédible d'argumentation.

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    2. ce que j'adore, c'est que les crétins comme ce troll qui vous donnent des leçons de méthode à longueur de fil (genre module de 1ère année de sociologie dans une fac poubelle) finissent par s'embrouiller...
      Ils arrivent à me reprocher en même temps de dénigrer Hulot qui n'a pas fait d'étude et de rejeter les bobos qui ont fait de études.

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  16. "Laurent Herblay1 septembre 2018 à 19:45

    @ Rodolphe

    Je te trouve dur. Bien sûr, son parcours est original, mais je le crois sincère. Il a beaucoup travaillé sur le fond, avec sa fondation (ce qui nécessite de l’argent). Tout intellectuel, aussi intelligent soit-il, n’avait pas forcément autant travaillé que lui pour être à ce poste, ni n’avait la capacité à convaincre les Français sur ce sujet. Il avait une vraie légitimité à ce poste, et sa démission le confirme."


    Mais Hulot ne convainc personne (ie par des arguments rationnels), il se contente de jouer sur son image.

    Un ministre de l'environnement doit proposer des mesures hiérarchisées et réfléchies, qui ne conduisent pas à d'autres gaspillages.

    L'examen de l'action de Hulot montre que ce n'est pas ce qu'il fait. Par exemple, l'hostilité au nucléaire civil n'a pas de sens, et coûte très cher.

    Quelqu'un qui voudrait réellement réduire les émissions de CO2 et optimiser l'action du ministère de l'environnement ne soutiendrait pas ce programme.

    Comparez le budget du ministère : 10 milliards ; et celui du soutien aux éoliennes et panneaux solaires : 7 milliards.
    En laissant les choses en l'état dans le secteur électrique, peu polluant et peu cher, Hulot aurait pu (à terme, car il s'agit de soutien sur plusieurs années) presque doubler le budget de son ministère, et financer soit d'autres actions de baisse des émissions, soit d'autres actions environnementales.

    Même s'il avait pour objectif de supprimer le nucléaire civil, il aurait pu le passer en objectif secondaire. Il n'en a rien fait.

    Cette influence que vous lui trouvez, est donc non seulement imméritée (il n'est pas particulièrement compétent) mais encore utilisée pour dire aux gens des contre-vérités.

    C'est très grave, et c'est donc à mon avis une erreur de le donner en exemple.

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    1. A l'heure actuelle, la France est en train de se faire baiser par l'Allemagne, une fois de plus.

      a) Le niveau de référence pour calculer les baisses d'émissions de CO2 est ainsi fixé en 1992, alors qu'à cette date la France avait déjà fait un immense effort de baisse grâce au nucléaire civil.
      Donc, cela handicape la France par rapport aux autres pays, dont les gros émetteurs allemands.

      b) toute la presse de gauche dit que la France serait en retard sur l'Allemagne, le Danemark, etc.
      C'est exaspérant, parce que c'est faux : la France émet beaucoup mois que ces pays, c'est eux qui sont en retard.

      c) la France, sous les félicitations de la presse de gauche, l'inspiration d'Hulot (Grenelle sarkozyste) s'est fait imposer des quotas d'ENR par Bruxelles. Comment pouvez-vous, en tant que souverainiste, cautionner cela ?

      d) le sujet chaud du moment, avant Fukushima, c'était la répartition des bénéfices du déploiement de centrales nucléaires en Europe.

      Merkel voulait donc, comme pour Airbus, prendre sa part d'Areva. Sarkozy lui a tiré un doigt d'honneur (pas comme Jospin sur Airbus), elle s'est dégagée et alliée avec les Russes de Rosatom dans un premier temps, puis a pris sans concertation la décision d'arrêt après Fukushima. Hasard...

      Qui pâtit de cette décision, d'un point de vue industriel ? Ben nous. Qui les félicite et les y aide ? Hulot et co.

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    2. A mon avis, l'écologie devrait être un boulot très chiant et terne, de type ingénieur, plutôt que les grandes envolées lyriques qui appellent à en finir avec le capitalisme.

      Il y a pas mal de petites actions à faire pour améliorer progressivement les choses, ce sont surtout des sujets techniques, et ceux qui causent dans le poste en disant qu'ils vont refaire le monde sont surtout là pour s'en coller plein les poches, ou à leurs amis du SER.

      Autant ne pas tomber dans le panneau.

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  17. Quelle bande de cons, les commentateurs sur ce blog de crétins des alpes, c'est sidérant, à vomir !

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  18. "Donc tu tentes de réfuter un auteur peu crédible en lui opposant des idéologues marxisants tout aussi contestés par la communauté scientifique ?"

    Pauvre merde, Guilly est aussi contesté par des non marxistes, tu le sais très bien connard, tu es vraiment une pourriture immonde, si un jour je te rencontre, je t'écrase ta gueule de cloporte dégueulasse. Tu n'es qu'une vermine répugnante de puanteur, une crasse infecte.

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    1. Je vois que Rex, le bon toutou de Monsanto, n'a pas eu sa dose de Roundup. Il perd ses nerfs, le petit roquet...

      D'abord, je ne parlais pas d'auteurs qui ont réfuté Guilluy, mais de tes références en sociologie, les deux sympathisants du communisme libertarien, Boltanski et Esquerre. Quitte à citer des auteurs, autant qu'ils soient un peu crédibles. Citer ces deux idéologues pour comprendre le sens du mot "bobo", c'est comme citer Himmler pour comprendre les juifs. Tu confonds tout, c'est la pagaille dans ta tête.

      Si un jour tu me rencontres, tu me feras la peau ? Même pas peur ! Comment cette rencontre se ferait-elle, pauvre bouffon rageur ? Comment me reconnaîtrais-tu ? Il n'y a que les déments pour faire connaître publiquement leur espoir de voir se réaliser un jour quelque chose dont le simple bon sens suffirait à constater le caractère d'irréalisabilité définitive.

      Tu ne me croiseras pas, benêt. Et si tu me croises, tu ne sauras pas que c'est moi. Et d'ailleurs je ne te crains pas. Tu n'es qu'un frustré qui roule des mécaniques. Marteler Ctrl + C et Ctrl + V sur ton clavier, pour créer l'illusion que tu sais quelque chose, c'est la seule violence physique que tu auras jamais investie sur ce blog.

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    2. "tu es vraiment une pourriture immonde, si un jour je te rencontre, je t'écrase ta gueule de cloporte dégueulasse. Tu n'es qu'une vermine répugnante de puanteur, une crasse infecte."
      On dirait Vichinsky lors d'un réquisatoire des procès de Moscou...

      Il ferait moins le malin si on avait son nom et sa gueule. C'est tellement facile pour le déchet anonyme de faire ça caché derrière son écran... Il a tellement honte de ce qu'il écrit qu'il a peur qu'on vienne voir sa gueule sur Linkedin ou sur Copins d'Avant... Le degré zéro de la couardise, quoi.

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    3. A propos du caniche de Monsanto (qui grogne tant qu'il est derrière le grillage du chenil), pas difficile de prouver que c'est dangereux. Pas la peine de s'emmerder avec les statistiques bidonnées et les "zétudes" foireuses. Il suffit de proposer ce produit non dangereux à un "expert" payé par Monsanto pour le défendre :
      https://www.youtube.com/watch?v=Vec_Pgt_86E

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    4. Le plus fou est que cet argument qui semble délirant est exactement ce qui a été soutenu au jardinier qui a fait récemment condamner Monsanto, Dewayne Johnson. Celui-ci a assuré, lors du procès, qu'un instructeur lui aurait déclaré, durant une formation à l'utilisation du Ranger Pro, que ce dernier pouvait être bu sans danger ("safe enough to drink") : https://topclassactions.com/lawsuit-settlements/lawsuit-news/853295-toxicologist-alleges-glyphosate-toxicity-is-ten-times-more-than-monsanto-admits/. Ces propos rassurants sont la raison pour laquelle il a continué à vaporiser l'herbicide même après l'apparition de ses premiers problèmes de santé.

      Après son premier accident, lorsque des lésions cutanées ont commencées à apparaître, Johnson a aussi contacté Monsanto. Une responsable, Patricia Biehl, a informé un collègue toxicologiste, le Dr David Goldstein, de la situation de Johnson. Bien qu'il ait déclaré avoir l'intention de contacter Johnson, Goldstein ne l'a jamais fait (https://www.thenation.com/article/monsanto-just-lost-a-case-linking-its-weedkiller-to-cancer/).

      Soutenir, comme l'a fait le troll il y a quelques jours, que les utilisateurs victimes de Monsanto ne sont que des "crétins" incapables de respecter les consignes des sécurité, est une stupidité obscène.

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  19. Le bobo c'est celui qu'on appelait autrefois le petit-bourgeois, mais à la mode et avec les goûts d'aujourd'hui, et qu'on opposait à la grande bourgeoisie, qu'on appelle maintenant la jet-set.

    Ivan

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    1. Il y a une différence importante entre les bourgeois et petits-bourgeois moqués par Stendhal sous la Restauration ou ceux dépeints par les Rougon-Macquart.

      Les anciens bourgeois étaient considérés comme moralisateurs, autoritaires et conservateurs, "fermés", racistes, obsédés par l'ordre et l'obéissance, partisans des châtiments corporels dans l'éducation...

      Les bobos, eux, ont su se départir de ces casseroles et se sont appropriés le "progressisme" : ils se prétendent "ouverts", favorables aux rapports horizontaux dans les entreprises (avec toute l'hypocrisie du friday ware et du management), antiracistes, défendent les éducations à la cool. C'est cette ruse, cette appropriation de la rhétorique de gauche et progressiste, qui leur permet de discréditer les classes populaires en leur attribuant toutes les tares opposées : petits blancs racistes et étroits, qui "résistent au changement" (ce vocabulaire débauché de la gôôche est toujours mélangé par fornication avec le sabir managérial).

      La principale tâche, de nos jours, d'éducation populaire est de démasquer cette ruse. Et de voir ce qu'elle cache : les bobos se sont appropriés l'immobilier en France, en ont fait exploser les prix et le rendent inaccessible aux classes moyennes et populaires. S'il y avait une révolution, la première décision serait d'exproprier sans indemnité ces multipropriétaires qui se gavent de loyers à 1000 euros pour 9m².

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  20. "Merci Nicolas Hulot"
    Euh... là je ne comprends plus rien.

    Un gars qui prend un plaisir certain à se faire courtiser par les présidents successifs depuis des décennies et qui finalement cède aux sirènes du Mac, "le pire d'entre eux", et pourtant la barre était haute.

    Ah ouais, il se rend compte maintenant que ce gouvernement est à fond ultra-libéral, soumis aux pires lobbies, trop content de signer les pires traités internationaux qui fond un gros bras d'honneur à toute idée qui se voudrait un tant soit peu écologique.
    Soit il est complètement débile, soit il nous prend vraiment pour des cons.

    "Il épargne Macron humainement !"
    Ouah, quel bel homme ! Un humaniste on vous dit ! Une belle âme de laquais !
    Faut pas insulter l'avenir non plus. Encore quelques sous-sous et places honorifiques à gratter.
    Et puis les premières places dans les classements bidon des "préférés des français" donnent toujours quelques avantages bien compris par le système oligarchique.

    Un gars qui a fait le Tour du Monde aux pires heures de TF1 pour nous vendre l'idée que c'est un gars trop bien car il veut défendre la planète.
    On nous prend vraiment pour des cons.

    Un écolo qui a 9 véhicules dont 6 voitures.
    Oui mais "« Son 4x4 est en Corse » où il possède une maison à 1.000 mètres d’altitude, le van lui sert pour « ses vacances en familles », et c’est sa fille qui conduit la 2CV achetée en 2017 et la camionnette sert à transporter « des chevaux en Bretagne »."
    On est rassuré... et la BMW, et le hors-bord de 225 cv, on en parle ?
    On nous prend toujours pour des cons.

    Un vendeur de gels douche labellisés Ushuaia, vachement écolo c'est bien connu !

    Ouais bon à un moment donné, faudrait quand même vraiment arrêter de nous prendre pour des cons...

    "Merci Nicolas Hulot"
    Euh... je ne comprends toujours pas...

    ***Jacko***

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  21. Hop !

    http://www.leparisien.fr/politique/jean-pierre-chevenement-bonnes-vacances-monsieur-hulot-01-09-2018-7872783.php#xtor=AD-1481423553

    Hulot rhabillé pour l'hiver par Chevenement.

    Le gaulliste Herblay connait-il la chanson : Farewell and adieu ?

    https://www.youtube.com/watch?v=PZfYtCLA23s

    Le titre s'applique merveilleusement à Hulot, comme d'ailleurs à Cohn-Bendit.

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  22. Mardi 4 septembre 2018 :

    Sondage : avec 31 % de satisfaits, Macron fait pire que Hollande à la même époque.

    Après une série de couacs meurtriers, le chef de l'Etat perd des points dans toutes les catégories, à droite comme à gauche. Il ne réunit que 31 % des satisfaits. Seule sa base lui reste fidèle. 

    C'est l'inversion des courbes, mais pas celle que François Hollande attendait. Pour la première fois depuis le début de son mandat, Emmanuel Macron fait pire que son prédécesseur en terme de popularité. D'après le baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match paru ce mardi, Emmanuel Macron ne réunit que 31 % de satisfaits, contre 32 % pour François Hollande en septembre 2013.

    https://www.bfmtv.com/politique/sondage-avec-31percent-de-satisfaits-macron-fait-pire-que-hollande-a-la-meme-epoque-1517030.html

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  23. Avec la nomination de François de Rugy, ce n'est pas demain qu'Emmanuelle Marie Charpentier obtienne la légion d'honneur contrairement à nos "fouteux"
    Les américains sont heureux de l'avoir accueilli $$$$
    vive les Khmers vers

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  24. Maladie du vih depuis 3 ans, douloureuse à manger et à tousser sont des cauchemars, surtout la première année À ce stade, le système immunitaire est gravement affaibli et le risque de contracter des infections opportunistes est beaucoup plus grand. Cependant, tous les séropositifs ne développeront pas le SIDA. Plus vous recevez un traitement tôt, plus votre résultat sera bon.J'ai commencé à prendre des ARV pour éviter la mort prématurée, mais j'avais foi en Dieu que je serais guéri un jour.Comme brevet Hiv, nous vous conseillons de prendre des traitements antirétroviraux pour réduire nos chances de transmettre le virus à d'autres, il y a quelques semaines, je suis venu chercher sur Internet si je pouvais obtenir des informations sur le traitement du VIH avec des plantes médicinales, j'ai vu un témoignage de quelqu'un qui avait été guéri du VIH, Achima Abelard et d'autres brevets de Herpes Virus Tasha Moore témoignant également à propos de ce même homme, appelé Dr Itua Herbal Center. J'ai été ému par le témoignage et je l'ai contacté par son Email.drituaherbalcenter@gmail.com Nous avons discuté et il m'a envoyé une bouteille de plantes médecine je l'ai bu comme il m'a instruit à.Après avoir bu il me demande d'aller faire un test que comment j'ai mis fin à ma vie souffrante du brevet Hiv, je suis guéri et libre de pilules Arv.Je lui suis pour toujours reconnaissant Drituaherbalcenter .Voici son numéro de contact +234 8149277967 ... Il m'assure qu'il peut guérir la maladie suivante ... VIH, cancer, virus de l'herpès, épilepsie, fibromyalgie, SLA, hépatite, maladie de Parkinson. Diabète, fibrome ...

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