dimanche 9 décembre 2012

Les dangers du capitalisme actionnarial


La critique des excès du capitalisme actionnarial, et de son court-termisme destructeur se développe depuis la crise de 2008. Mais si cette critique est fréquente dans les milieux plus alternatifs, comme Alternatives économiques, elle s’exprime également dans les colonnes du très libéral The Economist.

Pourquoi il faut lire The Economist

Bien sûr, la plupart du temps, je suis en désaccord complet avec la bible néolibérale des élites mondialisées, dogmatiquement favorable au libre-échange et à la libéralisation des marchés financiers… etc. Mais il ne faut pas résumer l’hebdomadaire britannique aux positions caricaturales et volontiers francophobes de Sophie Pedder, sa correspondante à Paris. Sur d’innombrables sujets, The Economist apporte de l’eau au moulin des alternatifs, comme récemment sur les universités étasuniennes.

Dans un papier très intéressant de la rubrique Schumpeter, même s’il affirme que « la valeur à long terme est l’addition de résultats à court terme » ou que « les résultats trimestriels disent quelque chose sur la santé d’une entreprise », il propose de « réparer (le système) » en en soulignant toutes les carences. Il cite Paul Poleman, président d’Unilever, qui ne publie plus l’ensemble des résultats financiers chaque trimestre ou de donner des prévisions de résultats. Ce dernier avait affirmé à Davos que « les managers de hedge funds vendraient leur grand-mère pour faire du profit ».

The Economist reconnaît que « le culte du court terme a produit des résultats pervers », poussant les managers à prendre de gros risques pour atteindre les résultats annoncés (et ainsi toucher leurs stocks options). Il souligne que le temps de possession d’une action est passé de 8 ans dans les années 1960 à 4 mois aujourd’hui et rappelle que Peter Drucker disait que « les résultats à long terme ne peuvent pas être atteints en additionnant les résultats à court terme » et souligne que les entreprises cotés investissent 4% de leurs actifs contre 10% pour celles qui ne le sont pas.

Le capitalisme actionnarial accroit la crise

Si on va plus loin, pour reprendre l’expression de Frédéric Lordon on peut souligner que nous sommes dans un système de capitalisme à basse pression salariale. Ce papier signalé par Olaf montre que jamais la part des profits n’a été si élevée aux Etats-Unis : plus de 11% du PIB au 3ème trimestre 2012. C’est l’immense paradoxe de cette crise d’avoir été à la fois si violente, mais où les profits des entreprises se sont reconstitués tellement rapidement après.

Bref, aux Etats-Unis, les entreprises sont clairement gagnantes dans les rapports de force instaurés par cette mondialisation néolibérale, et les salaires sont la variable d’ajustement, qui a perdu 10 points de PIB en 45 ans (43,5%). En France, la situation est un peu différente car si les multinationales dont de gros profits, cela n’est pas le cas des petites entreprises, le plus souvent pressurées par les grands groupes, une conjoncture mauvaise et une incapacité à échapper à l’impôt.

C’est ce que montre Jean Gadrey dans son blog pour Alternatives Economiques, où il montre l’envolée du poids des dividendes dans la valeur ajoutée, passé de moins de 3% à la fin des années 1970 à près de 9% aujourd’hui pour les sociétés non financières. Il faut noter là-aussi que la crise n’a eu qu’un impact court et limité sur leur distribution, au moment même où le chômage s’envole, le pouvoir d’achat baisse et où on déconstruit les systèmes de protection sociale.

La réalité, c’est que l’addition du capitalisme actionnarial avec la mondialisation néolibérale a produit un système extrêmement injuste où une minorité parvient à tirer son épingle du jeu au détriment d’une grande majorité, dans les pays dits développés. Ces papiers en font la démonstration éclatante.

21 commentaires:

  1. Peut être faudrait-il se pencher sur la proposition de Claude Escarguel extraite de son livre « Partagez, sinon… »,lequel comporte bien d’autres idées fort intéressantes.

    Résumé :
    Triple proposition
    1 - Indexer partiellement les salaires sur la valeur ajoutée.
    2 - Participation salariale à la valorisation de l'actif des sociétés.
    3 - Partage des bénéfices au prorata

    a)Obligation légale de transformation dans un délai déterminé (10 ou 20 ans) des sociétés commerciales (SARL, SA, etc) en « Sociétés à Participation Salariale » de forme SA, SARL, etc, dans laquelle les salariés détiennent au moins 1/3 du capital et des droits y afférents (partage de l’excédent brut d'exploitation et partage de la valorisation de l’actif patrimonial), les fondateur et les financiers pouvant se partager le solde à leur choix, soit au maximum 2/3. Toutes les sociétés nouvelles doivent nécessairement prendre cette forme

    b)La représentation des salariés aux instances de décision (Conseil d’Administration) représenterait donc au minimum 1/3 des administrateurs.

    c)Le capital salarié du tiers des parts serait nécessairement détenu par une Société Coopérative regroupant tous les salariés, actionnaire de la société de production.

    ... un élément programmatique que pourrait "s'approprier" DLR ?


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    1. Très interressant c'est un peu ce que voulait Charles de Gaulle avec le terme generique de "participation"
      http://www.ina.fr/fresques/de-gaulle/fiche-media/Gaulle00324/reformes-economiques-et-sociales-et-participation.html

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    2. Qu'en est-il du partage de l'apport en capital, du partage des garanties données aux banques, du partage de l'apport en FDR, mais aussi du partage en terme de coût de liquidation (dépollution de site incluse) ?

      Le partage est une bonne idée à la base, mais il doit être dans les deux sens, sinon c'est une rente ou une forme de spoliation.

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  2. @Laurent
    Qui va pouvoir te réparer l'affichage manquant des derniers commentaires sur blogger ?
    Ca manque quand même un peu :-(

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  3. Dans la société allemande où je suis, mon contrat d'embauche comporte un intéressement aux résultats dont le mode de calcul est écrit noir sur blanc, donc pas à la tête du client. Par ailleurs il s'agit d'une société familiale, donc pas cotée en bourse. L'essentiel des profits sont réinvestis sur le long terme dans l'outil de production, ce qui lui permet une place sur le marché. Le syndicat, Gewerkschaft, siège au CA lors des décisions d'investissements, de sécurité de l'emploi et de stratégie industrielle.

    On peut trouver discutable le principe de société familiale, mais dans ce cas ça fonctionne bien.

    L'héritier, la trentaine, a été formé dans l'une des meilleures écoles privées d'économie anglaise.
    Ensuite, il a progressivement tenu des fonctions dans la société dans des sites de production à l'étranger, pour se former sur le terrain. Pour finalement, dans quelques années être à la tête de la société. Entre temps, c'est un non membre de la famille qui assure la transition, le directeur financier que j'ai rencontré dans un couloir les premiers jours où j'étais paumé, et qui m'a indiqué le chemin de façon très sympathique. J'ignorais totalement qui il était à ce moment. Mais j'ai apprécié sa simplicité et son humanité.

    Il est clair que cette famille est l'une des plus riches et influentes d'Allemagne, mais elle mène une stratégie d'investissements conséquents et ne compte pas sur la bourse pour améliorer ses résultats. Elle mise plutôt sur une croissance organique.

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  4. PROPOSITION !

    GENERALISER LA PHILOSOPHIE SOCIALE DE LA PARTICIPATION DANS TOUS LES SECTEURS DE LA VIE NATIONALE ;
    en lui faisant franchir " l'étape décisive ", que j'appelle de mes voeux depuis 15 ans, par la prise en compte de la dimension patriotique,morale et humaine de la participation, faisant d'elle, le fondement d'une société contractuelle capable de répondre aux blocages dans les rapports sociaux, et donc d'assurer l'épanouissement des individus.

    Dans l'entreprise ; en accomplissant " la décolonisation intérieure de l'entreprise ".

    à) - Modifier le code du travail, en fusionnant les Comités d'entreprises et les Institutions Représentatives du Personnel, dans la création d'un "COMITE DE LA PARTICIPATION", (CP),délégation unique du personnel,élue par le personnel tout les 2 ans, placé sous l'autorité d'un "HAUT COMITE DE LA PARTICIPATION",(HCP), dépendant du "Ministère du Travail et de la Participation",en remplacement du Conseil Supérieur de la Participation.

    b) - Élargissement des missions des "partenaires syndicaux".Outre le rôle revendicatif ; Gestion de la formation professionnelle,apprentissage,qualification,nouvelles connaissances,nouvelles technologies,savoir-faire professionnels...

    c) - Abaissement du seuil de 50 à 10 salariés,à partir duquel le comité de la participation devient obligatoire.

    d) - Consultation obligatoire du Comité de la participation pour toutes situations relatives à l'entreprise,telle qu'une OPA ou un changement de structure.

    e) - L'obligation faite aux entreprises employant plus de 50 salariés de mettre en place la participation et le CHSCT, reste maintenue.

    f) - Doper les encouragements fiscaux des entreprises de moins de 50 salariés pour les inciter à mettre en place volontairement un accord d'intéressement.

    g) - Assurer une meilleure représentation , et une reconnaissance légale , des associations d'actionnaires-salariés minoritaires au sein des organes de gestion de l'entreprise. (Conseil d'administration,Conseil de surveillance ), pour la discussion des résolutions de la marche générale de l'entreprise.

    h) - Fixer un objectif de 15% d'actionnaires-salariés français dans chaque grande entreprise à l'horizon de 5 ans , au lieu de 3% actuellement, afin de contrer les OPA hostiles et inamicales étrangères, en établissant un "ACTIONNARIAT POPULAIRE UNIVERSEL" touchant nos 20 millions de salariés en France , pour favoriser l'émergence d'un véritable patriotisme économique d'entreprise, stimulé par la création d'un nouveau statut juridique,spécialement adapté pour ces entreprises. La SAGP , ( Société Anonyme à Gestion Partagée ) .

    i) - Institutionnalisation "d'observatoires décentralisés",dont l'objet serait d'établir le bilan de la participation sur le terrain de " nos nouveaux 40 grands départements ", et d'en suivre l'évolution. Cette action serait conduite conjointement par le HCP, et la partie du Sénat Économique et Social élue par les conseils locaux.

    Un Gaulliste

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    1. Si les salariés veulent participer alors qu'ils participent au capital et aux risques et aux insomnies du patron qui doit parfois hypothéquer ses biens pour payer les salaires. Trop facile de dire partager quand tout va bien on distribue et quand c'est dur alors plus personne pour faire des efforts et c'est normal que le patron se débrouille pour payer les salaires. Il faut que les profits rénumérent le risque pris, et que le partage (que je concois) se fasse au-delà de 10% de profits par exemple.

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    2. Il est inutile de réinventer le fil a couper le beurre les outils existent ce sont les société coopératives et les mutuelles ; nous pouvons les doper fiscalement et les promouvoir c'est une question de volonté politique

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  5. Très curieusement, les méfaits du capitalisme financier font partie des impasses du rapport Gallois. Merci pour vos articles meme si néanmoins j'ai moins de temps pour les lire actuellement.

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  6. Je me souviens d'interview de Frédéric Lordon qui remettait carrément en cause le concept même de bourse.
    Sachant qu'à la base la bourse avait pour mission de servir de levier pour le financement des entreprises, existe-il des études sérieuses qui tendent à confirmer ou infirmer ce fait à la lumière de ce qu'est devenu la bourse aujourd'hui.
    Je suis néophyte en la matière mais le bon sens me fait penser que les investissement dans une entreprise se décide sur des horizons à moyen ou long terme et que par conséquent les garanties de financement devraient être étalonnées sur une même échelle.

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  7. Nous avions oublié la faillite de l'Irlande, mais l'Irlande vient de refaire parler d'elle.

    Comme la Grèce, l'Irlande vient d'annoncer qu'elle sera elle-aussi incapable de rembourser les 85 milliards d'euros du plan de sauvetage.

    L'Irlande "a besoin de plus de temps" pour rembourser l'argent utilisé pour renflouer ses banques, a réclamé samedi dans la presse allemande le gouverneur de la Banque centrale d'Irlande, Patrick Honohan.

    Interrogé sur le délai supplémentaire nécessaire pour rembourser, le gouverneur de la Banque centrale d'Irlande a plaidé pour la recherche d'une "solution durable", qui n'aurait pas à être de nouveau modifiée par la suite.

    "En conséquence, le délai de remboursement devrait être considérablement allongé", a-t-il ajouté, sans donner aucune autre précision.

    http://www.boursorama.com/actualites/l-irlande-a-besoin-de-plus-de-temps-pour-rembourser-d6283fc6783fb9654f3eab584245a0d8

    Depuis le 27 novembre 2012, nous savions que les soi-disant "plans de sauvetage" de la Grèce étaient UN ECHEC TOTAL.

    Nous savions que les soi-disant "plans de sauvetage" de la Grèce allaient coûter des milliards d'euros aux contribuables français.

    Et aujourd'hui, nous venons d'apprendre que le soi-disant "plan de sauvetage" de l'Irlande est lui-aussi UN ECHEC TOTAL.

    L'Irlande est en faillite. L'Irlande est incapable de rembourser quoi que ce soit.

    La question est donc :

    Combien de milliards d'euros ce défaut de paiement de l'Irlande va-t-il coûter aux contribuables français ?

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  8. La possession d'une action passé de 8 ans à 4 mois, et encore... aujourd'hui, comme ça a été dit sur BFM Business par Olivier Berruyer, avec les ordinateurs haute-fréquences certains actions changent de mains en quelques secondes, minutes ou heures... Plus rien a voir avec les actionnaires "propriétaires" qui s'investissaient sur le moyen ou long terme dans une entreprise.

    Il proposait d'interdire le droit de vote aux actionnaires de moins d'un an dans l'entreprise. De doubler le droit de vote de ceux qui y sont depuis plus de 6 ans.

    Il proposait aussi d'imposer une seule valeur par jour, ce qui de fait supprime les multiples trades quotidien sur la même action... et supprime enfin les ordi haute-fréquences de la bourse.

    Entre autres propositions...

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  9. @Julien Cabrera (je n'arrive pas à activer la fonction "répondre" à votre message...)

    Et voici ce que prônait cet affreux libéral, Maurice Allais, il y a déjà fort longtemps

    " A propos de la bourse et de la spéculation

    Pour être fondamentalement utiles, ce qu’ils peuvent être, les marchés boursiers doivent être réformés :

    -le financement des opérations boursières par la création de moyens de paiement ex nihilo par le système bancaire, doit être rendu impossible ;

    -les marges correspondant aux achats et ventes à terme doivent être considérablement augmentées et elles doivent consister en liquidités ;

    -la cotation continue des cours doit être supprimée et remplacée sur chaque place financière par une seule cotation par jour pour chaque valeur ;

    -les programmes automatiques d’achat et de vente doivent être supprimés ;

    -la spéculation sur les indices et les produits dérivés doit être supprimée."

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    1. Cher A-J,

      Ca fait plaisir de se rappeler Allais, mais tout cela est irréaliste car il faudrait que cela se passe en meme temps et partout dans le monde. Autant dire que c'est pas gagné d'avance.

      De mon avis, une possibilité réaliste serait une taxe sur les transactions financières en fonction de la durée d'investissement (et pas une micro-taxe comme aujourd'hui par transaction).

      Si position de moins de 6 mois alors taxe de 75% des plus valuers, si 6 à 9 alors 50%, si 9 à 12 alors 40%, puis 30% de 12 à 15, puis 20% de 15 à 18, et 1% au-delà.

      Il n'y aura plus d'hyper trading ainsi, mais un autre marché va se développer (comme actuellement pour contourner la taxe sur les transactions financières) à base d'options d'achat/vente qui ne seront jamais exercées mais dont les opérations ne seront pas taxées.

      On ne peut hélas décider de qque chose ici et penser l'appliquer ailleurs, et nos entreprises auront vite fait de se faire lister à New York comme Véolia Env il y a peut.

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  10. David Graeber, est un anthropologue états-unien. Il a participé au mouvement altermondialiste et se définit comme anarchiste. En 2011, il a publié une vaste étude sur la dette intitulée Debt : the First Five Thousand Years (‟Dette : les 5000 premières années”) dans laquelle il contredit l’un des fondements des théories économiques en soutenant, entre autres choses, la thèse selon laquelle le système du troc n’a jamais été utilisé comme moyen d’échange principal au cours de ces cinq derniers millénaires. Par contre, selon lui, le système du crédit et de la dette est très probablement antérieur à l’invention même de la monnaie et ce système suppose, fonde et instaure une relation de pouvoir, de domination, de culpabilité et d’asservissement et que c’est là qu’il faut situer son origine. Au passage, David Graeber déconstruit le discours des économistes qui, dit-il, « ignorent les relations humaines qui ne sont pas appréhendées par l’économie formelle », notamment les relations de nature politique et celles dictées par la morale.
    L’interview qui suit présente les grandes lignes de son travail.

    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1264

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  11. le mutuelle gate c'est maintenant le marisol gate c'est maintenant
    https://www.youtube.com/watch?v=MHr102u5Aq0

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  12. Lundi 10 décembre 2012 :

    Italie : la Bourse de Milan chute de 2,81%.

    La Bourse de Milan chutait de plus de 2,81% lundi après l'annonce au cours du week-end d'une prochaine démission du président du conseil Mario Monti, considéré par les marchés comme un gage de stabilité pour le pays.

    L'indice vedette de la Bourse de Milan, le FTSE Mib, reculait de 2,81% à 15 258 points.

    Les banques étaient particulièrement touchées et leurs titres chutaient tous de 5% à 6%, les opérateurs redoutant qu'elles ne soient pénalisées par un probable regain de tension sur le marché obligataire dans le sillage de cette nouvelle crise politique, dont l'issue paraît incertaine.

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  13. Lundi 10 décembre 2012 :

    Italie : Mario Monti quitte le pouvoir, et il laisse derrière lui une Italie en ruines.

    Italie : recul de 1,1% de la production industrielle en octobre sur un mois, recul de 6,2% sur un an.

    La production industrielle a reculé de 1,1% en octobre par rapport à septembre en Italie, selon des chiffres diffusés lundi par l'Institut de statistiques Istat dans un communiqué.

    Sur un an, la production industrielle est en recul de 6,2%, selon le communiqué.

    Les analystes de la banque Intesa Sanpaolo s'attendaient à une baisse de 0,5% et vu les résultats du trimestre précédent, ils s'attendent à ce que le dernier trimestre de l'année finisse également dans le rouge.

    La baisse mensuelle de l'indice se retrouve dans tous les secteurs, notamment les biens intermédiaires (-8%), les biens de consommation (-5,5%) et l'énergie (-4,4%).

    Sur les dix premiers mois de l'année, la production industrielle a baissé de 6,5% par rapport à la même période en 2011.

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  14. @ A-J H

    C’est très radical. Il faut travailler sur la question de la participation.

    Il faut que je les réintroduise. On va voir ce que cela donne.

    Merci pour la citation de Maurice Allais.

    @ Patrice

    Merci pour le lien.

    @ Olaf

    Merci pour ce partage d’expérience.

    Merci pour le lien

    @ Un gaulliste

    Merci pour ces idées

    @ Anonyme

    Mais du coup, on peut espérer qu’en devenant davantage parti prenante de la marche de l’enrtreprise, les salariés participent plus largement également dans les moments difficiles.

    @ Nicolas

    Bon courage pour la dernière droite.

    @ Julien

    Pour le coup, je ne suis pas d’accord avec Lordon. Je crois que les bourses peuvent avoir un intérêt. Certes, aujourd’hui, elles prélèvent plus d’argent qu’elles n’en fournissent aux entreprises, mais cela me semble un élément normal de l’économie de marché. Aujourd’hui, leur comportement est excessif et on leur a accordé trop d’importance, mais je crois que cela vient d’un problème de réglementation financière et monétaire. En revoyant totalement notre organisation monétaire et financière, alors les bourses pourraient regagner une plus grande utilité.

    Il faut éviter le court termisme excessif, notamment par la mise en place d’une taxe sur les transactions financières (qui pénaliserait beaucoup plus les investissements spéculatifs que les investissements à long terme). Il faut contrôler la masse monétaire. En outre, il y a l’immense problème de l’aléa moral des banques.

    Bien d’accord sur les financements des entreprises.

    @ BA

    Merci pour les liens.

    @ Flo Pat

    Merci pour ces précisions (j’ai parlé plusieurs fois du High Frequency Trading) et ces précisions.

    @ Anonyme

    Pas forcément irréaliste. En revanche, cela doit se faire en mettant en place un contrôle des mouvements de capitaux. Idéalement, à l’échelle d’une partie importante de l’Europe (les britanniques ne voudront jamais), sinon, cela est possible à l’échelle de la France, du fait de notre fort taux d’épargne.

    Proposition intéressante.

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  15. comment peut on écrire que Sophie Pedders serait ou aurait des positions francophobe ?

    Lisez et écoutez la directement au lieu de caricaturer

    http://www.atlantico.fr/decryptage/realisme-gauche-mode-emploi-portrait-robot-rigueur-gauche-agnes-verdie-molinie-marc-touati-sophie-pedder-aurelien-veron-407845.html

    http://www.youtube.com/watch?v=KGZfAo9yiSs

    http://www.youtube.com/watch?v=EyJBOvYtvUk

    http://www.contrepoints.org/ai1ec_event/conference-de-sophie-pedder-sur-le-deni-francais?instance_id=

    http://www.dtom.fr/archives/jeudi-22-novembre-sophie-pedder-invitee-du-parti-liberal-democrate/

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  16. @ Le Parisien Libéral

    Je la lis toutes les semaines dans The Economist. Le dossier sur la France était d'un ridicule absolu. Ces interventions ne font que confirmer ce que je pense.

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