L’élection présidentielle
de 2012 a été frustrante pour les alternatifs avec la qualification pour le
second tour de deux
tenants de la mondialisation et de l’Europe supranationale, qui nous mènent
dans l’impasse dans laquelle nous sommes. Mais comment s’en sortir
politiquement ?
L’impasse
des extrêmes
Dans
l’Europe d’aujourd’hui, les alternatifs sont volontiers rejetés aux extrêmes,
souvent pour des bonnes raisons, quand ils viennent objectivement de groupes
d’extrême gauche ou d’extrême droite, comme en Grèce avec le KKE et l’Aube
Dorée, en France, avec Lutte Ouvrière, le NPA ou le Front National. Mais il
faut également noter que des partis plus modérés sont volontiers classés à
proximité des extrêmes à partir du moment où ils expriment des opinions
alternatives.
De manière
très significative, en
Grèce, l’ANEL, des dissidents de Nouvelle Démocratie, ont été classés entre
leur ancien parti et l’extrême droite. Pourtant, l’ANEL n’a pas hésité à
s’allier avec des anciens membres du PASOK pour les législatives, ce qui aurait
pu justifier un positionnement plus central.
En France,
c’est la même chose pour Debout la République, malgré
la forte tonalité progressiste de notre programme. Mais ce classement n’est
pas neutre.
Tout
d’abord, pour les partis les plus extrémistes, il est bien évident qu’ils sont
dans une impasse politique et qu’à moins d’un mode de scrutin proportionnel, il
leur est impossible d’accéder au pouvoir car leur place sur l’échiquier
politique les maintient (heureusement) éloignés du pouvoir, à moins de doubler
leur audience. Marine Le Pen pourra bien faire ce qu’elle veut, le
Front National restera à l’extrême droite de l’échiquier politique, ce qui
condamne par avance son aventure.
De la
place sur l’échiquier politique
En effet, à
supposer que le Front de Gauche parvienne à accéder au second tour de
l’élection présidentielle de 2017 après un quinquennat décevant de François
Hollande, ne s’agirait-il pas d’un adversaire presque trop facile pour
Jean-François Copé ? La radicalité du programme économique du Front de
Gauche n’est-elle pas une raison qui l’éloignera à jamais du pouvoir, à moins
que notre pays n’affronte une crise semblable à celle de la Grèce ?
La question
qui se pose aujourd’hui pour mener une politique alternative au pouvoir
n’est-elle pas de parvenir à faire comprendre que cette alternative peut-être à
la fois assez radicale sur le fond, tout en restant suffisamment modérée pour
ne pas apparaître comme trop proche des extrêmes ? En ce sens, on pourrait
s’interroger sur la place des gaullistes sur l’échiquier politique. Dans les
années 1970, elle était à la gauche de l’UDF et non à sa droite. Un exemple à
suivre ?
"Alternative centrale", oui, c'est aujourd'hui le maître-mot pour sortir de la double impuissance du FN et du FdG. Cela suppose aussi d'échapper aux tropismes idéologiques -communautarisme, en particulier gaulois, et individualisme gauchiste, qui renvoient mécaniquement vers les marges et détournent des causes profondes du malheur national : sous-emploi, perte de repères, affaiblissement de la référence nationale, crise du logement, désorganisation urbaine...
RépondreSupprimerS'adresser au peuple "normal", et non aux niches électorales, est difficile car les partis établis quadrillent le terrain et la crédibilité ne se constitue que sur le long terme. Mais c'est la seule stratégie alternative à celle du chien crevé au fil de l'eau. Je ne suis pas aussi "gaulliste" que vous, mais il est clair que c'était la stratégie du Général, qui, en 40, n'a pas couru après l'Action Française, les Américains ou les Communistes, mais se fixait sur les conditions FUTURES du rassemblement national, quitte à passer pour un lunatique dans les premiers temps.
Intéressant. Mais ne peut on pas raisonner sur le positionnement des partis, avec plus dune seule dimension ?? Cette image des partis alignés sur un axe, un peu plus à gauche, un peu plus à droite, m'a toujours fait bondir.
RépondreSupprimerSelon les sujets de politiques publiques (économie, monnaie, emploi, éducation, santé, défense, société...) les partis se positionnent, avec souvent plus de proximité entre des partis dIts de gauche et de droite, qu'au sein du même "camps".
Quel meilleur exemple que la politique monétaire ...
Vous ne pouvez pas, même partisan, faire l'économie dune analyse pluridimensionnelle du positionnement des partis. D'ailleurs la majorité des français ne sont pas partisans, bien que ce soit la seule solution qu'on leur propose pour faire de la politique publique ! Faites éclater cet archaïsme démocratique gauche/droite qui pourrit notre pays et nous éloigne de l'espace de consensus. La démarche de Bayrou est en ce sens louable, même si sa vision européenne et monétaire est éloignée de la notre. Mais ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain ...
Amicalement,
Mathieu, sympathisant DLR
Et quel exemple
Je rejoins votre raisonnement.
SupprimerPoser les différentes sensibilités sur un axe gauche-droite ne rend pas compte de la pluralité des sensibilités dans ce pays - l'axe europhilie/souveraineté nationale est tout aussi valable, voire davantage.
Ceci étant dit, Laurent Pinsolle a raison. Il existe des contraintes politiques liées au mode de scrutin. Votre raisonnement vaut dans le cadre de scrutins à la proportionnelle, or la France est caractérisée par l'adoption du scrutin nominal à deux tours dans les deux élections majeures du pays (présidentielle / législatives).
Dans ces circonstances et avec une telle contrainte, le positionnement sur un axe horizontal est évidemment essentiel. Et le positionnement du vote souverainiste de part et d'autre des extrêmes ne permet pas les convergences. C'est bien au centre qu'il faut se situer.
Je vous rejoins Laurent dans l'analyse. Pourquoi ne pas lancer un grand mouvement apolitique (cad qui ne se revendique d'aucune famille politique traditionnelle) dont l'objectif serait l'union des francais pour défendre l'intérêt général du pays, mais aussi rétablir la démocratie (la vraie) en associant les membres de ce parti à ses orientations (par la présentation de projet de programme et leur soumission à un vote des adhérents).
RépondreSupprimerLe FN et le FdG ont des aspects de leur programme qu'il faut considérer, mais comme ce sont le FN et le FdG alors tout les autres disent l'inverse pour ne pas risquer de les soutenir.
Egalement, qui a-t-il d'abérant à reconnaitre que certaines idées du PS-Modem-UMP sont intéressantes.
Pourquoi enfin, un nouveau mouvement de rassemblement national ne pourrait pas reprendre les points intéressants et proner l'union des francais pour enfin agir sans idéologie ni tabou pour redresser la France ?
Vendredi 18 mai 2012 :
RépondreSupprimerVent de panique et fuite des capitaux en Grèce et en Espagne.
Le scénario du pire pour la zone euro serait en train de devenir réalité : le bank run, la panique bancaire, touche désormais de plein fouet la Grèce et semble s'étendre à l'Espagne.
Les Grecs auraient retiré entre 2,5 et 3 milliards d'euros de leurs comptes en banque depuis les élections du 6 mai, avec un pic à 800 millions d'euros pour la seule journée du lundi 14 mai. Depuis 2009, ce sont en moyenne 2,5 milliards d'euros qui ont quitté le pays chaque mois.
Pragmatiques, les investisseurs se préparent eux aussi à une sortie de la Grèce de la zone euro. Les grands acteurs financiers de la City, comme Barclays ou HSBC, ont déjà adapté leurs systèmes informatiques à un retour de la drachme.
En Espagne, la principale inquiétude porte sur la fragilité du système bancaire. L'agence américaine de notation financière Moody's a dégradé, jeudi 17 mai, la note de seize banques. Certains établissements sont désormais rangés dans la catégorie des obligations pourries. Au-delà, c'est toute la péninsule qui fait face à la défiance des investisseurs. Les taux d'emprunt de la dette souveraine ont dépassé 6 %. Un niveau insoutenable pour l'Espagne.
http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/05/18/vent-de-panique-et-fuite-des-capitaux-en-grece-et-en-espagne_1703794_3208.html
Il serait très intéressant de parler également du système bancaire allemand, aussi. Les pertes record de la Deutsche Bank (première banque du pays) en Grèce et ailleurs, la menace de nationalisation toujours présente pour la Commerzbank (deuxième banque du pays) au vu de ses graves problèmes, sans parler des créances pourries de la Bundesbank (eh oui, quand on prête, la moindre des responsabilités, c'est de vérifier si l'emprunteur présente suffisamment de gages) et des caisses d'épargne régionales très fragiles. Mais évidemment, ça, en France, on n'en parle pas... :)
Supprimer@ BA
RépondreSupprimerMerci
@ Anonyme
Je crois que DLR peut être ce futur rassemblement.
@ Mathieu
Complètement d'accord. A titre personnel, je ne me considère ni de gauche, ni de droite, et bien sûr pas centriste. D'ailleurs, si ma mémoire est bonne, 61% des Français considèrent ce clivage dépassé. J'avais fait un papier sur une autre proposition de partage du paysage politique :
http://www.gaullistelibre.com/2012/04/les-deux-familles-de-lordo.html
Néanmoins, on ne peut pas totalement s'abstraire de ce clivage gauche-droite qui conditionne quand même le raisonnement de nos concitoyens. Je crois que les partis positionnés trop proches des extrêmes sont ainsi condamnés à rester dans la marginalité.
@ J Halpern
Vous n'êtes pas étranger à la rédaction de cet article, issu de nos échanges sur de précédents papiers.
Je pense qu'en France le système a rendu le PS et l'UMP trop puissants. Trop de connexions dans les médias, l'industrie, et la fonction publique.
RépondreSupprimerOn voit bien que peu de politiciens 'professionnels' ont le courage de quitter ces puissantes machines de guerre, quitte a s'assoir sur leurs convictions.
Résultat, le PS et l'UMP sont de gros fourres tout dans lesquels ont trouve un peu tout et n'importe quoi, ca fait le grand écart en particulier sur les sujets les plus importants comme l'€uro et l'Europe au point que les deux partis ne "s'affrontent" plus que sur des "détails".
Et une fois le président élu, tout le monde reste bien sagement derrière, le président a trop de pouvoir. Tous les politiciens professionnels du 'bord' du président suivent pour avoir un fauteuil confortable plutôt que de se battre pour leurs convictions.
Le premier tour des élections présidentielle est une vaste plaisanterie, on est clairement dans un système biparti où les petits n'ont aucunes chances et où les extrêmes sont des 'faire-valoir' et/ou des alibi démocratiques pour les deux gros. Il faudrait un système de primaires sauce US (sauf pour le financement) : une primaire a gauche, une primaire a droite, puis un choix entre les deux vainqueurs. Ainsi, tous les courants pourraient s'exprimer a égalité, présenter leurs idées, etc etc...
Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas dans une période de basculement, voire de révolution. C'est le XXIe siècle qui commence, que voulez-vous. C'est normal pour un siècle de commencer dix ans ou plus après sa date de naissance officielle :
RépondreSupprimerXVIIe siècle : 1610 ( assassinat de Henri IV ).
XVIIIe siècle : 1715 ( mort de Louis XIV ).
XIXe siècle : 1815 ( Waterloo ).
XXe siècle : 1915 ( début de la guerre de tranchées ).
XXIe siècle : 2012 ( maintenant ).
Il me paraît tout à fait normal que les vieux schpountz ( il n'y a pas besoin d'être très âgé pour être un vieux schpountz, c'est une question de sclérose du cerveau ), notamment ceux qui dirigent les "grands partis" en France n'aient pas remarqué que leur époque est finie.
En quoi est-ce si extraordinaire ? Johnny Halliday commence sa 28 314e tournée, non ?
Sancelrien
Correction ( il faudra que je change de clavier ) : nous SOMMES dans une période de basculement, voire de révolution.
SupprimerSancelrien
Les changements d'époque sont aussi commencés par des gens issus du pouvoir en place conscients de la nécessité de le changer. Hollande peut s'inscrire dans un tel schéma comme Louis XVI et Gorbatchev, la chance de notre époque c'est qu'il aura lieu sans guerres autre qu'économique.
SupprimerA Sancelrien
Supprimer"Les vieux schpountz des grands partis n'avaient pas remarqué que leur époque est finie".
Tellement vrai !
Le PS se présentera encore comme le grand vainqueur des élections législatives. Une miteuse victoire qui se fera sur la décomposition à droite, une droite majoritaire dans le pays dont l'éparpillement des voix ne permettra pas une cohésion et l'entrée de groupes parlementaires à l'A.N. S'ensuivra un désésquilibre, pas d'opposition formable en face. Les socialistes s'en gausseront sans réaliser qu'ils seront décomposés eux mêmes. Attention à ce moment précis au placement d'un pion de la troïka.
Le FN servira de faire valoir, à,propulser les idées des souverainistes. Il aura oeuvré à l'éclatement des alternances mais ne pourra se présenter en alternative.
Les grands vainqueurs de l'élection présidentielle sont, en réalité, les souverainistes qui enracinent la France dans l'europe des nations. Nous assistons donc à un renversement comparable à un ruban de Möbius (nous sommes à,l'axe du pivotement) avec l'aberration d'être dirigé par des européistes fédéraux socialistes alors que les français se sont déjà prononcés fort intelligemment pour un autre choix.
Faut toujours jeter un oeil sur le rétroviseur. Le FN a un gaulliste social dans son miroir.
Ne jamais mépriser les "petits"partis.
Oui, une belle surprise est possible. Patience, temps et stratégie. Notre heure va venir.
GAIA
"Et si, en occupant un terrain central - mais surtout pas CENTRISTE - il était possible de hâter l'issue dont notre pays a besoin
RépondreSupprimerExactement mais c'est trop tôt. Il faut attendre la continuité de la désagrégation et l'effondrement des partis PS-UMP.
Affaiblissement du PS et disparition de l'UMP (implosion).
Cependant, soyez très attentif à cette fenêtre de tit très favorable à un parti de rassemblement CENTRAL.
Si vous écoutez attentivement les propos de Bayrou, il a déjà anticipé son expansion sur une alternative centrale (et plus du centre) en droitisant son mouvement dans la lignée UDF.
En appelant à un "mouvement pour la France et à (toutzs les bonnes volontés = Marielle de Sarnez(, il s'est déjà positionné dans la future alternative CENTRALE.
Du coup, il a suscité mon intérêt. Je me suis dit tiens, émergence de yearling.
L'alternative centrALE va se mettre en place tout naturellement et, à DLR de saisir cette opportunité, d'autant plus si une forme de coalition devait se mettre en place par suite. d'impossibilité de trouver une force d'opposition à droite au Parlement après législatives.
GAIA
Je pense que vous avez fort bien saisi le mécanisme d'expansion et d'absorption, des deux côtés (et pas des deux rives) que présente une alternative centrale réalisée par DLR.
SupprimerSi l'alternative centrale était réalisée par le MoDem, vous mesurez sans doute que celle ci aboutirait à la disparition de DLR et que c'est Bayrou, l'européiste fédéral, qui réaliserait le grand schlem.
GAIA
Rectif. émergence de crack. Gaïa
SupprimerTu vas un peu vite en besogne comme si les évènements n'allaient pas complétement modifier la donne. Si l'on en croit l'article de Jacques Sapir de Marianne2.fr de ce dimanche le probable "bank run" va provoquer l'écroulement de la zone euro malgré Hollande.
RépondreSupprimer@LP,
RépondreSupprimerVous utilisez d'autorité et qualifiez d'autorité certains mouvements, dont le FN, "d'extrémiste", sans donner une définition de ce mot. La démarche est peu sérieuse et m'apparaît être strictement politicienne.
On ne peut pas passer son temps à qualifier des mouvements sans donner une définition claire de mots que l'on emploi dans le but de les ranger arbitrairement dans des catégories pourtant depuis longtemps définies - et notamment par l'Université.
Encore une fois une accumulation d'exemples ponctuels, étant au surplus le fait d'individus isolés sans lien direct avec MLP et ses actes ou déclarations, ne constitue en aucun cas une critique de fond sur l'idéologie ou les principes qui fondent une action politique. Une critique politique de fond s'établit sur une pensée politique.
Je ne vois pas au surplus comment avec 1,78 % de suffrages dans le pays, soit beaucoup moins que Les Verts (2,31%), votre mouvement peut porter seul une alternative, que ce soit au niveau local ou national ; c'est là encore un grand mystère. C'est d'autant plus un mystère que votre mouvement, constitué autour d'une individualité, NDA, ne peut réaliser son meilleur potentiel, de ce fait, que dans le cadre de la Présidentielle.
DLR peut être une force d'appoint, de qualité d'ailleurs, mais en aucun cas un moteur politique. Les faits sont là, le réel politique est le réel politique !
Sur l'axe gauche-droite, défini comme la référence politique en France (ce qui peut être discuté mais c'est autre chose), le Front national se situe bien à la droite de la droite, donc à l'extrême-droite. Le terme est donc judicieux.
SupprimerAu-delà, ce qui pose problème au FN, c'est son incapacité à appréhender la différence dans l'idée de nation. Son aversion vis-à-vis de l'Islam est, à ce titre, très évident, mais il en est de même pour beaucoup d'autres catégories. Pour le FN, la Nation se fonde dans la ressemblance et non dans la convergence. Or si les citoyens doivent être pareils, ils ne peuvent être libres - et l'affirmation que les citoyens sont libres et égaux en droit est le fondement premier de la république.
J'ajoute que le FN a idéologiquement un goût prononcé pour les temps de la division de la Nation (la guerre d'Algérie en est un exemple typique mais pas isolé), évoque souvent "les ennemis de l'intérieur" et a un goût particulier pour la vaine querelle. Il s'inscrit dans la continuité de mouvements répétés dans l'histoire de France et dont la ligue (du duc de Guise) pourrait être l'archétype.
A ce titre, l'adjectif "extrémiste" lui convient. Ce n'est pas un parti de gouvernement (et à ce titre il est différent des autres) parce qu'il ne peut exister que dans l'opposition.
A contrario, DLR qui défend le retour à la souveraineté nationale, mais qui accepte la nation comme elle est (et non comme on voudrait qu'elle soit) a vocation à être un axe central autour duquel peut s'articuler un pouvoir. Le fait que ce mouvement soit actuellement minoritaire n'a aucune incidence.
@Leonard
SupprimerL'axe gauche-droite n'a plus de sens ; mais surtout, vous confondez une désignation établie sur des positionnements de partis - qui n'ont plus de sens je le répète - sans jamais aller au fond de votre assertion principale.
Indiquez-moi ce qui dans le programme de MLP, ses actes et déclarations, relèvent de l'extrême droite.
C'est sur la pensée politique, les actes politiques, qu'il convient de réfléchir, et non sur un graphique, une simple image, avec du bleu d'un côté et du rose de l'autre, le tout orné d'acronymes (PS, UMP...)
MLP a participé aux évènements d'Algérie ?
Division de la nation ? Mais quand a t-elle plaidé cette division ? Vous avez des exemples sérieusement sourcés ? Et quelles vaines querelles ? Et qui décide du caractère vain d'un positionnement politique, vous ?
Selon quels éléments de fond pouvez-vous établir qu'il ne s'agit pas, en 2012, d'un parti de gouvernement ? Les résultats aux présidentielles ?
Vous n'avez toujours pas défini l'extrémisme que vous brandissez néanmoins, de sorte que l'on peut y mettre ce que l'on veut sans avoir à faire l'effort d'une argumentation rigoureuse.
MLP défend également le retour à la souveraineté nationale sur l'idée républicaine de nation, soit la nation d'une citoyenneté détachée de toute référence au religieux, à l'ethnique, au biologique. MLP pourrait parfaitement reprendre la formule lumineuse de Madame Tillion : "est français qui veut"
Cordialement.
Vaine querelle, ai-je écrit.
SupprimerComment dire mieux ? Il ne sert à rien de disserter sur des pages sur des questions qui n'en sont pas, avec des interrogations qui n'en sont pas et une foule de détails filandreux qui ne servent à rien. Le FN est ce qu'il est, libre à vous d'y adhérer si cela vous plaît.
Il serait grossier d'encombrer ce blog avec une question périphérique qui ne correspond même pas au sujet énoncé. La question que pose Laurent Pinsolle est celle d'un recentrage de DLR au moins en terme d'image. C'est une excellente question à laquelle je souscris absolument. La question se pose moins par rapport au FN avec lequel DLR n'a pas grand chose à voir qu'avec l'UMP dont le glissement est évident. C'est en effet lorsqu'on aura déconnecté la question de l'euro de la question de l'extrême droite que la première pourra avancer et s'imprégner dans la société et l'opinion.
@Léonard,
SupprimerJe résume : vous placez - à mon sens arbitrairement - un mouvement politique du côté de l'extrémisme et refusez ensuite d'argumenter sur cette classification qui, selon moi toujours, ne correspond en rien au parti évoqué.
Vous finissez enfin, pour vous dédouaner totalement d'avoir à vous expliquer, en évoquant de vaines querelles. Mais, qui a procédé à un classement arbitrairement ? Qui a lancé le débat sur l'extrémisme de MLP ou du FN de 2012 ? Est-ce moi ?
A est A parce qu'il est A, n'est pas une argumentation, mais une affirmation péremptoire dont la validité s'arrête à ce même péremptoire.
De quel recentrage parlez-vous dans ce moment nous sommes dans une situation où la distinction gauche-droite n'a plus de pertinence ? Se recentrer veut-il dire aller vers les partis européistes ?
Et, bien évidement, après avoir qualifié de "périphériques" des prises de positions qui ne sont que les vôtres, vous revenez encore dans votre dernière phrase sur la notion d'extrême droite, toujours sans définir cette notion.
Il sert de disserter et de débattre ; c'est comme cela que la démocratie se construit au quotidien ; ces échanges clairs, sereins, honnêtes et courtois , laissant de côté la sophistique, sont au coeur du progrès politique et collectif.
Bien cordialement.
A Léonard
SupprimerSérieusement Léonard et proportionnellement à l'incapacité dont vous affublez le F.N. à appréhender l'idée de la Nation, vous vous fourvoyez magistralement dans une interprétation hautement fantaisiste qui me fait dresser les cheveux sur la cabessa :
"..... la Nation se fonde dans la ressemblance et non dans la convergence".
1) la nation peut pas se fondre comme, neige au soleil. C'est pas la nation qui se fond. "dans" parce que la, nation par essence, EST. La nation c'est nous, le peuple souverain.
Il ne s'agit pas d'être rigoureusement à l'identique, ce qui est aux antipodes de l'apport évolutif enrichissant (en principe ...) la nation, s'incorporant dans elle et se cristallisant. dans le temps pour atteindre à l'unité et maintenir la cohésion, subtil équilibre entre l'existant et le en devenir.
L'assimilation est le terme approprié et ce n'est pas parce que Marine Le Pen. emploie, à juste raison, le terme d'assimilation qu'il faille d'emblée, ergoter.
L'assimilation consiste, sans renier l'imprégnation de sa culture d'origine a faire vivre harmonieusement et sereinement les deux dans la forme d'état qu'est la République française en ayant l'obligation de respecter scrupuleusement les lois établies dans sa Constitution.
La nation c'est le cadre de l'unité, unité une et indivisible, s'exerçant sur son territoire, parlant la même langue, partageant son histoire, sa culture, ses valeurs en commun. GAIA
Ajout
SupprimerLa nation peut se déliter, quand nous avons affaire à des traîtres (TCE-Congrès de Versailles, M.E.S., "règle d'or") par des transferts actés de souveraineté et se dissoudre dans le mägma d'une dictature. Gaïa
@ Jean-Marc
SupprimerVous êtes un peu fatiguant. J'ai déjà donné des montagnes d'exemples qui démontrent que le FN est un parti extrémiste, tous récents et engageant MLP ou Louis Alliot :
- logo issu des néofascistes italiens
- candidat nazillon aux cantonales
- MLP tout sourire en photo entre des nazillons
- hommages au terroriste Bastien-Thiry qui avait organisé l'attentat du petit Clamart contre le Général de Gaulle publié sur le site de Louis Alliot
- "certaine admiration" de MLP pour Poutine
- propos de MLP sur l'Occupation et le drame de Norvège
- mensonges éhontés sur l'immigration (MLP)
- traitement différencié des français d'origine européenne et d'origine non européenne (MLP)
Pour les faits précis, je vous laisse chercher sur le blog. Vous avez tous les liens. Il faut juste un peu chercher.
Contrairement à ce que vous dites, il ne s'agit donc pas de faits issus de personnalités isolées, mais essentiellement de la nouvelle présidente du Front National, et un autre engageant le N°2 du parti.
@LP,
SupprimerJe ne vois toujours pas le rapport entre le projet de MLP et l'extrémisme. Tout ça n'est pas très sérieux. Mais si tout cela vous satisfait, je crois que c'est l'essentiel.
Les propos de MLP mettant en cause l'islam POLITIQUE n'ont rien à voir avec l'extrémisme, bien au contraire.
Ses propos sur le drame norvégien ne relèvent pas plus de l'extrémisme ; et, là encore, vous ne démontrez rien.
L'allégation d'un mensonge sur l'immigration n'est pas plus sérieux et n'acte qu'un désaccord sur des chiffres et les modalités de calcul utilisées.
Un traitement différencié par la loi n'acte pas nécessairement une discrimination prohibée ; vous tombez ainsi dans la stricte leçon de morale et selon d'ailleurs on ne sait quelle légitimité à un tel exercice dans l'espace public.
Il s'agit au surplus en l'espèce de prendre acte de ce qu'il existe une histoire européenne commune et un système de valeurs très proche.
De tels renforcements de liens historiques et culturels vous choquent t-ils quand ils sont le fait de blocs extra-européens ?
La préférence communautaire, cela vous choque ? Le droit de vote refusé aux non-nationaux, cela vous choque ? C'est extrémiste ? Pourtant il s'agit de distinctions de nature politique, laquelle distinction politique est mise en oeuvre par tous les pays du globe.
Il s'agit donc en la cause d'un choix de pleine politique,au surplus dans des circonstances de crise mondiale (donc européenne et française) que vous confondez manifestement avec une discrimination au sens pénal du terme.
Vous confondez, à mon sens toujours, les mots distinction et discrimination. Il s'agit là encore d'un problème de définition.
Il n'y a pas d'éléments concrets, à ma connaissance, sur votre blog, actant que le projet de MLP, ou elle-même, relèvent de l'extrémisme.
Je constate manifestement quelques difficultés à identifier ce qu'est une philosophie ou une idéologie politique. Vous confondez cela avec les actes de militants isolés.
Quant à votre qualificatif à mon endroit, vous ne pourrez que constater qu'il atteste un comportement, par ailleurs assez discourtois, qui ne fait à aucun moment avancer le débat - ce qu'on ne pourra que regretter.
Cordialement.
De manière intéressante, vous ne répondez presque pas aux points que j'évoque et vous en citez d'autres...
SupprimerJusqu'ici personne n'a réussi l'alternance en dehors du clivage droite/gauche. Si une alternance et alternative peut intervenir par la droite cela passerait pas la transformation en profondeur de l'UMP au moins un changement de nom et de contenu.
RépondreSupprimerVous dites que les exportations grecques vont s'envoler lorsque les Grecs pourrontt dévaluer leur monnaie. Encore faut-il pour cela que les Grecs trouvent dés débouchés. Les structures productives de la Grèce sont largement intégrées à celles de ses voisins, dans le cadre de la mise en place du Marché unique qui prévoit une répartition des termes de l'échange en fonction des avantages comparatifs des états membres. Cela signifie que la Grèce n'est pas en mesure de décider par elle-même de la composition de son économie, qui, quelle que soit la monnaie, est largement conditionnée par les accords de commerce internationaux (OMC, Marché unique, GATT, etc) qui laisse à un pays comme la Grèce peu de marge de manœuvre pour décider de son destin en dehors des voies tracées par ses partenaires supranationaux. Toute remis en question unilatérale des termes de l'échange débouchera fatalement sur une suspension des accords économiques et commerciaux, en vertu du principe que les partenaires ne sentent plus liés à un pays qui ne respectent plus les règles du jeu. Il est surprenant que vous ne vous posiez pas la question de la latitude laissée aux dirigeants grecs d'influencer les force productives de leur pays (hors tourisme et marine marchande), dans un contexte d'expatriation des capacités de production dont l'allocation est plus l'affaire des multinationales et de leurs financiers que des gouvernements eux-mêmes. A ce titre il est symptomatique que vous n'abordiez pas en détail la mise en ouvre du plan de sortie de l'euro avec les mesures de redressement qui l'accompagne. Jusqu'à présent les partis de gauche semblent garder un silence prudents sur ce sujet, comme si le programme envisagé était inavouable, car sans le secours de l'Europe, la Grèce devra affronter seule des réalités économiques qu'elle s'est toujours empressée d'éluder jusque là. Son passé récent ne démontre pas une grande aptitude à prendre des mesures courageuses visant à revigorer le tissu entrepreneurial par le développement d'activités à forte ajoutée qui ne semblent pas le point fort de la Grèce, lorsque l'UE ne finance pas les investissements étrangers. Il faudrait sortir des axiomes macro, type les exportations repartent quand on dévalue, pour retrouver un certain sens des réalités socio culturels d'un pays qui n'est jamais arrivé à sortir du déséquilibre engendré par la perte de son espace commercial anatolien et de son arrière-pays balkanique.
RépondreSupprimer@ Nicolas,
SupprimerLe premier bénéfice de la Grèce sera sur le tourisme, qui représente 16% de son économie. Si la drachme baisse de 50%, le pouvoir d'achat des touristes étrangers doublera, ce qui donner un sacré bonus au pays. Sur l'industrie, cela prendra un peu de temps, mais les industriels locaux gagneront grandement en compétitivité par rapport à l'Europe. Sur les détails d'une sortie, voici un papier qui renvoie vers de nombreux liens expliquant les mécanismes de sortie :
http://www.gaullistelibre.com/2012/06/la-faillite-de-leuro-44-la-solution-des.html
C'est effectivement le tourisme de masse qui peut sauver la Grèce ceux ci se détournant des pays arabo-musulmans pour cause de révolution tournant a la dictature religieuse mais comme cela est malheureusement destructeur les grec doivent s'atteler a l'industrialisation de leur pays et rapidement
SupprimerJe suis assez d'accord avec votre analyse concernant le positionnement politique centrale car c'est un positionnement politique RESPONSABLE qui permet d'avoir un maximum de marche de manoeuvre.Mais ce qui m'a interpellé c'est que vous projetez déjà Copé comme étant le gagnant des primaires à droite pour 2017.La route est encore longue et il peut s'en passer des choses.
RépondreSupprimerFH
@ Léonard
RépondreSupprimer"Le fait que ce mouvement soit actuellement minoritaire n'a aucune incidence"
Ah oui et vous voulez prendre le pouvoir avec un coup d'Etat? J'aimerait connaître les scores de DLR à Villeurbanne, à la Courneuve pour voir si cette France que DLR paraît accepter en fait des même.
à Fiorino,
SupprimerIl n'est pas nécessaire d'être majoritaire dans un pays pour faire passer une idée et pour créer une adhésion autour de cette idée. A ce titre l'adhésion autour de Nicolas Dupont Aignan dépasse les 1,8% d'électeurs qui ont voté pour lui. Par ailleurs, il existe chez les électeurs du modem, de l'ump ou du parti socialiste, des gens qui sont prêts à sauter le pas de la question européenne et ou celle du protectionnisme mais qui hésitent à le faire parce qu'ils n'ont pas la visibilité nécessaire ou parce qu'ils associent DLR au Front national.
Ces personnes sont à gagner ou à convaincre, plus il y aura de gens convaincus du caractère insupportable de l'euro ou de l'Union dans sa forme actuelle, mieux cela sera.
Je ne connais pas les scores de DLR à la Courneuve ou à Villeurbanne. Pour ma part, j'habite dans une banlieue et nous commençons seulement à essayer de faire connaître DLR aux habitants. Ici, il y a beaucoup d'immigrés, ce qui veut dire que le Front national est assez faible. DLR n'a pas beaucoup de visibilité pour l'instant, mais les échos sont plutôt favorables. Nous verrons pour l'avenir, mais c'est un long travail de terrain.
Oui, la véritable alternative est dans le rassemblement de toutes les forces vives de la nation, et, pour cela, il faut une synthèse de la droite et de la gauche, non une synthèse aseptisée qui est présentée par les centristes, qui sont en fait dans une sorte de nihilisme des valeurs de droite et de gauche, mais une fusion de cet ensemble de valeurs que seul le gaullisme social est en mesure de porter. Quelques idées et hypothèses me viennent à l'esprit pour l'avenir:
RépondreSupprimer1) Je suis tout à fait d'accord avec vous, M. Pinsolle, quand vous dites que la voie des extrêmes est une voie de garage. Cependant, l'optique du gaullisme étant le rassemblement, je pense que les gaullistes devront faire exploser l'ensemble des frontières politiques, dans la filitation de l'état d'esprit de la Résistance et du Gouvernement provisoire de la République française. De Gaulle était à Londres avec des anciens de l'Action française, avec des Croix-de-feu, avec des communistes, et tous ces gens cohabitaient avec un seul dessein: le salut de la France. Aragon, pourtant connu pour son sectarisme stalinien, ne dit pas autre chose dans son fameux poème, la Rose et le Réséda. Il faudra donc fusionner l'ensemble des forces de la nation, des nationalistes aux partisans de Melenchon, en passant par des personnalités plus modérées. Et, pour cela il faut un programme à la fois républicain, raisonnable et rassembleur, une synthèse politique que seul NDA incarne en effet à l'heure actuelle.
2) Nonobstant, afin de permettre cette éclosion gaulliste, il faut des événements exceptionnellement graves. Nous nous y approchons à grand pas, en témoigne la crise structurelle à laquelle est confronté l'Euro que vous décrivez si bien dans votre blog. Ce qui m'étonne et m'effraie tout à la fois, c'est de voir ce déni de réalité de nos hommes politiques par rapport à l'Euro, ce qui rappelle par bien des aspects l'état-major français dans les années 1930, qui pensait que les Allemands ne pouvaient attaquer que par la ligne Maginot. Seul de Gaulle, alors isolé, avait mis en garde contre cette stratégie attentiste et défensive.
3)Une majorité centrale serait de plus momentanée. En effet, après la sauvetage de la France, et le retour de notre souveraineté, le clivage gauche/droite pourrait revenir. Mais, afin de permettre ce salut public, il faut que les Républicains des deux bords s'unissent autour de valeurs communes et transversales, principalement: le rôle de l'Etat face à l'Europe et à la mondialisation; la nation (non au sens identitaire mais au sens politique); l'Ecole républicaine.
4) Dans un premier temps, une fusion entre DLR et le MRC ainsi que de l'ensemble de la nébuleuse souverainiste et gaulliste serait un signal fort. L'exemple du Front de gauche qui a réussi à fédérer la gauche radicale est à ce titre tout à fait instructif. Il y a tant de peits partis isolés qui pourraient s'adjoindre à ce grand mouvement républicain: l'UPF, le RPF, le MPF de Philippe de Villiers, la Nouvelle Action Royaliste, France Bonapartiste, le Forum pour la France. Ceci pourrait servir de tremplin à Nicolas Dupont-Aignan dans la foulée de la présidentielle. Le problème, c'est que J-P Chevènement s'est allié avec le PS pour les législatives. Cependant, quand il verra qu'Hollande est encore plus fédéraliste que Sarkozy, il pourrait tourner casaque.
5) Dans un futur proche, quel serait pour vous, des législatives réussies? Espérez-vous plus de députés à l'assemblée cette année que Nicolas Dupont-Aignan et François-Xavier Villain?
1/ les gaullistes devront faire exploser les frontières de la politique dans l'esprit de la résistance : c'esr en cours de se produire (implosion ump),
Supprimer2/ afin de permettre cette éclosion gaulliste il faut des évènements particulièrement graves : ils arrivent : instabilité du Parlement consécutive à la décomposition et recomposition à droite, incapacité à trouver une force d'opposition représentative de la recomposition politique et ump très affaiblie,
3/ une "alternative centrale" serait momentannée et le clivage droite-gauche pourrait revenir.
Absolument.
GAIA
Mais bien sûr, comme les "gaullistes" n'arrivent à convaincre qu'1,7% des français il faudrait faire un hold up sur l'ump. Vous ignorez peut-être qu'il y a des élections, vous pouvez me citer les députés qui seraient censé vous réjoindre? Sans compter que si continue comme ça à faire campagne contre la droite et pour la gauche, il est fort probable que les deputés que vous essayez de convaincre soient tout simplement battus. Les bastions de la droite dans les AM et dans le Var ne veulent rien savoir des gaullistes alors où allez-vous chercher les gaullistes?
Supprimer@ FH
SupprimerCe n'est pas sûr certes, mais c'est celui qui le veut le plus, un indice assez sûr de celui qui y arrive dans le passé.
@ Anonyme
Analyse très intéressante
@ Gaia
L'explosion de la zone euro pourrait nous donner une bonne occasion.
@ Fiorino
Vous oubliez complètement que les scores des partis évoluent beaucoup depuis quelques temps...
je suis perplexe centrale faisant penser rapidement a centriste c'est a dire en France une bande de libéraux a veste réversible . Même si le terme de souverainiste peut encore faire peur je crois que c'est le moins connoté et le plus représentatif de ce que nous sommes car il englobe des citoyens de tous les partis extrémiste ou pas de droite ou de gauche et pour gagner c'est bien ce qu'il faut face aux mondialistes
RépondreSupprimer"Central" n'est pas une étiquette mais une stratégie... "souverainisme" me semble un terme sympathique, à condition d'en préciser les contours.
SupprimerVu la faute merci ; mais les raccourci sont vite fait par les journaliste .
SupprimerOui se mettre d'accord sur le terme souverainiste c'est une discutions a avoir
Tiens une équipe au gouvernement très atlantiste, les "gaullistes sont bien siléncieux"
RépondreSupprimerhttp://www.atlantico.fr/decryptage/gouvernement-hollande-formation-plus-atlantiste-qu-on-pourrait-croire-benjamin-dormann-366638.html
Les "gaullistes" ont la haïne de l'ump par jalousie car ils ont pas réussi à être crédibles auprès des français (1,7%) et il s'étonnent qu'on leur rend en rétour. ça veut dire quoi l'explosion de l'ump? Et bien sûr une fois "explosée" on irait chercher les pompiers pyromanes. Ce qui se prétendent du gaullisme pur sont en complet décalage avec les français et il faut arrêter de réjeter la faute sur les médias. Si non ici dans les AM tout va bien pour l'UMP et soyez sûr que c'est certainement pas un terrain favorable pour le votre "gaullisme"
RépondreSupprimerCopé a bien compris que pour l'ump ça va pas être du gâteau les législatives. Il serre les miches sachant pertinement qu'il joue son avenir qu'il zieute national et que du résultat, ce sera quitte ou resfondation de fond en comble.
RépondreSupprimerEt encore, pour la refondation, il va ramer.
Les français ont signifié par leurs votes un besoin de régénération de l'offre politique. La pluralité est garante de la démocratie et annonce le changement, encore en chrysalide, le vrai cette fois ci.
Les législatives en seront le révélateur.
Le verrouillage par le bipartisme a échoué.
La gauche n'échappera pas à sa recomposition. Elle est sursitaire, le PS ayant été élu par défaut, par rejet, par dépit, par pis-aller de l'alternance.
Les compromissions ne font pas majoritairement une adhésion.
Faut donner de l'espoir sur l'avenir même si celui-ci revêt une part de rêve s'apparentant davantage à de la rêvasserie ou démagogie.ou de l'incantation sur la croissance.
L'austérité c'est pas porteur et le courage de l'annoncer irrécupérable et irrecevable compte tenu de l'abandon de nos intérêts politiques et le suivisme à une politique européenne édictée. L'argumentation ne tient pas. Gaïa.
Allez donc, pour mettre DLR en avant on continue à qualifier Marine Le Pen d’extrémiste. Vous qualifiez ainsi un mouvement qui c'est toujours présenté aux élections depuis 40 ans en en acceptant les résultats. Par contre vous avez de l'indulgence pour les nervis de Mélenchon qui perturbent (en vociférant, insultant et en usant de violence) les meetings pacifiques de Marine,ce que nous ne faisons jamais, vos méthodes ne sont pas très dignes ! En tout cas ce n'est pas DLR qui a fondé une association (SOS enfants d'IRAK de Jany Le Pen, pour venir en aide aux populations étouffées par l'embargo international et qui a fait mourir des centaines de milliers d'enfants), ce n'est pas DLR qui a crée l'association caritative du pasteur blanchard affiliée au FN et qui parcoure les rues de Paris en distribuant sans discrimination à tous les pauvres rencontrés, nourriture et vêtements (chaque semaine un cadre du FN passe la nuit avec le pasteur et ses amis, cela va de Jany, à Louis Aliot, aux différents secrétaires départementaux et tout cela sans aucune caméras, ni journalistes). Quand aux gaullistes comme vous dites, beaucoup sont en train de rejoindre le rassemblement bleu marine avec l'aide du SIEL de Paul Marie Couteaux, ou comme le candidat de DLR, Romain Vaudan, il y a quelques jours ! Beaucoup de gaullistes de l'UMP feront de même entre les deux tours des législatives, nous assistons aux premiers craquements dans ce sens (conseiller général UMP de l'ain) ! Alors de grâce, épargnez nous vos leçons d'humanisme à longueur d'articles, au FN nous n'avons pas attendu DLR pour s'occuper de la détresse des nationaux de toute la planète ! Jean Marie Le Pen disait: Patriotes de tous pays, unissez vous, vous ne l'avez jamais entendu appelez au rassemblement de tous les néonazis blancs et blonds aux yeux bleus !! Dupont Aignan m'a l'air plus ouvert que vous et vous pourriez bien être surpris dans les mois qui viennent, alors un peu de sérieux Mr Pinsolle !
RépondreSupprimerCher Porte-parole, ce papier me remplit d'aise ! Evidemment, on peut toujours discuter des termes, par exemple je préfère "au-delà du clivage droite-gauche" à "centrale" mais ce qui compte c'est le fond du propos.
RépondreSupprimerDepuis combien de temps entend-on que le clivage droite-gauche est dépassé ? Depuis combien de temps est-il réactivé à chaque élection par les partis principaux pour faire croire qu'ils mèneraient une politique différente (elles peuvent être différentes sur l'affichage, la forme, l'accessoire, elles ne le sont plus sur le fond) ? Un jour, une bonne fois pour toute, il va falloir dire aux Français vous n'en pouvez plus de cette alternance gauche-droite (et inversement), alors chiche ?! Mais à ce moment-là, il faudra être crédible, c'est-à-dire leur proposer une alternative (et pas une alternance, la nuance est d'importance) à la fois cohérente et qui fédère plusieurs forces. Cette convergence, vous le soulignez, pourrait avoir pour pivot DLR, s'y associerait le MRC une fois cocufié une fois de plus par le PS (c'est déjà bien engagé, chercher les ministres MRC...), et d'autres formations certes "petites" mais indépendantes comme pourquoi pas République Solidaire et des formations écologistes indépendantes. Et SURTOUT il faudrait à cette convergence des porte-voix médiatiques, des leaders d'opinion pour assoir sa crédibilité. Je ne peux que penser aux co-signataires de "Pour un démontage concerté de l'euro", à la Gauche Populaire, à des journalistes comme Natacha Polony, le géographe Guilluy, etc.
A ce prix, une convergence républicaine, résolument alter et radicale, pourra être crédible et ne pas laisser la lassitude et le désarroi de l'électorat s'exprimer aux seules extrêmes, comme on l'a vu en Grèce. Le besoin d'une offre politique rénovée est criant en Europe, on l'a vu là-bas, on l'a vu à l'instant en Italie, on le verra peut-être en Allemagne demain (Pirates) ?
Evidemment, c'est là que le FDG ou le FN vont clamer qu'ils peuvent constituer cette offre, et c'est là que nous devons clamer qu'il y a autre chose. Ces partis sont trop clivants ou trop incomplets dans leur discours pour réunir un jour une majorité des citoyens, le FDG balaie d'un revers de main l'insécurité identitaire, le FN a l'histoire que l'on sait : comment les frontistes/marinistes expliquent-ils que MLP ait réalisé somme toute un score si médiocre ?? Ce n'est pas de la provocation, c'est un constat. Elle avait tout pour être au deuxième tour : le président sortant le plus impopulaire possible, la crise de l'euro, la dédiabolisation en partie réussie, l'affaire Merah au beau milieu de la campagne, les tensions communautaristes. Tout ce terreau fertile pour se retrouver presque 10 points derrière Sarkozy ??
Je viens de lire que les petits-porteurs et les féministes-réactifs du CREDIT AGRICOLE s'étaient tous faits bouler par les régents du même CREDIT AGRICOLE ; je suppose que les régents se réclamaient tous du centre-modéré-raisonnable, quand bien même leur rang de fortune commun les plaçait tous au même bout de l'échelle...alors, qui décidait de l'étiquette que vous deviez porter ? Etait-ce vos ennemies ??? Exister n'était-il pas, là comme ailleurs, résister ?...!
RépondreSupprimerAprès lecture des commentaires me vient un doute : ne serait-il pas plus simple, au lieu de parer de toutes les vertues un centre qui ne pourra jamais exister dans un régime électoral uninominal, de faire la paix avec tous les électeurs, en leur reconnaissant le droit d'être réellement représentés, donc écoutés...tous.
RépondreSupprimerIci, la vertue principale du scrutin uninominal à deux tours, c'était d'avoir dissout le peuple : ce n'était pas une stabilité ministérielle accessible par d'autres moyens.
Peut-être n'y avait-il eu pas d'autre solution en 1958...mais nous ne sommes plus en 1958 !...?
Si l'on veut considérer que le programme de Laurent PINSOLLE est un programme de ré-industrialisation territoriale globale, dans une société ultra-consumériste, LP n'est pas central, ni centriste : c'est un extrémiste, un utopiste-révolutionnaire, un agit-pro : son costard-cravatte est une façade : dans sa tête, il est en bleu-de-chauffe : c'est le dernier des ouvriers prolétariens : il avait beau essayer, il n'arrivait pas à causer néo-libéral comme tout le monde ! Maintenant s'il croit qu'il aura raison avant tout le monde, il se fait des illusions : si l'EURO chute comme il dit, l'EURO n'aura jamais eu d'ami à la minute qui suit : tout le monde sera soudain euro-sceptique!!!
RépondreSupprimerj'ai un peu de mal a visualiser Laurent en bleu de chauffe !
Supprimer@ JF Recaldini
RépondreSupprimerTous les points que vous évoquez n'enlèvent rien aux faits que j'ai évoqué plus haut et qui sont extrêmement gênants et qui suffisent largement à qualifier le FN d'extrémiste.
Sur le mouvement qui porterait le FN, pas d'accord. MLP a fait moins en % que son père et BM (17,9 vs 19,2%), malgré un contexte bien meilleur. Idem aux législatives, où le score est inférieur à celui de 1997. Enfin, le FN avait déjà eu des élus. Quelques individus le rallient, mais cela reste extrêmement limité.
@ CCG
Merci