mercredi 10 mai 2017

Après la présidentielle, partie 2 : ces motifs d’espoir paradoxaux




Volonté de changement et paysage politique éclairci

Malgré tout, cette campagne présidentielle accouche de points très positifs. En quelques mois, Hollande, Sarkozy et Juppé ont été mis définitivement à la retraite. Le Parti Socialiste est probablement à la fin de sa vie (ce qu’il faut tempérer par le fait qu’En Marche en est largement une réincarnation, du moins, du camp eurolibéral) et Les Républicains sont en grande difficulté. Le fait que les Français aient élu un nouveau venu et s’éloignent à ce point des deux grands partis qui ont structuré notre vie politique depuis des décennies témoigne d’une profonde volonté de renouvellement, qui pourrait durer et pourrait aussi ouvrir la voie à de nouvelles alternatives plutôt qu’En Marche ou le FN.

Après tout, si les Français sont prêts aujourd’hui à voter pour un candidat au parcours météorique venant en remplacement d’anciens partis dominants, comme Macron, cela ne signifie-t-il pas qu’un tel phénomène pourrait avoir lieu dans cinq ans, cette fois-ci au sein des formations alternatives ? Un nouvel homme ou une nouvelle femme ne pourrait-il (elle) pas s’imposer face à la famille Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, apportant le renouvellement dans l’alternative aux politiques eurolibérales ? Le point positif de cette élection, pour moi, c’est que les Français sont moins conservateurs politiquement, davantage prêts à confier le destin du pays à une personne neuve, ce qui vaut sans doute mieux.

L’autre point positif de l’élection d’Emmanuel Macron, c’est la clarification du paysage politique. L’opposition un peu artificielle entre les deux faces de la même médaille eurolibérale s’affaiblit avec l’avènement d’un président qui propose de la dépasser. Après tout, ne vaut-il pas mieux que notre vie politique se structure autour de l’opposition entre partisans et opposants d’une globalisation qui efface les nations ? Ce clivage ne vaut-il pas beaucoup mieux que celle entre un PS et une droite tous deux partisans de cette globalisation anti-nationale ? Et du coup, quand l’alternative sera bien incarnée, alors, l’échec de la globalisation eurolibérale pourrait enfin mener nos idées au pouvoir.

Voilà pourquoi, paradoxalement, du fait de l’accession de Macron au pouvoir, je me demande finalement si cela n’est pas une étape qui permettra au contraire aux idées souverainistes, humanistes et progressistes de parvenir enfin au pouvoir. Sa politique de régression sociale au profit des multinationales et des plus riches pourrait le chant du cygne malheureusement nécessaire de l’eurolibéralisme.


Demain, suite de mes analyses sur cette présidentielle

16 commentaires:

  1. Vous ne pouvez pas à la fois dire que Macron est le candidat des médias, et ignorer ce fait.

    Lorsque vous dites : "les Français ont voté pour Macron, donc ils pourraient voter pour un candidat souverainiste peu connu", sur quel média comptez-vous pour mener campagne ?

    Même Valeurs actuelles tape sur NDA :

    http://www.bvoltaire.fr/valeurs-actuelles-contre-nda-nation-danger/

    parait-il, et le Canard s'en prenait très nettement à lui pendant la campagne du premier tour.
    Et il a eu quelques démêlés avec le Figaro.

    La réalité est qu'à chaque échéance électorale, les gens ont le réflexe du vote utile, ce qui favorise les candidatures installées.

    Quant à votre enterrement des partis politiques, je pense que vous allez vite en besogne.

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  2. Lundi 1er mai 2017, le grand journal anglais The Guardian publiait cet article ahurissant :

    « J’ai déjeuné dans un café parisien avec un journaliste qui a passé toute la campagne présidentielle française à dénigrer le candidat de gauche Jean-Luc Mélenchon, dans un journal hebdomadaire de centre-gauche respecté (même si déclinant), et à vanter les mérites du centriste Emmanuel Macron. Je lui ai demandé s’il y avait eu un effort délibéré des intellectuels français et des politiciens dominants pour créer un deuxième tour de l’élection présidentielle entre Macron et la candidate d’extrême droite Marine Le Pen. “Pourquoi cette question, bien évidemment ! », a-t-il rigolé. “Nous y avons travaillé pendant un an.”
    Compte tenu du côté manifeste de cette stratégie, je ne prétends pas avoir révélé un grand secret. Pour autant, il est agréable de savoir que je n’étais pas paranoïaque. »

    https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/may/01/emmanuel-macron-french-voters-marine-le-pen

    I had lunch in a Parisian cafe recently with a journalist who had spent the whole French presidential campaign vilifying the leftwing candidate Jean-Luc Mélenchon and trumpeting the merits of the centrist Emmanuel Macron in the columns of a respected (if declining) centre-left weekly.
    I asked him if had there been a deliberate effort among intellectuals and mainstream politicians to engineer a run-off between Macron and the far-right Marine Le Pen in the second round of the presidential election. “Why, of course,” he laughed. “We’ve been at it for a year.” Considering how obvious the strategy had been, I cannot claim to have revealed much of a secret. Still, it’s nice to know I was not being paranoid.

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  3. Je me demande si je ne viens pas de tomber sur le projet stratégique d'En Marche :

    https://www.youtube.com/watch?v=m4-89PqmsOU

    Si c'est ça, ça reste effectivement jouable en 5 ans !

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  4. @LH,
    désolé de doucher votre enthousiasme, mais l'élection d'EM prouve justement le choix de la continuité d'une politique injuste, le conservatisme et la frilosité des Français. Elle démontre en même temps leur inconséquence: pourquoi avoir éliminé Hollande, dans ce cas?
    Macron, c'est Hollande en pire, comme si les cérémonies de la célébration du 8 Mai 1945 ne l'avaient pas assez démontré. Le changement d'emballage est justement une preuve de la volonté d'arnaquer les citoyens, qui sont des victimes consentantes...

    Nous avons élu un nouveau Pierre Laval: depuis quand un président de la République Française est élu pour "rétablir la confiance de l'Allemagne"? La servilité de Hollande n'était déjà pas assez humiliante comme cela?

    Quant à l'alternative française (souverainiste, nationaliste, indépendantiste), elle n'a réuni qu'un tiers des suffrages exprimés, et probablement parce qu'elle a buté sur un point essentiel et vital pour l'indépendance de notre pays: la renaissance du Franc et la sortie de l'euro. La candidate de la droite nationaliste (ce qui n'est pas forcément péjoratif) a reculé devant cet obstacle, et quant à la gauche, celle-ci est totalement aliénée à "l'autre Europe", une nième roue de secours de l'UE, même les plus eurosceptiques comme Mélenchon ou Chevenement.

    Désolé de me répéter, mais il n'y aura pas de programme d'indépendance nationale SANS renaissance du Franc, car l'euro est un fétiche au nom duquel nous avons déjà sacrifié des millions d'emplois depuis mars 1983, date de la dernière dévaluation du franc dans le cadre du SME (au passage, il faut faire un sort à cette idée de monnaie commune, comme ce fut le cas du SME ou de l'ECU: à deux reprises, en 83 et 93, nous avons sacrifié notre économie pour sauver ces deux avatars précurseurs de l'euro, qui est elle-même techniquement une monnaie commune...).

    Reste à espérer que ces 5 prochaines années soient consacrées à rendre le franc populaire, car sans possibilité de dévaluer face à l'Allemagne, notre pays deviendra un vaste Ost-Deutschland de l'Allemagne, mais située à l'ouest...

    CVT

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  5. J'espère que vous allez analyser le succès de la démarche de JLM à travers sa France insoumise par sa rigueur, constance et cohérence, même si son ambiguïté de courir 2 lièvres à la fois une inutile 6è République et son combat incertain mais pourtant majeur pour le retour à la souveraineté nationale dont le peuple est le détenteur. Il lui faudrait se "gaulliciser" mais je crains que ce soit une mission impossible par les quelques échos que j'ai eu. Bien que Mitterrandolâtre il ne sait pas que son combat ne peut bien s'accomplir que dans le cadre de la Vè.

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    1. JL Mélenchon n'a franchement pas démérité pendant ces élections et encore moins pendant les débats. Il a un espace politique pour lui et le 3ème tour que représente les législatives devrait lui être favorable. Personnellement, je ne pense pas qu'il se soit carbonisé pendant l'entre-2-tour, il est resté fidèle à sa ligne anti-FN et comment aurait-il pu appeler à voter E. Macron ? Mais JL Mélenchon est arrivé 4ème au 1er tour des présidentielles. Et à mon sens, il s'est cassé la figure sur la question de l'immigration. Pas que E. Macron était plus ferme ou plus fermé sur la question. Mais JL Mélenchon incarne aux yeux d'une grosse majorité de Françaises et Français la politique migratoire de la gauche depuis plus de 30 ans que beaucoup traduisent comme ouverte aux 4 vents, immigrationniste reliée au droit à la différence avec des politiques sociales de quartiers style grand frère. Or, cela a engendré une crispation terrible au sein de la société. Pas que chez les personnes très portées à droite voire l'extrême-droite. Non, non....il y a même des enfants et petits-enfants d'immigrés de tous horizons qui sont dans cette crispation. Et JL Mélenchon a cette étiquette.
      Bonne soirée
      L'Anonyme du Jour

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    2. Je ne partage pas du tout votre pronostique l'Anonyme du jour. FI va se crasher aux législatives qui ne sont pas une présidentielle. L'abstention plus élevées et le moindre charisme des candidats FI va déja les faire rire jaune sur le nombre de candidats FI en capacité de se maintenir au deuxième tour. Car 12,5% des inscrits c'est pas simple.
      Ensuite l'absence quasi totale de possibilité d'alliance va leur être fatal. Avec peut être une possibilité de vengance "du front Macron" de faire payer aux FI leur refus de se joindre au barrage du deuxième tour. Ils n'auront pas beaucoup de députés et un score décevant aux législatives. Le PS, le FN et peut être même EELV auront plus de députés que les FI.
      Bob Robert

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    3. Merci pour votre commentaire !
      J'ai utilisé le conditionnel "devrait" car en effet le clan Macron pourrait bien lui faire payer son attitude de l'entre-2-tour. Là réside sûrement la plus grande difficulté de FI. En plus, si c'est comme par chez moi, le clan Macron risque de présenter des têtes nouvelles ou pas trop dépréciées par le système politique.Cela pourrait tenter les votants. Par ailleurs, si FI va sur des circonscriptions où le(la) député(e) est bien implanté(e) car faisant du bon travail (et ce quelle que soit son étiquette) cela ne fonctionnera pas.
      Maintenant il y a d'autres aspects. Çà tangue beaucoup pour les députés socialistes. Dans certaines circonscriptions JL Mélenchon a des chances. En plus, cela se fissure au PS suite à des ralliements, des nouveaux mouvements etc...Peut-être que je me trompe mais je pense que les LR auront plus de chances.
      Bonne après-midi :-)
      L'Anonyme du Jour

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  6. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a appelé lundi Emmanuel Macron à réduire la dépense publique en France une fois au pouvoir, jugeant que son niveau actuel n'était pas tenable à terme.

    http://www.lci.fr/politique/les-francais-depensent-trop-d-argent-jean-claude-juncker-avertit-macron-2051415.html

    Selon le Financial Times, Angela Merkel a rejeté l'idée de permettre à Emmanuel Macron de relâcher les règles de dépenses de la zone euro, et lui demande de mettre en œuvre des réformes économiques nécessaires, à la France, après sa victoire électorale. Des fonctionnaires représentant Mme Merkel ont exclu lundi que l’Allemagne cesse son opposition de longue date aux euro-obligations, qui seraient des obligations de zone euro communes conjointement soutenues par les États membres (proposées par M. Macron pendant sa campagne des élections présidentielles).

    https://www.ft.com/content/2d3004a2-33ee-11e7-bce4-9023f8c0fd2e

    On est toujours dans le cas même cas de figure. Il y a des conflits d’intérêts irrémédiables entre les quelques pays qui ont profité de l’Euro et qui ne veulent pas mettre la main à la poche pour ceux qui en ont souffert.


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  7. J'ai voté Macron avec enthousiasme, premier et deuxième tour. Et je suis totalement en phase avec cette analyse. Le clivage, il est autour de ces questions de mondialisation, et sur comment on les adresse.

    La bipolarité gauche / droite a volé en éclat, et c'est une très bonne nouvelle. Maintenant je rêve qu'une nouvelle bipolarité s'installe autour de ces questions fondamentales. Avec une majorité forte autour du président élu, et une opposition rassemblée autour des thèses que vous soutenez M. Herblay.

    C'est le seul moyen d'avancer. Il faut qu'il y ait deux courants qui s'opposent. S'il n'y a pas cette nouvelle bipolarité qui s'installe, si on reste avec 4 ou 5 grand mouvements à 20-25% chacun, tout sera bloqué. On n'avancera pas, ce sera le statu quo. Et il n'y a rien de pire que le statu quo. Je préfère tenter à fond l'expérience Macron et faire le constat que ça marche ou pas que de voir Macron dans l'incapacité de faire quoique ce soit parce qu'il n'a pas de majorité, et qu'en face il n'y a aucune alternative faute de rassemblement dans l'opposition.

    Trouvez-vous votre Macron, vite.

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  8. @LH

    "Le fait que les Français aient élu un nouveau venu et s’éloignent à ce point des deux grands partis qui ont structuré notre vie politique depuis des décennies témoigne d’une profonde volonté de renouvellement, qui pourrait durer et pourrait aussi ouvrir la voie à de nouvelles alternatives plutôt qu’En Marche ou le FN.

    Après tout, si les Français sont prêts aujourd’hui à voter pour un candidat au parcours météorique venant en remplacement d’anciens partis dominants, comme Macron"


    Les Français ont d'abord élu quelqu'un qui dans son parcours n'a pas pris une seule décision qui puisse être jugée dans l'intérêt de la France.

    Quelqu'un qui dans son discours n'a même pas cherché plus que ça à masquer tout le mépris que lui inspirait la France.

    Et il s'est trouvé des millions et des millions de Français (si on peut les appeler ainsi) pour élire quelqu'un dont ils savent qu'il va trahir profondément la France.

    Ces pseudo-Français sont majoritaires et détiennent tous les leviers de pouvoir (institutionnels, économiques, médiatiques).

    Alors y voir des sources d'espoir du point de vue de la France...

    Espérons qu'un désastre aussi rapide qu'en 1940 puisse produire les mêmes effets et donner l'occasion à quelques nouveaux héros de sauver à nouveau le pays.
    Mais si le désastre continue à ce rythme lent et régulier, sans doute qu'aucun sursaut ne sera possible.

    L'islamisation progressive du pays trouvera alors son utilité.
    Un pays moisi sur lequel n'importe quelle puissance pourra s'essuyer les pieds mais dont la population sera heureuse de son sort laissé à l'adoration du chamelier pédophile.

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  9. @ Anonyme

    Ce ne sont pas les média qui décident, comme l’a montré le vote de 2005

    @ CVT

    Pas besoin d’être conservateur ou frileux pour élire Macron face à Le Pen devant toutes les limites de son opposante… L’alternative a réuni la moitié des votes au premier tour. Le problème, c’est l’incarnation de cette alternative au second tour. Bien d’accord en revanche sur la sortie de l’UE et le retour du franc : cela doit être non négociable et immédiat.

    @ Anonyme 10h39

    Bien des aspects positifs à Jean-Luc Mélenchon (je lui ai consacré deux papiers longuement préparé, après avoir lu son livre programme), mais beaucoup de limites aussi. Ce qui est étonnant, c’est qu’il suit la logique de la Cinquième République, qui seule lui permettrait de mettre en œuvre sa politique, tout en voulant mettre en place un système qui produirait du Macron ad vitam aeternam…

    @ L’Anonyme du jour

    Plusieurs limites : la Sixième République, l’immigration, la sécurité, le cannabis, son discours sur l’Europe

    @ Anonyme 10h44

    Il n’y a pas d’alternative dans ce système…

    @ Bip

    Si les Français ont élu Macron, c’est aussi du fait de ce qui avait en face

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    1. Il y avait des candidats plus dangereux pour la nation française que Macron dans cette présidentielle ?
      Je ne les ai pas vus...

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    2. "L'alternative" n'est jamais assez bonne pour ce monsieur Herblay, qui fait penser à la pimbêche de la fable :

      http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/jean_de_la_fontaine/la_fille.html
      "Quoi moi ? quoi ces gens-là ? l'on radote, je pense.
      A moi les proposer ! hélas ils font pitié.
      Voyez un peu la belle espèce !
      L'un n'avait en l'esprit nulle délicatesse ;
      L'autre avait le nez fait de cette façon-là ;
      C'était ceci, c'était cela,
      C'était tout ; car les précieuses
      Font dessus tous les dédaigneuses.
      Après les bons partis, les médiocres gens
      Vinrent se mettre sur les rangs.
      Elle de se moquer. Ah vraiment je suis bonne
      De leur ouvrir la porte : Ils pensent que je suis
      Fort en peine de ma personne.
      (...)
      La belle se sut gré de tous ces sentiments.
      L'âge la fit déchoir : adieu tous les amants.
      (...)
      Celle-ci fit un choix qu'on n'aurait jamais cru,
      Se trouvant à la fin tout aise et tout heureuse
      De rencontrer un malotru."

      La logique qui pousse pour un candidat diamétralement opposé à la direction que vous souhaitez, et qui le rendra de plus en plus difficile, est incompréhensible.

      On voit que vous n'êtes pas en première ligne, à la différence des ouvriers (du textile, de Whirlpool...) qui se prendront sans protection les conséquences de vos états d'âme d'enfant gâté.

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  10. Les medias n'ont pas fait élire macron? Mais alors à quoi est donc du son succès?
    Son programme? Il est inexistant.
    Ses meeting? Ils étaient vides, et macron n'est pas un tribun.
    Sa carrure? Il est creux, il incarne le vide.

    Concernant le referendum de 2005, De Villiers a fait remarquer que les medias, en cherchant à expliquer que le plombier polonaise n'était pas un probleme, n'avaient fait qu'amplifier le discours antilibéral.
    D'ailleurs la comparaison n'a pas lieu d'etre: un mélenchoniste ou un souverainiste de droite comme vous pouvaient voter non en 2005, mais ne pouvaient se résoudre à voter Lepen en 2017 (vous avez d'ailleurs vous meme noter que moins de 50% des inscrits ont voté macron).
    Votre analyse est pour cette fois assez décevante, on croirait presque entendre le discours de BFM saluant l'incarnation du renouveau qu'incarnerait macron...

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  11. Ne vous leurrez pas. Macron n'a que l'apparence d'un candidat "normal" Dans sa réalité, il est probablement le résultat d'un casting commencé il y a plusieurs années, au fur et à mesure que l'opinion publique française commençait à émettre des des doutes sur l'avenir de l'europe. Le système qui l'a fabriqué est d'une telle puissance médiatique (et financière) qu'il n'entend certainement pas voir ses intérêts menacés. Pour illustrer mon propos, il convient de lire le bouquin de Caroll Quigley Histoire secrète de l'oligarchie Anglo-Américaine et tout apparait trees clairement depuis le groupe de Lord Milner jusqu'à aujourd'hui.Lorsque je vous lit " tel phénomène pourrait avoir lieu dans cinq ans, cette fois-ci au sein des formations alternatives ? Un nouvel homme ou une nouvelle femme ne pourrait-il (elle) pas s’imposer face à la famille Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, apportant le renouvellement dans l’alternative aux politiques eurolibérales ?" je doute assez sérieusement de cette possibilité. Si nous n'arrivons pas, d'une façon ou d'une autre, à convaincre nos concitoyens de cette gigantesque manipulation, nous n'avons aucune chance de sortir de ce système, et je doute même que nous puissions le faire seuls, sans d'autres peuples...

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