vendredi 1 août 2014

Manuel Valls, le premier ministre qui insulte la France (billet invité)


Billet invité de l’œil de Brutus.

Dans l’hystérie médiatique qui a entouré le crash du vol MH17 en Ukraine puis celui d’Air Alger au Mali, le discours de Manuel Valls à l’occasion de la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv a été peu relevé. Pourtant, il hautement significatif de sa conception de l’histoire et de la France, et au-delà, des conceptions et de l’idéologie qui sont les marquants du PS[i].


Le premier ministre s’est exprimé ainsi :
"Oui, la France était à Vichy. Et elle était à Paris. Là, des gens, des personnages hargneux, animés des pires préjugés théorisaient la supériorité de certains hommes sur d'autres hommes, et appelaient à la 'haine du juif'. Ils croyaient en une patrie pure, purifiée, fantasmée, en la prétendue nécessité de la régénérer et de chasser les ennemis qui se cachaient en son sein.[ii]"

Cette formulation des responsabilités de la France dans la Shoah va bien au-delà de tout ce qui a pu être déclaré par autorités politiques française. Il prolonge certes le discours, déjà en amplement ambivalent pour la France, de Jacques Chirac du 16 juillet 1995. Mais celui-ci imputait la responsabilité de la rafle du Vel d’Hiv à l’Etat français de Vichy, non à la France, et rappelait aussitôt que la « France n'a jamais été à Vichy. Elle n'est plus, et depuis longtemps, à Paris. Elle est dans les sables libyens et partout où se battent des Français libres. Elle est à Londres, incarnée par le Général de Gaulle. Elle est présente, une et indivisible, dans le cœur de ces Français ».

Or, pour Manuel Valls, « la France était à Vichy », même s’il précise aussitôt après dans son discours qu’elle était à Londres. A son sens, donc, la France est divisible. Cela en dit long sur sa conception de l’Histoire et de la France.

Sa conception de l’Histoire tout d’abord. Le Régime de Vichy qui a planifié, coordonnée et exécuté la rafle du Vel D’Hiv, n’a ni légalité ni légitimité. La Loi constitutionnelle du 10 juillet 1940 qui a donné les pleins pouvoirs à Philippe Pétain est votée par une Assemblée rassemblée sous la contrainte, dont une partie des membres a été exclue par la force et qui n’avait pas mandat du peuple français pour réaliser une telle délégation de pouvoir. La mise en place du régime de Vichy est un coup d’état. Il est donc illégal et ne retrouvera jamais les voies de la légalité en consultant le peuple français pour lui faire avaliser sa constitution. Mais il est aussi illégitime. Si, abasourdie par la terrible défaite de mai-juin 1940, une majorité de Français se range dans un premier temps derrière le vainqueur de Verdun, l’entrevue de Montoire (23 octobre 1940, Pétain rencontre Hitler et annonce sa volonté de collaborer avec le régime nazi) et les premières lois antisémites (vote du statut des juifs dès le 3 octobre 1940) ont tôt fait de montrer aux Français la nature ignominieuse du régime. Aussi, dès le second semestre 1940, les premiers réseaux de résistance s’organisent : les communistes, pourtant stipendiés pour les accords germano-soviétiques, créent le premier réseau de résistance universitaire en septembre 1940 sous la houlette de Jacques Decour, Georges Politzer et Jacques Solomon ; Libération-Nord, proche de la SFIO, est sur pied dès décembre 1940 ; le réseau « Alliance »[iii], qui comporte pourtant des membres de l’extrême-droite d’avant-guerre, existe en novembre 1940 ; Henry Frenay a mis en place le Mouvement de libération nationale (MLN)[iv] dès août 1940 ; au même moment Boris Vildé met en place le réseau du Musée de l’Homme ; Emmanuel D’Astier de la Virgerie initie « La Dernière colonne », qui deviendra Libération-sud, en octobre 1940. Bien d’autres suivront. Et surtout, dès le 18 juin 1940, la France libre est à Londres sous l’autorité du général de Gaulle, secrétaire d’Etat du dernier gouvernement légal et légitime de la IIIe République. Celui-ci ne s’y trompe d’ailleurs pas lorsque, malgré les demandes de plusieurs chefs de la Résistance et dans la liesse populaire de la Libération de Paris, il refuse de proclamer la République. Car la République n’a pas cessé d’exister. Vichy n’était qu’une verrue illégale et illégitime. Prétendre autre chose, c’est insulter au cœur tous les Résistants, toute la France.

Or, par ses paroles, Manuel Valls donne légalité et légitimité à Vichy. Comme si l’histoire des institutions ne pouvait être vue que sous l’angle de la territorialité. Comme si les Français avaient massivement adhéré au régime de Pétain et de Laval. Les Français qui se sont noyés dans les affres de la Collaboration n’ont été qu’une infime minorité, dont une bonne partie d’ailleurs, très probablement, sous la contrainte. Les Résistants, certes guère plus nombreux au début de l’Occupation mais infiniment plus rassembleurs 4 ans plus tard, n’ont pas fait leur choix sous la contrainte, mais bien au contraire, ils ont fait le choix du courage, souvent hors limite. Rien que pour cela, leur densité représentative est bien plus importante. Donc, non M. Valls, la France n’était pas à Vichy.

Cela en dit également long sur la conception de la France et de la nation de notre premier ministre. Car, effectivement, dans son discours, il rappelle malgré tout que la France était aussi à Londres. Pour M. Valls, donc, la France est divisible, morcelable à merci. Où est donc l’indivisibilité la nation ? Le rassemblement des Français derrière leurs valeurs ? Ce discours, en fait, masque deux objectifs, l’un à long terme, l’autre à court terme.

Le premier est, dans la folie de l’utopie idéologique européiste, de détruire la Nation, ce concept supposé renfermer toutes les haines rances du nationalisme. Simplisme de la pensée, mais c’est le propre de tous les idéologues, incapable de dissocier l’idée de l’idéologie. Sur ce point, reprenons simplement Jacques Sapir : « Qu’il puisse y avoir des usages que l’on considère « de droite » ou « de gauche » des concepts de souveraineté et de Nation est indubitable et indiscutable. C’est le propre de tout instrument de pouvoir être mal utilisé. Mais, cessons nous d’utiliser un couteau parce qu’il fut utilisé par certains pour commettre des crimes ? Cessons nous de prendre le train, parce que le système ferroviaire fut central dans la réalisation de certains génocides, de celui qui frappa les Arméniens en 1915 à celui qui fut commis par les Nazis contre les juifs et ceux qu’ils appelaient des « sous-hommes » ? Bref, on n’a jamais vu dans l’histoire de la pensée un instrument condamné du fait du mauvais usage qu’en firent certains. Le discours qui prétend refuser la Nation et la souveraineté du fait des mauvais usages qui ont pu être ne tient pas. C’est un discours moralisateur d’une rare bêtise qui confond les niveaux d’abstraction »[v].

Car dans la construction idéologique libérale-libertaire de l’Europe version Union européenne, la nation n’a pas sa place. C’est bien ce que rappelle le secrétaire nationale d’Europe-écologie-les Verts, Emmanuel Coste, lorsqu’elle affirme que « l’Europe sera d’autant plus intéressante qu’on arrivera à une dissolution de l’Etat Nation »[vi]. Soit l’exact opposé de la vision gaullienne : "Je ne vois pas que l'Europe puisse avoir aucune réalité vivante si elle ne comporte pas la France avec ses Français, l'Allemagne avec ses Allemands, l'Italie avec ses Italiens, etc. Dante, Goethe, Chateaubriand, appartiennent à toute l'Europe dans la mesure même où ils étaient respectivement et éminemment Italien, Allemand et Français. Ils n'auraient pas beaucoup servi s'ils avaient été des apatrides et s'ils avaient pensé, écrit en espéranto ou volapük intégrés"[vii]. Le vrai clivage politique de notre temps est donc bien là : les différentes manières dont nous voulons construire l’Europe et la conception que nous avons de la Nation et de la démocratie, ces deux dernières étant intrinsèquement liées (il n’y a pas d’exemple dans l’histoire de démocratie qui se soit développée hors du cadre national). Le problème est que PS et UMP, à un iota près, nous servent la même soupe libérale-libertaire pendant que le FN surfe sur les mécontentements, servant là d’idiot utile aux deux autres qui peuvent appeler au « vote républicain » (eux qui ne sont plus républicains que dans les mots) pour se maintenir à leurs prébendes et petits plaçous pendant que le parti de la famille Le Pen change de logiciel de pensée politique (par exemple sur l’économie, mais pas seulement) au gré de vents tout en s’attachant à conserver sa base xénophobe et héritière de toutes les mouvances de l’extrême-droite française.

Et, justement, c’est ce qui permet au discours de Manuel Valls de toucher son deuxième objectif, de court terme. A savoir diviser les Français en jetant du sel sur les vieilles blessures. Car l’oligarchie en place n’a plus que cela pour se maintenir. Serions-nous unis, Français de cœur et de valeur,  nous aurions tôt fait de les bouter hors. Chaque jour qui passe, chaque discours ignominieux que l’oligarchie tient dans sa fuite en avant pour se maintenir au pouvoir, ou plutôt à son ersatz de pouvoir - car cela fait bien longtemps qu’elle a tout abandonnés aux marchés et à la technocratie bruxelloise – nous rapproche davantage de cette union. Lorsque, à coups de mensonges, il a accepté de signer le traité « règle d’or » (TSCG) sans en bouger une virgule, M. Hollande avait déjà commencé sa longue descente en illégitimité. Il a confié les rênes d’un gouvernement fantoche, à la solde de la finance globalisée et de Bruxelles, à M. Valls. Ce gouvernement conserve encore pour lui les apparats de la légalité. Mais au rythme où vous allez, c’est à votre sujet M. Valls, que l’on pourra bientôt dire que vous n’êtes plus le gouvernement de la France.



[i] Merci à Pablito Waal de l’avoir signalé sur son blog.
[iii] Initialement sous le nom « Croisade ».
[iv] Qui deviendra le fameux réseau « Combat ».
[v] Jacques Sapir, Droite, gauche, souveraineté, Russeurope, 04/072014.
[vi] Emission "Mots croisés", France 2, 09/12/2013.
[vii] Charles de Gaulle, Conférence de presse, 15/05/1962.

28 commentaires:

  1. c'est un premier ministre de l'ETRANGER, de la division, ce n'est pas un républicain, ....

    ISRAEL - PALESTINE ... Rien de bien nouveau ? si ce n'est un nouveau cessez le feu auquel personne ne CROIT : POURQUOI ? :*
    1°) ISRAEL REFUS D'OBEISSANCE à l'ONU..
    2°) les EU ravitaillent ISRAEL en munitions armes ?
    3°) la FRANCE, l'EUROPE se taisent. EN SE TAISANT, elles approuvent ISRAEL, le GENOCIDE !!!

    ALORS ? on reste les bras croisés, QUE FERONS NOUS DEMAIN quand les assassins seront à nos portes !!! Aux armes citoyens, bientot le 4 AOUT .......

    RAPPEL

    Gilbert Perrin
    il y a 10 heures
    Gilbert Perrin
    il y a 12 heures
    ISRAEL ...

    l'ONU condamne, condamner ne veut pas dire AGIR contre !!!! ISRAEL doit être placé sous controle des "casques bleus" ..

    12 heures plus tard, je CONSTATE : la situation n'a pas changé, ISRAEL continue son carnage, le GENOCIDE continue, les bombardements sur les batiments de l'ONU ou les civils palestiniens ont trouvé refuge et ... pour certains la MORT ...

    l'ONU n'a pas réagi positivement, les PAROLES s'en vont , il faut des actes qui ne viennent pas ....

    le GOUVERNEMENT FRANCAIS, l'EUROPE, les politiques français tant au parlement qu'à STRASBOURG sont MUETS, aucun ne s'exprime, c'est HONTEUX !!

    ENFIN les Etats UNIS osent nous dire qu'ils ont réapproivisionné ISRAEL en MUNITIONS... le MOMENT est INTENABLE, à notre PORTE, un GENOCIDE, encore une fois POUR LE FRIC....

    CA NE PEUT PAS DURER. POLITIQUES de TOUS BORDS, ayez des réactions HUMAINES....

    Gilbert Perrin

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  2. Gilbert Perrin
    À l’instant ·

    NON au COLLECTIVISME....
    OUI au travail, NON à l'ASSISTANAT et aux PRIVILEGES, c'est entretenir l'OISIVETE !!!!
    l'OISIVETE est la MERE de tous les VICES ....

    DEMOCRATIE, UNITE, JUSTICE, EGALITE, NON à l'IMMIGRATION CLANDESTINE...

    NON au COMMIUNAUTARISME

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  3. Sur Vichy, les lois anti-juifs et la la légitimité de l'Etat francais, vous devriez lire "Malaise de l'occident : Vers une révolution conservatrice ? ", Paul-François Paoli, qui est un peu plus nuancé. Tant qu'on reste sur la ligne vichy antisémite illégitime / versus / londres humaniste rebelle, on termine souvent dans le fossé

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  4. Gilbert Perrin
    À l’instant ·

    A 16 heures LE TOCSIN ...

    Soiuvenir ? ou prémonition ?

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  5. @contrescape ? qui nous met au fossé ?

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  6. Gilbert Perrin
    il y a environ une minute
    Entre la COC qui disparait Quai des ORFEVRES, et les ENVELOPPES DISTRIBUEES par BERCY aux TERRORISTES, VOILA CON.... TRIBUABLES ou passent vos impots de PLUS en PLUS LOURDS...Vous travaillez donc de plus en plus pour la PEGRE ..?.?.

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  7. Gilbert Perrin
    À l’instant ·

    CHRETIENS, tous UNIS ....

    PRIONS

    > Prions très fort !!

    Père Hollande,
    > Qui est odieux,
    > Que ton nom soit oublié,
    > Que ton quinquennat s'achève,
    > Que ta volonté cesse en France comme ailleurs,

    Epargne nous aujourd'hui ta connerie quotidienne,
    > Pardonne nous notre méfiance comme nous pardonnons à ceux qui t'ont élu et ne nous soumets pas à la tentation de te virer
    > Mais délivre nous de ta présence
    > c'est à toi qu’appartient la médiocrité, l'incompétence et le déshonneur
    > pour les années écoulées et à venir.

    Amen !

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    1. Bravo Gilbert!

      Une fois n'est pas coutume, ta prière très inspirée m'a fait bien rigoler!

      La mystique te réussit, continue dans cette céleste voie plutôt que dans les lymbes poujadistes...

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  8. @ gilco561
    (Pardon M. Pinsolle de m’écarter du sujet du billet invité)
    Pour vous, à Gaza Israël a tous les torts bien et le Hamas aucun, bien sûr ! Votre haine d’Israël vous rend aveugle ! Israël reçoit chaque jour des centaines de missiles du Hamas et comme tout pays qui est attaqué, a le droit de se défendre. Pour rappel le Hamas, dans sa chartre, appelle à la création « d'un État islamique en Palestine à la place d'Israël et des Territoires palestiniens » (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_du_Hamas). Comment Israël pourrait-il laisser faire une organisation terroriste, qui est à résolu le détruire, en ce moment en ayant creusé plusieurs tunnels, qui vont jusqu’au sud d’Israël et mettent en danger l’intégrité de ce dernier ?
    L’armée Israélienne, avant d’attaquer prévient, par sms ou tract, la population et lui demande d’évacuer afin d’éviter qu’il y ait des victimes civils. Le problème c’est que le Hamas cache les missiles et leurs armes dans des écoles, les hôpitaux, dans les maisons de famille et prend la population de Gaza comme bouclier humain. Voir l’article : http://fr.ria.ru/world/20140714/201814588.html
    Comme le dit NDA, « Les Palestiniens ont le droit d’avoir un Etat viable comme les Israéliens ont le droit de vivre en sécurité ».

    EB.

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  9. @ EB

    Vous caricaturez outrageusement ma position. Si je condamne l'attitude d'Israël aujourd'hui, c'est en soulignant aussi que c'est improductif pour sa sécurité future. Et je vous mets au défi de trouver le moindre propos haineux chez moi.

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  10. Pas mal, comme texte...
    Franchement, je vais être politiquement incorrect, mais puisqu'on en est aux insultes: Manuel Valls est bien le digne descendant de Pierre Laval version 34 et 40: même parcours politique (Laval était membre de la SFIO jusqu'au début des années 20...), même opportunisme, même détestation de la France, même obséquiosité envers l'étranger, même politique libérale et hyper-restrictive, même volonté de servir les puissances étrangères au détriment des intérêts du pays et de ses habitants, etc... N'en jetez plus, la coupe est pleine!
    Franchement, c'est écoeurant: comme d'habitude, pas une seule allusion à l'Occupation allemande (j'oublie le terme "nazi" volontairement, car la volonté d'hégémonie allemande reste vivace...), comme si le gouvernement de Vichy était advenu de lui-même, ex-nihilo.
    C'est le même traitement que pour insulter Robespierre et la Terreur: on fait abstraction du contexte historique pour ne restituer qu'une toute petite partie du problème: une partie de la France était sous le joug allemand!!
    On oublie encore que les 3/4 des juifs qui vivaient en France à cette époque ont été sauvé tant par des individus que par des groupes de résistants, et plus encore, même Vichy triait entre les Français israélites (leur nom à l'époque) et les Juifs étrangers, ce qui ne dédouane ce régime scélérat qui a exclu des Français de la communauté nationale.
    En comparaison, dans les pays de l'Est occupés par le IIIè Reich, ce sont les habitants qui aidaient les Allemands à tuer les Juifs. Le résultat est connu: 95% des juifs ashkénazes ont été exterminés en Pologne, dans les Pays Baltes ou encore en Ukraine, pays désormais gouverné par un régime pro-UE ouvertement antisémite: cherchez l'erreur...
    A vrai dire, depuis François Mitterrand (tiens, tiens, encore un vichyste...), c'est plutôt l'esprit de Vichy qui règne dans notre cher pays: une capitulation systématique devant les événements, un renoncement à être soi, voire une haine de soi, qui est distillée depuis plus de 30 ans parmi les Français...
    Non, M.Valls, l'esprit de Vichy est bien au sommet de l'Etat: c'est celui de l'UE!

    CVT

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    1. Pour l'héritage de Laval y a un vrai match entre Hollande et Valls.

      Rappelons le général de Gaulle dans le second tome de ses Mémoires de guerre : « Porté de nature, accoutumé par le régime, à aborder les affaires par le bas, Laval tenait que, quoi qu'il arrive, il importe d'être au pouvoir, qu'un certain degré d'astuce maîtrise toujours la conjoncture, qu'il n'est point d'événement qui ne se puisse tourner, d'hommes qui ne soient maniables. Il avait, dans le cataclysme, ressenti le malheur du pays mais aussi l'occasion de prendre les rênes et d'appliquer sur une vaste échelle la capacité qu'il avait de composer avec n'importe quoi […] Il jugea qu'il était possible de tirer parti du pire, d'utiliser jusqu'à la servitude, de s'associer même à l'envahisseur, de se faire un atout de la plus affreuse répression. Pour mener sa politique, il renonça à l'honneur du pays, à l'indépendance de l'État à la fierté nationale […] Laval avait joué. Il avait perdu. Il eut le courage d'admettre qu'il répondait des conséquences. »


      Sur la 1ère partie, on pourrait écrire exactement la même chose pour Hollande.

      Espérons que les deux suivent la voie de Laval jusqu'au bout. La fin surtout.

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  11. anonyme, vous êtes menteur, manipulateur et vous complaisez en procès d'intention.
    la conclusion de NDA est la mienne.
    Ce n'est pas parceque vous êtes sur la même base que le gouvernement français que vous avez raison.
    Vous mentez, combien de fois les appels d'arafat au dialogue ont échoué à cause d'ISRAEL qui en veut toujours plus !!!Vous avez même la suffisance de ne pas respecter les consignes de l'ONU... C'est tout à fait votre peuple et ses méthodes pour l'ARGENT, toujours PLUS...

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    1. M. Perrin,

      (M. Pinsolle encore une fois désolé de dévier du sujet initial)
      Je ne construis pas mon opinion par rapport à celle du gouvernement, dont je n’approuve ni la politique économique, ni son alignement sur Bruxelles, ni son mépris de la souveraineté populaire.
      Vous me dites « votre peuple et ses méthodes pour l'ARGENT, toujours PLUS...». Je suis Français et fier de l’être. Je crois que vous avez des préjugés sur les Israéliens et les juifs en général. J’espère, quand la situation sera calme, que vous aurez l’occasion de visiter Israël et de rencontrer des Israéliens. Il faudrait que j’organise un voyage là-bas avec mes amis de DLR (c’est pour rire) !
      Arafat ne voulait pas la paix. Il jouait un double jeu, qui lui a permis de recevoir beaucoup d’argent de la communauté internationale et de bâtir une fortune. A Gaza, il ne s’agit ni de l’OLP, ni du Fatah mais du Hamas dont il faut dénoncer les crimes et le danger pour l’état Hébreu. Si, comme vous semblez le prétendre, vous avez une position équilibrée sur ce conflit, qu’attendez-vous pour dénoncer l’altitude du Hamas ?

      EB.

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  12. @Laurent Pinsolle
    Mon message était à l'intention de Gilbert Perrin (gilco56), qui dans ce billet parle de génocide, se contente de cracher sur Israël et jamais sur le Hamas .
    Vous n'étiez pas visé par mes critiques. Mes excuses.
    Il est vrai cependant que j'ai des désaccords avec vous sur Israël. Sur votre souhait de boycotter les produits Israéliens.
    Sur Israël, je préfère la position générale de NDA, que je trouve plus rassembleur, qui dit : « Les Palestiniens ont le droit d’avoir un Etat viable comme les Israéliens ont le droit de vivre en sécurité ».

    EB.

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    1. Question : de quel choix disposent les habitants d’un pays dont on ne respecte pas les droits élémentaires ? D’applaudir et de dire merci ?

      Demos

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  13. Monsieur EB
    je vous ai dit que la conclusion de NDA est la MIENNE....
    Alors, mentez, mentez, mentez, il restera toujours quelquechose que vous n'effacerez jamais ?

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  14. @EB

    Si le Hamas est responsable de quelques tirs de roquette (assez piteux d'ailleurs car ils sont presque tous interceptés en vol), Israël est le vrai coupable dans cette affaire qui n'en finit pas.

    Et les USA sont leur complice en les appuyant malgré leur évidente mauvaise foi. Barack Obama en ce sens est un sacré fourbe car il reste sagement sur la ligne traditionnelle malgré ses atermoiements diplomatiques.

    Israël est le vrai coupable car c'est cet Etat qui crée les conditions de l'affrontement en réduisant les conditions de vie des Palestiniens à un cauchemar fait de manques, d'injustices, d'humiliation...

    Après la petite musique des éternels agressés ne trompent plus que ceux qui veulent bien fermer les yeux.

    Les faucons israëliens et derrière les sionistes fanatiques du Grand Israël ne méritent aucune indulgence, fussent-ils (et peut-être plus encore parce qu'ils le sont) des descendants de martyrs.

    En tant que simples citoyens, il nous revient de les boycotter, puisque la raison seule ne peut l'emporter.

    Pour s'informer sur le boycott: http://www.bdsfrance.org/

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    1. Si la majorité des israëliens aspire surtout à vivre en paix, pourquoi reconduisent-ils des gouvernants qui attisent les braises et excitent les haines en accentuant encore un peu plus la détresse des civils palestiniens?
      Pourquoi ne se dressent-ils pas en masse pour exiger l'arrêt et le démantèlement des colonies qui réduisent à peau de chagrin et privent des bonnes terres les palestiniens de Cisjordanie?
      Je vois bien qu'une petite minorité d'israeliens méritants s'agitent sincèrement pour une réconciliation dans l'égalité mais la plupart des israéliens semblent approuver encore l'usage démesuré de la force.

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  15. Décidément quelques lectures cursives vous feraient du bien pour sortir de vos idées toutes simples, libre à vous de les intégrer allègrement au « logiciel de l’extrême droite », vous nous avez habitué à pire.

    « Le Régime de Vichy qui a planifié, coordonnée et exécuté la rafle du Vel D’Hiv, n’a ni légalité ni légitimité ».

    Lieu commun gratuit pour ce qui concerne la première partie de votre énoncé, et qui est mis en pièce dans ce livre remarquable –surtout par son honnêteté intellectuelle :
    « Vichy et la Shoa »
    http://www.herodote.net/Vichy_face_a_la_Solution_finale-article-1339.php
    Alain Michel est enseignant Jérusalem et a même été conférencier au mémorial Yad Vashem. Il tient par ailleurs un blog passionnant où il n’hésite pas à défendre ses thèses avec constance.
    http://vichyetlashoah.blog.lemonde.fr/
    On peut se demander pourquoi ce livre, dont la parution a fait beaucoup de bruit à l’étranger, n’a donné lieu qu’à des échos confidentiels en France. Ma question est en fait un leurre, je connais la réponse, elle est contenue dans cette phrase d’Alain Michel que cite André Laramé (crypto lepéniste au service d’une revue trouble) et qui résume sa thèse et sa démonstration :
    «Vichy est certes criminel, mais il est l’élément principal qui explique comment 75% des Juifs de France ont survécu, même si, bien sûr, il n’est pas l’élément unique qui explique ce résultat.»

    «… le réseau « Alliance » qui comporte POURTANT des membres de l’extrême-droite d’avant-guerre ».

    Je vous renvois ici au livre (attention pavé !) de Julian Jackson, à mon avis le plus complet écrit sur la période :
    http://larecherche.typepad.fr/le_blog_des_livres/2010/06/la-france-sous-loccupation.html
    Il vous montrera que l’extrême droite d’avant guerre –y compris l’extrême droite révolutionnaire c’est-à-dire factieuse- n’a pas été plus touché par le syndrome de la collaboration que n’importe quel autre secteur politique de la société française.
    L’auteur reprend à ce sujet un constat qui a été fait par bien d’autres –du réticent JP Azéma à E. Todd- ; les deux attributs fondamentaux de l’extrême droite en France sont le militarisme et le nationalisme. La xénophobie ne lui est qu’un attribut mineur, que l’on retrouve d’ailleurs à l’évidence à l’époque (voire avec un faux nez aujourd’hui) dans d’autres compartiments de l’échiquier politique.
    Au passage, vous mettre un peu d’ordre dans votre inventaire à la Prévert des mouvements de résistance. J. Jackson pose une limite très nette entre les réseaux de la zone Nord qui ont endossé très tôt la lutte armée, et ceux de la zone sud qui ont été surtout des réseaux d’entraide et de renseignement au moins jusqu’à l’invasion de cette zone àr les allemands à l’automne 42.
    Sur le même constat, vous pouvez aller plus loin encore avec la thèse de Simon Epstein :
    « Un paradoxe français, antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance »
    Bien exposée dans l’article de wikipédia suivant :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Un_paradoxe_fran%C3%A7ais
    Pour S. Epstein le marqueur fondamental de l’avant guerre qui mène ou non à la collaboration est précisément l’attitude face à la guerre. Quelle que soit votre famille politique (le cas des anciens dreyfusards est plus que troublant), vous avez d’autant plus de chances de vous retrouver dans la collaboration selon que vous aviez été ou non munichois ou anti- munichois… / …
    La Gaule

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    1. Bonjour,

      J'avoue avoir un peu de mal à suivre votre commentaire :
      - Je ne suis pas ici en train de traiter de Vichy et de la Shoah (c'est une question bien vaste pour être traitée en un simple article) mais des responsabilités de Vichy dans la rafle du Vel d'Hiv. Et le réalité historique fait tout simplement qu'elles sont écrasantes.
      - Du même ordre, mon "inventaire à la Prévert" des mouvements de Résistance n'a justement que pour objet de montrer que dès le 2nd semestre 1940, il y a de multiples mouvements de Résistance à se créer, sous des formes très variées et avec des personnalités regroupant tout le spectre politique.

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  16. … / … « Vichy est une verrue »

    Vous savez, il est des verrues qui ressemblent à des cancers généralisés, et, dans ce cas, faute de savoir poser un diagnostic correct, il vaut mieux laisser tomber la dermato pour le travail aux champs, l’agriculture manque de bras.
    Le nombre de gens qui ont baigné dans le pus de cette verrue là, pour finalement se retrouver au sec dans les rangs de la résistance, sont aussi nombreux que les leucocytes dans votre numération globulaire.
    Cela ferait une liste fourmilière qui partirait par exemple d’Hubert Beuve-Mery (futur fondateur du Monde) à François Mitterrand, en passant par l’architecte le Corbusier voire même Jean Moulin quand il était encore préfet très bien noté par l’occupant !
    Ce qui apparaît clairement dans le pavé de J. Jackson –à l’opposé des thèses d’un JP Azéma ou d’un Michel Winock par exemple, est justement combien est occulté à notre époque le fait fondamental qui explique bien des parcours erratiques avant de se retrouver dans les bons rails.
    Le traumatisme de la débâcle est ce fait fondamental. Quand vous dites que « la contrainte » explique le vote des pleins pouvoirs à Pétain, vous avez tort. La première contrainte des acteurs de ce drame –à l’image de ce que vivait l’ensemble du peuple français- était de normaliser à tout prix une situation de catastrophe.
    Le chemin qui menait à tous les renoncements –et à bien des rédemptions- est d’abord passé par là, même s’il reste évident que les calculateurs malveillants –lesquels avaient déjà renoncé à tout- étaient déjà bien présents.
    Le choix du Général de Gaulle était celui d’un homme exceptionnel qui avait un talent de visionnaire tout aussi hors du commun –ce qui ne retire rien à son mérite (à propos, vous saviez qu’il y avait quelques beaux spécimens de l’extrême droite cagoularde chez les compagnons de la première heure, comme les officiers Fourcaud et Duclos –Dewavrin allias « Passy » n’était pas un intello de gauche non plus. Désolé de gâcher votre café du matin…).
    Je crois que le général avait parfaitement conscience de cela, soucieux de remettre le pays debout avant toute autre considération. D’où son attachement à récupérer dans les rouages de l’état nouveau tout ce qui était récupérable de près ou de loin. A titre d’exemple, il n’y à dans ses « mémoires » aucun jugement sur le ralliement finalement tardif de Mitterrand à la résistance. La seule chose qui semble l’intéresser chez son vieil adversaire est que son action DANS LE GOUVERNEMENT DE VICHY en faveur des prisonniers de guerre avait été constante et courageuse.

    LG … / …

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  17. … / …

    Quitte à vous déprimer, je fais mienne l’une des conclusions incorrectes de J. Jackson. VICHY ETAIT OBJECTIVEMENT LEGITIME, parce qu’il représentait bien l’état physique et moral de la France à un moment précis. De Gaulle représentait une autre légitimité, que l’on peut préférer pour son propre confort intellectuel parce qu’elle est effectivement plus exaltante sur le plan de la morale politique. Mais il faut bien constater que c’est le sort des armes qui a décidé avant tout de la victoire de l’une sur l’autre.
    Vichy fut une impasse historique bien caractéristique de l’éternelle guerre civile qui a forgé l’histoire de notre pays au même titre que les guerres de Vendée ou la fin tragique de l’Algérie française –ne vous déplaise. Je fais allusion ici à un papier récent de vous qui m’avait plutôt amusé.
    Je vous rappelle au passage que Bastien-Thiry avait un supérieur hiérarchique, même s’il était en prison au moment de l’attentat du Petit Clamart son prestige moral était intact, qui s’appelait Raoul Salan.
    Salan sera amnistié, comme la presque totalité des centaines de personnes compromises avec l’OAS, à peine cinq ans après les faits … En juin 1968. Cela par souci évident du général de consolider sa base électorale juste avant les élections législatives, qui avaient couronné plusieurs semaines très agitées.
    Six ans plus tard, le même Salan sera contacté en sous main par Mitterrand toujours pour chasser après le vote pied-noir (Salan se prononcera d’ailleurs officiellement en faveur de Mitterrand au second tour).
    Les grands hommes ont tous aussi leurs faiblesses et leurs intérêts de boutiquiers bien compris…
    Pour finir en guise de conclusion logique, j’approuve sans réserve De Gaulle de ne pas avoir exercé son droit de grâce pour Bastien Thiry, parce que le geste était indéfendable dans les circonstances politiques de l’époque.
    Mais j’approuve aussi sans discussion le geste de Robert Ménard. Parce que Bastien Thiry a payé sa dette –non sans courage- et qu’il n’y a pas d’apaisement en histoire sans que l’on donne au moins le droit au recueillement à ses vaincus.

    PS : quand vous parlez du « logiciel de l’extrême droite », j’ai vraiment l’impression inconfortable d’être une clé USB. Mais l’on ne vous refera pas…

    LG (fin et pardon pour les fautes de fatigue)

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  18. Ah, suis-je bête ? L'envie de me coucher rapidement m'a conduit à omettre le cas de Georges Bidault.
    Cet heureux veinard a réussi à présider DEUX Conseils National de la Résistance !
    L'un en 1943 pour le compte de la France Libre et pour succéder à Jean Moulin.
    L'autre en 1962 à la tête de l'exécutif de l'OAS pour le compte de l'Algérie Française, et cela en compagnie d'un vieux compagnon de route du Général : Jacques Soustelle.
    Je me demande en fait si le gaullisme ne ferait pas partie du logiciel de l'extrême droite ?
    Il faut barrer la route à ce virus (cheval de Troie ?), Laurent.
    Inlassablement...

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  19. Gilbert Perrin
    il y a environ une minute
    QUE la PAIX SOIT sur la TERRE ....

    UN "RASSEMBLEMENT pour la PAIX" de juifs et de musulmans (une réponse à mes détracteurs qui ont voulu TERNIR, ma pensée, mes valeurs), a eu lieu en FRANCE !

    C'est la preuve que les peuples, sans leurs élites, peuvent se réunir dans le calme et la sérénité, pour vivre ensemble en parfaite intelligence.

    C'est un pied de nez aux dirigeants qui par suffisance et, dans l'opacité diffusent slogans, mensonges et procès d'intention prétendant que la faute, ce sont toujours les autres...

    C'est un pied de nez à tous ces chefs d'état, qui préférant l'argent pour leurs intérêts personnels à la PAIX (FRANCE, ETATS UNIS etc) dont le seul but est l'hégémonie ...

    C'est un pied de nez à l'EUROPE, l'EUROPE de la PAIX nous dit on...

    Ce rassemblement est significatif de la capacité qu'à le peuple; de prendre en main sa destinée. Il est temps qu'ILS REFLECHISSENT et, qu'ils nous redonnent la DEMOCRATIE....le droit aux peuples à décider de leur sort !!!

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  20. Gilbert Perrin
    À l’instant ·

    GAZA, une nouvelle trêve de 3 JOURS ? mais combien d'heures ?

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  21. Gilbert Perrin
    À l’instant ·

    je le critique depuis plus de 50 ans .... A l'époque déjà, de disais : "la FRANCE crèvera du SOCIAL ...."

    Un effet pervers

    Cher Contribuable,

    Nous l’avons vu ces 3 dernières semaines, la France est championne hors catégorie de la dépense sociale.

    La France, un pays aux mille et une allocations !

    Les perfusions d’argent public systématiques sont un véritable danger. Le coût des cotisations et des charges des entreprises augmente et menace directement notre avenir et celui de nos enfants. Ces aides inefficaces sont distribuées sans contrepartie et produisent l’effet inverse de celui désiré.

    Un assistanat aux effets pervers !

    Plutôt que d’aider ceux qui sont en période transitoire ou en difficulté temporaire, le chômage par exemple, encourage par sa générosité les travailleurs à rester inactifs le plus longtemps possible ! Combiné au travail au noir, il permet à des milliers de Français mal intentionnés d’escroquer l’Etat providence et de gagner parfois plus que ceux qui travaillent.

    La perversité de l’assistanat s’illustre également au travers de la politique d’immigration. La France, dans sa miséricorde bienveillante, accorde de nombreuses aides aux immigrés, qu’ils soient en situation régulière ou non. Ce sont ces prestations qui attirent directement un nombre croissant de clandestins et de demandeurs d’asiles, et qui contribuent à alourdir la facture du contribuable, votre facture !

    Vue de l’extérieur, la France est un véritable paradis de l’assistanat, où l’on peut toujours gratter une allocation.

    Mais à l’intérieur, c’est toute une population qui ne travaille plus, et qui n’entreprend plus, préférant être entretenue par un Etat nounou ! Dans un contexte de crise où les Français sont chaque jour un peu plus taxés, imposés, ponctionnés, ces prestations qui encouragent l’oisiveté et les fraudes en tout genre deviennent intolérables. Trop, c’est trop !

    Pourquoi cotiser toujours plus ?

    Gaspillages et mauvaise gestion de l’argent public sont souvent cachés par les politiques et les médias. Quand ils ne sont pas tout simplement tournés à leur avantage. C’est pour cette raison que Contribuables Associés vous invite à une vigilance éclairée vis-à-vis de ce sujet crucial.

    Tous les deux mois, nous publions Les Enquêtes du contribuable, journal indépendant de tout parti politique, qui ne touche aucune subvention publique et qui peut débattre librement des vrais enjeux pour les Français et les contribuables. Ce que vous y lirez, vous ne le lirez nulle part ailleurs ! Aucun tabou, tous les sujets sont abordés : l’assistanat, le financement des partis politique, le financement des syndicats, le gaspillage de l’argent public…

    Révélations, interviews, chiffres clés, sondages exclusifs IFOP, tribunes d’experts, pages histoire… Tout y est !

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  22. Il est urgent de tirer la tinette et sur le dévergondage politico-médiatique actuel et sur la "FRENCHIOT" malodorante de ce temps.

    A titre d’information, "FRENCHIOT" est un néologisme qui, initialement, a été conçu par Marc Rees, pour traduire la version française du "Patriot Act" américain.

    A diffuser sans modération, donc !

    On peut aussi, pourquoi pas, -sans notice ni mode d’emploi-, l’offrir à E. Valls en guise de chewing gom… Oui ! En bon spécialiste des coups tordus et des culs-de-basse-fosses socialistes, il en maîtrise parfaitement toutes les implications post-démocratiques. Une vielle marotte, sans doute… ?

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