lundi 3 février 2014

L’introduction des « études de genre » dans les programmes scolaires en biologie, un arrière-goût de pseudo-science soviétique


Billet invité de Rodolphe Dumouch, professeur agrégé de SVT, docteur en géographie

Luc Châtel et Vincent Peillon nous jurent en chœur et la main sur le cœur qu’ils n’ont pas introduit la « théorie du genre » à l’École. D’ailleurs, nous explique-t-on, il n’y aurait pas de « théorie du genre » – ce serait un fantasme intégriste et réactionnaire – mais simplement des « études de genre » universitaires, qui relèvent de la sociologie. La politique ne ferait que s’emparer de ces études comme nouveau levier pour réduire les résidus d’inégalités entre les hommes et les femmes. On nous informe donc qu’il serait ridicule, que c’est une erreur philosophique grossière, de penser que ces études de genre – relevant du champ des sciences sociales – constituent une négation de l’origine biologique des sexes. Les « études » de genre, le paradigme genriste, ne feraient que s’attaquer aux différences « construites socialement ».




Un concept social introduit en SVT


Il se trouve pourtant, étrangement, que l’introduction du concept de genre, en 2010, par le très libéral Luc Châtel, ne se fit pas en SES mais en SVT (dans la partie du programme de 1ère S - je dis bien S et non ES - « devenir un homme, devenir une femme »). Je ne savais pas, en tant que professeur de sciences de la vie et de la Terre, que j’étais qualifié pour enseigner la sociologie… Au-delà de la fausse naïveté, il convient, bien évidemment, de s’interroger sur le sens profond de cette pénétration du genre dans la société et de son attaque prioritaire, qui est loin d’être anodine, sur la biologie. C’est en fouillant là qu’on pourra tenter d’enquêter sur sa vraie nature.

Un aveu énorme se trouve couramment dans les arguties des genristes : nous, ignares abreuvés au café-du-commerce que nous sommes, ne savons pas traduire correctement gender : ce terme ne signifie pas genre mais sexe.

C’est donc bien d’une théorie de l’ontogenèse (du développement) des sexes qu’il s’agit, une théorie sociologique, où l’environnement social joue un rôle majeur dans la formation de l’être sexué. Introduite en biologie, on appelle cela une théorie environnementaliste, approche qui a eu des précédents… et je ne parle pas de la détermination environnementale du sexe des tortues ou des crocodiles sous l’effet de la température…  Cette intrusion d’un concept extra-scientifique en sciences est à proprement parler effrayant : c’est le début du totalitarisme. C’est précisément de cette tâche que le professeur Lyssenko fut chargé par Staline.

Un nouveau lyssenkisme

Environnementalisme radical introduit en biologie, intrusion de concepts sociétaux dans les domaines scientifiques, négation de l’inné, exaltation de l’acquis et des conditionnements sociaux : ce sont là les traits caractéristiques de la « génétique » soviétique sous Staline. Or, on peut en trouver des conceptions analogues sous la plume des avocats du genre ; il faut dire que la sociologie française, depuis Durkheim, est un terrain propice aux idéologies du tout-environnement et du tout-acquis et la gauche française fonctionne sur le même paradigme.

Ainsi, le sociologue Denis Colombi, un des gourous du gender en France, mais aussi un zélateur du « réalisme » économique qui défend mielleusement des positions néolibérales et atlantistes, a ouvert un blog nommé « Une heure de peine ». On y trouve régulièrement des articles pour la défense de l’enseignement du genre. Dans celui du 15 décembre 2012 intitulé « Du genre face à la paresse intellectuelle  », tout commentaire critique est censuré ; en revanche, dans ceux venant de sa cour, on en trouve quelques-uns qui sont très instructifs, et félicités par l’auteur du blog :

« Cyrène a dit…
Les opposants à la théorie du genre voudraient nous faire croire que l'on est comme les animaux, chez qui tout est biologique (par exemple chez les lions, la chasse est réservée à la femelle). Ce qui se trouve dans le règne animal ne s'applique pas du tout à l'humain. Chez nous, le facteur biologique est de zéro. C'est à nous de nous défaire de ce conditionnement injuste et de revendiquer notre droit à être qui nous voulons, ce que nous voulons. »

Tout est dit : la négation de la biologie, négation de la nature animale de l’Homme associée à la croyance que nous différons de nos cousins par nature et non seulement par degré. Voilà pourquoi, surtout si l’on est de formation scientifique, il ne faut pas prendre à la légère l’introduction du genre en SVT, c’est au contraire un vrai danger. Cette idéologie du genre a bien toutes les caractéristiques de la pensée de Lyssenko en URSS constitue manifestement une doctrine incompatible avec les enseignements de Charles Darwin.

Ce qui est rassurant, c’est ce qu’en ont fait les professeurs de SVT et les auteurs des documents dans les livres de classe. Comme ils ignorent la vraie nature de l’idéologie du genre, ils se sont tournés, pour l’illustrer, sur le comportement sexuel des Bonobos. Finalement, sans le savoir, ils n’ont pas du tout enseigné le gender mais juste fait de l’éthologie comparative classique à la Tinbergen. Ironie du sort, ces excellentes images de Bonobos ont d’ailleurs fait hurler les conservateurs et les intégristes lefebvristes qui y voyaient de graves incitations à la débauche impulsées par les pervers défenseurs du genre...

J’appelle néanmoins les professeurs de SVT à être très vigilants face à cette idéologie antidarwinienne qui n’est finalement rien d’autre, quelque part, qu’un surgeon, un rejet de souche du créationnisme.

Guy Sorman, le Jdanov du capitalisme

L’Homo sovieticus, raillé par Alexandre Zinoviev comme le résultat du formatage communiste, n’est plus à la mode et on doit s’en féliciter… Toutefois, l’heure est bien sûr à l’Homo economicus. Il suffit d’avoir eu entre les mains quelques écrits des ayatollahs du néolibéralisme pour comprendre que leur projet est aussi délirant. Ainsi, pour Guy Sorman, le capitalisme « peut tout », plus aucune barrière géographique, plus aucune limite ne peut arrêter la croissance inéluctable. Ces fous rêvent de reformater l’Homo economicus pour le rendre compatible avec leur projet.

Or, quand on sait que la théorie du genre est appuyée et financée par tous les organismes néolibéraux internationaux (OCDE, FMI, Banque mondiale, Union Européenne, avec pressions et chantage aux subventions sur les ONG pour qu’elles diffusent le genre en Afrique), on peut légitimement s’inquiéter. Le néolibéralisme ayant besoin d’individus interchangeables et insipides pour leur proposer les produits de consommation standardisés, il n’est pas difficile de voir quels desseins sert en réalité la théorie du genre. Tout sauf l’émancipation des femmes, à l’évidence.

Une idéologie répressive et aliénante sous des apparences progressistes

Le féminisme du XXème siècle consistait en un combat juridique : droit de vote, possibilité d’ouvrir un compte et de travailler sans la signature du mari, relations égalitaires du père et de la mère, mise à bas de la puissance paternelle, revendication de salaires égaux à travail égal… L’idéologie du genre n’a rien à voir avec ces légitimes combats : elle nie les différences, les identités et les complémentarités ; oui, il est désormais interdit de penser que l’homme et la femme sont complémentaires. Le tout pour mieux servir les desseins des multinationales qui veulent à la fois des consommateurs formatés et des employés dociles, malléables et flexibles. C’est bien une idéologie répressive et aliénante cachée sous le masque de l’égalité homme-femme.

Comme l’a fait remarquer le sociologue Michel Fize, spécialiste de la jeunesse, une idéologie est une tromperie à partir du moment où elle écarte les sujets juridiques ; c’est ce qui s’est passé depuis des siècles avec les « mineurs » d’âge, d’où la rareté des mouvements revendiquant la pré-majorité. C’est exactement ce que reproduit la théorie du genre : on ne parle pas de droit mais de rouge à lèvre, de papa porte une robe, de kilts et de jupes, de la possibilité de se faire greffer des testicules et de changer de sexe sur sa carte d’identité aussi facilement qu’une « voiture change de plaque d’immatriculation » (tel est le dernier délire de la Commission Européenne). «À mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s'accroître en compensation », Aldous Huxley.

Voilà pourquoi non seulement les biologistes mais aussi les vrais experts en sciences sociales doivent refuser le genre comme une nouvelle idéologie absurde voire pré-totalitaire, malheureusement à la mode chez les sociologues paumés et relayée par toute la bien-pensance oligarchique.

108 commentaires:

  1. Après les déferlantes bobo écolo-millénariste (la viande c'est mal, consommer de l'eau c'est mal, etc), c'est maintenant que les enseignants de SVT se réveillent? Trop tard, ça fait bien longtemps que votre matière est devenu le support du boboïsme.

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  2. Ce qui se trouve dans le règne animal ne s'applique pas du tout à l'humain. Chez nous, le facteur biologique est de zéro. C'est à nous de nous défaire de ce conditionnement injuste et de revendiquer notre droit à être qui nous voulons, ce que nous voulons. »

    lol, une fois de plus des guignols viennent foutre la merde en biologie sans jamais s'informer sur les conclusions de cette science sur le sujet qu'il aborde:

    http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0018506X08000949
    http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1090513802001071
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2755553/

    Pour les non anglophones: plusieurs expériences chez différents singes (des vrais singes) démontrent que l'attirance pour des jouets pour garçon ou fille est bien sexué chez eux aussi. Ces différences d'inclinaison mentale sont bien génétique et hormonale, et en aucun cas une pure construction sociale.

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    1. L'expérience sur les jouets, ça marche avec les singes, mais est-ce qu'on a essayé avec des socialistes ? Pas sûr qu'on ait tenté l'expérience.

      Demos

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  3. Appuyer votre critique des études de genre sur un commentaire quelconque sur un blog, c'est un peu léger ! Que penseriez-vous si je disais : le gaullisme est un projet politique idiot, la preuve, ce commentaire sur le blog d'un des gourous du gaullisme aujourd'hui : '[un commentaire idiot trouvé sur votre blog]".

    Sur le fond, contrairement à ce que vous dites, les études de genre ne disent pas que tout est acquis et que rien n'est inné, mais cherchent à déterminer ce qui relève de chaque.

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    1. C'est surtout un commentaire particulièrement illustratif. Mais le reste du blog, qui va globalement dans le même sens, est en lien, le lecteur peut donc aller juger par lui-même.

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  4. Lisez mes liens vers des travaux scientifiques ça vous donnera une idée de ce qui est acquis et ce qui est innée. Le problème de l'acceptation des homo et trans sexuel c'est pas l'étude du genre, mais bien faire accepter les différences d'opinions, de vision, d'attirance, hors la dictature de la bien pensançe est un système normatif fort, rigide, fascite. Il est donc nécessaire de supprimer le genre pour parvenir à la "tolérance" qu'ils veulent imposer.

    Si on regarde l'Asie du sud Ouest qui tolère bien mieux que nous les transexuels, il n'y a pas de rejet du genre, mais l'acceptation de découplage genre/sexe chez certains individus. Une trans qui se baladent en Thaïlande ne se fait pas insulter parce qu'elle aura une place dans la société, respecté et reconnu par tous. Ca n'a rien à voir avec un relativisme borné.

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  5. Deux billets societaux ce matin : une tranche de jacobinisme, une tranche de réaction. Le tout bien soupoudré de caricature et d'excessivité.

    Petit déjeuner indigeste, je passe à autre chose avant d'avoir la nausée.

    Talisker.

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    1. J'adore les réflexes conditionnés de ceux qui sont bien formatés par les mérdiats... Avec toujours les mêmes mots remâchés par Joffrin, Bruno Petit-Roger et autres néoconformistes : "nausée",

      Je ne suis pas sûr que mon darwinisme, plutôt version Patrick Tort, donc rejetant les usurpations ultralibérales de Darwin, soit exactement "réactionnaire".

      Et pour le reste, quiconque me connaît ou juste se renseigne ne verra pas exactement le profil d'un "réac". La vie, c'est plus compliqué qu'un éditorial bien-pensant du Libé.

      Et est-ce si "réac" que de rejeter les théories débiles à la mode, faussement progressistes, qui fleurissent avec la montée du néolibéralisme et la montée de la fausse gauche caviar ? Dans 100 ans, on en ricanera bien du "genre"...

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    2. Oui oui, je sais, des qu'on n'est pas d'accord avec vous c'est qu'on est forcément "formaté" par "la pensée unique", je connais la chanson des reactionnaires de tout poil.

      Totalitarisme, Lyssenko, Staline, Huxley : je trouve votre papier completement ridicule (au mieux) par l'excessivité dont il fait preuve. J'ai essayé d'y trouver l'ébauche d'un argument ou d'une information, mais je n'ai pas réussi.

      Allez, sur ce, je m'en vais enfiler un kilt et me mettre du rouge à levres, ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de participer à un projet totalitaire !

      Talisker.

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    3. Tu ira expliquer aux singes mâles qui jouent à la balle plutôt qu'a la poupé qu'ils sont réactionnaires et sexistes.

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    4. Un jour tu comprendras (ou pas) que le projet du gouvernement n'est en aucun cas d'obliger les petites filles à jouer à la balle ou les petits garcons à la poupée, mais simplement de leur faire comprendre qu'ils en ont le droit s'ils en ont envie, sans culpabiliser ou etre raillés par leurs camarades de classe.

      Un objectif inique d'inspiration stalinienne, à n'en pas douter. De quoi faire pondre quinze paragraphes au bon professeur Rodolphe, surtout que desormais les homos peuvent adopter et les femmes avorter sans detresse. Brrr, j'entends dejà l'armée rouge venir me chercher et me faire enfiler une juppe de force...

      Talisker.

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    5. Mais oui, c'est ça, talisker : le propre des faux-zintellectuels (je les pratique depuis un certain temps), c'est de balancer "il n'y a pas d'arguments" même quand un texte en regorge.
      En revanche, vous, vous en avez beaucoup, de contenu argumenté : c'est "réactionnaire", c'est "nauséeux" et c'est "comme les réactionnaires de tout poil".
      Maintenant, de toute façon, vous trouvez "réactionnaires" même les anciens leaders de la marche des Beurs, ce qui met en lumière la réalité du système. Il suffit d'être un peu dissident pour être "réactionnaire". A force de l'entendre, cela ne fait pas plus d'effet que l'aboiement conditionné d'un Schnauzer quand il voit un passant.

      le hic, c'est que vous ne voyez même pas que votre dogmatisme est, justement, réactionnaire. Entre un bourgeois conservateur d'antan et un bourgeois 68tard défraîchi, entre le conformisme d'avant et le néo-conformisme, seul la cosmétique change : le sabre-goupillon a juste été remplacé par une capote.

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    6. Deja, je suis commentateur, vous etes rédacteur. La charge de l'argumentation ne me revient pas. Je vous dis ce que m'inspire votre billet, vous en faites ce que vous voulez.

      Ensuite, si vous lisez mes interventions regulieres dans les commentaires de ce blog, vous verrez que j'aime dire les choses franchement, mais que je n'hésite pas à étayer mon point de vue quand j'estime que le billet est de qualité.

      En l'occurence, votre dégueulis haineux, qui multiplie les poncifs et compare Peillon et Chatel à Staline et Lissenko, ne m'inspire que du mépris. Dont acte.

      Et saluez bien les bonobos de ma part.

      Talisker.

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    7. Mon ami, je comprend votre réaction épidermique, mais l'intérêt de ce blog est justement d'argumenter au-delà...

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    8. Talisker: si vous lisez le document édité par le syndicat majoritaire, il est bien explicité que le genre est un problème.
      http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/document_telechargeable-2013-30-05.pdf


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    9. Je viens de survoler le document (pas le temps de le lire en detail pour l'instant).

      De ce que j'en sais, la position de ce syndicat est que l'école a tendance à diffuser des stereotypes culturels sur les filles et les garcons (gouts, taches menageres, affection pour certaines disciplines...), qui n'ont pas de fondements biologiques bien etablis et peuvent participer à de futures inégalités sociales (auto-censure quant à l'orientation professionnelle par exemple). Il invite donc les enseignants à faire attention à leur attitude en classe (ne pas associer automatiquement le rose aux filles et le bleu aux garcons,...) pour limiter cet etat de fait.

      Ce faisant, il est commun pour certains de regroupper sous le terme "genre" les differences qui pour eux appartiennent au culturel ("les filles sont meilleures en Francais et les garcons en Math"), par opposition au "sexe" qui corrrespond aux differences biologiques ("les filles ont de la poitrine et les garcons un zizi"). Si les questions liées au sexe sont immuables et de l'ordre de la science, celle liées au genre sont davantage de l'ordre de la sociologie, et les normes correspondantes sont amenées à etre changeantes (que penserait une bourgeoise du 17me siecle d'une business-women du 21me ?) et personalisées (ce n'est pas un scoop que certaines femmes ont un style plus "féminin" que d'autres, ni qu'il existe des "garcons manqués" comme on dit). Les acteurs de l'education sont alors invités à ne pas "figer" excessivement ces normes de genre dans la tete des enfants.

      Bon. On peut bien entendu regarder tout cela avec un brin de distance amusée, et trouver ce projet un peu démago et cul-cul-la-praline, comme beaucoup de sujets societaux émanant de la Gauche.

      La ou ca devient à mon sens du n'importe-quoi (pour etre poli), c'est quand on commence à faire croire que "limiter la diffusion des stereotypes liés au genre" est équivalent à "ignorer la différence sexuée", voire comme on a pu l'entendre, à "promouvoir le changement de sexe". Apparait alors toute une série d'amalgames, dans lesquels "ne pas considérer comme allant de soi qu'une fille prefere jouer à la poupée qu'aux petites voitures" se transforme en "obliger toutes les filles à jouer aux petites voitures", et dans lesquels on melange allegrement étude des normes liées au genre, opérations de changement de sexe, et orientations sexuelles, choses qui n'ont pourtant rien à voir entre elles (il existe des lesbiennes aux cheveux longs, des femmes heteros aux cheveux courts, des trans' qui sont gay dans leur nouveau sexe...).

      En somme, on joue sur les peurs, les fantasmes, on invente des ideologies totalitaires qui pervertiraient les enfants, sans que tout cela ne repose sur rien de bien serieux. Le billet de Monsieur DUMOUCH est un parfait exemple de ce n'importe-quoi.

      Je n'y vois pour ma part rien d'autres que la radicalisation revencharde d'une Droite profondément inégalitaire et discriminatoire, incapable de comprendre et respecter l'évolution de la société à laquelle elle appartient.

      Talisker.

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    10. L'amalgame que vous dénoncez a été porté par un certain féminisme, et certains projets "éducatifs" en cours dans l'éducation nationale. Vous avez raison d'ête agacé par le retour de bâton, lui aussi excessif, qui se manifeste aujourd'hui, mais il n'est pas totalement infondé. La transmission par l'école d'une morale dominante basée sur l'indifférentiation radicale des individus représente une violence symbolique considérable pour beaucoup de familles. Et je ne crois pas que la vocation de l'éducation nationale soit de former "l'homme nouveau" dont rêvent une partie de nos élites.
      Bref discutons-en posément sans s'envoyer des "Droite profondément inégalitaire et discriminatoire" qui ne font franchement pas avancer les choses.

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    11. Je n'ai aucune idée de ce que vous voulez dire par "La transmission par l'école d'une morale dominante basée sur l'indifférentiation radicale des individus représente une violence symbolique considérable pour beaucoup de familles."

      Par contre, j'ai une tres bonne idée de l'homophobie latente de ceux qui font de la lutte contre la "théorie du genre" leur cheval de bataille.

      Et j'ai alors vite fait de choisir mon camp, en effet.

      Talisker.

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    12. "Choisir son camp" n'est pas forcément la première chose à faire dans ces questions délicates. Pour ma part, je ne "choisis" pas entre les homophobes et les féministes radicales.

      J'explicite ce que vous n'avez pas compris : la culture familiale est fragmentée, et des institutions comme l'Ecole, l'Eglise, etc. permettent d'établir une certaines convergences entre ces isolats culturels que sont les familles. En même temps, quand la société est divisée, l'inculcation d'une morale trop éloignée de celle de la famille perturbe les enfants et divise les familles. C'est dans une certaine mesure inévitable, mais pour que ce soit supportable et accepté encore faut-il que l'institution exprime une sorte de "barycentre de la morale commune". Elle n'a pas vocation a jouer les avant-gardes sur ces questions, mais à rester suiviste face aux évolutions morales et autant que possible respectueuse de la diversité des familles. Sinon, elle perd sa légitimité - comme c'est arrivé à l'Eglise (en partie par excès de traditionnalisme) et comme celà pourrait arriver à l'école si elle était instrumentalisé par la minorité qui promeut l'indifférenciation des genres.

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    13. Je n'ai aucune idée de ce que vous voulez dire par "La transmission par l'école d'une morale dominante basée sur l'indifférentiation radicale des individus représente une violence symbolique considérable pour beaucoup de familles."

      On savait déjà que vous n'aviez pas la lumière à tous les étages...

      "Par contre, j'ai une tres bonne idée de l'homophobie latente de ceux qui font de la lutte contre la "théorie du genre" leur cheval de bataille."
      Dans le genre amalgames, nous y voilà. Et en plus ça me fait la leçon.


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    14. Merci pour les precisions. Je suis d'accord avec ce que vous expliquez. Ce sur quoi nous divergeons, c'est que pour moi le projet du gouvernement est totalement raccord avec ce que vous appelez "le barycentre de la morale commune", et que seule l'ultra-droite crée des polémiques à partir de rien, dans le but de prendre une revanche sur le mariage pour tous.

      Y a-t-il encore tant de familles qui interdisent à leurs filles de se couper les cheveux, de décorer leur chambre en bleu ou de rever devenir électriciennes, que l'Ecole ne devrait pas aborder ce sujet ? Je ne le crois vraiment pas, et je pense qu'au contraire un large consensus se dégage sur le fait qu'il soit bon que l'éducation s'attelle à démonter les stéréotypes et combattre les inégalités des le plus jeune age.

      Je ne suis en rien un féministe radical (j'ai notamment critiqué farouchement NVB ici-meme sur sa loi contre la prostitution) mais je suis effaré que vous ne voyez pas de qui ce genre de billets completement excessifs se fait le relai (E&R, Civitas...) Il suffit pour s'en convaincre de sentir la haine qui se dégage des caricatures grotesques que l'auteur enfile comme des perles dans ses commentaires, reprenant tous les éléments de language de ces groupuscules.

      Churchill disait que les prochains fascistes se feraient passer pour des anti-fascistes. Quand on lit l'extreme-droite accuser le gouvernement socialiste de "totalitarisme" et se parer des vertus de la "dissidence", on craint qu'il ait été d'une implcable lucidité. Des lors, on ne peut pas se cacher derriere du jargonage académique ou du "c'est eux qu'ont commencé". Il faut assumer pleinement le combat idéologique et électoral contre les forces réactionnaires et anti-parlementaires.

      Talisker.

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    15. "Y a-t-il encore tant de familles qui interdisent à leurs filles de se couper les cheveux, de décorer leur chambre en bleu ou de rever devenir électriciennes, que l'Ecole ne devrait pas aborder ce sujet ? Je ne le crois vraiment pas, et je pense qu'au contraire un large consensus se dégage sur le fait qu'il soit bon que l'éducation s'attelle à démonter les stéréotypes et combattre les inégalités des le plus jeune age. "

      S'il y avait consensus, l'éducation n'aurait pas à "démonter les stéréotypes". Il existe un vrai messianisme de la morale petite bourgeoise à l'éducation nationale - très au-delà du sens commun et des valeurs de la majorité des familles. Qu'une extrême-droite friande des thèmes sociétaux qui masquent son indigence programmatique se soit jetée sur la question, c'est entendu, mais la perche lui avait été (sciemment ?) tendue.
      Quant à vos critiques contre l'auteur de l'article : elles sont excessives, vous ne critiquez pas le fond, et vous portez des accusations graves et injustifiées ("forces réactionnaires et anti-parlementaires"). Allons, je ne crois pas que Rodolphe Dumouch soit le pseudonyme d'Alain Soral...

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    16. Incroyable ! ce Rodolphe TRUCMUCH invoque Jdanov et Lissenko, parle d'un "projet totalitaire" et d'une "idéologie répressive et aliénante" au sujet d'inoffensifs ABCD de l'égalité, et c'est moi qui suis excessif ! Mieux vaut rire de votre mauvaise foi.

      Pour ce qui est du fond, je me suis déja exprimé. D'abord, un projet un peu gnian-gnian de l'inénarrable NVB visant à limiter la diffusion de stéréotypes garcons / filles par les enseignants. Enieme illustration un brin ridicule de la "bonne conscience" de Gauche. On en sourit, et on passe à autre chose. Ensuite, une récupération completement révoltante par des groupuscules pour le moins douteux, basée sur des exagérations, des spéculations, des fantasmes, des peurs irrationnelles, au sein d'un agenda bien précis de contre-révolution réactionnaire. La, on ne sourit plus, on s'oppose.

      Talisker.


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    17. Excellentes remarques de J. Halpern. Comme d'habitude.

      J'ajoute que les libéraux, qui se sont affublés de l'étiquette socialiste, nous contraignent à accepter le fait que chacun puisse choisir d'être un homme ou une femme ou un mélange de deux. Son identité sexuelle ne dépendrait plus du lien entre son genre social et son sexe « anatomique », mais de la perception subjective que chaque individu se fait de son identité, lui permettant ainsi de déterminer librement son orientation sexuelle.

      Là n'est le pire, le pire étant pour moi et pour beaucoup d'autres d'ailleurs que les "socialistes" nous imposent des principes, des théories, qui sont les leurs, mais que nous sommes censés accueillir avec enthousiasme.

      Je note que, dans le domaine social et économique, ils sont beaucoup moins révolutionnaires et innovants, trahissant leurs engagements, méprisant les électeurs, développant la pauvreté et le chômage. Mais ces questions-là n'intéressent pas ces messieurs dames, des pseudo-élites, qui vivent au chaud dans leur caste et leurs certitudes qu'en dehors d'eux, le monde est peuplé de beaufs et de neuneus.

      Demos

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    18. D'accord Demos avec votre dernier paragraphe, mais pas avec les deux precedents, qui me paraissent factuellement faux et faire justement partie des exagérations, spéculations, fantasmes et peurs irrationnelles entretenues sur ce theme par la droite extreme.

      Talisker.

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  6. L'un des nombreux arguments possible contre l'introduction de la théorie du genre en primaire, c'est qu'une discussion critique sur ce type de sujet pourrait être envisagée, mais dans le cadre de la classe de philosophie, en terminale.

    Il y a en effet une différence, naturelle elle aussi, entre un élève de primaire et un élève de terminale, qui explique que l'introduction à la philosophie et à la discussion critique se fait en fin de lycée, et pas à l'école primaire.

    Les personnes qui souhaitent l'introduction de cette théorie veulent donc, en réalité, imposer leur point de vue politique à de jeunes élèves, et pas du tout les aider à remettre en cause des idées reçues, comme ils le prétendent parfois.

    Et c'est aussi pour cela que, tout en étant bien sûr d'accord avec vous sur le thème du billet, je suis beaucoup plus réservé sur l'idée de pré-majorité, etc.

    Sous le régime nazi, pour prendre également un exemple historique, les plus endoctrinés étaient les plus jeunes, entièrement formatés sous le nazisme. Ils étaient surreprésentés dans les électeurs du parti nazi.
    Les malheureux habitants des pays de l'Est percevaient, d'après plusieurs témoignages, une différence entre les vieux soldats et les plus jeunes...
    Et les auteurs de l'attentat de juillet 1944 avaient notamment inclus, dans la liste des mesures de redressement qu'ils comptaient appliquer, le recul de l'âge minimum pour voter.

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  7. "Il se trouve pourtant, étrangement, que l’introduction du concept de genre, en 2010, par le très libéral Luc Châtel, ne se fit pas en SES mais en SVT"

    Professeur de SES, je puis vous assurer que la notion de genre a été utilisée en SES bien avant 2010. Et, ajouterais-je, à juste titre car vos affirmations sur le déterminisme hormonal n'ont guère de titres de scientificité.
    Ce qui est établi en sociologie, c'est que l'homme est un être de culture de par la place de la socialisation dans son développement intellectuel. l'homme n'est pas un bonobo comme les autres... Il s'ensuit que ses comportements sont plus variables que ceux des autres espèces, et un simple examen comparatif des mœurs et traditions de différent peuples ou époque devrait suffire à convaincre tout "honnête homme" de cette variabilité. Le sexe biologique, donc, se décline en de multiples singularités historiques. C'est ce que les sociologues appellent le "genre".
    Pour autant, cette analyse scientifique n'implique en rien la négation de la différentiation homme-femme : c'est une escroquerie des féministes indifférentialistes, que vous reprenez à votre compte de manière bien légère.
    Une grande partie de l’œuvre de Durkheim, consacrée à la famille, établit au contraire que " l’homme et la femme sont complémentaires", comme vous l'écrivez à juste titre.
    Certain féministes confondent (à dessein) égalité et indifférenciation - alors que la sociologie montre au contraire que c'est la séparation des rôles et des tâches qui fonde la solidarité sociale.

    Vous avez raison d'y voire l'application logique de l'ultralibéralisme au mœurs - il s'agit bien au final de construire des homo œconomicus incultes et asexués.
    Le problème ne vient donc pas de la sociologie (mais je crains cependant que l'amalgame auquel vous procédez ne soit pas tout à fait innocent). Non, le vrai problème est le projet démentiel de reconstruire l'homme à contre-courant de sa socialisation, dans une ingénierie sociale qui rappelle en effet furieusement le stalinisme. Ce n'est certes pas la sociologie qui justifie cela, elle montre tout au contraire la vanité de ces approches prométhéennes.

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    1. Merci pour cette mise au point de qualité et la confirmation pour l'ultralibéralisme...

      Oui, j'étais un peu fâché avec la sociologie, tant on voit de pseudo-intellos à lunettes abreuvés à l'ImMonde et gavés au nouvel'obs qui sortent à tout propos les "réacs", le "nauséabond" et la "haine"... Vous êtes du calibre au-dessus.

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    2. Mais allez donc vous faire voir, avec vos caricatures débiles.

      Si vous préferez vous informer avec Minute et E&R, ce n'est pas notre probleme...

      Tout ce que vous et vos copains arrivez à faire, c'est de mettre tous plein de sujets sensibles dans un meme gros paquet (égalité hommes/femmes, homosexualité, trans-sexualité, procréation assistée, et pourquoi pas l'avortement et la pédophilie) et y coller une étiquette "nouveau projet totalitaire" sans comprendre la portée de ce mot. Vous agitez cela dans le sens du vent et vous attendez de voir quelle saloperie en ressort. Vous vous moquez du monde, to say the least.

      Vous avez beau jeu ensuite de vous la jouer "au dessus de la melée" alors que vous etes au ras des paquerettes.

      Continuez donc à creuser, vous nous trouverez peut-etre du petrole.

      Talisker.

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    3. @anonyme Talisker : vous êtes la caricature de la misère intellectuelle sur Internet.

      Cette misère intellectuelle, c'est l'anonymat derrière lequel vous vomissez, sans un seul argument en m'expliquant en plus que ce n'est pas à vous que revient la charge argumentaire. On est au comble de la crasse des fonds de forums.

      Je maintiens qu'il y a une parenté entre le genre et le lyssenkysme, tout est expliqué. Mais comme les 3/4 des donneurs de leçons numérique pseudonymés, vous ne savez même pas ce qu'est un argument. Et ne maîtrisez pas un pet de darwinisme.

      En publiant et sous mon nom, je savais de toute façon et je m'y étais préparé : les cafards du Web allaient de déchaîner...

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    4. Mais qu'est-ce que ca peut vous faire que je m'appelle Francis ou Gertrude ? Vous voulez m'envoyer vos nervis ?

      Talisker.

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    5. Quand vous aurez le courage d'écrire un article de fond et non juste de polluer les commentaires abrité derrière un Mac et un pseudo pour compenser le vide de votre vie sociale, vous me donnerez des leçons.
      Je suis public depuis 12 ans, y compris pour les élèves et les parents et en zone difficile : jamais personne ne m'envoya des "nervis"...
      Plus on a une vie sociale sordide et renfermée, plus on a peur des autres... C'est comme les racistes : on les trouve le plus là où il y a le moins d'étrangers.

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    6. Désolé, mais je n'appelerais pas votre immonde torchon un "article de fond". Si vous en etes si fier, vous devriez l'envoyer à Minute ou FDeSouche, je suis sur qu'il rentre parfaitement dans leur ligne éditoriale.

      Le reste de vos attaques niveau bac-à-sable me font sourire, car elles me confirment le triste personnage que j'ai tout de suite senti à la lecture de votre billet. Comment c'était "jour de colere" ?

      C'est assez surprenant que Laurent vous ait confié son blog, ou alors les masques des faux-gaullistes vrais-maurassiens finissent de tomber...

      Talisker.


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    7. Il se surpasse en anathèmes, le guignol, et en plus parle des gens comme s'il en était intime...
      Oui, je suis fier de mon article. Et je suis fier d'être honoré de votre chiure de bac à sable : j'ai tapé là où ça fait mal.
      Je ne sais pas s'il rentrerait dans la ligne de Fdesouche. Comme Nicolas Dupont-Aignan, je réponds "et alors" ? Marre de la bien-pensance et de la lobotomie. Le Pen trouve qu'il fait beau aujourd'hui et qu'hier il a plus ? Moi aussi.

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    8. Pas de soucis, on avait tous deja compris "d'ou vous venez" ;-)

      Talisker.

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    9. Talisker.
      Un peu fort, quand même, non ?

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    10. Après le "nous" de majesté, voici le "on" de majesté... Sauf que vous êtes tout seul.
      Je fus militant du Parti Radical de Gauche, que j'ai quitté suite à leur européisme forcené. Et à leur dérive libérale.

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    11. Pas de problemes Rodolphe, ils sont toujours tres contents d'acceuillir des "cautions de Gauche" dans ce genre de mouvements. Soral et Belghoul ont bien fait un passage au PCF.

      Talisker.

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    12. Mais j'assume mon coco !
      Tiens, juste pour le plaisir : j'aime bien Belghoul. Pour moi, elle est restée bien plus de gauche qu'un Manuel Valls ou qu'un Kouchner, convertis à l'extrême-droite néolibérale-répressive. Comme tous les dissidents, les kapos et les cabots de Terra Nova crachent sur Belghoul pour mieux faire oublier leurs propres trahisons.

      Je suis : populiste ? Oui ! Anti-"élites", anti-technocrates ? Pareillement. Anti-journalistes qui nous désinforment ? Aussi. Poujadiste ? Pourquoi pas, je boycotte les grandes surfaces et vais soit dans les épiceries ou les marchés, soit directement chez le paysan.

      Ça me ferait un immense plaisir, de surcroît, de figurer sur votre "mur des cons".

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    13. Ah bah voilà, on y arrive...

      J. Halpern pourra donc constater que mon intuition était juste.

      Votre prochain papier parlera du complot sioniste ?

      Talisker.

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    14. J'admets : j'achète chez les petits commerçants, je prends ma salade directement au paysan, je ne veux pas engraisser Leclerc et Mulliez.

      C'est la preuve éclatante que JE SUIS UN FASCISTE. Démasqué, je plaide coupable, M. Le Procureur Vychinsky.

      Je tends les mains pour le Caudillo Manuel Valls me mette les menottes. Je ferai mon autocritique et je demande à être fusillé comme le chien que je suis.

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    15. Vous etes surtout un gros imbécile.

      Ce sera ma conclusion.

      Talisker.

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  8. Excellent article. Je le publie ici :

    http://docteurangelique.forumactif.com/t17121-lintroduction-de-la-theorie-du-genre-dans-les-programmes-scolaires-en-biologie#612338


    Arnaud Dumouch

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  9. Tant que les études de genre n'auront pas achevé de démêler avec précision ce qui vient de l'inné de ce qui vient de l'acquis dans la division sexuelle du travail aucune théorie du genre digne de ce nom ne pourra émerger.

    L'idée que l’acquis ne jouerait aucun rôle est bien sûr ridicule. Si la préparation des repas, par exemple, est généralement attribuée aux femmes dans notre société sauf pour les grands restaurants où les chefs sont presque tous des hommes il va être difficile d'expliquer comment la nature et les hormones peuvent produire un résultat aussi étonnant.

    En attendant l'étude du genre étant un domaine de recherche je pense qu'elle n'a pas sa place comme discipline d’enseignement dans le premier degré.

    Un reportage vu à la TV a même montré quelque chose que j'ai trouvé dangereux, contre-productif. On voit une maîtresse demander aux enfants si une femme pourrait conduire un camion. C'est semer bêtement le doute dans l'esprit des enfants qui pensaient qu'un camion se conduit avec les mains et les pieds, pas avec le phallus.

    On part du principe que les enfants ont tous des préjugés sexistes dans la tête inculqués par leurs parents qu'il conviendrait de corriger, ce que beaucoup de parents prendront à juste titre comme une insulte, et on fini par en créer un de toute pièce dans la tête de ceux qui n'en avaient pas.

    Pathétique. L'éducation nationale ferait mieux de s'interroger sur elle-même. Pourquoi seules les femmes (à 80-90 %) acceptent-elles encore les salaires de misère proposés par l'institution ? Les enfants ne risquent-ils pas de croire que le métier d'instituteur est incompatible avec la possession d'un phallus ?

    De combien faudrait-il relever le salaire des enseignants pour atteindre une proportion de 50-50 entre les deux sexes ? Inversement, de combien faudrait-il baisser le salaire des policiers pour atteindre le même résultat dans les forces de l'ordre ?

    Voilà de passionnantes études de genre que l'éducation nationale se garde bien d'entreprendre.

    Ivan

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    1. Bien, bien. Moi, je suggère que le pouvoir recrute - on va bien le faire pour les langues régionales - des hommes ou des femmes ou des je ne sais pas trop quoi, euh ... pas trop qui, pour réaliser une enquête dans chaque famille française (ne me demandez pas la définition de la famille française) pour y étudier la répartition des rôles et leur faire des préconisations à appliquer OBLIGATOIREMENT.

      Je le répète une énième fois : chaque jour, qui passe, voit croître mon admiration pour Orwell même si je reconnais qu'il était probablement en-deçà de la réalité. Etonnant, non ?

      Demos

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  10. Il y a des études qui montrent bien le rôle des hormones dans le développement neurologique et cognitif qui s'en suit, même si certain(e)s peuvent faire exception :

    Si les garçons adoptent plus de comportements à risque que les filles à l’adolescence, c’est que les parties du cerveau contrôlant la maîtrise des émotions et des impulsions se développent moins. Les différences de comportement observées dans les groupes d’adolescents, où les garçons se défient dans des simulacres de combat ou font des acrobaties à scooter pendant que les filles font mine de les ignorer et sont davantage préoccupées par l’échange verbal, ne sont donc pas des clichés. Elles reflètent l’évolution du cerveau sur des voies développementales différant selon le sexe.

    L’étude de J. Giedd a en outre permis d’établir que le degré de maturation de ces zones dépend de l’action des hormones androgènes. Des variantes génétiques font intervenir deux types de récepteurs cérébraux des androgènes, c’est-à-dire deux molécules qui permettent aux androgènes d’agir sur le développement du cerveau. Les personnes ayant la version « à forte activité » présentent une maturation plus accentuée des zones cérébrales de la visualisation spatiale, et chez celles ayant la version « à faible activité », les zones cérébrales de contrôle émotionnel et de langage se développent davantage. L’action des hormones sur le cerveau est une réalité directement observable, et l’acquisition d’un « sexe » par le cerveau ne peut être mise entièrement sur le compte de l’éducation ou de la culture.

    http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-fille-garcon-un-cerveau-different-26116.php

    La reconnaissance de différences n'implique pas de supériorité de l'un ou l'autre et de différences justifiables au regard du droit.

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    1. "et pas de différences justifiables au regard du droit."

      Vous voulez dire par là qu'il ne serait pas logique de justifier par ces différences biologiques, de nature plus ou moins probabilistes, des interdictions d'activité pour les femmes.

      Mais le thème actuellement enfourché par ministres et journalistes, c'est celui de "l'égalité réelle" : s'il n'y a pas le même pourcentage d'hommes et de femmes dans une activité donnée, c'est la preuve de discriminations qu'il faut éradiquer.
      Et ces erreurs ont de plus en plus tendance à entrer dans le droit, justement, via les diverses mesures de quota et de discrimination positives.

      D'ailleurs, si les néolibéraux sont favorable à tout cela, ce n'est pas seulement par électoralisme ou par souci de consommateurs uniformes : il s'agit aussi, en partie, d'utiliser ces revendications passionnelles d'une égalité statistiques dans tous les domaines pour remettre en cause des institutions.
      Le cas typique en étant Sarkozy, avec ses quota d'entrée aux grandes écoles. (Ecoles qui fournissaient, il n'y a pas si longtemps, l'encadrement de l'administration dans les grands services techniques. C'est à dire l'alternative aux privatisations de ces services...)

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    2. Dans le même genre, la testostérone rend les femmes généreuses...
      http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-l-hormone-des-leaders-24134.php

      Lelien

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  11. "L’idéologie du genre n’a rien à voir avec ces légitimes combats : elle nie les différences, les identités et les complémentarités". Je partage complètement votre point de vue et reprends ici quelques lignes sur le même sujet pensé par Baudrillard, lignes empruntées au blog "le nez en l'air : " La conséquence logique de ce champ social purifié, de cet impératif de transparence - une humanité occidentale qui ne sait plus dire le mal, qui a perdu la possibilité d’exprimer l’opaque - est aisément déductible : un règne illimité du même, du semblable, imposé par la fin de la hiérarchie, et l’avènement du contigu et de l’immanence. L’altérité a fui en même temps que la possibilité d’échapper à la transparence du champ social, d’échapper à ce social comme valeur d’usage. Une sorte de réalisation même du projet deleuzien d’une pure répétition, au sein d’un champ absolu d’immanence : « C’est cela notre idéal-clone actuel : le sujet expurgé de l’autre, expurgé de sa division et voué à la métastase de lui-même, à la pure répétition ». Et il ajoute : "la promotion contemporaine de la différence signifie très exactement le refus de l’altérité ; la différence c’est cela même qui pense le différent".

    Autrement dit, le système de pensée des (sociaux) libéraux est dangereux et mène au totalitarisme, contrairement à ce que tentent de nous faire accroire leurs piètres avocats. CQFD.

    Demos

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    1. Il n'y pas de théorie du genre, mais des études visant à observer certaines formes de préjugés culturels. La meilleure approche est celle combinant les études neuro-biologiques et celles sociologiques.

      Perso, quand j'étais petit, je faisais du mécano, je grimpais dans les arbres et j'avais une poupée qui avait toute une garde robe qui ne m'a pas rendu homo, et mes parents ne m'ont jamais obligé à jouer à la poupée, ca m'est venu spontanément, tout comme je jouais au gendarme et au voleur, ou aux cow boys et aux indiens. Et personne ne m'a jamais dit que c'était bien ou mal.

      Donc faudrait un peu se décrisper la mâchoire...

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    2. Si t'a la mâchoire crispée, je te conseille de faire des exercices de relaxation. Pour ma part, je suis tout à fait détendu. Je me fiche pas mal du fait que ce soit une théorie ou des études ou des réflexions ou des thèses, comme du fait que tu jouais à la poupée ou au gendarme et au voleur. La notion de bien et de mal n'a rien à faire là. On y reviendra plus bas.

      Ce qui est en cause, c'est l'abus de pouvoir de ces socialos, menteurs, manipulateurs, qui se permettent de nous donner des leçons de morale à tout bout de champ, alors qu'ils méprisent les citoyens lambda, à commencer par les pauvres, les modestes. Comment de tels individus indignes, sans courage, privilégiés, qui ont gentiment bafoué le vote populaire en ratifiant le TSCG, peuvent-ils se comporter de cette façon ?

      Incapables d'avoir la moindre prise sur le quotidien, ils s'inventent des défis, qui les dépassent et comme tout ce qui vient des USA est bel et bon, il faut l'importer. Dans le fond, tant qu'à rechercher l'origine, reconnaissons qu'ils sont l'égal de ces abrutis créationnistes.

      Le "socialisme", comme l'écrivent certains, est une nouvelle religion avec ses vérités révélées et les opposants à leurs théories et idées fumeuses ne sont que des hérétiques.

      Et bien, vive l'hérésie !

      Demos

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  12. Au début du XXème siècle la profession d'instituteur était typiquement masculine, bien considérée, payée honorablement. Quatre générations plus tard elle est devenue typiquement féminine, mal payée et mal considérée.

    Force est d'admettre que ni le sexe ni le genre ne peuvent, seuls ou ensemble, rendre compte des inégalités sociales. Se fixer comme objectif de réduire l'écart de rémunération en n'agissant que sur les représentations sociales du sexe, c'est à dire sur la culture, la superstructure, comme si elle n'était pas déterminée par l'infrastructure, les rapports de production, est une entreprise vouée à l'échec.

    Mais les socialistes y croient-ils vraiment ou veulent-ils seulement égarer les citoyens dans un faux débat qui ne remet pas en cause les décisions essentielles déjà prises, avec la complicité de la droite qui n'osera jamais dire que la manière la plus saine et la plus intelligente d'atteindre la parité est d'augmenter les salaires jusqu'au niveau qui réalise l'équilibre entre les sexes ? Avec le temps ils s'habitueront à toucher les mêmes salaires, et alors les représentations sociales seront vraiment changées.

    Mais cela coûterait de l'argent. Tandis que culpabiliser les parents en leur racontant qu'ils sont responsables par l'éducation qu'ils donnent à leurs enfants des inégalités sexuelles observées chez les adultes cela ne coûte rien. Et cela arrange tellement la droite, c'est sans risque.

    Ivan

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    1. Tu sais bien qu'il ne faut pas parler argent avec les socialos. Nous sommes vils, mesquins, alors qu'eux n'ont que de nobles préoccupations. Je pense qu'il nous faudrait de temps à autre revenir à l'histoire des socialos pour se remémorer ce qu'ils ont fait, notamment sur le plan social, en s'associant avec les conservateurs.
      Contre les gens défavorisés. Cela permettrait de voir comment ils ont évolué et de savoir s'ils sont vraiment si modernes qu'ils le disent, les socialos. A ton avis ?

      Demos

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    2. Mais les médecins sont bien considérés, bien payés, et très majoritairement des femmes.

      Les soldats et les flics sont mal considérés, mal payés et les premiers n'ont pas la sécurité de l'emploi au delà de 15 (ou même 9 ou 6) ans et sont très majoritairement des hommes.

      Quant aux instituteurs, Marc Bloch dans l'Etrange défaite écrit que la bourgeoisie a toujours jugé naturel de mal les payer.

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  13. Le programme de 1° S en SVT est accessible ici : https://www.ac-paris.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2011-07/svt_155219.pdf
    La partie du programme à laquelle vous faites allusion " Devenir femme ou homme" n'aborde pas du tout ce concept....( page 9 sur 13). Je ne vois pas là-dedans de théorie du genre...
    Je suis donc étonnée de votre montée au créneau, surtout en ce moment.

    Par ailleurs, j''aime bien la mesure, toujours, de Laurent Pinsolle. Des convictions fermes, mais un ton mesuré, toujours, et y compris dans les commentaires.C'est cela, l'esprit du blog de Laurent. Peut-être saurez-vous adapter votre prose?....

    Bien à vous,

    Pascale



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    1. Ah bon ?
      Et c'est quoi ça ?
      "Devenir femme ou homme
      On saisira l’occasion d’affirmer que si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée." et "Ces enseignements gagneront à être mis en relation avec d’autres approches interdisciplinaire (philosophie) et/ou intercatégorielle (professionnels de santé). Il s’agit d’aider l’élève à la prise en charge responsable de sa vie sexuelle."

      C'est sûr, ils n'ont pas écrit en toutes lettres "théorie du genre", mais c'est bien cela.

      Par ailleurs, il faut aussi suivre les liens des accompagnements des programmes et des "ressources pour la classe", indispensables guides dans la mise en œuvre des programmes, qui sont on ne peut plus clairs :
      http://svt.ac-montpellier.fr/spip/spip.php?article54
      http://eduscol.education.fr/cid46861/textes-de-reference.html
      http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=67018

      "L'éducation à la sexualité, dans toutes ses dimensions, soit assurée pour les filles et les garçons. Les savoirs scientifiques issus des recherches sur le genre, les inégalités et les stéréotypes doivent nourrir les politiques publiques [...]." (j'adore savoirs "scientifiques", on nage bien en plein lyssenkisme, je persiste et signe)

      Toutes ces ressources, ce sont aussi c'est des fantasmes extrémistes nés dans mon cerveau malade ?

      La 1ère S fut bien la première entrée du genre à l'école. Ce n'était que le hors d’œuvre : ce qu'ils préparent en maternelle et en primaire relève là de la cinglerie totale :ABCD de l'égalité avec questionnaire pour les gosses de 10 ans où on leur demande leur sexe, garçon, fille, trans (sic), leur identité sexuelle et leur orientation sexuelle ; il y a aussi "papa porte une robe" au lieu de leur apprendre à lire et à écrire.

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    2. Et il y a de quoi de stalinien au juste dans les passages que vous citez ?

      Vous évoquez la ligne Azur de facon aussi malhonnete que Belghoul et Zemmour (qui m'a beaucoup decu sur ce sujet).

      Il ne s'agit en aucun cas de quelque chose qui serait imposé à tous les enfants en classe, mais d'un service qui est mis à disposition pour les adolescents qui font la demarche car ils se posent des questions sur leur identité et leur sexualité. Le questionnaire qui fait polémique, et est présenté de facon mensongere par certains comme si c'était un "devoir maison" distribué par les professeurs, est en fait un des nombreux outils qui est accessible pour les adolescents pré-cités afin de nourrir leur questionnement sur eux-memes.

      Pour ma part, je suis completement favorable au fait que l'Etat intervienne pour accompagner chaque individu dans son developpement et son epanouissement sexuel plutot que laisser se developper les culpabilités, les fragilités, les dépressions, les névroses... Et je suis écoeuré de la récupération qui en est fait, de maniere factuellement fausse, intellectuellement stupide et moralement douteuse.

      Talisker.

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    3. Vous pouvez toujours citer Ligne Azur pour le défendre : manifestement, en panique, ils ont supprimé le site dans la précipitation...

      Je n'ai pas dit que le genre était "stalinien", j'ai parlé de racines idéologiques avec le Lyssenkisme. Je maintiens.

      Vous allez surement me dire que je fais un "amalgame" "nôzéabund", "haineux" et "réactionnaire", mais là encore on voit une parenté saisissante avec le lyssenkisme :
      http://mobile.lepoint.fr/societe/l-experience-tragique-du-gourou-de-la-theorie-du-genre-31-01-2014-1786513_23.php
      "En 1997, Milton Diamond, professeur d'anatomie et de biologie reproductive à l'université de Hawaï, dénonce la falsification. Money réplique en évoquant une conspiration fomentée par des personnes "pour qui la masculinité et la féminité seraient d'origine génétique"...

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  14. A quand la pédophilie dès la maternelle afin de lutter contre l'homophobie, l'égalité homme/femmes, le racisme et l'inégalité des salaires?
    http://c-fam.org/en/francais/volume-16/7697-un-groupe-de-recherche-sur-la-sexualite-lie-a-la-pedophilie-obtient-l-accreditation-de-l-onu



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    1. Tiens, j'attendais que quelqu'un amene la pédophilie dans ce débat... A la fois triste et previsible vu comment celui-ci a été introduit.

      Talisker.

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    2. @Talisker

      Si tu sais des choses sur ce qui est arrivé au débat lorsqu'il était mineur, tu devrais en parler.

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  15. Comment expliquer qu'aujourd'hui Najat Vallaud-Belkacem nie la théorie du genre, alors que dans son édition du 31 août 2011, lors d'un entretien avec 20minutes.fr:

    Journaliste: "En quoi la «théorie du genre» peut-elle aider à changer la société?"

    Najat Vallaud-Belkacem : "La théorie du genre, qui explique «l'identité sexuelle» des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d'aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l'homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets"

    http://www.20minutes.fr/politique/778750-theorie-genre-il-essentiel-enseigner-enfants-respect-differentes-formes-didentite-sexuelle-afin-batir-societe-respect


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  16. @ Rodolphe et Talisker

    Il est dommage de ne pas parvenir à débattre de ces idées plus sereinement, sans se balancer des anathèmes.

    @ Karg se

    Merci pour ces liens. Je suis bien d’accord sur la question de l’acceptation des homos et trans : ce n’est pas la même chose que l’étude du genre. Le genre peut sans doute être un frein à la tolérance.

    @ Talisker

    J’en parlerai plus longuement dans mes futurs papiers (pas avant la semaine prochaine, tant il y a de choses à lire). Je pense qu’il faut aussi reconnaître que certains défenseurs du genre, en voulant, par exemple, imposer aux garçons d’uriner assis (proposition de loi en Suède…) poussent à la vigilance. Je ne suis pas contre la lutte contre les inégalités (ni Rodolphe, il le précise d’ailleurs en fin de texte), mais il faut reconnaître que certains partisans du genre tiennent un discours qui s’apparentent en effet aux références du texte de Rodolphe, qui ne portait pas uniquement sur le projet du gouvernement, mais sur la nébuleuse du genre (qui comporte aussi des éléments radicaux).

    Bien sûr, Rodolphe met en parallèle d’autres éléments. On peut penser que c’est un amalgame. Je ne le pense pas, même si, je le répête, je suis favorable au mariage pour tous les couples, à l’adoption pour les couples homosexuels et j’incline plutôt favorablement à la PMA. Mais, pour les citoyens, on ne peut pas prendre un élément de manière isolée. L’article de Rodolphe est global, pas uniquement centré sur un projet. Il est tout de même gênant de voir une multitude d’initiatives dans ce domaine, beaucoup modérées, mais d’autres très radicales, avancer de la sorte.

    @ J Halpern

    Mille mercis ! Je suis tout à fait sur votre ligne.

    Merci pour les précisions sur les programmes de SES.

    @ Anonyme 18:08

    Merci pour cette information

    @ Démos

    Très intéressant

    @ Anonyme

    Dire qu’il n’y a que des études du genre et pas de théorie est sans doute sémantiquement juste mais pas vraiment sur le fond. En effet, à la base, il y a des études. Mais quand ces études poussent les politiques à pousser des lois ou des enseignements, nous ne sommes plus seulement dans l’étude, mais bien dans la politique, avec des idéologiques. Soit dit en passant, il n’y a pas une théorie du genre, mais des théories ou des idéologies du genre, qui vont du bénin au projet bien décrit par Rodolphe.

    @ Ivan

    Bien vu.

    @ Pascale

    Je vais lire cela. Merci pour le lien.

    @ Anonyme 8:50

    Il est clair que les positions très mouvantes du PS sur ce sujet n’aide pas à la sérénité sur ce débat.

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    1. @ Monsieur Pinsolle,

      L'idée de faire pisser assis les petits garçons n'a rien à voir avec les études sur le genres...
      C'est une question d'hygiène seulement, que l'on peut discuter ou railler, si on veut. (soit les garçons pissent assis, soit ils essuient ce qu'ils foutent à côté, au choix)
      Mais de là, à tout rapprocher des études pluridisciplinaires sur les genres.

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    2. C'est super hygiénique et ragoutant de poser son cul après tous les autres culs... J'espère que vous avez une bonne séries de lingettes sur vous.

      Une de mes grands-mères avait une culotte percée pour faire pipi debout, ce qu'elle faisait régulièrement sur la frontière belge, en mettant un pied en France à Bousignies-sur-Roc et l'autre en Belgique à Beaumont.

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  17. Talikser (1)

    Vous croyez réellement à ce bobard sur la Suede, Laurent ? Votre crédibilité en prend un coup. J'espere que vous etes plus sérieux quand vous parlez de l'Euro. Voila ce qu'il en est :
    http://next.liberation.fr/sexe/2013/05/02/les-suedois-ne-seront-pas-obliges-de-faire-pipi-assis_900456

    Je suis pour ma part favorable à l'adoption pour les couples homosexuels (l'orphelin a le droit à un foyer aimant), mais opposé à la PMA et la GPA (personne n'a de "droit à l'enfant"), et pour une suppression générale du mariage civil, afin de laisser ce mot au seul domaine religieux, et créer pour le remplacer un nouvel acte "union républicaine" ouvert à tous les couples (clarification radicale du debat). Mais surtout je ne vois pas le rapport avec la théorie du genre, sauf à vouloir sciemment semer la confusion dans les esprits.

    A mes yeux, il y a 10 choses différentes qu'il faut bien separer pour un debat honnete et serein :

    1. La distinction entre ce qui appartient au sexe (biologique) et au genre (culturel) est un domaine d'étude scientifique. Il est donc sujet à de nombreuses publications, qui peuvent etre contradictoires. Il faut laisser ce terrain aux experts, et extraire quelques unes seulement de ces publications afin d'en faire de la politique n'est pas une bonne chose (cela fait penser à ce qui se passe sur le rechauffement climatique).

    2. Par contre, cela est normal que l'existence de cette distinction sexe / genre soit enseignée aux éleves en classe de SVT, en indiquant que cette barriere est parfois floue et sujet à controverse.

    3. De facon parallele, et sans lien direct, le gouvernement pense que l'attitude des enseignants peut contribuer à figer de facon excessive les normes culturelles attribuées aux genres dans la tete des enfants, et accentuer ainsi les inégalités entre hommes et femmes, notamment par l'auto-censure dans l'orientation scolaire et professionnel. Elle les invite donc à questionner certaines habitudes et pré-jugés dans leurs activités éductaives (rose / bleu, francais / math, princesse / chevalier...)

    4. Par ailleurs, il est important de noter que le changement de genre est un droit inaliénable de la personne humaine : personne ne peut interdire un homme d'enfiler une juppe, se mettre du rouge à levres et se faire appeler Simone par ses amis.

    5. Il est aussi important de noter la meme chose sur l'orientation sexuelle, tout en soulignant que celle-ci n'est pas directement corrélée au genre choisi (certains homosexuels ont un style tres masculin).

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    1. 2. Eh bien non, car les sciences de la vie et de la terre portent sur la biologie et la géologie, pas sur les aspects culturels...

      3. Les membres du gouvernement peuvent penser cela, et une partie des citoyens. Mais à l'évidence, une autre partie des citoyens ne le pensent pas. Par conséquent, il n'y a rien d'évident à ce point 3.

      Et ainsi de suite.

      Le problème fondamental est que l'école n'est pas là pour imposer un point de vue politique. Elle doit rester neutre, autant que faire se peut. Son rôle est d'apprendre aux élèves à réfléchir par eux-même, pas de les endoctriner avec la dernière thématique à la mode.

      Car ce n'est pas la première fois : déjà avec le développement durable, on fait de la retape pour des solutions techniques qui ne sont nullement incontestables, au lieu de faire ce qui serait le rôle de l'école dans ce domaine, ie de l'éveil scientifique (ainsi que du calcul et de la lecture...).

      Cette conception de l'école comme instrument politique est franchement gênante sur le principe, et montre bien le manque de tolérance de ceux qui veulent agir en ce sens, qui n'envisagent même pas qu'une autre opinion que la leur soit légitime et doive être respectée.

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    2. Pour une discipline comme la SVT, definir ce qui fait "suffisamment consensus" pour etre enseigné est perilleux et subjectif.

      Je ne crois pas qu'il faille y voir autant de politique.

      Talisker.

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  18. Talisker (2)

    6. Le gouvernement estime alors qu'il est de sa mission de combattre les comportements discriminatoires envers les personnes trans-genres et homosexuelles, et il invite donc les enseignants à des interventions en classe sur ce sujet (film TomBoy, documents, discussions...)

    7. Le gouvernement estime qu'il est aussi dans sa mission de mettre à la disposition des adolescents des outils leur permettant de vivre sereinement la decouverte de leur sexualité et de leur identité de genre. D'ou l'ouverture, pour les seuls volontaires, de la ligne Azur afin de nourrir leur questionnement plutot que laisser un éventuel refoulement ou de la culpabilité créer de futurs déséquilibres psychologiques.

    8. Par ailleurs, et sans que cela ne soit, encore une fois, directement lié aux points précédents, le gouvernement a en effet ouvert de nouveaux droits pour les personnes homosexuelles (mariage et adoption) et un débat politique existe sur ceux liés à la procréation (PMA / GPA). Ce sujet n'est pas traité en classe, et les opinions divergent au sein-meme des commaunautés homosexuelles, d'une part, et trans-genres, d'autre part.

    9. Tout ceci n'a rien à voir avec, d'une part, les questions liées à l'avortement et, d'autre part, celles liées à la répression de la pédophilie.

    10. Enfin, il est vrai que certaines personnes aimeraient avoir recours à des operations médicales afin de changer de sexe en supplément de leur changement de genre. Il ne s'agit que d'une partie d'entre eux, et ce n'est pas forcément lié à leur orientation sexuelle.

    Le seul débat philosophique qui vaille à mes yeux se situe ici, sur ce tout dernier point :

    - Faut-il accéder à ces demandes ? Cela sous-entendrait, comme le souligne Dany-Robert Dufour, que la science puisse donner au culturel le pouvoir de changer le naturel. Un choix fort en terme d'anthropologie, qui demande à etre débattu longuement.

    - Que faire au niveau de l'Etat-Civil de l'individu : se baser sur le seul genre (comme en Amérique du Sud), sur le seul sexe (comme c'est pour l'instant), ou une combinaison des deux ?

    Pour ma part, j'estime que le genre ne doit pas dicter le sexe. Et que les opérations de changement de sexe devraient donc etre interdites. J'estime également que l'Etat-Civil devrait toujours se baser sur le sexe, et donc ne devrait pas pouvoir etre modifié. Par contre, l'introduction d'une mention de genre, en supplément de celle sur le sexe, m'interroge et je n'ai pas d'avis tranché sur cette question.

    Voilà. Pour moi, tout exposé mélangeant plusieurs des points 1 à 10 ensemble est une barriere à une discussion intelligente. Je ne parle donc meme pas de ceux qui regrouppent les 10 points dans un paquet unique, étiqueté comme "totalitaire" ou "stalinien". A mes yeux, il s'agit dans de nombreux cas d'une manipulation volontaire afin que la position sur un seul des points (comme celui sur la pédophilie) dicte mécaniquement la position sur l'ensemble de ceux-ci (notamment celui sur les droits des homosexuels). D'ou une opposition vigoureuse de ma part.

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    1. Il faut aussi noter la sale habitude de ces personnes, qui remplacent quasi-systematiquement "combattre les discriminations envers ceux qui" par "obliger tout le monde à". Ainsi, un projet voulant detruire les pré-jugés sur les garcons qui font de la danse ou combattre les discriminations enver les trans-genres se transforme dans leurs propos en un projet qui obligerait tous les garcons à faire de la danse ou tout le monde à changer de genre. Malhonneteté intellectuelle.

      Talisker.

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    2. "Ainsi, un projet voulant detruire les pré-jugés sur les garcons qui font de la danse"

      Vous vivez ou? Quels préjugés? Ça fait des décennies que des garçons font de la danse et tous le monde s'en fout.

      Question: Ça ne vous choque pas que des adultes décident de parler de sexe à des enfants qui ne leur appartiennent pas? Si vous voyez un adulte demander à un enfant de 11 ans : "tu te sens homme, femme ou trans?" ou bien "Quels sont tes pratiques sexuelles? Masturbation? Pénétration buccale? Pénétration anales? Pénétration vaginale?" comment réagiriez-vous?
      http://www.youtube.com/watch?v=9j1zK-5NyuA#t=45

      Question: Comment expliquez-vous que le site gouvernemental www.ligneazur.org ait totalement disparu d'Internet depuis le 04 Février 2014? Est-ce dans le cadre de la lutte contre la pédophilie?

      Question : Comment expliquez-vous que certaines personnes veulent infiltrer dès la maternelle la théorie du genre sous l'égide de la nébuleuse d'état LGBT qui veut dire "lesbiennes, gays, bisexuels et trans".

      Question : Pourquoi le mot l'hétérosexuel n'apparait-il pas?

      Question : Comment s'appelle un régime qui interdit aux parents de s'opposer à un projet sexuel concernant leurs enfants

      Question : Sur un plan strictement psychiatrique, comment appelle-t-on une personne qui ose déclarer:
      " les enfants n'appartiennent pas a leurs parents"
      http://www.youtube.com/watch?v=oDlf4mhtXaE

      Comme tous les animaux sur Terre, les femmes, les hommes obéissent à un instinct universel: celui de mettre définitivement hors d'état de nuire celui qui essaie d'assassiner leurs enfants.

      Les enfants appartiennent à leurs parents. (Seuls les cerveaux malades ou les pédophiles ne sont pas d'accord)


















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    3. Eh bien parfait !

      Si, déjà, je suis un cerveau malade pour Talisker, j'en suis de surcroît un pour vous...

      Je pense que les enfants n'appartiennent pas aux parents, ni à l’État mais à eux-mêmes. Et comme les Slovaques, je considère mes biens comme étant empruntés à mes enfants.

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    4. (Je suis la personne à qui vous répondez)

      Quand vous aurez un enfant, dès sa naissance, vous estimerez que c'est votre enfant. On appelle ça l'instinct maternel ou paternel.

      Quand vous aurez un enfant, vous vous apercevrez que quiconque voudra vous l'enlever des bras, immédiatement votre enfant hurlera: Et pour cause, l"enfant veut rester dans les bras de sa mère, de son père. C'est la qu'il se sent bien et découvre l'environnement qui l’entoure.

      Quand vous aurez un enfant, vous apprendrez que c'est l'enfant qui veut appartenir à sa mère, à son père. Mettez une mère et un père à gauche, et n'importe qui à droite, l'enfant se dirigera vers ses parents.

      Alors forcément, si un espèce de dégénéré, vient dire à votre enfant, "tu te sens homme, femme ou trans?" ou bien "Quels sont tes pratiques sexuelles? Masturbation? Pénétration buccale? Pénétration anales? Pénétration vaginale?" alors instinctivement vous protégerez votre enfant de ce malade.

      Certains pouvoirs adorent les gens comme vous. Prenez un enfant, faites en un roi, l'enfant sera persuadé d'être un roi. Mais il n'est qu'un enfant.
      Prenez un naïf, dites lui qu'il est intelligent, humaniste, progressiste, le naïf sera heureux et voudra toujours être considéré comme quelqu'un d'intelligent, d'humaniste, et de progressiste.Le régime veut faire passer une loi dangereuse pour la santé mentale des enfants? Alors il claironne haut et fort que cette loi est humaniste, progressiste, pour l'égalité, et contre les discriminations. Alors forcément le naïf voulant être toujours considéré par ses pairs comme quelqu'un d'intelligent, d'humaniste, et de progressiste hurlera: "je suis pour cette loi".

      Cette loi pourrait être un formatage d'esprits des enfants en vue de ceci:
      http://www.slate.fr/story/67709/humanite-unisexe-biologie-immortalite

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    5. Je suis père de famille. Je n'ai pas de leçons à revoir, surtout qu'en combattant le genre, je protège mon fils.

      Les droits de l'Enfant n'ont rien à voir avec l'enfant roi. Il est normal qu'en fonction de leur âge et de leur degré de maturité, ils prennent progressivement leurs décision de façon autonome.

      Pour le coup, vous êtes un vrai réactionnaire, probablement intégriste et extrême-droite, vous méritez ces qualificatifs que Talisker me colle comme anathème pour disqualifier ma dissidence.

      Le lecteur fera bien la différence et constatera le fossé me séparant un vrai réac. Votre intervention aura été utile en ce sens. C'est d'autant plus salutaire que les journalistes à la botte pratiquent le même amalgame que Talisker pour anathémiser tout esprit libre.

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    6. @ Anonyme :

      Question 1 : Ce que dit Zemmour dans votre vidéo est factuellement faux. Jamais ce questionnaire n'a été posé en classe. Il fait partie d'un ensemble de ressources EN LIGNE mises à disposition des adolescents QUI EN FONT LA DEMARCHE VOLONTAIRE parce qu'ils se posent des questions sur leur identité et orientation sexuelle (c'est l'age des premiers emois, donc des premiers doutes). Ces questions ont vocation à nourrir leur reflexion sur eux-memes, comme celles que poserait n'importe quel psychologue.

      Question 2 : Parce que le contenu de ce site était récupéré par des gens mal-intentionnés dans le but de désinformer. Cf. Zemmour qui récupere un questionnaire et en fait une présentation mensongere qui ommet completement le contexte réel de l'utilisation de cette ressource.

      Quetion 3 : Ce que vous avancez me semble, encore une fois, factuellement faux. Le projet gouvernemental en maternelle est d'inviter les enseignants à limiter la diffusion de stereotypes de genre, vues comme sources d'inégalités futures (auto-censure...). Par exemple, faire jouer les filles à Jeanne d'Arc la chevaliere courageuse plutot que systematiquement à la princesse que le male vient delivrer (ce n'est qu'un exemple). Ceci n'a rien à voir avec les travaux scientifiques sur la distinction sexe / genre, dont certains resultats sont présentés dans le secondaire en classe de SVT, ni avec les associations LGBT dont le but est de défendre les droits des personnes lesbiennes, gays, bi et trans. C'est une contre-vérité de dire que l'on parle de ces sujets en Maternelle.

      Question 4 : Le but d'une association LGBT est de défendre les droits des personnes LGBT, qui peuvent etre victimes de discrimination. Que je sache, les heterosexuels n'ont pas besoin d'associations pour faire valoir leurs droits. Personnellement, je suis opposé à certaines requetes des associations LGBT comme l'ouverture de la GPA et la PMA, mais leur existence ne me semble pas un probleme en soi, et je parlerais plutot de "reseau" que de "nebuleuse".

      Question 5 : Je ne sais pas, puisqu'en l'occurence : d'une, il n'existe pas de "projet sexuel" concernant nos enfants, de deux, rien n'a été "interdit" aux parents (ils ont simplement été convoqués pour etre informés et rassurés). Par contre, j'ai de nombreux qualificatifs pour décrire ceux qui diffusent de fausses informations et manipulent les faits afin d'attiser les craintes de parents déboussolés et récupérer politiquement le désordre causé (se réferer aux échanges avec Rodolphe pour en avoir un apercu).

      Question 6 : J'appelle cela un républicain, tout simplement. L'école publique a pour vocation de delivrer un enseignement universaliste, sans considération de culture, religion, mode de vie... Ce n'est pas aux parents de décider individuellement du contenu de l'enseignement public, mais à la Republique. Si vous n'etes pas d'accord avec cela, il existe des écoles privées, dont l'existence n'est pas remise en cause par le gouvernement.

      Dire que certains voudraient "assassiner" vos enfants est totalement excessif. Je crains que vous ayez été victimes des manipulations de Rodolphe et sa bande.


      @ Rodolphe :

      Je n'ai jamais employé le terme "cerveau malade" à votre egard.
      Mensonger, Manipulateur, Excessif, Haineux, Extremiste, Reactionnaire, Dangereux, Ridicule et Stupide me suffiront.

      Talisker.

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    7. (Bonjour @ Anonyme 5 février 2014 22:57) (suis la personne à qui vous répondez: désormais mon pseudo sera "Réac oui mais surtout cannibale)

      1 - ("Question 1 : Ce que dit Zemmour dans votre vidéo est factuellement faux. Jamais ce questionnaire n'a été posé en classe")

      Ce qui est logique puisque la théorie du genre est prévue pour septembre 2014

      2 - ("Question 2 : Parce que le contenu de ce site était récupéré par des gens mal-intentionnés dans le but de désinformer. Cf. Zemmour....")

      Thèses complotistes, conspirationnistes et antisémites?

      3 - ("Dire que certains voudraient "assassiner" vos enfants est totalement excessif. Je crains que vous ayez été victimes des manipulations de Rodolphe et sa bande")

      Vous avez probablement raison. Je vais de ce pas sur Wikipédia inscrire que Rodolphe et sa bande sont des cannibales, oui mais surtout des réacs.






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    8. Vous savez, "réactionnaire" n'est pas une insulte, c'est simplement une position politique (litteralement : celle de vouloir "revenir en arriere")

      Zemmour s'assume d'ailleurs lui-meme comme "réactionnaire".

      Par contre, c'est une position politique que je ne partage pas, donc je me garde le droit de la critiquer (au meme titre que le neo-liberalisme, par exemple).

      Talisker.

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    9. (Réac oui mais surtout cannibale)

      Bonjour Rodolphe DUMOUCH :Désolé on ne s'est pas compris. Je répondai à Anonyme4 février 2014 15:47.

      En réalité votre article est plutôt très intéressant. D'ailleurs il m'a même poussé à entamer quelques recherches sur le professeur Lyssenko dont vous faites référence sur votre article. Et qu'ai-je découvert? J'ai découvert que non seulement il proclamait la déchéance de la génétique, mais de surcroit en désaccord avec Weismann, Mendel, et Morgan, il qualifiait leurs recherches de "génétique REACTIONNAIRE". Evidemment, ses partisans évoquait une « science PROLETARIENNE»
      http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1216

      Déjà, à cette époque on voit que le mot REACTIONNAIRE était utilisé afin d'empêcher toute les discussions.Utiliser des mots clé dans le seul et unique but de manipuler certaines personnes, c'est facile.
      http://www.youtube.com/watch?v=ZuhPHXaVFEo

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    10. "Utiliser des mots clé dans le seul et unique but de manipuler certaines personnes, c'est facile."

      Certes, mais ne peut-on pas en dire autant des qualificatifs "bobo", "bien-pensant, "belles ames", "pensée unique" si courants dans les commentaires de ce blog ? Et que dire de "UERSS", "idéologie dominante", "totalitaire" que l'on peut aussi trouver ?

      Bref, c'est un procédé certes regrettable, mais malgré tout commun des discussions politiques. Et de toute facon, à partir du moment ou la société évolue, les conservateurs d'aujourd'hui sont amenés à devenir les réactionnaires de demain.

      Talisker.

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    11. @Talisker

      Dans ce cas précis, la génétique est une science. Ça fait quand même une grande différence.
      Il convient donc de lui appliquer des qualificatifs scientifiques.

      Ça rejoint un peu la réponse de Sapir à Moscovici : "Pierre Moscovici a dit que j’étais un économiste d’extrême droite. Notons, tout d’abord, que la formule n’a pas de sens. Un économiste peut être classé parmi les différentes écoles de la pensée économique. On peut dire qu’il est « néo-classique », « hayekien », « keynésien », « néo-keynésien », « post-keynésien », « monétariste », « marxiste » ou, en France en particulier, « régulationniste », et j’en oublie certainement. Il s’agit de qualifier l’origine de sa pensée, en se référant aux textes qu’il utilise et qu’il produit. Mais, parler d’un économiste d’extrême droite ou d’extrême gauche n’a tout simplement pas de sens. C’est confondre la position du citoyen avec celle de l’économiste."

      http://russeurope.hypotheses.org/1940

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    12. Oui oui, vous avez bien sur raison. Je defendais l'emploi de "reactionnaire" pour les idées de Rodolphe Dumouch, mais pas pour la génétique !

      Je ne cautionne evidemment pas Lyssenko, au contraire je trouve que l'invoquer dans le cadre du debat sur le genre est largement excessif.

      Talisker.

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  19. @ Talisker

    Merci pour l’info concernant les toilettes suédoises. Ayant vu passer l’information sur le Figaro, je pensais que cela était sérieux…

    Quand je parle du mariage pour tous et de l’homoparentalité, ce n’est pas pour dire que c’est la même chose. Cela ne l’est pas du tout (dans le premier cas, il s’agit de donner de nouveaux droits à une petite minorité sans rien changer pour l’immense majorité) alors que dans le cadre des théories du genre, cela consiste à modifier ce que l’on dit à tout le monde. Néanmoins, on ne peut pas ignorer que les deux se suivent de près et que par conséquent, cela contribue à donner l’impression d’un changement global de la vision de notre société, ce qui, en période de crise politique et économique et d’accélération du changement, peut légitimement créer des craints, d’autant plus que la question du genre avance dans de nombreux aspects de notre vie (dans l’éducation, dans les projets de l’UE…) sans qu’il y ait eu de débat public sur la question.

    1- bien sûr sur le début, pas sur la suite. Puisqu’il y a controverse, toute introduction de ses théories dans l’appareil d’Etat est forcément de nature politique et doit donc être débattu ouvertement
    2- pas du tout convaincu pour la SVT. Il me semble que ce n’est pas la matière forcément la plus adaptée. Ensuite, je pense que ce genre de chose doit être introduit après débat public vu que cela est sujet à controverse, sinon, cela peut susciter légitimement des fantasmes
    3- idem, je ne pense pas que cela doive se faire en catimini, sans débat démocratique (cf point 1), surtout quand il s’agit de l’école, dont on peut questionner l’utilisation ici. Est-ce le bon vecteur, d’autant plus qu’il y a débat sur la question ? Je n’en suis pas du tout persuadé.
    4- bien sûr
    5- bien sûr également
    6- si introduire une discussion pour combattre les discriminations me semble légitime, il faut bien réfléchir à l’âge et au support. Tout ceci doit être étudié et concerté, ce qui ne me semble pas être le cas
    7- c’est une bonne chose, mais on peut se demander s’il est pertinent d’y introduire les questions de genre de manière aussi forte (cf polémiques actuelles sur la question)
    8- assez d’accord au bémol prêt que le débat public n’est pas en silo…
    9- juste
    10- c’est une question complexe à laquelle il faut bien réfléchir, ce que vous semblez avoir fait

    Merci d’avoir fait un effort pour débattre calmement. Je reviendrai sur les raisons des tensions dans le débat actuel dans mes papiers de la semaine prochaine.

    Certes, il y a des manipulations (je suis tombé dedans pour la Suède), mais il ne faut pas non plus oublier que quand certains projets mènent à un changement pour tout le monde (l’histoire du changement de mari et femme dans certains documents), cela peut rendre inconfortable

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  20. @ Monsieur Pinsolle,
    Le problème, c'est que toutes -absolument toutes les critiques- sur les études sur le genre sont motivées par des angoisses et de l'ignorance.

    Il est très difficile d'en discuter sereinement... ne serait-ce que pour dire des choses évidentes. (Certains doivent penser que donner raison sur mêmes sur des points mineurs aux déconstructivistes, ce serait ouvrir la porte en grand au grand satan de l'indifférenciation obligatoire).

    Il est quand même fou que ce qui n'est que questionnements de nos normes, puissent être interprétés comme une volonté d'ériger de nouvelles normes.

    Il y a ici des gens dont j'apprécie beaucoup le raisonnements dans le domaine économique, mais qui semblent totalement obtus et incapable de comprendre correctement le sujet des études deconstructivistes sur les genres.


    Il est impossible de critiquer ce que l'on n'a pas compris...

    Le texte de Dumouch ne contient pas un seul argument, c'est un très long catalogue d'évocations pas nécessairement fausses... mais certainement pas des arguments.
    Des craintes, oui. Mais des arguments, non.

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    1. Une des caractéristique de l'idéologie dominante, que j'ai déjà notée depuis longtemps, c'est d'expliquer doctement que les dissidents n'ont pas "d'argument"... (sans l'ombre d'une justification, d'ailleurs)
      C'est vrai que la "peur", les "craintes", la "crispation" et des "évocation", c'est un beau catalogue de Prévert d' "arguments"... Est-ce qu'au moins vous savez ce qu'est un argument ?
      Enfin, au moins, vous nous avez épargné la nauzéabonderie, la "haine" et la réactionnerie.

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    2. "c'est que toutes -absolument toutes les critiques- sur les études sur le genre sont motivées par des angoisses et de l'ignorance".

      Ça, c'est de l'argument, du grand argument, imparable et écrasant. Je m'incline devant votre logique implacable.

      Toute la dissidence tremble d'effroi avec vous comme gardien de l'orthodoxie et de la pensée dominante.

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    3. Arretez donc avec ces sottises "d'idéologie dominante" et de "dissidence". C'est vous donner beaucoup d'importance à peu de frais.

      Il y a un debat, ou une dispute si vous preferez, c'est bien suffisant.

      Talisker.

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  21. Le comique dans tout cela, c'est que les adversaires des études sur les genres ne font que donner raison à ce qu'ils essaient de combattre.

    Ce qu'ils font revient à admettre que si on éduque les garçons et les filles différemment, on va changer les hommes et les femmes. Donc remplacer des rôles sociaux définis culturellement par d'autres rôles sociaux définis culturellement.

    En effet, si les études déconstructivistes ont un impact réel un jour ce sera uniquement sur les lois, les mentalités et donc les comportements, ça ne modifiera pas le biologique.

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    1. J'aime beaucoup les leçons des "déconstructivistes"...

      La soi-disant "déconstruction" concerne toujours des "normes" désignées par le système contre lesquels une armée de "progressiste" part en guerre.

      Il existerait bien des normes à déconstruire, énormes sous nos yeux, mais que personne ne songe à déconstruire tant que les médias n'ont pas donné la consigne de les déconstruire.

      Il se trouve que j'ai fait un travail de ce type avec des lycéens. C'est tellement énorme que nos textes et propositions ont été tous déposés devant huissier pour en prouver l'antériorité. Étrangement, ce qui aurait dû intéresser vivement l'UNL et la FIDL a a été sciemment ignoré.

      Le système ne déconstruit que sur ordre. Et je peux le prouver ; certaines formes de dominations, y compris relevant du vieux patriarcat, ne l'intéresse pas.
      C'est là encore une escroquerie du genre, qui constitue non un mouvement sociétal spontané mais un mot d'ordre de l'oligarchie depuis 5-6 ans environ, avec branle-bas de combat de ses laquais et de sa piétaille.

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    2. Mais oui mon gars, t'as tout compris.

      Et les lois sur la parité et les quotas à tire larigot, qui va se les prendre dans la face ?
      Elles n'auraient pas un peu plus de chance de passer après une bonne dose d'endoctrinement à la théorie du gender, comme cela a été le cas dans tous les régimes prétendant fabriquer l'homme nouveau ?

      Ce qu'il y a de fantastique, c'est que sur tous les sujets (rapport au PM sur l'égalité fin 2013 tout à fait bénin, désindustrialisation finalement pas si grave, et maintenant endoctrinement au genre) on voit non seulement débouler les partisans de la chose, mais aussi les zozos dont la trombine enflée ne passe plus les portes venant nous expliquer, d'un air supérieur, qu'on se fait du souci pour rien.

      Eh bien non.
      Il y a un discours ambiant qui ne doit pas véhiculer sans contrepoids des idées fausses, et il y a des principes à respecter : l'école est un endroit où on s'instruit, pas un endroit où les militants de tout poil essaient d'imposer leurs opinions.

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    3. @Abd_Salam

      "Donc remplacer des rôles sociaux définis culturellement par d'autres rôles sociaux définis culturellement."

      Oui, évidemment. On ne détruit un système de rôles sociaux que pour le remplacer par un autre, car les individus ne reconstruisent pas spontanément la société sans une convention partagée pour leurs interactions.

      "Déconstruire", dites-vous. S'il s'agit d'élargir la connaissance, de distinguer le necessaire du contingent, il s'agit d'une démarche inbtellectuelle féconde, d'ailleurs inspirée de la méthode des sciences "exactes" s'inspitant elle-même du cartésianisme. C'est au coeur d'une réflexion sociologique ou philosophique.
      Mais il me parait peu douteux qu'en l'occurence il s'agit de déstabiliser les modèles et représentations dominantes dans les familles et d'orienter en catimini les enfants vers une utopie où les individus seraient arrachés à leurs identités sexuelles (ou culturelles). Et là c'est d'autant plus contestable que cette approche n'est pas portée par la société mais par une minorité d'"entrepreneurs de morale" ultralibéraux.

      Et que cette question ne vient pas isolément : mariage homosexuel, assouplissement du droit à l'avortement, plafonnement des allocations familiales, projet de supprimer le calcul par famille du taux d'impôt sur le revenu... pour un gouvernement inerte comme le nôtre, celà fait beaucoup trop de mesures déstabi_lisant la famille pour que ce soit dû au hasard. Au-delà de chaque point pris isolément, il faut s'interroger sur la significatioin de ce tir groupé.

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    4. @ J.Halpern :

      Mais en quoi donc l'assouplissement du droit à l'avortement destabiliserait-il les familles, comme vous dites ?

      Et votre facon d'amalgamer ainsi des mesures qui n'ont rien à voir entre elles pour faire mine d'y deceler "un grand dessein" me parait particulierement fallacieuse.

      Vous reprenez ici le "raisonnement en systeme" propre à tous les amateurs de theorie du complot. Souvent, quand on veut à tout prix qu'une réalité complexe se resume en un systeme simple, c'est que l'on souhaite s'en servir pour justifier l'imposition d'un "contre-systeme" (et pas toujours de facon democratique). Ici, nul doute que le contre-systeme que vous avancez s'avere de nature réactionnaire et inégalitaire.

      Talisker.

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    5. "Souvent, quand on veut à tout prix qu'une réalité complexe se resume en un systeme simple, c'est que l'on souhaite s'en servir pour justifier l'imposition d'un "contre-systeme" (et pas toujours de facon democratique)."

      Très bien décrit la manière dont fonctionnent...les personnes qui souhaitent imposer l'enseignement des études de genre en primaire.

      Voyez plutôt :
      - une réalité complexe : la manière dont chacun choisit son futur domaine d'activité
      - résumée en un système simple : la méchante société brime les femmes en les forçant à jouer à la poupée, ce qui les oriente vers des voies de garages (cardiologue, magistrat, fonctionnaire...)
      - dont on souhaite se servir pour imposer un contre-système : ce sera la promotion de mesures inégalitaires et contraires à la Constitution, avantageant les femmes dans les nominations sous prétexte de ré-équilibrage statistique
      - pas toujours de façon démocratique : et même, en l'espèce, pas toujours de façon républicaine, puisqu'il s'agit d'imposer ce qui n'est qu'un point de vue, à des enfants qui ne sont pas en mesure d'y porter un regard critique.

      NB. Condorcet, philosophe des Lumières, a défendu dans ses Cinq mémoires sur l'instruction publique la nécessité d'instruire les élèves, afin précisément de leur éviter de se laisser manipuler.
      Or, une journaliste du Point commet un énorme contre-sens à ce sujet, sans doute dû à l'ignorance :

      http://www.lepoint.fr/societe/theorie-du-genre-c-est-condorcet-qu-on-assassine-30-01-2014-1786107_23.php

      Fort heureusement, l'un de ses collègues plus instruit corrige gentiment l'erreur, en passant :

      http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-abcd-et-b-a-ba-l-egalite-ne-se-decrete-pas-mme-vallaud-belkacem-03-02-2014-1787343_1886.php

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    6. @ Talisker

      "Des mesures qui n'ont rien à voir entre elles"...

      Vous plaisantez, j'espère ?

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    7. @ Talisker

      " le contre-systeme que vous avancez s'avere de nature réactionnaire et inégalitaire"

      Et pourriez-vous préciser quel serait ce "contre-système" que je propose ?
      Je crains fort que vous n'en sachiez rien (et d'ailleurs moi non plus, car ce n'est pas ma démarche). Mais votre problème est que vous procédez par insinuations et par amalgame pour essayer à tout prix de renvoyer tous vos contradicteur au Christ-Roi. C'est pourtant ce que vous croyez dénoncer de la part de l'extrême-droite...

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    8. J'imagine au minimum un retour à une société patriarcale, avec des tendances archéo-moralistes.

      Vous n'avez toujours pas expliqué en quoi l'assouplissement du droit à l'avortement destabiliserait les familles, et en quoi il devrait etre relié à certaines reformes fiscales que vous citez. En l'absence d'eclaircissements, je maintiens donc que votre intervention revet un caractere reactionnaire (pour l'avortement) et porteuse d'amalgames (pour l'association artificielle entre des reformes aux objectifs differents).

      Talisker.

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    9. "J'imagine"... N'imaginez pas, documentez-vous ! Je m'exprime souvent sur ce blog, vous pouvez également consulter le mien si vous voulez plus d'informations. Et cessez d'employer ces anathèmes à tout propos.
      Quelles doivent êtrte les limites du droit à l'avortement ? Pensez-vous qu'il ne doit y en avoir aucune ? Si c'est le cas nous ne sommes évidemment pas d'accord (mais je ne vous qualifierai certainement pas de "progressiste" dans ce cas !). Si vous admettez au contraire que ce droit doive être encadré, alors cessez d'insulter ceux qui cherchent à réfléchir à cette question.

      Quant aux "réformes aux objectifs différents" j'espère vraiment que vous n'y croyez pas. Le fil directeur : affaiblir soi-disant la "famille patriarcale" et le rapport à l'enfant saute aux yeux des plus distraits. Nous aurons (hélas) l'occasion d'y revenir.

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    10. Sur l'avortement, ma position est qu'il n'y a que deux attitudes intellectuellement coherentes :
      - soit on considere qu'un embryon est deja un etre humain, auquel cas l'avortement quelqu'il soit est un crime et doit etre interdit
      - soit on considere qu'un embryon n'est pas un etre humain (ce qui est le cas en France), auquel cas il ne devrait y avoir effectivement aucune limite au droit des femmes de disposer librement de leur corps. Cela n'empeche bien sur pas de les sensibiliser au fait qu'il ne s'agisse pas d'un acte anodin et de les informer sur les moyens de contraception. Mais defendre un "entre-deux" legislatif me parait toujours masquer, in fine, une volonté patriarcale de controler la sexualité féminine.

      Ceci dit, votre reponse ne m'informe pas plus sur pourquoi le droit à l'avortement "destabiliserait" les familles, selon vos propres dires. J'aimerais bien comprendre ce qui se cache exactement derriere cette phrase. En quoi une femme qui avorte librement "destabilise" sa famille ou les familles en general ? Merci par avance d'expliciter ce que vous pensez.

      Pour ce qui est des anathemes, comme dit autre part, il est tellement courant de lire ici des "bobo", "belles ames", "biens-pensants", "pensée unique", etc pour disqualifier tout argument contraire à la ligne du blog, que quelques "reactionnaires" et "extreme-droite" ne m'emeuvent pas. Pour rappel, je me suis deja fait traité de "vychiste" ici-meme pour le simple fait que j'etais en faveur d'une plus large utlisation de la langue anglaise dans les medias francais. J'ai aussi eu droit à un "quand je vous lis, je comprends que le combat se finira dans le sang" parceque je nuancais la pretendue nocivité de la Charte européenne sur les langues régionales et minoritaires. Donc gardez pour vous vos lecons de morale.

      Talisker.


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  22. @ Abd Salam

    Auriez-vous des liens vers des papiers posant la question des études de genre d’une autre manière ? Je serais heureux de lire une réflexion contradictoire me permettant de nourrir ma réflexion.

    Après, la façon dont les études de genres et certaines théories du genre arrivent dans nos textes officiels n’est pas saine. Car s’il y a des études, à partir du moment où cela influe nos textes (qu’ils soient législatifs ou scolaires), nous ne sommes plus dans le simple cadre d’études, mais bien dans de la politique ou de l’idéologie. Et de cela, il faudrait discuter, beaucoup plus, dans le cadre démocratique. Il n’est pas normal que cela se fasse « en douce ».

    @ J Halpern

    Comme si souvent, 100% d’accord. Merci.

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    1. Je ne comprends pas ce que vous voulez dire ou insinuer par "en douce". Lorsque l'on decide de retirer l'analyse des suites numeriques adjacentes du programme de mathematiques de Terminale S, est-ce que vous demandez un grand debat democratique sur le sujet ? Les programmes scolaires sont sans cesse modifiés dans chaque discipline, rien de nouveau ici. En SVT, il y a toujours eu un chapitre sur la puberté et la sexualité au college (classe de 4me il me semble) et un chapitre sur le developpement des caracteristiques sexuelles au lycée (en Terminale S par exemple). Y parler des études actuelles sur la distinction sexe / genre et naturel / culturel me semble plutot approprié.

      De plus, et encore une fois, ceci n'a rien a voir ni avec le projet de formation contre la diffusion de sterotypes hommes / femmes par les instituteurs, ni avec le projet de sensibilisation à la lutte contre les discriminations envers les LGBT à l'ecole, ni avec la mise en ligne de ressources pour les adolescents qui se posent des questions sur leur identité et leur sexualité. Des choses bien differentes, qu'il est malhonnete de melanger sous le seul vocable "theorie du genre".

      Moi ce que je vois c'est :

      - d'un coté : une serie de projets un peu exagérés, un peu maladroits, un peu bebetes, un peu degoulinants de bons sentiments, comme souvent sur le sociétal de Gauche, de la part du gouvernement.

      - de l'autre : une récupération odieuse de la part d'idéologues réactionnaires, mélangeant des choses qui n'ont aucun lien entre elles, sortant des documents ou des propos de leurs contextes, falsifiant la vérité, empoyant des termes volontairement excessifs et angoissants, jouant de facon révoltante sur les peurs, afin de faire avancer leur contre-projet de société, de nature discrimintaoire et inégalitaire.

      Bref, le gouvernement avance certes d'un pas dans une direction, mais on fait alors croire aux gens qu'il a avancé de quinze, afin de justifier qu'on veuille en faire nous-meme dix en arriere. De la tres tres tres basse politique.

      Talisker.

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    2. "une récupération odieuse de la part d'idéologues réactionnaires"

      Ne faites pas mine de croire que ce qui a été raconté sur ce sujet par l'extrême-droite est ce qui gêne ceux qui s'expriment ici, merci.

      Un changement de programme en mathématique peut poser problème, dans la mesure où depuis un bon paquet de temps on va dans le sens de l'allègement, ce qui va finir par poser un problème vis-à-vis de nos concurrents (et un problème de principe).
      (Ces questions sont discutées par des universitaires et des représentants des professeurs de mathématiques, comme cela s'est fait par exemple lors de l'élaboration des programmes sous Sarkozy, où certaines protestations ont pu être prises en compte.)

      Mais ces modifications ne modifient pas la fonction de l'école, et elles n'ont pas pour but d'avoir un impact politique.

      Or, ici, ce n'est nullement le cas.
      - les études de genre ne sont nullement consensuelles d'un point de vue scientifique ;
      - leur appréciation est en partie liée à l'opinion politique de chaque personne, les progressistes pouvant par exemple être convaincus de thèses plus audacieuses (mais peut-être plus fausses) dans ce domaine que des conservateurs bon teint ;
      - les enfants ne sont pas en mesure de se former une opinion sur ces thèses par eux-même car ils sont trop jeunes. On voit donc un premier départ avec ce qui est la fonction de l'école puisqu'on veut apprendre aux enfants des thèses qui ne font pas consensus, et qui sont liées à des positions politiques ;
      - deuxième départ avec la fonction de l'école, ces thèses ne font pas partie des apprentissages fondamentaux et n'aident pas à la réflexion. De l'aveu même de leur promoteurs, elles ont pour but de convaincre les enfants pour changer la société. Mais cette conviction des enfants n'est pas liée à un apprentissage de réflexion autonome sur ce sujet (dont ils sont incapables à cet âge), ni à un savoir positif (puisque ce ne sont que des conjectures contestées), ni même à un savoir-faire de type lire-écrire-compter permettant d'accéder à une réflexion autonome par la suite.

      On voit donc qu'il ne s'agit pas d'un simple changement de programme comme l'ajout ou le retrait du célèbre lemme des gendarmes, mais d'un changement de fonction de l'école, qui quitte son rôle d'instruction pour devenir, l'espace d'un instant, le lieu où on impose un point de vue.

      Enfin, vos considérations sur le programme de biologie sont tout à fait paradoxales. La biologie est une science qui s'intéresse à la manière dont se comporte le vivant. Les notions psychologiques ou sociales ne font pas partie de son champ d'étude, et n'ont donc pas à s'y trouver.
      Ici aussi, il y a glissement de sens, quoique assurément moins néfaste que le premier cité ci-dessus.

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    3. Il serait d'ailleurs peut-être opportun que les professeurs de mathématiques, dont peut-être vous faites partie, se réveillent un peu et renomment le lemme des gendarmes en lemme des fliquettes, afin de souligner la féminisation croissante des forces de l'ordre.

      Ou peut-être lemme des carabinières, pour faire d'une pierre deux coups et mettre l'accent sur le nécessaire métissage, la diversité et l'ouverture d'esprit y afférente.
      (Notez qu'il y a un article assez bien écrit sur ce dernier sujet, dans le dernier numéro janvier-février de la revue le Débat.)

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    4. Merci pour votre commentaire que je trouve interessant.
      Meme si je ne les partage pas entierement, j'entends vos arguments.

      Deux precisions :
      - je ne suis pas professeur de mathematiques, mais c'est le cas d'un membre de ma famille proche
      - Rodolphe assume sa proximité idéologique avec le FN, Farida Belghoul, voire FDeSouche. Le qualificatif d'extreme-droite me semble donc justifié.

      Talisker.

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    5. De pire en pire, le pauvre Talisker.

      J'assume mon "populisme" (qui peut être de gauche) et mon "rejet des élites", il conclut "FN".
      Je rejette les anciens gauchistes devenus néoconservateurs-libéraux-répressifs donc d'extrême-droite (Kouchner, Valls, Bocquel et autres socialopards à la Guy Mollet), Monsieur me classe à l'extrême-droite alors que mes idées sont plutôt de gauche (antilibéralisme, droits de l'Enfant, démocratie participative "populiste" et rejet des technocrates, défense du darwinisme et de son enseignement, rejet d'une théorie réactionnaire qui nous explique que notre genre est le produit du milieu social qui nous conditionne, donc défense de la liberté humaine).

      J'assume aussi mon rejet du politiquement correct bobo genre nouvel'Obs' et Joffrin dont vous êtes gavé. Si vous appelez ça être "d'extrême-droite réactionnaire", 80% des Français le sont désormais et ce torchon, comme le libé, va crever.

      Vous êtes incapable de réagir en dehors de vos étiquettes étriquées et de votre petite réduction droite-gauche.

      Incapabe de sortir de votre paradigme de pseudo-intello, vous êtes stupide et borné et bien plus conserverteur que Belghoul, que je considère comme plus de gauche qu'une ordure comme Bernard Kouchner.

      A force d'insister, vouliez que je vous rende un chiot de votre chienne ? C'est fait. Alors arêtez de me sortir votre crétinerie, votre couillonnerie "d'extrême-droite", qui relève du degré zéro de la culture politique.

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    6. En fait, je faisais allusion à vos propres dires :

      "Je ne sais pas s'il rentrerait dans la ligne de Fdesouche. Comme Nicolas Dupont-Aignan, je réponds "et alors" ? Marre de la bien-pensance et de la lobotomie. Le Pen trouve qu'il fait beau aujourd'hui et qu'hier il a plus ? Moi aussi."

      "Tiens, juste pour le plaisir : j'aime bien Belghoul. Pour moi, elle est restée bien plus de gauche qu'un Manuel Valls ou qu'un Kouchner, convertis à l'extrême-droite néolibérale-répressive. Comme tous les dissidents, les kapos et les cabots de Terra Nova crachent sur Belghoul pour mieux faire oublier leurs propres trahisons."

      "Je suis : populiste ? Oui ! Anti-"élites", anti-technocrates ? Pareillement. Anti-journalistes qui nous désinforment ? Aussi. Poujadiste ? Pourquoi pas, je boycotte les grandes surfaces et vais soit dans les épiceries ou les marchés, soit directement chez le paysan."

      (et je vous epargne votre pathetique "Je suis un fasciste")

      Mais bon, soit. Je retire le qualificatif "d'extreme-droite" si vous y tenez tant. Mais notez qu'apres tout, ce n'etait pas une insulte, simplement une denomination politique, qui possede une part de subjectif.

      Par contre, je maintiens que je trouve votre papier "extremiste", dans le sens qu'il pousse le raisonnement "à l'extrême". Je maintiens aussi que cela me semble etre un procédé rhétorique fallacieux, et que ce n'est pas pour y trouver cela que je consulte ce blog.

      Pour le reste, j'ai vraiment l'impression que se degage une sorte de "haine" en lisant vos caricatures rageuses. Je ne sais ce qui justifie cela chez vous, mais je suis désolé, je ne me reconnais pas du tout dans les objets de votre vindicte. Je suis plutot Causeur que NouvelObs, plutot Debord que Deleuze, plutot Castoriadis que Fourest.

      Bref. Vous avez publié un papier pour le moins acide et provocateur, vous recevez donc des commentaires qui le sont tout autant. Pas de quoi vous mettre dans cet état.

      Talisker.

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  23. Quelques informations supplémentaires sur la "La théorie du genre"
    http://www.enquete-debat.fr/archives/la-theorie-du-genre-ou-le-triomphe-de-limmonde-95740

    (Réac oui, mais surtout cannibale)

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  24. Triste monde, il va de soi que je vous salut Mr Dumouch.

    Je tiens à ne dire qu'une chose, je ne désire que donner mon point de vue :

    La théorie du gender telle que développée par Butler ou John Money est de même type idéologique que celle de Darwin et techniquement une même propagande pour lutter contre les religions, et donc en occident lutter contre le christianisme, mais pas que.
    Je m'étonne que peu de gens ne disent « de qui vient cette théorie en général ?», si celle-ci était le fruit de nombreux catholiques je ne doute pas que cette théorie (GENDER) serait mise au pilon, de par ces origines précisées, par les matérialistes et les relativistes athéistes ou non.

    La théorie du gender est une étape de plus ajoutée au darwinisme dans la minoration de l'importance des fondements du réel et est donc une attaque contre l'empirisme, à la logique donnée par les faits mesurés et mesurables dit scientifiques.

    Comme la macro évolution darwinienne c'est à dire du saut d'une espèce à une autre. (qui n'a jamais été observée ni reproduite en laboratoire) la théorie du gender elle aussi ne se base donc que sur des données falsifiées. Se base aussi sur un mélange de champs sémantiques et de sophismes. Et de plus elle ignore les preuves scientifiques qui donnent à comprendre le parallélisme entre différenciation des 2 sexes et des comportements sociaux en divers points, voir le reportage norvégien d'Harald Eia.

    Le darwinisme tend et affirme que rien n'est fixe (à long terme, c'est d'ailleurs pour cela que l'échelle de Lyell (théorique) fut approuvée par les évolutionnistes qui avaient besoin d'enfumer leur théorie dans des millions d'années ) du point de vue, de ce qui fut donnée comme outil de classification, des grandes catégories d'espèces et des espèces tout court.*
    D'une manière évidente les darwiniens combattirent, et toujours aujourd'hui, l'idée religieuse. Idée religieuse qui peut être tout aussi scientifique car comme la théorie de Darwin ne se basant que par déduction et sans aucune preuves directes.
    Idée de Dieu = une force extérieure et intelligente créa toutes les espèces de façon immédiate, et si l'on considère qu'il est scientifique de chercher via le « big bang » la création du cosmos on peut bien le rechercher via une thèse « Divine ».
    Thèse Divine qui de plus, en général, grâce à l'adn en empêche les mélanges génétiques entre espèces, ce qui fait qu'il n'y a de chimères donc d'hybridations possibles et dans le temps et dans l'espace, entre différentes espèces je le reprécise.
    Je rappellerais qu'il a une différence entre l'hybridation entre races et celle faite par monsanto entre espèce, OGM, ces dernières ne sont pas naturelles ni complètes car ne sont l'intrusion forcée que de quelques séquences d'ADN d'une autre espèce biologique. Ce sont donc des speudo-chimères.

    Donc pour la macro évolution ou transformisme il y avait besoin de millions d'années, échelle de Lyell pour faire croire qu'une chose qui n'existe pas serait prouver.
    Pour la théorie du gender il y a comme argument d'acceptation, en précepte théorique alors qu'il s'agit seulement d'une hypothèse, qu'il aurait une échelle civilisationnelle forçant la structuration des comportements sociaux. Entre le civilisationnel et le biologique je dirais qu'il y a synergie mais que le biologique reste premier, la religion d'ailleurs tend à restreindre les comportement sauvages, qui sont dû aux forces sensorielles biologiques humaines.

    Cherchez à théorie de l'univers électrique, Pétrus Lombard.

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  25. Suite..

    « échelle civilisationnelle forçant la structuration » on revient à une sorte de Spinoza des genres, bref rien de nouveau sous le Soleil, dans un autre aspect autant demander à la chaire scientifique du Vatican de quel sexe sont les âmes des humains si l'on voulait aller au bout de l'idiotie des mélanges sémantiques.
    Ce qui par ailleurs est avancé en Iran pour justifier le changement de sexe des personnes avec des troubles d'identités sexuelles.

    Je dirais que les théoriciens ou magiciens de la théorie du gender sont dans l'exagération de la causalité sociale face à la cause première biologique qui leur met des bâtons dans les roues aux vues de leur projet doctrinal. Un peu comme les théoriciens du réchauffement global via le co2 anthropique exagère et donc surestime le forçage via l'effet de serre par rapport aux autres facteurs, tout ça pour justifier sur la culpabilité des pratiques humaines une politique contre ces mêmes humains. Ici avec la théorie du gender le coupable est l'homme aussi, pas sa nature. Mais peut-être dans le futur la encore on essayera de manipuler chimiquement ou génétiquement la biologie humaine pour effacer les différences entre mâl et femelle ?



    *Cette théorie est le fruit du mondialisme, la source en est la république universelle des penseurs illuministes dit « des Lumières », les illuminati dans le langage courant. Mondialisme qui désire détruire toutes frontières en tous sujets (darwinisme = destruction des frontières entre espèces = dans un sens c'est l'autorisation morale scientifique de faire des OGM, tout se tient dans le paradigme moderne), j'ai l'esprit fractal donc la synthèse m'importe sur beaucoup de sujets en cascades. De plus le sexes des anges et l'incendie de Rôme, une histoire comme celle du egairam homosexuel en plein effondrement économique. Le diable1 (latin : diabolus, du grec Διάβολος signifiant « celui qui divise » ou « qui désunit » ou encore « qui détruit ») est l'esprit du mal.
    Autoriser l'union de ceux qui sont identique sexuellement l'un à l'autre c'est détruire l'unité des différences sexuelles. Cet acte est donc diabolique dans l'étymologie du terme. Je tenais à dire qu'il n'y a pas à être croyant pour savoir que celui qui divise les uns aux autres pour régner est mauvais. Athéiste demande toi pourquoi la religion qui condamna l'usure comme pêcher est aujourd'hui faible et en parallèle pense donc aux paradis fiscaux. Sans autorité religieuse, plus de limites, plus de frontières, plus de respects, plus de pardons. Plus que de faux semblants.

    Recherchez: Le règne de la minorité, l'émergence du politiquement correct S/T

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