lundi 25 mai 2015

La réjouissante victoire de Podemos à Madrid et Barcelone

Et si, même si ce n’est pas illogique, le réveil démocratique était proportionnel à la dureté de la crise ? Après la victoire de Syriza en Grèce, qui peine encore à trancher la route à prendre, Madrid pourrait se diriger vers une révolution démocratique avec le nouveau succès électoral de Podemos.



Réveil démocratique ibérique

Selon la european social survey (l’UE n’étant que le paravent à une uniformisation linguistique anglophone), de 2006 à 2012, le pourcentage d’Espagnols intéressés par la politique a doublé, ce qui explique la force du mouvement des Indignados. Cela s’est vu hier avec le niveau de participation, en hausse, contrastant avec l’évolution des autres pays européens. Les victimes sont le PP et le PSOE, qui rassemblaient encore 84% des voix aux élections législatives de 2008, pèsent moins de la moitié des voix. La vie politique du pays est bouleversée par l’émergence de Podemos, allié de Syriza, la gauche réelle, étant donné ce que le PSOE est devenu, comme les autres partis « socialistes », même si certains les qualifient d’extrême-gauche. Et le pays a vu l’émergence des centristes de Ciudadanos (Citoyens).

Les élections régionales et municipales ont profondément rebattu les cartes du paysage électoral espagnol puisque le PP et le PSOE ne disposent presque plus jamais d’une majorité dans les Assemblées et devront gouverner différemment, avant des élections législatives en fin d’année dont l’issue semble très incertaine. Les résultats sont les plus frappants à Madrid et Barcelone, où Podemos arrive très largement en tête. Dans la capitale, sur des résultats partiels, Podemos dépasse 34% contre 26% au PSOE et 23% au PP. Podemos obtient 27% des suffrages à Barcelone, contre 20% au parti régionaliste. Dans les communautés, Podemos obtient entre 8 et 21%, contre 8% aux élections européennes de l’an dernier. Ciudadanos obtient entre 4 et 12% dans les régions comme dans les grandes villes.

L'euro, également en procès

Ce qui montre également la vitalité du débat démocratique espagnole, dans un pays profondément attaché à l’Europe, qui a représenté le passage du pays à la modernité démocratique, c’est l’émergence d’un débat sur la monnaie unique européenne. En effet, le mois dernier, plusieurs personnalités, issues de la gauche politique, syndicale et intellectuelle, ont signé un texte absolument remarquable que je vous invite à lire sur le site du MPEP. Les lecteurs de Jacques Sapir ou de Frédéric Lordon ne seront pas surpris par l’analyse, très proche de celle de nos deux intellectuels, mais les douleurs créées par la crise en Espagne donne une résonnance toute particulière à ce texte fondamental.



La vivacité du débat en Espagne tranche avec sa fermeture en France. Après les 8% des européennes de l’an dernier, Podemos poursuit sa progression météorique en doublant son score et une victoire à Barcelone et Madrid. La démocratie espagnole s’exprime d’une manière bien rafraîchissante.

Papier finalisé hier soir sur la base des résultats alors communiqués par El Mundo

45 commentaires:

  1. Finalement, le PP est arrivé en tête à Madrid, avec 34% des voix, contre 32% pour Podemos, loin devant le PSOE, 15% :

    http://www.elmundo.es/elecciones/elecciones-municipales/resultados/

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  2. @Laurent Pinsolle,
    je connais assez peu l'environnement politique espagnol, du moins pas plus que ce que les média en disent, mais travaillant dans la finance, je sais que le système bancaire espagnol est une véritable poudrière, pire encore qu'en France, avec nos quatre banques "systémiques" (pour mémoire, BNPP, SocGen, Crédit Agricole et le groupe Banques Populaires-Caisse d'épargne).
    Rien que cela risque de déchaîner la colère des...marchés, et il faudra que Podémos (ou tout autre parti anti-UE) en tienne compte, car les effets seront encore plus dévastateurs qu'en Grèce.
    Ce sera un nouveau chantage des marchés, et si Podémos est fidèle à sa parole (au contraire de Syriza...), alors l'euro risque d'exploser du fait de l'écroulement du système bancaire espagnol, compte tenu des encours des banques espagnoles. Or Podémos est pro-UE...
    En gros, je prédis le même sort à Podémos que celui de Syriza: ils vont céder à l'UE...


    CVT

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    1. Il est encore trop tôt pour juger définitivement Syriza. Espérons encore. Rien n'est définitivement perdu, même si la tendance ne semble pas très bonne.

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    2. De plus, céder à l'UE signifie pour ces peuples l'abandon définitif de l'espoir démocratique...et soit la servitude...soit la révolte et...craignons la révolte, surtout notamment avec la présence de populations immigrées qui se démontrent tous les jours dans l'action syndicale, plus pugnaces que les autochtones...

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    3. Les grecs attendent d'être mis en dehors de l'UE. Ils ont une alternative explosive et c'est pour cela que l'UE ne peut pas les mettre dehors. Alors on est sur une branche pourrie et on attend que ça craque.

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  3. Là encore, c'est pas vraiment l'UE qui est la source initiale des problèmes espagnols, mais les gouvernements espagnols qui ont laissé gonfler la bulle immobilière malgré des avertissements de l'UE.

    Podemos le sait parfaitement, étant bien conscient de la corruption du milieu politique espagnol dont de nombreux scandales récents ayant touché même la famille royale.

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    1. La bulle immobilière était elle-même un effet direct de l'euro, créant initialement des taux d'intérêt dérisoires pour l'Espagne et une euphorie spéculative décuplée par la facilité des mouvements de capitaux. Le gouvernement espagnol n'en était pas responsable directement, il menait au contraire une politique macroéconomique plutôt prudente.

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    2. @ Anonyme

      Ce ne sont pas uniquement les espagnols, loin de là. Il faut rappeler que Madrid avait mis en place des normes bancaires contra-cycliques pour freiner la bulle, et équilibrait le budget. Le problème vient largement du fait que la BCE laissait croître la masse monétaire de la zone euro à une vitesse délirante, qui a nourri la spéculation en Espagne et ailleurs. Et comme le dit J Halpern, ce sont aussi les marchés, qui, en prêtant au même taux à l’Espagne qu’en Allemagne, ont déclenché la spéculation. Et il a bien fallu des financiers pour financer tous ces projets fous. Donc, la responsabilité est très largement partagée et l’euro a coupé bien des possibilités à Madrid d’agir (avec la peseta, il leur aurait suffi de monter les taux…)

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    3. A cette époque l'Espagne absorbait 20 % des subventions européennes...et ça n'a pas alerté les hyper-fonctionnaires de l'UE?...il y avait un reportage par jour sur les crédits à 70 ans qui étaient consentis aux jeunes ménages espagnols...et l'UE ne pouvait pas intervenir?...même si elle n'a pas toutes les responsabilités, l'UE savait, comme pour la Grèce et a préféré se taire parce que ça dopait la croissance européenne...

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  4. Evitons la méthode Coué : Podemos (ou plutôt les coalitions de gauche radicale) et Ciudadanos ont fait quelques percées dans des grandes villes. Au niveau national, le PP et PSOE recueillent respectivement 27% et 23%, le troisième parti étant Ciudadanos (aux antipodes économiques de Podemos) avec 6.5%... Pour l'instant seuls le PP et le PSOE, tous deux partisans d'une politique austéritaire, possèdent un véritable ancrage local, et aucune majorité n'est possible sans l'un des deux.

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    1. @ Elie Arié

      Bien sûr, pour l'instant c'est le cas, mais le chemin parcouru en deux ans, et l'exemple de Syriza, donne de grands espoirs à Podemos, même si le système électoral espagnol ne peut pas lui donner de mêmes conditions. Aux Européennes, Podemos pesait 8%. Un an après, son score a doublé. Quid de dans 6 mois ?

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  5. J. Halpern25 mai 2015 12:09

    Pas du tout, le gouvernement espagnol avait toute latitude pour enrayer la bulle immo espagnole via les permis de construire, les réglementations, l'augmentation de la fiscalité... Il n'a rien fait, car nombre de ses élus se sont remplis les poches en laissant faire.

    Les souverainistes veulent faire croire que tous les problèmes viennent de l'UE, mais c'est faux. Podemos ou Syriza ont bien compris que leurs oligarchies ont déconné avant 2008, mais aussi après en ne s'opposant pas à l'Allemagne et ses satellites, pas en si bonne forme économique d'ailleurs.

    Le FMI a fait son mea culpa sur les politiques austéritaires, la BCE aussi en ouvrant les vannes monétaires, le blocage se situe au niveau du conseil de l'Europe en raison de l'attitude des oligarchies espagnoles, italiennes et françaises incapables de faire front à l'Allemagne qui deviendrait minoritaire face à une coalition des PIIGS et n'aurait plus qu'à plier, ce qu'elle a déjà partiellement fait depuis 2010 sur nombre de sujets.

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    1. Non, ce sont les ultra extrêmistes pro-U.E. qui ne veulent jamais admettre les conséquences négatives prévisibles et imprévisibles des choix politiques de l'U.E. et des traités.

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    2. Et plus encore, ils ne veulent voir que les conséquences négatives possibles, potentielles et imaginaires des politiques alternatives... par contre.

      C'est pourquoi on peut véritablement parler d'ultra extrêmisme !
      (extrêmiste n'étant même pas suffisant pour les décrire)

      N.B. : Les élus français ne sont pas incapables de faire front contre l'Allemagne, les élus français sont d'accord et soutiennent les choix allemands.

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    3. @Anonyme 13:11,
      petite question de vocabulaire: c'est quoi, pour vous, les souverainiste?
      Je déteste ce terme, car ceux qui combattent la souveraineté nationale sont les ennemis de la démocratie! En effet, sans souveraineté nationale, il n'y a pas de démocratie, ni de république (dans le cas de la France), et ça signifie que nous vivons dans un empire... A vous de nous dire lequel!

      En attendant, si vous étiez un peu au fait des marchés financiers, vous sauriez qu'il est EXTREMEMENT difficile de résister à de l'argent GRATUIT (si on parle de taux d'intérêts nominaux), comme ce fut le cas pour l'euro dans les pays du sud...
      Quant à votre explication sur les oligarchies, laissez-moi rire: cela fait bien longtemps que les "classes possédantes" n'ont plus ni frontières (c'est votre souhait), ni patriotisme: dès lors, comment réclamer une coalition des PIIGS?

      CVT

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    4. @ CVT,

      Un empire est doté d'une souveraineté... pas une "souveraineté démocratique".

      Les ultra extrêmistes pro-U.E. sont anti souveraineté ; qu'il s'agisse d'une souveraineté nationale ou d'une souveraineté fédérale européenne.

      Pour les oligarchies, c'est logique ; leur patrie, c'est leur compte en banque.
      Mais certaines personnes séduites par leurs discours n'ont rien à gagner... et soutiennent ce mouvement.

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    5. En théorie il n'y a pas de démocratie sans souveraineté, mais il peut y avoir souveraineté sans démocratie.

      En pratique les choses sont plus compliquées car il n'y a pas de dictature sans corruption, et la corruption ne peut que ronger la souveraineté.

      Ivan

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    6. @ anonyme25 mai 2015 13:11
      Je suis en parfait désaccord avec ce que vous sous-entendez en écrivant : "les souverainistes veulent faire croire que tous les problèmes viennent de l'UE". Quels que soient ceux qui font les constats, nos problèmes actuels viennent bien des règles et institutions européennes. Bien sûr, nous aurions connu d'autres difficultés, mais pas cet enfermement dans une politique austéritaire suicidaire.
      Mais là où je suis d'accord avec vous, contrairement aux autres intervenants, c'est quand vous déclarez : "nos oligarchies ont déconné". C'est bien entendu le cas, car sans leur complicité, leur hypocrisie, rien n'aurait pu se passer comme cela s'est passé et continue à se passer. C'est là un problème majeur et ce ne pas en adoptant l'attitude d'un Mélenchon germanophobe (cf. le hareng de Bismark) que nous trouverons une solution à nos problèmes.

      DemOs

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    7. @ Anonyme

      Toute latitude ? Pas sur le taux d'intérêt de la banque centrale, pas sur la régulation des capitaux européens rentrant sur le territoire espagnol, pas sur le fait que les marchés prêtaient à des taux trop bas, pas sur le fait que les banques lançaient des projets à tout va...

      En revanche, hors de la zone euro, et en remettant en cause les règles de l'UE, tout cela pouvait être réglé.

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    8. Et je vous rappelle que l'Espagne avait moins de 40% de PIB de dette en 2007, avec un budget positif. Elle ne pouvait guère aller plus loin.

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  6. Abd_Salam25 mai 2015 14:00

    Mais oui, c'est toujours la faute des autres. C'est à ce genre de posture qu'on reconnait votre infantilisme cherchant son papa souverainiste paternaliste gaulliste, papa providentiel de gaulle. C'est pour ça que vous êtes ridicule, un morveux irresponsable dont tout le monde se moque.

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    1. C'est bien "anonyme" d'insulter les autres en se cachant derrière ce courageux anonymat. On voit là que vous n'êtes pas Gaulliste...

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    2. Vous n'avez pas du connaitre De Gaulle de son vivant sinon vous ne parleriez pas de paternalisme...c'était un spécialiste des coups de pied au cul, et le peuple s'en sortait parfaitement sous son autorité...mais sachez une chose, quelle était la capacité exceptionnelle de cet homme et de son équipe?..ils étaient simplement désintéressés...mais est-ce dans votre vocabulaire

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  7. "En attendant, si vous étiez un peu au fait des marchés financiers, vous sauriez qu'il est EXTREMEMENT difficile de résister à de l'argent GRATUIT"

    Ah bon, alors en quoi la sortie de l'Euro changerait le problème, surtout quand les souverainistes veulent monétiser la dette en produisant de l'argent gratuit ?

    Lutter contre l'argent gratuit était possible avec des politiques fiscales tout à fait souveraines contre lesquelles l'UE ne se serait pas du tout opposée, bien au contraire. Le Zimbabwe a mené des politiques d'argent gratuit en toute souveraineté, vous savez.

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    1. Avant la crise et du fait de l'euro qui impose d'avoir un taux directeur commun, les taux était beaucoup trop bas pour l'Espagne (et trop haut pour l'Allemagne...) ce qui a entraîné la bulle. On fait comment si vous êtes si fort Mr l'Anonyme pour définir un taux quand une économie est en surchauffe (Espagne) et l'autre au quasi arret (Allemagne) ?
      Croissance du PIB 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

      Espagne 2,3 3,6 4,1 4,2 4,2 2,5 1,2 1,4 1,6 1,9
      Allemagne 0,5 1,5 1,9 1,8 2,9 1,3 -0,2 -0,4 1,2 0,7

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    2. @ Red,

      Pour anonyme, il faut produire de l'argent gratuit uniquement pour le profit de l'oligarchie financière sans-frontière et sans patrie...

      Et produire encore de l'argent gratuit pour sauver les banques et l'oligarchie financière en cas de crise.

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  8. CVT

    Partout depuis les années 70 la dérive immobilière et ses fiscalités accommodantes ont été le déclencheur, ce qui n'a rien à voir avec un problème de souveraineté, Suisse, USA...

    "A cet égard, ne nous faisons aucune illusion car, y compris hors période de crise, les banques ne prêtent quasiment plus aux entreprises. Les années 1970 ont effectivement été témoins d’un bouleversement de la fonction originelle des banques occidentales qui ont progressivement destiné 60% de leurs crédits vers les transactions immobilières, au détriment évidemment des entreprises et des commerces."

    http://www.michelsanti.fr/immobilier-croissance/

    La seule chose qu'on peut reprocher à l'UE c'est de ne pas l'avoir pris en compte suffisamment, tout comme les gouvernements dits "souverains".

    La "souveraineté" ne change rien au problème d'incompréhension économique, un gouvernement souverain idiot fera tout autant de dégâts qu'un autre.

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    1. @Anonyme spammeur et insulteur,
      Et bien si, la souveraineté change tout! Car elle répond à une question que vous ne posez JAMAIS, celle de la responsabilité: les conséquences d'une décision, aussi idiote soit-elle, doivent être assumées par ceux qui les prennent ou qui y consentent! C'est une vérité pourtant simple, et vos multiples commentaires éludent toujours cette question!
      Un ultra-libéral-libertaire comme vous devrait mettre la responsabilité en avant, mais vous ne le faites JAMAIS!
      L'UE, cette dictature, c'est justement l'irresponsabilité à tous les étages: les directives sont des décisions POLITIQUES (et non seulement économiques) pour lesquelles la Commission est de fait IRRESPONSABLE: c'est un véritable déni de démocratie!
      L'économie, c'est d'abord et avant tout de la politique: or vous, vous voulez laisser cet outil à l'UE, soumise aux lobbies et à l'intérêt particulier...
      Oui, la souveraineté est première, et votre laïus sur l'incompréhension économique n'a strictement aucun sens si on n'assument pas les conséquences des choix politiques...

      CVT

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    2. @ Anonyme25 mai 2015 15:05

      Je pense qu'il y a un truc que vous ne comprenez pas ou ne voulez pas comprendre. Pour nombre d'entre nous, la souveraineté n'est pas négociable. De ce point de vue, les décisions indignes et les choix anti-démocratiques des politiciens et des technocrates européens sont inacceptables, d'où notre colère. Sans compter que ces enfoirés ont, en plus, bloqué tout changement grâce à la règle de l'unanimité. Mettre le couvercle sur la cocotte est une bonne chose, mais il faut penser à le retirer avant qu''il vous pète à la figure si vous voyez ce que je veux dire.

      Demos

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    3. La souveraineté aurait permis à l'Espagne de monter les taux d'intérêt et de casser une spéculation excessive. Quand on fixe un même taux pour des pays aux conjonctures aussi différentes que l'Espagne et l'Allemagne alors, on fait une cote mal taillée. La souveraineté aurait permis de mettre des limites aux entrées de capitaux étrangers, comme le font les pays asiatiques ou américains.

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    4. @Demos
      Non négociable, je confirme !
      Renoncer à la souveraineté c'est renoncer à la démocratie en France. Le souveraineté est non négociable. Elle ne peut-être que pleine et entière, ce qui induit une sortie de l'UE (OTAN, Conseil de l'Europe...).

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  9. Le financement de l'immobilier ne se fait pas naturellement au détriment des entreprises et des commerces. Au contraire il devrait en temps normal stimuler l'activité, l'emploi et le commerce car le BTP est une industrie grosse consommatrice de main-d’œuvre.

    C'est seulement quand le BTP est paralysé par des normes d'urbanisme malthusiennes qui lui interdisent de produire les logements nécessaires pour satisfaire la demande qu'on voit apparaître des bulles dites immobilières mais en réalité purement financières. Alors les investisseurs empruntent non plus pour pouvoir créer de nouvelles richesses, puisque cela est désormais interdit, mais pour acquérir les biens existants dans l'espoir de les revendre ultérieurement encore plus chers.

    Une fois qu'ils ont pris cette position les investisseurs s'opposent de toutes leurs forces à toute remise en cause des normes malthusiennes qui garantissent la pénurie de logements, fondement de la plus-value qu'ils espèrent encaisser. C'est un cercle vicieux qu'il est très difficile de rompre, il faut pour affronter les rentiers un courage politique qu'on ne trouve ni à gauche ni à gauche aujourd'hui dans notre pays.

    Se résigner à l'idée fausse que l'immobilier est naturellement un investissement improductif c'est déjà capituler devant les lobbies qui nous imposent les normes d'urbanisme malthusiennes.

    Ivan

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  10. "On fait comment si vous êtes si fort Mr l'Anonyme pour définir un taux quand une économie est en surchauffe (Espagne) et l'autre au quasi arret (Allemagne) ?"

    Et en quoi un retour à une monnaie souveraine empêche quoi que ce soit. Suisse, US, GB, Japon, Chine, tous pays hors de l'Euro ont connu les mêmes déboires. Vous voyez bien que la souveraineté monétaire ne change rien à un problème qui a démarré dans les années 70, bien avant l'Euro.

    Votre souverainisme bidon ne répond pas du tout à une question générale.

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    1. Vous êtes fort pour vous aveugler volontairement.

      Les Usa, la G.B, et l'U.E. ont tous adopté des lois anti-souverainistes que l'on appelle "ultra-libérales".

      Une politique souveraine empêcherait toutes les dérives dites "libérales" (et qui sont pas du tout libérales).

      Bien sûr que la France pourrait mener une politique pourri avec un franc libéral à la place d'un euro libéral.
      Ou menait une politique avec un franc souverain, une politique qui veille à l'intérêt général.

      Où l'on cesse de confondre l'intérêt particulier des très riches et intérêt général.

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  11. " Une politique souveraine empêcherait toutes les dérives dites "libérales" "

    Si ça vous amuse de vous raconter des histoires...

    Vous pouvez rajouter la Chine et la Russie, tout autant souveraines et dont les inégalités sont largement supérieures à celles de la zone Euro.

    Où sont ils les pays souverains et moins inégalitaires que ceux de la zone Euro ? Vous croyez que l'oligarchie franchouille deviendrait plus exemplaire une fois retournée au franc ? Vous croyez au père Noël et vous êtes bien isolé, car l'électorat français se moque de vos lubies.

    Même les espagnols ou grecs ne suivent absolument pas vos illusions.



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    1. @Anonyme insulteur et spammeur,
      vous êtes insupportable d'impolitesse, d'arrogance et de morgue; sans compter qu'en plus, vous délirez et êtes quasiment hors-sujet. Qui êtes-vous pour insultez les Français comme vous le faites, et en même temps, pour parler en leur nom? Un dictateur?
      C'est mon dernier post, pour aujourd'hui, et j'espère que le taulier vous donnera un carton rouge.

      CVT

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  12. CVT

    Où ça, j'insulte les français ? T'es vraiment grotesque.

    Tu prétends parler au nom des français qui se foutent de tes théories bidon, les élections et sondages le montrent. C'est le propre des dictateurs que de prétendre parler au nom du peuple, Staline, Hitler, Mussolini...

    Le peuple français, comme celui espagnol ou grec savent pertinemment
    que les souverainistes de ton espèce sont des charlots, alors fais pas ta comtesse indignée, t'es ridicule.

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    1. @Anonyme spammeur et insulteur,
      "franchouille", ce n'est pas une insulte francophobe, peut-être? Tu insultes tellement les gens que tu ne prêtes même plus attention ç ce que tu racontes. En plus, tu n'as JAMAIS été capable de contrer mes arguments. Je considère que tu es un crétin et un emm*rdeur de la pire espèce!
      Tu ne débats pas, tu invectives, intoxiques et insultes!
      Et franchement, soit cohérent: puisque tu détestes tant la souveraineté, évite de parler du "peuple français" et surtout, en son nom, puisque tu veux le faire disparaître...
      Au fond, les dogmatiques de ton espèce sont la lie de l'humanité...

      CVT

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    2. @Spammeur,
      dernière chose: les sondages ne SONT PAS DES VOTES!
      Jusqu'à preuve du contraire, seuls les votent expriment la volonté générale...
      La démocratie d'opinion n'est pas une démocratie: et c'est moi qui suis ridicule...


      CVT

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  13. Le 29 mai 2005, il y a dix ans, c'était le référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Europe.

    Le 29 mai 2005, le peuple français vote « non » à la constitution européenne avec 54,67 % des suffrages exprimés.

    Pourtant, la classe politique et la classe médiatique avaient appelé à voter « oui ».

    464 députés, 266 sénateurs, 22 présidents de région, les Eglises, les dirigeants syndicaux, les dirigeants patronaux, les grands intellectuels, les grands éditorialistes des journaux, les grands éditorialistes des radios, des télévisions, les élites universitaires, les enseignants des grandes écoles avaient appelé à voter oui.

    Les élites avaient appelé à voter oui. La nouvelle aristocratie avait appelé à voter oui.

    Et pourtant, malgré toute cette propagande médiatique en faveur du oui, le peuple a dit non.

    Le peuple a voté pour son intérêt.

    Dernière pulsion de vie.

    Dernier désir de vie.

    Baroud d’honneur.

    Chant du cygne.

    A la sortie des urnes, l’institut de sondage TNS-SOFRES a interrogé 1 500 personnes sur leur vote.

    http://www.tns-sofres.com/etudes-et-points-de-vue/le-referendum-du-29-mai-2005

    Le profil des votants :

    Qui a voté non ?

    1- 96 % des sympathisants d’extrême-droite (FN + MNR) ont voté non.
    2- 95 % des sympathisants du Parti Communiste ont voté non.
    3- 81 % des ouvriers ont voté non.
    4- 79 % des chômeurs ont voté non.
    5- 65 % des Français âgés de 35 à 49 ans ont voté non.
    6- 64 % des sympathisants des Verts ont voté non.
    7- 61 % des Français sans préférence partisane ont voté non.
    8- 60 % des employés ont voté non.
    9- 59 % des sympathisants du Parti Socialiste ont voté non.
    10- 59 % des Français âgés de 25 à 34 ans ont voté non.
    11- 59 % des Français âgés de 18 à 24 ans ont voté non.
    12- 56 % des professions intermédiaires ont voté non.
    13- 55 % des commerçants, artisans, chefs d’entreprise, ont voté non.

    Je précise que l'extrême-gauche, les partis trotskistes avaient appelé à voter non. Les gaullistes du mouvement « Debout La République » avaient eux-aussi appelé à voter non.

    Deux chiffres retiennent mon attention. 81 % des ouvriers ont voté non. 79 % des chômeurs ont voté non. Ce sont les classes populaires qui ont le plus voté non.

    Enfin, les jeunes de 18 à 24 ans ont voté non à 59 %.

    Qui a voté oui ?

    1- 76 % des sympathisants de l’UDF ont voté oui.
    2- 76 % des sympathisants de l’UMP ont voté oui.
    3- 63 % des Français de 65 ans et plus ont voté oui.
    4- 62 % des cadres et des professions intellectuelles ont voté oui.
    5- 60 % des retraités ont voté oui.
    6- 41 % des sympathisants du Parti Socialiste ont voté oui.

    En clair : les sympathisants démocrate-chrétiens (UDF), les sympathisants de la droite non-gaulliste et libérale (UMP), la moitié (même pas la moitié : 41 %) du Parti Socialiste, les baby-boomers, les vieux, les plus de 65 ans, et les riches.

    Comme d’habitude, la nouvelle aristocratie est pour la construction européenne.

    Quels sont les cinq endroits de France où le oui fait ses plus gros scores ?

    Réponse : ce sont les cinq endroits les plus riches de France !

    1- Neuilly-sur-Seine : 82,51 % de oui !
    2- Paris, 7ème arrondissement : 80,52 % de oui !
    3- Paris, 16ème arrondissement : 80,03 % de oui !
    4- Paris, 8ème arrondissement : 79,67 % de oui !
    5- Paris, 6ème arrondissement : 79,41 % de oui !

    http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/index.html

    La construction européenne est anti-sociale.

    La construction européenne est anti-populaire.

    La construction européenne est anti-démocratique.

    Elle doit être détruite.

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  14. En Grèce, le bank run s'accélère.

    En avril 2009, les dépôts bancaires étaient de 240 milliards d'euros. Aujourd'hui, ils sont de 133,7 milliards d'euros.

    Lisez cet article du site bloomberg.com :

    En Grèce, les retraits d'argent s'accélèrent en avril.

    Les dépôts bancaires ont atteint leur niveau le plus bas depuis septembre 2004, soit 133,7 milliards d'euros.

    Les retraits d'argent des épargnants grecs se sont accélérés en Avril, au moment même où un bras de fer entre la coalition anti-austérité au pouvoir et ses créanciers a aggravé les doutes quant à l'avenir de la Grèce dans la zone euro.

    Les dépôts des ménages et des entreprises ont chuté à 133,7 milliards d'euros en Avril. Ils étaient de 138,6 milliards d'euros en Mars. C'est une baisse mensuelle de 3,6 %. Les dépôts représentent 100 milliards d'euros de moins qu'en Septembre 2009, a déclaré aujourd'hui la banque centrale de Grèce. Depuis le début de la campagne électorale qui a propulsé le parti Syriza au pouvoir, les retraits d'argent atteignent 31 milliards d'euros, soit 18,8 % du total des dépôts.

    Les dépôts privés sont tombés à leur plus bas niveau depuis Septembre 2004, en raison des craintes que la querelle entre le gouvernement grec et ses bailleurs de fonds mènera à un retour à la drachme, ou alors à la confiscation de l'épargne des déposants.

    Les banques grecques ont perdu l'accès aux marchés des capitaux ainsi que l'accès aux opérations de financement ordinaires de la Banque centrale européenne, au milieu d'un bras de fer entre le gouvernement et ses créanciers sur les conditions attachées à l'actuel plan de sauvetage.

    Les banques grecques ont déjà obtenu plus de 80 milliards d'euros d'Assistance de Liquidité en Urgence (ELA) accordés par la Banque centrale de Grèce pour boucher le trou des retraits d'argent et pour rester à flot.

    Le graphique du bank run en Grèce est ici :

    http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-05-29/greek-bank-deposits-bleeding-worsens-in-april#media-1

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