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jeudi 26 septembre 2013

Budget 2014 : la rigueur et le bricolage, c’est encore maintenant


Hier, le gouvernement a présenté le projet de budget 2014 en conseil des milnistres. Un budget qui vise à réduire une nouvelle fois les déficits budgétaires par une collection de baisses de dépenses et de hausses d’impôt. Encore une fois, le gouvernement semble naviguer à vue.



Une politique de petits pas

Le Monde propose des visuels interactifs assez bien faits, présentant les grandes masses budgétaires et le détail des économies. Le budget affiche des coupes prioritairement ciblées sur les dotations aux collectivités territoriales, l’agriculture, les médias, la culture et l’aide publique. Les départements techniques (finances, diplomatie) sont touchés par les suppressions de poste. Enfin, la recherche et l’enseignement supérieur, le travail et l’écologie et, dans une moindre mesure, l’éducation nationale, la sécurité et la justice, bénéficient d’une progression des crédits dans le budget 2014.

Après les 30 milliards d’efforts des budgets 2012 et 2013, le montant de l’effort affiché sera de 18 milliards en 2014. Le gouvernement avance 15 milliards d’efforts sur les dépenses, 9 sur le budget de l’Etat (dépenses de fonctionnement et autres dotations) et 6 milliards sur la sécurité sociale (assurance maladie et réforme des retraites). Bercy annonce seulement 3 milliards de hausse des prélèvements, centrée sur la lutte contre la fraude et la désertion fiscale. Malheureusement, cette présentation des choses est naturellement un peu abusive étant donnée la liste des nouvelles taxes

Bricolage fiscal

vendredi 13 septembre 2013

Football et taxe à 75% : quand Moscovici se moque du monde


C’est sans doute une conséquence logique de la manière dont cette taxe a été conçue : cela fait déjà 16 mois que le gouvernement tergiverse sur la mise en œuvre de cette promesse électorale de François Hollande, avec un manque de professionnalisme et de justice flagrant.



Le football, en partie exonéré ?

Le cas du football semble inquiéter : en effet, si les stars du ballon rond étaient taxés à 75% au-delà d’un million d’euros de revenus annuels, alors, la compétitivité de nos clubs par rapport à leurs concurrents européens risque d’être sacrément handicapée. En effet, cette taxe toucherait plus d’une centaine de joueurs dans un championnat où le revenu moyen approche un demi-million d’euros par an. Sa mise en place peut avoir deux conséquences : soit une forte réduction du salaire net des joueurs, ou alors, une forte augmentation des coûts des clubs s’ils garantissent ce salaire net.

Le problème est que les clubs de football français ont, en général, moins de moyens que les autres grands clubs européens, du fait d’une moindre audience à la télévision et dans les stades (à part pour Monaco et le PSG). En outre, le football s’illustre aussi par une capacité assez extraordinaire à dépenser des sommes folles, parfois même au-delà de tous les équilibres économiques. C’est pour cela que Pierre Moscovici a dit : « nous attentons les avis, mais c’est vrai que nous avons des clubs de football dont l’équilibre est fragile » mais il a reconnu qu’il lui faudra prendre une mesure générale.

Une injustice flagrante