Hier, le
gouvernement a présenté le projet de budget 2014 en conseil des milnistres.
Un budget qui vise à réduire une nouvelle fois les déficits budgétaires par une
collection de baisses de dépenses et de hausses d’impôt. Encore une fois, le
gouvernement semble naviguer à vue.
Une
politique de petits pas
Le Monde propose des visuels interactifs
assez bien faits, présentant les
grandes masses budgétaires et le
détail des économies. Le budget affiche des coupes prioritairement ciblées
sur les dotations aux collectivités territoriales, l’agriculture, les médias,
la culture et l’aide publique. Les départements techniques (finances,
diplomatie) sont touchés par les suppressions de poste. Enfin, la recherche et
l’enseignement supérieur, le travail et l’écologie et, dans une moindre mesure,
l’éducation nationale, la sécurité et la justice, bénéficient d’une progression
des crédits dans le budget 2014.
Après les 30
milliards d’efforts des budgets 2012 et 2013, le
montant de l’effort affiché sera de 18 milliards en 2014. Le gouvernement avance
15 milliards d’efforts sur les dépenses, 9 sur le budget de l’Etat (dépenses de
fonctionnement et autres dotations) et 6 milliards sur la sécurité sociale
(assurance maladie et réforme des retraites). Bercy annonce seulement 3
milliards de hausse des prélèvements, centrée sur la lutte contre la fraude et la
désertion fiscale. Malheureusement, cette présentation des choses est
naturellement un peu abusive étant donnée la
liste des nouvelles taxes…
Bricolage
fiscal