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lundi 31 mai 2021

Il est temps de revoir la loi Toubon !

Papier publié sur le FigaroVox

 

En 1994 cette loi était passée pour « protéger le patrimoine linguistique français ». Déjà, le Conseil Constitutionnel en avait limité la portée au service public. Vingt-sept ans après, elle est tellement inefficace que notre future carte d’identité sera bilingue, et le globish bourgeonne dans bien des communications de nos services publics, sans même parler du secteur privé. La France a donc besoin d’une nouvelle loi pour rétablir le français comme seule langue de communication de notre pays.

 


Combattre l’invasion du globish

 

lundi 25 novembre 2013

Contre l’invasion de l’anglais


Lentement, mais sûrement, et insidieusement, l’anglais grignote de la place dans notre vie de tous les jours. De plus en plus d’entreprises, françaises comme étrangères, utilisent des noms de marque ou des slogans en anglais. Une pratique choquante que l’Etat devrait interdire.



Do you speak English ?

Il y a quelques décennies, les films étrangers avaient souvent un nom en français. Aujourd’hui, de moins en moins de producteurs prennent cette peine. Pire, dans la communication, il semble de plus en plus courant d’utiliser l’anglais pour vendre de nouveaux produits ou services. Citroën a appelé sa boutique de vente en ligne Citroëncarstore et a traduit en anglais le nom DS, devenu Distinctive Series, de quoi faire se retourner dans sa tombe le créateur de la célèbre voiture. La nouvelle banque de BNP Paribas s’appelle HelloBank. Carrefour a enterré Champion pour le remplacer par Market.

Malheureusement, cette mode délétère est encore plus forte dans la communication publicitaire. EDF a lancé une grande campagne EDFpulse pour promouvoir ses innovations. Peugeot vend ses voitures en France sous le slogan mystérieux motion and emotion, qui ne doit pas parler à grand monde dans notre pays. Evian, qui n’avait quand même pas beaucoup d’effort à faire pour dire « vivez jeune », a préféré le slogan anglais « Live Young » pour sa nouvelle campagne. Dans les médias, ce n’est pas beaucoup plus fameux : on peut par exemple penser à la Team Toussaint d’Itélé.

Combattre la globalisation

mercredi 1 mai 2013

Madame Fioraso, il faut durcir la loi Toubon, pas l’assouplir !


C’est un projet qui déchire le Parti Socialiste : la ministre de l’enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, souhaite assouplir la loi Toubon pour permettre d’augmenter la part d’enseignement en anglais dans nos universités. Un projet dangereux qui va à contre-sens de ce qu’il faut faire.



L’invasion du « globish »

La globalisation n’est pas seulement économique. Elle est aussi culturelle et s’appuie sur l’anglais. Comme le souligne Claude Hagège, « imposer sa langue, c’est imposer sa pensée ». La langue est un élément essentiel de l’identitié d’un peuple puisqu’il s’agit de son moyen de communiquer. Une langue façonne la pensée, la culture, l’identité de la personne qui la parle et plus largement de la communauté à laquelle il appartient. C’est un élément essentiel de l’identité nationale.

Et même si la France fait de la résistance contre la culture étasunienne, grâce aux lois protectionnistes de son industrie musicale et cinématographique, l’anglais ne cesse de pousser son influence dans tous les compartiments de notre vie : au travail, où certaines multinationales françaises vont même jusqu’à l’imposer dans les réunions, y compris quand elles ne rassemblent que des français, dans l’enseignement, où une proportion grandissante de cours est donnée dans la langue de Shakespeare, mais aussi dans notre vie courante, dans la publicité ou les produits que nous achetons.

Cette invasion linguistique est aussi bien véhiculée par la gauche internationaliste, qui trouve tellement pratique de pouvoir communiquer avec tous les peuples du globe, que par la droite des affaires qui y voit un moyen de faire des économies d’échelle. Le tout est défendu par une partie des élites mondialisées, pour qui l’anglais (ou plutôt, sa variante internationale, le « globish ») est devenue la deuxième langue maternelle, au point d’inscrire leurs enfants dans des écoles bilingues.

Aller plus loin que la loi Toubon