mercredi 31 mai 2017

Grande-Bretagne : hors de l’UE, on peut changer de direction…




Hors de l’Union Européenne, l’Etat est libéré

Bien sûr, les néolibéraux comme The Economist ont du mal à comprendre l’évolution du parti conservateur de Theresa May, « dont les instincts sont plus interventionnistes que n’importe quel leader depuis Edward Heath en 1965-1975 », alors même que Jérémy Corbyn met à la poubelle les années Blair. Le leader travailliste propose des nationalisations et une forte augmentation des taxes des plus riches et des entreprises pour financer une hausse des dépenses publiques, un agenda bien cohérent étant donnée l’explosion des inégalités et des profits. Mais Theresa May enterre également les années Thatcher entre interventionnisme remarqué sur les rachats d’entreprises par l’étranger, une première outre-Manche, et des taxes sur l’emploi d’immigrés pour favoriser l’emploi des nationaux.


Mais même s’il convient de modérer l’évolution de Theresa May par ses déclarations sur la baisse de l’impôt sur les sociétés, il est tout de même fascinant de constater de part et d’autre la prise de liberté politique concomitante des deux principaux partis britanniques, après le vote du Brexit. Cela montre que la sortie prochaine de l’UE permet justement une plus grande liberté politique, la possibilité de sortir du cadre bien trop étroit que dessinent ces institutions, permettant à nouveau aux dirigeants britanniques d’agir sur la direction de leur pays. Décidément, ce Brexit est très réjouissant : non seulement, il montre que l’on peut sortir de l’UE, et maintenant, il montre qu’il libère la démocratie.

4 commentaires:

  1. Vous vous réjouissez un peu vite, pour le moment T May ne sait plus comment se dépatouiller avec ce Brexit dont on ne peut rien conclure.

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  2. Dans cette zone administrative qu'est l'UE de Bruxelles, les principaux partis politiques ont abandonnée "l'intervention publique" et la monnaie a cette administration "hors sol" multinationale!

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  3. "Une jeune fille de dix huit ans sort du RER. Sous la menace d’un couteau elle est entraînée dans un terrain vague. Et pendant deux heures elle est violée et re-violée. Torturée. Battue jusqu’au sang. Il faut bien que jeunesse se passe…

    Les auteurs ont été arrêtés. Des mineurs dont un multirécidiviste déjà condamné pour viol. Ils vivent dans un foyer de la région. Ils sont âgés de 11 (11 ans !) à 17 ans. Un juge les a mis en examen pour viol avec « actes de barbarie ». Interrogé par lui ils ont invoqué une circonstance atténuante : « toutes les Françaises sont des putes. » Ce qui leur a valu une inculpation supplémentaire pour « racisme »."

    "Les voyous l’ont agressée parce qu’elle était française et que « les Français sont tous des fils de pute »

    Les quatre voyous sont mineurs : deux de 13 ans, un de 15, le quatrième de 17. Trois frères turcs, un Marocain. Signes particuliers : l’aîné, 17 ans, a été rendu à la liberté six mois plus tôt après avoir purgé les deux tiers d’une peine de deux ans d’emprisonnement à la suite d’un viol commis sur le fils d’un sous-officier de gendarmerie. Libéré sans contrôle. Le voilà récidiviste. Deux autres ont déjà été interpellés pour vol avec violences. Quatre agresseurs, trois récidivistes — mineurs !

    Lors de leurs interrogatoires, et sur ce que l’on a pu savoir de l’enquête, les mineurs n’auraient pas formulé le moindre remords. Au contraire, ils ont exprimé leur haine : oui, ils n’auraient pas touché la jeune fille si elle avait été turque ; oui, ils l’ont agressée parce qu’elle était française et que « les Français sont tous des fils de pute »."

    "« Cette affaire est tellement horrible qu’elle m’a fait pleurer pour la première fois en 23 ans d’exercice. » Sandra Kayem, avocate au barreau d’Evry, s’apprête à défendre à nouveau une jeune femme qui avait été victime d’un viol collectif, de tortures, d’actes de barbarie et de racisme anti-blanc le 30 mars 2014, à la sortie de la gare d’Evry-Courcouronnes (Essonne). « Ce n’est pas professionnel, mais mes larmes coulaient toutes seules lorsqu’elle m’a raconté le calvaire qu’elle a vécu », avoue l’avocate.

    Grâce à la vidéosurveillance installée à la gare, les quatre bourreaux sont identifiés et interpellés. Face aux enquêteurs, cette bande avait avancé des motivations racistes « anti-français », en admettant avoir demandé à la victime ses origines. À l’époque, le procureur d’Evry avait choisi de dire que ces éléments étaient « faux », car la famille souhaitait « éviter toute récupération politique ». Mais le meneur avait notamment indiqué en garde à vue : « Quand je sortirai je niquerai la France. » Un complice, avait pour sa part reconnu s’en être pris à cette jeune fille « parce qu’elle est française et qu’il n’aime pas les Françaises ».

    En première instance, l’accusé âgé de 17 ans au moment des faits, avait écopé de 30 ans de réclusion. En 2014, avec trois complices, ce meneur avait violé, torturé et humilié une femme sortant de la gare d’Evry-Courcouronnes. Le procès en appel s’ouvre ce mercredi."

    http://www.leparisien.fr/evry-91000/evry-un-ado-violeur-recidiviste-juge-pour-des-sevices-d-une-violence-inouie-30-05-2017-6999996.php

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  4. Hélas, il n'est pas sûr que May réussisse son pari d'augmenter sa majorité avec les élections dans quelques jours. Ce matin la presse de droite britannique indiquait au contraire qu'elle risquait de perdre des sièges.

    Par ailleurs, les britanniques peuvent sortir de l'UE parce qu'ils ne s'y sont pas laissé ligoter. Macron est là pour poursuivre le ligotage de la France, aussi Dupont-Aignan a-t-il eu raison fin avril.

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