Dimanche 16,
les
électeurs des Hauts de Seine pourront départager Julien Landfried et Patrick
Devedjian pour le second tour de l’élection législative partielle. La
faible participation fait que les résultats du premier tour peuvent
parfaitement être renversés en cas d’une mobilisation des républicains.
Au-delà
des clivages traditionnels
Bien sûr, on
peut se demander pourquoi un gaulliste comme moi prend position dans un duel
entre un membre de la majorité présidentielle et un candidat de l’UMP, vu
que je n’avais pas pris position pour le second tour de l’élection
présidentielle. On pourrait même imaginer que les gaullistes penchent a
priori plutôt pour le second. Cependant, il est candidat
pour le MRC, et les convictions que nous partageons me poussent à transcender
certains clivages. C’est ce que je crois juste.
Il se trouve
que je connais bien Julien pour avoir participé au même journal étudiant il y a
près de 15 ans. Nous nous étions aussi croisés au Pôle Républicain de
Jean-Pierre Chevènement en 2002. C’est même lui qui m’avait encouragé à
ouvrir un blog et à reprendre une activité politique il y a six ans, même s’il
savait que ce ne serait pas dans le même camp que lui. Je peux témoigner que
c’est un homme de conviction, qui est là pour défendre un idéal, une qualité
trop rare en politique.
J’appartiens
à une génération, qui, si elle ne nie pas la réalité d’une permanence du
clivage gauche-droite sur certains sujets, constate que sur bien d’autres
questions, il n’a plus de sens. Sur l’Europe, le débat sur le traité de
Maastricht puis celui sur le TCE ont
démontré que l’organisation traditionnelle du spectre poltique ne s’applique
plus. Sur les questions de la régulation économique, des personnalités
dites de droite sont aujourd’hui plus interventionnistes que ce qu’on appelle
la gauche.
Un
progressiste républicain