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dimanche 5 février 2017

Quand David Desgouilles conte les dérapages de nos sociétés

Je connais David depuis près de dix ans, et, outre un sens du débat parfois provoquant, j’avais toujours noté son caractère profondément littéraire. J’étais curieux de lire « Dérapage », interrompant mes lectures d’essais politiques et économiques. Et je n’ai pas été déçu, dévorant le livre en une poignée de jours tant j’ai été pris par le réçit, dont le caractère haletant n’est pas une vaine promesse.


Vrais divertissement et réflexion 

dimanche 29 janvier 2017

Chevènement, Delaume, Cayla, Desgouilles, Guilluy, Polony, Devecchio : tous à vos librairie !


Alors que les débats des primaires ont été navrants de conformisme eurolibéral, du côté des Républicains comme de la gauche, heureusement, la scène intellectuelle est bien réjouissante, comme l’illustre les livres qui sont sur mon chevet en ce moment. Le dernier arrivé, c’est « Dérapage », de David Desgouilles, un roman sacrément réussi qui a le grand mérite de nourrir la réflexion sur les travers de notre époque, d’une manière subitle, mais pas moins efficace. Il me tarde de lire « Les nouveaux enfants du siècle », d’Alexandre Devecchio, sur la polarisation politique de la jeunesse, tout comme « Le crépuscule de la France d’en haut » de Christophe Guilluy, un intellectuel qui compte.


Il me tarde tout autant de lire le dernier livre de Jean-Pierre Chevènement, « Un défi de civilisation », celui qui reste, avec Philippe Séguin, mes premiers guides politiques, lors des débats sur l’autre politique, ainsi que sur le traité de Maastricht, au début des années 1990. « La fin de l’Union Européenne », de Coralie Delaume et David Cayla est un livre terriblement actuel, très apprécié par Jacques Sapir et le blog Le vent se lève, que je ne manquerai pas de dévorer, tout comme « Bienvenue dans le pire des mondes », du comité Orwell et Natacha Polony. A bientôt sur le blog !

lundi 7 novembre 2016

Livres à lire

Beaucoup de livres dans lesquels se plonger pour mieux comprendre ce qui se passe actuellement :
 


  •         Et bientôt, le deuxième livre de David Desgouilles, « Dérapage », puis celui de Coralie Delaume et David Cayla



lundi 3 février 2014

Les dangers de la charte des langues régionales


La semaine dernière, l’Assemblée Nationale a adopté le texte visant à ratifier la charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Par-delà un exposé des motifs qui fait honte à notre représentation nationale, ce texte représente une véritable menace pour notre République.


Une véritable menace

Les promoteurs de cette charte essaient de nous faire croire qu’il s’agit seulement d’une défense de notre patrimoine régional, de nos traditions. C’est une idée à laquelle le bayonnais vivant à Paris que je suis, fortement conscient du fait que la richesse de la France vient aussi de la richesse de ses cultures régionales, pourrait être sensible. D’ailleurs, c’est un peu la manière dont le débat d’Europe 1 a (malheureusement) tourné. Après tout, je ne suis pas contre l’apprentissage des langues régionales et la préservation de ces identités régionales. En revanche, préserver l’unicité de la République et de ce ciment qu’est le français m’apparaît essentiel, d’autant plus qu’il est attaqué de tous côtés.

Car comme le note David Desgouilles dans un papier que je vous recommande vivement, c’est justement ce dont il s’agit ici. Dans le préambule, il est dit « que le droit de pratiquer une langue régionale ou minoritaire dans sa privée et publique constitue un droit imprescriptible ». Du coup, malgré certaines précautions, David souligne que « la Cour Européenne des Droits de l’Homme pourra très bien reconnaître à un justiciable de voir se dérouler son procès en occitant, ou à un couple armoricain de voir célébrer son mariage en breton ». Rien n’est sûr, mais cela reste une possibilité. Et cette manière de faire, assez sournoise et typique de cette construction européenne, a plutôt tendance à confirmer cette crainte.

Honte sur l’Assemblée !