jeudi 25 décembre 2025

Ce qui ne va pas avec le service, dit public, de l’oligarchie

La commission d’enquête de l’Assemblée Nationale sur le service public fait couler beaucoup d’encre et génère bien des commentaires. Les dirigeants et les journalistes de France Télévisions et Radio France présentent un front uni, de déni de toutes les accusations. Il ne faut pas compter sur eux pour admettre la moindre faute. Pourtant, il y a bien un problème majeur avec eux...


 

La diversité partout, sauf dans les idées

 

Circulez, il n’y aurait rien à voir ! Les dirigeants de l’audiovisuel « public » osent soutenir que « France Inter ne serait pas une radio d’opinion » et ne serait « ni de gauche, ni de droite » ! Pour m’être infligé la matinale de France Inter pendant cinq ans, qui m’a permis de juger sur pièce, il faut être d’une sacrée mauvaise foi pour dire cela. Bien sûr, ils pourraient sans doute brandir les éditoriaux de Dominique Seux pour dire qu’ils ne sont pas de gauche. Sur France Inter, l’analyse de l’économie penche à droite. Mais Il y a un centre-gauche, un temps incarné par DSK, puis par Valls ou Macron, qui est sur la même ligne que la droite, ce centre-gauche qui a dépassé Sarkozy par la droite sous Hollande, osant aller plus loin que lui dans l’application de la politique de l’offre théorisée par la commission Attali, un « socialiste ».

 

Pour qui est un minimum honnête, la réalité, c’est que notre dit service public est un média d’opinion, dont le positionnement idéologique est clair et précis : celui de l’aile droite du PS, du centre-gauche métropolitain et cosmopolite qui défend la politique de l’offre et la globalisation (et donc l’UE), entre Hollande et Macron. Et comme par hasard, la nouvelle présentatrice du journal de 20 heures de France 2 est la compagne de celui qui incarne très précisément le positionnement idéologique de France Inter ou France 2 : Raphaël Glucksmann, tellement bien traité quand il y est reçu. Ce simple choix ne devrait pas être accepté tant il reflète le biais idéologique de ceux qui prétendent être un « service public » alors qu’ils ne sont qu’au service d’une idéologique aussi minoritaire que donneuse de leçons.

 

D’ailleurs, lors des dernières élections européennes, il suffisait d’écouter les interviews de Sonia Devillers pour constater le biais effarant du prétendu service public. Raphaël Glucksmann avait droit à une introduction faite de louanges, suivie de questions destinées à le mettre en valeur, sans jamais le mettre en difficulté. Changement d’ambiance pour Marion Maréchal, traitée comme une ennemie, et qui a eu droit à une question absolument ridicule faisant un parallèle abusif entre son programme et celui du maréchal Pétain. Le décalage indécent entre ces interviews de deux têtes de liste est une faute professionnelle qui devrait disqualifier Sonia Devillers, tout autant que Thomas Legrand, Patrick Cohen ou Léa Salamé. Le biais du « service public » dans le traitement de l’information est indigne de vrais journalistes.

 

France Télévisions et Radio France se comportent comme des missionnaires en quête pour redresser la façon de penser des Français. Mais leur succès d’audience, permis par l’absence de publicité et leurs moyens, semble totalement inopérant sur l’opinion des Français, qui ne cessent de s’éloigner de cette « pensée unique » prétendument bien pensante, qui recule, élection après élection, face au mur de la réalité et de l’échec complet de ceux qu’ils ont soutenus. Bien sûr, la ligne éditoriale étroite de l’audiovisuel « public » pose problème. Il n’est pas normal que les Français paient 4 milliards pour un audiovisuel aussi fermé et biaisé, hostile aux idées de plus de la moitié de la population, et traitant leurs idées comme si elles étaient folles ou alors contraires à toutes les valeurs fondamentales de notre pays.

 

Moi qui suis pourtant un défenseur du service public dans bien des domaines, y compris l’énergie, les transports ou les autoroutes, j’en viens à m’interroger sur sa pertinence pour l’audiovisuel au regard des dérives scandaleuses de notre audiovisuel public. Soit il est possible d’y garantir une vraie objectivité et diversité d’opinion, soit il n’y a pas lieu d’y consacrer un centime d’argent public.

5 commentaires:

  1. Le redressement de la pensee des francais est plus que jamais indispensable et necessaire!

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  2. Il n'y a que les régimes totalitaires qui veulent redresser la pensée. Les démocrates débattent

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  3. Débattre avec des racistes comme les électeurs du RN??? Vous êtes sérieux? En réalité, on ne peut que les mépriser et les combattre!

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  4. Je persiste : en démocratie, on débat, sans insulte. Moi-même, j’essaie de débattre avec le xénophobe que vous êtes. Les électeurs du RN, même si je ne partage pas leur choix, doivent être respectés. Leur choix n’a pas moins de sens que les chox des autres électeurs. Et il est ridicule de les caricaturer de la sorte : si une petite minorité est peut-être raciste, l’immense majorité ne l’est pas.

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    1. Je n'ai rien contre les personnes de nationalité étrangère et donc - par définition - je ne suis pas xénophobe. En ce qui concerne les électeurs du RN, une très, très grande majorité d'entre eux sont pour la réduction de l'immigration et la réduction des dépenses dont profitent les pays étrangers (p.ex. l'aide au développement). Il s'agit donc d'une belle combinaison d'égoïsme ("moi, moi, moi et moi") et de racisme. Voter pour le RN est un choix inadmissible!

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