lundi 17 juin 2013

Bac : ce chef d’œuvre en péril


Aujourd’hui, plusieurs centaines de milliers de lycéens vont passer le baccalauréat, ce rite initiatique qui structure la vie de notre pays. Pourtant, entre la baisse continue des exigences, les fuites, les polémiques sur son coût et l’oubli de ce qu’il apporte, il est de plus en plus menacé.



Un coût dérisoire par rapport à ses bénéfices

C’est la nouvelle bombe qui a été posée la semaine dernière. En ces temps d’austérité et de coupes en tout genre, le Syndicat National des Personnels de Direction de l’Education Nationale (SNDPEN) vient de publier une étude affirmant que le vrai coût du baccalauréat à la française serait de 1,4 milliards d’euros, et non les 57 millions du coût d’organisation des examens avancé par le ministère. Dans un papier sans nuance, le Figaro reprend les arguments du syndicat, pour qui la seule utilité du baccalauréat serait de barrer la route de l’enseignement supérieur à ceux qui ne l’obtiennent pas.

Il est proprement hallucinant que ce papier militant ne remette pas plus en cause le discours du SNDPEN et ne questionne pas les motivations de ce syndicat, qui semble clairement vouloir la suppression du bac. Tout d’abord, le mode de calcul est hautement contestable. S’il est vrai que prendre en compte le temps de travail utilisé a du sens, à partir du moment où il pourrait être utilisé pour autre chose, faute est de constater que le baccalauréat n’induit pas du tout autant de dépenses supplémentaires. En clair, si on le supprimait, l’Etat ne ferait pas 1,4 milliards d’économie, mais seulement 57 millions.

Mais surtout, chose ridiculement oublié par ce papier du Figaro, nous perdrions alors un examen républicain qui permet à tous les Français d’être évalués de la même manière, sur un pied d’égalité. Aujourd’hui, le bac a la même valeur, quel que soit le lieu où l’on a étudié, ce qui permet aux classes préparatoires de distinguer les meilleurs élèves. Si, demain, on venait à le supprimer, le système deviendrait plus opaque et le risque serait que cela favorise plus encore les lycéens des beaux quartiers. Il n’y aurait plus de système permettant de juger tout le monde de manière égalitaire. Et cela n’a pas de prix.

Un monument qu’il faut restaurer

Néanmoins, même si l’on est un soutien farouche au principe d’un examen universel, il faut bien reconnaître que le baccalauréat tel qu’il est organisé aujourd’hui souffre de vraies carences. Tout d’abord, il faut arrêter de fermer les yeux sur la baisse du niveau, camouflée par un relâchement de la notation. Il faut être naïf pour croire que la progression continue du niveau de réussite (75% en 1992 et 89% en 2012) correspond à un progrès des élèves. C’est seulement le barème de notation qui a été relâché (il y a aujourd’hui plus de mentions très bien que de mentions bien il y a 20 ans).

Ce grand relâchement permet de contenter les bacheliers et les parents, mais il est totalement artificiel. Tout d’abord, cela a démonétisé la valeur du baccalauréat, qui n’est plus qu’un pré-requis sans grande valeur. Ensuite, il est assez désolant de devoir mettre en place des formations d’orthographe pour les jeunes qui arrivent à l’université. Enfin, la sélection arrive toujours, à un moment ou à un autre : la seule différence est qu’elle se fait à 16 ou 17 au lieu de 14 hier… Bref, il faut remettre en place des critères académiques stables qui permettront de juger de l’évolution réelle du niveau.

D’autres pistes de réforme peuvent être envisagées : outre la remise en cause du grignotage progressif de l’examen par le contrôle continu, on peut penser à la date des épreuves, qui ne doit pas trop obérer le troisième trimestre, des terminales, comme des autres lycéens. A ce titre, il est assez étonnant que les lycéens passent des épreuves dès le mois de février. Enfin, on peut se demander comment faire en sorte de redonner du sens aux différentes filières et éviter la « tyrannie » de la filière S, où viennent trop de bons élèves, même s’ils ne souhaitent pas faire de carrière scientifique.

Oui, le baccalauréat doit être réformé, pour lui redonner son lustre, lui donner plus de valeur. Cela est essentiel car cet examen assure une évaluation parfaitement égalitaire et républicaine de l’ensemble des jeunes de France qui y parviennent. Un élément constitutif de notre identité également.

21 commentaires:

  1. Certes, le bac est aujourd'hui tombé bien bas; on peut désormais l'avoir facilement grâce aux multiples options par exemple. Cependant, le mal est plus profond selon moi, le nivellement par le bas est en fait général: impossible par exemple d'exclure un élève perturbateur ou encore de mettre à pied un mauvais professeur ... aujourd'hui, les matières clées ( français, mathématiques, histoire-géographie) sont en outre reléguées au second plan au profit de matières inutiles comme ECJS, TPE, module ... c'est tout un système qu'il faut en fait réformer.
    Bien cordialement
    Arthur

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    1. Les points des options ne comptent pas pour l’obtention du baccalauréat mais uniquement dans le calcul de la mention.

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  2. Il en va de la même logique pour les concours de la fonction publique.
    Un examen comme le bac ou les concours reposent sur le principe méritocratique. Égalité d'accès et de chance aux plus méritants. C'est justement la défense de l'égalité des chances qui est depuis quelques années mis à mal.
    La République est en danger si on ne parvient à préserver l'une de ses plus importantes fondations.

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  3. Ce qui me parait le plus critiquable, c'est le principe du redoublement. Pourquoi faire redoubler un élève pour toutes les matières quand seules une ou deux lui posent problème. Un système par unités de valeurs par matières serait plus pertinent.

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  4. Le système éducatif français rejette chaque année, environ 160.000 jeunes, sans formation, malgré les 7% du PIB national que représente l’E.N.
    Cherchez l'erreur ? Nous sommes dans une spirale, une sorte de trou noir qui nous réduira au chaos si rien ne change.
    Pour parer à cet échec grandissant, nous avons le monde des experts avec leurs éternelles réformes … et leurs fameux livres blancs …
    Comment voulez-vous que cela fonctionne, nous sommes incapables de dessiner un rêve collectif républicain ou une identité commune. Nous sommes devenus des individualistes, le produit d’une doctrine et, à la fin, nous ne voulons rien changer. Nous nous retranchons dans la sphère essentiellement privée.
    Les parents exigent, les profs se soumettent en grinçant des dents et ces derniers prennent des risques de représailles s’ils exigent un potentiel !

    Quelles punitions pour l’agresseur ? Pourquoi s’arrêterait-il puisqu’on lui permet !

    Autre fait insupportable, notre société dans sa composante ethnique, ne peut plus parler de faits d’histoires de notre propre pays, ainsi nos enfants étudient la Chine etc… en obviant les valeurs, les traditions et les mœurs qui ont fait ce vieux pays.
    Nous sommes dans un état en décomposition, où la République et la démocratie sont bafouées, piétinées et où l’indifférence est devenue la tolérance.
    Déjà, beaucoup de français sont sans idéaux, ils ont perdu le sens et l’esprit public.
    Le constat est édifiant, lors des votes nationaux, il y a de plus en plus d’abstention. Notre individualisme est tel que personne n’écoute personne, c’est chacun pour soi, dans son petit monde.
    Tout a été dégradé à partir de 1968, c’est le point de départ de cette déliquescence sociétale où les vieilles valeurs qui ont l’âme et les hommes de cette terre, ont fait croire qu’il était interdit d’interdire.
    Ce slogan faustien qui 45 ans après avoir été inoculé, en démontre les conséquences monstrueuses sur notre avenir aujourd‘hui. Nous avons fait une société hédoniste qui regarde passer les trains de l’exigence et du courage. Quoi de plus normal que de constater cette décadence. Nous sommes le fruit de nos excès, nous pourrissons sur la branche.
    Le réveil sera douloureux et violent et ceux qui ont professé ces fausses valeurs se verront cloués sur la croix de leur religion.


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  5. Le BAC est mort le jour ou un inconscient a décrété que 80% de la population devrait l'avoir.
    Les mêmes qui estiment que la "sélection", c'est le Mal...

    Comme d'hab, ils se sont plantés et on le paye aujourd'hui, bien des années plus tard. On a nivelé vers le bas pour atteindre ce stupide objectif. Ce qui importe, c'est que 100% des gens soient instruits, éduqués, cultivé, ouvert d'esprit et formé a un métier utile dont la société a besoin. On est bien loin du compte et pas pret d'y arriver...

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  6. Vous avez raison : l'ampleur de la manipulation est étonnante et la ficelle bien épaisse. Encore peut-on observer que chaque année (depuis peut-être 10 ans), on assiste à une nouvelle offensive sur ce front. C'est souvent la question des fraudes, aujourd'hui un coût éhontément surgonflé. Il y a tout de même des lobbys bien organisés...

    Emmanuel B

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    1. Une indication quant à la composition dudit lobby : http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/le-bac-cher-conteste-mais-lance-2160/

      Emmanuel B

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  7. En tous cas l'école française ne rend pas très gai :

    On dit à tout le monde : il y a égalité des chances.

    Mais on a un système super élitiste et unidimensionnel. On demande aux gens d’appartenir aux 5% des meilleurs (mais par définition, tout le monde ne peut pas y être), on les classe, et on considère que seuls le français, les maths et l’histoire comptent. On se fiche complètement qu’ils excellent en sport, en peinture, en musique, en conduite de projets...

    http://www.rue89.com/2013/04/03/malheur-francais-cest-quelque-chose-quon-emporte-soi-241113



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  8. Le livre d'Emmanuel Todd "Après la Démocratie" consacre une partie passionnante sur l'éducation.
    Il évoque un "plafond de verre" pour tous les pays occidentaux.
    Par contre, de manière étonnante, il est très nuancé au sujet de la "baisse du niveau", avec des arguments me paraissant assez solides.

    Il est vrai que le BAC est attaqué de tous les cotés, comme tous les autres symboles républicains. Pour le plus grand bonheur des fils à papa des beaux quartiers.

    Cordialement.

    Eric

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  9. Que vaut le BAC aujourd'hui ?
    J'aimerais, pour mon information personnelle, savoir quelle valeur comparative on peut donner à un BEPC obtenu en 1955 et, un bac obtenu aujourd'hui ???? et à un C.E.P obtenu en 1880 à 12 ans ???
    C'est très important à force d'entendre parler BAC, BAC, BAC .... puis EXPERTS, EXPERTS, EXPERTS....
    ET, normal Qu'on se le pose !!!!!
    MERCI à qui peut apporter une réponse ....

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  10. @ Arthur

    Très juste. Il n’y a pas qu’au niveau académique. Il y a aussi un problème plus global avec un laisser-faire terrifiant au niveau de l’autorité.

    @ DAF

    Bien d’accord

    @ Gaston

    Il y aura beaucoup de choses à reconstruire…

    @ Alain34

    Bien sûr, nous payons aussi ce genre d’iées.

    @ Emmanuel B

    Merci pour le lien

    @ Olaf

    Il y a beaucoup de choses à faire pour améliorer notre système éducatif

    Mais cela reste nécessaire si l’élève ne maîtrise pas les fondamentaux. A quoi bon traîner du retard pendant toute sa vie. Mieux vaut consolider. Même si l’idéal, c’est permettre d’apprendre en temps et en heure ces fondamentaux (mais avec le plus bas taux d’encadrement de l’OCDE au primaire, cela n’aide pas…)

    @ Eric

    Très juste. Je me souviens qu’il en parlait beaucoup

    @ Gilco56

    Très juste. Vu qu'il n'y avait que 20% de bacheliers il n'y a pas si longtemps...

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  11. Il me semble qu'il y a 2 types d'offensives contre le bac et les concours:
    - les bien-pensants plutot a gauche qui sont contre toute selection, et qui voudraient que
    100% des eleves aient le bac, ce qui est absurde.
    - les couches superieures qui trouvent que finalement la meritocratie c'est pas terrible et mieux vaut le copinage/reseautage (genre Sarko qui voulait supprimer les classements apres l'ENA, je ne sais plus si c'est fait), comme ca les fils a papa ont leur place assuree.

    Ceci dit, il y a quand meme un gros pb d'education en France, d'apres ce que j'entend sur Fr.Cult. on ne cesse de reculer dans les classements internationaux (PISA), notamment par rapport a l'Europe du Nord..
    Malheureusement, la faute ne revient peut-etre pas qu'a l'ecole mais aussi a la societe (familles, TV, air du temps, ...).

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  12. Je me souviens d'une discussion avec un ami allemand, qui m'expliquait que pour les étudiants de certains Länder entrer à l'université pouvait devenir très compliqué, parce que les diplômes du secondaire ne correspondaient pas en fonction de l'endroit où ils avaient été obtenus, et qu'il y avait tout un système très compliqué pour comparer les cursus des candidats. Par exemple, mon ami, qui est bavarois, avait eu plus de facilité à être accepté, parce que les diplômes bavarois sont considérés comme faisant partie des meilleurs.

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  13. En lycée professionnel, la mise en place dans la plupart des disciplines (sauf Français et Histoire-Géo) de l'évaluation en CCF (contrôle continu en formation) à la place de l'examen final est l'objet de vives contestations de la part des syndicats enseignants, de Sud Éducation (très à gauche) au SNALC (classé à droite par les autres, mais qui se veut apolitique).

    « Les syndicats dénoncent "un alourdissement très important" du travail enseignant et "une mise sous tension permanente " des élèves. Les syndicats dénoncent une rupture du principe d'égalité entre élèves puisque la mise en oeuvre du CCF varie selon les académies et les disciplines. Ils déplorent aussi le temps prélevé sur le temps d'enseignement pour réaliser le CCF ainsi que la disparition des élèves dès qu'il est passé... » (http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/10/09102012Article634853618619247012.aspx).

    Je recommande à ceux qui seraient tentés d'ironiser sur la surcharge de travail des professeurs de bien se renseigner préalablement sur les réalités concrètes du métier et ses conditions d'exercice. On apprend beaucoup en surfant sur les forums où les enseignants parlent de leur quotidien. Et on est loin d ela langue de bois du discours syndical.

    La question de l'absentéisme des élèves en fin d'année n'est pas nouvelle. Mais avec les CCF, on a détruit la dernière raison que les plus assidus avaient de continuer à venir dans les dernières semaines. Même dans les matières qui restent évaluées en examen ponctuel, la plupart des élèves n'attendent qu'une chose : la distribution des fiches de révision. Une fois ces dernières en poche, on peut rester chez soi à réviser ou à faire semblant… Beaucoup de lycée professionnel sont quasiment désertés dans les semaines qui précèdent l'examen. Les professeurs qui ne sont pas retenus à droite ou à gauche pour des évaluations, des commisssions diverses, ou du suivi de stage, se retrouvent avec des groupes de 4-5 élèves, pas vraiment plus motivés que les autres, mais qui viennent pour ne pas fâcher Papa ou Maman.

    Voir également ici, pour comprendre comment les inspecteurs tentent de faire passer le « tout CCF » : http://udppc.asso.fr/forum/viewtopic.php?t=152&sid=a9601ec6692fd7dab6853ca35c4e1033

    YPB

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    1. Normalement, ce n'est pas lefigaro.fr ici, ça vole beaucoup plus haut... Donc on ne devrait pas trop voir traîner de clichés indigents sur le métier de professeur.

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  14. Je partage entièrement ce billet, qui rame à contre-courant et contre les modes anti-baccalauréat furieusement à la mode, en ce moment, chez les faux-intellectuels !

    J'y ajouterai une proposition novatrice que je défends avec des lycéens. Actuellement, sur le plan juridique, la scolarité des élèves, avant 18 ans, est gérée non par le lycéen lui-même mais par ses parents, qui de fait peuvent imposer les choix de la famille. Donc, au moins sur le plan formel, l'élève ne passe pas SON diplôme et SES choix mais ils restent soumis à son milieu familial et social. C'est très archaïque dans une république !

    La France est ainsi l'un des derniers pays où l'élève de moins de 18 ans ne voit pas ses choix propres (orientation, options, langues) retirés du champ de l'autorité parentale ; il ne les signe pas lui-même sur sa fiche d'orientation. Il en est de même pour la religion, dans notre pays laïque (!!!) alors qu'en Allemagne, par exemple, le jeune est majeur sur ce plan à 14 ans. Étonnant que les européistes n'aient jamais noté ce fait... Mais ils ont la critique sélective, il faut se saisir de leurs lacunes.

    Nous proposons donc ces réformes : une pré-majorité scolaire et une pré-majorité religieuse (cette dernière déjà pensée dans les années 1970 par le doyen de la fac de droit d'Assas Jean Carbonnier).

    Cette vraie proposition émancipatrice tranche avec les déclarations de Vincent Peillon qui prétend "arracher l'élève à ses déterminismes", non pour changer le droit mais juste pour les reformater et les endoctriner dès 6 ans à la dernière lubie à la mode, la théorie du genre.

    Face aux idées sociétales faussement émancipatrices et intellectuellement sans valeur comme le genre (impulsé par toutes les instances mondialistes ultralibérales) il faudrait reconstruire de vraies idées émancipatrices qui, de surcroît, participeraient à la revalorisation de l'école et à une meilleure implication des élèves, plus libres et plus responsables.

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    1. Les pré-majorités c'est être majeur sans l’être tout en l’étant , non mettons la majorité a 16 ans le jeune ne se fera plus imposer ses choix mais celui ci n'imposera pas non plus les siens .

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  15. LP

    Je parlais de faire redoubler les matières dans lesquelles l'élève a des difficultés mais de ne pas le faire redoubler pour celles où il est à l'aise.

    Ça ferait des économies budgétaires et ne sanctionnerait pas un élève sur la totalité des matières de façon monobloc. Il serait temps de mettre un peu de souplesse dans cette educnat ultra rigide et molle en même temps.

    Sinon, hors sujet :

    La plateforme européenne sert de base d'exportation hors d'Europe aux entreprises allemandes. L'Allemagne mobilise ses avantages compétitifs pour accroître ses parts de marché dans les autres zones dynamiques du monde, et bien sûr en Asie. En d'autres termes, les dirigeants français sont en retard d'une bataille économique. Leur regard myope, tourné vers le passé proche, les empêche de voir que la stratégie allemande est déjà ailleurs. Elle largue progressivement les amarres du marché européen. Comment s'étonner alors que, s'agissant d'Europe, et notamment de rigueur et de divergence économique, Berlin ne parle plus la même langue que Paris.

    http://www.lesechos.fr/opinions/points_vue/0202744337845-l-allemagne-prend-le-large-565698.php

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    1. C'est le cas de plusieurs pays, en réalité. L'Espagne ou le Portugal se tournent de plus en plus vers des zones comme l'Amérique latine et y prennent d'ailleurs pas mal de parts de marché à la France.

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  16. @ Anonymes

    Totalement d’accord. Il y a deux critiques du baccalauréat qui s’allient pour essayer de le supprimer. Et il y a aussi un problème de niveau qui baisse dangereusement.

    Merci pour le témoignage sur l’Allemagne qui illustre exactement les risques de suppression du bac

    @ YPB

    Merci pour cette information. Cela montre que le bon sens peut encore prévaloir.

    @ Rodolphe

    Proposition très intéressante !

    @ Olaf

    Je suis assez d’accord pour les matières qui ne sont pas les plus importantes, mais pour le français, je ne pense pas que cela serait une bonne idée.

    Il faut que je fasse une note sur le sujet, d’autant plus qu’il y a d’autres points très intéressants sur l’Allemagne.

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