mardi 17 décembre 2019

Retraites : la majorité tente de diviser pour mieux détruire

La réforme des retraites promettait d’être un moment difficile pour cette majorité arc-boutée sur son bloc élitaire, sourde aux classes populaires, arrogante et donneuse de leçons, surtout après la fronde des Gilets Jaunes qui a révélé que son profond rejet est majoritaire. Mais à tout cela, les marcheurs ont ajouté amateurisme et communication effarante, comme le montre la démission de Delevoye.



Les sous-doués oligo-libéraux charcutent nos retraites

samedi 7 décembre 2019

Quand Artus et Virard anticipent la révolte des peuples (3/3) : l’impasse de la pensée unique

« Et si les salariés se révoltaient ? » est un livre à lire tant il résume bien la grande régression sociale actuelle, et une partie des ressorts de cette grande régression. L’angle de la possible révolte des salariés est devenu particulièrement pertinent avec les Gilets Jaunes et la contestation sociale contre Macron. En revanche, sur la voie à suivre, les auteurs persistent dans l’impasse.



Réformes à la marge et impasse sur les vraies issues

lundi 2 décembre 2019

L’indécente charge de l’Obs contre Zineb El Rhazoui

Je n’ai jamais acheté l’Obs, ne partageant guère ses idées, mais il y a des moments où il est difficile de ne pas s’intéresser à ce qu’il ose publier. Dans un papier sur « Les ExMuslims, ces anciens musulmans qui fustigent l’islam », les pires communautaristes semblent avoir trouvé un port d’attache, dans un nouvel exemple de ce que Fatiha Agag-Boudjahlat dénonce bien dans ces livres.



Quand les « bien pensants » deviennent des racistes intolérants

samedi 23 novembre 2019

Quand Artus et Virard anticipaient la révolte des peuples (1/3) : la grande régression sociale

Quelques mois avant le mouvement des Gilets Jaunes est sorti « Et si les salariés se révoltaient ? ». Il faut saluer le caractère prophétique d’une telle thèse, confirmée dans les rues peu de temps après, d’autant plus que l’analyse du constat est très proche de celle de ce mouvement. Un livre qu’il est d’autant plus intéressant de lire après, comme bonne synthèse de ce qui ne va pas.



Un partage des richesses profondément injuste

lundi 18 novembre 2019

USA : complainte des milliardaires, sacre de Warren ?


La passe d’arme entre Elizabeth Warren et Bill Gates est aussi savoureuse que révélatrice. Pour financer son plan santé, elle propose un ISF à 6% pour la tranche la plus haute. La panique qui s’empare des élites, illustrée par la couverture et le dossier de The Economist, à la perspective de son élection pourrait-elle définir cette élection présidentielle et, loin de l’affaiblir, l’amener au pouvoir ?




Le moment redistributif ?



samedi 16 novembre 2019

Sapir définit les fondements de la souveraineté (3/3) : la laïcité nous chérirons


« Souveraineté, démocratie, laïcité » est très ambitieux. Outre l’approfondissement de son analyse de la remise en cause de la démocratie par la négation de la souveraineté des nations, son propos, conçu peu après les attentats, est plus global. Comme Généreux dans « La dissociété », il fait le lien entre toutes les dimensions, politiques, économiques et sociétales, en montrant que les attaques contre la laïcité en France participe aussi à la remise en cause de notre souveraineté.




La laïcité comme fondement de notre société



samedi 2 novembre 2019

Sapir définit les fondements de la souveraineté (1/3) : le ciment de nos sociétés

C’est un livre essentiel de Jacques Sapir, sorti en 2016, sans doute le livre de référence pour réfléchir à la notion de souveraineté, dans ses dimensions les plus importantes. Ce livre ambitieux, foisonnant, mais également remarquablement structuré, prolonge une série de textes de 2013, et représente le meilleur plaidoyer existant pour rétablir pleinement la souveraineté des nations.


La souveraineté est un fondement de la nation

lundi 28 octobre 2019

ADP, FDJ : ces privatisations totalement injustifiables

Décidément, la macronie ose tout. Car vouloir privatiser aujourd’hui alors que la France emprunte à taux négatifs n’a aucun sens économiquement. Bruno Le Maire se raccroche alors à un discours des années 1980 complètement faux. Voilà pourquoi il est essentiel de poursuivre la mobilisation pour le Référendum d’Initiative Populaire afin de s’opposer à la vente d’ADP.


Appauvrissement de la France, constitution de rentes

samedi 26 octobre 2019

Recomposition – Le populisme comme nouvelle force politique (4/4) (billet invité)

Billet invité de Marc Rameaux, qui a publié « Portrait de l’homme moderne », suite de la 1ère partie, de la 2ème partie et de la 3ème partie

 


Qui s’est livré à la démagogie ?


Une notion nous sera utile pour analyser les démagogies modernes, celle forgée par la philosophe Renée Fregosi sous le nom de « justicialisme ».

Le justicialisme désigne l’attitude d’endosser un habit de justicier et de se croire investi à ce titre de la mission de sauver le monde dont on a la charge, ce qui implique également de châtier des coupables supposés être à l’origine de tous les maux. Grande spécialiste de l’Amérique latine, Renée Fregosi a forgé ce terme en référence au Péronisme Argentin.

samedi 19 octobre 2019

Recomposition – Le populisme comme nouvelle force politique (3/4) (billet invité)


Billet invité de Marc Rameaux, qui a publié « Portrait de l’homme moderne », suite de la 1ère partie et de la 2ème partie

Simplistes ? Démagogues ? Irresponsables ? : de qui parle-t-on ?
Je vais maintenant aborder les cinq derniers chapitres de « Recomposition » non en les examinant un par un, mais en développant un fil directeur qui paraît les relier. Il ne s’agit pas d’expédier rapidement cette partie : elle est au contraire essentielle. Si elle fait l’objet d’un traitement montrant la cohérence des ces chapitres entre eux, c’est parce qu’elle semble marquer une césure dans l’ouvrage, la phase observationnelle cédant le pas au diagnostic et au jugement.

mardi 15 octobre 2019

Avec Chirac, au moins, il y avait la forme


Jacques Chirac a joué un grand rôle dans mon parcours politique. Face à un François Mitterrand rapidement érigé en contre-modèle, il m’est apparu, dans les années 1980, comme l’homme dont la France avait besoin. J’ai pris la carte du RPR à 17 ans, pour lui, puis fait sa campagne avec enthousiasme en 1995. Retour sur le parcours de l’homme qui m’a éveillé à la politique il y a plus de 30 ans.


Quand le nouveau monde fait regretter l’ancien

samedi 12 octobre 2019

Recomposition – Le populisme comme nouvelle force politique (2/4) (billet invité)


Billet invité de Marc Rameaux, qui a publié « Portrait de l’homme moderne », suite de la 1ère partie

Le populisme de gauche : entre le Charybde de la trahison et le Scylla de l’indigénisme :
Alexandre Devecchio consacre un chapitre au populisme de gauche : si la plupart des populistes sont placés à droite de l’échiquier politique, la thématique d’un retour aux réalités du peuple contre des élites déconnectées et ignorantes, la redécouverte du patriotisme, la protection contre des influences supra-nationales, se retrouvent dans les discours de Podemos en Espagne, Syriza en Grèce, Jean-Luc Mélenchon en France, ainsi que dans plusieurs pays d’Amérique latine.
Le responsable du Figaro Vox traite de ce sujet sur le ton de l’humour et de l’ironie, saillies qui se révèlent amplement méritées.

samedi 5 octobre 2019

Recomposition – Le populisme comme nouvelle force politique (1/4) (billet invité)


Billet invité de Marc Rameaux, qui a publié « Portrait de l’homme moderne »
« Recomposition », le dernier ouvrage d’Alexandre Devecchio publié depuis le 5 Septembre, aborde un sujet constamment scruté et commenté dans les média : l’émergence des populismes dans le monde politique.
Il peut paraître difficile d’écrire et publier un ouvrage sur ce thème, qui occupe déjà fréquemment les colonnes journalistiques et alimente nombre de politologues, philosophes ou sociologues : l’essentiel n’a-t-il pas déjà été dit ?
L’originalité – et le grand intérêt de « Recomposition » - est de montrer que non, justement, la plupart des analystes sont passés à côté de l’essentiel.

lundi 26 août 2019

Brexit : l’angle mort du commerce extérieur

Dans les médias, trop souvent à très courte vue, la cause est entendue : un « no deal » serait une folie pour Londres et provoquerait des pénuries, qui pourraient presque être dignes de Caracas ou La Havane… Mais le parti-pris effarant des média cache la position renforcée de Londres, qui, outre le fait d’être prête au « no deal », dispose d’un atout considérable : ses échanges commerciaux avec l’UE.


265 milliards d’exportations, 172 d’importations