jeudi 15 novembre 2012

Les peuples européens se révoltent contre l’austérité


Italie, Espagne, Grèce, Portugal, Belgique, France : c’était le premier grand mouvement de révolte contre les politiques européennes d’austérité promue par les technocrates européens et acceptée par les différents dirigeants des pays concernés. Le début de la fin pour cette UE ?

Le crime économique de l’UE

Jacques Sapir a sonné la charge hier soir en titrant son dernier papier « Grèce : un crime se commet sous nos yeux ! ». Et il a raison ! Les politiques qui sont menées en Europe sont monstrueuses et inhumaines. Et elles sont d’autant plus stupides que nous avons le précédent des années 1930 qui nous a démontré que les politiques d’austérité en pleine crise ne font qu’aggraver le mal sans même résoudre les problèmes qu’elles prétendent résoudre, comme le montre le cas de la Grèce.

Bien sûr, hier, François Hollande a expliqué qu’il avait réorienté l’Europe. Dans la réalité, absolument rien n’a changé. Le pseudo « plan de croissance » signé en juin, et qui permet à l’équipe actuellement au pouvoir de signer la camisole budgétaire de Nicolas Sarkozy qu’elle avait dénoncée, n’est qu’un « pistolet à eau contre un rhinocéros qui charge » selon Krugman. 0,2% de PIB par an d’investissement supplémentaire (seulement la moitié des crédits sont nouveaux), c’est une goutte d’eau par rapport aux efforts de réduction des déficits budgétaires qu’orchestrent cette Europe et ses dirigeants.

Le plus stupéfiant reste quand même que des dirigeants « socialistes » acceptent de mettre en œuvre des politiques aussi ouvertement antisociales (en Grèce, le SMIC a été baissé de 22% et même 32% pour les jeunes). Il est désolant que François Hollande fasse du désendettement et de la compétitivité ses priorités. Comment ne se rend-il pas compte que cette logique est totalement mortifère et sans fin ? Le pire est que les ravages de ces politiques peuvent être constatés en Grèce et qu’ils ont été dénoncés avec brio par les prix Nobel d’économie progressistes Krugman et Stiglitz.

Quelle issue pour la protestation ?


Et c’est bien tout le problème, qui explique d’ailleurs que ces politiques puissent être mises en place aujourd’hui : la droite et la gauche de gouvernement mènent des politiques d’austérité extrêmement proches. En fait, quelque part, la gauche ne fait pas son travail. Elle devrait s’inspirer de Roosevelt et proposer de remettre en cause les politiques de la troïka technocratique qui sont en train de noyer les économies des pays qu’elles ont sous leur tutelle.

La question qui se pose maintenant est de savoir comment les citoyens peuvent mettre fin aux politiques inhumaines menées leurs gouvernements car les manifestations qui ont lieu depuis maintenant plus de deux ans n’ont abouti à rien de concret. Les gouvernements qui sont tombés à l’automne 2011 en Italie et en Grèce ont été remplacés par des équipes plus dociles vis-à-vis. Malgré tout, il ne faut pas se désespérer, ce qui se passe aujourd’hui favoriser la prise de conscience.

En Grèce, nous sommes passés à deux doigts d’une victoire de Syriza en juin, qui, aurait mis fin à ces politiques mortifères d’austérité dictées par la troïka. Il y a fort à parier que la dégradation de la situation (le PIB a baissé de 7% au 3ème trimestre) pousse les grecs à choisir une véritable alternative la prochaine fois. De même, la dégradation de la situation en Italie, en Espagne et au Portugal (le chômage vient d’atteindre un nouveau record) va finir par faire bouger les choses.

Bien sûr, devant l’immense casse sociale provoquée, on souhaiterait que le changement vienne plus vite. Néanmoins, la capitulation de la gauche de gouvernement devant la doxa néolibéral complique le contexte politique. Mais on ne peut pas torturer les peuples indéfiniment sans qu’ils réagissent.

14 commentaires:

  1. Dette publique de la Grèce :

    2012 : dette publique de 175,6 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec. La dette augmente, augmente encore, augmente toujours, alors que le premier défaut de paiement de la Grèce a effacé 107 milliards d'euros de dettes.

    2013 : dette publique de 189,1 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.

    2015 : dette publique de 207,7 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.

    2016 : dette publique de 220,4 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.

    La Grèce fonce vers un deuxième défaut de paiement.

    En 2013, la dette publique de la Grèce sera de 346,2 milliards d'euros.

    Sur ces 346,2 milliards, les Etats européens et la BCE ont prêté 242 milliards d'euros à la Grèce.

    Problème : la Grèce est insolvable. Les Etats européens et la BCE vont devoir subir ces pertes.

    - Quel est l'homme politique courageux qui va annoncer aux contribuables européens qu'ils vont payer 242 milliards d'euros ?

    - Quelle est la femme politique courageuse qui va annoncer aux contribuables européens qu'ils vont payer 242 milliards d'euros ?

    - Concernant la France, combien de dizaines de milliards d'euros les contribuables français vont-ils devoir payer pour le deuxième défaut de paiement de la Grèce ?

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  2. Toujours cette naïveté de croire que le PS devrait être de gauche. Il représente les classes moyennes girondines.
    La révolte des peuples est de plus en plus violente et finira bien par déboucher sur quelque chose, même sur la dictature.
    Pour Hollande, je m'interroge. Il sait que l'austérité mène à la catastrophe, il sait que les peuples se révolteront, il sait que l'Allemagne ne joue pas le jeu. Pourquoi fait-il comme si de rien n'était ou presque? Il est bête, fanatique, lobotimisé, en désir de servitude volontaire, au service de la rente, ou autre chose?
    Jard

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  3. Triste constat de Jacque Sapir et bien faible révolte aux vus des enjeux...

    Sinon, un sondage du 22 Octobre en Grece donnait Syriza à 30.5 % contre 27 % pour ND, l'alternative est peut être pour bientôt du coup! Dans la même étude, le pasok s'effondre à 5.5% ce qui devrait faire réfléchir nos chers socialistes... et bien plus préoccupant, les nazi montent à 14 %, un chiffre complétement hallucinant quand on connait les agissements de ce parti clairement violent et antidemocratique. Si Syriza arrive au pouvoir, ils auront intérêt à être bon, parce que la situation sera difficile et qu'il n'y aura probablement pas de seconde chance...

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121022trib000726469/la-coalition-grecque-perd-deux-sieges.html

    red2

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  4. Grèce: le consul allemand pris à partie par des manifestants à Salonique:

    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20121115.AFP5039/grece-le-consul-allemand-pris-a-partie-par-des-manifestants-a-salonique.html

    Philippe Béchade : « La Grande-Bretagne sans le quantitative easing, c’est la Grèce »:

    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2012/11/15/philippe-bechade-la-grande-bretagne-sans-le-quantitative-easing-cest-la-grece/

    Selon Philippe Béchade c'est le quantitative easing qui limite le taux de chômage en Grande-Bretagne qui serait autrement dans la situation de la Grèce ou de l'Espagne (taux de chômage à plus de 25% dans ces deux pays contre 7,8% en Grande-Bretagne qui limite les dégâts grâce surtout à sa monnaie nationale, même s'il a peut-être d'autres raisons).

    Saul

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  5. " Italie, Espagne, Grèce, Portugal, Belgique, France : "

    Je n'ai pas vu grand chose à propos de la France ... les français sont "congelés"!

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  6. Les gouvernements ne sont ils pas élus pour s'occuper des peuples et de leur devenir ? Comment en est on arrivé à ce que ceux à qui nous avons donné mandat nous abandonnent, nous ruinent, nous écrasent de leur mépris, et se consacrent exclusivement à des intérêts particuliers qui ne représentent qu'eux ?? Et ce, dans TOUTE l'Europe, et d'une pirouette, après avoir affirmé le contraire, c'est à notre tour de voir notre gouvernement s'attaquer à son peuple.
    Où est donc le bien commun à travers l'offensive du MEDEF et de sa rouquine propagandiste, souriant toujours en demi teinte à la perspective des énormes profits que vont générer pour sa petite baronnie (merci Sellieres), les mesures qu'elle préconise et que s'apprête à mettre en place françois Hollande de la Molasse ??? Les génuflexions du vassal Ayrault à la nouvelle suzeraine allemande de la France ce jour sont tout simplement à vomir.
    Ce gouvernement prend ses ordres de partout où sont en marche des profits carnassiers ou des intérêts qui n'ont rien à voir avec ceux de la France et des français : minorités, homosexuels, banques, instances internationales non représentatives, prêteurs usuriers illégitimes, pays étrangers (Qatar, Allemagne, USA, etc), patrons et assimilés du Comité des Forges, médias tendance et journalistes branchés aux salaires mirobolants et avantages afférents, économistes stipendiés, millionnaires cupides et exhibitionnistes, vendus de tous bords, la liste est sans fin...
    Mais ce peuple, le notre, qui va s'en occuper, qui va faire cesser ce naufrage qui va nous ramener bientôt aux conditions de travail du 19ème siècle et où il ne manquera plus bientôt que le travail des enfants pour y retourner ???
    Personne n'aura donc le courage, dans ce gouvernement de fantoches, de mettre sa petite personne en danger en dénonçant ces mesures infâmes, ce déni de justice, cette casse sauvage, cette appropriation monstrueuse de nos richesses par tous les vautours voraces qui murmurent à l'oreille du président ???

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  7. La conscience, les scrupules, l'humanité, le coeur ont ils donc si totalement disparu que nos élus puissent continuer de venir faire les clowns sur le perron de l’Élysée et pérorer devant les caméra, sans avoir le moindre problème à se regarder chaque jour dans une glace ???? N'y a t il plus que la gamelle qui intéressent leurs majestés ???

    Et ce peuple, notre peuple, le plus spirituel du monde pendant si longtemps, teigneux, résistant, courageux, rétif et conquérant, comment a t il pu devenir ce maelström d'individus pusillanimes et égoïstes, ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez, courbant l'échine un peu plus chaque jour devant les sacrifices qu'on lui demande, avalant toutes les belles promesses qui n'engagent que ceux à qui on les fait.

    Comment a t on pu en arriver là, ça me tue, et puisqu'il faut qu'ils crèvent pour que les français décident de bouger leur cul, alors soyons optimistes, parce qu'on est sur la bonne voie pour que les gens, une fois qu'ils n'auront plus rien à bouffer, s’aperçoivent enfin que leur téléphone portable et les jeux télévisés n'étaient là que pour les distraire d'agir quand il était encore temps d'en sortir.
    Mais il sera trop tard, la dictature que l'on met en place sera refermée. Alors la colère légitime, énorme, dévastatrice et hélas aveugle grondera, car quand les pauvres n'ont plus rien à perdre et que le désespoir est total, les grands de ce monde risquent de se rendre compte qu'acculés au delà de la misère la plus insupportables, les gueux sont alors sans pitié pour leurs bourreaux.

    Cath - Anonyme

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  8. Début de la fin de quoi? De la démocratie dans les pays européens, sûrement! Les dirigeants européens, ainsi que leur surveillants de la Commission Européenne iront jusqu'au bout de leur logique mortifère. Historiquement, il est assez rare qu'un processus économico-politique s'arrête avant son terme. Et pour ça, les gouvernements des pays membres de l'UE ont tous plus ou moins triché avec leurs électeurs, voire carrément bafoué le suffrage universel dans certains cas.

    Toutes ces purges austères (ou austéritaire? austéraire?) sont commanditées par la Gauleiterin Merkel. Dans l'absolu, elle a raison SI ON VEUT CONSERVER L'EURO; d'ailleurs, n'oublions pas que les Allemands la soutiennent sur ce point. L'ennui, c'est le timing: ce n'est pas du tout le bon moment pour faire des restrictions budgétaires car le contexte est déflationniste. C'est suicidaire!!!

    En France, Hollande est lui aussi conséquent: il a titré les conclusions de la ratification du TSCG. Le souci, c'est qu'onze mois plus tôt, il disait être vent debout contre ce traité. Hollande s'est donc fait élire sur une tromperie, et toute honte bue, va procéder lui aussi à une politique de réduction de la dette, qui va entraîner une forte augmentation du chômage. Encore une fois, on ne mesure pas assez le sacrifice fait en France pour sauver l'euro ET l'UE: tout simplement la fin de l'industrie dans notre pays. D'où la suppression du ministère du même nom: tout un symbole.

    Pour s'en sortir, c'est le syndrome TINA: à cause du dogme de la concurrence libre et non faussée en Europe et dans le monde, toute politique de relance de type Keynésienne (donc favorable à la demande) est impossible! Et comme tous les gardes-fous ont sauté (Etats providence, protectionnisme, souveraineté monétaire), l'Europe entière sera entraînée dans un gouffre sans fond, comme pendant l'entre-deux-guerres.

    JL Gréau a qualifié la situation de "perfect storm": les politiques de restrictions vont tuer toutes les économies européennes, même l'économie allemande. Lui et son collègue Sapir ont raison, mais ils prêchent dans le désert. A mon avis, ils devraient plutôt miser sur un éclatement totalement désordonné de l'Euro dans les différentes études de cas qu'ils ont publiées récemment de leur côté sur les scénarios pour la France de sortie de l'EuroZone, car on va droit à la catastrophe.

    CVT

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  9. @]LP,

    "Nobel d’économie progressistes"

    Notion audacieuse. Sauf à nous donner une juste définition du progressisme contemporain, bien évidemment.

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  10. "Personne n'aura donc le courage, dans ce gouvernement de fantoches, de mettre sa petite personne en danger en dénonçant ces mesures infâmes, ce déni de justice, cette casse sauvage, cette appropriation monstrueuse de nos richesses par tous les vautours voraces qui murmurent à l'oreille du président ???".

    Ce n'est pas gentil pour les vautours, braves et utiles créatures, qui ne sont pas des parasites mais, au contraire, nous débarrassent des charognes.

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    1. C'est vrai, je regrette, je retire : j'ai bien plus de considération pour ces animaux,la plupart du temps détestés, que pour nos bons ministres, qui ne leur arrivent pas à la cheville (ou plutôt à la patte).
      Ca va être dur de comparer : chacal, c'est encore plus mignon, hyène, c'est pareil c'est très utile et très intelligent, non, vraiment, ça m'embête, je vois pas comment définir un être veule, abject et avide qui ne sert à rien et s'engraisse sur le dos des autres, sans noblesse, sans vergogne et sans remord.
      Dans le règne animal, je ne vois guère que le moustique, mais évidemment, ça perd un peu de sa force dans l'image (et encore me dira t on, ce sont les femelles qui piquent, exclusivement pour nourrir leur progéniture)...,
      C'est sans doute, mais je le savais déjà, qu'il faut être un homme pour se comporter pire qu'une bête, et nombreux sont ceux qui y parviennent très très bien

      Cath - Anonyme.

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  11. C'est incroyable de voir comment on va de petits renoncements en petits renoncements avec autant de facilité.
    Et de voir comment beaucoup nous maquillent ces petits renoncements avec des espoirs mirifiques.

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  12. Vendredi 16 novembre 2012 :

    La Grèce va rembourser vendredi sans difficultés 5 milliards d'euros de créances.

    La Grèce va pouvoir rembourser vendredi 5 milliards d'euros de titres à court terme grâce à la levée de fonds menée en début de semaine pour compenser le retard de ses bailleurs de fonds UE et FMI à reprendre leur perfusion financière, a indiqué l'Agence de gestion de la dette publique (PDMA).

    C'est la deuxième fois depuis août que le pays doit lever des montants exceptionnels à court terme pour tenir ses échéances. Mardi, il a levé 4,062 milliards d'euros en titres à un et trois mois, ensuite portés à 5 milliards par les offres non-compétitives, à des taux respectifs de 3,95% et de 4,2%.

    Le ministre des Finances, Yannos Stournaras, a toutefois prévenu mardi que ces acrobaties financières avaient leurs limites, mettant en garde contre un risque très élevé de faillite du pays si UE et FMI continuaient à tergiverser pour débloquer le versement de prêts gelés depuis juin.

    http://www.romandie.com/news/n/_La_Grece_va_rembourser_vendredi_sans_difficultes_5_mds_EUR_de_creances_43161120121014.asp

    "Acrobaties financières" : c'est un euphémisme.

    Lundi 12 novembre : la Grèce déclare qu'elle n'a plus un seul euro dans ses caisses : la Grèce annonce qu'elle sera incapable de rembourser un prêt de 5 milliards qui arrive à échéance le 16 novembre.

    Mardi 13 novembre : la Grèce lance un emprunt exceptionnel de 5 milliards d'euros.

    Trois jours après, vendredi 16 novembre : grâce à cet emprunt exceptionnel de dernière minute, la Grèce peut rembourser les 5 milliards d'euros.

    En Grèce, le gouvernement navigue à vue : il n'a aucune visibilité au-delà de trois jours.

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  13. @ BA

    Merci pour l’info.

    @ Jard

    Pas d’accord sur la dictature. Au pire, nous aurons un scénario vénézuélien, mais les démocraties sont solides. En revanche, les partis qui ont trahi seront balayés par le peuple (cf Pasok donné à 5% en Grèce). Sur Hollande, je ne suis même pas sûr qu’il ait conscience que l’austérité mène à la catastrophe. Paresse et conformisme intellectuel expliquent sans doute plus sûrement ses choix.

    @ Red2

    La révolte a été forte en Espagne, en Grèce et au Portugal (en France, nous ne sentons pas encore l’austérité). Les sondages que vous indiquez montrent que cela bouge. La coalition actuellement au pouvoir en Grèce sera balayée aux prochaines élections. Inquiétant que les néo-nazis montent à 14%. C’est le produit des raisins de la colère.

    @ Saul

    Et dire qu’ils ont donné le prix Nobel de la paix à l’UE. Ridicule !

    Très bonne saillie de P.Béchade. Merci pour l’info. C’est assez juste. La GB tient avec 8,4% de déficit public cette année (plus que l’Espagne et la Grèce) grâce aux 375 Mds de monétisation de la BoE. Sans, ce serait une autre histoire.

    @ A-J H

    Il y avait quelques manifestations mais l’austérité ne fait pas aussi mal chez nous que chez eux…

    @ Cath

    Je ne pense pas que le gouvernement prenne des ordres quelque part. Le pire est qu’il mène sans doute la politique qu’il pense la seule possible…

    Les Français se réveilleront, comme nous l’avions fait en 2005. Il fallait sans doute que le PS arrive au pouvoir pour démontrer qu’il n’était pas une véritable alternative.

    Il n’est jamais trop tard. Il n’était pas trop tard le 18 juin 1940, dans des circonstances pourtant oh combien plus difficiles. Donc, il n’est pas trop tard et il ne sera jamais trop tard.

    @ CVT

    Oui, ils iront jusqu’au bout, mais il y a deux bombes à retardement :
    - l’Allemagne, qui refusera tout transfert supplémentaire
    - un pays qui envoie balader l’édifice (on en approche cf Grèce)

    Bien d’accord sur le sacrifice de l’industrie, accéléré depuis le début des années 1990.

    Très juste sur les scénariis de sortie. On devrait être dans un scénarion à l’Argentine.

    @ Jaurès

    Dans le sens où ils gardent à cœur le progrès humain, contrairement aux monstres froids que sont Trichet et Lamy par exemple.

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