samedi 22 novembre 2014

Le général de Gaulle et l’Europe (billet invité)


Billet invité de l’œil de Brutus



Le général de Gaulle avait une véritable vision de l’Europe. Une Europe de paix et de prospérité. Une Europe démocratique et collaborative. Une Europe des Nations. A mille lieux du « volapük intégré » qu’elle est devenue sous les auspices technocratiques de l’Union européenne. Et le plus dramatique est bien que les errements du fédéralisme bureaucratique et apolitique aussi avaient été pressentis par l’homme du 18 juin. La conférence de presse du 15 mai 1962 résume à satiété sa conception politique de l’Europe. On y trouvera ci-dessous les principaux passages relatifs à la question européenne (ceux qui veulent lire l’intégralité de la conférence peuvent la trouver ici).

« Dans un monde comme le nôtre où tout se ramène à la menace d'un conflit mondial, l'idée d'une Europe unie et qui aurait assez de force, assez de moyens et assez de cohésion pour exister par elle-même, cette idée-là apparaît tout naturellement. Et elle apparaît d'autant mieux que les inimitiés qui l'avaient séculairement déchirée, et en particulier l'opposition entre l'Allemagne et la France, ont actuellement cessé. Alors, du coup, voilà, mis en lumière, d'abord le caractère qu'on peut appeler complémentaire au point de vue géographique, stratégique, économique, culturel, etc. qui existe, les caractères communs, complémentaires qui existent entre les peuples de cette partie de l'ancien continent, l'Europe occidentale, et puis, en même temps, la capacité globale qu'ils représentent en fait de puissance, en fait de production, de création, d'échanges, etc., par rapport à l'activité générale de l'univers. Et puis, enfin, les possibilités que leur ensemble pourrait offrir aux deux milliards d'hommes qui peuplent les pays sous-développés. Voilà des données de fait qui ont conduit six Etats du continent à tâcher d'établir entre eux des liens particuliers. Déjà, pendant la guerre mondiale, je me permets de le rappeler, je proclamais que cette évolution était un des buts essentiels de la France. Dans cet ordre d'idée-là, on a déjà fait quelque chose, quelque chose de positif, et qui s'appelle la Communauté Economique Européenne, qui a été créée en vertu du traité de Rome, créée en principe, et qui a été mise en œuvre grâce, d'abord, à notre redressement économique et financier de 58-59, car si nous n'avions pas fait ce redressement-là, il n'y avait pas de communauté qui tienne. En second lieu, grâce au fait que nous avons obtenu, en janvier dernier, que l'agriculture entre dans le marché commun. Et corrélativement, nous avons accepté de passer à ce que l'on appelle la deuxième phase, c'est-à-dire à une réelle application. Alors, ceci est fait. Il existe une organisation économique telle que peu à peu, les barrières douanières entre les Six s'effacent, ce qui ne manque pas de susciter leurs efforts. Et puis aussi, progressivement, leurs productions respectives sont ajustées, sont réglementées de telle sorte que le marché commun puisse, en bon ordre, ou bien les absorber lui-même ou bien les échanger au-dehors. C'est quelque chose, c'est beaucoup. Ce n'est pas tout. Aux yeux de la France, cette construction économique ne suffit pas. L'Europe occidentale, qu'il s'agisse de son action vis-à-vis des autres peuples ou de sa défense ou de sa contribution au développement des régions qui en ont besoin ou de son devoir d'équilibre européen et de détente internationale, l'Europe occidentale doit se constituer politiquement. Et puis, d'ailleurs, si elle ne le fait pas, la communauté économique elle-même ne pourra, à la longue, s'affermir ni même se maintenir. Autrement dit, il faut, à l'Europe, des institutions qui la constituent en un ensemble politique aussi bien qu'elle en est un déjà, tout au moins son commencement dans l'ordre économique. (…)  Réunissons périodiquement nos chefs d'Etat ou de gouvernement pour qu'ils examinent en commun les problèmes qui sont les nôtres et pour qu'ils prennent, à leur égard, des décisions qui seront celles de l'Europe. Formons une commission politique, une commission de défense et une commission culturelle, tout de même que nous avons déjà une commission économique à Bruxelles, qui étudie les questions communes et qui prépare les décisions des six gouvernements. Naturellement, la commission politique et les autres procéderont, à cet égard, dans des conditions propres aux domaines particuliers qui seront les leurs, pour appliquer de concert les décisions qui ont été prises par le conseil. Nous avons une assemblée parlementaire européenne qui est composée des délégations de nos six parlements nationaux, mettons, et qui siège à Strasbourg, mettons cette assemblée à même de discuter des questions politiques communes, comme elle discute déjà des questions économiques. Après expérience, et bien, nous verrons, dans trois ans, comment nous pourrons faire pour resserrer nos liens. Mais tout au moins, nous aurons commencé à prendre l'habitude de vivre et d'agir ensemble. (…)

Il est parfaitement vrai que les propositions de la France ont soulevé deux objections, d'ailleurs, parfaitement contradictoires, quoiqu'elles soient présentées par les mêmes opposants. Et voici ces deux objections. Ces opposants nous disent : " Vous voulez faire l'Europe des patries, nous voulons, nous, faire l'Europe supranationale ". Comme s'il suffisait d'une formule pour confondre ensemble ces entités puissamment établies qui s'appellent les peuples et les Etats. Et puis, les mêmes opposants nous disent, en même temps : " L'Angleterre a posé sa candidature pour entrer au marché commun. Tant qu'elle n'y est pas, nous ne pouvons rien faire de politique ". Et pourtant, tout le monde sait que l'Angleterre, en tant que grand Etat, et que nation fidèle à elle-même, ne consentirait jamais à se dissoudre dans quelque utopique construction. Je voudrais, incidemment, puisqu'en voici l'occasion, je m'excuse messieurs les journalistes. Vous allez être assez étonnés, mais je n'ai jamais, quant à moi, dans aucune de mes déclarations, parlé de l'Europe des patries, bien qu'on prétende toujours que je l'ai fait. Ce n'est pas, bien sûr, que je renie, moi, la mienne, bien au contraire. Je lui suis attaché plus que jamais. Et d'ailleurs, je ne crois pas que l'Europe puisse avoir aucune réalité vivante si elle ne comporte pas la France avec ses Français, l'Allemagne avec ses Allemands, l'Italie avec ses Italiens, etc. Dante, Goethe, Chateaubriand appartiennent à toute l'Europe dans la mesure-même où ils étaient respectivement et éminemment italiens, allemands et français. Ils n'auraient pas beaucoup servi l'Europe s'ils avaient été des apatrides et qu'ils avaient pensé, écrit en quelque esperanto ou volapük intégré. Alors, il est vrai que la patrie est un élément humain sentimental et que c'est sur des éléments d'action, d'autorité, de responsabilité qu'on peut construire l'Europe. Quels éléments ? Et bien, les Etats. Car il n'y a que les Etats qui, à cet égard, soient valables, soient légitimes, et, en outre, soient capables de réaliser. J'ai déjà dit, je répète qu'à l'heure qu'il est, il ne peut pas y avoir d'autre Europe possible que celle des Etats, en dehors, naturellement, des mythes, des fictions, des parades. D'ailleurs, ce qui se passe pour la communauté économique le prouve tous les jours. Car ce sont les Etats, et les Etats seulement qui ont créé cette communauté économique, qui l'ont pourvue de crédit et qui l'ont dotée de fonctionnaires. Et ce sont les Etats qui lui donnent une réalité et une efficacité. Et d'autant plus qu'on ne peut prendre aucune mesure économique importante sans commettre un acte politique. On fait de la politique quand on manie en commun, les tarifs, quand on convertit les charbonnages, quand on tâche de faire en sorte que les salaires et les charges sociales soient les mêmes dans les six Etats, quand chaque Etat permet aux travailleurs des cinq autres de venir s'installer chez lui, quand on prend des décrets en conséquence de tout ça, quand on demande au Parlement de voter des lois, des crédits, des sanctions nécessaires. On fait de la politique quand on fait entrer l'agriculture dans le marché commun. Ce sont les six Etats, et eux seulement, qui sont parvenus, au mois de janvier dernier, par leurs instances politiques. On fait de la politique quand on traite de l'association de la Grèce ou des Etats africains ou de la République malgache. On fait de la politique quand on négocie avec la Grande Bretagne au sujet de la demande qu'elle a déposée, de faire partie du marché commun. On en fait quand on considère les candidatures qui sont avancées par d 'autres Etats au sujet de leur participation ou de leur association. On en fait quand on est amené à envisager les demandes que les Etats-Unis annoncent en ce qui concerne leur rapport économique avec la communauté. En vérité, on ne peut pas assurer le développement économique de l'Europe sans son union politique. Et à ce sujet, je signale combien est arbitraire une certaine idée qui était apparue dans les débats récents, et qui prétendait soustraire le domaine économique aux réunions de chefs d'Etat ou de gouvernement, alors que pour chacun d'eux, dans leur pays respectif, c'est là le sujet quotidien et capital. Je voudrais parler plus spécialement de l'objection de l'intégration. On nous l'oppose en nous disant : " Fondons ensemble les six Etats dans quelque chose de supra national, dans une entité supra nationale. Et ainsi, tout sera très simple et très pratique ". Cette entité nationale, on ne la propose pas parce qu'elle n'existe pas. Il n'y a pas de fédérateur, aujourd'hui, en Europe, qui ait la force, le crédit et l'attrait suffisants. Alors, on se rabat sur une espèce d'hybride et on dit : " Et bien, tout au moins que les six Etats acceptent, s'engagent à se soumettre à ce qui sera décidé par une certaine majorité". En même temps, on dit : " Il y a déjà six parlements européens, six parlements nationaux, plus exactement, une assemblée parlementaire européenne. Il y a même une assemblée parlementaire du conseil de l'Europe qui, il est vrai, est antérieure à la conception des Six et qui, me dit-on, se meurt au bord où elle fut laissée. Et bien malgré tout cela, élisons un parlement de plus, que nous qualifierons d'européen, et qui fera la loi aux six Etats ". Ce sont des idées qui peuvent, peut-être, charmer quelques esprits, mais je ne vois pas du tout comment on pourrait les réaliser pratiquement quand bien même on aurait six signatures au bas d'un papier. Y a-t-il une France, y a-t-il une Allemagne, y a-t-il une Italie, y a-t-il une Hollande, y a-t-il une Belgique, y a-t-il un Luxembourg qui soient prêts à faire, sur une question importante pour eux au point de vue national et au point de vue international, ce qui leur paraîtrait mauvais parce que ça leur serait commandé par d'autres ? Est-ce que le peuple français, le peuple allemand, le peuple italien, le peuple hollandais, le peuple belge, le peuple luxembourgeois sont prêts à se soumettre à des lois que voteraient des députés étrangers dès lors que ces lois iraient à l'encontre de leur volonté profonde ? Ce n'est pas vrai. Il n'y a pas moyen, à l'heure qu'il est, de faire en sorte qu'une majorité puisse contraindre, une majorité étrangère, puisse contraindre des nations récalcitrantes. Il est vrai que dans cette Europe intégrée, comme on dit, et bien, il n'y aurait peut-être pas de politique du tout. Ca simplifierait beaucoup les choses. Et puis, en effet, dès lors qu'il n'y aurait pas de France, pas d'Europe, qu'il n'y aurait qu'une politique, et faute qu'on puisse en imposer une à chacun des six Etats, on s'abstiendrait d'en faire. Mais alors, peut-être, tout ce monde se mettrait à la suite de quelqu'un du dehors, et qui, lui, en aurait une. Il y aurait peut-être un fédérateur, mais il ne serait pas européen, et ça ne serait pas l'Europe intégrée. Ce serait tout autre chose de beaucoup plus large et de beaucoup plus étendu avec, je le répète, un fédérateur. Et peut-être que c'est ça qui, dans quelque mesure et quelquefois, inspire certains propos de tels ou tels partisans de l'intégration de l'Europe. Alors, il vaudrait mieux le dire. Voyez-vous, quand on évoque les grandes affaires, et bien, on trouve agréable de rêver à la lampe merveilleuse, vous savez, celle qu'il suffisait à Aladin de frotter pour voler au-dessus du réel. Mais il n'y a pas de formule magique qui permette de construire quelque chose d'aussi difficile que l'Europe unie. Alors, mettons la réalité à la base de l'édifice. Quand nous aurons fait le travail, nous pourrons nous bercer aux contes des Mille-et-une nuits. »

18 commentaires:

  1. elle est devenue, un lieu de rencontre de MAFIEUX sur le dos des pays !!

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  2. Le général enfonce des portes ouvertes, il n'y a pas plus "un" peuple français qu'il y a un peuple européen. Il y a autant de peuples français qu'il y a de partis politiques, de lobbies économiques, de classes sociales, de corporatismes aux intérêts divergents. La France, l'Italie, l'Allemagne ont longtemps été des duchés ou petits royaumes qui se faisaient à l'occasion la guerre. Un breton ou un catalan peut tout aussi bien tenir le même discours que de Gaulle en disant qu'il y a "un" peuple breton ou catalan et pas de peuple français.

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    1. @Anonyme 11:10,
      pardon, mais vous délirez! Vous avez une drôle de version de l'histoire de France...
      Je crois bien que c'est l'histoire qui fait des nations, en particulier d'états-nation, et qu'il y a bien un peuple français, avec des régions comme la Bretagne ou Perpignan, qui sont le résultat de conquêtes successives de la dynastie capétienne! Et bien oui, c'est la centralisation qui a fait de notre pays ce que nous sommes: les Capétiens ont lutté à la fois contre l'arbitraires des petits féodaux (dont vous semblez être nostalgique..) et l'arbitraire de l'Eglise (remarquez que les Rois de France ont eu souvent maille à partir avec Rome...).
      Certes, il y a des Bretons et des Catalans (à Perpignan), mais il n'y a plus de peuples catalan ou breton depuis la Révolution et car jusqu'à preuve du contraire, la République est une et indivisible!
      Les racistes et autres régionalistes de votre espèce sont comme certains flamands que j'ai connu en Belgique, ou les tribus africaines de mes parents: ils ne croient qu'au vertu de la pureté de leur race. C'est au mieux une grande source d'arriération (regardez où ça mène en Afrique...) ou pire, de guerre (je ne tiens pas à parler des méfaits du nazisme...).

      Honnêtement, votre discours est dangereux, mais surtout FAUX!

      CVT


      CVT

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    2. L'Allemagne nazie n'était pas régionaliste, bien au contraire, et fondait toute sa doctrine sur la nation allemande, la centralisation avec un fonctionnaire nazi contrôlant chaque land. Nation allemande qui s'est formée suite aux guerres et invasions napoléoniennes de la nation française.

      Toutes les pires dictatures ont été centralisatrices, partout.

      La 5 ème république est un résidu de fausses couches du centralisme absolu hérité de Louis XIV, puis repris par Napoléon.

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    3. Vos propos sur la Vè République sont totalement débiles!

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  3. "Les racistes et autres régionalistes de votre espèce sont comme certains flamands que j'ai connu en Belgique"

    Là, c'est vous qui délirez en live complet, avec une rafale de points Godwin en cerise sur le gâteau. En gros, vous avez rien compris à ce que j'écris. L'existence de petits duchés, land en Allemagne, petits royaumes en Italie n'a strictement rien à voir avec le racisme dont vous ignorez complètement la signification. D'ailleurs, on peut vous retourner votre rhétorique à 2 balles en prétendant que vos états nations actuels sont tout autant ethnicistes et racistes. Y a qu'à voir les propos de de Gaulle concernant les arabes d'Algérie.

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    1. De nombreux bavarois sont lassés de contribuer aux autres lands et ne revendiquent nulle part d'appartenir à une race supérieure à celles des habitants de la Saxe ou de Berlin. C'est dire le niveau de stupidité intersidérale de vos allégations complètement à l'ouest.

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  4. Votre idole Dupont Gnangnan, le gogoliste, a fait une belle saillie dernièrement concernant l'expédition de jihadistes à Cayenne. Beaux propos relevant d'une forme certaine de racisme, considérant la Guyane comme un dépotoir de sous hommes, tous justes bons à stocker du jihadiste en cellules.

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    1. sauf qu'il n'a jamais parlé de la Guyane... ceci a été extrapolé par certains démago populistes. Le "racisme" dont vous parlez est tout droit sorti du cerveau malade d'indépendantistes en mal de victimisation.

      Lorsque la métropole "accueille" les ex-maris poseurs de bombe de nos éminents garde des sceaux, personne ne dit que "les Guyanais considèrent la métropole comme un dépotoir, tout justes bons à stocker du terroriste en cellule" ...

      Votre critique me semble tout aussi stupide et déplacée que votre jeu de mot de gamin de 3 ans sur le nom des gens.

      Age

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  5. @Anonyme
    S'il vous plait, trouvez-vous un pseudo car on ne sait plus qui répond à qui...

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  6. Et de Gaulle ne disait pas tout...
    Il savait tres bien qui tirait les ficelles de la construction européenne et dans quel but. Pour lui, Monnet, Spaak et Marjorie étaients "des employés de la CIA". La lecture de cette "bible" de R Peyrrefitte "c'était de Gaulle" ne laisse aucun doute à ce sujet. Du reste, de Gaulle qui connaissait la volonté américaine de dominer le monde, préférait faire référence à l'Univers dans tous ses discours depuis l'Appel du 18 juin. François Asselineau l'a également souligné dans plusieurs de ses conférences, et notamment:
    https://www.youtube.com/watch?v=QJR4uIfVxrA

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  7. CVT met tout le monde dans le même sac. La catalogne espagnole demande plus d'autonomie, voire l'indépendance, car elle en a soupé de payer pour le reste de l'Espagne, mais ne revendique pas une sortie de l'Euro comme les souverainistes français. Les terroristes indépendantistes basques espagnols, eux sont nationalistes, identitaires et pas du tout régionalistes. Ils ne veulent pas du tout être une région, mais une nation basque. La scission tchécoslovaque, c'est quoi ? Du régionalisme ? Personne ne considère la Tchéquie ou la Slovaquie comme des régions européennes, mais comme des pays de l'UE.

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  8. Un florilège de l'enfilage de perles toutes plus comiques les unes que les autres par NDA, le nouveau clown souverainiste qui est devenu le pire ennemi du souverainisme :

    http://libreaffichage.blogspot.de/2014/11/vive-nicolas-dupont-aignan.html

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  9. La plupart des pays européens n'ont jamais conçu l'Europe que sous tutelle d'un fédérateur: les USA puisqu'ils font tous partie de l'Otan dès sa fondation en 1949 qui n'est que le bras armé des US sur le continent. A l'origine c'était la Guerre froide avec les Pays socialistes sous la férule de l'URSS et du Comecom et donc cela pouvait se comprendre mais plus maintenant 25 ans après la chute du Mur de Berlin, mais la servitude est plus douce que les effets de la liberté.

    En France depuis 2007 le plus américain des présidents "français" nous a fait réintégrer le commandement militaire de l'Otan après avoir fait allégeance à G W Bush dans sa propre résidence personnelle. Hollande, comme prévu, n'y a rien changé parce qu'on ne peut pas demander à un apparatchik de faire preuve d'originalité et que son parti a toujours été atlantiste.

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  10. "Vos propos sur la Vè République sont totalement débiles!"

    Ca vous plait pas, mais c'est l'analyse faite par de nombreux politologues.

    Ce qui est fortement débile, c'est votre sortie en dérapage incontrôlé.

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    1. Citez donc vos politologues, et je pourrais, peut-être vous prendre au sérieux.

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  11. L'anonyme qui sévit sur ce forum, serait-il un gaucho bobo totalement à côté de la plaque ? C'est à croire. Encore un procureur du "politiquement correct".

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  12. Le politiquement débile sévit tout autant.

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