Des annonces d’hier, aux nombreux angles-morts, l’essentiel, à savoir
l’UE, a été oublié. J’en profite pour publier ce
nouveau texte. Merci aux initiateurs, qui m’y ont à nouveau convié, et qui
rappellent un point fondamental de cette crise : la
responsabilité de l’UE et de l’euro, qui n’oeuvrent que pour une toute petite
minorité, contre la grande majorité, comme le montrent à nouveau les
reculs sur la taxation des GAFA ou des
transactions financières, après d’autres, comme
le glyphosate.
Près de vingt ans après le
lancement de l’euro, le 1er janvier 1999, la situation de la monnaie unique
européenne est paradoxale. D’un côté, l’échec de ce projet est patent, étant
reconnu par la plupart des économistes compétents, dont de très nombreux prix
Nobel. De l’autre, ce sujet est maintenant tabou en France, au point qu’aucun
responsable politique n’ose plus l’aborder de front. Comment s’explique une
telle situation ?