lundi 1 avril 2013

De l’article 50, de l’Europe et de l’UPR


Mon papier de mercredi a déclenché une nouvelle polémique avec les partisans de François Asselineau. Même si elles n’ont un intérêt que très limité, les échanges ont permis de clarifier les différences entre les deux mouvements, comme l’illustre la réponse d’un responsable de l’UPR.

Du Général de Gaulle et des traités

Vous évoquez le Général, mais il faut rappeler qu’il était resté dans la CEE, en imposant le compromis de Luxembourg, et que cela ne lui avait nullement empêché de jouer la carte de la France à l’échelle de la planète entière. En cela, sa politique me semble bien plus proche de cellle que je défends que de la vôtre. Mieux encore, comme me l’ont rapporté des commentateurs du blog, plusieurs déclarations du Général de Gaulle indiquent qu’il ne tenait les traités que pour ce qu’ils étaient.

Dans « C’était de Gaulle », au sujet de la sortie de la CEE, il soutient : « C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit ‘je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp !’ Ce sont des histoire de juristes et de diplomates, tout ça ». On ne l’imagine guère rester enchaîner deux ans à un traité qui nous « couillonnerait »…

Dans « La tragédie du Général » de JR Tournoux, publié en 1967, au paragraphe intitulé « Le fétichisme du droit », les propos suivants sont attribués à De Gaulle : « Je ne veux pas laisser la France mourir par respect pour le juridisme.

Ne faites pas du juridisme. Quand on veut en sortir, on en sort, même si les textes ne l'ont pas prévu.

Qu'on laisse éclater un conflit entre le juridisme et le bons sens, entre les hommes de loi et le bon sens, alors toujours le bon sens est roulé, à moins que les pouvoirs publics n'interviennent à temps pour donner un coup de main.

Trois choses comptent en matière constitutionnelle. Premièrement, l'intérêt supérieur du Pays, ce que les Romains appelaient Salus patria. Cela prime tout, et de cela, je suis seul juge. Deuxièmement, loin derrière, il y a les circonstances politiques, les convenances, les tactiques. Il faut en tenir compte. Sinon, on n'aboutit à rien. Troisièmement, beaucoup plus loin derrière, il y a le juridisme.

Alors vous comprenez, le juridisme, oui, certes, il faut y faire attention. Mais, c'est secondaire, même tertiaire.

Je n'ai jamais rien fait dans ma vie que parce que j'ai fait passer d'abord le salut de la Patrie, et que je ne me suis pas empêtré dans le juridisme, et cela dans plusieurs circonstances que vous savez ».

Clémenceau disait que « la guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires », vision à laquelle le Général de Gaulle adhérait dans les années 1930, quand des débats eurent lieu sur la conduite de la guerre. On pourrait dire la même chose sur les traités, qui sont des choses trop importantes pour être confiés à la seule évaluation des juristes. Comme le soutient le Général de Gaulle, l’intérêt supérieur du pays prime. Et à partir du moment où un dirigeant dispose d’un mandat pour mener une politique contraire aux traités européens, il n’y a aucune raison valable, à mon sens, pour ne pas la mener, surtout quand les politiques imposées par ces traités sont une calamité pour le pays.

Le fétichisme juridique de l’article 50

Bien sûr, vous évoquez l’interview du Monde d’avril 2012. Mais NDA n’a jamais dit que l’article 50 était la seule et unique voie pour sortir de l’UE, contrairement à vous (et c’est bien le point qui fait débat entre nous). Il parle de quitter l’UE, dans sa forme actuelle (ce qui sous-entend qu’il est favorable à une autre UE, radicalement différente). Ces propos ne me posent aucun problème. NDA et Nigel Farage ne disent pas du tout la même chose que vous. Vous dites que le SEUL et UNIQUE moyen de sortir de l’UE (et de l’euro) est l’article 50 et qu’il faut respecter à la lettre les traités. Ce n’est pas du tout ce qu’ils ont dit et c’est bien ce sur quoi je ne suis pas d’accord avec vous.

Je pense qu’il faut sortir de l’ordre juridique européen de la manière la plus rapide possible. Bien sûr, il existe une possibilité que nos partenaires européens nous accordent moins de 2 ans de procédure. Mais cette hypothèse est tout sauf certaine. Et que fait-on dans le cas contraire ? On ne peut pas raisonner uniquement dans un cas idéal. Il faut aussi penser à ce qui se passerait autrement. Et autrement, c’est deux ans de prison supplémentaire. C’est un risque délirant. Et ce risque est important car vous oubliez que de nombreux pays auraient intérêt à nous bloquer (avec le soutien de toute la technostructure européenne) : tous ceux qui sont des bénéficiaires nets des fonds européens (Europe de l’Est notamment), les différents parasites fiscaux qui profitent des autres pays dans l’UE actuelle (Luxembourg, Chypre, Malte, Grande-Bretagne, Irlande…etc) ou les petits pays qui voient l’Europe comme un moyen d’échapper à l’influence des grands. Comment voulez-vous trouver une majorité qualifiée pour nous donner moins de deux ans ? Le scénario le plus probable est qu’il n’y ait pas d’accord pour nous accorder un billet de sortie avant deux ans.

Alors, vous dites que violer un traité ne serait pas moral. Encore du fétichisme juridique ! Comme si les traités internationaux étaient des tables de la loi qui étaient toujours respectées, partout, tout le temps et en toutes circonstances... Pourtant, ces deux derniers mois, a été mis en place un contrôle très strict des mouvements de capitaux à Chypre, et la BCE a monétisé 30 Mds de la dette publique irlandaise. Ce sont deux violations caractérisées et majeures des traités européens. Et la terre ne s’est pas arrêtée de tourner. Et ce ne sont pas des cas isolés. Les critères de Maastricht n’avaient pas été respectés pour décider des pays qui ont fait l’euro. Le pacte de stabilité non plus. Il y a tout de même un sacré paradoxe à ce que vous souhaitiez respecter de manière plus stricte encore que ne le font les eurocrates des traités que vous ne cessez de dénoncer. Bref, vous sombrez dans un fétichisme juridique totalement abstrait et déconnecté de la réalité. Pour paraphraser le Général, si nous sommes couillonnés, il faut foutre le camp, immédiatement.

Car imaginons deux secondes ce qui se passerait si un président qui souhaitait sortir de l’Union Européenne uniquement par l’article 50 et en respectant strictrement les traités européens. Prenons le cas (probable, et qu’il serait bien léger de balayer de la main) où nos partenaires ne nous donneraient pas de billet de sortie avant deux ans. Comment imaginer un président élu sur un programme qui soutiendrait qu’il faudrait attendre deux ans après son élection pour sortir de la monnaie unique, reprendre le contrôle de la banque centrale, faire du protectionnisme, mettre en place un contrôle des capitaux ? Comment la population réagirait à une telle inaction (car pas grand chose ne pourrait être fait) ? Ne risquerait-il pas d’être renversé ? Le climat politique serait non seulement lunaire pas aussi potentiellement extrêmement instable. Je ne comprends pas que vous ne parveniez pas à le comprendre. Ou plutôt, j’ai l’impression, que pris dans vos contradictions, vous refusez de reconnaître que vous avez tort, un peu comme les partisans de la monnaie unique aujourd’hui…

Du coup, je souhaite vous poser une question : si nos partenaires refusent de nous faciliter la tâche, continuez-vous à appliquer l’intégralité du droit européen pendant deux ans, pour n’en sortir que deux ans après le lancement de la procédure, comme certains UPR m’ont répliqué ?

Quelle Europe pour l’avenir ?

Vous répétez à satiété que nous ne serions pas clairs sur l’Europe. Mais cette manœuvre dilatoire est ridicule : nous avions présenté un projet très clair aux Français aux élections européennes de 2009, qui a servi d’épine dorsale au projet européen présenté lors des présidentielles, et que nous pourrions presque reprendre intégralement aujourd’hui. Le flou que vous dites voir n’existe que dans votre esprit, à moins qu’il s’agisse juste d’une simple tactique... Dire que l’on entend « tout et son contraire chez nos militants » est ridicule et malhonnête : comme s’il y avait des fédéralistes !

Si je devais résumer ma position sur l’Europe (outre le point de l’article 50 et de la procédure de sortie de l’ordre juridique européen, traité plus haut), qui n’a pas varié depuis que j’ai rejoint le mouvement, ce serait :
1- il faut complètement sortir de l’ordre juridique européen, tant sur le fond (politiques néolibérales) que sur l’organisation institutionnelle (pouvoir aux technocrates, non respect de la souveraineté nationale)
2- notre objectif est de remplacer la construction actuelle par une nouvelle architecture institutionnelle (le projet présenté en 2009 pourrait presque être repris en l’état) plutôt que de juste sortir de l’UE, comme vous
3- néanmoins, si l’UE venait à se révéler inréformable, alors je pense qu’il vaut mieux sortir de cette prison complètement plutôt que d’y rester

Je n’ai jamais dévié de cette ligne.

Dire que nous souhaitons construire une nouvelle prison est totalement malhonnête, comme le montre le projet que nous avions présenté en 2009 lors des élections européennes. Nous voulons construire un espace ouvert où les nations restent pleinement souveraines et sont totalement libres de faire ce qu’elles veulent, à la carte, sans jamais que quoique ce soit leur soit imposé. Je ne vois pas d’où vous pouvez déduire de ce que j’ai écrit que je souhaite construire une prison. Le projet que nous avions présenté en 2009, celui de 2012 ou tous mes écrits disent le contraire. Encore une fois, vous nous faites un mauvais procès, une interprétation totalement déformée de nos propos.

Je ne pense pas qu’une construction européenne alternative soit indispensable au 21ème siècle, puisque je pense qu’il est préférable de ne pas en faire partie si elle n’est pas radicalement différente de l’actuelle. Mais en revanche, l’Europe peut être utile (politique industrielle, environnement, stabilité économique). Et je persiste à penser que la coopération avec nos voisins européens, si elle n’exclut nullement d’autres coopérations, est plus facile et plus naturelle qu’avec la plupart des autres pays.

Deux visions différentes

En résumé, oui, il y a des différences entre nos mouvements, même si nous partageons la même volonté de sortir intégralement de l’ordre juridique européen tel qu’il est aujourd’hui. Trois émergent à mon sens :
-        la vision du rôle des Etats-Unis dans la construction européenne
-        le moyen de sortir de l’ordre juridique de l’UE : par l’article 50 ou unilatéralement
-        l’avenir de l’Europe : nous voulons réformer radicalement l’UE (pour en faire une Europe des Etats pleinement souverains, une Europe des coopérations à la carte, sans la moindre technostructure centrale) alors que vous ne voulez rien construire à la place de l’UE
Ces différences ne sont pas nouvelles. Elles sont fondatrices à nos mouvements. Et on pourrait même en débattre si vous ne polluiez pas le débat par des insinuations mensongères et des procès d’intention totalement ridicules.

Des accusations mesquines et ridicules 

Car ce que vous appelez des anecdotes, ce sont ces attaques malhonnêtes et ridicules à l’encontre de notre parti ou de Nicolas Dupont-Aignan, qui m’ont poussé à écrire, comme quand en 2010 vous évoquiez des liens avec l’UMP alors que la campagne des parrainages indiquait le contraire. Vous dites que je m’y focalise longuement, mais cela est faux puisque je consacre plus de la moitié de mon papier aux différences de fond qu’il existe entre nous, que ce soit sur la vision de l’Europe ou l’article 50. La copropriété et le syndic, outre le fait d’être des images évidentes pour qualifier la construction européenne, ont sans doute été utilisés par des dizaines d’hommes politiques et d’intellectuels, bien avant François Asselineau. Suggérer un plagiat est aussi mesquin que ridicule.

Quant à l’analyse de l’impasse de la construction unifiée de l’Europe, ce n’est pas nouveau. J’en parle très fréquemment sur mon blog ou lors de débats, car c’est un sujet qui a été à la source de ma construction idéologique, lors du débat sur le traité de Maastricht il y a plus de 20 ans.

Sur le thème de la profession de foi, encore une polémique ridicule, je vous signale qu’elle évoquait le fait de « reprendre sa liberté monétaire », ce qui est assez clair. Ensuite, que voulez-vous dire ? De deux choses l’une, soit vous nous faites un procès en duplicité (cela serait le signe que nous ne souhaitons pas vraiment le faire, ce qui semblait être la ligne de l’UPR dans son papier du printemps 2012) et là, cela est ridicule puisque TOUTES les interventions de NDA postérieures confirment que notre ligne est bien de revenir à une monnaie nationale. Si j’ai pris l’exemple de la vidéo que j’ai tournée, c’est parce qu’elle est la première d’une série de vidéos que tournent les membres du Bureau National. Donc que cette première vidéo soit consacrée au démontage de la monnaie unique montre au contraire que c’est un sujet qui est important pour nous. Votre procès de Moscou n’a pas de sens.

Ou alors, vous nous donnez une leçon de communication politique (quand vous évoquez les radars), et là je vous dirai que nous nous présentons aux élections, donc il est un peu fort de café que des personnes qui ne se savent pas ce que c’est nous donnent des leçons.

Des partis et des clubs de réflexion

Bien sûr, vous trouvez mon rappel sur les différences entre l’UPR et DLR peu chaleureux, mais c’est juste la verité. Aussi dynamique que soit l’UPR sur Internet (et encore sur Internet, tous les doutes sont permis), tant que vous ne vous présenterez par aux élections, vous ne serez pas un vrai parti politique. Près de 40 formations politiques ont présenté plus de 40 candidats aux législatives et plus d’une centaine au moins un candidat. Vous, aucun.

Il y a des centaines de mouvements de toutes sortes qui rassemblent des milliers de personnes sans que les médias s’y intéressent. Quand NDA a échoué de peu à se présenter en 2007 (ce qui était bien la preuve que nous n’avions aucune aide de l’UMP à l’époque), nous avons présenté 60 candidats, sans la moindre aide de l’UMP. Nous avons fait campagne aux européennes en finançant nous même la campagne, première campagne nationale de DLR. Puis, en 2012, NDA a été candidat avec 750 parrainages, 300 candidats aux législatives. Notre contribution publique, nous l’avons gagné, par l’investissement humaine et financier remarquable des militants du mouvement.

Vous n’avez rien parce que vous n’êtes pas allés aux législatives. Vous n’avez rien accompli de concret électoralement à date. Nous, en revanche, avons réussi à créer un nouveau parti, totalement indépendant, qui s’installe dans le paysage politique français. Vos résultats sont virtuels (et donc soumis à caution), les nôtres sont concrets avec les 700 000 voix de la présidentielle. Vous vous dites « mouvement de libération nationale » mais pour libérer la France, il faut se présenter aux élections, ce que vous avez refusé de faire lors des élections législatives de 2012. On ne libère pas la France depuis Facebook.

Enfin, l’UPR n’est pas plus le fruit de citoyens que DLR, car ce sont les nombreux citoyens militants du mouvement bénévoles qui, sous la direction de Nicolas Dupont-Aignan, ont permis à notre parti de grandir et de se faire une place dans le paysage politique. Et si NDA était député-maire, François Asselineau était conseiller municipal de Paris UMP avant de fonder votre mouvement, ancien collaborateur de Charles Pasqua, pas vraiment un novice.

Votre entrée sur la scène politique aura véritablement lieu quand vous vous présenterez aux élections. Rendez-vous en 2014. Et cela me tarde.

J’en profite pour remercier ceux qui ont défendu nos positions : notamment Tythan, qui a publié une longue réponse à Eddy Roos sur son blog, mais aussi André-Jacques Holbecq ou Paul R, et tous les autres.

91 commentaires:

  1. J’admire le général de Gaulle, mais c’était un homme, et il n’était pas infaillible. Il a cru qu’il pourrait réorienter la CEE, d’où le plan Fouchet puis les accords de l’Elysée, mais selon ses conversations avec Peyrefitte, il s’était rendu compte de l’échec de la CEE. Pourquoi alors n’en a-t-il pas tiré les conséquences en sortant de la CEE ? S’il l’avait fait à l’époque, nous n’en serions pas là. Je suis d’accord avec vous Laurent Pinsolle, il faut quitter l’UE sans attendre, par une décision unilatérale. Nous le pouvons si nous redevenons un peuple souverain. Mais pourquoi vouloir ensuite reconstruire une nouvelle CEE ? Sur ce point, je suis d’accord avec Asselineau, la coopération peut se faire sans une structure supranationale dont l’expérience nous montre tous les dangers et les dérives.

    Albert

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    1. "la coopération peut se faire sans une structure supranationale"
      Je suis d'accord avec vous ;il y a beaucoup de question comme celle-là qui restent à approfondir. mais pas à convoquer en prétexte à des procès en sorcellerie !

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    2. Pour moi qui ne suis membre d’aucun parti, l’intérêt de ce débat ne réside pas dans le fait de départager l’UPR et DLR mais de réfléchir sur le fond au programme et à la stratégie qu’il convient d’adopter dans l’optique d’une sortie de l’euro et de l’UE.

      Certains points me paraissent artificiels ou de pure forme : il est évident qu’un gouvernement qui déciderait de quitter l’euro ne pourrait pas attendre deux ans, ni même 6 mois, pour prendre les mesures qui s’imposent. Déclencher l’article 50 ne saurait, de toute manière, être bloquant. Autant le dire, par conséquent : ce serait de toute manière une décision unilatérale, même si des négociations doivent avoir lieu avec l’UE par ailleurs.

      J’ai l’impression que si DLR veut s’accrocher à l’idée qu’une autre Europe est possible, c’est par peur d’être accusé de repli sur soi, et bien sûr d’être comparé au FN. Or ce qui est condamnable dans le FN, ce n’est pas son souverainisme, c’est sa xénophobie.

      C’est un peu la même chose à gauche, en pire, avec Mélenchon qui envisage à mots couverts une sortie de l’euro sans oser l’assumer, ce qui lui a valu une sévère critique de Jacques Sapir, sur son blog.

      Albert

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    3. "la coopération peut se faire sans une structure supranationale"
      bien sur et avec n'importe quel pays ne nous concentrons pas sur l'europe c'est une vision du passé avec les technologie actuelle Petaouchnok n'est pas plus loin que Knokke-Le-Zoute

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    4. D’autant plus que si l’UE éclate, les européens seront tellement échaudés par cet échec qu’ils n’auront certainement pas envie avant longtemps de refonder une autre communauté européenne.

      Albert

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    5. "la coopération peut se faire sans une structure supranationale"

      effectivement, et c'est exactement le point de vue de DLR si vous lisez le programme...

      Age

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  2. Je dis bravo pour ce papier, beaucoup l'attendaient depuis longtemps. Limpide.

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  3. Le juridisme est une tare française connue de longue date. En ce qui concerne les traités internationaux, les technocrates incompétents s'y engoncent, comme votre article le démontre. Ces gens-là n'ont aucune notion de la hiérarchie des normes juridiques, font passer la lettre avant l'esprit.

    Mais ce n'est pas tout : cela nous pourrit aussi la vie à tous les échelons dans nos vies. Nous sommes le dernier pays à entretenir le fétichisme droit romain sclérosé, avec ses catégories couperets ou tout en rien (contrat invalide en totalité pour une seule échéance sur 100, ce qui permet d'engraisser les "conservateurs des hypothèques" entre autres parasites, mineur - majeur, pas de pré-majorité entre les deux, justice inquisitrice et machine à broyer, etc.) . Même l'Italie a abandonné cette vision du droit romain que nous devons à Napoléon.

    A cela s'ajoute la version bas-de-gamme du juridisme, la lie, le fond du bassin de décantation : l'obsession règlementaire bornée niveau guichetier de catégorie C. La France crève ainsi sous 500.000 lois, circulaires et règlements auxquels s'ajoutent les normes ubuesques de l'eurocrasse. Et dès que l'on veut supprimer quelque chose, changer une ligne, il y a toujours un cafard qui vient nous expliquer "ben non, ce n'est pas possible, parce que nian nian nian...". Cela fait crever nos PME, artisans et agriculteurs sous la paperasses, les normes débiles, les procédures ubuesques, les délais interminables.

    Proposez ne serait-ce qu'une simplification pour faire vos cartes d'identité, vous verrez le conservatisme moisi. Par exemple, à l'instar des Pays, supprimer les justificatifs afférents en permettant aux administrations de se les fournir entre elles : actes de naissance, justificatifs de domiciles (directement lié à la mairie du lieu), etc. Donner aussi une capacité juridique aux jeunes, dès 13 ans par exemple, pour éviter de déplacer deux fois leurs parents sur leur temps de travail pour faire leurs cartes d'identité (idée que je défends avec mon association lycéenne, avec d'autres propositions, comme les capacités juridiques pour le choix de sa religion et de son orientation scolaire). Partout ailleurs, ce genre d'idée ne pose aucun souci et sont déjà appliquées ; en France, vous lancez ça sur un forum, vous avez 50 connards qui vous expliquent que ce n'est pas possible avec 1000 arguties débiles et profondément conservatrices. Les gauchistes n'étant pas les derniers à faire montre d'esprit étriqué digne des bourgeoises bien-pensantes du XIXème.

    Sortir du juridisme débile, à tous les nouveaux, c'est quasiment aussi dur, en France, que d'éliminer la connerie... Vaste programme...

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  4. L'UPR est incapable de sortir de son rôle de secte fulminante (ou fumigène, c'est selon). Il y a là-dedans une logique de groupuscule qui rappelle un certain gauchisme des années 70 - des gens tellement focalisé sur leurs débats internes qu'ils apparaissent comme des zombies à l'extérieur. A force d'interventions aussi agressives qu'ésotériques (comme ce ridicule argument juridiste sur l'article 50) ils déconsidèrent les souverainistes. Et comme dans leur esprit ils sont en concurrence avec DLR, une bonne part de leur discours s'emploient à nous déconsidérer. C'est affligeant mais sociologiquement compréhensible ; le piège serait bien entendu de s'enferrer dans un débat avec des gens qui n'en veulent manifestement pas. L'union de tous les souverainistes est nécessaire, mais elle se réalisera avec les progrès de DLR qui rendront évidente la vanité de toute aventure groupusculaire (et où les actuels militants de l'UPR, entre autres, trouveront une efficacité bien supérieure à leur engagement) .

    Cette discussion a toutefois le mérite d'en faire émerger une autre, sur la place du droit et des traités dans notre projet. Le recours à l'article 50 est bien sûr une ânerie, puisqu'il reviendrait à nous interdire toute sortie de l'UE en pratique. La souveraineté est juridiquement supérieure aux traités, et en l’occurrence un référendum me semblerait le moyen approprié de ratifier les mesure de salut public qu'il faudra prendre unilatéralement au préalable. Mais le problème vient aussi d'un défaut dans l’architecture juridique de la Ve République. Un traité ne doit corriger la loi que si le Parlement le vote explicitement ; et ne doit permettre de modifier la Constitution que dans des cas et sous des formes exceptionnelles (référendum ? En tout cas, pas la procédure actuelle du congrès). Plus généralement, les "réformes" successives de la Constitution (européanisation, rôle du Conseil Constitutionnel, quinquennat...) ont transformé en profondeur sa logique originelle. Il faudra engager une réflexion là-dessus...

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    1. La Veme Republique a été pervertie par ces "reformes" de telle façon que nous sommes de fait en VIeme Republique alors revenir a la Veme ou passer a la VIIeme ?

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    2. Votre comparaison avec le gauchisme est tout à fait bien vue je crois. Mais il faut également y voir la marque d'un véritable rassemblement national. L'UPR a été capable de recruter à gauche, et elle a certainement ramassé des éléments gauchistes dans son épuisette. En tant que socialiste orthodoxe, je vois bien quels problèmes ça pose… mais à cet égard je trouve qu'Asselineau assume plutôt bien cette stratégie de rassemblement… sauf bien sûr quand il croit bon de s'en prendre à DLR avec des arguments de plus en plus barges.

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  5. @ Laurent
    Pour ma part je trouve que c'est un débat d'intellos qui jouent à qui est plus fidèle au gaullisme. Ce ne sont pas de citations du Général qui vont convaincre les français qu'il faut sortir vite de l'Europe. Au contraire, s'il faut en sortir (chose dont je ne suis pas sûr), il faut le faire en douceur, d'abord sortir de schenghen dont les conséquences ne pourront qu'être bénéfiques, mais avec quels arguments d'autant plus que vous laissez entendre que la politique d'immigration tel quel est menée vous va très bien? Les accords sur l'immigration algérienne pas un mot comme d'hab. Du point de vue économique il y a trop d'incertitudes, si la situation économique s'améliore légèrement pas de chances de pouvoir rejeter la faute comme d'habitude sur bruxelles de tous les malheures français. Pas un mot non plus sur la politique de la France en afrique francophone qui n'en deplaise pas à certains est toujours un marché fondamentale pour la France. Bref uniquement des débats sur comment sortir de l'Europe alors que pour l'instant la population est majoritairement contre car que cela se fasse sans douleur c'est une chose que vous ne pouvez pas promettre.

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    1. C'est le maintien dans l'euro qui se fait dans la douleur...

      Et si nous devons sortir de l'euro, il faudra le faire très vite, car les marchés, eux, n'attendront pas pour spéculer contre la France.

      Albert

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    2. Très vite ça veut dire quoi concrètement? Dans 4 ans?

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    3. Quand cela arrivera-t-il ? Je n'en sais rien. Mais à partir du moment où la sortie de l'euro sera devenue une évidence, il faudra en sortir immédiatement. Les marchés n'attendront pas 4 ans pour spéculer contre nous, ils n'attendront même pas 24 H...

      Albert

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  6. @ Laurent

    Je crois que je vais me fendre d'un billet là-dessus moi aussi (au fait c'est pas un poisson d'avril ?). J'ai survolé ton papier, je suis d'accord sur bien des points mais je pense que tu résumes un peu vite les différences entre DLR et l'UPR. Question pratique : aurais-tu un lien vers votre projet de 2009 (pas eu le temps de chercher mais c'est peut-être encore en ligne sur votre site ?).

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  7. Gentils papotages qui me rappellent la discussion sur le sexe des anges...
    Les institutions actuelles ne vous permettront JAMAIS, je dis bien JAMAIS, d'accéder démocratiquement à la moindre responsabilité politique!
    Et votre NDA en est l'illustration même, totalement marginalisé bien qu'il ait réussi à se hisser au rang de député...

    Seul un putsh militaire pourrait permettre à des gens honnêtes comme F. ASSELINEAU d'accéder aux plus hautes fonctions de l'ÉTAT.

    Et puisque vous passer le plus clair de votre temps à vous gargariser des faits et gestes de de Gaulle, retournez donc voir comment, par 2 fois, il a réussi à accéder au pouvoir... grâce à la "permission" et la complicité tacite de "QUI"... et comment il en fut chassé à chaque fois, en raison de l’hostilité de "QUI" dont il ne voulait pas appliquer les directives... Les mêmes d'ailleurs qui sont aujourd'hui à l'origine de tous nos maux...et qui soutiennent ces "élites" que vous "rêvez" de battre par les urnes... alors même que Mr. ASSELINEAU, lui même, a brillamment démontré dans une de ses conférences que le nombre de suffrages obtenus était très étroitement lié au temps de passage dans les médias...

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    1. De Gaulle est arrivé au pouvoir à la Libération grâce au rôle qu’il a joué dès juin 40 en lançant son appel à la résistance. Il est revenu au pouvoir en 1958 à la faveur de la crise ouverte par le putsch des généraux en Algérie. Conclusion : ce sont des événements tragiques qui lui ont permis d’accéder au pouvoir. Souhaitons que de tels événements n’adviennent pas mais on ne peut l’exclure.
      De Gaulle n’a pas été chassé, il est parti de lui-même. En 1946, il a démissionné parce qu’il refusait le système des partis de la IVème république ; et en 1969 parce qu’il a perdu son référendum sur la régionalisation.

      Albert

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  8. @Laurent Pinsolle,
    une question m'obsède depuis le début: qu'appelez vous chez DLR "l’ordre juridique européen"? Est-ce qu'on parle de l'UE? Dans ce cas, son ordre juridique est entièrement décrit par les traités!!!
    Mon problème, c'est que je ne veux pas arbitrer entre DLR et l'UPR: pour moi, seule la fin justifie les moyens, et il faut sortir de l'UE à tout prix! Rebâtir la prospérité perdue de notre pays par une réindustrialisation est l'affaire d'une décennie, voire d'une génération. Pourquoi en plus s'encombrer de réorganiser l'UE? Nos intérêts ne sont pas vraiment dans l'UE: plus de la moitié de nos produits sont exportés en dehors de cette zone! Cela n'exclut pas des échanges avec d'autres pays... En bref, on sent que la priorité est plus refaire l'UE que de sauver le pays!

    J'ai pas mal de réserves à l'égard de l'UPR, en particulier de l'emprise trop grande de F.Asselineau sur ce parti. Mais j'avoue qu'il a le mérite d'être plus clair dans ses intentions que DLR, qui comme pour Albert, pour me rappelle étrangement les ambiguïtés, voire les impasses du discours de Melenchon à propos de l'euro-Merkel vs euro du peuple...

    CVT

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    1. @ CVT

      L'ordre juridique européen, ce sont les traités, que nous appelions à dénoncer en 2012.

      Pas d'accord sur la clarté. DLR me semble bien plus clair que l'UPR, où deux sons de cloche existe sur les modalités de la sortie :
      - les ultra-fétichistes juridiques, pour qui, il faudrait respecter les traités intégralement (on peut bien attendre encore deux ans), ce qui reviendrait à conserver l'euro encore deux ans
      - et ceux qui voudraient en sortir plus vite, mais alors cela ne respecterait pas l'article 50 donc à quoi bon passer par une procédure pour ne pas la respecter

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    2. @Laurent Pinsolle,
      pas convaincu par votre explication: l'UE ET L'ORDRE JURIDIQUE EUROPEEN NE FONT QU'UN! Sans les traités, l'UE n'a aucun sens... Donc pourquoi ne pas parler tout simplement de l'UE au lieu d'utiliser une formulation absconse?
      L'autre objection vient du fait qu'encore une fois, vous parlez de fétichisme juridique: est-ce que parler d'un état de droit en relève? Car la France reste tout de même un état de droit! Et puis, le coup de la politique discrétionnaire est un fusil à un coup: on ne peut pas éternellement s'écarter du droit sans perdre en légitimité...
      Désolé d'insister, mais comment ferez-vous à DLR pour dénoncer les traités, alors? Les accords de Vienne sur les traités internationaux stipulent qu'au nom de l'inaliénabilité de la souveraineté nationale, tout traité doit pouvoir être dénoncé, soit au moyen d'une clause, soit de façon unilatérale. C'est la raison pour laquelle l'article 50 a été créé: pour empêcher l'unilatéralisme! Si jamais chez DLR vous souhaitez dénoncer le traité de Lisbonne (et j'insiste, vous ne parlez JAMAIS de ce point....) en dehors de l'article 50, comment comptez-vous faire? Vous savez parfaitement que les conditions politico-économiques actuelles (dépression économique, radicalisation des opinions publiques, etc...) invalident votre vision de l'avenir de l'UE, et que donc il faudra bien en sortir. J'aimerais juste savoir comment DLR compte dénoncer les traités existants...
      J'ai fustigé souvent mes anciens camarades du PG justement à cause de leur refus du respect du droit (le FDG milite également pour la désobéissance européenne...), et je trouve vraiment dommage que DLR prône également ce type d'expédient, qui est la porte ouverte aux pires arguments démagogues, car le droit est un rappel aux réalités.


      CVT

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    3. @ CVT

      Je pense qu'il faut sortir de l'ordre juridique européen totalement et immédiatement, sans sortir de l'UE pour garder un pied dedans et négocier avec nos partenaires une nouvelle construction (selon les conditions évoquées plus haut).

      Je suis surpris que tout ce que j'ai écrit ne vous ai pas convaincu concernant l'article 50. Bien sûr, l'Etat de droit est quelque chose d'essentiel, mais comme Jacques Sapir l'a expliqué dans une série de 4 papiers que j'avais résumé début mars, ou comme l'indiquent ces citations du Général, il y a quelque chose au-dessus : la légitimité politique. Il n'y a pas besoin d'invoquer quoique ce soit ici pour sortir de cet ordre mortifère et antisocial. A titre personnel, je crois qu'il faut le faire de manière unilatérale, ce que confirment des discussions avec des personnes compétentes d'opinion diverse (ancien membre de cabinet ministériel, agrégés de droit constitutionnel, personnes travaillant dans les instances européennes). Le droit seul ne peut pas guider nos décisions dans un tel cas car le droit est parfois empreint d'un biais (ce qui est le cas des traités européens) et qu'il ne peut pas tout prévoir (argument de Sapir).

      Que ferions-nous si nos partenaires ne veulent pas nous faciliter la vie : devrait-on rester 2 ans de plus dans la monnaie unique avec une libre-circulation des capitaux du fait que c'est le droit qui nous l'imposerait ? Cela me semble totalement contraire au bon sens, pour paraphraser le Général.

      Qu'en pensez-vous ?

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    4. @ CVT

      J'interviens dans le débat que vous avez avec Laurent pour vous signalez que vous vous trompez totalement lorsque vous expliquez que l'article 50 aurait été introduit pour empêcher l'unilatéralisme. Cela n'a strictement rien à voir.

      Si quelqu'un ne veut pas négocier, article 50 ou pas, c'est une tautologie, mais il n'y aura pas de négociations (ou alors de pure forme).

      Quant je vous vois écrire que DLR serait moins clair que l'UPR, c'est parce que nous n'avons pas les mêmes centres d'intérêt. Ce qui intéresse DLR, c'est avant tout de faire progresser nos idées, qui, vous l'aurez sans doute remarquer, ne sont en rien majoritaires dans notre pays. L'UPR a choisi de faire une fixette sur ce malheureux article 50 et prôner un discours simpliste de sortie de l'UE, sans rien expliquer non plus de ce qu'il garderait ou pas de l'acquis communautaire.

      En d'autre terme, l'UPR met la charrue avant les boeufs!

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    5. @Tythan et Laurent Pinsolle,
      désolé, mais la problématique est relativement simple: comment sort-on de l'UE? Si DLR ne veut pas en sortir, alors c'est que nous ne discutons pas de la même chose! Encore une fois, je ne vois pas comment on peut rester dans l'UE (qui est une institution née du traité de Maastricht, alors que l'Europe est un contient. J'ai l'impression qu'il y a confusion chez DLR...) pour renégocier un contrat dans les mêmes conditions (F.Hollande vient de nous refaire le coup de la renégociation avec les TSCG).
      Et non, tout comme l'UPR, je ne crois pas que c'est mettre la charrue avant les boeufs, que de penser que la renégociation d'un nouveau pacte va échouer. DLR ne dit pas clairement de quelles modalités il va user pour dénoncer unilatéralement le traité. C'est ma question depuis le début, puisque vous ne croyez pas à l'usage de l'article 50.
      On s'étripe sur l'article 50, mais ma question est celle de la sortie immédiate afin de recouvrer au plus vite notre indépendance et notre destinée: s'il y a plus rapide que ce fameux article, je suis preneur. Mais je refuse de perdre mon temps à refaire la décoration de l'UE, qui n'est plus réformable.


      CVT

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    6. @ CVT

      Unilatéralement, comme je l'ai expliqué. Et je pense, comme cela était écrit dans le programme de 2012, on commence par dénoncer les traités, puis on discute pour faire quelque chose de radicalement différent. Si ce n'est pas possible, on part, unilatéralement. Si c'est possible, on avance.

      Comment pouvez-vous imaginer deux secondes que je pourrais souhaiter (ou même me résigner à) juste refaire l'aménagement du pont quand le navire coule ?

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    7. @ CVT

      Lorsque j'ai parlé de charrue avant les boeufs, c'est au sujet du débat autour de l'Europe. C'est cette phase que l'UPR oublie lorsqu'elle se focalise sur l'article 50.

      On va vous le répèter une millionnième fois, jusqu'à ce que vous compreniez: NDA ne souhaite pas sortir de l'Union Européenne, il souhaite la refonder totalement.

      Lorsque vous écrivez "DLR ne dit pas clairement de quelles modalités il va user pour dénoncer unilatéralement le traité" vous vous contredisez vous-même puisque vous donnez la modalité sur laquelle vous vous interrogez.

      Si vous voulez une sortie immédiate, pure et simple, pour retrouver l'indépedance (qui sera illusoire), alors votre place est à l'UPR.

      J'espère très sincèrement que vous pourrez apporter à ce parti l'intelligence qui lui fait aujourd'hui cruellement défaut.

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    8. @Tythan,
      la contradiction n'exclut pas la courtoisie: je trouve que vous êtes un peu trop véhément, particulièrement, particulièrement lorsque vous sous-entendez que je ne comprends pas votre programme... Tous les gens qui ne partagent pas votre avis ne sont pas forcément des imbéciles!
      Tout d'abord, je ne suis pas à l'UPR pour des raison que j'ai exposées plus haut. Simplement, je souhaiterais que la France retrouve une autonomie la plus large possible, ainsi que sa souveraineté pleine et entière. Si vous considérez que c'est impossible, alors je ne vois pas de quoi on discute: même DLR ne pourra pas mettre ses idées en place sans ces deux conditions. Surtout ne dites que l'indépendance est illusoire, car ça signifierait que DLR et l'UPR peuvent déposer les armes!
      Vouloir réformer l'UE est irréaliste: c'est déjà ce que je disais du temps où je militais au PG, et je qualifiais cette idée de gauchiste. Je constate que DLR peut aussi être gauchiste, ce qui est un comble... Pour moi, il ne faut pas tourner autour du pot: réformer l'UE implique matériellement l'unanimité des 26 autres états-membres, donc c'est mort! D'ailleurs, le traité a été fait pour être IRREFORMABLE: comment la France pourrait imposer à tous un programme favorable à ses seuls intérêts? Je respecte trop la souveraineté et la défense des intérêts nationaux pour croire que tous les membres de l'UE vont suivre notre pays, aussi influent soit-il.
      Donc c'est pour ça que je maintiens que la démarche de DLR est vaine, et que je reproche à votre parti de ne pas en tirer les conséquences!


      CVT

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    9. @ CVT

      Je vois mal l'endroit où je vous aurais manqué de courtoisie.

      Effectivement, vous ne m'avez pas compris ce dont je parlais lorsque j'ai utilisé l'expression de "charrue avant les boeufs". C'est sans doute de ma faute, je n'ai pas été très clair.

      Je n'ai jamais dit, contrairement à bon nombre de mes contradicteurs de l'UPR, que ceux qui ne partagerait pas mes opinions seraient des imbéciles. Au contraire, je les ai toujours seulement appeler au respect de nos convictions.

      Après, il faut tout de même reconnaître qu'il y a, ces discussions ici, sur FB comme sur mon blog en témoignent, un certain nombre de militants de l'UPR de mauvaise foi qui persistent dans des erreurs grossières. L'exemple le plus flagrant est celui de cette débile histoire de plagiat: croyez-le ou pas, mais bon nombre de militants de l'UPR soutiennent encore que Nicolas Dupont-Aignan aurait plagié François Asselineau avec cette histoire de syndic de copropriété.

      Vous croyez qu'il serait plus simple de quitter l'UE que de la réformer. Et là, je me demande vraiment ce qui peut vous faire dire cela. Croyez-vous vraiment que quitter l'UE soit si simple que cela? Politiquement, ne serait-ce qu'au niveau national, ce sera évidemment beaucoup plus difficile à faire admettre que notre solution. Et au niveau international, soit vous vous coupez de nos partenaires, soit vous choisissez de conserver certaines coopérations, et là vous vous situez dans la même situation que celle préconisée par DLR.

      Vous indiquez avec justesse que la réforme de l'UE implique l'unanimité. L'obtenir sera bien entendu difficile, mais je me permets de vous signaler que les institutions européennes et les traités ont déjà été modifiés plus d'une dizaine de fois. Ce n'est donc en rien impossible, contrairement à ce que vous dites.

      Que les traités aient été construits afin d'aller toujours dans le sens d'une intégration sans fin est une réalité. C'est bien pour cela qu'il faut en changer la logique, qui s'est révélée perverse.

      Vous vous méprenez totalement sur la nature de notre combat: nous ne cherchons pas à imposer aux autre européens un programme favorable à nos seuls intérêts, autrement nous n'aurions effectivement aucune chance. Personne n'a jamais prétendu, au sein de DLR, ce que vous écrivez.

      Croyez si vous voulez que notre démarche soit vaine. Souffrez que l'on ait un avis différent du votre, surtout que nous sommes plus concernés que vous.

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    10. @Tythan,
      que vous le vouliez ou non, pour réformer l'UE suivant le programme de DLR, il faudra bien convaincre 26 autres pays du bien-fondé de votre démarche...
      Et quand aux nombreuses réformes (!!?!) dont vous parlez, elles ne visaient qu'à renforcer la concurrence libre et non faussée, qui est la colonne vertébrale de l'UE.
      Votre réponse confirme ce que je pressens depuis pas mal de temps: DLR veut subvertir l'UE et non la quitter; c'est le fameux entrisme trotskiste dont j'ai parlé une fois avec Laurent P., et qui a donné les résultats qu'on sait... De plus, s'il faut changer la nature de cette construction politique bâtie dès le départ pour supprimer la démocratie, alors autant lui donner un autre nom, car l'UE (comme l'ex-CEE) a tout été un projet libre-échangiste bâties contre les intérêts des peuples.


      CVT

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    11. @ CVT

      Franchement, je veux bien tout entendre, mais voir comparer notre programme avec "l'entrisme trotskyste" me paraît vraiment tiré par les cheveux, et je reste poli.

      Et d'ailleurs, notre démarche a toujours été extrêmement clair: nous voulons refonder totalement l'UE sur des bases différentes, nous ne sommes jamais caché.

      Et non, il ne faudra pas forcément convaincre 26 pays: je crois qu'on peut se contrefoutre totalement de l'avis de Malte ou du Luxembourg pour ne donner que des exemples. Par contre, il faudra arriver à un compromis avec certains grands Etats, comme l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni... Personne n'a dit que ce serait facile. Mais rien ne vous autorise à dire que ce serait impossible: vous n'en savez rien.

      Sans doute la concurrence libre et non faussée ne sera plus la colonne vertebrale de l'UE que nous souhaitons imposer. Trop d'excès ont été commis. Mais il est évident que le principe de libre concurrence sera contenu dans les nouveaux traités : vous la préférez contrainte et faussée, la conccurence? A Debout la République, nous comptons toujours maintenir une zone de libre-échange au sein de pays ayant une protection sociale comparable.

      En revanche, je crois qu'avant de réfléchir sur la négociation, il faudrait peut-être (mais c'est un détail) songer à convaincre les Français de nos idées. Autrement dit, et c'était le sens de ma remarque sur les charrues, avant de discuter du sexe des anges, il faudrait peut-être d'abord rejoindre le paradis...

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    12. @Tythan,
      ne faites l'innocent: vous savez très bien que le contraire de concurrence "libre et non faussée" est concurrence "régulée OU faussée"! Dans le dernier cas, il est évident que la concurrence doit être régulée, faute de quoi elle est faussée: c'est d'ailleurs la preuve que le crédo européen est un oxymore, car une concurrence libre aboutit toujours à une concurrence faussée...
      Sinon pour le trotskisme, votre étonnement est excusable pour peu que vous n'ayez pas la culture politique d'extrême-gauche: en effet, d'anciens trotskistes sont entrés au PS pour tenter de subvertir l'appareil, et au final, ils ont fini comme les gardiens du temple! C'est exactement ce vers quoi risque de tendre DLR à force de prétendre réformer le système de l'intérieur: à force de ne pas vouloir abattre la prison, on prend le risque un jour de devenir gardien de prison soi-même. Le PS (duplice ou pas) est tombé dans ce travers...

      Sinon, je vois mal comment vous allez convaincre les Français du bien-fondé d'une refonte de l'UE car celle-ci se discrédite chaque jour de plus en plus...
      Enfin, si vous croyez au paradis, pas moi: c'est par refus de discuter du sexe des anges que je pense que la solution la plus simple est souvent la meilleure: une sortie unilatérale (avec ou sans article 50, peu importe...) est la condition nécessaire (et loin d'être suffisante) d'un nouvel espoir pour le pays. En effet, l'UE a détruit l'espoir d'une , voire deux générations de Français, et la maintenir en vie serait contre-productif, quelle que soit la forme qu'on puisse lui donner par la suite...


      CVT

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    13. @CVT

      Je suis assez d'accord avec ce que vous dites sur la concurrence: en fait, nous sommes d'accord.

      Sur le trotskysme, je crois vous avoir déjà répondu: outre que les situations n'ont absolument rien à voir, les trotkystes dont vous parlez voulait faire de la subversion en avançant masqué, en cachant leur qualité de Trotkyste. Bref, tout l'opposé de la démarche de Debout la République, qui mène depuis des années un combat solitaire, en affichant clairement la couleur.

      Dire que nous souhaitons réformer le système de l'intérieur n'a absolument aucun sens. Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, nous ne sommes pas aux manettes...

      Si la construction européenne se discrédite de plus en plus, cela ne fait que nous conforter dans nos choix.

      Sur le paradis, je crois que vous n'avez toujours pas compris ce que je me tue à vous expliquer depuis trois posts. Vous êtes en train, avec vos petits amis de l'UPR, de chercher les poux dans la tête de DLR en ergotant sur le sexe des anges, alors que l'urgence, c'est de faire prendre conscience aux Français de la nocivité des politiques européennes.

      Dans votre dernière phrase, vous montrez à quel point vous êtes finalement très proche de DLR puisque vous nous expliquez, si j'ai bien compris, qu'il est préférable de "tuer" l'UE car "la maintenir en vie serait contre-productif, quelle que soit la forme qu'on puisse lui donner par la suite".

      Autrement dit, vous voulez bien donner une forme à une nouvelle construction européenne: en bref, au delà de votre volonté de "tuer" symboliquement l'UE, vous êtes totalement d'accord avec DLR et vous n'êtes absolument pas dans la ligne de l'UPR, qui, si j'ai bien compris, insiste pour ne rien construire après.

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    14. @ CVT

      Je suis assez surpris parce que je sais que vous lisez le blog régulièrement. Comment pouvez-vous imaginer deux secondes que notre démarche s'apparente à de l'entrisme ? En 2012, nous avons dit que nous dénoncerions les traités. Et croyez-vous que ce mot n'a pas été choisi au hasard. Ce n'est pas de l'entrisme cela.

      Oui, je préfère remplacer l'UE actuelle par une nouvelle construction, mais à des conditions très strictes : pas d'institutions centrales technocratiques, Europe à la carte, aucun lien avec les USA... Et je préfère pas d'Europe du tout à un projet qui ne serait qu'un replâtrage ou qui contreviendrait aux principes cardinaux qui m'importe.

      Sur la méthode, comme l'a dit Tythan : il suffit de négocier avec les grands pays (Allemagne, Italie, Espagne, Grande-Bretagne et Pologne) pour avancer. Mais pas besoin d'un traité compliqué. Nous avions présenté un projet en 2009 auquel je souscris encore à quelques points près.

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  9. @ Albert

    S’il n’a pas quitté la CEE à l’époque, c’est sans doute parce qu’elle n’avait rien à voir avec ce qu’est devenue l’UE. Il avait obtenu le compromis de Luxembourg… Une nouvelle CEE, à condition d’être débarrassée de toute technostructure centrale, peut être utile pour coordonner des projets de coopération industriels, environnementaux, de réglementation de la finance par exemple… Dans la CEE que j’appelle de mes vœux, il n’y a pas de structure supranationale (cf secrétariat général du projet présenté en 2009, rappelant les Nations Unies).

    Aucune tactique dans cette vision de l’Europe. Comme je l’ai écris plusieurs fois, pour moi, mieux vaut pas d’Europe du tout plutôt que cette Europe ou quelque chose qui serait proche. Là, je tiens un discours bien différent de celui de Mélenchon… Je crois que dans les domaines évoqués plus haut, une coopération européenne respectant pleinement les souverainetés nationales peut être utile.

    Bien d’accord sur l’article 50, je ne comprends pas pourquoi FA s’y accroche. C’est profondément absurde. En plus, la position de l’UPR est flottante sur ce qui se passerait dans les 2 ans : un coup c’est on continue à tout appliquer (ce qui revient à attendre deux ans pour sortir de la monnaie unique), un coup, c’est on sort quand même tout de suite, mais dans ce cas là, à quoi bon dire qu’il faut absolument passer par l’article 50 pour ne pas le respecter.

    Bien d’accord sur les marchés.

    @ J.Halpern

    Bien d’accord. Très juste sur la réflexion sur la Constitution.

    @ Pat

    Merci.

    @ Rodolphe

    Complètement d’accord. Pour chaque nouvelle loi, il faudrait en supprimer deux, mettre des objectifs ambitieux de réduction de la complexité administrative.

    @ Fiorino

    Ces débats ont néanmoins l’intérêt de faire réfléchir à ce qu’il faudrait faire concrètement. Pas d’accord sur la sortie en douceur. Là, on ne fera rien. Il faut y aller une bonne fois pour toute à mon sens.

    @ Joe

    Ce n’est pas un poisson d’avril, je te rassure. Le lien se trouve ici :

    http://www.debout-la-republique.fr/forms/V2/LM/minisite.html

    @ Anonyme

    Donc, vous êtes favorable à un putsh militaire ? De mieux en mieux l’UPR…

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    1. Vous dites que de Gaulle n’a pas fait sortir la France de la CEE parce qu’à l’époque elle n’avait rien à voir avec l’UE d’aujourd’hui…. Certes, mais elle contenait déjà la concurrence libre et non faussée et la libre circulation des capitaux dans ses gênes. D’ailleurs de Gaulle n’était pas favorable au Traité de Rome. Donc, il s’est satisfait du compromis de Luxembourg sans imaginer (il aurait dû, pourtant !) que ses successeurs tourneraient le dos à sa politique d’indépendance nationale et feraient de la CEE ce qu’elle est devenue dès qu’il a quitté le pouvoir (Pompidou a aussitôt fait entrer la GB !)
      Lorsque vous dites qu’il faudrait refaire une CEE qui ne serait pas une structure supranationale, vous ne pouvez pas savoir de quelle façon elle évoluerait dans le temps. L’expérience devrait nous inciter à nous montrer prudents et à ne pas refaire les mêmes erreurs.

      Albert

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    2. Donc il faut respecter a la lettre les lois européennes mais au niveau national il faudrait faire un putsch ?
      Je suis un peu mauvaise langue car il n'a pas dit qu'il souhaitait un putsch mais je trouve le parallèle amusant.

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    3. @ Albert

      En fait, je crois que la clé du succès est de créer une instance sans Commission ou équivalent (un proto-gouvernement qui ne cherche qu'à défendre ses intérêts et cherche à amasser toujours plus de pouvoir). S'il n'y a pas de volonté propre dans ces nouvelles institutions, pas de risque à mon sens.

      Un petit (et limité) secrétariat pour coordonner les projets de coopération doit suffire. Toutes les décisions doivent être prises par les gouvernements nationaux pour qu'aucun corps européen n'émerge.

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    4. @ Albert

      L'Union Européenne contenait dès l'origine les principes de concurrence libre et non faussée, ce qui ma foi me paraît naturel s'agissant d'une union économique régionale. Quant à la libre circulation des capitaux, je ne crois pas que vous ayez raison.

      Ceci étant dit, il ne faut pas être hostile par principe à la concurrence ou à la libre circulation des capitaux. Il faut simplement éviter d'en faire des veaux d'or à qui l'on sacrifie tout, et je pas oublier qu'il ne s'agit que de moyens. Attention à ne pas sombrer dans les délires gauchistes!

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    5. La concurrence libre et non faussée sans harmonisation fiscale et sociale, c'est de la concurrence déloyale. Or il n'est pas possible d'harmoniser : les pays qui font du dumping s'y refusent ; d'autre part, même si c'était possible, une harmonisation impliquerait une intégration plus grande des politiques économiques, donc davantage d'abandons de souveraineté, donc encore moins de démocratie.

      Albert

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    6. Pas forcément. Les monnaies (si nous abandonnions l'euro) pourraient justement servir de variables d'ajustement.

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    7. Les limites de l'ajustement par la monnaie c'est qu'elle agit en "tout ou rien" elle modifie le prix de toutes les importations sans discernement. Le protectionnisme est un complément qui permet de cibler les importations que nous voulons limiter. C'est pour ca qu'en cas de sortie de l'euro il sera inutile de rajouter volontairement de la devaluation.

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    8. La "concurrence libre et non faussée" version UE a signifié l'interdiction des politiques industrielles et la privatisation des services publics. Quand aux mouvements de capitaux ils déstabilisent les taux de change et menacent d'assécher la liquidité de pays victimes de paniques. Si c'est pour conserver ces principes, je ne vois pas en effet quel serait l'intérêt de quitter ou de refonder l'UE...

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  10. Bonjour Laurent Pinsolle.

    Je suis d'accord avec vous sur la majeur partie de votre papier.

    Pour être tout a fait honnête la polémique avec l'UPR m'intéresse bien peu (si je ne lisais pas votre blog avec assiduité je n'aurais peut-être pas connaissance de l'existence de ce club).

    Une question sur le fonds de votre pensée me vient :
    pourriez vous développer votre vison du protectionnisme à appliquer, par exemple dans l'hypothèse ou vous seriez ministre de l'économie ?
    A ce sujet ne pensez vous pas que les conséquences diverses pourraient être difficiles à anticiper et maîtriser ?
    Par exemple, qu'adviendrait-il de nos entreprises exportatrices ? N'auraient-elles pas à faire face à des sanctions en retour de l'étranger ?

    Bien à vous

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  11. Bonjour M. Pinsolle

    J'ai lu vos dernières publications au sujet de l'UPR et je vous félicite d'en parler en termes clairs.

    Il se trouve que j'ai demandé il y a quelques temps un entretien filmé avec M. Dupont Aignan car, comme vous, je suis agacé de ces débats UPR/DLR qui ne mènent nulle part et qui ne font qu'égratigner le fond des choses.

    Posons la forme, pour pouvoir la laisser derrière nous :
    - OUI, DLR, contrairement à l'UPR a participé à des élections et dispose d'élus ( et donc de fonds publics ). OUI, le professionnalisme de DLR et l'amateurisme de l'UPR ne sont pas à "démontrer". Vous avez donc une légitimité bien plus grande en terme d'assise officielle.
    - D'un autre coté, l'UPR est en forte croissance, ce qui tend à accréditer ceux qui pensent que l'UPR arrivera bien à quelque chose. ( au passage ceci invalide, et invalidera de plus en plus l'attitude méprisante, condescendante, et agressive ( voire insultante ) de ceux qui font comme si l'UPR n'existait pas. OUI, vous avez le droit de le prendre pour vous, c'est l'argument que j'oppose à votre diatribe selon laquelle l'UPR agresse sans cesse DLR alors que DLR demeurre très poli et bien gentil. Quand on ignore royalement quelqu'un, cela va bien au delà de l'insulte )

    Ceci étant posé, nous pourrons convenir que finalement, si vraiment l'objectif est de "sauver la France", nous pouvons discuter du fond, à savoir :

    - Je ne comprends pas ( comme beaucoup apparemment ) en quoi votre discours est incompatible avec celui de l'UPR. De plus en plus, votre propos se clarifie et il semblerait que votre positionnement est : 1. Démanteler l'union européenne ( la détruire, en sortir, la désintégrer, la démonter, la déconstruire, mettez le vocabulaire politicien que vous voulez, moi je veux etre limpide ) 2. reconstruire un truc que vous appelez "partenariats à la carte".
    Pouvez vous expliquer en quoi ceci est fortement incompatible avec le projet de sortir de l'union européenne en vue de rendre le pouvoir décisionnaire au peuple français ? ( par exemple, soyons fous, on pourrait imaginer une alliance de tous ceux qui veulent quitter l'UE pour atteindre l'objectif 1. puis ensuite reprendre le débat et demander à ce que les gens votent à nouveau pour la partie 2. )

    Ensuite, qu'entendez-vous par "partenariats à la carte" ? Puisque vous faites régulièrement mine d'assimiler ces partenariats à une nouvelle construction européenne. Si c'en est effectivement une, quelle en serait l'arborescence, les acteurs, et la locomotive ?

    Enfin, vous dites que l'article 50 est une fausse bonne idée. Bien. 2 ans c'est trop long. OK. Depuis combien de temps DLR essaye-t-il d'arriver au pouvoir ? Dans combien de temps pensez-vous y parvenir ? 2017 ? C'est dans 4 ans, pas 2. Et ça dure depuis 56 ans, pas 2.

    Donc deux ans c'est trop long, il faut tout dénoncer d'un coup.


    Mais que se passerait-il si vous dénonciez les traités sans recourir à l'article 50 parce que c'est trop long ? les lois, constitutions, règlements, directives s'effaceraient-elles par magie dans la seconde ? la négociation serait-elle instantanément téléportée dans l'esprit de tous les partenaires européens ? Et la mise en place de tout le nouvel arsenal juridique prendrait combien de temps ? Une demi journée ? La reprise économique le lendemain matin ? Le bonheur pour tous le week end qui suit ?

    Deux ans c'est long effectivement pour un homme, mais moi curieusement ça me paraît bien court...

    cordialement
    FRERE T.

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    1. Deux ans, c'est beaucoup trop long... et cela n'a rien à voir avec le temps qu'il faudrait à un candidat souverainiste pour arriver au pouvoir, nous parlons ici du temps qui sépare une décision (sortir de l'euro) du début de sa réalisation. Ce temps doit nécessairement être court car durant la période de transition les marchés vont attaquer le pays sortant de l'euro. On ne peut pas fermer les banques et la bourse pendant deux ans, vous êtes bien d'accord ? Donc il faudra prendre des mesures très rapidement.

      Albert

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    2. J'ajoute que, politiquement, on ne peut pas laisser les citoyens dans l'incertitude pendant deux ans, laissant ainsi les opposants à cette sortie de l'euro se déchaîner. Lorsqu'une décision aussi importante est prise, elle doit être suivie d'effet immédiatement sous peine d'aboutir à un échec par enlisement.

      Albert

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    3. Ok donc instantanéité de tout, sans plus d'explication. Merci, mais ça me parait relever de la magie. Je n'aime pas les prestidigitateurs, ils ont tendance à faire disparaitre les sous dans un chapeau.

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  12. PS : au passage une précision sur l'euro monnaie "unique". J'ai vu que vous essayez de démontrer qu'en fait c'est vous qui avez raison parce que vous comprenez, ma bonne dame...

    L'euro est une monnaie commune, PAS unique. Chaque pays dispose de SES PROPRES DEVISES que l'on a décidé de nommer "euro" et d'échanger à valeur un pour un, mais ce sont bien des monnaies nationales émises comme créances par les banques respectives de chaque pays. Vous pouvez le prendre dans le sens que vous voulez, ce n'est PAS une monnaie unique. Défendre le contraire ne fait que brouiller les pistes pour les gens lambda. C'est déjà suffisamment compliqué comme ça pour que les gens dont c'est le métier s'amusent à semer la confusion partout.

    Alors comme j'ai bien conscience que ce n'est pas l'honneteté qui prime dans ces débats, on va faire un troc :

    - Ce n'est pas M. Asselineau l'inventeur de la métaphore de la copropriété. Et il est bien bête de soutenir le contraire parce que d'une part on en a rien à secouer, et d'autre part les idées n'appartiennent à personne.

    Voilà, je vous troque ma dernière phrase contre un changement dans votre texte sur cette histoire de monnaie commune/unique.

    Bien à vous

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    1. là encore vous faite un contresens par juridisme :

      La VALEUR de la monnaie est UNIQUE de fait en terme d'économie, et c'est tout ce qui importe.
      Vous payez vos courses en euro français ou grecs ? comme moi vous utilisez les deux indifféremment, puisque leur valeur est strictement la même (valeur unique, a la différence de vraies monnaies nationales). donc parler de monnaie (valeur) "commune" n'a strictement aucun sens économiquement.

      C'est encore un tour de passe-passe de certains comme Asselineau qui prétend encore une fois avoir trouvé un argument pertinent qui est un total contresens...
      Car non, chaque pays NE DISPOSE PAS de ses propres devises : une fois sur un autre territoire, l'euro francais devient inaccessible a la politique francaise.

      En outre, il est totalement faux de dire que chaque pays disposerait de sa propre devise, la BCE étant, je vous le rappelle, INDEPENDANTE ! donc c'est la BCE qui "dispose de plusieurs devises" en lieu et place des pays.

      Ouvrez les yeux : si la BCE a décidé de cesser l'alimentation des banques Chypriotes en devise, c'est surement pas une décision de l'état chypriote, si ? on nous aurait menti ?

      Ce point en particulier n'est que l'une des incohérences de l'UPR. Perso je me pose beaucoup de questions sur la compétence en économie d'Asselineau, donc valider son programme, perso, j'ai des réserves...

      Age

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  13. Laurent je souscris à vos propos concernant la sortie de l'euro, c'est une opération à faire à grand train!
    Mais bon comment pouvons nous espérer en sortir vu la dispersion actuelle des patriotes?
    UPR, DLR, Solidarité et Progrés, MPEP et autres associations et mouvements devraient se réunir sous la bannière d'un FRONT PATRIOTIQUE REPUBLICAIN (à créer) aux prochaines élections régionales et législatives pour donner de la crédibilité à la mouvance patriotique.

    Quant aux européennes, en l'absence d'une circonscription nationale, est-ce une élection compatible avec le fait de vouloir en sortir ou de la réduire à sa plus simple expression c'est à dire à un conseil des ministres, et à quoi sert alors le parlement européen, honnis de la plupart des citoyens, sinon à engraisser ses députés et fonctionnaires?

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  14. une chose que vous semblez ne pas percevoir c'est que la voie légaliste de sortie de l'UE est la seule capable de rassurer une majorité de Français sur ce point incontournable. NDA devrait s'y référer s'il veut gagner en considération auprès de ses concitoyens.
    A titre personnel je n'ai pas une grande confiance dans le personnage et sa fuite du débat est exaspérante. Je crois qu'il ne veut pas être celui qui ouvrira l'accès à Asselineau à la scène médiatique, car il a tout à y perdre.

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    1. Parce qu'expliquer qu'il faudra rester 2 ans dans l'ordre juridique européen que l'on dénonce sera compréhensible par les Français ?

      Sur le débat, à quel titre devrait-il débattre avec un conférencier, président d'un club comme il en existe beaucoup, d'autant plus que cette personne ne cesse de l'attaquer de manière particulièrement malhonnête. Ayrault n'invite pas Poutou à débattre avec lui. Je ne vois pas pourquoi NDA ferait cela avec Asselineau.

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  15. @ RomainC

    Je vais essayer de faire cela. Les entreprises argentines, brésiliennes, japonaises, coréennes ou chinoises ne souffrent pas du protectionnisme de leur pays.

    @ Frère T

    L’UPR, en forte croissance ? La croissance virtuelle n’a qu’un intérêt limité. On juge un mouvement qui se dit politique aux scores électoraux qu’il fait ou aux nombres de candidats qu’il présente, pas au nombre de fans Facebook où à des statistiques alambiquées, tout aussi virtuelles. On jugera en 2014. Pour l’instant, électoralement, l’UPR n’est rien, mais si c’est un club dynamique.

    « Votre discours se clarifie !!! » Vous avez 6 ans de blog quotidien à lire et vous verrez que la ligne n’a grosso modo pas bougé sur l’Europe. Nous pourrions reprendre l’an prochain le traité que nous avions présenté en 2009 (et conçu en 2008), à quelques détails près. Donc, ne me faites pas le coup de la clarification. Notre position à toujours été claire : refus radical de l’ordre juridique actuel.

    Comme je l’ai expliqué, trois différences majeures vs l’UPR sur l’Europe :
    - désaccord sur l’origine étasunienne de l’Europe
    - désaccord sur la procédure juridique de sortie de l’ordre juridique européen (et encore, l’UPR n’est pas claire entre les fétichistes juridiques les plus poussés et ceux qui sont prêts à de l’unilatéralisme)
    - désaccord sur le fait de construire ou pas une organisation de remplacement

    Partenariat à la carte : Airbus, Ariane.

    Deux ans, c’est trop long, il faut tout dénoncer d’un coup : c’est ce que nous disons, pas l’UPR. Les anciens textes resteraient sans doute en place tant qu’ils ne seraient pas remplacés par de nouveaux ou simplement annulés et remplacés par les précédents. Il faudrait aller le plus vite possible pour les grandes mesures (monnaie nationale, monétisation, régulation de la finance, protectionnisme) : dans le mois de l’élection.

    @ Albert

    Je suis totalement d’accord. C’est la raison pour laquelle je ne comprends pas le fétichisme juridique de certains à l’UPR.

    @ Anonyme

    Non, l’euro est une monnaie unique puisqu’elle a remplacé toutes les monnaies nationales. S’il subsistait des monnaies distinctes, elles pourraient être ajustées (valeur, taux d’intérêt). Une monnaie commune, cela aurait été le cas si l’euro avait été une monnaie en plus des monnaies nationales, ce qui aurait permis de maintenir une possibiltié d’ajustements nationaux. C’est un débat qu’il y a eu il y a 20 ans.

    En revanche, la BCE est une banque centrale commune puisque les banques centrales nationales ont subsisté. Donc, l’euro est une monnaie unique avec une banque centrale commune.

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  16. hahahahahaha... monnaie unique, décidément vous aimez parler des choses dont vous ne comprenez rien... sur quelle valeur ont-ils indexé l'euro ?.. Monsieur Pinsolles vous êtes une farce prétencieuse...

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  17. Bonsoir monsieur Pinsolle,

    Cette petite guerre est stupide, laissons les urnes décidées.

    Car à part faire le jeu du camp européen, nous n'allons nul part.

    Perso, je m'entends très bien avec les partisans de D.L.R, les monter les uns contre les autres est une erreur sans nom !

    Bien cordialement.

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  18. Merci de votre réponse, mais je vais préciser ma position.


    Quand je dis que votre discours se clarifie, c'est au présent qu'il faut le lire : ce processus n'est pas achevé. Cela demande un effort de concentration immense ( et en longueur ) pour essayer de savoir où vous voulez en venir, et on n'obtient pas réponse à tous nos doutes. j'ai fait l'essai avec quelques documents produits par DLR pendant la campagne ( dont la fameuse profession de foi ) : de tous ceux qui ne sont pas dans la confidence interrogés ( pêle mêle des gens plutot FDG, FN, UMP, socialistes, ou des types pas très politisés ), PAS UN SEUL n'a compris que vous vouliez démanteler l'union européenne. Encore moins que vous vouliez sortir de l'euro, et l'OTAN j'ai même eu plein de gens qui étaient surpris que je leur pose la question concernant DLR.

    Sérieusement, faites l'essai vous même !! Pour avoir un début de certitude sur ce qui oppose UPR/DLR ( et encore : version DLR), il faut venir sur votre blog et lire ce que vous écrivez. Partout ailleurs soit on ne voit rien, soit on tombe sur des militants UPR-DLR occupés à s'invectiver.

    Sinon pour le développement du mouvement, si le nombre d'adhérents ne veut rien dire pour vous, c'est certain que nous n'arriveront à rien dans la discussion. Question : continueriez-vous à dire que nous comptons comme quantité négligeable et que nos idées n'ont pas le droit de citer si nous étions 50 000 ?

    Adressé à ma personne ce genre de remarque me fait lever un sourcil. Mais si vous vous demandiez pourquoi/comment le ton des échanges n'est pas cordial, voila un début de réponse...

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    1. Je m'interroge sur l'attention qu'ont porté vos amis au document de la profession de foi, qui est très clair.

      Et non, à DLR, nous ne sortons pas sortir de l'OTAN... Il est donc normal que personne ne l'ait compris.

      Sur le nombre d'adhérents, nous n'avons rien d'autres à vous dire. Vous en avez, et c'est très bien. Pensez simplement à mieux utiliser leur temps, qui est, comme celui de votre serviteur, précieux. Le temps passé ici n'est pas utilisé pour débattre de l'UE. En ce moment même, si tant est qu'ils s'intéressent au petit mouvement de DLR et au groupusculaire parti de François Asselineau, les européistes se frottent les mains.

      Oui, les militants de l'UPR insultent continuellement Nicolas Dupont-Aignan et ses militants bénévoles qui se battent pour faire progresser les idées du souverainisme. C'est la seule raison pour laquelle les échanges entre l'UPR et DLR ne peuvent pas être cordiaux. Le jour où l'UPR cessera ces pratiques inqualifiables et contre-productives, un échange cordial sera possible.

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  19. Merci de ne pas tomber dans la caricature et l'angélisme. Des agressions de militants DLR à l'encontre de l'UPR et de son président ça existe aussi. Sur Facebook avec des accusations de mafieu au service de Pasqua, de franc-maçon et j'en passe (comme ce fût le cas sur le groupe "En avant la France" et sur la page de personnalité politique de François Asselineau), des prises à parti virulentes de la part de vos militants lors de conférences de M. Asselineau, des insultes à notre encontre provenant de personnes qui vous défendent sur votre propre blog (le dénommé Tythan qualifiant par exemple les sympathisants UPR "d'abrutis complotistes")... Néanmoins je ne veux pas dresser un portrait noir bien au contraire, ce genre d'attaques de part et d'autres restent marginales et localisées. Mais on les retrouve des 2 côtés et il faudrait peut-être pas l'oublier.
    Cdt

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    1. @ Marc

      Au bout d'un moment, il faut un peu arrêter de réécrire l'histoire. Et je dis cela dans un esprit d'apaisement, bien conscient de m'être parfois emporté à l'encontre de partisans de François Asselineau.

      Je suis désolé, mais il y a un nombre conséquent d'abrutis complotistes au sein de l'UPR. Pour prendre un exemple concret un militant nommé "Baron" a passé l'année 2010 et 2011 a venir polluer la page facebook de NDA, ressortant l'immonde calomnie de young leaders (faisant de NDA un agent payé par la CIA pour faire taire Asselineau). Je prend cet exemple parce que ce militant s'est fait visiblement exclure de l'UPR (et ça, avouez qu'il faut quand même le faire).

      Personnellement, si je me suis intéressé à François Asselineau, c'est parce que je me suis retrouvé insulté et calomnié par ses militants. Jamais je ne me serais permis de m'en prendre à l'UPR. Et d'ailleurs, tous mes papiers sont simplement des réponses à des attaques toutes plus stupides et contreproductives que les autres.

      A ma connaissance, aucun militant n'a pris la parole de façon virulente lors d'une réunion de François Asselineau. Aucun militant de DLR n'a jamais rien dit sur la supposée franc-maçonerie de François Asselineau (et pour moi, ce ne serait en rien un pb) ou quoi que ce soit d'autres. Mais si les militants de l'UPR continuent comme cela, ça risque de changer.

      Je tiens à préciser que je n'ai jamais insulté personne. Le pire que j'ai fait, c'est de qualifier un "anonyme" de guignol. Avouez que ce n'est tout de même pas méchant, d'autant qu'il faut lire ce que cette personne a eu le culot d'écrire.

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    2. "Je suis désolé, mais il y a un nombre conséquent d'abrutis complotistes au sein de l'UPR."

      Merci de confirmer ce que je viens d'écrire et que les "abrutis" se trouvent bien dans les deux camps finalement. D'ailleurs commencer sont propos comme vous le faites en traitant l'autre d'abrutis complotiste pour finir par un "je n'ai jamais insulté personne", là je dois bien avouer que vous remportez la palme ^^

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    3. @ Anonyme

      DLR est parfaitement cohérent sur sa position sur l’Europe, cf le traité que nous avions proposé en 2009, que nous pourrions presque reprendre sans modification. J’attends toujours une clarification de l’UPR sur les deux ans de blocage de l’article 50 : on ne fait rien ou pas ? La moitié des militants optent pour le premier. L’autre moitié pour le second.

      Je ne dis pas que le nombre d’adhérent ne veut rien dire. D’abord, il n’est pas suffisant aujourd’hui pour avoir une légitimité politique. Ensuite, cette légitimité se gagne en allant aux élections. Alors, rendez-vous en 2014.

      @ Marc

      Il y a une très grande différence de comportement entre NDA et FA. Le premier est globalement très respectueux, quand ce n’est pas du tout le cas du second. Et comprenez que l’entendre ou le lire si souvent faire des mauvais procès à NDA nous énerve grandement. Si FA cessait les mauvaises polémiques, je crois que le climat serait plus calme. Il devrait prendre exemple sur NDA.

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    4. @ Marc

      Non, je n'ai insulté personne. J'ai dit qu'il y avait un certain nombre d'abrutis complotistes au sein de l'UPR. Je n'ai pris à partie personne, contrairement à vous qui vous en prenez à moi.

      Pour tout vous dire, j'en ai vraiment assez des militants de l'UPR qui agressent en permanence Nicolas Dupont-Aignan et insultent les militants de DLR qui ont le malheur de les contredire. Et il faut quand même reconnaître qu'il est assez gonflé de voir ce mêmes militants de l'UPR jouer aux vierges effarouchées dès lors qu'on se met à leur répondre un peu fermement.

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    5. @Tythan : pareil, j'en ai assez de la mauvaise foi et des mensonges de certains militant de DLR en général et de vous en particulier. Non seulement vous avez pris à parti un intervenant UPR dans le billet précédent et vous l'avez vous-même reconnu (je me moque de savoir qui a commencé, on est pas en cour de récré) mais en plus, une insulte reste une insulte, qu'elle s'adresse à quelqu'un en particulier ou à une partie d'un groupe.

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    6. @ Marc

      Une insulte reste une insulte, on est bien d'accord. Mais je n'en ai pas prononcé.

      Oui, j'ai traité de guignol un militant anonyme n'ayant pas donné son pseudo. Mea culpa.

      Vous indiquez que je serais de mauvaise foi. Qu'est ce qui vous permet de lancer une telle accusation, à part que j'ai mis à mal vos "thèses"?

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    7. @ Marc

      Ayant été un sympathisant de la première heure de l' upr ( 300 adhérents à sa page Facebook ) je confirme tout ce que dit Tythan concernant l'hostilité de ce parti contre NDA .C 'est Asselineau qui a commencé et tous y sont passés , Chouard , le M'pep , Cheminade ...

      Vous rappelez-vous de pseudos tels que Le Baron De Montesquieu ou Aveclotanva ? J'en doute .
      .
      Une personne qui pourra vous en parler , car dans vos rang , est Liior qui lui aussi a eu droit à sa volée de bois vert pour être un peu trop tatillon sur ce qu'on lui disait , ce qui ne l'a pas empêché d' hurler avec les loups mais je lui reconnais une certaine intégrité et une faculté , rare dans votre parti , à se remettre en question pour confirmer mes dires .

      En ce qui me concerne , ce n'est pas la radicalité du parti qui m'ont fait le quitter car j'étais dedans et , tout comme les adhérents aujourd'hui , je me délectais des pugilats , mais bien la médiocrité ambiante et le conspirationnisme entretenu .

      Ce que vous avez gagné en quantité , vous l'avez perdu en qualité alors que l'un est censé apporter l'autre .

      D'ailleurs , Asselineau ne parle plus de cet adhérent fantôme travaillant à la BCE .Pour moi il est évident qu'il n'a jamais existé mais puisque François Asselineau est un homme intègre qui ne ment jamais je profite de cette anecdote pour le rappeler .

      Tout ce qu'ont pu dire les adhérents DLR envers Asselineau et l' UPR c'est en réaction aux attaques , ne renversons pas les rôles .

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    8. Marc Chassaigne6 avril 2013 à 00:49

      On pourrait tenir le même discours à l'encontre de DLR, demandez si vous voulez à Françoise Bellut qui y était adhérente et qui en a eu marre et a décidé de rejoindre l'UPR. Elle au moins ne se cache pas derrière l'anonymat contrairement à vous, d'ailleurs qui dit que ce que vous affirmez est vrai après tout puisque vous refusez de donner votre identité ? On a déjà vu ici et ailleurs comment d'autres, le dénommé Tythan par exemple, n'ont pas hésité à débiter un tissu de mensonges pour appuyer leurs affirmations (genre il n'y a aucune attaque des militants de DLR à l'encontre de l'UPR, *se marre... il ne doit pas connaitre le dénommé Wilfried Caprez*).

      Cette article est une perte de temps, ma réponse est une perte de temps, la polémique pour la polémique n'apporte rien si ce n'est du gaspillage d'énergie et de temps. Allez hop, je retourne à des choses plus constructives (ce que je conseille de faire à l'avenir à L. Pinsolle).

      Bonne chance pour la suite !

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  20. Bonjour M. Pinsolle

    Concernant la 1ère partie de votre billet, il y a les paroles et il y a les actes et sur ce point c'est la vision d'Eddy qui l'emporte sur la vôtre (et le compromis du Luxembourg n'est certainement pas une violation des traités, c'en est au contraire une interprétation particulièrement habile je dois dire). Non seulement les actes de De Gaulle donnent raison à Eddy mais aussi les écrits comme il le rappelle, relisez l'article 5 de notre constitution.

    La partie 2 : vous persévérez à ne voir les traités signés par la France que comme des bouts de papier, nonobstant les engagements pris par la France et les voies de recours possible de Bruxelles à la CJCE ou la France serait condamnée à respecter ses engagements internationaux. Vous faites aussi semblant de ne pas comprendre que si la France signe la fin du jeu, c'est toute l'UE qui se désagrège et avec elle le glacis géopolitique mis en place par les USA et votre scénario de blocage ne tient plus la route.

    Partie 3 : pour avoir longuement débattu avec des militants DLR sur Facebook je peux vous confirmer que les propos d'Eddy ne sont pas une exagération ou une affabulation. Bien entendu on retrouve une ligne directrice dans leurs propos mais concernant la sortie de l'UE et de l'euro on entend bien tout et son contraire, comme d'ailleurs sur le positionnement de votre parti dans l'arc politique.

    Partie 5 : concernant la formule "reprendre sa liberté monétaire" que vous vous trouvez claire, faites donc le test si vous voulez. Sortez dans la rue et demandez aux gens comment ils interprètent cette phrase, vous serez surpris de la diversité des réponses. Moi ce qui me surprend c'est votre postulat selon lequel les 46 millions d'électeurs qui auront reçu votre profession de foi dans leur boite aux lettres se seront précipité sur internet pour visionner les vidéos de NDA et que donc il n'y aurait aucune ambiguïté. Ne me dites pas qu'un "sortir de l'euro" ou un "revenir au franc" aurait quand même été plus clair vous ne croyez pas ? Ne faites donc pas comme si vous découvriez que l’ambiguïté qui plane sur votre profession de foi concernant la sortie de l'UE et de l'euro a été faite sciemment pour ne pas heurter ce qui la découvrirait. Et puis ensuite, comprenne qui voudra comme dit le proverbe :)

    Partie 6 : pourquoi reprocher encore et toujours à l'UPR de ne pas avoir fait les législative ? Elle a expliqué précisément pourquoi à l'époque et ce qu'elle avait prédit concernant cette élection s'est même révélé exact. Elle a aussi dit et répétée que les deux élections majeures la concernant seraient les européennes et les présidentielles alors patience. Pourquoi voulez-vous absolument que l'UPR fasse comme vous ? Que pensez-vous du résultat du mouvement de Beppe Grillo à qui vous auriez pu adresser les même critiques qu'à l'UPR ?

    Cdt

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    1. Je vais vous répondre de la manière la plus factuelle possible et sans relancer aucune polémique. Je tiens néanmoins à vous dire que je m'interroge vraiment sur ce qui a pu vous amener à écrire un tel post.

      Sur la partie 1, comme vous dites, il y a la parole et les actes. Sur la parole, je crois que sans contestation possible, les citations du Général de Gaulle fustigeant "le juridisme" remettent totalement en cause l'interprétation délirante que faisait Eddy d'un malheureux échange avec Peyreffitte. Et sur les actes, dois-je vous rappeler que si l'un des hommes d'Etat ne s'est pas embarassé du strict respect de la légalité, c'est bien Charles de Gaulle. Comme le reconnaissent d'ailleurs les militants sérieux de l'UPR (cf. mon blog).

      Sur la partie 2, Laurent ou moi-même vous ont déjà répondu cent fois. A supposer qu'une condamnation soit possible, avant qu'elle devienne réalité, de l'eau aura coulé sous les ponts. Quant à votre obsession du complot américain, elle est absurde et nous ne la partageons pas.

      Sur la partie 3, peut-être dites vous vrai. Personnellement, j'ai observé des militants de DLR se tromper (ici, sur le blog de LP post précédent). J'observe toutefois que ces erreurs sont aussi largement provoquées par les militants de l'UPR qui cherchent à semer la confusion. Pour le reste, oui, il y a des militants au sein de DLR qui sont pas des spécialistes du droit international. Est-ce pour autant qu'ils n'ont rien compris à notre position? Je ne le crois pas.

      Sur la partie 5 (vous n'avez pas de 4), je crois qu'il ne sert à rien de revenir dessus. Vous critiquez la formulation que NDA a choisi pour parler de sortie de l'euro, parce que vous ne la trouvez pas appropriée. C'est votre analyse et à vrai dire tout le monde s'en fout. La seule question qui compte, c'est que l'accusation de François Asselineau selon laquelle NDA aurait menti ou aurait changé d'avis sur la question de la sortie de l'euro est fausse. Point à la ligne.

      J'en profite pour vous dire que le véritable proverbe, c'est comprenne qui pourra!

      Enfin, sur la partie 6, vous n'avez pas compris ce que dit Laurent. Il ne vous reproche pas de ne pas vous être présenté aux législatives. Il vous explique juste que de ce fait, vous n'avez pas la légitimité que peut avoir un parti politique ayant fait cette démarche.

      Sur Beppe Grillo, je dois vous dire que ce type de mouvements populistes et démagogiques m'a toujours fait très peur.

      Et je répète qu'en soi, nous n'adressons aucune critique à l'UPR. Nous répondons simplement aux multiples agressions de l'UPR à notre égard.

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  21. Soyons sérieux, si le président français prend la parole devant les français et dit qu'il sort la France de l'UE, cette dernière explose... tout de suite. Vous imaginez que l'UE continue d'exister sans la France, et cela pendant 2 ans, et en + dans l'optique de continuer sans elle après ces 2 ans ? Allons... soyons sérieux.

    Voilà pourquoi DLR a raison et pas l'UPR ! L'article 50 et les traités ne se poseront même plus à la minute où le Président dit qu'on sort. Toute l'UE explosera.

    Alors que le président dans ce discours de sortie disent "nous utilisons l'article 50" ou juste "nous sortons de l'UE". Franchement... Il n'y aura plus rien dans les jour qui suivent.

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    1. Et la signification sera d'autant plus forte si nous utilisons l'article 50. En plus du fait que la France ne peut-être tenue responsable d'appliquer un article des traités, au delà, c'est un symbole politique fort qui sera adressé à nos partenaires.

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    2. D'accord sur ce sujet mais tenter de dialoguer avec l'upr n'apporte rien . Le seul point ou je ne suis pas d'accord avec NDA c'est sa manière de ménager la chèvre et le choux c'est a dire de parler de la belle idée de l'europe et des projets a la carte .Non , maintenant il s'agit de taper du point sur la table nous sortons point barre et les autres font ce qu'ils veulent ce n'est pas notre problème .

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  22. @ UPRs

    De manière très intéressante, vous ne répondez pas à la seule question que je vous pose. Que faites-vous en cas de blocage de nos partenaires ? Tout d’un coup, on voit que votre ligne n’est pas claire…

    @ Marc

    1- Aucune démonstration de votre part. Les actes du Général valide ma vision puisqu’il est resté dans la CEE. S’il l’avait quitté, cela validerait votre vision. Comme il ne l’a pas quitté mais a cherché à en modifier le mode de fonctionnement (avec le compromis de Luxembourg), cela correspond à ce que je propose.

    2- Condamnée, et alors ? Que se passerait-il ? Libre à vous d’être plus fétichiste que Barroso et consorts sur le traité de Lisbonne.

    Vouloir faire de la politique en ne considérant qu’une hypothèse (pas de blocage) est tout de même très aventureux.

    3- Le projet de DLR est parfaitement cohérent, cf programme des élections européennes de 2009 et programme présidentiel de 2012.

    J’attends toujours de comprendre la ligne de l’UPR en cas de blocage de nos partenaires avec l’utilisation de l’article 50 :
    - certains disent qu’ils passeraient outre
    - d’autres disent que ce ne serait que deux ans à attendre

    5- L’ambiguïté n’existe que dans votre esprit. Depuis 3 ans, nous faisons campagne pour la sortie de la monnaie unique. Ces accusations sont ridicules et ne peuvent être le fait que de complotistes paranoïaques.

    6- Rendez-vous en 2014. Cela me tarde.

    @ JeanP

    Vous avez totalement raison.

    @ Anonyme

    Soit on utilise l’article 50 et on le respecte soit il ne sert à rien de l’utiliser.

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    1. @Laurent P.

      1 - Je ne vois pas en quoi le fait d'être resté dans la CEE prouve que De Gaulle se moquait des traités... pour moi c'est plutôt l'inverse non ? De Gaulle avait aussi compris que le droit est une affaire d'interprétation. La politique de la chaise vide était habile et ne violait pas les traités puisqu'elle reposait sur un vide juridique mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. Et de toutes façons qu'à obtenu De Gaulle au final ? Regardez où nous en sommes aujourd'hui...
      Et toujours aucun argument à opposer à l'article 5 de notre constitution, constitution voulue et pensée entre autre par Charles De Gaulle ?

      2 - A votre avis il se passe quoi quand vous vous ne respectez pas un contrat ? Vous allez devant le juge et vous l'accusez de fétichisme ? ^^ Il se passerait que la France serait condamné à respecter ses engagements ou à rompre son contrat avec l'UE, perdant entre temps un peu plus sa crédibilité auprès de ses partenaires... Alors qu'en invoquant l'article 50 vous avez le droit avec vous.

      3 - Et moi j'attends la ligne de DLR et non votre opinion personnelle au cas où sa manœuvre pour subvertir l'UE tournerait en eau de boudin (et elle ne marchera pas plus que la tentative de De Gaulle quand la France était la 1ère puissance de la CEE)... Sortie directe ? Référendum ? On se contente d'un compromis comme les anglais et on rentre dans le rang ?

      5 - Merci de me traiter de "complotiste paranoïaque", je constate que c'est le seul argument que vous m'avancez :) Faites donc le test, prenez votre profession de foi et descendez dans la rue demander aux gens ce qu'ils comprennent. Vous reviendrez après m'en parler. Et en attendant ne venez pas me dire à moi que quand on écrit "reprendre sa liberté monétaire" au lieu de "revenir au franc", surtout en politique, cela veut dire la même chose... Je ne m'appelle pas "Tythan".

      6 - Rendez-vous en 2014 et en 2017 effectivement. D'ici là, la mauvaise foi et le mépris que vous affichez dans votre réponse à mon égard fait que je ne souhaite pas poursuivre ce débat. Je constate que celui qui méprise et dénigre l'autre dans notre échange, ce n'est pas l'UPR... CQFD.

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    2. 1- Le Général de Gaulle est resté dans la CEE et l’a plié dans un sens alors respectueux de la souveraineté nationale (par le compromis de Luxembourg) : cela est proche de ce que nous recommandons, et ne correspond pas à ce que vous recommandez. Et sur les traités, je vous renvoie aux citations. Sur l’article 5, cela n’empêche pas que nous n’ayons pas respecté les critères de Maastricht et le Pacte de Stabilité. Que s’est-il passé ?

      2- Et que pourrait faire la CJUE ? Et qu’a-t-elle fait sur les critères de Maastricht, sur le Pacte de Stabilité, sur les contrôles de capitaux à Chypre, sur la monétisation de 30 Mds de dette publique irlandaise ?

      3- Vous faites semblant de ne pas comprendre. Pour moi, mieux vaut une sortie (unilatérale, bien sûr) que de rester si nous ne parvenons pas à convaincre nos partenaires.

      5- Pour information, une campagne ne s’arrête pas à la profession de foi. Tout le monde sait que NDA est favorable à un retour aux monnaies nationales. Il l’a dit des centaines de fois dans les médias. Il faut vraiment être un complotiste paranoïaque pour ne pas être capable de voir l’évidence et constater que NDA a été clair pendant toute sa campagne. Et si « reprendre sa liberté monétaire », cela est clair.

      6- Cela me tarde.

      7- Et que faites-vous si nos partenaires refusent de nous laisser partir en bonne intelligence ? Vous appliquez les traités pendant 2 ans ?

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  23. Marine Le Pen vient de lancer un appel pour que les peuples d'europe exigent un referendum sur la fin de l'ue . J'espère que NDA va soutenir cela sans argutie il est plus que temps d'en finir

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    1. Je n'étais pas au courant. Sincèrement, j'espère que Nicolas Dupont-Aignan ne se prêtera pas à une énième manoeuvre politique du Front National.

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    2. Pourquoi pas ? Le FN est proche de nos idées sur l'UE et il faudra bien créer un front patriotique à un moment ou à un autre pour vaincre la gauche !

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  24. C'est quand même dingue de lire de la part d'un cadre de DLR qu'utiliser l'art. 50 du TUE risquerait de faire rester la France 2 ans de plus dans l'UE. DLR en refusant de proposer clairement la sortie de l'UE dans son programme présidentiel s'est interdit un possible soutient de tous les mouvements, partis et personnes qui voulaient sortir de l'UE, et en même temps a joué le rôle d'un FN bis en ne cessant pendant la campagne de cliver les français par des sujets sociétaux et cela en ne proposant rien de moins que la même chose que le FN sur l'UE. Avec tout cela, DLR s'est peut-être bien interdit l’accès à la présidence française et a donc peut-être bien augmenté la durée de la participation de la France à l'UE de 5 longues années...
    Aussi, on peut se demander pourquoi vous critiquez la proposition d'utiliser l'art. 50 du TUE pour sortir de l'UE alors que vous ne proposez pas vous même de sortir de l'UE, mais toutefois vous jouez sur les mots pour le laisser penser, je vous l'accorde...
    Ce n'est pas sur la façon de sortir de l'UE qu'il y a débat, mais sur la volonté ou non d'en sortir. L'UPR propose d'en sortir, DLR non, c'est pas plus compliqué que ça.
    DLR propose la même chose que le FN sur l'UE, mais l'inverse de l'UPR. Point.

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    1. Non mais ce qu'il ne faut pas lire... DLR, parce qu'elle n'a pas proposé la sortie de l'UE, aurait perdu la présidentielles?

      Il faut arrêter de fumer la moquette là!

      Pour la millionnième fois, nous proposons la sortie de l'UE sous sa forme actuelle, la sortie de ce que Laurent a appelé "l'ordre juridique euroépen". Est si compliqué à comprendre? Pour les esprits un peu ralentis par le cannabis, visiblement oui!

      Très franchement, je te conseille, cher anonyme, avant d'écrire d'aussi grosses bêtises, de te documenter un peu sur la vie politique française. Et d'arrêter le cannabis ou la moquette, ça ralentit le cerveau!

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    2. Il faut proposer la sortie de l'ue point barre .- pas sous sa forme actuelle ; le destin de la France doit être mondial et universel le réduire au continent européen est une aberration

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  25. @LP,

    1. Donc, et si j'ai bien compris, vous ne sortez de l'UE qu'après avoir tenté de renégocier à l'intérieur du cadre UE ?

    Ce qui signifie que votre objectif prioritaire n'est pas la rupture avec l'UE - sont cadre institutionnel - mais la modification des dispositions "de fond", soit ces "politiques libérales" (si je vous cite bien entre les guillemets), non ?

    Je pensais pourtant qu'il y avait un lien nécessaire entre ces institutions fédérales et cette politique néolibérale.

    2. Cela veut-il enfin dire que vous récusez les politiques néolibérales mais que vous validez le fédéralisme hors ce néolibéralisme ?

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    1. La réponse à vos questions à vrai dire assez incohérentes se trouve écrite en toute lettre (et à de très nombreuses reprises) plus haut.

      Je vous réponds une dernière fois, avec une analyse qui m'est personnelle et que Laurent ou d'autres miliants de DLR confirmeront ou préciseront. Je pense néanoins, avant de vous répondre précisément, qu'il faut que vous compreniez que l'urgence n'est pas de déterminer "comment" on mettra à bas les politiques européennes actuelles, mais de nous mettre en position de pouvoir le faire. Comme expliqué plus haut, il ne sert à rien de mettre la charrue avant les boeufs!

      1) Nous ne souhaitons pas sortir de l'UE, mais sortir de l'UE dans sa forme actuelle. Ce qui signifie que le cadre actuel serait totalement transformé, qu'il n'existerait plus.

      Le cadre institutionnel de l'UE serait totalement détruit (je vous rappelle que nous préconisons la suppression de la Commission par exemple). La logique "ultra-libérale" serait cassée, sans pour autant renoncer aux principes libéraux (liberté du commerce, des échanges, d'entreprendre etc.).

      Si jamais NDA était élu, il lancerait immédiatement un cycle de négociations. Les traités actuels continueraient de s'appliquer, sauf pour les dispositions les plus urgentes où la France appliquerait les clauses de sauvegarde. Ainsi, pour donner un exemple, il est probable que la France suspendrait, vis-à-vis des ressortissants des pays de l'est, des restrictions d'entrée sur le territoire.

      2) Vous pensez qu'il y a un lien nécessaire entre "institutions fédérales" et "politiques néolibérale". C'est votre analyse, qu'à mon avis il faut nuancer. Reste que de toute manière, nous rejetons et l'un et l'autre à DLR.

      Pour finir, je me permets de m'insurger contre la présentation malhonnête, et je pèse mes mots, que vous faites des propos de Laurent Pinsolle. A ma connaissance, jamais personne, à DLR, n'a valider le fédéralisme. C'est même l'essence de nos engagements.

      Je vous invite donc à lire plus attentivement ce que nous écrivons et à travailler.

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  26. Cher Laurent,

    Ce billet et vos réponses sont excellentes, pleines de bon sens et pertinentes.

    Maintenant il faut cesser de perdre son temps avec l'UPR et ses militants. Ils ne représentent personne, n'ont aucun espoir de jamais représenter quelque chose et font preuve d'un dogmatisme rigide consternant (il est ainsi incompréhensible qu'ils ne se rallient pas à NDA qui dans le fond pense presque exactement comme eux).

    J'espère que ce billet sur l'UPR sera donc le dernier. Très triste de voir qu'ils ne font pas passer l'intérêt de la France avant leurs ego.

    Cordialement,

    Antoine

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    1. A la vue de l'énergie dépensée par Laurent Pinsolle et Tythan à expliquer encore et toujours ce qui est évident à comprendre je serais tenté de vous suivre .

      Pour autant on voit qu'il y a un réel problème et si Asselineau et ses militants ne prennent pas la sage décision de ne plus vivre au travers d'autres , je crains que nous ne soyons pas prêts d'en finir .

      Quoi qu'il en soit , la balle est dans leur camp.

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  27. Entre la réalité et l'image que l'on vous donne et qui vous amène à penser que l'UPR "vivrait au travers des autres", il y a un gouffre. 90% du contenu publié par l'UPR est consacré à la pédagogie et à la promotion de son mouvement...

    Pas convaincu ? Rien ne vaut le J.C.P.V (Je Clique Pour Vérifier) :
    - Sur la page Facebook de François Asselineau : www.facebook.com/upr.francoisasselineau?v=wall
    - Sur son site officiel : www.u-p-r.fr
    - Sur son forum : www.u-p-r.fr/forum
    ...et vous pouvez aussi le vérifier sur les blogs et les groupes Facebook qui sont sympathisants UPR en cherchant sur Google...

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  28. @ Jaurès

    Alors là, je tombe de ma chaise. C’est une blague ce commentaire : « vous récusez les politiques néolibérales mais vous validez le fédéralisme hors ce néolibéralisme ».

    Déjà, c’est ridicule, car quand on choisit le fédéralisme, après on ne peut pas se plaindre de la direction politique et j’ai écrit des dizaines de fois que je suis hostile à toute dérive fédérale, et que je suis même hostile à toute technostructure fédérale. Je suis pour une Europe des Nations, une Europe des coopérations à la carte, respectant pleinement la souveraineté des pays.

    Je souhaite autant rompre avec le contenant et le contenu.

    @ Antoine

    Bien d’accord. Après ces deux papiers, pas besoin d’en parler avant un bon bout de temps. Le second papier était néanmoins nécessaire pour répondre aux différentes réponses.

    @ Anonyme

    Comparez le temps passé par NDA ou DLR à critiquer l’UPR ou FA sur le site de DLR et l’inverse…

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  29. M.Pinsolle, il se pourrait bien que vous l'avez trouvée, la solution pour sortir de l'ue immédiatement, et en respectant scrupuleusement le droit international. Elle est écrite noir sur blanc dans votre article :

    "ces deux derniers mois, a été mis en place un contrôle très strict des mouvements de capitaux à Chypre, et la BCE a monétisé 30 Mds de la dette publique irlandaise. Ce sont deux violations caractérisées et majeures des traités européens."

    Or, si je ne m'abuse, il me semble qu'un pays n'est plus tenu de respecter un traité international en cas de violation caractérisée et majeure des termes du traité par une ou plusieurs des autres parties contractantes.

    rdg

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  30. Quand ces querelles futiles et stériles s'arrêteront-elles? Seuls, chacun de son côté, personne n'arrivera à rien et vous le savez. Vous reconnaissez l'urgence de la situation, alors je vous demande pourquoi aucune union n'a encore été établie entre votre mouvement et l'UPR autour d'objectifs communs. Les socialistes, communistes, et modérés avaient bien des objectifs à long terme différents en 1936, pourtant ils ont su, devant l'urgence eux-aussi, s'unir autour d'objectifs à court termes communs en créant le Front Populaire. Qu'on retrouve notre souveraineté nationale d'abord, puis que l'on débatte de l'avenir ensuite. Voilà pourquoi l'UPR ne propose rien à ce sujet, car ce mouvement estime que c'est au peuple souverain de décider de ce qui suivra. Partant de là, je pense que c'est le plus petit dénominateur commun. Mais comme vous divergez sur les moyens d'opération, il faut engager un dialogue au plus vite pour trouver un accord. On en est à un point où la sortie de l'Union européenne est proposée ici et là, mais la division vous rend tous inaudibles. Mettons de côté nos fiertés personnelles et unissons-nous!

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    1. Bonjour je partage votre position,
      Qui veux sortir de L'UE OTAN Euro nous suive a L'UPR!!

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  31. Bonjour, je suis très précisément ce que disent et écrivent asselineau, nda, vous-meme et MLP. Evidemment, je suis anti-UE, anti-euro et anti-otan et ce, bien avant de vous connaitre les uns les autres. Mon choix se porte sur asselineau. voice pq:
    -tout d'abord, dlr: vous arrivez au pouvoir et vous arrivez au 1er sommet européen. vous dites aux partenaires européens ce que vous voulez faire. Vous n'aurez pas l'accord de la cdu/csu ou du spd pour l'allemagne, vous n'aurez pas l'accord du PP espagnol ni du PSE espagnol, ni de la droite ou gauche ou centre portugais, ni en belgique, ni de l'italie ( que ce soit la gauche, le centre ou la droite, ou une collation des 3 comme actuellement). Bref, a moins que tous les partis comme les votres se retrouvent miraculeusement au pouvoir en Europe en meme temps (c'ets impossible!), vous ne pourrez pas modifier les traites européens dans votre sens. Hors, il faudra bien les modifier, sinon l'euro, le tscg, et tous les autres articles resteront en vigueur. Alors, vous faites quoi? si vous ne vous conformez pas au traits pcq ce sont de simples papiers comme vous dites, vous serez traduits devant la cour de justice européenne par la commission et les autres etats memebres. Là, evidemment vous serez condamnés puisque vous ne respecter pas les contrats juridiques que la france a signé. Des millions ou milliards d'euros à payer.

    Je suis désolé mais c'ets comme ca, vous n'y echaperez pas. Ou alors vous renoncez et tout reste comme avant (vous serez aussi impuissants que l'umps).


    Alors, a ce sujet, juste une question: la hongrie. La gouvernement de droite et les réformes qu'il a voulu mené à son arrive au pouvoir en 2010 mais qui etaient contraires aux traits européens. Il a du renoncer à tout!!! il a essayé mais la commission, après qques mois, a dénoncé ou a menacé de denoncer la hongrie pour non respect des traites devant la cour européenne de justice. Au final, Orban a renonce aux réformes qui etaient contraires aux traites.

    Enfin, pour finir sur ce sujet, pq vous etes amis avec et vous soutenez UKIP et farage alors que eux veulent clairement sortir de l'UE? Finalement, c'est comme l'upr: ils veuent sortir de l'ue. ukip est plus proche de l'upr sur l'ue que de dlr. C'est clairement vrai non?
    Je prefere 100 fois la solution asselineau. Sortir et en 2 ans maximum, on y est plus. D'ailleurs a ce sujet, asselineua pretend que qurant ces 2 années, on peut commencer à ne plus appliquer les traites, on peut par exemple remettre des frontieres migratoires, etc. Donc, on attendra pas 2 ans les bras croisés en attendant d'agir. c'est ce qu'il dit en tout cas.



    de plus, j'ajoute que nous n'avons pas besoin d'une quelquonque structuire européenne pour faire des projets communs à la carte avec d'autres nations. D'ailleurs pq ???? pq faire ca et se limiter à 3-4 pays européens dans le cadre d'une UE réformée?? pq pas un projet commun france-espagne-itale-tunisie-brésil par exemple? Se limiter à nos voisins juste pcq ils sont à coté n'a pas de sens.

    Les traites bilatéraux ou trilatéraux ca existe et ca a tjs existé. Jmais eu besoin de l'ue pour ca.

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