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vendredi 14 décembre 2012

Pourquoi je soutiens Julien Landfried


Dimanche 16, les électeurs des Hauts de Seine pourront départager Julien Landfried et Patrick Devedjian pour le second tour de l’élection législative partielle. La faible participation fait que les résultats du premier tour peuvent parfaitement être renversés en cas d’une mobilisation des républicains.

Au-delà des clivages traditionnels

Bien sûr, on peut se demander pourquoi un gaulliste comme moi prend position dans un duel entre un membre de la majorité présidentielle et un candidat de l’UMP, vu que je n’avais pas pris position pour le second tour de l’élection présidentielle. On pourrait même imaginer que les gaullistes penchent a priori plutôt pour le second. Cependant, il est candidat pour le MRC, et les convictions que nous partageons me poussent à transcender certains clivages. C’est ce que je crois juste.

Il se trouve que je connais bien Julien pour avoir participé au même journal étudiant il y a près de 15 ans. Nous nous étions aussi croisés au Pôle Républicain de Jean-Pierre Chevènement en 2002. C’est même lui qui m’avait encouragé à ouvrir un blog et à reprendre une activité politique il y a six ans, même s’il savait que ce ne serait pas dans le même camp que lui. Je peux témoigner que c’est un homme de conviction, qui est là pour défendre un idéal, une qualité trop rare en politique.

J’appartiens à une génération, qui, si elle ne nie pas la réalité d’une permanence du clivage gauche-droite sur certains sujets, constate que sur bien d’autres questions, il n’a plus de sens. Sur l’Europe, le débat sur le traité de Maastricht puis celui sur le TCE ont démontré que l’organisation traditionnelle du spectre poltique ne s’applique plus. Sur les questions de la régulation économique, des personnalités dites de droite sont aujourd’hui plus interventionnistes que ce qu’on appelle la gauche.

Un progressiste républicain

dimanche 9 octobre 2011

Pourquoi il faut sortir de la monnaie unique


Cet été, j’ai débattu avec Julien Landfried de la nécessité ou non de quitter la monnaie unique. Jean-Pierre Chevènement avait affirmé « qu’il ne faut pas sauter de l’avion en vol ». Image habile, à moins que l’on soit convaincu que cet avion va finir par s’écraser…

La parabole de la maison

Ce que je veux démontrer, c’est que la zone euro est une maison mal construite, en zone inondable, et qui repose sur des fondations pourries. C’est une maison mal construite, dont les fenêtres ne sont pas étanches, dont le toit a des fuites car les politiques monétaires qui sont menées sont mauvaises, que l’euro est une monnaie chère qui détruit notre industrie. Mais c’est aussi une maison construite en zone inondable car elle est ouverte à tous les vents de la mondialisation.