Je
me suis demandé si le candidat de la France Insoumise était le plus acceptable
des principaux candidats de cette campagne. Mais
après avoir été déçu par son programme et son passage à l’Emission Politique,
la dernière ligne droite de la campagne, avec
son attaque malhonnête du Général de Gaulle a achevé de le disqualifier, en
rappelant ses origines mitterrandiennes.
Apparatchik gauchiste cultivé qui s’égare souvent
Cette
perfidie antigaulliste jette une lumière peu flatteuse sur Mélenchon, le
faisant à nouveau apparaître comme l’homme d’un clan, fermé aux autres, menteur,
et en aucun cas le rassembleur que doit être le président de la République.
Comme trop souvent à gauche, il propose une lecture de l’histoire, aussi peu
rigoureuse qu’inutilement clivante et culpabilisatrice. Encore et toujours ce
procès d’une France qui serait coupable parce qu’elle est une nation. La
réconciliation d’une partie de la gauche avec la nation ne semble pas
aboutie pour le candidat. Cela se retrouve aussi dans le
discours de Jacques Généreux, dont l’euro-béatitude est à peine contre-balancée
par le fameux plan B.
Dans
le discours de ce bras droit de Mélenchon, la xénophobie semble un danger
plus grand que l’oblitération
de la démocratie et la grande régression sociale que l’UE met en œuvre avec le
soutien de nos dirigeants ! Difficile de ne pas penser à un Don Quichotte
chassant des ennemis imaginaires et oubliant les batailles qui comptent. Et comme le note remarquablement
bien Jacques Sapir dans un papier sur la sortie de l’euro où il épingle autant
Le Pen que Mélenchon, l’idée de négocier pendant des mois est totalement
illusoire, comme nous l’a montré l’épisode Grec. Comme
je l’avais indiqué début mars, la sortie de l’UE et de l’euro doit être aussi
franche que rapide, dès l’élection.
Cette façon
toute hollandienne de ménager la chèvre et le chou, de
la part de la candidate du FN, comme du candidat de la France Insoumise,
est inquiétante car elle ressemble à s’y méprendre à la
démarche d’Alexis Tsipras, dont on a vu par la suite qu’il était prêt à
accepter toutes les compromissions pour rester au pouvoir abandonnant le
peuple Grec aux demandes de créanciers aussi inhumains qu’irresponsables.
Comment ne pas avoir un doute fort, d’autant
plus que Mélenchon avait déclaré être prêt à travailler avec Benoît Hamon ?
Le principe même de présenter deux plans n’ouvre-t-il pas trop facilement la
porte aux compromissions et à la déception post-électorale que tous nos
dirigeants ont suscitée ?
Bref, c’est
malheureux à dire, mais la cristallisation de la campagne se fait à nouveau sur
de mauvais candidats, et
plus le temps le révèle, plus je me dis que Mélenchon et son programme ne
valent sans doute pas mieux que les trois autres potentiels finalistes de cette
campagne. Et si le temps du changement n’était pas encore venu, du fait de
la mauvaise incarnation des alternatives ?
La majorité des français ne veulent pas sortir de l'Euro, mais vous voulez le faire sans crier gare et vous vous prétendez démocrate ?
RépondreSupprimer@anonyme 8:55
Supprimerqu'en savez-vous? Fin 2004, selon des sondages, 70% des Français étaient favorables au TCE: on sait ce qu'il est en advenu par la suite...
De toute façon, si nous devons rester dans l'euro zone, nous allons continuer à en payer le prix, à savoir une subordination à l'Allemagne et une perte de capacité productive: est-ce bien ce que nous voulons?
CVT
@ Troll de 8h55
SupprimerC'est exactement l'inverse que je souhaite, comme expliqué en mars : il ne faut qu'un plan, expliqué et défendu clairement à l'avance : sortie immédiate de l'UE et de l'euro.
Comme l'a montré Jacques Sapir https://russeurope.hypotheses.org/5906 l'annonce d'un second tour JLM / MLP ferait ipso facto sortir la France de l'euro, de même que l'élection de l'un ou l'autre
RépondreSupprimer@A-J Holbecq,
Supprimeripso facto? Ce sera plutôt une fuite de capitaux digne de celle de 81 lors de l'arrivée de Mitterrand au pouvoir... Suivie d'une reddition de Mélenchon car ce dernier est plus proche du système que Le Pen.
D'après moi, la probabilité de sortie de l'UE est nettement plus grande avec Le Pen qu'avec Mélenchon, si n'est jamais qu'un Tsipras sexagénaire...
CVT
Oui, ipso facto parce que de la réponse à la fuite des capitaux ou plutôt l'agrandissement de l'écart des spreads sera décisive.
SupprimerJacques Sapir a évoqué, en cas de victoire de Mme Le Pen ou de M. Mélenchon, la survenue d’une situation de crise économique et financière qui conduirait l’une ou l’autre à prendre des mesures pour lutter contre cette situation de crise, lesquelles étant contraires aux traités européens conduirait, de ce fait, la BCE à prendre des mesures de rétorsion. On peut penser à un arrêt du quantitative sur les obligations françaises et à une restriction des liquidités aux banques françaises. La situation conduirait rapidement Mme Le Pen ou M. Mélenchon à réquisitionner la banque de France pour tenir le coup économiquement et financièrement, en plus d’un contrôle des capitaux qui serait déjà mis en place. Cette réquisition conduirait alors la BCE à décréter que les euros français n’ont plus aucune valeur légale en dehors de la France.
SupprimerLe pouvoir en place, en France,aurait alors le choix entre deux solutions, la capitulation en bonne et due forme, où la sortie urgentissime de la zone euro en mettant la monnaie nationale dans le régime des changes flottants pour qu’elle serve de monnaie convertible. Ni Mme Le Pen ni M. Mélenchon n’ont rien prévu de tout ceci et donc ils vont donc devoir improviser au moment où cela arrivera. Comment ? Il vaudrait mieux l’avoir anticipé avant. Autrement ils seront vite débordés et dépassés par les évènements.
@LH,
RépondreSupprimerj'ai toujours exclu Mélenchon de mes possibilités de vote car j'ai déjà milité au PG lors de sa naissance, avant de m'en distancier peu de temps après.
En effet, si Mélenchon semble être profondément patriote intuitu personae, son entourage suinte le mépris de la France et des Français: Clémentine Autain et Alexis Corbière tournent de l'oeil à seule vue d'un drapeau bleu-blanc-rouge, et choisissent systématique le parti de l'immigré contre le "petit blanc", plus encore quand le premier est islamiste...
Mélenchon n'a jamais renié ni Mitterrand ni le trotskisme de sa jeunesse (d'où le sectarisme que vous évoquiez...), et par là même son européisme béat: car oui, Mélenchon est un adepte de l'"autre Europe", la Sociale, celle qui n'adviendra jamais...
Au nom de cet idéal, il fera les mêmes erreurs que les socialistes depuis 50 ans, à savoir sauver le cadre pour changer le contenu: la bonne vieille méthode trotskiste de l'entrisme, dont on sait comment ça finit: c'est le système qui fini par vous subvertir, et dans le cas de Mélenchon, ça nous donnera Tsipras le Vieux...
CVT
Votre hostilité vis-à-vis de Mitterrand vous égare mais elle aurait du vous inspirer la leçon à l'usage aussi de Mélenchon c'est qu'un adversaire de la Vè peut et se doit d'en être le meilleur artisan et président que les présumés héritiers de de Gaulle.
RépondreSupprimerMalgré les critiques il faut faire un pari sur Mélenchon parce que de tous les candidats il est le seul en mesure à changer, bousculer un tant soit peu le système bureaucratique euro-atlantiste. Une fois au pouvoir il sera pris par les réalités qui lui imposeront de faire des choix difficiles mais indispensables entre son projet de VIè République et la sortie de la zone euro voire de l'UE. Comme l'explique clairement Jacques Sapir dans la dernière livraison de son carnet. S'il choisit la première au détriment de la seconde il ne sera alors qu'un sous-Tsipras qui aurait eu les moyens de changer le cours des choses. Il pourra toujours faire sa VIè République mais si nous ne sommes toujours pas souverain cela ne servira à rien du tout.
RépondreSupprimer"Le Général de Gaulle a défendu et renforcé notre démocratie en 1958, nous dotant d’institutions, qui, si elles ont été abîmées, n’en demeurent pas moins un atout pour la France et les Français."
RépondreSupprimerElles ont été un atout en 1958 et durant la décennie qui a suivi car elles ont évité que la guerre d'Algérie se transforme en guerre civile. Mais, à présent, ces institutions sont devenues un handicap plus qu'un atout.
"Mi-Mitterand" : super la référence ! Quand on regarde l'histoire de l'homme, pas sûr que ce soit une gageure pour JL Mélenchon.
RépondreSupprimerNi un compliment :-)
Supprimer"Pour rappel, le 1er juin 1958, l’Assemblée investit le gouvernement du Général à une large majorité, en septembre plus de 79% des Français approuvent la nouvelle Constitution (contre 53% pour la précédente), il remporte les législatives en novembre, avant d’être élu président en décembre. Cela fait quand même beaucoup de votes pour un coup d’Etat !"
RépondreSupprimerPour mémoire, aux élections législatives de novembre 58, le Parti communiste (PCF) a obtenu plus de voix que le parti gaulliste (UNR) et a remporté 10 sièges à l'Assemblée nationale contre 189 pour le parti gaulliste.
On peut appeler cela doter la France d'"institutions démocratiques" ...
"l'annonce d'un second tour JLM / MLP ferait ipso facto sortir la France de l'euro, de même que l'élection de l'un ou l'autre"
RépondreSupprimerAh bon, rien de tel ne s'est produit avec le Brexit qui sera négocié pendant des années. Le guignol Sapir, expert en tout sur rien, prend ses fantasmes pour la réalité, business as usual...
Werrebrouck: http://www.lacrisedesannees2010.com/2017/04/elections-presidentielles-les-resultats-du-premier-tour-et-l-avenir-immediat-de-l-euro.html
Supprimerj'ignorais que que les anglais avaient abandonné la Livre pour l'Euro !!!!
Supprimer"si nous devons rester dans l'euro zone, nous allons continuer à en payer le prix, à savoir une subordination à l'Allemagne et une perte de capacité productive"
RépondreSupprimerÊtes vous prêt à payer plus cher en sortant de l'Euro ?
Les emplois industriels disparaissent aussi en Allemagne et l'une des causes principales de désindustrialisation de la France, supérieure à celle de l'Allemagne, a pour origine le patronat français nul à tous points de vues.
Troll de 13:18
RépondreSupprimer"C'est exactement l'inverse que je souhaite, comme expliqué en mars : il ne faut qu'un plan, expliqué et défendu clairement à l'avance"
Et démocratiquement voté quand ? Allons, allons, troll souverainofasciste, je vous ai bien lu et bien compris, vous voulez une sortie de l'Euro dans le dos des français, ce qui est dans la ligne de vos opinions d'escroc débitées quotidiennement sur ce blog de mouise.
@eurotroll,
Supprimervotre peuple, c'est quoi? Les Français ou l'Europe?
Sans souveraineté, pas de démocratie...
CVT
@ Troll de 8h55 & 14h45
SupprimerSoit vous êtes vraiment stupide, soit c'est une diversion. Il est bien évident qu'il s'agit d'expliquer et défendre dans la campagne la sortie de l'UE et de l'euro, pour la mettre en place ensuite.
Ce sont ceux qui ont soutenu le traité de Lisbonne de 2008 qui agissent dans le dos des Français.
"j'ignorais que que les anglais avaient abandonné la Livre pour l'Euro"
RépondreSupprimerVous ignorez sans doute leur abandon de l'UE... qui se passe assez mal, May s'en arrache les cheveux.
A-J Holbecq17 avril 2017 à 14:46
RépondreSupprimerC'est "Parce que la France est un pays pivot" que la sortie de l'Euro ne se fera pas du jour au lendemain comme le préconisent ces crétins de Sapir et d'Herblay.
Allez vous coucher ou vous cacher !
@Eurotroll,
Supprimerdepuis le Brexit, les chiens européistes aboient, la caravane de la souveraineté nationale avance...
CVT
C'est drôle que vous parliez de troll.
RépondreSupprimerCar justement votre article, Laurent, ressemble à un poste de Troll sur une FB de Mélenchon.
Du genre, JLM est Trotskiste donc son programme c'est de la merde.
Vous êtes a ce niveau là d'analyse politique avec la remarque sur le coups d'Etat de la Constitution par le Général de Gaule.
Je rappelle juste que JLM est soutenu par 412 000 insoumis, que le programme a été rédigé par des dizaines de milliers de personnes.
J'aurais aimé voir plus d’honnêteté intellectuelle de votre sur ce sujet, surtout que c'est pas la première fois que vous plantez sur les insoumis.
Après faire un article par jour, cela veut aussi dire que l'on reste dans le superficiel et que l'on ne peut rien creuser.
Voici une vidéo qui présente en détails le Plan pour l'Europe, pour ceux qui veulent vraiment comprendre notre proposition aux Français
https://www.youtube.com/watch?v=WG2iVpYl21w
@Mario,
Supprimerexpliquez moi à quel moment Mélenchon parle de quitter l'UE et la zone euro, et là, je vous concèderais que Mélenchon est un souverainiste.
Dans l'intervalle, c'est un Tsipras en devenir...
CVT
@CVT
SupprimerJLM est en campagne depuis plus d'un an.
Mais voici une vidéo courte faute au parlement européen.
https://www.youtube.com/watch?v=YlBapm_yXRI
@Laurent vous m'avez mal lu. Jamais prétendu que vous aviez traité JLM de Trotskiste.
Je donnais le niveau un exemple de niveau argumentaire de troll.
Disqualifier le programme des Insoumis sur le fond parce que son porte parole aurait qualifié de coups d’état (comme pleins d'autres au passage) la méthode pour imposé sa constitution au peuple français, c'est totalement ridicule.
Je vous pensais au-dessus de cela, apparemment pas.
Je me suis trompé ...
@ Mario
SupprimerVotre commentaire n’était pas d’une clarté limpide. Je ne disqualifie pas le programme de JLM uniquement du fait de cette citation. Je renoie des liens vers d’autres papiers qui reviennent précisément sur des gros désaccords de fond, outre la Sixième République, le principe du plan A sur l’Europe, ou encore les prises de position sur le cannabis ou la sécurité… Enfin, je trouve qu’il manque beaucoup de pédagogies sur les questions économiques, ce qui est un comble.
Mélenchon, ni mi-Tsipras, ni mi-Mitterrand, ils ont beaucoup parlé mais n'ont rien fait pour contrer l'arrivée de la situation actuelle! On continue sur le même scénario!
RépondreSupprimer"Il est bien évident qu'il s'agit d'expliquer et défendre dans la campagne la sortie de l'UE et de l'euro, pour la mettre en place ensuite."
RépondreSupprimerOui, vous proposez de sortir de l'Euro et de l'UE dans le dos des français, en bon escroc dictatorial que vous êtes et qui ne représente que sa propre sale petite personne cacateuse.
Diantre un grand démocrate anonyme que voilà. J'ose espérer que ta prose ridicule fut plus acérée en 2007 quand les politiciens français de l'Europe libérale ont entériné un texte qui avait été pourtant rejeté sur un référendum par la très large majorité des Français en 2005.
Supprimer@ A-J Holbecq
RépondreSupprimerDepuis Tsipras, et face à des candidats qui ne sont pas 100% clair, je crois que rien n’est sûr. Aujourd’hui, c’est Mélenchon qui gagnerait et je n’ai vraiment pas confiance, surtout s’il construit sa majorité avec le PS.
@ CVT
Pas sûr pour Le Pen non plus : elle ne s’y intéresse pas beaucoup et une partie du FN y est opposé
Il m’a fallu un peu plus de temps que vous pour arriver à une conclusion proche
@ Anonyme 17h41
La BCE pourrait être plus conciliante avec la France. Elle n’avait pas grand-chose à perdre en Grèce. En revanche, elle a intérêt à ce que la France reste… pour ne pas disparaître
@ Anonyme 11h28
C’est un pari que j’exclus désormais
@ Marc-Antoine
Si elles étaient un handicap, nous irions plus mal que nos voisins. C’est l’inverse, dans bien des domaines. Faux, en novembre 1958, la majorité présidentielle rassemble plus de 43% des voix au premier tour contre 18,9% au PCF et 17,2% à la SFIO et ses alliés.
@ Anonyme 12h43
Payer plus cher les produits venus d’Allemagne et sa zone monétaire proche, mais moins cher ceux venus d’Espagne, d’Italie, du Portugal…
@ Anonyme 16h33
May n’a pas l’air de le regretter : « Brexit means Brexit »…
@ Mario
Je vous signale que je n’ai pas évoqué le trotskisme de Mélenchon dans ce papier. Votre premier argument est donc un fantasme. Je n’ai jamais nié non plus l’enthousiasme populaire qu’il a su générer. Au contraire, j’en ai rendu compte, même quand je pointais vos désaccords.
@Laurent
SupprimerOn en a déjà parlé et je suis d'accord avec toi. Je n'ai aucune confiance dans Mélenchon. Et surtout sa base électorale ne voudra en aucun cas une sortie de l'UE. Il ne faut pas oublier que son électorat n'est pas du tout l'électorat populaire, mais bien au contraire les classes moyennes encore protégées du globalisme.
Quand bien même Mélenchon aurait de bonnes intentions il faudrait alors qu'il affronte ses alliés de gauche, plus son propre électorat. Et cela sans le soutien de la population de droit qui l'exècre au plus haut point. C'est trop pour un seul homme, je crois. La réforme constitutionnelle avant la sortie de l'euro est à mon avis surtout là pour détourner l'attention du public, une fois les promesses floues jetées à la poubelle.
« La BCE pourrait être plus conciliante avec la France. Elle n’avait pas grand-chose à perdre en Grèce. En revanche, elle a intérêt à ce que la France reste… pour ne pas disparaître »
SupprimerSi vous voulez sortir de l’Euro vous devez anticiper la stratégie de l’adversaire ou des adversaires car il n’y a pas que pas que la BCE, il y a aussi la commission européennes, les instances européennes, l’Allemagne, le système financier, les marchés financiers, etc. La stratégie commune à tous ces adversaires sera d’organiser le chaos en France pour que n’ayez pas d’autre choix que de faire ce qu’ils vous voudront que vous fassiez et si vous vous obstinez vous sera remplacé par d’autres lors du chaos organisé, car le peuple affolé voudra que le chaos cesse. Tout sera mis en œuvre pour le convaincre de cela et qu'il faut prendre une autre voie que la sortie de l'Euro. Et finalement il n'y aura pas de sortie de l'Euro bien évidement.
"Payer plus cher les produits venus d’Allemagne et sa zone monétaire proche, mais moins cher ceux venus d’Espagne, d’Italie, du Portugal…"
RépondreSupprimerAh bon, et qui achètera les produits franchouille créateurs d'emplois franchouille ?
"Faux, en novembre 1958, la majorité présidentielle rassemble plus de 43% des voix au premier tour contre 18,9% au PCF et 17,2% à la SFIO et ses alliés."
RépondreSupprimerVérifiez sur Wikipedia :
Elections législatives de novembre 1958 :
UNR (Union pour la Nouvelle République, parti gaulliste, ancêtre de l'UDR et du RPR) : 17,6% des voix et 189 sièges.
PCF : 18,9 % des voix et ... 10 sièges (soit 1,8% des sièges attribués au premier parti de France en voix !).
Imaginez si ça avait été le contraire, on aurait crié à la dictature communiste !
L'UNR n'était qu'une composante de la majorité, qui a rassemblé 43% au premier tour. CQFD
SupprimerMajorité dans laquelle figurait un certain ... Jean-Marie Le Pen (élu sous l'étiquette du CNIP).
SupprimerSi vous connaissez une seule démocratie dans le monde où un parti qui recueille 18,9% des voix se voit attribuer 1,8% des sièges à l'Assemblée nationale, merci de le faire savoir. Je doute qu'il en existe, cela doit faire partie de "l'exception française".
L'éco par le prof n°1 TARGET, par Charles Sannat :
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=nTJl3NL_-Q0
A propos de la soi-disant « Europe sociale » :
RépondreSupprimerDe 1979 à 2014, un résumé ahurissant des promesses de la gauche européiste.
Cela fait 35 ans qu'ils nous promettent que l'Europe va nous donner le progrès social …
… et cela fait 35 ans que nous obtenons exactement le contraire !
La video dure 4 minutes 32 :
https://www.youtube.com/watch?v=qzV52nNCvB0
@ Yann
RépondreSupprimerIl manque de crédibilité
@ Anonyme
D’où le choix de d’une sortie immédiate
@ Marc-Antoine
Le cas du FN est proche…
Absolument ! ce qui s'appliquait au PCF au début de la Vème, s'applique désormais au FN. C'est la même logique non-démocratique qui consiste à laminer la représentation d'un parti populaire mais isolé. Et c'est sur cette logique d'exclusion des "extrêmes" qu'a reposé l'efficacité des institutions de la Vème République, mais cette période semble révolue.
SupprimerQuels sont les candidats qui remettent en question l'UE? Il y a Cheminade, Asselineau, NDA, Mélenchon et Le Pen. De tous ces candidats,le seul pour qui je puisse voter et qui ait une (petite) chance de l'emporter, c'est Mélenchon. Désolé M. Laurent Herblay, mais voter NDA,c'est préparer un second tour Le Pen/Fillon, car NDA n'a aucune chance d'être au second tour.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimeril y a bien eu coup d'État le 13 mai 1958. les faits et documents existent. period!
ceci étant, cela n'a pas empêché De Gaulle de mener une politique étrangère indépendante.
d'où mai 1968?
http://www.voltairenet.org/article8694.html#nh4
1958, la France de la IVe République s’enlise dans la guerre d’Algérie. La menace d’un nouveau Front populaire, unissant les radicaux, les socialistes et les communistes en métropole, et la possible prise du pouvoir par le FLN en Algérie, poussent les américains à intervenir. Suivant le plan d’une agence américaine, des réseaux d’influence largement constitués d’anciens collaborateurs et de militants d’extrême-droite organisent un putch militaire à Alger, la chute de la République, et l’avènement du pouvoir personnel du général De Gaulle.
@ Marc-Antoine
RépondreSupprimerLe PCF était présent, dans les villes, les conseils généraux, et au Sénat, comme le FN aujourd’hui. La logique d’une claire majorité me semble un atout de nos institutions.
@ Moi
Les chances de Mélenchon me semblent très minces, 4ème actuellement, avec un faible taux d’électeurs sûrs de leur choix, et sur l’Europe, son discours est de plus en plus proche de celui de Tsipras
@ Anonyme
Les « preuves » obscures d’un site obscur par un anonyme…