mercredi 21 décembre 2016

Burka, burkini : reprise en main continentale contre laisser-faire anglo-saxon



Protéger les femmes ou les dérives islamistes ?

Décidément, les anglo-saxons et nous ne venons pas de la même planète. Bien sûr, on peut juger que les propositions d’Angela Merkel ne sont qu’une réaction à la progression de l’AfD et à la contestation par une partie de la population de sa politique d’ouverture des frontières aux immigrés illégaux. Mais après tout, la démocratie, cela consiste aussi à écouter le peuple. Et je reste favorable à une interdiction du port de la burka (l’une des seules décisions de Sarkozy que j’ai soutenues), du burkini, mais aussi du voile dans l’espace public. Ces pièces de tissus témoignent d’une misogynie, d’une inégalité, d’une privation de liberté des femmes qui ne me semble pas acceptable dans notre pays.


S’il admet que ce port peut être imposé, il soutient que cela contraindrait certaines à rester chez elles et que d’autres le font par mlilitantisme religieux ou pour ne pas être matées. Mais quelle curiosité d’admettre que la burka peut bien être un instrument d’aliénation des femmes et d’en refuser l’interdiction au nom de celles qui le porteraient volontairement ! Non seulement, on peut se demander quelle est la proportion de femmes qui porteraient volontairement la burka si elles avaient véritablement le choix, sans la moindre pression, en étant sûres d’avoir le soutien de leurs proches si elles choisissaient de ne pas le faire. Ensuite, à partir du moment où ces pièces de tissus sont des outils reconnus d’oppression de certaines femmes, n’est-il pas du devoir de nos sociétés de les protéger, et donc d’interdire totalement leur port ?


Décidément, je n’arrive pas à comprendre ces soit-disant libéraux qui défendent la liberté de port d’outils d’oppression de la moitié de l’humanité, qui placent la liberté des fondamentalistes islamistes avant celle des femmes. Ce faisant, ils révèlent qu’ils sont surtout des libertaires ultra-individualistes qui refusent toute règle étatique par principe, même quand elle protège la liberté de tant de personnes.

8 commentaires:

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    1. Merci. Mais voir la burka sous l'angle de la pudeur me pose tout autant problème.

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  2. "la démocratie, cela consiste aussi à écouter le peuple."

    Pas que, sinon on rétablirait la peine de mort avec vos raisonnements à l'emporte pièce.

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    1. 1) Relisez la phrase que vous citez en vous concentrant sur l'adverbe "aussi".

      2) Rien ne prouve que la population française soit favorable au rétablissement de la peine de mort.
      Organiser un référendum sur ce sujet étant le seul moyen de le vérifier.

      3) Quel est le rapport entre démocratie et peine de mort ?

      4) Si 100% d'une population est favorable à ce qu'il y ait une peine de mort, un régime qui le refuserait serait-il démocratique ?

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  3. "Organiser un référendum sur ce sujet étant le seul moyen de le vérifier."

    On fait des référendum tout les combien ?

    Ecouter le peuple, quel peuple ? Il n'y a pas de peuple au singulier, mais des peuples pluriels, c'est ça la démocratie.

    "Quel est le rapport entre démocratie et peine de mort ?"

    La loi votée démocratiquement qui en décide !

    Le référendum est très critiquable...

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  4. Quel gâchis et quelle erreur suprême d'avoir abandonné les filles dans certains quartiers des villes ou dans certaines banlieues et ce dès les années 80 ! Abandonnées au profit de politique type réseau des grands frères, droit à la différence, communautarisme etc...Pour rattraper le coup maintenant...bah...il va falloir se lever tôt et ne pas se coucher tard ou carrément ne plus se coucher !
    Sylvie

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  5. @ Bob

    Merci !

    @ Anonyme

    Le rythme appliqué par le Général de Gaulle semblait bon. Pourquoi donc demander démocratiquement l’avis du peuple serait critiquable ?

    Nous formons un peuple unique, et même si les citoyens qui le composent ne sont pas totalement identiques, bien plus nous rassemble que ce qui nous sépare.

    @ Sylvie

    Tristement d’accord. Mais je pense qu’il est loin d’être trop tard, au contraire des sociétés anglo-saxonnes. Notre complaisance avec les dérives islamistes est beaucoup plus faible. Nous avons été les premiers à interdire la burka.

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