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dimanche 20 février 2022

Mélenchon en apesanteur, loin des Français

 Il y a 5 ans, il avait été une des surprises de l’élection présidentielle, proche d’accéder au second tour. Il y a quatre ans, après le fiasco du débat d’entre deux tours, il s’était même imposé comme le premier opposant à Macron avant de sombrer, entre excès de comportement et virage communautariste. A quelques semaines du 10 avril, même s’il est en tête à gauche et fait toujours preuve d’une belle densité intellectuelle, il est moitié plus bas qu’il y a 5 ans. Pourquoi ce divorce avec les Français ?


 

Aplatissement du monde et Indifférence à la France

 

mardi 15 juin 2021

lundi 31 mai 2021

Il est temps de revoir la loi Toubon !

Papier publié sur le FigaroVox

 

En 1994 cette loi était passée pour « protéger le patrimoine linguistique français ». Déjà, le Conseil Constitutionnel en avait limité la portée au service public. Vingt-sept ans après, elle est tellement inefficace que notre future carte d’identité sera bilingue, et le globish bourgeonne dans bien des communications de nos services publics, sans même parler du secteur privé. La France a donc besoin d’une nouvelle loi pour rétablir le français comme seule langue de communication de notre pays.

 


Combattre l’invasion du globish

 

samedi 25 janvier 2020

L’invasion publicitaire toujours plus insupportable de l’anglais


Choose France, Unboring the future, For all your livres : ces dernières semaines, nous avons eu droit à de nouveaux exemples du refus de l’emploi du français par le président de la République et deux des marques les plus emblématiques de notre pays. Un choix tout aussi choquant que contre-productif, qui ne devrait pas être possible dans un pays qui défend véritablement sa langue.




Défendre son identité ou choisir le globish ?



samedi 18 février 2017

samedi 23 avril 2016

Danone, forum des Halles : à quand l’obligation du français pour la publicité ?

On est sans doute jamais mieux trahi que par les siens, comme Peugeot, au slogan énigmatique « Motion et Emotion ». Après nous avoir infligé un « Live Young » pour vendre Evian, Danone fait de la réclame pour Actimel en promettant « Stay Strong ». Encore plus effarant, le nouveau forum des Halles est vendu à Paris par le slogan « Unexpected opening ». A quand la fin de l’invasion de l’anglais ?



Entre snobisme et aplatissement globalisant

dimanche 28 décembre 2014

Pierre Moscovici, prix de la carpette anglaise


Il y a quelques jours, l’ancien ministre de l’économie, promu commissaire européen malgré des résultats désastreux, a été honoré d’un prix qui lui va bien, celui de « la carpette anglaise », pour avoir envoyé une lettre anglaise à son successeur, Michel Sapin. Plus qu’une anecdote.



Pourquoi une telle évolution ?

Bien sûr, l’envoi d’une missive en anglais par Pierre Moscovici à Michel Sapin est totalement ridicule. En outre, rien ne le justifie, le français faisant en plus partie des langues de travail de la commission. Rien ne justifiait l’emploi de la langue de Shakespeare entre deux français, à moins qu’il ne soit décrété que l’anglais soit la seule langue de travail de l’UE, ce qui n’est pas le cas. Et cela est d’autant plus absurde que Londres devrait organiser un référendum sur la sortie de l’UE. Il est donc encore plus affligeant que deux français correspondent officiellement dans la langue d’un pays qui pourrait quitter l’UE. Un ami indique souvent que la Banque de France publie de plus en plus en anglais sans même traduire.

Il faut bien reconnaître que l’anglais a fini par s’imposer comme la nouvelle lingua franca du monde, portée par de multiples vents : la place économique des Etats-Unis, le relais de la culture populaire anglo-saxonne mais aussi la mondialisation, qui pousse les multinationales à adopter cette lingua franca pour travailler par-delà les frontières. L’immense majorité de ceux qui cèdent à l’utilisation de l’anglais le font bien plus par commodité que par un quelconque dessein funeste, influencés que nous sommes par les différents facteurs vus plus hauts. Mais comme le note Alain Borer dans une interview passionnante, « nous collaborons à la disparition du français », un asservissement et un appauvrissement.

Une invasion au ralenti, mais à repousser

samedi 18 octobre 2014

Boutons l’anglais hors de l’espace public


« What did you expect ? », « what else ? », la gamme « make up » de l’Oréal : lentement, mais sûrement, la langue anglaise gagne du terrain sur notre territoire, dans tous les domaines. Slogan publicitaire, noms de produits ou de magasins, noms des films. A quand le coup d’arrêt ?



L’anglais qui s’impose

Il est sacrément paradoxal de constater que depuis le vote de la loi Toubon, insidieusement, mais sûrement, notre belle langue perd des parts de marché dans notre espace public national. Tout le problème vient du fait que cette progression, aussi certaine soit-elle, est lente, et donc peu spectaculaire. Pourtant, pour qui parvient à se souvenir de la situation d’il y a 20 ou 30 ans, la situation s’est largement dégradée. Nous allions faire nos courses dans des Atac ou des Champion, et non des Simply Market ou des Carrefour Market. Le nom des films était presque toujours traduit dans la langue de Molière. Relativement peu de produits avaient des noms aux consonances anglo-saxonnes.

Mais le pire est sans doute atteint dans la communication, où il semble qu’aujourd’hui une communication sur trois comporte un mot d’anglais. On trouve « l’art de vivre, by Roche Bobois ». On se demande bien quel est l’intérêt de mettre « by » au lieu de « par ». Et on ne compte plus les marques qui adoptent des signatures en anglais, certes traduites, mais le plus souvent de manière trop discrète. Schweppes demande « what did you expect ? », Nespresso, « what else ? », Adidas affirme « get ready ! », Sony soutient « this is for players » pour sa nouvelle console, Evian promet « live young ». On ne voit pas bien l’intérêt qu’il y a à ne pas traduire en français ses slogans, qui ne sonnent pas moins bien qu’en anglais. Et passons sur le « motion and emotion » de Peugeot, absolument incompréhensible.

De l’économie et de la politique

lundi 3 février 2014

Les dangers de la charte des langues régionales


La semaine dernière, l’Assemblée Nationale a adopté le texte visant à ratifier la charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Par-delà un exposé des motifs qui fait honte à notre représentation nationale, ce texte représente une véritable menace pour notre République.


Une véritable menace

Les promoteurs de cette charte essaient de nous faire croire qu’il s’agit seulement d’une défense de notre patrimoine régional, de nos traditions. C’est une idée à laquelle le bayonnais vivant à Paris que je suis, fortement conscient du fait que la richesse de la France vient aussi de la richesse de ses cultures régionales, pourrait être sensible. D’ailleurs, c’est un peu la manière dont le débat d’Europe 1 a (malheureusement) tourné. Après tout, je ne suis pas contre l’apprentissage des langues régionales et la préservation de ces identités régionales. En revanche, préserver l’unicité de la République et de ce ciment qu’est le français m’apparaît essentiel, d’autant plus qu’il est attaqué de tous côtés.

Car comme le note David Desgouilles dans un papier que je vous recommande vivement, c’est justement ce dont il s’agit ici. Dans le préambule, il est dit « que le droit de pratiquer une langue régionale ou minoritaire dans sa privée et publique constitue un droit imprescriptible ». Du coup, malgré certaines précautions, David souligne que « la Cour Européenne des Droits de l’Homme pourra très bien reconnaître à un justiciable de voir se dérouler son procès en occitant, ou à un couple armoricain de voir célébrer son mariage en breton ». Rien n’est sûr, mais cela reste une possibilité. Et cette manière de faire, assez sournoise et typique de cette construction européenne, a plutôt tendance à confirmer cette crainte.

Honte sur l’Assemblée !

vendredi 24 janvier 2014

Le français, pris en tenaille entre les langues régionales et l’anglais


Mercredi a débuté à l’Assemblée Nationale l’examen du texte destiné à permettre la ratification de la charte européenne des langues régionales. Une initiative de plus contre la nation, avec l’alliance traditionnelle entre l’Union Européenne et les régions. Un projet auquel il faut absolument s’opposer.



L’Europe et les régions alliées, contre la nation

Pas besoin d’être un complotiste paranoïaque pour mettre en parallèle les initiatives du gouvernement pour promouvoir l’usage de la langue anglaise à l’université ou à la maternelle et sa promotion des langues régionales. Tout se passe comme si, pour certaines personnes, dans le futur vers lequel il faudrait tendre, l’anglais remplacerait en partie le français dans les métropoles ouvertes sur l’international, comme Paris – direction déjà prise aujourd’hui – et si les anciennes langues régionales, qui étaient tombées en désuétude, seraient à nouveau les langues d’échange dans le reste du territoire.

C’est à croire en effet qu’une certaine élite (qui vient plutôt de la gauche, du fait de son internationalisme et de son hostilité innée vis-à-vis de la nation), le français pourrait être une option pour nos compatriotes qui vivraient alors sur un territoire dont l’unité nationale et républicaine aurait été dépecée par l’Europe et les régions. Bien sûr, les textes en cause sembleront anecdotiques par rapport à cette vision d’un futur anti-national, mais il faut bien admettre qu’ils s’inscrivent dans une tendance de long terme dont l’issue pourrait bien être la mise à mort de l’idée nationale par l’europe des régions.

Mobilisation générale

samedi 28 décembre 2013

Non à la charte européenne des langues régionales


Il y a quinze jours, en déplacement en Bretagne, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault a annoncé la prochaine ratification de la charte européenne des langues régionales et minoritaires, promise par François Hollande. Encore un mauvais coup de cette mauvaise europe contre les Etats-nations.



Non, mais de quoi je me mêle !

Il est tout de même assez stupéfiant que personne ne se pose la question : pourquoi donc l’UE se mèle des langues régionales parlées dans les pays membres ? Selon le principe de subsidiarité, l’UE serait sensée gérer les domaines dont elle s’occuperait mieux que les Etats (principe contestable sur le fond, mais aussi la forme puisque l’UE est juge et partie). Et comment justifier qu’elle soit mieux à même de gérer la question des langues régionales ? Chaque pays a une culture différente et aussi un rapport différent à la question régionale. Par conséquent, une charte unique est totalement injustifiée.

Et comme le note bien Laurent de Boissieu dans une note détaillée et engagée sur son blog, « en réalité, cette charte a pour objet de permettre la reconnaissance de minorités (ou ‘groupes’ de locuteurs à l’intérieur des ‘territoires’ dans lesquels ces langues régionales sont pratiquées) jouissant de droits collectifs, notamment le ‘droit imprescriptible’ de pratiquer une langue régionale minoritaire non seulement dans la ‘vie privée’ (ce qui est bien entendu le cas actuellement) mais également dans la ‘vie publique’, c’est-à-dire dans les relations avec les administrations et les services publics ».

L’alliance UE – régions contre les Etats

lundi 25 novembre 2013

Contre l’invasion de l’anglais


Lentement, mais sûrement, et insidieusement, l’anglais grignote de la place dans notre vie de tous les jours. De plus en plus d’entreprises, françaises comme étrangères, utilisent des noms de marque ou des slogans en anglais. Une pratique choquante que l’Etat devrait interdire.



Do you speak English ?

Il y a quelques décennies, les films étrangers avaient souvent un nom en français. Aujourd’hui, de moins en moins de producteurs prennent cette peine. Pire, dans la communication, il semble de plus en plus courant d’utiliser l’anglais pour vendre de nouveaux produits ou services. Citroën a appelé sa boutique de vente en ligne Citroëncarstore et a traduit en anglais le nom DS, devenu Distinctive Series, de quoi faire se retourner dans sa tombe le créateur de la célèbre voiture. La nouvelle banque de BNP Paribas s’appelle HelloBank. Carrefour a enterré Champion pour le remplacer par Market.

Malheureusement, cette mode délétère est encore plus forte dans la communication publicitaire. EDF a lancé une grande campagne EDFpulse pour promouvoir ses innovations. Peugeot vend ses voitures en France sous le slogan mystérieux motion and emotion, qui ne doit pas parler à grand monde dans notre pays. Evian, qui n’avait quand même pas beaucoup d’effort à faire pour dire « vivez jeune », a préféré le slogan anglais « Live Young » pour sa nouvelle campagne. Dans les médias, ce n’est pas beaucoup plus fameux : on peut par exemple penser à la Team Toussaint d’Itélé.

Combattre la globalisation

mercredi 1 mai 2013

Madame Fioraso, il faut durcir la loi Toubon, pas l’assouplir !


C’est un projet qui déchire le Parti Socialiste : la ministre de l’enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, souhaite assouplir la loi Toubon pour permettre d’augmenter la part d’enseignement en anglais dans nos universités. Un projet dangereux qui va à contre-sens de ce qu’il faut faire.



L’invasion du « globish »

La globalisation n’est pas seulement économique. Elle est aussi culturelle et s’appuie sur l’anglais. Comme le souligne Claude Hagège, « imposer sa langue, c’est imposer sa pensée ». La langue est un élément essentiel de l’identitié d’un peuple puisqu’il s’agit de son moyen de communiquer. Une langue façonne la pensée, la culture, l’identité de la personne qui la parle et plus largement de la communauté à laquelle il appartient. C’est un élément essentiel de l’identité nationale.

Et même si la France fait de la résistance contre la culture étasunienne, grâce aux lois protectionnistes de son industrie musicale et cinématographique, l’anglais ne cesse de pousser son influence dans tous les compartiments de notre vie : au travail, où certaines multinationales françaises vont même jusqu’à l’imposer dans les réunions, y compris quand elles ne rassemblent que des français, dans l’enseignement, où une proportion grandissante de cours est donnée dans la langue de Shakespeare, mais aussi dans notre vie courante, dans la publicité ou les produits que nous achetons.

Cette invasion linguistique est aussi bien véhiculée par la gauche internationaliste, qui trouve tellement pratique de pouvoir communiquer avec tous les peuples du globe, que par la droite des affaires qui y voit un moyen de faire des économies d’échelle. Le tout est défendu par une partie des élites mondialisées, pour qui l’anglais (ou plutôt, sa variante internationale, le « globish ») est devenue la deuxième langue maternelle, au point d’inscrire leurs enfants dans des écoles bilingues.

Aller plus loin que la loi Toubon