lundi 17 février 2020

Ce Brexit qui affaiblit l’UE, et pas la Grande-Bretagne


Et dire que les Bremainers et les soutiens de l’UE annonçaient un véritable suicide de la Grande-Bretagne en cas de départ de l’UE. Depuis, le projet peur se prend le mur de la réalité de plein fouet, et il y a fort à parier que la sortie de la période de transition, début 2021, continuera à infirmer leurs prévisions, affaiblissant plus encore une construction de plus en plus dysfonctionnelle.




Une Grande-Bretagne plus forte et plus sociale



Bien sûr, les Bremainers se raccrochent à la thèse d’une évolution de la Grande-Bretagne en « Singapour sur la Tamise », à savoir une sortie de l’UE en mode parasite fiscal géant, alliant dérèglementation et baisse des taxes. Mais d’une part, il faut reconnaître que les britanniques font ce qu’ils souhaitent et même si une telle voie me semblerait critiquable, il ne me reviendrait pas de la remettre en cause. En sortant de l’UE, Londres a gagné en liberté et il revient aux électeurs et à leurs dirigeants de choisir leur destin. Si une telle voie est possible, à défaut d’être souhaitable, il faut aussi rappeler que l’UE comporte déjà des parasites fiscaux, en son sein, comme le Luxembourg et l’Irlande.



Ensuite, les premières décisions de Boris Johnson semblent plutôt infirmer une telle direction. Augmenter le SMIC de 6,2% et le faire passer au-dessus de celui de la France, investir massivement dans la santé (34 milliards de plus par an dans 3 ans !), ou renationaliser les autoroutes, illustrent davantage une stratégie jacobine, comme le note Alastair Crooke. Mais surtout, le lien entre sortie de l’UE et de telles politiques pourrait faire des émules. Malgré tout, il ne faut pas se faire d’illusion et il est probable que Londres jouera sa carte crânement jusqu’à faire le parasite dans certains domaines, si cela sert son intérêt national, car le pays et Boris Johnson sont pragmatiques, au-delà du virage social.



En fait, débarrassée du cadre inhibiteur de l’UE, Londres va simplement défendre ses intérêts. Et, chose que les Bremainers refusent de voir, à leur propre péril argumentatoire, c’est que ce sont les britanniques qui sont en position de force avec l’UE. En effet, ils ont acheté pour 265 milliards d’euros de produits à l’UE, qui ne leur en achète que pour 172 milliards. Toute réduction des échanges serait au détriment de l’UE et on constate que les avertissements de Londres ont trouvé une oreille très attentive à Berlin, qui lui vend des centaines de milliers de voitures tous les ans. Autant dire que les avertissements de Michel Barnier sont une comédie qui sera effacée par les intérêts commerciaux allemands.



Ce faisant, la séquence politique est désastreuse pour l’UE. D’abord, Londres a démontré la réversibilité de l’adhésion à l’UE, qui semblait irréversible auparavant, fragilisant un de ses ressorts les plus solides. Puis, les prévisions cataclysmiques des Bremainers ne se réalisent pas et, au contraire, le Royaume Uni va bien, Boris Johnson offrant même un virage plus social aux électeurs du Brexit, qui se traduit très concrètement. Et si Teresa May avait laissé le beau rôle à l’UE dans les négociations, maintenant, c’est Londres qui montre sa force et Bruxelles sa désunion et ses contradictions. Pire, la sortie de Londres réouvre des discussions budgétaires périlleuses, certains pays refusant de payer plus.



Bref, le Brexit est bien le début de la fin pour l’UE. Du moment que Downing Street est vraiment prêt à une absence d’accord plutôt qu’à un mauvais accord, la faiblesse congénitale de cette construction monstrueuse en devient extraordinairement claire. Londres offre une nouvelle démonstration de tout ce qui ne va pas avec l’UE. Et à terme, même si cela prend du temps, cela sera mortel pour l’UE.

43 commentaires:

  1. "ils ont acheté pour 265 milliards d’euros de produits à l’UE, qui ne leur en achète que pour 172 milliards."

    Sauf qu'il faut ramener ça au PIB respectif des 2 parties, ce qui fait une blinde pour la GB, vous comparez des torchons et des serviettes.

    Quant à ce qui sera négocié entre l'UE et la GB personne n'en sait toujours rien, vous ne parlez toujours pas de l'Irlande du nord et de l'Ecosse, comme c'est bizarre... Comme si ça comptait pas.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Par ailleurs, vous semblez considérez que les achats entre l'UE et la GB vont tomber à zéro, ce qui n'a aucun sens, le Brexit ne correspond pas à l'arrêt de tout échange entre l'UE et la GB. On peut rajouter que la GB s'approvisionne en UE de biens de première nécessité qu'elle ne produit pas ( médicaments, agroalimentaire ), en revanche il est assez probable que de nombreuses industries délocalisent de la GB à l'UE du fait la cassure de la chaîne de valeur.

      Tout cela signifie qu'il est impossible de tirer des conclusions à partir des achats actuels UE-GB pour en déduire ce qu'ils seront après la fin de la négociation Brexit, vous tirez plans sur la comète.

      "Bref, le Brexit est bien le début de la fin pour l’UE."

      Ah bon, en attendant, depuis 4 ans on a toujours pas vu un seul des autres pays l'UE annoncer un référendum d'Exit, ni les sondages n'y confirment que ces référendums amèneraient à d'autres Exits.

      Vous prenez vos désirs pour la réalité.

      Supprimer
    2. Personne n'a dit que le commerce entre l'UE et la GB allait totalement être stoppé. Le procédé consistant à attribuer des arguments idiots aux autres en vue de passer pour une pointure en les corrigeant est tout de même assez simpliste... Ce que constate simplement Laurent, c'est que l'UE n'est pas en position de force pour négocier. Et ça c'est un fait.

      Il y a en premier lieu ceci : "En 2018, la Grande-Bretagne était le cinquième client de l'Allemagne, absorbant 6% des exportations totales de biens du pays". Source : https://www.usinenouvelle.com/article/les-exportateurs-allemands-plus-penalises-par-le-brexit-que-par-trump.N878395

      Supprimer
    3. "Personne n'a dit que le commerce entre l'UE et la GB allait totalement être stoppé."

      C'est Herblay qui amène ces chiffres de façon idiote et ne la pondérant même pas par rapport au PIB, aucune mise en perspective...

      "Ce que constate simplement Laurent, c'est que l'UE n'est pas en position de force pour négocier."

      Vous plaisantez j'espère, 27 pays face à un seul pays, le rapport de force est évident, les accords commerciaux sont toujours des rapports de force, croire le contraire c'est digne d'un perdreau de l'année.

      De même que si la GB veut se refaire la cerise selon des accords avec les USA, Trump ne lui fera aucun cadeau comme à son habitude et ça sera pareil avec la Chine.

      "la Grande-Bretagne était le cinquième client de l'Allemagne, absorbant 6% des exportations"

      Et alors, la GB ne va pas arrêter ses imports allemands, elle les réduira c'est tout. Sachant que la GB exportera bien moins de produits industriels vers l'UE, c'est l'Allemagne et d'autres pays de l'UE qui prendront la relève et compenseront la baisse des imports GB vers UE, un jeu de vases communicants.

      Bon, toi, en tous cas t'es pas une pointure !

      Supprimer
    4. Et puis ça sent tellement le roussi, que le gouvernement GB planque les rapports très sceptiques sur les possibilités de la GB de vendre ses produits ailleurs qu'en UE, sans compter le prix du transport maritime pour transporter sa camelote à l'autre bout du monde, pas très écolo par ailleurs. Les Brexiters croient au père Noël, ils s'en mordront les doigts d'autant plus qu'ils auront provoqué un début de sécession de l'Irlande du nord et de l'Ecosse, plus con c'est difficilement possible :

      "«C'est une indication qu'il n'y a rien là-bas. Dans la mesure où nous disposons d'une analyse, cela suggère que les avantages de ces accords sont très faibles.

      "Et, quelle que soit la modélisation, ce que nous gagnons d'un accord avec les États-Unis et le Japon est beaucoup plus petit que ce que nous perdons de l'UE.""


      https://www.independent.co.uk/news/uk/politics/brexit-trade-deals-us-trump-asia-boris-johnson-eu-a9336331.html?fbclid=IwAR3qzdaNBhxue-f6jTihalulyAxDMEi6NTU0U94dC5XfFA16tc4aSbb8zzU

      Supprimer
    5. "C'est Herblay qui amène ces chiffres, bla bla bla..."

      Il n'a jamais dit ce que tu prétends lui faire dire, simplet.

      "27 pays face à un seul pays, le rapport de force est évident"

      C'est ce que répètent en boucle la plupart des mauvais éditorialistes. Le genre qui se trompe 8 fois sur 10. Comme eux, il t'échappe manifestement que les 27 pays en question ne sont pas forcément d'accord sur l'attitude à adopter. Si l'on considère la question du transfert des affaires financières de Londres vers Francfort ou Paris, on s'aperçoit que la notion de rapport de force ne se laisse pas enfermer dans une arithmétique simple.

      Supprimer
    6. "le gouvernement GB planque les rapports très sceptiques sur les possibilités de la GB de vendre ses produits ailleurs qu'en UE"

      Voilà qui évitera peut-être de multiplier des annonces aussi fantaisistes que les prévisions foireuses, maintenant réfutées, relatives aux conséquences immédiates catastrophiques d'un vote pro-Brexit...

      Supprimer
    7. "Il n'a jamais dit ce que tu prétends lui faire dire, simplet."

      Ah bon, et pourquoi il avance 2 chiffres pour faire un calcul sur un bout de nappe en papier, genre vous voyez bien que l'UE y perdra ?

      Ce qui est complètement con, vu qu'il ne mentionne nulle part le ratio exportations/PIB, ce que le moindre étudiant en première année ferait spontanément.

      "Comme eux, il t'échappe manifestement que les 27 pays en question ne sont pas forcément d'accord sur l'attitude à adopter."

      Il t'échappe qu'ils sont tellement d'accord sur bien plus choses que la GB est incapable de faire son Brexit depuis 4 ans, bientôt 5, que l'Irlande du nord et l'Ecosse ne pensent qu'à foutre le camp d'une telle cacophonie, d'un tel merdier, alors qu'aucun autre pays de l'UE n'a annoncé un référendum de sortie depuis 4 ans, c'est dire si l'Union Jack est en situation de complète décomposition.

      Supprimer
    8. "ce que le moindre étudiant en première année ferait spontanément". Merci de nous faire connaître ton niveau.

      Sinon, tu nous apprends que sortir de l'UE n'était pas chose simple. Mince ! J'aurais jamais deviné ça sans ton aide ! Heureusement que tu nous éclaire de tes lumières... On a commencé à nous dire que le Brexit ne serait pas voté. Il a été voté. Puis qu'il ne pouvait pas avoir lieu. On s'en approche pourtant. Aujourd'hui, on concède qu'il va se faire, mais on ajoute que ce sera l'horreur et que personne ne voudra suivre cette voie avant au moins douze siècles. Bof ! Même pas peur...

      Supprimer
    9. "Bof ! Même pas peur..."

      Oui, tu confirmes qu'il y a des crétins à qui on dit de pas aller en montagne quand il y a des gros risques d'avalanches et qui le font quand même.

      Quant à l'union de la GB sur le Brexit, il faut rappeler les chiffres :

      - 30% d’abstentionnistes
      - moins de 4% d'écart entre les brexiters et les remainers, tu parles d'un plébiscite !

      Quant à l'UE, aucun référendum exiteur en vue, et tu vois pas en quoi Herblay se paye de mots. Dans 100 ans, il nous racontera que l'UE est proche de l'écroulement pour la N ième fois, caramba encore raté.

      Supprimer
    10. Puisque tu aimes les chiffres, mon lapin, tu veux bien nous rappeler les taux d'abstention moyens aux élections européennes ? On a crié victoire la dernière fois, pour avoir atteint les 51 % de participation, sous prétexte qu'on n'avait pas fait aussi bien depuis 1994.

      "Mais pour l'instant, toujours pas de référendum sur une autre sortie, gna gna gna". Oui, répétons-le : pour l'instant... Et l'absence de référendum n'est pas exactement un argument en faveur de la démocratie européenne. Mais ça, c'est le dernier de tes soucis.

      Supprimer
    11. Si ta version de la démocratie c'est un référendum Brexit où les brexiters n'ont pas arrêté de raconter n'importe quoi concernant une décision basée sur aucun projet précis de ce que serait le Brexit, donc un chèque en blanc, alors je ne peux rien pour toi, il n'y a aucun médicament qui peut soigner ta connerie de pigeon.

      Je pense que tu as dû signer un tas de contrats dans ta pauvre vie de cloche sans jamais les lire et te rendre compte que tu t'es fait entuber.

      Quand on est idiot, faut pas se plaindre des conséquences.

      Et puis je te rappelle qu'aucun parti en France ne propose de sortir de l'UE, même pas le RN. Alors Herblay et ses copains dans ton genre ne représentent strictement rien à part d'être un illuminé qui fait rigoler tout le monde avec ses visions qui font tout le temps plouf !

      Supprimer
    12. "Je pense que, bla bla bla...". J'ai arrêté de lire quand j'ai vu que tu prétendais faire usage du verbe "penser". Il y a des limites à l'outrecuidance. Achète-toi d'abord un cerveau, on en reparlera ensuite.

      Aucun parti ne propose de sortir de l'UE ? Si. L'UPR d'Asselineau, dont je ne suis pas. Ou République souveraine, de Kuzmanovic, dont je ne suis pas davantage adhérent. Je te concède que ce ne sont que des groupuscules. De même que ce que tu appelles "Herblay et ses copains". Mais les résistants de la première heure étaient peu nombreux. Très peu nombreux. Par contre les couillons autosatisfaits dans ton genre se trouvent partout en grand nombre. Si tu t'imagines que communier dans les mêmes sottises que des millions d'ignorants est une vertu, grand bien te fasse. Le RN ne propose plus de sortir. Mais il l'a fait à un moment et il le refera, aussitôt que l'idée aura gagné en popularité.

      Briand et Coudenhove-Kalergi, les premiers à avoir proposé l'idée d'une construction politique paneuropéenne, c'était dans les années Vingt. Trois décennies avant le Traité de Rome. L'UE vient de loin et s'est construite dans la douleur. Elle ne se défera pas en quelques années. Ton ironie sur les prévisions eurocritiques qui échouent toujours, c'est elle qui tombe à plat, comme toutes tes prévisions de Nostradamus du pauvre, car les eurocritiques ont toujours su que la route serait longue.

      Supprimer
    13. "Mais les résistants de la première heure étaient peu nombreux. Très peu nombreux."

      Pauvre ignare, les résistants n'auraient rien fait sans les USA, la GB et la Russie, leur "souveraineté" ne représentait en termes de rapport de force.

      "car les eurocritiques ont toujours su que la route serait longue."

      Et même tellement longue qu'elle en est interminable, de quoi bailler en mangeant du pop-corn.

      Supprimer
    14. La route est tellement longue pour sortir de l'UE qu'un pays de 67 millions d'habitants, dans les dix premières puissances économiques mondiales, est en train d'en sortir, ce qui était appelé politique-fiction quelques années auparavant. Chercher à faire croire que les difficultés de cette sortie sont un signe d'impossibilité est juste une preuve de bêtise. À trop manger de pop-corn, on s'alourdit l'esprit...

      Les résistants n'auraient rien été sans un contexte favorable, celui d'une guerre mondiale ? Oui, cela s'appelle du réalisme et c'est leur mérite intellectuel d'avoir compris dans quel cadre ils agissaient. Mais initialement, d'autres, dans ton genre, les ont pris pour des fous ou des rêveurs, leur ont prédit un échec certain. Au nom de l'idée européenne, comme par hasard.

      Supprimer
    15. M'est avis que les Frexiteurs auront au moins le RU avec eux, et Poutine. Je ne vois pas non plus pourquoi les USA s'y opposeraient, puisqu'ils se plaignent, à juste titre, du fait qu'avec l'Euro l'industrie allemande leur fait une concurrence déloyale.

      Or une fois la France sortie l'Euro ne pourra que s'apprécier face au dollar.

      Ivan

      Supprimer
    16. "Chercher à faire croire que les difficultés de cette sortie sont un signe d'impossibilité est juste une preuve de bêtise."

      Mais je ne dis jamais que c'est impossible, ni même que se tirer une rafale de mitraillette dans le pied est impossible. Le problème, c'est comment des crétins vont assumer les dégâts alors qu'ils ont promis monts et merveilles sous couleurs de souverainismes.

      Supprimer
    17. "Mais initialement, d'autres, dans ton genre, les ont pris pour des fous ou des rêveurs, leur ont prédit un échec certain. Au nom de l'idée européenne, comme par hasard."

      Euh... Mais tu racontes que des connerie. Les résistants n'étaient pas sur une thématique européenne, ils étaient sur une thématique déontologique. J'en ai ras le cul d'avoir à répondre à des connards débiles comme toi, vaf enculo saloperie de débile mental immonde.

      Supprimer
    18. Pas étonnant que tu sois fatigué, tu comprends tout de travers. Tu as de tels problèmes de lecture que tu te révèles incapable de commenter autrui sans commettre un contresens grossier.

      Je faisais justement la distinction entre certains européistes fous des années 40, prêts à accepter l'Europe hitlérienne au nom de l'idée européenne, et les résistants. Ce sont ces européistes qui ont accusé les résistants d'être des rêveurs, des irréalistes, condamnés par le sens de l'histoire. Et pour ce qui est des résistants, certains étaient motivés par leurs idéaux communistes ou socialistes, le désir de défendre la démocratie, par leur hostilité à l'antisémitisme nazi, bref une éthique ou une idéologie, mais beaucoup d'autres, sinon la majorité, étaient avant toute autre considération des patriotes qui voulaient foutre les Boches à la porte.

      Et c'est pour cela qu'on retrouve paradoxalement une quantité étonnante d'anciens socialistes, dreyfusards, militants antinazis, pacifistes et défenseurs des droits de l'homme d'avant-guerre, dans la collaboration la plus extrême. Par européisme et pacifisme, par adhésion à la formule "plutôt Hitler et la paix dans l'Europe allemande que le nationalisme et la guerre".

      Donc, une fois de plus, tu es complètement à côté de la plaque, parce que tu ne sais rien des études sur la question, en particulier Julien Prévotaux et Simon Epstein.

      "J'en ai ras le cul d'avoir à répondre à des connards". J'ai une solution pour toi : dégage d'ici et ne reviens plus. Elle est pas belle mon idée ?

      Supprimer
    19. Et puis juste une précision, Dutrollalaitou. On dit "va fanculo" en italien, pas "vaf enculo". Même pour un truc comme ça t'es juste mauvais.

      Supprimer
  2. @ Troll bremainer

    Sauf que dans la réalité, il faut regarder les échanges pays par pays, car l’UE ne remplace pas complètement tous les pays. Et les énormes excédents de nombreux pays (Allemagne, Pays-Bas, ou même la France) donnent un moyen de pression colossal pour la Grande-Bretagne, et quand on regarde sur ce prisme, la part du PIB que ces pays vendent à la GB est souvent plus importante que la part du PIB de la GB qu’elle leur vend… #failagain

    Sur les rapports de force à 27 contre 1, ce serait juste si les 27 tiraient dans le même sens, pour reprendre une bonne image d’Asselineau. Or, ce n’est pas le cas. Et 27 qui tirent dans des sens différents, cela peut être moins fort qu’un seul résolu et clair #failbis

    Sur les vases communicants, tout le problème est qu’il 265 Mds d’un côté et 172 de l’autre. Il y en a un qui a plus à perdre en valeur #failter

    La GB n’aura pas à vendre ses 172 Mds de produits ailleurs car ils garderont accès aux 27 pays de l’UE qui ne voudront pas perdre les 265 Mds de produits qu’ils vendent #failquatro

    L’Ecosse, j’ai fait un papier spécifique sur le sujet. Après, je ne vais pas en parler à chaque papier sur le Brexit.

    Je n’ai jamais dit ou pensé que les échanges tomberaient à zéro. A court d’argument, le troll bremainer n’a plus pour seule solution que d’inventer de faux arguments qu’auraient eu ses adversaires. Tellement révélateur de l’impasse que je décris. Merci.

    Biens de première nécessité les berlines allemandes ? Idem pour les vins français ?

    Les brexiters ont raconté n’importe quoi ? Ils avaient dit que cela permettrait d’investir davantage dans le NHS. C’est ce que fait Boris Johnson. En matière de n’importe quoi, les bremainers sont forts, eux dont les prévisions catastrophiques sont sans cesse ré-ajustées à la baisse…

    Nous pourrons juger à l’avenir sur l’avenir de l’UE dans quelques années. Mais l’idée de sortie est discutée dans plusieurs pays, certes de manière marginale pour l’instant, mais c’était la même chose en GB au début… avec la conclusion que l’on connaît

    @ Anonyme qui lui a répondu

    Merci

    RépondreSupprimer
  3. Texte intéressant d'Herblay, mais pas la discussion. D'autres blogs offrent un débat valable.Ici, besoin criant de modération.

    RépondreSupprimer
  4. Je n'ai jamais pensé que le Brexit allait affaiblir la Grande-Bretagne, mais la question qui se pose, c'est de savoir si ce type de sortie « par la droite » allait conduire à une dérive ultralibérale à la Thatcher ou, au contraire, à une politique plus sociale. Pour l'instant, il est trop tôt pour le dire. Il y a des annonces contradictoires, certaines vont dans le sens d'un renforcement des services publics et d'augmentation des salaires, d'autres vont dans le sens inverse. On jugera à l'arrivée. Cependant, et je le regrette, je ne pense pas que le départ de la GB sonne le glas de l'UE, car la GB avait un statut très particulier et ne faisait pas partie de l'euro. De facto, son cas n'est pas généralisable.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ Moi

      Ce qui est intéressant, c’est que le Brexit pousse la droite locale à des choix (SMIC, NHS, transport ferroviaire) plus sociaux (il faut remonter au PS de 81-83 en France sur ces sujets tout de même). Et oui, cela va sonner le glas de l’UE à long terme, car cela se passe bien et continuera à bien se passer, contrairement aux dires des euroïnomanes, qui se décrédibilisent encore plus avec leurs prévisions, ce qui va ouvrir le champ des possibles pour les peuples européens. La sortie de l’UE va devenir un vrai sujet dans bien des pays…

      Supprimer
  5. Cela ne sert à rien de s'écharper sur les chiffres. L'essentiel est que la GB, comme toujours, a montré sa détermination et la volonté de reprendre son destin en main. La cerise sur le gâteau c'est que ça fait chier un maximum d'europathes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si le destin de la GB c'est de mendier des cacahuètes à Trump et Xi-Jinping, alors chapeau bas. Remarque, se tirer une balle dans le pied ça peut se voir comme une forme de reprise en main de son destin. Avec les souverainopathes on peut s'attendre à toutes les conneries les plus ubuesques possibles et imaginables.

      Supprimer
    2. La souveraineté, c'est la norme en termes de fonctionnement national-étatique.

      L'exception,c'est l'UE, qui n'a aucun équivalent dans le monde. Ceux qui pensent que revenir à la norme est pathologique sont de grands malades.

      Supprimer
    3. "La souveraineté, c'est la norme en termes de fonctionnement national-étatique."

      N'importe quoi, l'empire romain, perse... se foutaient complètement de la notion de nation. Votre "norme" ne représente rien sur le plan historique, c'est une illusion de falabraque inculte.

      Supprimer
    4. L'empire romain, l'empire perse, j'avais complètement oublié à quel point ces entités étaient totalement d'actualité ! T'as raison, Dutroll, quel étourdi je fais ! Mais alors, pourquoi les journalistes nous rebattent les oreilles avec le Brésil, l'Iran, la Russie ou l'Australie, au lieu de nous donner des nouvelles de l'Empire Achéménide qui représente tellement mieux la réalité géopolitique de notre temps ? Un complot des méchants souverainistes ?

      Je compte sur toi pour nous donner des nouvelles de la Perse. Les Achéménides, je suis fan.

      Supprimer
    5. Ducon souverainiste, dans ce cas explique moi pourquoi les basques, les corses, les francs comtois, les catalans, les bretons, les écossais, les occitans n'auraient pas droit à leur souveraineté, les savoyards, hein !?

      Supprimer
    6. L'Écosse a été un État souverain de 843 jusqu'à l'acte d'Union de 1707. Par contre rappelle-moi (j'ai des absences parfois...) la dernière fois que la Franche-Comté ou la Bretagne étaient des vrais États souverains ? Je crois me souvenir que la Bretagne a prêté hommage à des princes étrangers (roi de France, comtes d'Anjou ou de Blois, rois d'Angleterre et ducs de Normandie...) depuis la fin du IXe siècle. La France-Comté est passée entre différentes mains, après le partage du royaume de Bourgogne, dont elle était une composante, au IXe siècle également. Comme d'hab, tu mélanges tout dans un joyeux gloubiboulga.

      Finalement, t'es un type bien élevé. Tu te ridiculises toi-même, de telle sorte qu'on n'a pas vraiment besoin de t'injurier. En tout cas pas à chaque coup, hé hé hé...

      Supprimer
    7. Tu réponds toujours pas pourquoi les basques, corses, catalans... n'ont pas droit à leur souveraineté, donc ton com est nul.

      Supprimer
    8. Oui, c'est sûr. Si tu dis que je suis nul, c'est que je le suis. Snif !

      Une autre hypothèse est que ta question étant idiote et carrément hors-sujet, je n'en ai donc rien à foutre de te répondre sérieusement, puisque ton opinion est le dernier de mes soucis.

      Réponds d'abord sur l'actualité de l'empire perse ou de la Rome antique, on verra ensuite pour le reste.

      Supprimer
    9. "puisque ton opinion est le dernier de mes soucis."

      Pourquoi tu déblatères tes conneries, alors ?

      Supprimer
    10. Pour me payer ta tête, couillon ! :D

      Supprimer
    11. Bon, c'est acté, tu es un parfait crétin.

      Supprimer
    12. Tu ne l'as pas encore prouvé. Et tu n'as pas compris ma réponse. Mes réparties sont cohérentes et réfléchies. C'est l'intention sous-jacente qui est ironique. Quant à l'idée que je pourrais chercher à te convaincre... Comment as-tu pu t'illusionner à ce point ? Tu ne m'inspires que du mépris et je ne perdrais pas une occasion de le faire savoir. Mais contrairement à toi, je n'ai pas besoin de déformer tes propos à cette fin.

      Supprimer
    13. "Tu ne m'inspires que du mépris"

      Etre méprisé par un crétin est une volupté de fin gourmet, alors continue de me mépriser, ça me fera bien marrer, espèce de bouffon à 2 balles.

      Supprimer
    14. À part ça, l'empire perse, tu en penses quoi ?

      Supprimer
    15. "À part ça, l'empire perse, tu en penses quoi ?"

      Que tu pourrais te le mettre dans le cul et faire l'avion. Ca te va comme réponse ?

      Supprimer
    16. Je ne comprends pas ta colère. Me voilà tout dépité. Snif. C'est toi pourtant qui a abordé la question de l'empire perse et de l'empire romain comme pseudo-réfutations de ma remarque sur le caractère hors-norme de cette construction politique qu'est l'UE : ce n'est pas un État-nation, mais pas non plus une construction impériale à l'ancienne. Elle est souvent qualifiée de projet politique "sui generis", c'est-à-dire inclassable dans une catégorie préexistante, parce que sans équivalent et sans antécédent (https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/ndc30awagner.pdf). Les juristes, politistes et philosophes qui procèdent ainsi ont-ils tort ?

      Donc cela m'intéresse de savoir en quoi des constructions politiques d'il y a 2000 ans et plus éclairent la théorie contemporaine de la souveraineté sur le caractère particulier de l'UE. Toutes les États souverains certes ne sont pas des États-nations. Mais nation ou pas, aucune construction étatique ne saurait faire l'économie de la souveraineté. Je n'ai rien dit d'autre et cela me semblait relever du bon sens. Ou alors c'est que tu surréagis à l'instinct dès que tu vois le mot "souveraineté" quelque part. Mais répondre sans réfléchir et faire preuve d'une agressivité déplacée, ce n'est pas ton style, n'est-ce pas ?

      Finalement, l'empire achéménide, tu en dis quoi, en tant que politiste pétri de culture classique et éclairé des lumières de la raison (et trois bac+5 tout de même...) ? J'attends ta réponse avec impatience.

      Supprimer
    17. Merci à l'anonyme qui a continué à ridiculiser le troll bremainer.

      Et merci au troll de montrer à quel point votre camp va bien !

      Supprimer
  6. Et pour clôturer cet échange, un papier du Monde (le Monde !), qui confirme que dans les négociations à venir, la GB pourrait bien être le parti en position de force :

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/16/brexit-l-europe-est-elle-en-capacite-de-se-proteger-contre-les-pratiques-commerciales-jugees-deloyales-de-pays-tiers_6029740_3232.html

    RépondreSupprimer