Emmanuel
Todd avait caressé un temps l’espoir d’un « hollandisme révolutionnaire », relayé en un sens depuis
quelques semaines par les soutiens à la nomination de Jean-Pierre Chevènement à
Matignon. Mais l’allocution
du président de la République hier douche une nouvelle fois ces espoirs.
Toujours
plus de politique de l’offre
L’agenda de
François Hollande est clair. Certes, il
habille son choix de la politique de l’offre sous quelques oripeaux sociaux en
mettant en avant le dialogue des partenaires sociaux, mais la direction est
là. Si on peut se réjouir qu’il souhaite réduire les contraintes et les charges
des entreprises, contre plus d’embauches, il est bien évident que le
gouvernement ne pourra que faire la première partie du travail en espérant que
la conjoncture permette des créations d’emplois. Il n’y aura pas de créations
d’emplois directement liées à ces mesures, même si la bataille pour l’emploi
est annoncée comme prioritarire.
Il faut
noter que deux des trois priorités de l’année de François Hollande pourraient
être qualifiées de droite : la baisse de la dépense publique et la
simplification administrative. Le président choisit d’occuper le centre
politique, alors
que l’UMP ne cesse de se droitiser. Il est assez incroyable de constater à
quel point il a insisté sur la baisse de la dépense publique, dans un langage
qu’Alain Juppé ou François Bayrou pourraient parfaitement tenir aujourd’hui. Il
a stigmatisé les abus de la Sécurité Sociale et également affirmé que l’on
pouvait faire mieux, tant au niveau de l’Etat ou des collectivités locales.
Un
président balotté par les évènements
N’ayant pas
réussi à inverser la courbe du chômage, François Hollande a concédé que la
crise a été « plus longue et
profonde que prévu », moyen de se dédouaner. On peut parier que dans
un an, si, comme il est probable, le chômage n’a pas vraiment baissé, il pourra
dire que la croissance a été trop faible et affirmer que l’on fera mieux en
2015… Au final, on constate avec cette allocution que les
« socialistes » français laissent faire le libre-échange, la
libre-circulation des capitaux et l’anarchie économique qui prévaut depuis les
années 1970. Jamais ils ne les remettront en question.
A ceux qui
espèrent encore une inflexion politique, cette intervention devrait faire
réaliser qu’il n’y a aucun espoir à avoir avec un tel président. Encore une
fois, ils
oublient qu’il est le fils politique de Jacques Delors et Lionel Jospin,
qui ont montré être plus euro-libéraux que socialistes au sens jaurésien
du terme.
Bonjour et bonnes années à tous
RépondreSupprimerRien à espérer du PS pour 2014. Quelle hypocrisie, Hollande a plaint les Français de l'augmentation des impôts et taxes qu'il a fait voter, fantastique.
Autrement, il ne nous dit pas ou il va faire les économies et quelles conséquences. On continue à faire ce que les autres ont fait avec le succès que l'on sait (cf. Grèce, Espagne, Portugal, etc..)
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RépondreSupprimer" l’allocation du président de la République"
SupprimerSinon, ce n'est pas bien de l'avoir écouter palabrer, le boycott était de mise.
"François Hollande n’a pas mis la construction européenne dans ses trois priorités,"
RépondreSupprimerCe n'est pas ce que j'ai compris.Il a parlé d’empêcher le retour vers les "vieilles frontières" et de se battre pour conserver cet "euro et cette Europe qui nous protège"
Bref, il déclare la guerre aux souverainistes.
Joli lapsus!!! Sinon sur Che, je pense que même lui n'y a jamais cru une seule seconde. Hollande l 'eurobeat choisira MmeAubry, la fille de qui vous savez ,choix politique logique,une autre eurobeat mais en faisant croire a l 'aile gauche qu'ils vont faire l'Europe sociale...et les gens comme souvent tomberons dans le panneau.
RépondreSupprimerAllocution...
RépondreSupprimerolaf
@ Laurent, Olaf et Anonyme
RépondreSupprimerJ'ai corrigé. Lapsus sans doute révélateur...
@ Cliquet
Bien sûr, il reste euro béat mais il n'est pas inintéressant qu'il indique de facto qu'il ne pourra pas obtenir grand chose, s'en remettant uniquement au vote lors des européennes.
Coquille refaite à l'avant-dernier paragraphe : "Au final, on constate avec cette allocation".
SupprimerUn autre beau lapsus, c'est la faute de frappe "en espérant que la conjonctuer".
Surtout quand on entend Hollande : http://www.francetvinfo.fr/monde/video-hollande-sabre-a-la-main-en-arabie-saoudite-j-en-aurai-besoin_493562.html
"Si on peut se réjouir qu’il souhaite réduire les contraintes et les charges des entreprises, contre plus d’embauches"...
RépondreSupprimerEh bien pour ma part je ne m'en réjouis pas. On pourrait utilement déplacer le financement de la protection sociale des salaires vers la valeur ajoutée, oui ! Mais "réduire les charges" signifie encore et toujours étrangler la protection sociale. A la réduction du financement succèdent nécessairement les déficits, et aux déficits les "plans d'urgence" pour sabrer les soins ou les retraites. La France est-elle plus pauvre qu'en 1990 pour ne plus pouvoir assurer un niveau équivalent de protection sociale ?
Quant aux entreprises, il faut répéter une fois de plus et avec obstination que leur salut viendra d'une demande suffisante ,de l'accès élargi au crédit bancaire et de plans de soutien à l'investissement. A défaut de tout cela, les entrepreneurs croiront peut-être trouver une bouffée d'oxygène dans les baisses de salaires ou de charge, mais ils déchanteront vite en s'apercevant qu'il en résulte une concurrence accrue sur les prix dans un marché en régression.
Je sais que la "baisse des charges" sert populaire dans les petites entreprises, cela correspond au manque à gagner tangible que représentent ces prélèvements : l'argument est convaincant parce que simple, et c'est pour cela qu'il est dangereux.
"La crise est plus longue et plus profonde que prévu" --> Cette phrase-là est assez terrible et lourde de sens : Hollande ne maitrise absolument rien, et plus grave encore, ne fera rien pour que la France reprenne son destin entre ses mains...
RépondreSupprimerAu fond, rien ne va changer (mais bon, on s'en doutait un peu) : le gouvernement va agir comme les précédents, il va appliquer quelques réformettes pour donner l'illusion d'avoir encore un peu de pouvoir, et prier pour que la conjoncture internationale soit plus favorable. Mais à force de jouer à la roulette russe, ils vont finir par tomber sur la balle...
En tout cas, ce n'est pas demain que la France aura le droit à sa souveraineté économique, ni à une politique de grands projets, ni à une profonde réforme de ses institutions qui serait pourtant salvatrice...
Bonne année Laurent et bonne année à tous.
RépondreSupprimerJe pense que FH peut désormais prendre sa carte de membre à l'UDI voire à l'UMP.Coté 'charges' comme ils disent(cotisations),ça sent encore le méga cadeau au MEDEF genre 60 ou 100 milliards de diminution de cotisations avec à mon avis une autre forte augmentation de la TVA et cette fois en plus de la CSG.Il est aussi capable de baisser l'impôt sur les sociétés.En soi ce n'est pas mauvais le problème c'est que cela ira une fois de plus au CAC 40 qui n'en a vraiment pas besoin et à la distribution idem.Les PME??
Il est quasi garanti que l'effet d'une éventuelle forte baisse des dépenses publiques+un nouveau CICE 2.0(son financement par les contribuables)aura un effet récessif voire pire en fonction du dénominateur qui est proche de 1.5 en période de récession ou de très faible croissance.D'autre part les entreprises ne vont nullement engager du personnel car il n'y a pas de demande et il y en aura encore moins.Pour moi FH nous fait rentrer dans le plan Grec avec Troika à la clé en 2015 ou 2016.
La politique de l'offre n'a jamais fonctionné en France et dans les pays latins du Sud en général,de plus elle crée un chômage massif et structurel dont il est quasi impossible de sortir un jour.Et la politique de l'offre sous une monnaie unique sans pouvoir dévaluer sera encore plus dévastatrice.Je me demande qui peut bien le 'conseiller'?
Coté Europe c'est la cata.FH se voit carrément comme le dépositaire d'une mission sacrée,sauver l'Euro(la secte) et ce à n'importe quel prix en ce compris toutes les capitulations devant Merkel.Au moins ça a le mérite d'être clair.Aubry un peu plus sociale,mais pire européiste encore (fille de..)suivra en juin,Valls restant le dernier joker comme candidat en 2017 vu qu'avec une telle faillite on voit mal FH se représenter.
L'heure de la résistance à sonner plus que jamais.
Bien d'accord avec J. Halpern, qui a toujours une vision aussi claire que pondérée. Pour la simplicité des arguments, elle est une évidence. Plus ils le sont, plus les libéraux peuvent les marteler ad libitum. C'est ce qu'ils ont fait à la fin des années 80 et pendant les années 90, je le rappelle, en nous répétant tout le temps et partout, sur tous les tons, que la privatisation des services publics ferait baisser les prix. Nous avons le résultat sous les yeux.
RépondreSupprimerIl en sera de même pour la baisse des charges et des ... salaires. Quand nos revenus seront identiques à ceux des Bulgares, et cela peut aller très vite.
Il sera toujours temps de nous réveiller pour agir quand nous en serons là. Faut-il attendre encore ? Que ferez-vous en 2014 ?
Demos
Supprimer "quand nous en serons là". La colère l'emporte parfois sur le style.
SupprimerDemos
Même si je pense que les charges sont trop élevées pour les TPE et les PME, leur diminution n'est pas une condition suffisante pour assurer à la fois pérénnité des entreprises et création d'emploi.
SupprimerLa prospérité des entreprises et la création d'emplois dépend en réalité de plusieurs facteurs : disposer d'un carnet de commandes conséquent, trouver des demandeurs d'emplois ayant les qualifications requises, et bien sûr avoir les moyens de les embaucher...
La baisse des charges donne davantage de moyens pour embaucher, mais c'est tout. Or certaines PME - notamment dans l'artisanat - souffent de ne pas pouvoir embaucher non pas par manque de moyens, mais par manque de main d'oeuvre adaptée au besoin du poste, aussi paradoxal soit-il. A court terme, il y a une politique de formation à mener en corrélation directe avec les offres d'emploi proposées par les entreprises en manque de main d'oeuvre. A long terme, c'est le système éducatif (et les mentalités) qui sont à revoir, en valorisant davantage les filières manuelles et professionnelles, trop souvent considérées comme des voies de garage (l'alternance est une solution) Certes les études sont courtes, mais il y a un bon potentiel de débouchés (je pense au BTP) qui est mal exploité. Au lieu de cela, on préfère pousser les jeunes à avoir leur Bac et à aller dans des facultés saturées (Psycho) qui sont en réalité des usines à futurs chômeurs...
En ce qui concerne le carnet de commandes, il y a plein de grands travaux à réaliser en France : recherche sur les maladies aujourd'hui incurables, développement du numérique, transition énergétique, aménagement du territoire... Il y en a pour tous les corps de métiers, mais cela passe par une politique d'investissement et non par une politique d'austérité. Cela passe aussi par le refus de faire appel aux travailleurs détachés...
Et au passage, bonne année à toutes et à tous. Bonne année Laurent.
La baisse des cotisations ne ferait que tuer davantage la demande.
SupprimerD'une part, y'a pas que les patrons et les investisseurs qui veulent et qui ont besoin de faire des profits : les travailleurs aussi. Les travailleurs doivent avoir les moyens de se soigner et d'avoir une assurance chômage et une retraite.
D'autre part, si la demande existe, et que le salaires ne sont pas écrasés, les prix de vente seront viables avec le coût des cotitsations sociales.
P.S. : La baisse des cotisations signifie au final davantage d'argent du salaire net à dépenser en assurance privée et épargne en cas de coup dur... et donc de l'argent -pris sur le "net"- non disponible pour faire appel aux services de ces "braves" petits patrons de PME/TPE qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez bien souvent.
SupprimerIl faut qu'on arrête de penser chacun pour son intérêt immédiat et particulier, et que le gouvernement fasse son rôle de garant de l'intérêt collectif.
Et bonne année et bon courage à tous.
RépondreSupprimerDemos
@Laurent Pinsolle,
RépondreSupprimermeilleurs voeux pour l'année 2014, à vous et à tous les commentateurs du blog "Gaulliste Libre".
Je pense que l'année 2014 sera celle d'un nouveau gouvernement en juin prochain. Bien des gens souhaiteraient un retour au premier plan de Chevenement, mais outre son âge vénérable (75 ans), je vois mal Hollande et les européistes se déjuger. Préparez-vous au pire avec l'arrivée à l'Elysée d'une Martine Aubry, anti-républicaine au possible, ou pire du très dogmatique Pascal Lamy, deux gardiens du temples Deloriste (ou devrais-je dire doloriste?).
Bon courage à DLR car vous allez en avoir besoin, sachant que la PME Le Pen est en pleine croissance, et que le système UMPS mise cyniquement sur cette dernière pour se maintenir au pouvoir.
Oui, il s'avère qu'au cours de la longue histoire de notre pays, les années 10 dans le siècle ont toujours été troublées (ex 1214 et Bouvines, 1315/1415 et la Guerre de 100 ans, 1515 et la guerre contre Charles Quint, 1618 et la Guerre de Trente ans, 1715 et la Guerre de Succession, 1815 et l'Empire Napoléon, 1914 et la Grande Guerre). Puisse que des gens de bonnes volonté comme à DLR ou chez les républicains de gauche réussissent à conjurer cette sinistre fatalité...
CVT
J'espère pour tous une bonne année comme un bon mois ou un bonjour/bonsoir. Et CVT, pour 2014 n'oublie pas de prendre la résolution d'aller voter aux européennes pour participer à la conjuration de cette sinistre fatalité !
SupprimerLevelche
L'avantage de ne rien espérer c'est qu'on ne risque pas d'être déçu.
RépondreSupprimerFH rêve toujours de devenir le Schroeder français et c'est là que se trouve le principal danger pour la France en 2014 et le reste du quinquennat. Les réformes Hartz ont considérablement appauvri le peuple allemand, mais au moins celui-ci partait de haut.
Le peuple français n'a pas cette chance, il était déjà aussi misérable avant Hollande que le peuple allemand après Hartz.
Bonne année à tous quand même, et vive la France, vive la République !
Ivan
Et autre chose, avec le cout du logement en France, qui est largement plus élevé que dans le pays de Schroder, une politique social démocrate va avoir des conséquences sociales moins supportables.
SupprimerAvant de faire leur politique anti-revenus il aurait fallu au moins qu'ils trouvent une solution pour le logement ,ce qu'ils ne feront surement pas car c'est toucher aux intérêts des possédants dont les politiciens font partie dans une certaine mesure.
Dans une mesure certaine.
SupprimerIl est rare que M. le maire se soit pas propriétaire de son propre logement voire de plusieurs autres. A chaque fois qu'il signe un PLU qui réduit les surfaces constructibles, les hauteurs ou les densités maximales autorisées il aggrave la pénurie de logements dans sa commune et accroît les revenus comme la valeur de ses propres biens.
Tant que l'autorité qui a le pouvoir de régler le niveau de la pénurie pourra en user sans devoir aucune forme de réparations aux victimes cela ne marchera pas. Il ne doit pas y avoir de pouvoir sans responsabilité.
Ivan
Le budget 2014 a prevu la fameuse baisse des depenses publiques, c'est ce qu’évoquait Mr Hollande.
RépondreSupprimerJe l'attendais car ainsi, tout le monde va constater de lui même la non-pertinence de ce genre de politique.
Et à défaut de faire entendre raison aux bas du front qui sévissent, notamment sur le net, ca pourrait au moins les calmer un peu et qu'on entende plutôt des keynésiens ou hétérodoxes. Ca qui a marché un petit peu en 2008, c'est la crise des dettes en 2010 qui a fait revenir les bas du front de l'economie sous les projecteurs.
En Argentine ou en Russie il à fallu attendre d'aller dans le mur pour faire bouger la classe politique. Car on a vu dans ces deux pays, que lorsque les politiciens sont coincés, ils parviennent, comme par hasard, à prendre les bonnes mesures pour l'economie. Alors qu'on aille dans le mur le plus vite possible pour passer a autre chose c'est peut être bien la seule "solution" si l'on peut dire...
@LP,
RépondreSupprimerUMP et PS sont un seul et même parti, soit la droite néo-libérale européenne. Un seul programme : fédéralisme intégral, dérégulation commerciale, mise en concurrence des travailleurs. Que celui qui a un doute s'agissant du PS relise les travaux de Terra Nova et fasse le bilan des politiques menées depuis 30 ans. Seul l'emballage diffère pour ces deux fausses offres politiques qui n'en sont qu'une, chacune prenant en charge une part du marché électoral. Du gouvernement des hommes nous sommes passés à l'administration des choses, que nous sommes devenus dans leur esprit. Le peuple est une donnée du problème comme une autre, et même une donnée moindre, qui devra bien sûr plier, qu'il le veuille ou non, sous les ordres de l'ogre administratif européen, des firmes, des machines et du profit. Ils ont fait de nous une donnée comptable. De démocratie, il n'y a plus.
Un extrait d'un article d'Alain de Benoist au sujet de cette noble gauche, analysée avec acuité par Baudrillard : "Jean Baudrillard se moque plus spécialement des socialistes, devenus des
Supprimerconfessionnels, qui n’ont à offrir sur scène que le pathétique sentimental de la bonne foi et de l’échec, et des communistes qui ont abandonné toute perspective révolutionnaire pour défendre un moralisme radicalisé. La gauche, finalement, en est réduite à gérer le travail de deuil de ses idéaux. L’arrivée du PS au pouvoir ne fut que la délivrance d’un enfant caché que le capital aurait fait dans le dos à la société française". Qu'ajouter de plus quand on regarde les faits en face ?
Demos
Je contredirais juste la foutaise du "moralisme radicalisé"... je pense que certaines idées servent de paravent ou à faire diversion, mais les idées comme la légalisation du mariage homo sont une très bonne chose. C'est de la morale normale, pas radicale.
Supprimer@ Tous
RépondreSupprimerBonne année ! Tous mes voeux de bonheur pour 2014.
@ Bip
Merci.
@ J Halpern
Sur les charges, je pense que le mode de financement de la protection sociale est absurde étant donné le niveau de chômage actuel et qu’il faudrait baisser les charges, contre, naturellement de nouveaux impôts finançant une Sécurité Sociale universelle. Après, d’accord sur le fond du commentaire
@ MD
Très juste
@ Anonyme
Bien d’accord, même si je ne pense pas que nous irons jusqu’à la situation de la Grèce
@ Demos
Bien d’accord
@ Abd Salam
Bien d’accord également
@ CVT
Merci
@ Ivan
Il est logique qu’un delorien prenne Schröder comme modèle
@ TeoNeo
Triste à dire mais sans doute juste
"baisser les charges, contre, naturellement de nouveaux impôts finançant une Sécurité Sociale universelle" Oui, mais à condition que l'opération ne réduise pas au final la part du travail dans la valeur ajoutée. Toute la question est là, alors que l'expression "baisse des charges" ménage l'option néolibérale.
RépondreSupprimerBonjour à tous
RépondreSupprimerPeut-être une divergence avec cette idée de baisse des charges.
D'abord, je considère que toutes les entreprises ne peuvent être comparées, je trouve scandaleux que les boîtes du CAC 40 bénéficient du fameux CICE, alors que les distributions de dividendes sont prévues pour plusieurs années, avant la réalisation de résultats (cf. EADS)
Ensuite, remplacer des cotisations sociales par de la TVA et des taxes comme font les divers gouvernements a un effet récessif, et le bilan de toutes les mesures d'exonération n'a jamais été tiré.
Il faut quand même rappeler que les mesures d'exonération sociales et fiscales existent depuis belle lurette, j'en citerais quelques unes:
- crédit impôt recherche: coût 4 MDS d'euros d'ailleurs très mal contrôlé
- nombreuses exonération pour création d'entreprises nouvelles (art 44 et suivants du code général des impôts)
- crédit en faveur de l'artisanat
Que je sache le CICE déjà en application ne semble pas probant pour la création d'emplois. Alors il faut continuer ce qui est un transfert des ménages vers les entreprises, sans résultat perceptible jusque maintenant et sans contrepartie?
Pour info. Un sondage réalisé en Italie du 14 au 18 décembre 2013 indique qu'une majorité d'italiens, 49% sont favorables à un retour à la monnaie nationale contre 44% qui sont contre.
RépondreSupprimerhttp://www.investireoggi.it/economia/italiani-rivogliono-la-lira-partito-anti-euro-varrebbe-il-24/
Saul