dimanche 9 octobre 2011

Pourquoi il faut sortir de la monnaie unique


Cet été, j’ai débattu avec Julien Landfried de la nécessité ou non de quitter la monnaie unique. Jean-Pierre Chevènement avait affirmé « qu’il ne faut pas sauter de l’avion en vol ». Image habile, à moins que l’on soit convaincu que cet avion va finir par s’écraser…

La parabole de la maison

Ce que je veux démontrer, c’est que la zone euro est une maison mal construite, en zone inondable, et qui repose sur des fondations pourries. C’est une maison mal construite, dont les fenêtres ne sont pas étanches, dont le toit a des fuites car les politiques monétaires qui sont menées sont mauvaises, que l’euro est une monnaie chère qui détruit notre industrie. Mais c’est aussi une maison construite en zone inondable car elle est ouverte à tous les vents de la mondialisation.

Pire, pour reprendre l’image de Nicolas Dupont-Aignan, on pourrait dire que les technocrates de Bruxelles nous ont imposé de la construire sans porte qui puisse la fermer. Enfin, c’est une maison qui repose sur des fondations pourries, puisqu’il ne s’agit pas d’une Zone Monétaire Optimale, d’une zone apte à partager la même monnaie. Dès lors, une seule question se pose : cela vaut-il le coup, oui ou non, d’essayer de faire fonctionner cette construction baroque ?

A travers les multiples papiers et débats que j’ai pu avoir avec des économistes ou des blogueurs, opposés ou favorables au maintien de la monnaie unique, ma conviction est solide et sans nuance : la monnaie unique ne peut pas marcher. Il ne sert à rien de refaire les fenêtres et la toiture de la maison euro ou de construire des digues car elle va finir par s’effondrer. Pour reprendre l’image de Chevènement, mieux vaut sauter de l’avion avant qu’il ne s’écrase.

Pourquoi la monnaie unique ne peut pas marcher

L’immense force des partisans de la monnaie est qu’aujourd’hui, en plein trouble économique, les citoyens n’ont pas (pour l’instant) envie d’ajouter une incertitude monétaire au contexte actuel. Néanmoins, l’évolution du débat en Allemagne et en Grèce laisse penser que cette solution gagne chaque jour du terrain. De même, beaucoup d’Argentins ne voulaient pas mettre fin au peg avec le dollar, avant finalement d’y venir devant l’impasse dans laquelle ils étaient.

Le problème fondamental de la monnaie unique est qu’elle est le poison qui est en train d’asphyxier l’Europe. C’est bien parce que les pays européens ne peuvent pas se reposer sur des monnaies nationales qui permettraient d’ajuster leur politique économique à leurs situations différentes que la zone euro subit la crise actuelle. Aujourd’hui, les pays attaqués par les marchés ont besoin de dévaluer pour relancer leur économie, comme cela se fait depuis des décennies.

Ce n’est pas pour rien que les pays riches qui sont restés en dehors de cette construction baroque ne souhaitent pas la rejoindre. Si l’euro était la panacée, il est bien évident que la Suède, le Danemark et la Grande-Bretagne voudraient nous rejoindre. Mais cette hypothèse est sortie du champ des possibles. Le Royaume Uni a amorti la crise en laissant se déprécier la livre (sans cela, l’effondrement de ses banques aurait occasionné une crise bien grave que chez nous).

La Suède, qui n’est pas encombrée par un système financier hypertrophié, a fait de même en laissant filer la couronne : résultat, le pays a enregistré 4% de croissance en 2010 et en 2011, une preuve de plus que l’euro est un boulet pour la croissance des pays européens. L’euro provoque des cercles vicieux qui renforcent tous les déséquilibres inhérents à sa construction.

Les fausses solutions des euro obligations et du FESF

Bien sûr, certains évoquent les euro obligations, l’augmentation du FESF, la monétisation ou une plus grande intégration européenne. Mais toutes ces « solutions » présentent des défauts rédhibitoires. Tout d’abord, elles ne font que traiter le problème de trésorerie des pays en difficulté, sans jamais permettre de relancer la croissance. La Grèce n’a pas seulement besoin d’argent pour payer ses créances, mais elle doit surtout retrouver les moyens à terme de les honorer elle-même.

En effet, c’est bien beau de donner des centaines de milliards à des pays en difficulté, mais à date, ce sont uniquement des plans d’aide aux créanciers de ces pays pour éviter des défauts qui aboutiraient sans doute à la fin de la monnaie unique. Ce dont a besoin la Grèce, c’est de retrouver un équilibre financier à long terme. Et il est permis de douter qu’avec un PIB qui aura baissé de 15% en 4 ans et une dette qui devrait atteindre 170 à 180% du PIB fin 2012, cela soit le cas.

Il faut être clair, les euro obligations, le FESF ou la monétisation ne permettent que de traiter le problème de trésorerie, mais en aucun cas la capacité des pays à dégager de la richesse (ce qui devrait être la priorité). En outre, ces trois options posent de tels problèmes de règles que les pays européens sont incapables de traiter depuis la mise en place du fonds au printemps 2010. 18 mois de crise perpétuelle n’ont pas permis de proposer un autre mécanisme, signe de l’impasse actuelle.

En effet, les euro obligations ou l’augmentation des moyens du FESF augmenteraient les engagements des Etats, dégradant leur situation financière et leur note. Ajouter de la dette au niveau européen quand il y a un problème de dette au niveau national est illusoire. En outre, comment imaginer deux secondes que l’Allemagne se porte caution de 4000 milliards de dettes européennes, comme le suggère in fine la proposition d’euro obligations de l’institut Bruegel ?

C’est une chose de donner 200 milliards de garantie, mais les euro obligations ou toute solution qui permettrait de refinancer l’Italie représentent un saut gigantesque pour l’Allemagne, que beaucoup de commentateurs et politiques français traitent avec une désinvolture assez incroyable. Reste la solution de la monétisation massive par la BCE, la solution la plus indolore. Elle se heurte aux traités mais aussi au refus plus que probable de l’Allemagne.

Et de toutes les façons, elle ne règle pas le problème de croissance des pays européens ni même le fait qu’avoir une monnaie unique pour des économies aussi disparates a tendance à accentuer les problèmes au lieu de les résoudre. Bref, pour paraphraser le Général, on peut bien sauter sur sa chaise en disant « euro obligations, euro obligations, euro obligations », cette solution est invendable politiquement et profondément dysfonctionnelle concrètement.

De la gouvernance européenne

Les partisans d’une Europe fédérale sautent sur l’occasion pour affirmer qu’il faudrait aller plus loin dans l’intégration politique. Mais ce n’est pas parce que c’est leur rêve que cela résoudrait d’une quelconque manière les problèmes actuels. En quoi une plus grande intégration permettrait de relancer la croissance de la Grèce et de l’Italie, qui souffrent du libre-échange et d’une monnaie beaucoup trop chère par rapport à la compétitivité de leur économie, y compris au sein de l’UE ?

En fait, on peut se demander si les péripéties politiques des 18 derniers mois ne sont pas davantage la conséquence des vices de forme de cette construction baroque et artificielle qu’est la monnaie unique plutôt que d’un problème de gouvernance. Certes, une construction fédérale permettrait sans doute d’émettre des euro obligations, mais qui dit que ce mélange de dettes souveraines de qualité très diverse plairait aux marchés et que la spéculation ne continuerait pas ?

En outre, les constructions fédérales, même quand elles sont intégrées, comme en Allemagne ou aux Etats-Unis, ne sont pas des systèmes de décision très fluides. Les péripéties budgétaires et du plan santé d’Obama démontrent qu’il n’est pas facile de prendre des décisions dans un système fédéral. Il en va de même en Allemagne, où la bagarre est rude pour Angela Merkel, qui doit faire avec une opinion hostile, un parlement indécis et une Cour de Karlsruhe exigeante.

Bref, même si beaucoup affirment un peu rapidement que l’intégration politique permettrait de résoudre tous nos problèmes, cette affirmation est hautement contestable. Outre le fait que c’est justement une intégration économique hasardeuse qui nous a mené à cette crise, ils ne font aucunement la démonstration que cela résoudrait quoique ce soit à la situation actuelle, d’autant plus que la seule chose évoquée, plus d’austérité, ne va pas améliorer la croissance.

C’est pourquoi il ne sert à rien de s’acharner à essayer de faire fonctionner une construction qui ne pourra jamais marcher. Transformons l’euro en une monnaie commune et revenons aux monnaies nationales pour sauver l’Europe d’un délire intégrateur qui a déjà fait trop de mal, avant qu’il n’en fasse encore plus.

Comme la dernière ligne de défense des partisans de la monnaie unique est d’expliquer que la fin de l’euro serait une catastrophe, je reviendrai prochainement sur le cas de la Grèce, en le comparant à la situation de l’Argentine, puis sur les conditions d’une telle sortie, à la fois par un roman de politique fiction et par une série qui réactualisera une série de papiers écrits il y a 10 mois.

13 commentaires:

  1. Bonjour Laurent

    Et la comédie continue, les états vont recapitaliser les banques avec l'argent du contribuable, et comme ils sont sans sous, il faudra emprunter au près des marchés.
    Le scandale continue!
    il faudrait pour le moins des solutions radicales:
    - prendre le contrôle de ces banques
    - séparer les activités banques de dépôt et banques d'affaires
    - interdire ces scandaleux bonus
    - les obliger à une transparence total concernant les paradis fiscaux voire exiger la fermeture des succursales qu'elles ont là-bas.

    André

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  2. Les banques européennes pourraient avoir besoin de plus de 100 milliards d'euros d'argent frais pour affronter la crise de la dette souveraine, a estimé samedi l'Irlande, à la veille d'une rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui devrait être largement consacrée à la recapitalisation du secteur.

    Le Fonds monétaire international (FMI), de son côté, estime que les besoins de capitaux des banques européennes pourraient atteindre 200 milliards d'euros, l'équivalent de la moitié des ressources du FESF.

    http://www.boursorama.com/actualites/l-europe-se-prepare-a-recapitaliser-ses-banques-6ea948bfeef844473da7fbd872901851

    Regroupées sur un petit radeau, perdues au milieu de l'océan, les banques européennes sont sur le point de couler.

    Les banques européennes vont bientôt couler, dans les jours qui viennent.

    Heureusement, tout à coup, les banques européennes voient arriver les contribuables européens.

    Les banques européennes crient :

    « Les contribuables européens ! Regardez là-bas, à l'horizon ! Les contribuables européens ! Nous sommes sauvées ! »

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f1/G%C3%A9ricault_-_La_zattera_della_Medusa.jpg

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  3. @ André

    Très juste. Mais leur effondrement permettra de réorganiser le secteur.

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  4. Avez raison de montrer les déficiences de l'euro. Mais qu'elle simplisme dans la manière d'approcher les solutions!


    «En quoi une plus grande intégration permettrait de relancer la croissance de la Grèce et de l’Italie»

    Ainsi donc en êtes vous au point que quelqu'un doive vous l'expliquer?

    Premier point, regardez le Canada ou les Etats-Unis, y avez vous vu la cacophonie décisionnelle des dirigeants de l'euro? Non, alors on peut déjà commencer à faire pareil en ayant un gouvernement de l'euro.

    Deuxième point, pour reprendre l'analogie de Chevènement, il ne s'agit pas de sauter de l'avion pour se faire aplatir comme une crêpe à la réception au sol.

    Mais simplement se rendre compte qu'un avion il lui faut un gouvernail, mais aussi des volets mobiles sur les bords de fuite des ailes, et actionnable du poste de pilotage (ça s'appelle des ailerons). Dans notre cas, le gouvernail ce serait la politique monétaire (nous l'avons), et les ailerons ce serait le budget fédéral (nous ne l'avons pas). Pas étonnant que vol soit si scabreux!


    «qui souffrent du libre-échange et d’une monnaie beaucoup trop chère par rapport à la compétitivité de leur économie, y compris au sein de l’UE ?»

    Et alors, L'Euro n'est pas dévaluable? C'est une question de volonté politique. Lorsqu'on saura qui pilote l'avion ce sera déjà plus facile de le lui demander...

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  5. Mon commentaire est repris dans mon blog sous forme de billet avec qq compléments.

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  6. Lundi 10 octobre 2011 :

    Le Premier ministre français François Fillon a estimé lundi que l'Europe se trouvait "sur un volcan qui peut dynamiter à tout moment le continent", affirmant que la crise actuelle pouvait "mettre en péril 60 années de construction européenne".

    "Personne ne doit s'y tromper : nous sommes sur un volcan qui peut dynamiter à tout moment le continent européen, sa prospérité, son contrat démocratique, son unité monétaire, son unité politique", a déclaré M. Fillon dans un discours de clôture de la journée parlementaire du parti du Nouveau centre (NC).

    "Ne croyez pas que j'exagère. Si la faillite d'une banque d'affaires aux Etats-Unis en 2008 a frappé de plein fouet le système financier et a provoqué une récession dans le monde entier, je veux dire que la crise actuelle peut mettre en péril 60 années de construction européenne", a-t-il mis en garde.

    Selon le chef du gouvernement français, "les nostalgiques du protectionnisme, les partisans d'une Europe divisée, les militants d'une sortie de l'euro, toute cette cohorte est à l'oeuvre. Et dans la confusion actuelle, il faut bien reconnaître que leurs arguments peuvent faire mouche auprès de nos concitoyens", a-t-il relevé.

    Abordant le cas spécifique de la Grèce, il a jugé que le pays, "dans une situation difficile, devait renforcer ses efforts. Mais notre devoir de solidarité européenne, c'est de l'accompagner. Dans une famille on ne laisse pas tomber celui qui marche moins vite que les autres, ou alors il n'y a plus de famille", a poursuivi M. Fillon.

    http://www.boursorama.com/actualites/crise-l-europe-est-sur-un-volcan-qui-peut-dynamiter-le-continent-fillon-9f80f84ca7b50e5d1ad1ed0cec3f9420

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  7. @ °C

    Vos réponses ne répondent pas vraiment à mes points. Comparer la zone euro avec le Canada ou les Etats-Unis est nul et non avenu. Cela n'a rien à voir, quelque soit l'angle avec lequel on le regarde. Pas d'Etat commun, pas de langue commune, pas de mobilité des travailleurs, pas de budget commun significatif, pas de convergence économique. Bref, rien à voir.

    Et sur la dévaluation, je précise, "au sein de l'UE". Ce n'est pas tout que l'euro se déprécie 'encore que cela est impossible dans le cadre des traités actuels", mais la Grèce a besoin de dévaluer de 40% par rapport à l'Allemagne. Comment on fait ? On fait baisser les salaires de 40% ? Il est beau ce système qui organise une telle régression sociale !

    Libre à vous de rester dans ce Tupolev mal construit qui va s'écraser.

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  8. «Libre à vous de rester dans ce Tupolev mal construit qui va s'écraser. »

    Vous et mois serons dans le même avion, je vous ferai remarquer. Et moi je vous laisse libre de rester dans les nuages. Sur terre nous avons deux nouveaux prix Nobel d'économie qui contredisent votre point de vue. Cf ºC où je vous réponds.

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  9. °C dit "Et alors, L'Euro n'est pas dévaluable? C'est une question de volonté politique."

    Ca me semble difficile d'agir afin de dévaluer l'euro (achats de devises en grande quantité, émission monétaire, baisse notable des taux) alors que la BCE est totalement et statutairement indépendante. Il faut revoir tous les traités: bon courage!

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  10. Mardi 11 octobre 2011 :

    Jean-Claude Trichet parle de crise systémique et urgente.

    La crise de la dette dans la zone euro a atteint une dimension systémique, les risques de répercussions sur l’économie augmentent rapidement, et les banques sont entrées dans une zone de danger, a déclaré mardi Jean-Claude Trichet, qui s’exprimait en qualité de président du Comité européen du risque systémique (CERS).

    « Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) doit être le plus souple possible », a-t-il ajouté devant la commission des Affaires économiques et financières du Parlement européen, tout en excluant que la Banque centrale européenne (BCE), qu’il préside jusqu’à la fin du mois, prenne part à sa démultiplication.

    « Au cours des trois dernières semaines, la situation est restée très difficile. La crise est systémique et elle doit être combattue avec la plus grande détermination », a-t-il dit.

    « Le haut niveau d’interconnexion du système financier de l’Union européenne a provoqué une hausse rapide du risque de contagion. Cela menace la stabilité financière dans l’Union prise dans son ensemble et affecte de manière négative l’économie réelle en Europe et au-delà. »

    Jean-Claude Trichet a plaidé pour que les gouvernements et les autorités européennes agissent de concert pour résoudre la crise, ajoutant que tout retard aurait des conséquences désastreuses.

    « Il faut que toutes les autorités agissent à l’unisson le plus rapidement, avec le plus grand dévouement pour préserver la stabilité financière », a-t-il lancé.

    Mis sur pied fin 2010, le Comité Européen du Risque Systémique fait partie du système européen de surveillance financière (SESF), dont l’objectif est d’assurer la surveillance du système financier de l’Union.

    S’il ne dispose pas de pouvoirs réels, il peut toutefois prendre le parti de faire état publiquement de ses interrogations.

    Sur le dossier des banques, Jean-Claude Trichet a réclamé des décisions claires sur la question de la recapitalisation, soulignant qu'il n'y avait plus de temps à perdre.

    La montée des inquiétudes dissuade de plus en plus les banques de se prêter les unes aux autres, comme en témoigne le recul des volumes des prêts interbancaires et le recours de plus en plus fréquent aux financements offerts par la BCE.

    Les dépôts au jour le jour des banques commerciales auprès de la Banque centrale européenne ont ainsi atteint 213 milliards d'euros la semaine dernière, un volume sans précédent depuis juillet 2010.

    Un vent d'espoir s'est levé dimanche soir après les annonces de Paris et Berlin, qui ont pris l'engagement de proposer au plus vite un plan de recapitalisation des banques. Mais l'absence de détails incite les investisseurs à rester prudents, d'autant que la Slovaquie n'a pas encore validé le renforcement du FESF.

    "Le secteur bancaire européen a besoin d'une recapitalisation", a jugé Jean-Claude Trichet. "Les décisions doivent être prises très rapidement."

    http://bourse.challenges.fr/news.hts?menu=news_actualites&urlAction=news.hts%3Fmenu%3Dnews_actualites&idnews=RTR111011_0079A05S&numligne=7&date=111011

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  11. @ A-J H

    Ai-je dis le contraire?

    «C'est, en théorie macro-économique, un jeu d'enfant (décidément!)[...] En pratique c'est compliqué»

    Et vous oubliez surtout le mot de la fin:

    «Jusqu'ici, dans cette section, nous n'avons même pas encore parlé du budget fédéral. Aux Etats-Unis, personne ne se soucie de la balance commerciale du Texas vis à vis des 49 autres états, si? (3) Dans une zone euro fédérale serait pareil»

    J'attends un peu plus de rigueur dans les répliques, si possible. Merci.

    «Il faut revoir tous les traités: bon courage! »

    Et vous il vous faut sortir de l'euro : bon courage!

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  12. PS : Sans doute avez vous souvenir de cette discussion:

    En lieu de l’abandon de la préférence communautaire (comme le prétendait Maurice Allais) ... dans le blog OsonsAllais.

    J'ai mis à jour mon blog suite à la réponse de son hôte.

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  13. Bonjour, sortir de l'euro , oui et non, on sait que l'euro n'est pas dans une zone optimale, cependant la garder en monnaie commune oui.
    De toute tacon juin 2012 sera le tombeau de l'euro, avec les traites que l’Espagne sera dans l'incapacité de payer. Il me semble que les plus réfractaires à cette réalité économique, non dogmatique, seront bien obliger de l'envisager...
    Cordialement

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