mercredi 21 mars 2018

Mayotte, synthèse des dangers de l’immigration massive



Une situation dramatique

Les faits donnent vite le vertige : 26% de taux de chômage, 84% des habitants vivant sous le seuil de pauvreté, une population multiplié par onze depuis 1960, 4 enfants par femme, 45% de la population en situation irrégulière, des services publics débordés, avec 10 000 naissances par an, le taux de cambriolage le plus élevé de France. L’île, devenue un département en 2011, traverse une crise allumée par la violence, qui frappe durement les élèves, dont beaucoup vivent dans la peur.  Le Figaro rapporte que « les citoyens, exaspérés, conduisent eux-mêmes les clandestins à la gendarmerie ». Une raison majeure aux troubles actuels : l’immigration massive venue des Comores.

Le cas de Mayotte montre bien les dangers d’un manque de contrôle de l’immigration. L’immigration illégale pèse sur l’économie, de plusieurs manières. D’abord, elle occasionne des coûts, en saturant l’école ou les hôpitaux, ensuite, en déséquilibrant le marché du travail, elle pèse sur la condition des travailleurs, qui se retrouvent en concurrence avec des personnes qui acceptent des rémunérations plus basses. Et la course au moins-disant appauvrit la population, comme on avait pu le voir en Floride après un exode massif venu de Cuba, qui avait pesé sur les salaires de l’Etat. En outre, logiquement le désordre général et l’inactivité sont un terreau fertile pour la violence et la délinquance.

Il faut dire que les Comoriens sont attirés par les droits sociaux français, le système de santé et d’éducation. Mieux, l’enfant d’un couple illégal né à Mayotte peut prétendre à la nationalité française. Heureusement, certains osent poser la question du droit du sol à Mayotte. Plus généralement, je ne vois pas pourquoi la progéniture des personnes en situation irrégulière pourrait avoir un droit aussi fondamental que la nationalité alors que la présence de leurs parents n’était pas légale. Ces pirates de la nationalité ne devraient pas pouvoir bénéficier d’un tel effet d’aubaine. La nationalité n’est pas censée s’obtenir en détournant de manière aussi criante des lois, certes trop complaisantes.


Pour moi, les clandestins n’ont certainement pas le droit d’obtenir la nationalité qu’ils souhaitent pour leur progéniture en se débrouillant pour la faire naître dans le pays de leur choix. Plus globalement, Mayotte montre à la France les dangers d’une immigration incontrôlée, qui ne produit que du chaos. Pas sûr que nos dirigeants, qui veulent paraître ouverts, parviennent à le comprendre.

14 commentaires:

  1. Au cours de discussions que j'ai pu avoir avec vous sur ce thème, vous avez refusé d'admettre que de Gaulle voulait que les personnes issues de l'immigration extra-européenne reste une petite minorité ; et vous avez refusé d'admettre que la modification de la population française aurait des conséquences politiques.

    Voici pourtant une nouvelle illustration de l'importance du pourcentage des minorités :

    http://www.atlantico.fr/decryptage/comment-ne-rien-ceder-aux-nouveaux-identitaires-et-autres-jeteurs-huile-feu-fractures-francaises-sans-tomber-dans-piege-3340411.html

    car l'agitation qui est décrite par les deux auteurs de cet article vient de deux raisons :
    - l'importance électorale des minorités auxquelles il est fait référence, qui vient directement de leur pourcentage dans la population
    - le tabou mis sur les questions d'identité et de culture, vite renvoyées par les paresseux et les peureux à des questions de racisme.

    Si on s'en était tenu au conseil donné par de Gaulle à Peyrefitte puis dans ses Mémoires d'espoir, le poids électoral de ces minorités serait négligeable donc nos politiciens pourraient plus facilement contrer les manipulateurs.

    Et si vous ne contribuiez pas à entretenir un tabou injustifié sur le deuxième point, le débat sur ce point serait lui aussi plus facile pour les acteurs politiques.

    Dernière remarque : non, ce n'est pas la faute du FN qui aurait radicalisé les oppositions. C'est bien la faute de ceux qui cèdent aux manipulateurs décrits dans l'article ; et vous faites partie de ceux qui ont cédé. Probablement ne vous en rendez-vous même pas compte.

    Mais on ne pourra pas régler raisonnablement la question de Mayotte ou les autres problèmes liés à l'immigration tant que vous maintiendrez cette attitude.
    Donc inutile de s'en prendre aux seuls politiciens se voulant ouverts : commencez donc par balayer devant votre porte, et cela ira déjà mieux.

    Mais je reconnais bien sûr que le thème est difficile à traiter correctement.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai bloqué sur votre référence a Atlantico mais globalement je vous rejoins.

      Supprimer
    2. J'aurais dû me douter que j'allais tomber sur Atlantico...Peu importe, mon objection n'était pas là.

      S'il y a un territoire en France où le rejet de la politique actuelle envers l'immigration illégale n'a rien à voir avec les foutaises culturalistes ou identitaires, c'est bien Mayotte.

      Or c'est là que ce rejet est le plus fort. Cela ne fait que conforter mes opinions sur le sujet :

      1) les français ne sont pas un peuple raciste, et leur rejet de cette politique n'est pas motivée par le racisme, mais par des revendications parfaitement légitimes en matière économique et sociale,

      2) ceux qui nous traitent de racistes parce que nous osons dire que la France n'a pas besoin d'immigration économique, qu'elle souffre au contraire d'un chômage de masse écrasant, de salaires misérables, d'un système social indigent et d'une pénurie de logements terrifiante, ne se rendent pas compte qu'ils rendent service à nos ennemis,

      2) ceux qui osent nous dire que le vrai problème serait identitaire ou culturel et donc que toute discussion sur la politique d'immigration fondée sur l'intérêt national, la santé économique de la patrie ou le bien-être social du peuple serait hors-sujet (simples jérémiades, peut-être ?) sont forcément les idiots utiles de quelqu'un.

      Et ils nous pourrissent la vie tout autant que les précédents, tout en leur fournissant des munitions.

      Ivan

      Supprimer
  2. La construction européenne, c'est une régression sociale historique.

    La construction européenne, c'est un échec total.

    De plus en plus de sans-abri partout en Europe.

    Selon une étude de la Fondation Abbé-Pierre et de la Fédération européenne des associations nationales travaillant avec les sans-abri, 11 millions de ménages sur 220 millions n’ont pas de logement personnel.

    Paris est loin d’être la seule capitale européenne à déplorer un nombre croissant de sans-abri. La préfecture d’Ile-de-France, qui a créé le 16 mars son propre Observatoire francilien des personnes hébergées et à la rue, parvient au chiffre affolant de 100 000 personnes logées chaque soir par l’Etat, soit une augmentation de 50 % en trois ans.

    La Fondation Abbé-Pierre (FAP) et la Fédération européenne des associations nationales travaillant avec les sans-abri (Feantsa, sise à Bruxelles) révèlent, mercredi 21 mars, leurs statistiques à l’échelle européenne : sur 220 millions de ménages, près de 11 millions sont en état de privation sévère de logement, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas de domicile personnel, sont à la rue ou hébergés chez un tiers, en centre d’hébergement, en foyer, en hôtel social…

    « La définition du sans-abrisme a beau ne pas être la même d’un pays à l’autre, partout en Europe les hausses sont spectaculaires », révèle Sarah Coupechoux, de la FAP : + 150 % en Allemagne, entre 2014 et 2016 ; + 145 % en Irlande, entre 2014 et 2017 ; + 169 % au Royaume-Uni entre 2010 et 2017 ; + 96 % à Bruxelles entre 2008 et 2016 ; + 20,5 % en Espagne entre 2014 et 2016 ; + 17 % en France entre 2016 et 2017, en tenant compte des 20 845 personnes qui ont demandé un hébergement au « 115 » en juin 2017 par rapport à juin 2016.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/03/21/de-plus-en-plus-de-sans-abri-partout-en-europe_5273875_3224.html

    RépondreSupprimer
  3. Je ne pense pas que la construction Européenne ,comme la mondialisation soient des échecs pour tout le monde car certains ont l'air de se porter de mieux en mieux, il suffit de voir l'explosion de certaines fortunes et de certaines rétributions...Ces gens-là ont fort bien réussi leur politique ,ils ne sont pas des naïfs ;et parfois ils ont de tres belles paroles sur l'immigration ,mais ils fuient les quartiers où vit le sous prolétariat ,ils choisissent leurs écoles ,bientôt leurs hôpitaux ,ne vous fiez pas à leurs paroles de Bisounours.

    RépondreSupprimer
  4. Effets politiques de l'immigration, par l'exemple au Québec :

    http://www.journaldemontreal.com/2018/03/21/pour-parler-serieusement-dimmigration

    http://lautjournal.info/20180321/la-west-islandisation-de-laval
    "Le politologue Pierre Serré, dans son livre « Deux poids, deux mesures, l’impact du vote des non-francophones au Québec » s’est livré à une analyse minutieuse de l’effet du vote « bloc » des non-francophones. Il a déterminé qu’une fois que le pourcentage de francophones (langue d’usage) passait sous la barre des 80% environ dans un comté, l’alternance politique était chose du passé et le PLQ était systématiquement élu. Ainsi, le bloc de 36% de non-francophones sur l’ile de Laval constitue une minorité qui détermine maintenant le résultat des élections. Le PLQ le sait parfaitement."

    Voilà ce que donne le cas du Québec, sur des enjeux québécois, celui de la préservation du français et éventuellement du statu politique de la Belle Province.
    Les auteurs, qui ne se cachent pas derrière leur petit doigt comme certains gaullistes libres, montrent que l'immigration puis la non-intégration sont voulues pour neutraliser le votre québécois.

    Faites l'adaptation au cas français, avec des enjeux français (autonomie vis à vis de l'UE, fin de la politique de repentance, opposition à la politique de discrimination "positive", opposition aux revendications islamistes, etc) et vous comprendrez pourquoi votre attitude de politique de l'autruche sur la *nature* des flux est vouée à l'échec...et arrange bien ceux qui mènent cette politique, en toute connaissance de cause.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quel rapport avec l'immigration ?

      Les "non-francophones" au Canada ce sont...les canadiens anglophones !

      Ivan

      Supprimer
  5. Il faut nous séparer de Mayotte, lui donner unilatéralement son indépendance et la rendre - conformément aux résolutions de l'ONU - aux Comores dont elle n'aurait jamais dû être détachée, puis émanciper pareillement et à sa suite les autres DOM-TOM.

    Il faut plus généralement finaliser la décolonisation, et hormis les îles Kerguelen, Saint-Pierre et Miquelon et la Terre Adélie qu'on garde, liquider les derniers vestiges de notre ancien Empire colonial, qui sont des gouffres financiers, des boulets économiques et des bombes démographiques.

    Charles

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cette fois vous êtes surpassé.

      Ou bien on "donne" unilatéralement son indépendance à Mayotte ou bien on la "rend" aux Comores, mais les deux en même temps c'est pas possible parce que les mahorais ne veulent pas tomber sous la coupe des comoriens.

      Ivan

      Supprimer
    2. Cette fois vous vous êtes surpassé.

      Ivan

      Supprimer
    3. @ Ivan

      Même rendue directement aux Comores, ou rattachée par la suite aux Comores, Mayotte n'étant plus sous juridiction administrative française (mais comorienne) sera de fait indépendante de la France.

      C'est ce qui nous importe et c'est ce qu'il fallait comprendre.

      Charles

      Supprimer
    4. Indépendant de la France ne veut pas dire indépendant, ou alors Hong Kong et Macao sont des pays indépendants.

      On ne peut même pas parler non plus de restitution mais plutôt de recel, puisqu'avant la France Mayotte n'appartenait pas aux Comores, mais à un sultan malgache.

      De toute façon cela ne nous dit pas pourquoi vous ne voyez ni gouffres financiers ni boulets économiques en métropole ou en Corse.

      Quant à la bombe démographique, tant qu'elle mène officiellement une politique familiale nataliste la République n'est pas fondée à critiquer ceux qui mieux que les autres font ce qu'on leur demande pour atteindre les objectifs fixés à l'ensemble du pays.

      Reste qu'en démographie comme en économie on n'aura pas une croissance infinie dans un monde fini.

      Ivan

      Supprimer
  6. La cote de popularité d'Emmanuel Macron au plus bas.

    Les choses ne s'arrangent guère pour Emmanuel Macron. Menant de front plusieurs réformes majeures, le chef de l'État est attaqué de toutes part. Et cela s'en ressent sur sa cote de popularité. Selon un sondage BVA diffusé vendredi, celle-ci a baissé de trois points pour le troisième mois consécutif, atteignant ainsi son niveau le plus bas depuis l'arrivée du chef de l'État à l'Élysée en mai 2017.

    http://www.lepoint.fr/politique/la-cote-de-popularite-d-emmanuel-macron-au-plus-mal-23-03-2018-2204877_20.php

    RépondreSupprimer