Considérations d’un
militant PS désabusé
« Choisir notre
Europe », tel est le slogan de la prétendue gauche qui se targue de
faire enfin ce qu’elle promet depuis au moins 30 ans. Une fois encore on nous annonce
l’Europe Sociale, l’Europe Solidaire et nombre de citoyens écoutent ces belles
phrases sans naïveté aucune en étant bien résolus à s’en contre-foutre.
J’ai pour ma part faillit m’y intéresser une dernière fois.
Ma bonne conscience militante m’avait amené à accepter dans un premier temps de
faire campagne pour le PSE sans me leurrer pour autant, puisque mon côté
gaulliste m’invite à être plus que suspicieux vis-à-vis de cet étendard du
parti de l’étranger qu’est l’UE. C’est la raison pour laquelle j’ai entrepris
de faire des recherches à minima sur Martin Schulz (candidat à la présidence de
la Commission), et Isabelle Thomas (candidate PS à sa réélection pour la région
Ouest où je vote) afin de voir s’ils étaient défendables.
De prime abord mon optimisme fut grand. Dans la liste
d’Isabelle Thomas nous trouvions Emmanuel Maurel, leader de l’aile gauche du
Parti Socialiste pour lequel sa bonne foi dans ses propos est certaine. Aussi
me disais-je que ces élections sont sûrement la dernière chance pour l’UE,
laquelle si elle continue ainsi, finira dissoute par la violence populaire qui
monte, qui monte…
L’un des thèmes cruciaux était à mon sens le traité
transatlantique. C’est donc sur ce point que j’ai fait un focus mais pas
seulement.