mercredi 11 février 2015

Premières leçons de la tragédie grecque

Bien sûr, il est encore trop tôt pour tirer toutes les conclusions de la crise grecque, commencée il y a cinq ans et que l’élection de Syriza vient de mettre sur de nouveaux rails. Néanmoins, toutes ces années ont déjà démontré beaucoup de choses sur la nature du projet européen tel qu’il est aujourd’hui.



Une Europe bureaucratique, totalitaire, désunie et antisociale

Bien sûr, les adorateurs du dieu Europe auront du mal à le reconnaître, mais la crise grecque illustre de manière extrême tous les travers de cette construction. La récente décision de la BCE, hautement politique, de couper les financements des banques grecques, démontre que dans cette Europe, le pouvoir est souvent détenu par des fonctionnaires irresponsables. Jamais personne n’aura un mot à dire sur cette décision, qui fleure bon la dictature pseudo éclairée. Il est aussi difficile de ne pas y voir les tendances totalitaires de cette construction qui dénie trop souvent au peuple de choisir leur destin, refusant un référendum à la Grèce puis déniant à l’élection de janvier la possibilité de changer la direction du pays, comme le note Romaric Godin dans un très bon papier de la Tribune que je recommande.

Ce que l’on constate également aujourd’hui, c’est que cette Europe divise le continent plus qu’elle l’unit quand on voit l’évolution des relations entre Berlin et Athènes, ou les oukases d’Helsinki en 2012. Loin d’une impression de coopération, cela donne surtout le sentiment d’une loi du plus fort, qui privilégie les Etats les mieux portants mais aussi, bien sûr, les intérêts des multinationales. Pire, dans le même temps, c’est au nom de cette Europe que l’on a demandé de baisser le salaire minimum de 22 à 32% en Grèce ! Cette Europe, c’est malheur aux moins fortunés et aux moins riches ! Quand on rajoute les crises à répétition depuis 2008, cela donne une impression de jeux du cirque. L’Union Européenne, c’est le retour à l’Empire Romain, mais pas dans sa période la plus glorieuse, qui plus est.

Un château de cartes face à la démocratie

C’est sans doute pour cette raison que les dirigeants européens avaient refusé le référendum à la Grèce à l’automne 2011. Cette construction, aux racines foncièrement anti-démocratiques, qui veut constamment lier les mains du suffrage universel, par les traités et règles quand ce n’est par le transfert pur et simple des pouvoirs politiques à des fonctionnaires dogmatiques, qui chapeautent un demi-milliard d’âme, semble vaciller devant le choix de dix millions de citoyens. Car demain, Alexis Tsipras peut envoyer balader cette troïka inhumaine et dictatoriale, soit en se refinançant auprès de la Russie et en laissant une ardoise à ses créditeurs tortionnaires, ou même abandonner l’euro et revenir à la drachme.

Car malgré toutes les camisoles de papier que sont les traités votés depuis 1986, nous vivons dans des démocraties, et à tout moment, les peuples gardent la capacité de dire « non », comme cela vient d’être fait en Grèce. Même les dictatures les plus autoritaires sont friables, alors une forme d’autoritarisme eurolibéral simplement armé de traités peut à tout instant être renversée par une majorité de citoyens. Pour cela, merci aux Grecs et merci à Syriza de nous le rappeler. Alors que nos dirigeants ne cessent de nous dire que nous n’avons pas le choix, Athènes nous démontre aujourd’hui que si, même au bord du gouffre, on a toujours le choix. Et c’est un magnifique message venu du berceau de la démocratie.


On dit que la démocratie est née à Athènes. Plus de deux mille ans plus tard, c’est au même endroit que la nature folle de cette construction devenue inhumaine et totalitaire, apparaît plus clairement, mais aussi que l’on comprend qu’il suffit d’un vote, un seul, pour s’en détacher, même quand on est au plus mal.

18 commentaires:

  1. Je ne suis pas sûr que Tsipras et son gouvernement aille jusqu'au bout de l'épreuve de force entamée en menaçant de quitter la zone euro. Nous serons rapidement fixés puisqu'à la fin du mois les aides européennes aux banques grecques cessent.

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  2. "il suffit d’un vote, un seul", celui de 2005 ?

    N'était-il pas clair ? A-t-il été suivi du moindre changement de ligne politique ?
    Il n'y a aucune illusion à se faire. Syriza se fera écraser comme jadis le mouvement du Printemps de Prague. Si le Moloch financier ne suffit pas à cela, on expliquera que Tsipras est un fou, un Hitler qui veut conquérir l'Europe, un terroriste. BHL viendra soutenir l'opposition lors d'une manifestation organisée par la CIA. L'Aube dorée sera homologuée "Vrai parti démocratique européen", on arrangera quelques morts attribués au gouvernement et il n'y aura plus qu'à bombarder.

    Le scénario est tout écrit.

    Guadet

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    1. Le scenario est simple et rôdé, mais il a cette fois un défaut : La Grèce fait partie de l'OTAN, ce ne sera pas facile en pratique pour l'OTAN de se bombarder elle-même.

      Ivan

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    2. Il suffira donc de faire sortir les soldats américains de leur caserne : encore plus simple.

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  3. de la part de Franz3

    Tout ceci est bien séduisant. En notant que les mesures sociétales prises dès la prise de pouvoir ont cessé d’agiter le landernau pour en venir à l’essentiel. Mais pour qu’une majorité soit convaincue de la possibilité de renverser un système, il faut réunir un certain nombre de conditions. Celles qui ont prévalu en 2005 chez nous et celle qui ont permis l’élection de Syriza en Grèce ne sont pas les mêmes. Entre ces deux épisodes se situe la question du pouvoir. Elle ne se posait pas à l’occasion du référendum qui était sans enjeu partisan. Et en ce cas, la totalité des médias, des institutions et des partis de gouvernement s’y sont cassés les dents. C’est fort de cette expérience que l’Europe a saboté toute velléité de référendum en Grèce.

    Pour ce qui est de l’élection de 2015, deux conditions étaient réunies. Un parti devenu crédible et bénéficiant d’une expérience du pouvoir. Et en même temps, que le peuple grec en soit venu au point qu’il n’a plus rien à perdre. Ces deux conditions ne sont pas réunies en France. Ceux qui se prévalent de Syriza, le PG en particulier ne bénéficient pas de la même crédibilité. Il n’a pas l’expérience du pouvoir et surtout il est encombré des vieilles lunes gauchistes dont ne veulent pas entendre parler les Français. Et d’autre part, la population n’est pas encore parvenue au seuil de souffrance où se situent les Grecs.

    Si syriza s’en sort et si ce succès est relayé, il y aura un effet d’entraînement qui peut désinhiber une partie de l’électorat. Il restera encore à faire émerger une organisation politique plus pragmatique et plus jeune que celle qui encombre le paysage chez nous. Sur ce point, notre retard est considérable et la responsabilité des barons avec leurs egos est dramatique. Ne pas minimiser celle des organisations sclérosées comme la plupart des syndicats qui se sont arrogé l’exclusivité du mouvement social. Compte tenu du relatif « confort » dont nous bénéficions par rapport aux Grecs, la nécessité de faire émerger une force de conviction du côté de l’offre politique est bien plus considérable. Ceci fait apparaître la nécessité d’un rassemblement élargi qui réunisse la droite modérée (dite gaulliste sociale) et la gauche du PS. Tant que les leaders de ces organisations n’auront pas compris cette nécessité en laissant leur soif de pouvoir de côté, nous n’avancerons pas. Qui pourra leur faire comprendre qu’avant de prendre le pouvoir, nous avons surtout besoin d’animateurs de talent pour porter le débat au sommet ?

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    1. "Tant que les leaders de ces organisations n’auront pas compris cette nécessité".

      Ils ne peuvent pas comprendre. Les Hollande, Sarkozy et autres Valls ou Juppé ne sont que les fondés de pouvoir de cette bourgeoisie décadente qui tient tous les leviers du pouvoir dans ce pays. Ils ne sont là que pour lui garantir le maintien et/où l'augmentation de ses rentes (financières et de situation). C'est tout. C'est pour ça que dans la même année, on arrive à ponctionner 40 Mds d'euros dans les poches des français - pour soi-disant améliorer la compétitivité des entreprises - et à verser 56 Mds d'euros de dividendes aux actionnaires du CAC 40. La haine que ces gens là voue à la France et à son peuple atteint une intensité jamais connue depuis la Grande Révolution.

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  4. Tout ceci est bien séduisant. En notant que les mesures sociétales prises dès la prise de pouvoir ont cessé d’agiter le landernau pour en venir à l’essentiel. Mais pour qu’une majorité soit convaincue de la possibilité de renverser un système, il faut réunir un certain nombre de conditions. Celles qui ont prévalu en 2005 chez nous et celle qui ont permis l’élection de Syriza en Grèce ne sont pas les mêmes. Entre ces deux épisodes se situe la question du pouvoir. Elle ne se posait pas à l’occasion du référendum qui était sans enjeu partisan. Et en ce cas, la totalité des médias, des institutions et des partis de gouvernement s’y sont cassés les dents. C’est fort de cette expérience que l’Europe a saboté toute velléité de référendum en Grèce.

    Pour ce qui est de l’élection de 2015, deux conditions étaient réunies. Un parti devenu crédible et bénéficiant d’une expérience du pouvoir. Et en même temps, que le peuple grec en soit venu au point qu’il n’a plus rien à perdre. Ces deux conditions ne sont pas réunies en France. Ceux qui se prévalent de Syriza, le PG en particulier ne bénéficient pas de la même crédibilité. Il n’a pas l’expérience du pouvoir et surtout il est encombré des vieilles lunes gauchistes dont ne veulent pas entendre parler les Français. Et d’autre part, la population n’est pas encore parvenue au seuil de souffrance où se situent les Grecs.

    Si syriza s’en sort et si ce succès est relayé, il y aura un effet d’entraînement qui peut désinhiber une partie de l’électorat. Il restera encore à faire émerger une organisation politique plus pragmatique et plus jeune que celle qui encombre le paysage chez nous. Sur ce point, notre retard est considérable et la responsabilité des barons avec leurs egos est dramatique. Ne pas minimiser celle des organisations sclérosées comme la plupart des syndicats qui se sont arrogé l’exclusivité du mouvement social. Compte tenu du relatif « confort » dont nous bénéficions par rapport aux Grecs, la nécessité de faire émerger une force de conviction du côté de l’offre politique est bien plus considérable. Ceci fait apparaître la nécessité d’un rassemblement élargi qui réunisse la droite modérée (dite gaulliste sociale) et la gauche du PS. Tant que les leaders de ces organisations n’auront pas compris cette nécessité en laissant leur soif de pouvoir de côté, nous n’avancerons pas. Qui pourra leur faire comprendre qu’avant de prendre le pouvoir, nous avons surtout besoin d’animateurs de talent pour porter le débat au sommet ?

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  5. Mercredi 11 février 2015 :

    « La Russie examinera un éventuel appel au financement du gouvernement grec, qui subit comme elle la ligne illégitime des Occidentaux », a assuré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui recevait son homologue grec, Nikos Kotzias.

    « En ce qui concerne les questions économiques, nous avons discuté aujourd'hui de la situation financière de la Grèce, qui est également dans une situation difficile en raison de la ligne unilatérale, illégitime de nos collègues occidentaux », a indiqué le ministre russe lors d'une conférence de presse avec M. Kotzias.

    Le ministre russe a aussi discuté avec son collègue grec les excellentes perspectives d'un partenariat gréco-russe dans le secteur de l'énergie, compte tenu de l'intérêt d'Athènes pour le gazoduc que la Russie compte construire via la Turquie jusqu'à la frontière grecque pour livrer du gaz aux Européens.

    Le nouveau gouvernement grec, élu le 25 janvier, ne cache pas ses sympathies pro-russes, suscitant des interrogations sur une possible réorientation stratégique de la diplomatie du pays membre de l'UE depuis 1981.

    http://www.romandie.com/news/La-Russie-prete-a-examiner-une-demande-daide-financiere-de-la-Grece/564738.rom

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  6. @ Anonyme

    Nous verrons si Tsipras a le courage de son programme

    @ Guadet

    Il est trop tôt pour juger. Tsipras a des atouts dans sa manche

    @ Franz3

    Pas faux, il est triste de reconnaître que la misère des Grecs a sans doute permis l’émergence d’une vraie issue politique. Bien d’accord sur l’alternative en France

    @ BA

    Merci pour ce lien

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  7. "On comprend qu’il suffit d’un vote, un seul, pour s’en détacher (de la construction européenne), même quand on est au plus mal." Très bien, on ne demande qu'à voir, mais, pour le moment, il ne s'est rien passé du tout. Personnellement, je suis extrêmement quant à la volonté du nouveau pouvoir de s'imposer. Vu de l'extérieur, celui-ci se comporte comme un débiteur qui cherche à calmer ses créanciers plutôt que comme la victime d'une politique inique et cynique.

    DemOs

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  8. @ Laurent Herblay
    J'ai lu dans Le Monde diplomatique des articles inquiétants sur la société grecque et la résistance que trouve Tsipras à l'intérieur déjà. Il n'y a pas de raison que les USA et l'UE n'en profitent pas, et que la Grèce soit mieux traitée que la Yougoslavie, l'Ukraine ou les pays d'Amérique latine. Ce serait un retournement inouï de la politique occidentale, qui abandonnerait son impérialisme à l'heure même où il est poussé à un niveau jamais vu en Ukraine. Comment cela pourrait-il se concevoir ?

    Guadet

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  9. Fiasco pour l'Eurogroupe sur la Grèce :

    http://www.lepoint.fr/economie/fiasco-pour-l-eurogroupe-sur-la-grece-12-02-2015-1904372_28.php#xtor=CS3-190

    « Personne n'attendait un accord mercredi soir. Il n'empêche, les négociations entre la Grèce et ses créanciers se sont bien mal engagées. Il a fallu attendre minuit passé mercredi soir - ou plutôt jeudi - pour que le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, finisse par tenir sa traditionnelle conférence de presse pourtant prévue à 20 heures, à l'issue d'une première réunion des ministres des Finances de la zone euro avec leur nouveau collègue Yanis Varoufakis.
    Aux côtés du commissaire aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et du patron du fonds de secours de la zone euro, Klaus Regling, le Néerlandais a expédié l'exercice en moins de 10 minutes, sans détailler le contenu d'une discussion qui a pourtant duré plus de 6 heures.

    Constat de désaccord

    "Nous ne sommes pas parvenus à des conclusions communes", a-t-il simplement regretté. Aucun communiqué final commun n'a donc été publié. Une première pour un Eurogroupe : même au plus fort de la crise grecque en 2011-2012, les ministres des Finances avaient toujours fini par s'entendre sur un texte commun.
    Il semble que ce soit Yanis Varoufakis qui ait fait blocage. Le ministre grec, qui n'a pas présenté de propositions écrites détaillées ni d'ébauche de programme pour assurer le financement de son pays à court terme aurait été réticent à accepter un allongement du programme actuel d'ajustement supervisé par la troïka.
    Au téléphone avec Tsipras
    Déjà tard dans la soirée, alors que même Wolgang Schaüble, le ministre allemand, pensait le texte commun prêt à être adopté, le ministre grec a tergiversé, passant plus d'une demi-heure au téléphone avec son Premier ministre Alexis Tsipras avant de tout bloquer, selon un participant.
    Pour faire bonne figure, Jeroen Dijsselbloem a tout de même assuré, très diplomatiquement, que cette réunion non prévue initialement avait été "bienvenue et utile" parce qu'elle avait permis aux Grecs et à leurs partenaires européens de "mieux comprendre" leurs positions respectives. Pierre Moscovici a abondé dans le même sens.
    L'accord s'éloigne
    Le représentant de la Commission européenne s'est contenté de répéter que la réunion avait permis de "clarifier la vision qu'a la Grèce de sa propre situation" et la perception des autres Européens. Il a aussi réitéré la nécessité de respecter le scrutin grec, mais aussi les engagements pris par le pays et ses précédents gouvernements vis-à-vis de ses partenaires, deux exigences apparemment toujours aussi difficilement conciliables.
    Ces propos convenus ont toutefois eu du mal à masquer ce qui ressemble fort à une douche froide pour le président de l'Eurogroupe, qui avait confié son espoir de pouvoir se mettre d'accord sur des "étapes" dans les prochains jours pour signer sereinement un accord dès lundi prochain lors de la prochaine réunion régulière de l'Eurogroupe. Cette perspective s'éloigne alors que le temps presse : le 28 février, le programme supervisé par la troïka prend fin et la Grèce pourrait se retrouver en défaut de paiement »

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  10. Chypre : l'autre défi de la troïka :

    La troïka a refusé le paiement de la nouvelle tranche du programme chypriote en raison du blocage sur les saisies immobilières. Parallèlement, Nicosie pourrait réfléchir à son positionnement géostratégique…

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150210trib77d25acb3/chypre-l-autre-defi-de-la-troika.html

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  11. En France le soutien à Syriza de la part du PC et du Parti de Gauche de Jean Luc Mélenchon est ambigu parce qu'ils ne comprennent pas que l'alliance que Syriza a conclu avec l'Anel, le parti des Grecs indépendants, version grecque de DLF, se situe dans le cadre d'une stratégie de souveraineté populaire et nationale et d'indépendance nationale. Ce qu'ils ne peuvent comprendre parce que cela n'est pas dans leur logiciel intellectuel et politique. Raison pour laquelle Mélenchon et ses alliés ne tireront aucun profit électoral de la situation, seul le FN en tire parti comme on a déjà pu le voir dans l'élection partielle de la 2è circonscription du Doubs. Que cela nous plaise ou non l'alternative politique en France sera le FN version Marine Le Pen.

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    1. Cela, c'est confondre nationalisme et souverainisme. Même s'ils ont trop souvent tendance à se mélanger, ces notions ne sont pas identiques. Mélenchon l'a dit : on est souverainiste dès que l'on défend le peuple souverain.

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  12. Le scénario d’un accord sur la Grèce s’esquisse:

    « Il y a quelques jours, une source européenne, très au fait du dossier grec, avait prévenu : « Vous verrez, il y aura un premier Eurogroupe très dur, voir un clash, puis ils signeront ensuite ». Au lendemain du Conseil européen (chefs d’Etat et de gouvernement) et deux jours après une réunion de l’Eurogroupe (instance qui réunit les ministres des finances de la zone euro), ce scénario n’est pas loin de se confirmer…. »

    https://fr.news.yahoo.com/sc%C3%A9nario-d-accord-gr%C3%A8ce-s-esquisse-072138938.html

    Finalement le nouveau gouvernement grec devrait prendre le chemin de la capitulation pour éviter de sortir de l’euro, en essayant de la déguiser en victoire.

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  13. Le côté antidémocratique du projet européen ne date pas d'aujourd'hui et je m'étonne que certains semble ne le découvrir que maintenant. Le TCE l'a montré en 2005 mais le vers était dans le fruit déjà depuis longtemps voire depuis les origines. Combien admettent le fait que l'UE n'est pas réformable ?
    http://www.netoyens.info/index.php/contrib/08/02/2015/235syriza-et-le-iveme-reich

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