samedi 29 décembre 2018

De Ruffin, de Chouard, et des médias d’inquisition



L’intolérance crasse des pseudo-tolérants


Comme Marianne, Mathieu Morel note que Chouard a pris ses distances avec Soral, point évidement ignoré par le Monde et Libération, le premier se contentant d’extraire une déclaration positive à son sujet, sans prendre la peine de noter l’éloignement qui a eu lieu en 2014, Chouard ayant alors évoqué les « propos terribles et dangereux » de Soral « qui n’est pas du tout un démocrate ». Encore une fois, Marianne donne une sévère leçon de journalisme au Monde, qui se contente d’une présentation aussi partielle que partiale des choses. Le papier de Laurent Joffrin est encore plus superficiel, mais cela est-il vraiment étonnant de la part de cet ayatollah du politiquement correct à l’esprit si fermé ?

Ce qui est effarant ici, et qui est bien dénoncé par Régis de Castelnau, c’est le procédé médiatique qui consiste à mettre en cause Ruffin parce qu’il parle de Chouard, parce que ce dernier  a tenu, dans le passé, des propos positifs à l’égard de Soral. D’abord, il faut remettre en perspective le fait que Ruffin parlait de Chouard au sujet du RIC, idée qu’il défend depuis longtemps et dont il est un des principaux avocats. Cet hommage est donc pleinement justifié et simplement factuel. Quel détournement du débat que d’en profiter pour renvoyer Chouard à Soral, dont il s’est éloigné il y a 4 ans et d’y associer Ruffin par la même occasion ! Un moyen commode de refermer le sujet gênant du RIC ?

Mais ce qui me frappe aussi, c’est la fermeture d’esprit de ces procureurs, qui se drappent souvent sous les oripeaux de l’ouverture. Après tout, pourquoi ne pourrait-on pas citer des personnes sur un sujet sur lequel on les trouve intéressant, même si on est loin d’être d’accord sur tout avec eux ? Je lis et cite bien The Economist, promoteur du commerce des reins humains, de la GPA et de toutes les politiques de régression sociale qui produisent les morts de désespoir dénoncés par le « prix Nobel d’économie » Angus Deaton, avec lequel je suis si souvent en désaccord. Faudrait-il qu’une personne comme moi se contente de lire et de citer uniquement des personnes avec lesquelles je suis d’accord ?

Cela me rappelle les polémiques effarantes suscitées par mon papier positif sur Nicolas Hulot à sa sortie du gouvernement. Je persiste à penser que ce qu’il a dit ce jour-là était bien, avec des prémices de remise en question de la globalisation, et faisait preuve d’une dimension d’homme d’Etat, peu courante aujourd’hui, même si je ne suis pas d’accord avec lui sur tout. Soudain, les trolls se sont réveillés, me déniant toute capacité d’accorder un quelconque satisfecit à l’ancien ministre du fait de telle ou telle position. Ici, il n’est pas inintéressant de constater à quel point les extrémistes alternatifs finissent par rejoindre les tenants de la pensée unique, en miroir inversé, probablement à la Zemmour.


49 commentaires:

  1. Oui Laurent, mais attention à ne pas sombrer dans l'excès inverse du média bashing ...

    "Les violences contre les journalistes atteignent un niveau inédit cette année ; tous les voyants sont au rouge, déclare Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. La haine contre les journalistes proférée, voire même revendiquée, par des leaders politiques, religieux ou des businessmen sans scrupules a des conséquences dramatiques sur le terrain et se traduit par une hausse inquiétante des violations à l’égard des journalistes. Démultipliés par les réseaux sociaux, qui portent à cet égard une lourde responsabilité, ces sentiments haineux légitiment ces violences et affaiblissent, un peu plus chaque jour, le journalisme et, avec lui, la démocratie.”

    https://rsf.org/fr/actualites/bilan-rsf-des-violences-contre-les-journalistes-en-2018-tous-les-voyants-sont-au-rouge

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    1. L'essentiel de ces violences ou discours de haine dirigés contre les journalistes concerne, comme le signale RSF, des pays en guerre ou dirigés par des dictatures. Ce n'est pas parce qu'il est dangereux d'être journaliste en Afghanistan, en Ukraine ou en Irak que nous devons renoncer à dénoncer en France les tares du journalisme que nous observons au quotidien.

      Le rapport de RSF tend d'ailleurs à confondre dans une même catégorie, celle des « exactions commises contre les journalistes », des faits aussi différents que des emprisonnements ou des assassinats pour des raisons politiques (en Ukraine, par exemple, mais RSF aurait pu se souvenir que le problème s'est posé des deux côtés...), et des décès survenus sur la ligne de front d'un conflit, comme il en survient depuis que des reporters couvrent des guerres. Pratiquer cette confusion, sous prétexte que ces faits sont « une conséquence directe de l’exercice de sa profession » par un journaliste, est parfaitement abusif.

      Le véritable danger du « media bashing », c'est la perte de crédibilité du journalisme et la diffusion de la paranoïa complotiste. Mais, même sans campagne de dénigrement antijournalistique, je doute que des épisodes grandioses comme celui de la pancarte photoshoppée par France 3 aident à faire avancer la cause des médias...

      YPB

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    2. Juste une courte analyse sur le travail des médias, de quelqu'un dont je suis très loin de partager toutes les idées, mais qui me semble dire l'essentiel à travers un cas de figure précis (il fait bien aussi, dans d'autres passages de l'entretien, la différence entre les reporters de terrain et les éditorialistes) : « Prenons un exemple concret : la lutte Ford. Une usine doit-elle forcément fermer ? Les médias ne posent même pas cette question, ils ne filment les ouvriers que quand ils pleurent. Maintenant que tout le monde se rend compte qu’on est au bord de la fermeture, les médias s'intéressent à nous. On vient nous voir mourir. Toute la résistance, le fait que Ford a réalisé des milliards de profits, reçu des aides publiques, que 2000 emplois induits sont menacés, ce n’est quasiment pas discuté. La notion d'événement déforme la réalité sociale des choses. Quand on regarde la télé, c’est incroyable, il n’y a que des vitrines cassées. On passe à côté de la compréhension des phénomènes. » (https://www.lesinrocks.com/2018/12/28/actualite/2018-vue-par-philippe-poutou-les-medias-ne-filment-les-ouvriers-que-quand-ils-pleurent-111153219/).

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    3. @ YPB

      Et voilà, la messe est dite. Le journalisme en France est donc taré. C'est contre ces généralisations que se bat RSF. Je leur fais totalement confiance dans leur analyse du lien de cause à effet avec les exactions produites sur les terrains de guerre. Je pense qu'il n'était pas nécessaire d'aller si loin pour nous en convaincre : les agressions de journalistes par certains gilets jaunes suffisait.

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    4. "Le véritable danger du « media bashing », c'est la perte de crédibilité du journalisme et la diffusion de la paranoïa complotiste. Mais, même sans campagne de dénigrement antijournalistique, je doute que des épisodes grandioses comme celui de la pancarte photoshoppée par France 3 aident à faire avancer la cause des médias...

      YPB"


      Ne pensez-vous pas que cet épisode relève plus, comme l'a dit la chaîne, de la maladresse ?

      Tout le monde se doutait bien que la pancarte n'exprimait pas des voeux de continuation pour Macron, donc qu'est-ce que la censure volontaire pouvait bien apporter ici ?

      Vous pourriez plutôt vous interroger (comme ne le fait naturellement pas Herblay) sur les différences de traitement entre la pauvre manifestante qui a perdu son oeil, et les cas Théo ou Adama...

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    5. Anonyme de 13:20

      Vous ne manquez pas de culot de parler des généralisations contre lesquelles se battrait RSF alors que vous déformez de manière grotesque les propos que j'ai tenus.

      Lorsque j'écris que L'essentiel des violences ou discours de haine dirigés contre les journalistes ont lieu dans des pays en guerre ou dirigés par des dictatures, je constate simplement un fait indéniable, sur la base même des données recueillies par RSF. Cela ne revient pas absolument pas à accuser sans nuance l'ensemble des journalistes d'être des nuls ou des vendus.

      Mais effectivement, ce n'est pas parce qu'il est dangereux d'être journaliste en Afghanistan, en Ukraine ou en Irak que nous devons renoncer à dénoncer en France les tares du journalisme lorsque nous les constatons. Et il est effectivement dangereux et malhonnête de mettre sur le même plan des emprisonnement, des tortures ou des assassinats ciblant des journalistes, avec des décès sur la ligne de front, qui sont le lot normal des opérations militaires. Les morts de Robert Capa, tué en 1954 par une mine alors qu'il accompagnait une patrouille, de Larry Burrows, dont l'hélicoptère a été abattu en 1971 au-dessus du Laos, ou de Patrick Bourrat, écrasé en 2002 par un char américain au Koweït, sont bien les conséquences directes de l'exercice de leur profession ; mais en aucun cas, elles ne peuvent être présentées comme des « exactions commises contre les journalistes ».

      Il ne faut pas s'étonner que le public perde confiance dans les médias lorsque que l'on voit ceux qui prétendent défendre le droit à l'information pratiquer des amalgames aussi douteux que ceux établis entre l'assassinat de journalistes dans un pays en guerre et le mécontentement manifesté parfois un peu bruyamment par quelques gilets jaunes.

      Même un article qui dénonce ce climat de violence entretenu contre la presse signale qu'elle est le fait d'une minorité d'excités et d'activistes (https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/11/26/gilets-jaunes-la-violence-contre-des-journalistes-prend-une-ampleur-inedite_5388961_3224.html) :

      « Pour Alexandre Kara, directeur de la chaîne de télévision Franceinfo, les incidents récents sont cependant le fait de « minorités agissantes » : « Il faut faire attention à ne pas stigmatiser l’ensemble du mouvement en parlant de ces violences. Beaucoup de nos journalistes en région racontent avoir été très bien accueillis par les “gilets jaunes” », souligne-t-il ».

      Bref, des insultes et des menaces ont été proférées ; des objets ont été lancés sur des journalistes. Mais, au total, combien ont été massacrés par les gilets jaunes ? Combien sequestrés ? Combien torturés au fond d'une cave ? Vous êtes bête ou malhonnête au point de ne pas voir la différence entre d'une part les quelques épisodes où des journalistes ont pu être malmenés et d'autre part le dépecage de Jamal Khashoggi ? Le parallèle que vous établissez est aussi obscène qu'il est stupide.

      YPB

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    6. Le message de RSF est clair, votre rhétorique alambiquée n'y changera rien.

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    7. Je devrais faire preuve de votre simplisme pour être convaincant ? Le message de RSF est d'une confusion remarquable et votre incapacité à argumenter solidement en sens inverse n'y changera évidemment rien. Croyez ce que vous voulez venant de RSF : c'est l'organisation qui avait négligé, dans son bilan 1999 des « journalistes victimes d'exactions », d'inclure les journalistes tués lors du bombardement par l'OTAN de l'immeuble de la radio-télévision serbe et de l'ambassade de chine (soit 18 reporters sur les 22 tués cette année-là en Yougoslavie). J'en passe et des meilleures. On a décidément les références que l'on mérite.

      YPB

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    8. Le message de RSF est très clair, et je le soutiens. Vos insultes étayées par des sources en pagaille recherchées en panique et à la hâte sur google n'y changeront rien.

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    9. Oui, j'ai bien compris que pour vous l'absence de références et d'arguments est le comble de la sérénité. Je ne suis pas sûr que tous les journalistes souhaitent avoir des soutiens de votre niveau, mais chez RSF, ils doivent être assez contents : enfin quelqu'un qui les soutient sans trop chercher à savoir qui ils sont et comment ils travaillent.

      YPB

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    10. Et voilà que vous parlez au nom des journalistes maintenant.

      Bon allez, j'arrête de me faire plaisir, je ne remettrai plus de pièce.

      Bonne fin de semaine à tous.

      ;-)

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    11. Anonyme de 16:19

      Vous mentez une fois de plus, mais à ce niveau d'impudence, cela peut effectivement devenir une forme d'humour. Non, je ne parle pas au nom des journalistes, mais j'en connais certains qui ont d'excellents motifs de ne pas reconnaître RSF comme le porte-parole de leur profession :

      https://lemediapresse.fr/medias/rsf-et-critique-des-medias-aude-lancelin-accuse/

      https://blogs.mediapart.fr/pizzicalaluna/blog/060514/25-verites-sur-reporters-sans-frontieres

      Donc, même si je ne souscris pas forcément à ce tout ce que disent ses critiques, j'ai d'excellentes raisons de n'accorder qu'une valeur très relative à l'opinion de RSF et votre opinion étayée sur du vent n'y changera rien.

      YPB

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  2. @ Troll frontiste

    Vous êtes ici sur mon blog. Je parle régulièrement d’immigration, mais je ne souhaite pas non plus en parler sur TOUS mes papiers. Donc, comme je vous l’ai déjà dit plusieurs fois, je continuerai à supprimer vos digressions maladives. Ce n’est à vous de m’imposer ce sur quoi j’écris. Ouvrez-donc un blog si vous souhaitez en parler tous les jours.

    @ Tous

    Entre le media bashing excessif et la complaisance naïve, il y a de la marge tout de même. Les médias portent une part de responsabilité dans la crise actuelle, notamment du fait de leur grande fermeture d’esprit.

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    1. Un extrait de 2mn du discours de Seguin :

      https://twitter.com/JeanMessiha/status/1078752089252249606

      Remplacez "Europe" par "immigration", et vous avez exactement le même mécanisme.

      Mais d'une part, sur ce sujet, vous êtes du côté de la "conspiration du silence", en minimisant sans cesse ; et d'autre part, c'est cette attitude de votre part (et d'autres) qui permet à vos adversaires sur l'Europe de triompher.

      Comme vous ne voulez pas tenir compte de l'avis d'une majorité des Français souverainistes, vous empêchez la construction d'un souverainisme en mesure d'accéder au pouvoir, avec ou sans le RN.

      Je ne suis même pas sûr qu'il soit encore temps de revenir en arrière.

      Et, si par hasard un parti souverainiste accédait au pouvoir, vous vous empresseriez de trouver à y redire et à lui mettre des bâtons dans les roues.
      Et ne le niez pas, car je commence à connaître votre mentalité à présent.

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    2. @ Troll frontiste

      Vous êtes d’une malhonnêteté crasse. Moi, du côté de la conspiration du silence sur l’immigration ? Moi, qui rapporte une étude de l’OCDE qui dit que l’immigration a un coût en France, ou celles rapportées par The Economist sur le coût des migrants peu qualifiés aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne ? Moi qui rapporte une étude sur l’arrivée des migrants cubains en Floride il y a 40 ans et l’impact sur les salaires, ou plus récemment, celle qui montre l’impact de l’arrivée des migrants d’Europe de l’Est sur les salaires en Grande-Bretagne ? Pour un conspirateur du silence, je suis tout de même très bavard sur le sujet…

      Moi, tout seul depuis mon blog, j’empêche la construction d’un souverainisme en messure d’accéder au pouvoir. Encore une fois, vos assertions ne sont que des logorrés qui ne reposent sur rien.

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    3. Sur le journalisme:en tant que gilet je vous exposé mon point de vue. Si la démocratie c'est inviter à longueur d'antenne les mêmes "spécialistes" en économie sociologie, politique, si bien qu'on a toujours toujours à une nuance près la même conclusion :pas d'argent, les capitaux vont fuir, on ne peut accueillir tte la misère du monde etc etc alors non on est pas une démocratie. Tous les grands débats, et autres c'est dans l'air(passé à canal avec les mêmes chroniqueurs nous ont fait comprendre depuis des calendes qu'on nous manipule intoxiqué avec un seul but maintenir le pouvoir de l'argent. Même des petites émissions de rien du tout distillent par petites touches ce souci la. Vraiment ajoutez la connaissance que nous avons des clubs de réflexions ou les chiens de garde sont assis à côtés des grands patrons et vous comprendrez notre colère et notre plus que méfiance Les revues de presse dans certains médias sont elles aussi édifiantes, et il n'y aurait pas de consigne ? Il est vrai qu'on ne doit pas mordre la main qui vous nourrit. Alors oui les médias français portent une grande responsabilité pour n'avoir jamais sauf à l'heure où tout le monde dort, tendu micro et enquête sur les marchés les écoles les hôpitaux etc etc ceci explique aussi le succès de l Lucet qui a pris un créneau vide de la recherche de vérité. Alors mettre un gilet face à deux ministres ce n'est pas de l'info c'est une tentative d assassinat d un mouvement répéter à longueur d'heure mais que voulez vous vous n'avez pas de leader COMMME si le smic a augmenter lISF à remettre n'étaient pas compréhensible par ces sortis des grandes écoles. On peut citer Cuba la Corée du Nord, TienanMen et chez nous dans quelques années que dira t on de cette démocratie. Pour finir les télés relayant une certaines presse portent la responsabilité de jeter les moins instruits d'entre nous dans les bras des fachos Plutôt ça que le front populaire ?

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  3. Chouard trafique avec tous les mouvements et courants fascistoïdes, pas qu'avec Soral.

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    1. https://www.facebook.com/LesEnrages/photos/etienne-chouard-parle-avec-tout-le-monde-fasciste-ce-bon-vieux-docteur-chouard-e/338223603010885/

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  4. Bonjour Laurent,
    Je suis votre blog avec intérêt depuis quelques années et partage très souvent vos positions. Autant dire que je suis à la fois amusé et flatté de me retrouver cité dans un de vos articles. Merci.
    Mathieu M.

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  5. @ Troll

    J’ai déjà été bien sympa de répondre à un de vos commentaires, mais je continuerai à supprimer tous les commentaires qui tentent à nouveau de détourner le débat. J’ai mieux à faire, notamment m’intéresser aux autres commentaires.

    @ Anonyme 12h17

    Très juste

    @ YPB

    Merci pour votre intervention. Il est vraiment malheureux qu’il soit aussi difficile de débattre aujourd’hui et que les positions soient si rapidement déformées

    @ Patapon

    En effet, il y a un criant problème de parti-pris médiatique, effarant en 1992 ou en 2005, d’autant plus pour un service publilc qui devrait avoir un minimum le souci de présenter différents courants d’opinion mais qui est souvent encore plus rigide dans sa défense d’une idéologie que certains médias privés.

    Malheureusement, je crains que le sors que connaissaient, et connaissent plus encore les journalistes, contribue à cela : beaucoup d’appelés, peu d’élus, un métier uberisé avant les autres (les CDI ne sont pas légions au début), le tout avec Facebook et Google qui ont vampirisé les ressources financières de tous les supports ou presque, réduisant leurs moyens, notamment la presse écrite, cela créé probablement une forme de résignation à une organisation du monde aussi dure…

    @ Mathieu M

    De rien, cela fait plaisir de lire un papier posé, refusant le noir et blanc.

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  6. Le problème Laurent c'est que quand vous soutenez que les médias (et pas certains médias) sont fermés d'esprit, et que vous approuvez d'autres qui parlent de tare du journalisme (et pas de certains journalistes), on a du mal à croire que vous êtes du côté de ceux qui refusent le noir et blanc ...

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    1. Merci (ou pas...) d'avoir remis une pièce dans le nourrain.

      Lorsque l'essentiel des médias font dans la désinformation sur une question donnée, et c'est notamment le cas de la couverture médiatique du mouvement des gilets jaunes, ou attestent d'un niveau d'exigence très bas pour ce qui est de leur travail d'investigation, il n'est pas du tout excessif ou caricatural de parler des « tares du journalisme ». C'est parfaitement compatible avec la reconnaissance de l'existence de quelques journalistes compétents et honnêtes. Ce sont rarement pourtant ceux qui occupent le devant de la scène.

      Libre à vous d'avoir d'autres critères, mais quand je consulte le site d'Acrimed, où des journalistes professionnels critiquent le travail d'autres journalistes, je n'ai pas l'impression d'être confronté à des analyses plus indulgentes que les miennes :

      https://www.acrimed.org/Julian-Assange-seul-face-au-silence-mediatique

      https://www.acrimed.org/Silence-mediatique-sur-les-elections

      https://www.acrimed.org/Gilets-jaunes-voile-mediatique-sur-les-violences

      Ailleurs, le jugement n'est pas forcément moins sévère ou les mots employés moins durs :

      http://www.article11.info/?Misere-des-medias-Quand-Juppe

      http://michellepinay.blog.lemonde.fr/2017/07/17/journalisme/

      Et il y a des raisons profondes, d'ordre socioéconomiques, à cette médiocrité dominante des pratiques et des valeurs, du fait d'une soumission aux pouvoirs politiques ou financiers, dans un contexte de précarisation professionnelle et de concentration des organes de presse : https://www.ababord.org/Misere-du-journalisme

      « Misère des médias » « Misère du journalisme », « Silence médiatique », « Voile médiatique »... Les mots de ces journalistes et observateurs universitaires du métier sont aussi sévères que les miens et leur condamnation aussi générale, même s'ils n'utilisent pas forcément le terme « tares », lorsqu'il s'agit de dénoncer les pratiques dominantes dans les médias.

      Quoi que...

      « Qui mieux que Balzac a dépeint ces immuables tares journalistiques qui font si souvent de cette caste d'infatués les obligés des puissants ? Plus d'un siècle et demi après, la lecture de sa "Monographie de la presse parisienne" laisse pantois tant elle raconte notre époque... » (https://www.marianne.net/debattons/editos/medias-et-politiques-la-misere-des-courtisans-fait-la-fortune-des-puissants).

      YPB

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    2. Admettons. Que proposez-vous ?

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    3. @ YPB

      "Les critiques d'Acrimed sont à leur tour critiquées par des journalistes liés aux grands médias. Acrimed à son tour critique ces critiques et ces critiques de critiques sont à leur tour commentées et critiquées.
      Par exemple, dès les années 2000, les journalistes Jean Quatremer11 et Olivia Dufour (écrivant alors sous le pseudonyme d'Aliocha12,13), se demandent où s'arrête l'étude critique des médias proprement dite et où commence l'expression de points de vue politiques sous couvert de démontage d'argumentation de journalistes et d'éditorialistes exprimant l'avis opposé.
      L'association répond à cette critique en estimant que la question des médias est une question éminemment politique, donc, qu'il faut la politiser, sans pour autant selon elle prendre position en faveur de tel parti ou tel candidat : « Concernant Acrimed […], jamais une ligne ni même un mot publié dans nos articles n’a laissé entendre que nous soutiendrions un candidat plutôt qu’un autre. Acrimed est une association […] de critique des médias. C’est-à-dire que nous observons collectivement les médias, portons collectivement une critique et (c’est là que ça devient compliqué) formulons collectivement des propositions afin de politiser la question des médias. À la différence, par exemple, du site d’Arrêt sur images, qui se propose seulement de décrypter (souvent avec efficacité) l’univers des médias, nous nous efforçons de faire de la question des médias une question politique… parce que c’est une question politiques 13 ! »
      Le sociologue Philippe Corcuff estime que certaines analyses d'Acrimed recourent à des explications à tonalité conspirationniste14. Pour le sociologue Patrick Champagne, membre d'Acrimed, « ce donneur de leçons est […] un faussaire »s 14. Philippe Corcuff, pointé lui-même à plusieurs reprises par l'association Acrimed a réagi en parlant de « bon sens stalinien » et Henri Maler, membre d'Acrimed, a parlé de cette réaction comme d'une « crise de nerfs »15."

      15 secondes de recherches sur google, et un copier/coller. Désolé, je n’ai pas votre patience pour passer mon dimanche après-midi à chercher d'autre liens et les enrober dans une rhétorique alambiquée.

      L’argumentation ne se limite pas à une compilation de copier / coller vers des liens.

      Votre théorie est un vieux poncif qui remonte à très loin, Balzac pourrait en témoigner s'il était encore de ce monde.


      Vous n’avez rien démontré. Moi non plus. La différence entre vous et moi, c’est que je n’ai jamais prétendu le contraire.

      @ Laurent : merci pour votre clarification dans votre réponse de 16:51.

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    4. Je ne suis pas et n'ai pas l'intention de devenir un expert des médias. D'autres, plus engagés que moi dans ce milieu, ont engagé des réflexions intéressantes, particulièrement sur la question cruciale de l'indépendance de la presse : https://blogs.mediapart.fr/tristan-barra/blog/040718/comment-garantir-lindependance-des-journalistes-francais

      Mais il assez clair que garantir l'indépendance et le pluralisme de la presse serait de peu d'intérêt si l'éthique professionnelle et la formation de la plupart des journalistes devaient demeurer aussi médiocre. C'est aussi cette médiocrité qui explique la tyrannie abrutissante sur les plateaux télévisés et devant les micros de la radio de ce type de pseudo-expert pontifiant que l'on a vu récemment qualifier de « symbole qui illustre la monarchie et la volonté d’un retour du roi » les fleurs de lys du drapeau de la Picardie brandi par quelques gilets jaunes (http://www.courrier-picard.fr/152844/article/2018-12-03/un-expert-de-bfm-prend-le-drapeau-de-la-picardie-pour-un-symbole-monarchiste). L'erreur est humaine dira-t-on... Sauf qu'elle ne relève pas ici entièrement du hasard, ce que l'on comprend dès lors que l'on s'intéresse un peu à la manière dont l'expert en question (un professeur d'histoire, Sylvain Boulouque) a fait son nid dans les médias : https://www.acrimed.org/Petit-expert-deviendra-grand-la-gauche-radicale-sous-surveillance-d-un.

      YPB

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    5. Anonyme de 19:08

      Quelqu'un qui prétend argumenter, tout en estimant ne pas pouvoir prouver quoi que ce soit par ce biais, est soit un fou, soit un escroc. Vous me semblez bien sensé. Donc vous devez appartenir à la dernière catégorie. Faut-il par ailleurs écrire en charabia pour ne pas pas être accusé systématiquement par vous d'user de procédés rhétoriques alambiqués ? C'est vous qui en utilisez un, mais des plus classiques par contre, en postulant que Balzac témoignerait dans votre sens s'il était encore de ce monde... En gros, lorsque je cite Balzac, cela ne prouve rien, mais vous vous n'avez même pas besoin de le citer pour être convaincu qu'il vous donnerait raison... Après m'avoir reproché de parler au nom des journalistes, c'est peu dire que c'est culotté !

      Enfin, il faudrait s'entendre sur ce que vous me reprochez. Vous raillez des références trouvées prétendument « dans la panique et à la hâte » sur Internet, pour ensuite me signaler que vous n'avez pas ma patience pour rassembler de la documentation. Décidez-vous : je me documente patiemment en prenant tout mon temps, ou je le fais dans la hâte à coup de copiés-collés paresseux ? Vous n'êtes pas fâché qu'avec l'art de se documenter ; la logique aussi vous pose problème. Mais je reconnais qu'il n'y a là de quoi complexer que les honnêtes gens. Cela ne devrait donc pas vous handicaper.

      YPB

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    6. "Décidez-vous : je me documente patiemment en prenant tout mon temps, ou je le fais dans la hâte à coup de copiés-collés paresseux ?"

      Les deux mon capitaine. D'abord en panique et à la hâte, sous le coup de l'émotion. Ensuite, après une période de rumination, vous vous lancez dans recherche "approfondie".

      Et hop, copier / coller.

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  7. Cet article parle aussi de contraintes qui pèsent sur les médias, et de leurs origines :

    https://www.atlantico.fr/decryptage/3562465/et-si-l-annee-2018-annoncait-un-nouveau--printemps-des-peuples--vincent-tournier

    "L’Union européenne partage avec les empires multinationaux d’autrefois la même méfiance à l’égard des peuples (le « nationalisme » fait désormais partie des mots honnis) (...) Une partie des élites actuelles assume plus ou moins ouvertement leur émancipation à l’égard des allégeances nationales, par exemple en pratiquant et en valorisant la pluri-nationalité. (...) Enfin, ces élites acceptent facilement d’instaurer des restrictions à la liberté d’expression afin de brider les contestations dont leur idéologie pourrait faire l’objet. Tel est le sens des appels désormais récurrents de la part des institutions européennes ou internationales pour encadrer le débat public et limiter l’expression de certaines idées (le dernier en date, le Pacte de Marrakech, justifie la censure des médias dans le cas de l’immigration). Il est difficile de ne pas faire un rapprochement avec la Monarchie de Juillet (1830-1848), régime qui avait également fait adopter une loi en 1835 pour limiter la liberté de la presse alors que ce régime se targuait justement de rompre avec le contrôle qui prévalait sous la Restauration. "

    Au sujet de la pluri-nationalité, évoqué par l'article, on peut rappeler le fait suivant, que j'ai initialement lu sur le site de l'historien Guy Pervillé : les constitutions de 3 pays du Maghreb (Tunisie, Maroc, Algérie) prévoient que les descendants de citoyens de ces pays sont automatiquement citoyens.

    Pour perdre cette citoyenneté, il faut en faire la demande explicite, qui est une dérogation et semble assez rarement accordée.

    Ainsi, le phénomène de la binationalité est en effet quelque chose qui est très répandu actuellement, beaucoup plus que ce qu'on pourrait croire de prime abord.

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  8. Le RIC est sans doute un débat intéressant, mais il est aussi lié au fonctionnement des médias d'une autre manière, puisqu'en pratique ceux qui contrôlent les grands médias auront un grand avantage pour rassembler les signatures, influencer l'opinion, etc...

    Or, les grands médias ne sont pas neutres, tout le monde en convient.

    Pour cette raison, je suis fermement opposé au RIC. De même, il ne me semble pas convenir à un pays aussi idéologisé que la France, et il semble que le conseil constitutionnel aurait une place importante dans le dispositif qui en diminue encore l'intérêt.

    Il n'est nullement souhaitable de donner aux grands médias le surplus de pouvoir que représenterait le RIC. Au contraire...

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  9. @ Anonyme 10h56

    Vous caricaturez ce que je dis: je soulignais la fermeture d’esprit du service public, en soulignant que les médias privés l’étaient moins. Ici, je vois la réalité en gris foncé. D’autant plus qu’au sein du service public, il peut parfois y avoir quelques ilôts de résistance intéressants : France Culture, Elise Lucet, malgré le départ de certains (Taddéi).

    @ YPB

    Merci pour ces précisions intéressantes. En effet, Marianne a souvent su prendre du recul sur les carences de son métier.

    @ Anonyme 15h08

    Oui, mais on peut constater que l’influence des grands médias a des limites. Ils penchaient presque tous dans un sens en 2005, et 55% des Français ont voté contre. Qui plus est, aujourd’hui, je pense que les Français sont encore plus capables de s’affranchir de leurs directives. Les grands médias n’auraient pas forcément un surplus de pouvoir car leur ligne n’est soutenue que par une petite minorité, certes éventuellement suffisante pour demander un RIC, mais en aucun cas pour le gagner.

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    Réponses
    1. En 2005 ou pour le Brexit, il y a eu un phénomène de coalition des mécontentements. Les raisons se sont cumulées, d'un bord et de l'autre, mais on sait bien que sur des sujets précis la fracture reste importante. Aussi est-ce assez inexact de parler de camp du Non.

      Si vous l'appliquez à des sujets plus précis, je doute par conséquent que le référendum donne le même contraste entre l'avis des citoyens et celui des médias.

      Quant à l'influence des médias, je pense que vous la sous-estimez. Le travail de propagande a une influence non négligeable, mais par définition c'est l'iceberg dont on ne voit que les 10% émergés.

      Vous même, par exemple, pour reprendre un sujet sur lequel vous persistez, à tort, à me censurer, me semblez fortement victime de cette propagande sur le thème de l'immigration.

      Je pense que vous gagneriez à méditer cet article de Paul Thibaud :

      https://www.causeur.fr/retour-au-rwanda-6720
      "Le pire, suggère l’auteur, pour une société, c’est tout simplement de ne pas se comprendre, de s’abandonner à des fonctionnements à l’aveugle où les passions se dérèglent, perdent toute mesure. Cela contredit l’idéologie actuelle des sciences humaines, pour qui il n’y a pas d’événements, mais seulement de mauvaises pensées qui vont fatalement à leur concrétisation. Cela porte aussi à s’interroger sur ce que nous vivons « à domicile » actuellement : sommes-nous une société qui se comprend elle-même, ou bien fonctionnons-nous à l’aveugle ?(...)Une des leçons que suggère la lecture de Guichaoua paraît bien être qu’au lieu de pourchasser les mauvaises pensées, on aurait intérêt à essayer d’identifier les situations dangereuses."

      PS1 pas de mauvais procès : Thibaud ne dit pas que la situation en France est comparable à tel ou tel pays d'Afrique, il désigne une attitude intellectuelle, celle du politiquement correct.

      PS2 j'aurai une bonne surprise pour vous demain, à l'occasion de la fin de l'année.

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    2. Quand il faut répondre par oui ou par non ceux qui répondent non appartiennent au camps du non, peu importe que vous auriez préféré leur poser une autre question qui n'a rien à voir.

      Ivan

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  10. @ Anonyme 17h36

    Pas du tout d’accord sur votre interprétation, très politiquement correcte pour le coup, de 2005 ou du Brexit. La « coalition des mécontentements », cela pourrait être l’argument du Monde ou de Libération, pas loin de dire que le « peuple » voterait un peu bêtement. Je pense que les votes de 1992 et 2005 en France étaient profondément politiques et logiques. En 1992, c’est plutôt la droite qui a dit non, ce qui pousserait à dire que le vote dépendait du président de l’époque. Sauf que le sujet de l’époque était l’indépendance nationale, thème qui prévaut à droite, héritage du gaullisme. Il était donc logique que le « non » soit plus fort à droite. En 2005, le thème est celui, logiquement également, de l’Europe libérale, le « non » est donc plus fort à gauche, sans que ce soit l’origine de la question (Chirac) qui en soit responsable.

    Sur le Brexit, je regarde les choses de plus loin, mais d’abord, il a s’agit d’un vote social, les classes supérieures votant pour rester, les classes populaires pour partir il me semble. Encore logique. Et les sujets qui ont accroché, immigration et démocratie, avaient du sens, surtout après les folies de l’UE sur les migrants partiellement syriens de 2015.

    De quelle propagande serais-je donc victime sur l’immigration, moi qui souligne son coût, écrit depuis plus de 11 ans sur les dangers du communautarisme, ait choisi l’interdiction de la burka comme une des seules occasions où j’ai soutenu un choix de Sarkozy, ait soutenu l’interdiction du burkini ou même du voile islamique…

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    Réponses
    1. Pour le vote de 2005, il y a eu rassemblement de gens des deux extrêmes, le vote centriste qui est le plus sous l'influence des médias a donc plus facilement été érodé.

      Cela n'a rien de politiquement correct de le constater. Mais je comprends que cela vous brise le coeur qu'on vous rappelle qu'il n'y a pas de camp du Non.

      Si le RIC entre en service aujourd'hui, l'une des mesures qui passera le plus rapidement sera la suppression du statut de la fonction publique.
      Les sondages sont écrasants sur ce thème, ils résultent de l'influence des médias qui mélangent allégrement dépense publique et dépense de l'Etat, et ne disparaîtra pas le temps d'une campagne. Le sujet a à de nombreuses reprises été pré-lancé lors des dernières campagnes présidentielles, il ne manque plus qu'une occasion, ou mieux un dispositif qui ne laisse pas de traces comme le RIC.

      De même, la désinformation permanente sur le nucléaire civil se traduira par le même vote qu'en Suisse.

      Enfin, je me souviens bien qu'il y a peu, il y avait une majorité pour le vote des étrangers non communautaires aux élections locales, sujet qui avait été abordé par Taddéi.
      Ce n'est plus le cas maintenant, mais il ne serait plus possible de revenir sur un tel droit qui aurait été accordé via un RIC car le CC s'y opposerait.

      Vous êtes victime notamment de la propagande qui assimile toute critique de l'immigration non européenne au nazisme, classique reductio ad hitlerum que vous ne vous privez pas d'ailleurs de resservir, et comme je le disais vous ne vous en rendez même pas compte. Vous dites argumenter contre l'immigration, mais vous le faites dans un cadre contraint par cette propagande qui vous conduit à une minoration du phénomène qui convient tout à fait aux immigrationnistes.
      Vous avez peur de vous constater coupable de "mauvaises pensées", et cela vous conduit à être mal à l'aise sur le sujet. D'où votre censure compulsive dès qu'on aborde le thème.

      De même que les gens qui pensent en toute bonne foi que le nucléaire est horriblement dangereux et coûteux ne se rendent pas compte qu'ils se sont fait bourrer le crâne, ou de même pour la confusion dépense publique / dépense de l'Etat.

      Je ne doute pas qu'au moins une partie des milieux dirigeants sont en fait tout à fait favorable au RIC, qui leur permettra de faire passer telle ou telle mesure sans s'exposer. La vraie question pour eux est de se faire suffisamment prier pour le rendre inoffensif sur les thèmes qui leurs sont chers.

      Sur l'immigration, c'est facile : on s'appuiera sur la notion de droit, comme la majorité se pointe sous statut de réfugié prétendu ou via le regroupement de conjoint il n'y aura aucune limitation possible en pratique.

      Sur l'Europe je ne sais pas comment ils s'y prendront, mais il est évident qu'ils n'accepteront jamais de lâcher sur ce thème tant qu'ils seront au pouvoir. Ils sont suffisamment malins et influents pour le neutraliser aussi d'une façon ou d'une autre.

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    2. Décidément la victoire du non au référendum sur le TCE semble être restée une épine dans votre pied.

      Par définition le rassemblement de deux extrêmes ne peut pas faire 55% des voix, votre déni de l'existence du camps du non est pathétique.

      Vous êtes tellement obsédé par la maigre immigration extra-européenne résiduelle dans notre pays que vous dénigrez les 55% de français qui ont voté contre le droit pour les étrangers européens de venir faire de la concurrence déloyale aux ouvriers français.

      Vous les réduisez à une poignée d’extrémistes, et refusez d'admettre qu'ils ont su se rassembler en un camps parfaitement authentique, le camps du non au TCE, qui a gagné le scrutin.

      Votre déni de l'existence du camps du non vous rapproche dangereusement des idées des tenants du oui, selon lesquels ceux qui ont voté non ne savaient pas ce qu'ils voulaient, ont répondu à une autre question que celle qui leur était posée, etc, et donc qu'il était tout à fait légitime de bafouer leurs suffrages en faisant passer en force le texte qu'ils avaient rejeté.

      Ivan

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    3. @ Anonyme 13h16

      Vous ne démontrez rien. Bien des votes « non » venaient d’en dehors des extrêmes (sinon, nous n’aurions pas été 55%) et, de toutes les façons, je ne considère pas toutes les personnes qui votent pour des partis dits extrémistes comme des extrémistes.

      Partir du postulat que certains résultats du RIC n’iraient pas dans votre sens pose doublement problème : c’est un raisonnement digne des eurocrates qui se méfient des référendums, c’est un réflexe anti-démocratique. Ensuite, je pense que vos pronostics sont très aléatoires.

      Ce n’est pas en répétant 100 fois que je serais victime d’une quelconque propagande sur l’immigration que cela rend ce délire vrai. Vous seriez bien en peine de trouver une position non déformée que j’ai prise qui pourrait l’illustrer. Pour un censeur, je consacre beaucoup de papiers au sujet. C’est juste que je ne souhaite pas que TOUS mes papiers soient l’occasion d’une répétition d’un dialogue de sourd avec certains.

      @ Ivan

      Merci

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  11. Benalla affirme avoir échangé régulièrement avec Macron depuis l'été.

    Alors que la présidence avait assuré ne plus entretenir aucun contact avec l’ancien chargé de mission, Benalla affirme le contraire dans une interview à « Mediapart »…

    Alexandre Benalla a affirmé dimanche à Mediapart avoir continué à échanger régulièrement avec Emmanuel Macron, via la messagerie Telegram, depuis son licenciement de l’Elysée, … précisant avoir conservé la preuve de ces échanges sur son téléphone portable.

    La présidence avait assuré ne plus entretenir aucun contact avec l'ancien chargé de mission depuis son licenciement cet été après sa mise en cause pour des violences le 1er mai.

    « Ça va être très dur de le démentir parce que tous ces échanges sont sur mon téléphone portable », déclare Alexandre Benalla dans cet entretien mis en ligne dans la nuit de dimanche à lundi.

    « Nous échangeons sur des thématiques diverses. C’est souvent sur le mode "comment tu vois les choses ?". Cela peut aussi bien concerner les gilets jaunes, des considérations sur untel ou sur untel ou sur des questions de sécurité », des échanges du type qu’il avait déjà avec le chef de l’Etat quand il était son homme de confiance à l’Elysée.

    Alexandre Benalla ajoute échanger aussi de manière régulière avec d’autres membres de la présidence, comme il l’avait déjà affirmé ces derniers jours dans un courrier adressé à l’Elysée.

    https://www.20minutes.fr/politique/2405995-20181231-benalla-affirme-avoir-echange-regulierement-macron-depuis

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  12. Bien, Tatanka, les meilleures choses ont une fin. Je ne viendrai plus sur votre site, d'une part pour ne pas trop abuser (de votre point de vue), d'autre part parce que je passe beaucoup trop de temps à essayer vainement de vous désahurir.
    Je pense toutefois vous avoir suffisamment mis en garde contre les incohérences et risques de votre position pour que vous ne puissiez pas dire qu'on ne vous avait pas prévenu.

    J'espère que vous serez sensible à la distinction, qui vous est ainsi accordée, de faire partie de mes bonnes résolutions de fin d'année.

    Je vous rappelle les points suivants :

    1) l'immigration n'est pas seulement un sujet économique, c'est un sujet politique, et ce sujet ne se limite pas à la religion.
    a) le sondage suivant ( https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2018/03/3657-1-study_file.pdf ), au moment des déclarations de Macron en 2017, montre page 10 les pourcentages de personnes favorable à ces déclarations.
    A part les partisans inconditionnels de Macron, le contraste entre les étrangers et toutes les autres catégories est frappant.
    Il n'est pas anecdotique, comme le montre le texte de Frémeaux ci-dessous.
    b) j'ai mentionné la question de la binationalité plus haut, ce qui montre de manière objective qu'il y a bien une question politique qui se pose. Chacun sait de plus que cela recoupe en partie un sentiment d'appartenance différent.
    c) l'article de Bouvet dont je parle plus bas montre que même la gauche intellectuelle n'est pas capable de traiter les gens sur un pied d'égalité, contrairement au présupposé de son modèle.

    2) Les différences mentionnées plus haut existent. Elles peuvent avoir des conséquences plus ou moins graves. Divers acteurs externes ou internes ont intérêt à jouer sur ces différences (partis politiques clientélistes, US cf livres de Kepel, pays d'origine comme le montre le cas de la Turquie).
    Comme on ne peut exclure qu'on en vienne à de graves divisions, et que ce risque augmente avec la continuation de l'immigration, celle-ci est plutôt négative d'un point de vue politique, et il n'y a pas de points positifs qui expliqueraient la poursuite de cette politique d'immigration.
    La seule raison pour laquelle cette politique est poursuivie est que vous (et beaucoup d'autres) vous êtes laissé manipuler par des gens qui ne veulent pas de bien à la France (extrême gauche vandale, néolibéraux qui raisonnent aussi politiquement et savent hélas très bien ce qu'ils font).

    3) comme je vous l'avais dit, vous vous associez en effet à une forme de conspiration du silence sur le sujet, au sens mentionné dans le discours de Séguin.
    Exemple concret : je vous ai fourni il y a 2 / 3 ans un document de l'Insee donnant le pourcentage de gens ayant un parent, grand-parent immigré, par zone d'origine. Or, vous avez tout fait pour que ce document ne puisse être discuté, en qualifiant de raciste la prise en compte de ces caractéristiques, ce qui est évidemment absurde. Vous êtes donc bien dans une démarche de minimisation systématique.

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    Réponses
    1. 4) Vous faites référence à un supposé modèle républicain qui permettrait de faire cohabiter tout le monde.
      a) vous ne savez pas si ce modèle fonctionne dans la situation actuelle. Car votre référence est une situation où une énorme majorité faisait la gentillesse aux toutes petites minorités protestantes et juives de ne pas discriminer selon leur origine.

      Mais comment pouvez-vous savoir si cette manière de faire est encore adapté au cas où les minorités ne sont plus petites ? Et, plus encore, au cas où on a des blocs de taille équivalente ? Cette situation est en réalité sans précédent et non comparable au modèle que vous invoquez, donc cette référence ne prouve rien.

      b) L'article de Bouvet ( http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/12/24/31003-20181224ARTFIG00039-laurent-bouvet-ce-que-revele-l-affaire-zineb-el-rhazoui.php ) montre que la gauche elle-même n'est pas capable, dès maintenant, de s'en tenir à ce modèle. Vous non plus n'en êtes pas capable, comme je vous l'ai fait remarquer : la tendance est à privilégier les minorités, ce qui est tout aussi dangereux que l'inverse.

      c) dans l'entre deux guerres, le "modèle républicain" faisait référence, pour ceux qui l'invoquaient, non pas à l'immigration mais au fait qu'il ne fallait pas d'exécutif fort. Je vous met plus bas un texte de M Cointet qui en parle.
      Les gens qui procédaient ainsi refusaient de renforcer l'exécutif, cela a conduit à une diplomatie inadaptée et aux mauvais choix d'armement dont parle de Gaulle, et c'est finalement de Gaulle qui a pu mettre en place un exécutif fort, en 1958 et 1962, en dépit des manieurs de slogans.
      Par analogie, il est vraisemblable que les gens qui indiquent que le "modèle républicain" pourvoira à tout sur la question de l'immigration ne veulent tout simplement pas réfléchir et se remettre en cause sur le sujet, et qu'ils nous emmènent dans le mur.

      ****

      Texte de Frémeaux, historien plutôt de centre gauche :

      "En France même, les blessures de la guerre sont loin d'être cicatrisées. La guerre d'Algérie continue à entretenir les rancoeurs et à alimenter les polémiques. Le 'devoir de mémoire' n'est trop souvent que le masque derrière lequel se dissimule une volonté de se venger, voire de punir, sans comprendre, et surtout sans pardonner. D'un côté, un nationalisme étroit conduit à oublier les réalités de la colonisation en Algérie et les souffrances infligées par le conflit aux Algériens. De l'autre, un internationalisme mal compris conduit à laisser insulter le passé de la France, en discréditant tous ceux qui, avec sincérité et sans violence superflue, crurent faire leur devoir en défendant l'Algérie française, et en traçant de leurs adversaires un tableau idyllique. A l'heure où un nombre croissant de Français sont des Algériens musulmans, on est en droit de se demander quelle communauté nationale pourra se perpétuer sur de pareilles incompréhensions et de pareilles ignorances. Si l'historien, dont le métier est d'étudier les guerres comme le médecin étudie les pathologies, peut regarder en face ce sombre avenir, le Français et le citoyen ne peuvent qu'en être profondément angoissés. » Jacques Frémeaux, La France et l'Algérie en guerre, 1830-1870 / 1954-1962

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    2. Texte de Michèle Cointet, historienne universitaire et amie de Marie Madeleine Fourcade :

      "Pierre Laval a réussi à s'imposer grâce à un curieux membre de l'entourage du maréchal Pétain, puissant au tout début du régime, Raphael Alibert, le sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil. L'alliance des deux hommes est certaine à Vichy mais elle n'est pas nouée depuis longtemps. Laval l'a sollicitée d'une personnalité dont plusieurs témoins attestent le déséquilibre nerveux et l'instabilité mentale.
      Alibert avait de solides raisons et quelques motifs moins avouables de vouloir modifier les institutions politiques de la France. L'ancien conseiller d'Etat, devenu gestionnaire dans les entreprises du magnat Ernest Mercier, était depuis longtemps un partisan de la réforme de l'Etat. Le mouvement, très fort chez les professeurs de droit, avait débordé les milieux de réflexion et de spécialistes des institutions pour persuader bon nombre d'hommes politiques que le 'compromis républicain' initial, fondé sur la faiblesse de l'exécutif, avait fait son temps. Qu'on se souvienne de la tentative du président de la République Alexandre Millerand, échouant en 1923-1924, à rendre quelque lustre à la fonction présidentielle. Le Cartel des gauches l'avait contraint à démissionner et brisé sa carrière politique.
      André Tardieu, un des plus efficaces des chefs de gouvernement de la République, avait quitté, écoeuré, la direction de la vie parlementaire pour promouvoir l'idée d'une réforme des institutions. Il se mourait dans un asile, volontairement oublié de tous. Gaston Doumergue avait consenti à sauver une république que Daladier était impuissant à préserver de la vague antiparlementaire du 6 février 1934. Il promettait une réforme d'un Etat indifférent aux malheurs des ouvriers et des classes moyennes, en proie à la grande crise économique et incapable de faire face aux menaces contre la paix du chancelier Hitler. Les milieux politiques l'avaient empêché au nom des immortels principes et des règles fixées à Bordeaux, soixante ans plus tôt, de renforcer le pouvoir exécutif, et l'avaient renvoyé, sous les accusations d'Edouard Herriot et Pierre-Etienne Flandin coalisés, à sa retraite de Tournefeuille.
      (…)
      On entrevoit dans l'étroitesse d'esprit du juriste, persuadé que la seule vertu des textes officiels crée le pouvoir, et dans ses complexes devant le milieu politique, la source de son alliance avec Pierre Laval. »


      Ainsi, le "modèle républicain" et les "immortels principes" ont conduit à repousser une réforme qui aurait amélioré la direction du pays, et qui fut mise en place par de Gaulle, après bien des vicissitudes, en 1958 puis 1962.

      Ne risquez-vous pas, avec votre supposé modèle républicain, de faire la même erreur funeste que les adversaires de de Gaulle dans l'entre deux guerres puis sous la IVe...?

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    3. @ Troll frontiste

      Ce n’est pas en évoquant des incohérences sans donner le moindre exemple que cela en créé.
      1) oui, l’immigration n’est pas seulement un sujet économique. J’ai d’ailleurs commencé à traiter le sujet, au tout début du blog, non pas sous l’angle économique, mais sociétal, en partant des livres des Malika Sorel et Julien Landfried, et des travaux de l’Observatoire du Communautarisme. J’ai parlé de la burka, du burkini, du voile, des débats issus des attentats, pas vraiment sur des sujets économiques.
      2) vous avez dit cent fois que je serais manipulé, sans jamais en fournir la démonstration sur un extrait précis de mes écrits (je ne parle pas des fantasmes de positions que vous imaginez)
      3) j’ai évoqué ces documents dans certains papiers.
      4) je n’ai jamais dit que notre modèle fonctionne parfaitement bien. Cela fait plus de 10 ans que je dis qu’il fonctionne mal (cf Malika Sorel, le communautarisme, le burkini plus récemment)…

      Bref, un long laïus, plus poli que d’habitude (c’est déjà cela de gagné), mais tout aussi factuellement faux, se basant sur des fantasmes de positions que j’aurais tenues, non illustrées par des citations circonstanciées bien évidemment. Vous vous faites des films quand les personnes ne tiennent pas exactement vos positions, ce qui rend le dialogue vain et ne me fera donc pas regretter votre départ.

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  13. Encore un sujet sur lequel les médias dominants restent très discrets : l’alliance indéfectible entre islamistes et nazis, 77 ans après la rencontre entre Hitler et le grand mufti de Jérusalem.

    https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/des-islamistes-formes-par-daech-se-211147

    Ivan

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  14. Respect et chapeau bas à Jérôme Fenoglio, Directeur du Monde, un grand média, donc au coeur de la cible des critiques du système médiatique Français.

    Cet article que je viens de lire est excellent. Bravo.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/12/31/a-propos-de-la-une-de-m-le-magazine-du-monde-notre-erreur-et-notre-responsabilite_5403917_3232.html

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    1. Cet article est d'une lâcheté risible. Un moment de honte dans l'histoire du journalisme. Ferrand a donné le signal le premier via Twitter et la macronie a suivi comme un seul homme. Résultat Fenoglio se couche et présente des excuses insensées, tout en affirmant n'avoir jamais recherché le rapprochement incriminé.

      Des rapprochements volontaires, conscients et assumés, entre Mélenchon et Hitler, par l'image ou le texte, ont été pourtant publiés depuis des années sans que les bonnes âmes qui se sont émus de la couverture du Monde s'en offusquent (https://blogs.mediapart.fr/andre-gunthert/blog/190513/melenchon-malpoli-melenchon-nazi). Représenter, comme l'a fait Cabu, Jean-Luc Mélenchon, aux côtés de Marine Le Pen, lisant le même discours et avec un brassard évoquant celui du NSDAP, ne crée pas de malaise chez ces gens-là (https://cincivox.wordpress.com/2017/04/03/melenchon-et-le-pen-ce-nest-pas-pareil/) et, dans tous les cas, ne débouche pas sur des excuses.

      Or, dans l'affaire qui a scandalisé les macroniens, il n'y a aucune référence voulue à l'hitlérisme, comme le prouve bien amplement le dossier iconologique (voir, par exemple, ce qu'a publié sur cette question Julien Joly : https://twitter.com/Julien_J0ly/status/1079157085244399616). Pas grave. Des gens se sont dit : « je ne connais rien à l'histoire du constructivisme, aux travaux antérieurs de l'artiste, à ses inspirations artistiques ou à ses convictions politiques, mais si je ressens un malaise, c'est qu'il y a un problème ! ».

      Mélenchon lui-même a condamné la couverture du Monde, mais c'était pour mieux rappeler que ce journal avait usé des mêmes procédés à son égard, de manière beaucoup plus directe (photos de discours de Mélenchon et d'Hitler mises en parallèle), sans qu'à aucun moment des excuses soient présentées (https://www.huffingtonpost.fr/2018/12/30/melenchon-denonce-la-une-tres-choquante-du-monde-sur-macron-et-aurait-aussi-voulu-des-excuses_a_23629827/).

      En résumé, comparer ouvertement Mélenchon à Hitler ne justifie pas d'excuses, mais construire une affiche en utilisant des codes graphiques que l'on retrouve certes dans les affiches de propagandes soviétiques ou nazies, mais tout aussi bien dans toute une iconographie non politique (y compris les paquets de Marloboro ou le maillot de l'AS Monaco : https://www.huffingtonpost.fr/2018/12/30/la-polemique-sur-la-couverture-du-monde-vaut-le-detour-nement_a_23629743/), voilà par contre qui justifie des excuses publiques et solennelles. l'aplatissement du Monde est une bouffonnerie de plus. Pas grave. La République en Marche a repris l'offensive médiatique, c'était le but.

      YPB

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  15. Si l'on mesurait la qualité d'un article de la presse écrite au degré d'enragement des cyber-cinglés complotistes qui le lisent, celui de Jérôme Finoglio mériterait un 20 sur 20.

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    1. Je ne sais pas pour l'article de ce Finoglio que vous citez, mais celui de Fenoglio est nul.

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  16. Merci d'avoir rectifié critin

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    Réponses
    1. Ah non, l'humour pour rattraper la bourde, ça ne marche pas. Mais tout n'est pas perdu. En vous limitant à des messages inférieurs à trente mots, vous devriez tout de même vous en sortir.

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  17. Une opportunité de financement pour les personnes qui disposent des projets, et d'autres besoins de financement personnels. Vous pouvez obtenir un prêt et résoudre vos difficultés financières. C'est rapide et fiable.
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