samedi 27 février 2016

La colère dérisoire de Martine Aubry




Vrai clash idéologique ou posture communicante ?

Bien sûr, la tribune Martine Aubry met l’accent sur des sujets de fond : la déchéance de nationalité et aussi le projet de loi sur le code du travail. Mais pour qui écoute l’ancienne dirigeante du PS dans la longueur sur RTL, il faut bien constater que les différences entre les deux jospino-deloriens Aubry et Hollande ne sont pas très importantes. Bien sûr, elle dénonce la déchéance de nationalité, mais il s’agit largement d’une mesure symbolique. Ensuite, sur le droit du travail, on comprend qu’elle ne reproche au gouvernement que d’aller un petit peu trop vite, tant elle tient quasiment le même discours sur la compétitivité. Au final, elle ne propose pas grand chose, à peine une vague nuance dans la vitesse d’adoption et dans le fait d’assumer de mener des politiques économiques de plus en plus libérales.

Ce faisant, difficile de ne pas y voir seulement une posture de communication. Aubry semble vouloir prendre date au cas où Hollande s’effondre dans la dernière ligne droite, à moins qu’il ne s’agisse tout simplement que d’un mauvais coup à l’égard de celui qui lui a barré la route de la présidentielle il y a cinq ans. Mais pour qui examine les protestations récurrentes de l’aile gauche du PS depuis des décennies, on peut s’interroger sur leur sens, tant elles n’ont aucune influence sur la dérive droitière du mouvement. Comment peut-on être sincère dans ses critiques tout en restant dans ce parti dont l’évolution est aussi claire ? A moins que toutes ces crises ne servent le PS, dans une chorégraphie qui pourrait accréditer cette droitisation tout en montrant que l’aile gauche reste dans l’aventure pour rassembler largement.


Par delà le caractère dérisoire de cette grogne pour des divergences bien limitées, on peut se demander si ses échanges acides au sein du PS ne le servent pas finalement, comment un moyen de s’adresser à ceux que la politique actuelle rebute comme à ceux qui y adhèrent.

26 commentaires:

  1. Je me souviens qu’au début du mandat de Hollande, beaucoup de gens disaient qu’après avoir fait de la rigueur, Hollande ferait, à la fin de son mandat, une politique plus à gauche une fois la croissance revenue, ce qui lui permettrait de se faire réélire. Je n’ai jamais cru à ce scénario et je n’avais pas tort. A la fin de son mandat, Hollande accentue au contraire sa politique de droite et divise son camp. Quant à la croissance, elle ne revient pas, du moins pas suffisamment pour faire baisser le chômage.

    La loi sur le code du travail risque de se transformer en crise politique, avec d’un côté un Manuel Valls qui veut aller jusqu’au bout en utilisant le 49-3, et de l’autre un Hollande soucieux de ne pas faire de vagues et qui pense à 2017…. Comment tout cela va-t-il se terminer ? Soit le gouvernement va passer en force au risque de provoquer une rupture à gauche, soit il va reculer, ce qui peut pousser Valls à abandonner son poste de Premier ministre. Cela me fait penser au CPE et à la fin du chiraquisme.

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    1. On ne répètera donc jamais assez que Hollande est un deloriste... et ce depuis au moins les années 80 !

      Un deloriste est un libéral... qui est encarté au P.S. (on ne sait pas pourquoi) ; on signalera en passant que Jacques Delors était le papa de Aubry... quand même.

      Autrement dit, l'un des chefs de file du libéralisme au P.S. était Delors...

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    2. Quand un ministre "socialiste" déclare : je ne crois pas à la lutte des classes...

      C'est un peu comme un curé qui dit : je ne crois pas en dieu.

      C'est dire à quel point le P.S. est malade... ou que notre société est malade ! une telle perte de repères !

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    3. Autrement dit, comment veux-t-on qu'un gouvernement "socialiste" applique un programme de gauche... quand les membres du gouvernement n'adhèrent absolument pas aux principes de gauche ?

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  2. Martine Aubry se réveille, une fois de plus, de son chaud beffroi lillois, pour nous donner une tribune où elle critique les orientations libérales de Valls-Hollande à travers la Loi Travail de Myriam El Khomri. Mais elle et ses cosignataires sont incohérents parce qu'ils ont entériné la même Europe libérale à travers tous les traités que ses amis qu'elle dénigre. Par cette loi libérale de déréglementation du marché du travail Valls et Hollande sont en phase avec l'Europe libérale. Cette fracture plus théorique que réelle au seins de la gauche et du PS augure vraiment mal pour eux les élections de 2017. Il y a de plus en plus le risque d'un 21 avril 2002 voire pire dans la mesure où la division de la gauche réduira sa représentation à la portion congrue comme en mars 1993 mais pour des raisons bien plus graves et durables. cf l'interview du politologue Laurent Bouvet dans le Figarovox/politique.

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  3. A propos de Martine Aubry :

    - « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)

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    1. « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ».

      « La politique n'est pas l'art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent. ».

      Mais aujourd’hui il y a une crise de l’oligarchie notamment européenne car tout ce qu’elle a fait et promis depuis des décennies pour convaincre les populations concernées de la suivre, tourne au désastre et il va lui être de plus en plus difficile de s’en sortir éternellement avec les deux formules ci-dessus. Cf. par exemple les problèmes d’actualités de la crise des migrants en Europe et de la crise agricole en France.

      Saul

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    2. L'Europe sociale, une illusion que l'on tente de nous vendre depuis 30 ans! Même sous Jospin entre 1997 et 2002 où il y eût une majorité de gouvernements socialistes ou sociaux-démocrates dans une UE qui ne comptait que 15 membres il n'y a pas eu l'esquisse d'une esquisse d'un tel projet. On peut compter dur les Britanniques, même Travaillistes, pour faire en sorte qu'elle ne voie jamais le jour.

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    3. Pour qu'il y ait une Europe sociale, il faudrait que les politiciens de "gauche" adhèrent aux principes de gauche... déjà.

      Ensuite, il faudrait que les traités autorisent la mise en oeuvre de programme de... gauche ! et ça, c'est pas possible.

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  4. j'ai été longtemps au PS j'en suis parti en 1995 et j'y suis revenu en 2002 au lendemain du 21 avril 2002 devant le désarroi de ma fille ainée qui avait alors 14 ans et s'apercevant que Le pen était au deuxieme tour des présidentielles " Papa qu'est ce qu'on fait maintenant " j'ai cru que cette claque monumental allait apporter de l'air frais au parti et le faire retourner vers le peuple qu'il avait abandonné peine perdue. 2005 le référendum à nouveau je quitte le parti à nouveau et ce définitivement . je comprends que les gens profondement de gauche essayent de transformer ce parti qui a cédé aux sirènes du liberalisme mais je pense que c'est peine perdue. il faut retrouver le chemin du peuple , des classes populaires et mettre en l'air cette classe de bobos parisianiste qui a la main mise sur le parti . je n'y crois plus et amèrement je constate avec retours que Jean Pierre Chevènement a eu raison avant tout le monde et que nous aurions du etre nombreux à le suivre

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  5. La ministre du travail, El Khomri, propose une réforme qui est une entreprise de démolition du code du travail. Vous en avez assez et vous voulez agir plutôt que d'attendre la dégringolade.
    Alors, signez la pétition contre cette régression sociale sur http://loitravail.lol et invitez ceux et celles qui sont conscients à faire la même chose.

    DemOs

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    1. DEMOS

      il est difficile d'imaginer qu'il puisse y avoir un niveau de bêtise suffisamment crasse dans les ministères pour accepter de pondre une connerie pareille, qui repose sur le simple fait qu'il y aurait création d'emploi si peu que des soi disant "responsables" d'entreprise du medef, le plus souvent, n'avaient pas la peur au ventre d'avoir à se justifier pour licencier..

      comme si les sorties massives au chômage des dernières années, sans aucune justification de faillite, ou même d'ailleurs de début de commencement de danger de pertes, n'étaient pas suffisantes au fait que licencier c'est déjà bien plus facile que d'embaucher en CDD fussent ils courts..

      la bêtise crasse collective de haut niveau s'accompagnant d'une sclérose généralisée des origines de formation, de l'homogénéité des modèles de résolution de problèmes économiques, vendus très chers au km par des big brother dits experts, à des feignasses modernes du ciboulot qui tournent en boucle leurs démonstrations devant des cours béates et parasites qui ne rêvent tant que de boire des cocktails au milieu du tout mondain, il est inévitable que nous n'ayons plus à faire face qu'à ce genre de "réformes" fadasses qui n'ont plus qu'un but : décontracter les élites pour la meilleure réussite possible des parcours de golf à 18 trous qui nécessitent tout le peu de concentration à long terme dont ils ont besoin


      difficile à croire que tout ce mélange éventé et putréfié de cerveaux en décomposition arrive à imaginer :

      1° que le niveau de l'entreprise est le niveau sensé pour la négociation collective la plus efficace

      2° que donner plus d'heures à moins de monde en économie déflationniste, en fausse reprise dans un système où l'optimisation de distribution de dividende est maximum , va permettre la création d'emploi (j'ai déjà fait la démonstration)

      3° que la souplesse future des décisions unilatéralesde la direction, alliée à la subordination contractuelle du salarié va lui être favorable dans le meilleur des mondes..


      au moment où les prévisions de croissance merveilleuses de 2016, issues des mêmes lieux bisounours sont déjà revues à la baisse le mois de février à peine terminé...


      le summum étant atteint par la réponse du ministère sur cette fameuse pétition, réponse argumentée et sûre d'elle même, d'un ministre qui ignorait, il y a à peine quelques semaines, combien de fois on pouvait renouveler un CDD


      je ne sais même plus si on doit rire de la farce, ou pleurer d'avoir son destin entre les mains de tels guignols..(et c'est valable pour toute la gente politique et leur cour)

      Stan

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    2. NB

      ne pas se méprendre sur ma charge ci dessus, je suis pourvu d'une intelligence moyenne, d'un solide esprit critique et du sens de la responsabilité suffisante à la tâche qui est la mienne. Largement documenté sur mes centres d'intérêt je prends toujours plaisir à lire une démonstration fouillée, argumentée, quelle que soit son orientation ou sa provenance.


      A partir de là, la seule chose que je demande à des cerveaux amplement dotés, à des responsables de destins collectifs, c'est de respecter les êtres qu'ils ont décidé de prendre en charge, en essayant de donner un avenir à un pays de 67 millions d'habitants, en aptitude d'adopter des règles et des résolutions de problèmes spécifiques à la hauteur de sa puissance dans le monde , pour la mise en œuvre de ses forces vives sur des perspectives moyen et long terme et non pas au rythme des financiers et des bénéfices à très court terme du marché..

      point barre bordel

      Stan

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    3. Il faut comprendre que pour les libéraux,

      - l'économie est apolitique.

      - que les patrons n'ont pas un intérêt particulier différent de l'intérêt particulier des travailleurs.

      - et que tous les problèmes socio-économiques se règlent d'eux-mêmes des lors que les entreprises font des profits...

      Ces dogmes sont profondément engrainés dans la tête des libéraux... de "gauche" (et de droite).

      Et c'est pour ça que nous avons un ministre de "gauche" qui peut dire sans sourciller : je ne crois pas à la lutte des classes.

      Quand on ne croit pas à la lutte des classes ; à quoi peuvent bien servir les syndicats ?

      Et vu que les patrons n'ont pas leur propre intérêt à défendre ; ils prendront forcément des décisions qui ne nuisent pas aux travailleurs... N'oubliez pas la croyance libérale que le bon fonctionnement de l'entreprise est l'intérêt commun des travailleurs et des patrons et que ça ne va pas chercher plus loin.

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    4. @ Abd_Salam

      Ce que tu reprends, nous le savons tous, mais cela ne change rien à l'affaire. La question est de savoir si une minorité, une poignée de parasites endogamique va continuer à resserrer le nœud coulant qu'elle a passé autour de notre cou grâce au pouvoir économique dont elle dispose ou si nous allons agir pour remplacer ce système pervers et dangereux. Plus facile à dire qu'à faire, mais ce n'est pas en restant assis sur son canapé, en regardant ailleurs ou en satisfaisant de comprendre que les choses changeront.

      DemOs

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    5. @ Stan,

      Je ne retirerai pas un mot à ce que tu as écrit.
      Je suppose que Laurent va nous dire que ces éminences ne sont pas conscientes, et si c'est le cas, le pouvoir ne saurait être critiqué, remis en question ou contesté. Pourquoi faudrait-il appeler de ses vœux des changements face à un pouvoir aussi sourd et aveugle qu'arrogant ? D'ailleurs, pourquoi entre d'autres temps, les peuples ont-ils fait des révolutions ici et ailleurs si ce n'est que le système était verrouillé ?
      Je continue, pour ma part, à préférer les évolutions démocratiques même si nous vivons dans un temps où les gouvernants, français et européens, font tout ce qu'il faut pour la contrôler, la museler.

      DemOs

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    6. @ Demos,

      Oui, la minorité de parasites endogamiques va continuer à resserrer le noeud coulant...

      Parce que la majorité de la population est intoxiquée par la propagande des eurocrates !

      Et que la plupart des gens ne peuvent envisager que les problèmes sont la conséquences des décisions politiques ! ça leur parait complotiste d'entendre que les difficultés sont provoquées par les politiques libérales !

      La plupart des gens croient que le gouvernement se démène comme il peut pour combattre la crise... on ne se révolte pas quand on croit que la menace est autre chose que le gouvernement lui-même !

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    7. @Abd_Salam
      "Ces dogmes sont profondément engrainés dans la tête des libéraux... de "gauche" (et de droite).
      Et c'est pour ça que nous avons un ministre de "gauche" qui peut dire sans sourciller : je ne crois pas à la lutte des classes."

      Mais, n'oubliez pas que c'est un homme libéral de droite, milliardaire, qui y croit, lui, à la lutte des classes. Il a d'ailleurs même dit que c'est SA classe qui l'a gagnée, cette lutte des classes ! Warren Buffet, me semble-t-il...

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  6. Je suis d’accord pour dire qu’il faut se méfier de Martine Aubry et de ses prises de position.
    Toutefois, je crois qu’il y a encore des gens respectables au PS. Je pense au courant « Maintenant La Gauche », où on trouve des personnes comme Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel et Gérard Filoche. Ces personnes ne vont pas aussi loin que NDA sur l’indépendance de la France et l’Euro. Toutefois contrairement à Martine Aubry, elles s’opposent en continue, depuis la première lecture du TSCG au parlement en 2012, à la politique du gouvernement et proposent vraiment des solutions.
    La crise politique que traverse le gouvernement, à cause de cette Réforme du code du travail, pourrait finir par griller en même temps Valls, Hollande et peut-être même aussi tous ceux qui la soutiennent à droite : Juppé, NKM, Fillon, Apparu. Sarkozy et Coppé s’entretuent et risquent eux aussi d’être grillés.

    Cette crise politique que traverse le pays pourrait, je crois, être l’opportunité de faire le ménage et aussi de faire émerger aux primaires PS, quelqu’un comme Marie-Noëlle Lienemann.
    A nous de nous mobiliser pour faire sauter Valls, grâce à la pétition "Loi travail : non, merci @MyriamElKhomri ! #loitravailnonmerci" (plus de 726000 signatures) et en défilant dans la rue.

    EB.

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    1. S'il ne remettent pas en cause l'€uro, c'est qu'ils ne remettent rien en cause dans le fonctionnement de l'U.E. !

      Blâmer les conséquences et chérir les causes ne mène à rien... c'est comme pisser dans un violon.

      Proposer des voies qui ne remettent pas en cause l'€uro et le principe que "gouverner" soit mis en pilotage automatique dirigée par des traités soit-disant techniques et neutres est un aveuglement ! il ne s'agira toujours que de voie de garage.

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    2. @Abd_Salam

      Je suis d’accord pour dire que l’Euro cause d’énormes dégâts sur l’économie Française et qu’il faut en sortir. Toutefois je crois qu’il faut éviter de tomber dans le sectarisme de l’UPR : sortir de l’UE sinon rien.
      Est-il nécessaire et pertinent, parce qu’on est dans l’Euro, de faire travailler les salariés 12h par jour sans heure supplémentaire, y compris pour les entreprises qui ne sont pas soumis à la concurrence internationale ? Je ne crois pas.
      Si je dois choisir entre NKM, Juppé, Fillon et Apparu, qui veulent casser le code du travail et la plupart de nos acquis sociaux et Marie-Noëlle Lienemann, qui est contre le TSCG, le TAFTA, les travailleurs détachés et souhaite donner 20 Milliards de plus aux ménages et ne plus aider la grande distribution et les entreprises qui n’exportent pas (voir vidéo https://www.youtube.com/watch?v=sdURFcMn61A); mon choix est fait.

      J’espère que Laurent Herblay nous fera un jour, un billet sur Marie-Noëlle Lienemann.

      EB.

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    3. C'est la construction de l'€uro qui ne laisse aucune marge de manoeuvre... c'est le sectarisme des traités.

      Certains pays, notamment l'Allemagne, sont contre l'idée que l'€uro et son fonctionnement soit du domaine du débat démocratique.

      Tout le fonctionnement de l'U.E. est soumis à l'idée que les questions économiques ne sont pas négociables... tout est prévu une fois pour toute dans les traités.

      La remise en cause de l'€uro provoquera l'explostion de l'€urozone ! rien d'autre.

      Il est hors de question de mener des politiques économiques autres que libérales... toute remise en question de l'austérité fera partir l'Allemagne !

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    4. P.S. : quand on ne peut pas dévaluer sa monnaie, il ne reste plus qu'à dévaluer le prix du travail.

      C'est donc une histoire de "pertinence" comme vous dite par rapport à l'€uro : de travailler plus, pour gagner moins.

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    5. @ E.B.

      je crois qu'il y a continuellement un malentendu dans les échanges et les débats sur l'Union Européennes...

      Entre ceux qui critiquent l'U.E. qui existent ET ceux qui défendent l'U.E. qui est souhaitable. Celle qu'on aurait dû faire.

      Toujours est-il qu'il faut tenir compte des traités qui existent eux ! et ce qu'ils impliquent.

      Il faut également tenir compte des volontés de chaque pays membre de l'U.E. ! et de leur situation économique, de leurs besoin :

      Pour les pays d'Europe de l'Est, le "travailleur détaché" est une aubaine... pourquoi voteraient-ils contre des mesures qui donneraient du boulot à leurs travailleurs ?

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  7. Sur le sujet, très bon papier de Jacques Sapir, où l'essentiel est dit : http://russeurope.hypotheses.org/4746.
    Indécence et impudence, rien de neuf au royaume du PS, frondeurs ou pas.

    Considérer ne serait-ce qu'un instant que la Aubry (fille de, UE convaincue, éléphante depuis des siècles, ENA, plusieurs fois ministre PS...) serait une alternative, c'est se mettre le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate.
    Elle se fait juste un peu de pub à peu de frais pour rester maire de Lille aux prochaines élections.
    Sûr que ça ne la dérangerait pas que ça soit Hollande qui repasse, elle pourrait régulièrement nous rejouer son jeu de chef des frondeurs, de vrai socialo juré craché, pour s'assurer les municipales en 2020.

    Dérisoire, indécent, impudent, je rajouterais pathétique et lamentable.

    ***Jacko***

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  8. @ Moi

    Ses manœuvres ne seront malheureusement pas forcément perdantes…

    @ Anonyme 12h08

    Très juste

    @ BA

    Un grand merci pour la citation

    @ Denis

    Il n’y a aucun espoir à avoir dans ce parti, d’autant plus que les différences d’Aubry ne sont que des nuances

    @ Stan

    Merci.

    @ Abd_Salam

    Très juste pour les ultra-libéraux ou l’euro

    @ Démos

    Je ne dis pas que le pouvoir ne saurait être critiqué, remis en question ou contesté. Il doit être renversé démocratiquement et mis dans les poubelles de l’histoire. Mais je persiste à penser qu’ils n’ont pas pleinement conscience de ce qu’ils font.

    @ EB

    Je ne doute pas que certains soient sincères (Lienmann, Filoche), mais il est étrange de rester dans un parti qui mène une politique si loin de leurs convictions. Nous aurons besoin d’une recomposition politique

    @ Jacko

    Merci

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