lundi 25 juin 2012

Quel avenir pour Debout la République ?


Samedi, Debout la République réunit son Conseil National pour faire le point sur cette séquence électorale de 2012. Devant la montée légitime des débats sur Internet entre nos militants, je tiens à exprimer ici mon opinion, à titre purement personnel.

Une année chargée

La séquence électorale de cette année est un mélange doux-amer. Doux car Nicolas Dupont-Aignan a été candidat à l’élection présidentielle, contrairement à 2007, qu’il a fait un score honorable, dépassant deux partis installés depuis longtemps (Lutte Ouvrière et le NPA), à quelques dixième de pourcentage de la candidate des écologistes. Doux car il a été réélu brillamment député, malgré la présence d’un candidat UMP et que notre parti accède au financement public.

Mais un peu amer également car beaucoup d’entre nous espérions un score plus important aux élections présidentielles, sous-estimant peut-être la difficultés d’émerger pour un primo candidat. Un peu amer car beaucoup de nos vaillants candidats aux élections législatives n’ont pas dépassé 1%. Enfin, un peu amer car, malgré le travail formidable abattu par les militants sur le terrain et au centre national, notre mode de fonctionnement comporte encore des dysfonctionnements.

Un contexte différent

L’élection de François Hollande et le retour au pouvoir des socialistes changent profondément le contexte politique. Pendant les cinq années du mandat de Nicolas Sarkozy, notre position politique était très originale, peut-être pas toujours très lisible d’ailleurs. Venu de la droite, nous exprimions une critique très dure de Nicolas Sarkozy, tout en tenant un discours très progressiste sur les questions économiques, volontiers à gauche du PS sur la critique de la mondialisation néolibérale.

Du coup, la perception du mouvement n’était pas toujours très claire. Si les médias nous classent volontiers entre l’UMP et le Front National, dans le réduit villiériste, la perception des militants et des sympathisants est souvent différente, avec une forte population issue de la gauche dans nos rangs, pour qui les notions de gauche et de droite ont fini par être dépassées, et qui rejoint le raisonnement d’une grande partie de ceux qui viennent du gaullisme, notamment les anciens séguinistes.

Faut-il pencher à droite ?

La défaite de Nicolas Sarkozy ouvre-t-elle une nouvelle séquence ? En effet, l’opposition radicale de notre mouvement à l’ancien président de la République pourrait-elle ouvrir une phase de rapprochement avec une UMP débarrassée de son encombrant président ? Cela semble difficile car les points de désaccords restent extrêmement importants : europe, mondialisation, protectionnisme, euro, réforme de la finance… Et la tonalité identitaire d’une partie de l’UMP les place à notre droite.

L’idée même d’un quelconque rapprochement avec le Front National est totalement hors de question pour moi. Comme je l’avais écrit en mars, je ne veux jamais rien avoir à faire avec ce parti extrémiste, dont la dédiabolisation relative (ses scores ne sont pas plus haut qu’en 1997 ou 2002) ne vient que d’une opération de communication. Rien n’indique qu’il aurait véritablement changé. La présence d’une dynastie familiale à sa tête le rapproche d’ailleurs d’organisations autoritaires.

Un avenir central

En mai, j’avais écrit que « pour gagner, l’alternative doit être centrale ». Avec l’effondrement complet du Modem, cette analyse est d’autant plus d’actualité. Je crois qu’il faut sortir le gaullisme de son tropisme droitier et qui nous pousse dans un réduit villiériste, qui ne correspond pas à ce que nous sommes dans notre immense majorité et qui restera une impasse électorale entre un Front National qui cherche à se recentrer et une UMP droitisée par la force du FN.

En cela, je rejoins volontiers l’analyse de Vincent Levilly, un jeune sympathisant du mouvement, venu du MRC, qui a publié un très bon texte sur son profil. J’irais même plus loin que lui puisque je pense que fondamentalement, nous ne sommes ni de droite ni de gauche. Notre profond progressisme économique ne doit pas être occulté par un positionnement droitier. Après tout, n’oublions pas que les gaullistes étaient positionnés à gauche de l’UDF dans les années 1970.

La France a besoin d’une alternative forte, mais modérée et républicaine. Le FN n’ira pas plus loin avec ses immenses carences. L’avenir de notre pays se joue désormais entre la gauche radicale incarnée par Jean-Luc Mélenchon et les gaullistes conduits par NDA, à condition de ne pas se tromper de direction.

100 commentaires:

  1. d'accord mais pas avec le mot "central" beaucoup trop connoté "magouille" ou cul entre deux chaise ; et pas "modéré" non plus connoté religion d'amour que peut être une République modéré ?

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    1. La place centrale est celle du pivot, le centre de gravité qui peut orienter la vie politique. C'est la place que nous devons occuper, mais évidemment par le nom que nous devons nous donner. "souverainiste", "gaulliste social"... l'essentiel n'est pas l'étiquette mais ce qu'elle représentera.

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    2. alors Souverainiste avec comme symbole de reconnaissance l'Amarante toute petite plante qui fait de la résistance a monsanto et ses ogm mortifère , pour le mauve il faut y réfléchir c'est un peu deuil je dirais bien pourpre violet

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    3. Bravo pour l'amarante, j'avais eu la même idée. Je ne sais pas comment l'utiliser mais c'est un symbole fort!

      Quand à la place "centrale" je pense que ni droite, ni gauche, ni centre ne nous conviennent. Nous avons suffisamment de diversité d'origines pour nous prétendre rassembleurs. Donc comme une alternative à l'échec des partis. Ce sera sans doute difficile à expliquer et à faire comprendre mais c'est notre vraie identité.

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  2. Le centre est impossible en France. Girondin ou jacobin, classes populaires ou classes moyennes et, peut-être, maintenant, jeunes ou vieux? L'altenative ne peut être portée que par les classes populaires de l'espace jacobin.
    Elles votent déjà beaucoup FN et l'alliance avec une partie de l'UMP est plus que probable, compte-tenu de l'explosion de la pauvreté sous ce quinquenat. DLR n'arrive-t-il pas trop tard?
    Jard

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  3. philippe ségard25 juin 2012 à 10:07

    Bonjour Laurent,

    Sur la polarisation Gauche / Droite, l y a un intérêt supérieur actuellement qui dépasse ce clivage, à savoir la défense "d'une certaine idée de la France" alors qu'une élite tente de nous imposer une union européenne qui n'est pas celle que l'on souhaite (c'est tout du moins ce que les Français ont exprimé en 2005). C'est pour cela que je milite à DLR. Ceci étant, si je souhaite que DLR reste au dessus de la mêlée, et en cela se transforme en un véritable rassemblement, je pense qu'il est sain d'afficher clairement, à titre individuel, sa sensibilité, en particulier en période électorale où il est important d'être franc et clair vis à vis des électeurs. C'est pourquoi j'ai apprécié le fait que NDA indique clairement qu'il soit de droite. Et cela ne me gênerait pas bien au contraire que dans le futur des députés sous les couleurs de DLR indiquent clairement qu'ils soient de gauche. Les débats à l'assemblée y gagneraient en qualité et l'assemblée en ressortirait grandie.

    Rassembler pourquoi : pour défendre les intérêts de tous les Français dans la mondialisation. Et particulièrement des Français les plus fragiles. Et pas que les intérêts de certains.

    Rassembler qui : tous ceux qui ont compris que l'on a qu'une vie, et que l'on est en train de se la gâcher en participant à une course mondiale effrénée dont les règles du jeu qui ne sont pas celles que nous voulons font que l'on sera de toutes les façons les perdants. Tous ceux qui ont compris que ces règles là nous épuisent, nous laminent, nous font revenir des années en arrière, lorsque comme aujourd'hui on pensait que l'avenir des nos enfants ne serait pas meilleur que le notre.

    Rassembler combien : pour gagner, ce rassemblement doit être le plus large possible. Il y aura par conséquent des sensibilités très différentes. Au parti de se structurer pour accueillir ces sensibilités et qu'elles puissent librement s'exprimer.

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  4. Analyse très pertinente ! A 99% d'accord. DLR pourrait même se présenter comme un parti Gaulliste altermondialiste !

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    1. A noter que je poste ici anonymement n'étant pas parvenu à faire reconnaître un nom et une adresse à ce système qui exige une URL et refuse une adresse mel. Pas compris pourquoi.

      Sans chercher à paraître agressif, je trouve ce propos un peu paresseux. Y aurait-il une gauche altermondialiste, un centre altermondialiste, un gaullisme altermondialiste et un FN (la bande bleu-marine) altermondialiste ? En ce cas là le qualificatif ne représente plus rien. Ne pas oublier que l'altermondialisme a été choisi pour se démarquer de l'antimondialisme. Dans le second cas, il s'agit d'une analyse critique. Celle qui, justement rassemble tous ceux qui s'en réclament. Même les communistes excellent dans l'exercice. Dans le premier cas, il est question de construire autre chose. Mais quoi ? C'est là que tout le monde reste vague. Les uns se proposant de moraliser, les autres de revenir au programme du CNR, y compris son productivisme, les derniers de fermer nos frontières en virant les envahisseurs. Tout cela ne fait pas un projet novateur.

      Amicalement
      Franz

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  5. Ce billet pose une question fondamentale. Par essence, le gaullisme est un centrisme surplombant qui ne se reconnaît pas dans le clivage bi-partisan et je pourrais multiplier ici les citations du général de Gaulle en ce sens. Après, tout est affaire de stratégie et de tactique car la politique implique nécessairement des compromis. Encore faut-il que ni les grandes orientations stratégiques, ni les positionnements tactiques ne fassent perdre son âme au parti !

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    1. "Par essence, le gaullisme est un centrisme surplombant qui ne se reconnaît pas dans le clivage bi-partisan"

      Il me semble que cette vision mène à l'impasse. L'évolution de ma réflexion me fait distinguer deux niveaux. Il y a celui qui se propose de fonder nos institutions. C'est là où se situait De Gaulle. Cela nécessite en effet un large rassemblement qui dépasse les clivages partisans. Mais n'a de justification que le temps d'une constituante. Il faut ensuite gouverner. Et si tu considères qu'un gouvernement doit lui aussi surplomber les alternances, tu nies le fonctionnement de la démocratie. Qui repose sur la possibilité de choisir. Autrement dit il faut distinguer deux niveaux de débat. Celui de savoir si nous avons besoin de nouvelles institutions. Et en ce cas, nous avons besoins d'un large rassemblement pour assurer leur pérennité afin qu'elles ne soient remises en question à chaque alternance. Pour cela, nous avons besoin autant de Dupont Aignan que de Montebourg, Duflot ou Mélenchon.

      L'autre concerne un programme de gouvernement. Il doit pouvoir être évalué, jugé, remis en question et remplacé par un autre programme sans que le pays ne s'effondre. A ce niveau, la difficulté est de faire connaître comprendre le projet (quand on en a un) afin qu'il soit soutenu par une majorité. Le système médiatique et le fonctionnement du monde politique ne le facilite pas. Parce que l'accessoire, à 98% est occupé par les stratégies partisanes et que l'essentiel, pour 2%, par le projet.

      Amicalement
      Franz

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  6. Emmanuel HUC DLR 8125 juin 2012 à 11:16

    Une chose est certaine : il ne faut pas céder aux alliances avec les partis de droite existants. Car aux yeux de l'électeur "de base", nous passerons pour une annexe de l'UMP, du Modem etc...Et non comme un parti à part entière

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    1. Bonjour Emmanuel, tu as tout à fait raison et tu confirmes ce que je déclarais la veille au soir sous la signature Bernard: Se classer officiellement et s'allier clairement à droite, c'est purement et simplement se faire bouffer et disparaitre.
      Bernard

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  7. Le scrutin majoritaire rend difficile l'émergence d'une formation politique qui se veut au-dessus de la mêlée.

    Les députés "gaullistes", du temps du Général, ont toujours été classés à droite (quel qu'en soit le degré).

    L'axe droite-gauche demeure un critère fort pour les électeurs. Dans ce contexte, il me paraît difficile de pouvoir l'occulter, bien que ce curseur ne soit plus très pertinent.

    En revanche, DLR a tout à gagner en s'éloignant de la case qui lui est actuellement réservée, à savoir, être situé entre la droite populaire de l'UMP et le FN.

    Ce positionnement erroné, fruit du parcours de NDA sans doute, réduit le mouvement, comme vous le dites si bien, à un "réduit villiériste" qui n'est pas franchement séduisant pour les gens de gauche dont je suis.

    Pour moi, la stratégie de DLR, pour les années à venir, doit être de repenser son positionnement (ou l'image de son positionnement plutôt) afin de sensibiliser sur ses thématiques des citoyens désireux d'alternative crédible à l'UMP et au PS. Comme le disait JP Chevènement, il convient d'en appeler "aux Républicains des deux rives" pour créer une dynamique nouvelle, au large rassemblement, capable de "bouger les lignes".

    En cela, je rejoins la proposition de Maître Jonas de présenter DLR comme un parti Gaulliste Altermondialiste.

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  8. Il est vrai que "gauche" et "droite" demeure un repère fort dans l'électorat et qu'il est difficile d'y échapper. Et pourtant c'est bien cette dichotomie qui nous met dans l'impasse. Il faut donc la surmonter, dans le vocabulaire peut-être, dans le programme sûrement. Pouvoir d'achat, emploi, protection sociale sont connotés "à gauche" ; sécurité, indépendance nationale, famille, liberté d'entreprendre sont connotés "à droite". Et pourtant cette distribution ne répond à aucune logique programmatique, mais seulement à un héritage historique et à un partage des rôles de la part des partis.
    Nous avons donc la possibilité de présenter une synthèse originale.
    Si l'on se place d'un point de vue de "marketing politique", ce positionnement me semble jouable car il rejoint les préoccupations du cœur de l'électorat, tandis que les discours villieriste ou mélenchonien se bornent à la monoculture d'un public restreint. Le problème (de taille, il est vrai !) est d'atteindre la masse critique qui nous donnerait une visibilité suffisante et une force d'attraction sur les marges des partis dominants. Dans l'immédiat il convient donc d'être patient et de diffuser sans relâche une "petite musique" clairement identifiable.
    Ensuite, les alliance, les compromis, les manœuvres sont inévitables en politique. La difficulté est de ne pas y perdre son âme et surtout sa visibilité dans l'opinion.

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  9. Bonjour Laurent.
    Très bon ton billet. Ceci dit tu vois les réactions très diversifiées et qui se justifient en général. toute la difficulté est là: le Centre n'a jamais pu fonctionner correctement en France, sauf un peu par moment du fait d'une opposition marquée au Pouvoir. Ce qui en fait un mouvement ponctuel et non ancré dans la coeur et la tête des français.
    C'est vrai que parmi nous, nombreux sont ceux qui viennent d'une certaine gauche (notamment tendance MRC)peu répandue dans la nation. Mais leur influence est grande: ils ont la Raison (Gaullisme) et la Coeur. D'autres nombreux viennent d'une Droite Gaulliste, très marquée à droite. Et d'autres viennent de partout de Droite ou du Centre, soit par opposition au Pouvoir qu'incarnait Sarkozy, soit pour essayer de percer hors des grands partis qui ne voulaient pas d'eux (il y en a plus qu'on ne le pense). Le tout fait une mixture très particulière et très difficile à homogénéiser... De Gaulle, lui n'a jamais été d'Un parti et a pu -peut-être grâce aux événements- tracer sa route originale comme il l'entendait, aussi bien à Droite en matière de Défense, d'Economie, de Sécurité, qu'à Gauche en matière de Social. De tout temps il a su concilier des députés et ministres de Gauche et de Droite, au sein même du mouvement (UNR) ou extérieur au mouvement mais favorables à sa ligne politique. Les fameux "Gaullistes de Gauche" furent nombreux, efficaces et fidèles, même si souvent rembarrés par certains députés ou ministres de Droite... L'accord interne ne fut jamais parfait, mais il fonctionnait quand même. A ceci se rajoutaient des ministres complètement extérieur à la pensée gaulliste mais d'accord sur un ordre de marche ponctuel (Giscard, Mollet, Pinay, etc...). C'était donc bien en fait une alchimie faite de négociations positives sur des points d'INTERET GENERAL. Par la suite, la tendance droitière des plus puissants "éléphants" de l'UNR a pris le dessus bien souvent, mais largement tempérée par des Jacques Chaban Delmas qui en furent ensuite victimes: l'affairisme avait déjà repris le dessus du Pouvoir .
    Tout ça pour dire, que notre mouvement doit afficher très clairement ses positions au dessus des blocs politiques, avec fermeté et égalité de traitement, tout en précisant bien les limites extérieures à ne pas dépasser et peut-être ne pas afficher trop cru: "parti de Droite", ce qui de toute façon ne nous apportera pas grand chose dans uns recomposition problématique de la Droite. Au dessus de la mêlée, prêts à négocier sur des points précis apparaissant clairement dans notre doctrine. Indiscutables.
    Pas facile tout ça, mais on ne peut rentrer dans le rang sans se faire bouffer tout cru et y perdre nos idées.
    Amitié.
    Bernard

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  10. Ce n'est pas parce que le problème n'est plus dans le droite/gauche que le parti ne doit pas avoir une sensibilité. La 1ère et dernière question d'un citoyen qui découvre DLR c'est de demander si c'est un parti de telle ou telle "sensibilité" qui défend des valeurs de droite ou de gauche. D'ailleurs le centre est entre le droite/gauche et non au dessus. L'invention du "centre" est une arnaque car il est dans le même système et non au dessus. J'ai rejoins, militer, présenter ma candidature aux législatives pour DLR parce qu'il défendait les valeurs de droite : travail, sécurité, famille, traditions,... et la souveraineté nationale, et j'espère bien que le parti restera et se revendiquera de cette sensibilité de droite sinon je me sentirai trahit par le parti. Il est nécessaire de se classer clairement pour les citoyens et les électeurs même en expliquant que le problème n'est quasiment plus là mais dans la défense de la souveraineté nationale au lieu de la souveraineté européenne.

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    1. La 1ère raison que les gens soient dégoûter de la politique c'est juste que les promesses ne sont jamais tenues, j'ai été surpris pendant ma campagne que beaucoup d'électeurs ne sont pas forcement hostile à des alliances à partir du moment où 90% du projet et des idées sont communes à 2 forces politiques, des alliances pour maintenant non, puisqu'il serait trop tôt et de toute façon aucune autre force politique est proche de la nôtre, mais une fois que le parti aura grandi et jouera un rôle primaire,dans les élections à 2 tours des alliances ou rapprochement sont nécessaires (malheuresement ou heuresement ? bonne question), les gens sont dégoûtés des alliances ou rapprochements ou accords justes pour des postes de députés par exemple entre ps et fdg.
      Arrêtez de croire d'arriver tout seul au pouvoir. Alliances, rapprochements ou accords seront indispensables au bout d'un moment surtout dans ce système électoral français ou alors il faut changer le système électoral.

      Intéressant à partir de la 11ème minute :

      http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=U64I8Kt8XxE

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    2. Si 90 % des projets et des idées sont communs il n'y a pas nécessite d'avoir 2 partis d'ailleurs a DLR il n'y a pas forcement 90 % de partage chez les sympathisants et militants mais plutôt sur une visions commune de ce que doit être notre avenir ; personnellement étant athée je me fiche du mariage homosexuel ou non ceci devant être remplacé en Republique par un contrat par exemple et ceci étant du domaine privé ne devrait pas faire débat .
      Le PS est seul au pouvoir il a toute les manettes et n'a besoin de personnes d'autre pour gouverner si nous voulons un jour changer quelque chose dans ce pays c'est bien ce qu'il faut viser et je crois que ses stratèges l'on bien compris après nous avoir dépouiller d'un maximum de souveraineté au bénéfice de Bruxelles il vont nous mettre un doigt de proportionnelle comme cela tous le monde sera content et par la suite encore plus difficile de modifier quoi que ce soit cela s'appelle diviser pour mieux régner .

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  11. Position très compréhensible pour tout bon lecteur de J-C Michéa. Au XIXe siècle la vie politique n'était pas bipolaire mais tripolaire : blancs (la droite axée sur le retour à l'ancien régime), bleus (les républicains ... démocrates, libéraux, radicaux ...), rouges (ouvriers socialistes au sens primitif de Pierre Leroux, anarcho-syndicalistes, puis marxistes), rien à voir avec le "socialisme" du PS qui est aussi libéral que l'UMP. Les blancs ont pratiquement disparu dans les années 70, les rouges se sont dissous dans les bleus lors de l'affaire Dreyfus ce qui a donné l'extrême gauche dont l'ancienne composante socialiste/populaire a pratiquement été liquidée en 83 par le PS. L'ensemble du débat "droite"-"gauche" (en dehors de franges peu représentatives) se situe dans le champ libéral républicain. Peu importe l'emballage. Il faut sortir de ce carcan idéologique.

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  12. Oublions le centre, il ne représente plus grand chose depuis le Modem de Bayrou: d'accord avec la droite et la gauche sur l'économie (forcément européenne et forcément mondialiste), d'accord sur certaines transformations sociétales tantôt avec la gauche (droit vote étrangers) tantôt avec la droite (euthanasie) voire indécis (mariage et adoption gay): insuffisant comme clivage, d'où le naufrage.

    Il faut donc oublier l'éventail droite-gauche pour essayer de classer DLR mais, à l'instar du cinéma 3D, chausser nos lunettes pour l'apercevoir en relief, devant les autres, qu'ils soient de droite ou de gauche (selon l'angle de vue on le verra à droite -souverainisme, mariage gay...- ou à gauche -services publics, intervention de l'Etat...- ). Par contre, sans ces lunettes, tout est brouillé !

    Soyons modernes. Comme on nous impose le cinéma 3D pour mieux apprécier les films à grand spectacle, imposons DLR dans le paysage politique en obligeant les spectateurs à reconnaitre que l'action politique ne se résume pas à un affrontement droite-gauche sur les seuls choix de société (le décor dans mon exemple, nécessaire mais pas primordial : mariage homo par ex.) mais d'abord sur les choix économiques (l'action au 1er plan, indispensable pour comprendre le film : l'euro, le protectionnisme, l'emploi, les services publics...).
    Les Français se sont intéressés à la politique lors de la présidentielle, pas lors des législatives. Si le film n'est pas bon, les spectateurs le boudent : le décor ne suffit pas, il faut de l'action !

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  13. Bonjour,

    Je rejoins les positions des derniers intervenants. Si le gaullisme dont vous vous réclamez a plusieurs origines idéologiques, l'une d'entre elles est sans nul doute la droite nationaliste, via le bonapartisme.

    Le grand problème de DLR est de s'axer presque uniquement sur l'économique et le problème de la monnaie unique. C'est important certes, mais ce faisant Dupont-Aignan abandonne, ou donne l'impression d'abandonner les problèmes de l'immigration, de l'identité, de la laïcité et de l'insécurité à l'extrême-droite. Or la grande leçon de cette présidentielle, c'est que ces thèmes sont on ne peut plus prégnant dans la vie des Français, et notamment dans les milieux populaires. Contrairement à ce que racontent les caciques de l'UMP, Sarkozy n'aurait jamais réalisé un si bon score au second tour de la présidentielle s'il n'avait pas suivi la fameuse "ligne Buisson".

    "Un avenir central" ? Mais n'est-ce pas déjà ce que propose l'usurpateur gaulliste Villepin ? La "gauche" toute entière est convertie au mondialisme et au libertarianisme, l'avatar de gauche du libéralisme. Il n'y a pas de pont possible avec elle. Les chevènementistes ne représentent rien.

    Enfin, la tentation du centre ne peut être que fatal à n'importe quel parti politique original. Car à vrai dire, il existe déjà un énorme parti du centre, un gigantesque Marais : c'est le Parti socialisme lui-même, par sa structure (les notables locaux) et par ses nouvelles terres d'élection (l'Ouest giscardien). Le centre est un tonneau des Danaïdes.

    Tony B.

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  14. Analyse intéressante, la gauche a abandonné son idéologie anti liberal ( a part Chevenement et a un degrés moindre Montebourg et quelque communiste) il y a la moyen de refonder un partie souverainiste qui s'adresse a toutes les sensibilités! De gauche économiquement mais qui aborde également les sujets de l'immigration ou de la nation par exemple.

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  15. N'étant pas militant à DLR (et n'envisageant pas de le devenir malgré ma sympathie), mon intervention dans le débat a une légitimité limitée. Peut-être un avis extérieur vous intéressera-t-il néanmoins. Il est en tous cas dénué d'intentions polémiques.

    Il me semble qu'il existe une réelle ouverture stratégique à droite pour DLR (je précise que je me classe moi-même à gauche) avec le dispositif des primaires ouvertes qui semble se profiler. Le même processus qui a permis à Montebourg de réaliser la surprise des primaires socialistes a toute chance de bénéficier à Nicolas Dupont-Aignan en 2012. Soit l'un, soit l'autre : ou l'UE aura prolongé son suicide politico-économique pendant la présidence Hollande ou elle aura entamé sa réorientation, mais dans un cas comme dans l'autre, NDA aura d'excellentes opportunités. Il sera, en effet, susceptible de représenter selon le cas la rupture ou l'anticipation judicieuse.

    Dans ce cadre, il me semble que l'option indépendance de structures mais alliance tactique avec les forces issues de l'UMP peut se comprendre aisément sans être taxée de compromission. Quant au position précis sur l'échelle gauche-droite, DLR aura sans doute besoin de convaincre le "réduit villiériste" tout autant que le centre-droit désintoxiqué de l'européisme et même au-delà dans une optique de second tour... Evidemment au stade où nous en sommes, cela parait l'équivalent de la quadrature du cercle, mais après les bouleversements qui s'annoncent, ce sera peut-être bien plus envisageable.

    Emmanuel B.

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  16. Attention aux décisions qui seront prise par le bureau national car une personne déçue quittera le parti, pourquoi resterai t'elle dans un parti qui l'as déçu idéologiquement et sur certaines valeurs? c'est bien beau de vouloir rassembler mais il faut rassembler autour d'une même ligne claire idéologique et de valeurs, SI DLR dans les jours prochains ne dis pas clairement qu'il est de sensibilité de droite ou/et en tout cas SI le parti se met à parler de ponts, de valeurs communes etc... avec la Gauche socialiste ou communiste je quitterai sans hésiter le parti tout en continuant de voter DLR en attendant qu'un autre parti ou personnalité représente mes VALEURS DE DROITE tout en défendant la souveraineté nationale, les frontières, le patriotisme sans excès... Vous allez finir par gonfler tout le monde à ne jamais avoir de position claire,à ne jamais classer exactement dlr SUR l'échéquier actuel de la politique et non HORS. Une fois DLR classé clairement sur l'échéquier politique on pourra commencera à rassembler autour de valeurs de droite et autour de la souveraineté nationale. Le combat n'est plus droite/gauche ce n'est pas une raison pour ne pas vouloir s'y classer pour informer de sa sensibilité, que vous le vouliez ou non ce clivage intéresse encore en majorité les électeurs, il faut savoir leur répondre clairement.

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    1. Vous avez entièrement raison sur la nécessité de la clarté. Cependant, je ne suis pas sûr que se réclamer du gaullisme, comme le fait constamment DLR, tout en acceptant de s'engager dans une opposition partisane droite/gauche que le général de Gaulle a constamment récusée, par ses propos, comme par ses actes, apporte justement la clarté nécessaire.

      Votre formulation est d'ailleurs révélatrice : comment affirmer, comme vous le faites, que "le combat n'est plus droite/gauche", pour ajouter aussitôt que "ce n'est pas une raison pour ne pas vouloir s'y classer" ? C'est au contraire la meilleure des raisons possibles… Pourquoi persister dans une voie dont on vient de reconnaître qu'elle est dépassée, sous prétexte que certain électeurs ont du mal à s'y reconnaître ? Il appartient au discours politique de les éclairer.

      Le discours gaullien a toujours porté sur une "troisième voie" qui ne se voulait pas centriste mais effectivement centrale, parce qu'elle prétendait rejeter ce que la gauche et la droite avaient d'insatisfaisant, de partiel, pour ne retenir de l'une et de l'autre que ce qui allait dans le sens de l'intérêt national. Rien à voir évidemment avec une position idéologique molle ou hésitante.

      La question des héritages est autre : si être gaulliste, ce n'est pas "être de droite", c'est certainement revendiquer de manière décomplexée ce qu'il y a de meilleur dans la tradition politique de la droite, en refusant se laisser impressionner par un discours de culpabilisation et d'amalgame. À cet égard, je ne saurais définir mes valeurs comme étant exclusivement de droite ; mais j'assume que certaines de mes idées empruntent à des penseurs et à des courants politiques susceptibles d'être caractérisés comme tels.

      "J'assume tout : du sacre de Reims au Comité de Salut public", aurait dit Napoléon. Ce sens aigu de la synthèse historique était aussi une qualité éminemment gaullienne, et c'est là que réside la source de ce dépassement d'une dichotomie idéologique étroite et bornée auquel convie le gaullisme.

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  17. "L’idée même d’un quelconque rapprochement avec le Front national est totalement hors de question pour moi. Comme je l’avais écrit en mars, je ne veux jamais rien avoir à faire avec ce parti extrémiste, [...] Rien n’indique qu’il aurait véritablement changé. La présence d’une dynastie familiale à sa tête le rapproche d’ailleurs d’organisations autoritaires."

    Bordel, mais qu'est-ce qu'il vous faudrait ? :-/
    Les programmes de nos deux partis sont identiques, sauf sur la question de l'immigration et le communautarisme (franchement, je ne suis pas sûr que De Gaulle aurait toléré les écarts à la laïcité...)
    Il y a un véritable courant gaulliste au Front National dont je fais partie, avec notamment Florian Philippot. Qu'est-ce qu'il vous faut de plus ?

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    1. C'est exact, beaucoup de gaullistes et de chevènementistes historiques ont rejoint le Front National.

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    2. Personnellement moi aussi j'ai franchit la barrière, mais je comprends aussi pourquoi certains de DLR ne l'ont pas fait (Surtout ceux qui ont été gavé à la sauce SOS racisme dans les années 80). Si il y a beaucoup de souverainistes qui ont rejoint le FN au niveau national(ralliement ou alliance); il reste un certain nombre d'extrémistes dans les sections locales.
      Pour citer un exemple, j'ai voté Marine Le Pen au Présidentielles, mais par contre je n'aurais pas pu voter pour des candidats comme Stéphane Ravier à Marseille où sa seule politique est l'anti Islam et le principal but de son mandat de conseiller régional PACA était d'interdire la construction de la grande Mosquée de Marseille. Bon, en même temps il était face à une socialiste mise en examen. Le choix aurait été dur.

      Pour le plafond de verre du FN, on a vu au second tour des législatives une vingtaine de candidats FN sur 60 dépasser les 40%. Lors des duels PS-FN, une grande majorité d'électeurs UMP ont votés soit FN soit blanc et dans les duels UMP-FN, la plupart des électeurs PS se sont abstenus. Ces anciens électeurs anti FN sont en fait devenus indifférents, et c'est pas plus mal.

      La bonne évolution du FN peut aussi se voir par l'importance que prends Phillipot. Je pense que dans les mois qui viennent, il prendra la place de numéro 2 à Aliot (malgré son concubinage avec MLP).

      En gros le FN a beaucoup changé, mais pas assez pour certain

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    3. Je suis d'accord, moi-même en tant que militant FN j'avale quelques couleuvres lorsque je parle avec la vieille base militante.
      Mais dans l'ensemble, les jeunes qui adhèrent en masse le font pour des gens très bien comme Marine Le Pen, Florian Philippot, Louis Aliot ou Gilbert Collard. Donc j'ai bon espoir quant à l'évolution du mouvement.

      Moi je l'ai toujours dis, je suis "mariniste" mais je me sens bien plus proche de Nicolas Dupont-Aignan que de Bruno Gollnisch. J'aurais tout à fait pu rejoindre NDA s'il avait fait 18%, et MLP 2%.
      Je suis sûr qu'un rapprochement avec DLR contribuerait justement à assainir le FN, et permettrait ainsi de créer un véritable rassemblement des patriotes contre le diktät de l'UE et des banques. Eux, ils sont unis. Alors pourquoi pas nous ?

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  18. Pas facile, je pense pour ma part qu'il faut réouvrir le dialogue avec le MRC, le pôle républicain était une bonne chose qui malheureusement n'est pas assez aussi loin qu'elle aurait du. Pas facile car le MRC est clairement (c'est une erreur, à mon humble avis de militant) engagé aux côtés de Hollande. Nécessaire car les idées sont à 90% partagées.
    Bon courage à vous...

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    1. S'il n'y avait que ça... Le MRC, combien de divisions ? De plus son chef atteint les 73 ans, sa carrière politique s'achève, son mouvement ne lui survivra pas.

      Les souverainistes ont les Idées, c'est entendu. Mais les électeurs sont au FN et l'UMP...

      Tony B.

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  19. Vincent LE ROUX du PG44 (ex06)25 juin 2012 à 22:03

    Début du message (1/3)
    Vous écrivez deux paragraphes qui me font plaisir.
    Vous avez d’abord écrit:En mai, j’avais écrit que « pour gagner, l’alternative doit être centrale ». Avec l’effondrement complet du Modem, cette analyse est d’autant plus d’actualité. Je crois qu’il faut sortir le gaullisme de son tropisme droitier et qui nous pousse dans un réduit villiériste, qui ne correspond pas à ce que nous sommes dans notre immense majorité et qui restera une impasse électorale entre un Front National qui cherche à se recentrer et une UMP droitisée par la force du FN........
    Votre diagnostic recoupe le mien en tous points…DE GAULLE disait de la France et cela pourrait être dit du gaullisme, « ce n’est pas la droite la France, ce n’est pas la gauche la France, c’est la France ». Mis à part son positionnement sur l’Europe et sur l’économie, sujets certes capitaux s’il en est, le Modem a été basé précisément sur cette logique-là…bien plus que l’UDF qui elle a toujours été attachée à la droite. Je suis, comme vous sans doute, en partie heureux qu’il ait été ratiboisé, du fait que son positionnement européiste ne nous convient ni à l’un ni à l’autre, mais un peu triste aussi, et inquiet, que leur logique d’indépendance soit ainsi sanctionnée. Parce que, comme vous, j’appréciais l’idée d’un parti libre et non inféodé à la droite ou à la gauche, jugeant, sur chaque sujet, de manière autonome. Je pense que cette tendance reviendra, quelle qu’en soit la forme. C’est peut-être vous avec DLR qui allez combler ce vide.
    Vous avez écrit aussi : La France a besoin d’une alternative forte, mais modérée et républicaine. Le FN n’ira pas plus loin avec ses immenses carences. L’avenir de notre pays se joue désormais entre la gauche radicale incarnée par Jean-Luc Mélenchon et les gaullistes conduits par NDA, à condition de ne pas se tromper de direction.
    Oui, en effet je pense comme vous que tout se joue, ou se jouera bientôt, entre vous et nous. Parce que le socialisme façon Hollande échouera comme toute la clique de ses confrères européens, et que les capitalistes adeptes de la loi de la jungle, faussement qualifiés de libéraux, vont être renvoyés dans la case d’où ils n’auraient jamais dû sortir. Quant au FN, si vous faîtes le travail de combat, d’opposition et de conviction, de désenvoûtement, comme nous faisons le nôtre à son égard, Nous, Républicains sociaux des deux rives, parviendrons à faire mordre la poussière à ces oiseaux de malheur qui ne sèment que la haine.
    Alors, bien sûr, nous continuons et continuerons à diverger, sur nos préférences quant au candidat pour la présidence de la République, quant à la ligne générale de notre parti, quant à la physionomie de nos alliances, quant à nombre de questions importantes voire capitales (l’euro, les questions d’immigration ou de sécurité par exemple) mais je sais aussi que nous nous retrouvons et retrouverons parfois, même si personne à DLR comme personne au PG ou au Front de Gauche, à quelques exceptions près dont je suis, n’ose le reconnaître ou n’accepte de voir certaines convergences idéologiques pourtant évidentes, sur les institutions de l’Europe (euro mis à part), sur la politique étrangère (avec notamment la sortie de l’OTAN), sur les services publics en général, sur l’école en particulier…

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  20. Vincent LE ROUX du PG44 (ex06)25 juin 2012 à 22:06

    Suite du message (2/3)
    Je maintiens que j'apprécie ce que vous êtes, dîtes et faîtes, vous, NDA et DLR. Et j’assume ces propos sans rien renier de ce que je suis moi-même, de ce que je crois, de mes affinités et amitiés politiques.
    Hier dimanche, j'ai lu avec une quasi-jouïssance -et je pèse mes mots- le livre-programme que NDA a publié en février dernier, intitulé "Le printemps français ou comment les petits vont les petits vont libérer la France". Certes, il y a bien quelques éléments dans lesquels je ne me retrouve pas mais je pourrais néanmoins signer les 2/3 du livre.
    Lorsque j’ai eu le plaisir, l’an dernier, d’aller écouter NDA à Dourdan, je fus étonné (pas trop, mais un peu quand même !) de l’entendre dire des choses très proches de celles que défendent JLM, le PG et le Front de Gauche. Puis NDA est venu faire un saut, il y a quelques mois, à Nice, et je n’ai pas raté l’occasion. Présent dans la petite centaine de gens venus l’écouter, je fus estomaqué de l’entendre défendre avec détermination et conviction dans la voix, des propositions de nationalisation de certaines entreprises publiques et défendre, avec une vigueur saisissante, les services publics. Je sais qui vous êtes. Je connais NDA depuis le tout début des années 90 et comme je l’ai dit plus haut, je sais qu’il est un vrai gaulliste et qu’il est cohérent avec lui-même. Mais quel plaisir pour moi quand tant de ceux qui se disent gaullistes ont renié tout l’apport du Général à notre République!
    Mon parcours est atypique puisque, par étapes, de déceptions en déceptions, je suis passé de ce parti qui était le successeur du parti gaulliste, le RPR, à celui où je milite aujourd’hui et dans lequel je me sens si bien, si en phase avec son leader, ses leaders, sa ligne, sa conduite, ses propositions… Je quittai le RPR dès 1996, bien avant que NDA ne rompe lui aussi, en 2007, les amarres avec l’organe politique incarnant officiellement le gaullisme.
    Mais bien que devenu militant PG jusqu’au bout des ongles, peut-être même d’ailleurs et paradoxalement en partie pour cela, je garde au fond de moi cette « certaine idée de la France » qui m’avait fait rejoindre le RPR en 1993 et le quitter peu après, ayant vu de l’intérieur ce qu’il était vraiment et ce qu’étaient la plupart de ses représentants ou de ses militants.
    Vous le savez déjà, car j’ai eu l’occasion maintes fois de vous le dire, de vous l’écrire, je reste, je crois, assez objectif, assez ouvert aussi, bien que par ailleurs déterminé et convaincu à aller de l’avant avec les miens… C’est du fait sans doute de mon passé, sans doute aussi de mon ouverture d’esprit et de mon intérêt pour ce qui se passe au-dehors de ma famille politique ; c’est enfin en raison de ce que vous êtes, dîtes et faîtes, vous-mêmes, NDA et DLR, que je suis de ceux qui voudraient, qu’en son temps, si les circonstances sont propices, certaines passerelles existent. Je ne pense pas à je ne sais quelle alliance improbable mais à des rassemblements d’idées voire à des combats communs quand nous sommes du même avis sur tel ou tel sujet.
    J’aurais voté NDA sans hésitation dans l’hypothèse où lui aurait été présent au 2nd tour et pas mon candidat JLM.

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  21. Vincent LE ROUX du PG44 (ex06)25 juin 2012 à 22:07

    Fin du message (3/3)
    J’ai souvent trouvé et dit que NDA devait être plus punchy, plus vigoureux dans ses attaques, plus piquant dans ses accusations, plus tribun dans ses discours. Il commence à y venir et si vous n’aviez pas été ostracisé par les médiacrates, NDA aurait sans doute convaincu beaucoup plus d’électeurs de le soutenir. Mais à vous de faire le travail de terrain, ce travail de fourmi, fastidieux mais ô combien enthousiasmant également. Ne comptez pas sur la télé et les radios ni sur la presse écrite. Ne comptez que sur vous-mêmes.
    Je vous respecte et je pourrais même dire que je vous « aime » un peu, NDA, vous-même, DLR (et vous le savez déjà) car au-delà de certaines convergences sur des thèmes très importants, NDA et vous-même savez, osez, répétez, que le FN n’a rien à voir avec ce que vous incarnez. C’est même tout le contraire. Oui, malgré les apparences semblant peut-être contraires à beaucoup, vous êtes bien plus proche de nous, PG et Front de Gauche, que du FN.
    J’ai souvent dit à mes ami-e-s du PG, parfois en me faisant renvoyer dans les cordes mais tant pis, je répète que j’assume, que NDA et DLR pourraient, un jour, être des alliés, ô pas dans une alliance de partis bien sûr, non, mais dans une alliance d’idées. Pour voter ensemble telle loi, nous retrouver côte à côte dans un combat lors d’un référendum (comme en 2005)…
    Le livre de NDA « Le printemps français », comme celui écrit en 2007 « Français reprenez le pouvoir » devraient être connus des militants du Front de Gauche. Ils verraient que nous ne sommes pas des ennemis politiques mais bien au contraire des alliés potentiels qui s’ignorent…
    De même, les militants de DLR devraient s’intéresser à ce que disent et écrivent Mélenchon, les leaders du PG, et ceux du Front de Gauche. Pas pour trahir les vôtres, pas pour nous rejoindre, pas pour être toujours d’accord avec nous, mais pour constater, pièces à l’appui, qu’il nous arrive, et pas qu’exceptionnellement, d’avoir non seulement les mêmes diagnostics, mais aussi des propositions assez proches.
    Un exemple ? J’ai parlé plus haut des nombreuses nationalisations d’entreprises de service public que propose NDA. Ce n’est pas rien !
    Un autre exemple ? Le salaire maximum que propose aussi NDA. Alors, certes, lui met le plafond à 36 fois le SMIC quand nous, nous avons choisi 20 fois et que nous proposerons sans doute bientôt 5 fois… Mais le principe est posé et j’avoue que je suis bluffé que le leader de DLR ait osé venir sur ce terrain.
    Je pourrais encore citer bien d’autres exemples mais je ne veux pas abuser de votre temps ni de celui des internautes. C’est déjà presque trop.
    Salutations militantes d’un gars de l’autre rive

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    1. Cher Vincent Le Roux... Vous appelez et souhaitez que nous nous retrouvions sur certains mêmes combats. Je suis désolé de vous signaler qu'on a pas attendu votre sollicitation pour ce faire. Ce n'est pas nouveau chez nous: ça fait 2 ans au moins qu'on s'est retrouvé sur les mêmes combats, pas par alliance, mais tout simplement parce que c'est notre Crédo: la Défense des Services Publics (La Poste, l'ONF, EDF, SNCF, etc...)la Réforme des Retraites, etc...) Nous y étions sur le terrain, très largement représentés, banderoles en tête.
      Voyez-vous, ça fonctionne. Il suffirait peut-être qu'effectivement un grand mouvement naisse de contestation de l'UE en sa forme présente pour que nous nous y retrouvions encore. Et bien d'autres effectivement comme les nationalisations, l'Education Nationale, le grand pôle national des Energies, ...
      J'apprécie votre démarche, ayant connu à peu près les mêmes attitudes: RPR, enthousiaste avec Séguin, puis déçu des dérives affairistes du mouvement qui avait perdu son Gaullisme vers 1996 ou 1997. J'y suis resté mais combattant intérieur de ces dérives. Puis vint l'UMP, parti bolchevique par essence auquel j'ai refusé d'adhérer. Je me suis mis en congé de la Politique. Et vive 2008 et NDA, j'ai immédiatement adhéré le jour même de sa création à ce parti, pour les mêmes raisons que celles qui vous ont poussé vers d'autres cieux. A ceci près que NDA n'est pas un tribun débitant n'importe quel argument pour s'attirer les faveurs des foules, mais reste un homme bien campé, droit dans ses botes et son Gaullisme intégral fonctionnant à l'intérieur des valeurs d'Intérêt Général respectueuses d'autrui. Pas de blabla ni d'effets tonitruants sans fondement. Une vérité simple et nue. A bientôt peut-être?

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    2. Propos intéressants et fructueux. Mais je distingue des divergences essentielles entre FG et DLR. Il faudrait une sacrée révolution idéologique pour que Mélenchon et ses amis adoptent la TVA sociale à la Danoise qui leur fait profondément horreur. Il y a aussi la vision de la France et de ses spécificités. Ainsi la mouvance FG est étanche à la culture des territoires étant nettement plus ouverte au cosmopolitisme. Or, c'est à mon avis en réinventant ces cultures locales que nous renouvellerons notre modèle économique.

      D'autre part il y a incompatibilité sur le traitement de l'immigration. Parce que sur ce point, non seulement cette immigration est sanctifiée par le FG mais il considère que c'est notre meilleure chance. En cela, paradoxalement, il rejoint l'aile droite du PS et Terra Nova qui, par l'intermédiaire d'Eric Fassin déclare : " Une religion étrangère, une présence massive ? Il faut rompre avec ce vocabulaire. La République n’a pas à savoir si des religions sont «de souche» ou pas. Quant à l’immigration, vous dites que la gauche n’ose pas en parler. En réalité, elle n’ose pas rompre avec la xénophobie politique ambiante. Ainsi, continuer de rattacher l’immigration au ministère de l’Intérieur, comme sous Nicolas Sarkozy, c’est continuer à en faire un problème d’ordre public. Or l’immigration n’est pas en soi un problème."

      Encore une fois, l'immigration n'est pas la cause de nos maux. Mais elle reste une question centrale que nous ne pouvons pas laisser de côté. A condition de sortir des sectarismes d'un côté comme de l'autre.

      Je précise que je ne milite nullement à DLR.

      Amicalement
      Franz

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  22. @LP,

    Je ne vois malheureusement aucune information dans votre texte définissant une quelconque ligne idéologique s'agissant de votre mouvement.

    Vous vous placez, dans ce texte, au sein de l'échiquier politicien (entre telle formation et telle autre) sans même développer idéologiquement sur ces bornes partisanes entre lesquelles vous dites vous placer. De ce fait, on ne peut pas même voir se dessiner en négatif ce qu'est votre logiciel de réflexion politique.

    Où est le contenu ?

    Selon moi, vos propos échouent systématiquement dès que l'on sort des mécanos économiques - que vous maîtrisez - sur de réelles carences sur le plan des définitions politiques qu'ainsi vous ne faites qu'effleurer. L'exemple de la notion d'extrême droite arbitrairement accolée au FN de MLP est topique.

    Il est enfin stupéfiant , et même assez cocasse, de vous entendre évoquer, avec un sérieux impérial, les limites politiques et électorales d'un parti qui obtient des suffrages sans commune mesure avec le vôtre.

    La démocratie c'est aussi le vote ; et, à l'aune des résultats électoraux de 2012 j'ai peur que les conclusions à tirer soient assez terribles pour certaines formations se proposant comme force d'avenir.

    La politique se pense ; et elle se pense notamment par les concepts politiques (historiques et philosophiques).

    J'attends toujours pour ma part que vous veniez argumenter sérieusement sur ces fameuses carences - superbement délivrées comme à Delphes - en républicanisme, enfin si je vous lis bien, du FN de Marine Le Pen.

    L'idéologie politique d'un mouvement, son socle idéologique, se défini par exemple et aussi par cette doctrine politique innervant le corps de propositions qu'il présente aux électeurs - le programme.

    Un amas de fait anciens, issus d'individualité sans lien avec les positions et proposition d'un bureau politique, ne constituent pas une définition sérieuse d'un mouvement politique.

    Le FN de MLP est pleinement républicain.

    C'est ainsi que l'expression (parmi d'autres...) "une alternative forte, mais modérée et républicaine" ne veut pas dire grand chose dès lors que l'on entend pas assumer une définition précise de ces mots.

    Je relis le programme de DLR, il me convient pleinement. Si je prends les mesures susceptibles de produire une divergence entre ce dernier programme et celui du FN, je ne vois rien qui intéresse un défaut de républicanisme du côté de ce dernier parti.

    Allez, encore un effort...

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    1. Et j'ajoute enfin qu'en tant que chevènementiste, et dans le contexte actuel, la seule option qui apparaît pérenne idéologiquement et politiquement c'est Marine !

      En 2012 elle incarne incontestablement l'exigence et l'esprit gaullien.

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  23. @ Tous,

    Merci pour tous ces commentaires. Faute de temps, je ne peux y répondre vraiment ce soir. Mais j'y répondrai rapidement, demain soir ou mercredi soir sans faute.

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  24. Je dirais tout simplement que le mythe du centrisme a montré ses limites: voyez ce que donne le Mo Dem.

    Le gaullisme est aujourd'hui vidé de sons sens: plus personne ne sait quelles valeurs il porte ... Plus personne à part les plus de 65 ans . Il est vrai qu'ils sont encore nombreux, mais ce n'est pas en soufflant sur la poussière que l' on restaure une maison.

    Donc soyons modernes en commençant par nous débarrasser du carcan des vieux moules: le monde change et le ni droite ni gauche ne s'invente pas en brandissant les initiales d'un nouveau parti. Ce ni gauche ni droite doit s'exprimer d'abord avec des idées nouvelles, dans lesquelles les électeurs désabusés puissent enfin se reconnaître sans avoir l'impression d'être les futurs pigeons.

    Je milite pour DLR mais n'en épouse pas toutes les idées ancrées dans le néogaullisme . De Gaull n'aurait d'ailleurs pas approuvé le mot "gaullisme"de son vivant.

    @ +

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    1. La poussière, vous savez, elle est magique: dès qu'on cesse de la poursuivre dans tous les coins, elle fait de la génération spontanée. Et à en juger par tous ces jeunes qui nous accompagnent, cette génération spontanée fonctionne plutôt bien.

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    2. Mais si l'on poursuit la métaphore, y -a-t-il de la poussière que ces jeunes aient envie d'essuyer ?

      Qu'on ne me fasse pas croire que ce sont des jeunes des banlieues de Paris-Nord !

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  25. @ Patrice et J Halpern

    « Central » est un terme destiné à expliquer que je pense que nous ne devons pas dériver à droite principalement. Je suis plus circonspect sur son utilisation public, comme l’explique bien J Halpern.

    Excellent exemple, j’ai vu un papier sur le sujet…

    @ Jard

    Je ne crois pas. Le FN n’est pas nouveau et la tentation de l’alliance de la droite républicaine avec ce parti est ancienne (souvenez-vous de 1988 avec les alliances de Gaudin). Bref, rien de nouveau sous le soleil ici, sauf DLR…

    @ Philippe

    Tes points sons justes. Nous devons savoir rassembler, mais pour le faire, cela ne sera pas possible si nous sommes perçus comme trop droitiers…

    @ Maître Jonas

    Merci.

    @ Eric

    J’aime beaucoup cette idée de centrisme surplombant !

    @ Joël Halpern, Bernard, Emmanuel & DAF

    Je suis bien d’accord.

    @ Jérôme

    Je crois que DLR va bien au-delà. Sur les questions économiques, où nous classer quand on voit ce qu’accepte ce qu’on appelle la gauche. Notre discours sur la finance, le protectionnisme, la mondialisation va au-delà du clivage gauche-droite, pour ne pas dire qu’il est à gauche sur le spectre politique.

    Des alliances, un jour sans doute. Mais aujourd’hui, je ne crois pas.

    Pour moi, le gaullisme n’est pas plus de gauche que de droite. Il ne s’agit pas de faire quoique ce soit avec les socialistes, avec lesquels nous sommes en opposition.

    @ Anonyme

    Merci pour ce complément sur Michéa (dont j’ai chroniqué un livre sur le blog).

    @ Claribelle

    J’aime beaucoup l’image des lunettes 3D pour les positionnements politiques.

    @ Tony B

    Pas sûr car si l’alternative se laisse déporter dans les confins du spectre politique, elle s’y condamne.

    @ Emmanuel B

    Pas très favorable à la participation à des primaires ouvertes a priori, car cela risque d’imposer un soutien au vainqueur, ce qui n’est pas possible vu les divergences, même si je comprends l’intérêt tactique. N’est-ce pas trop tactique.

    @ Anonymes frontistes

    Beaucoup, il ne faut pas rêver ! Et puis, un courant gaulliste dans un parti qui compte Louis Alliot dans ses rangs, bonjour les compromis. Il publie des torchons anti-gaullistes sur son site Nations Presse Infos, dont des hommages à Bastien-Thiry, qui avait tenté d’assassiner le Général. Le grand écart est tout de même un peu trop grand…

    Pas de changement sous le soleil pour le FN. MLP a fait 3,5 points de plus que son père il y a 24 ans, 1,3 point de moins que son père et Mégret en 2002. Aux législatives, le FN avait fait plus en 1997. Le plafond de verre est toujours là, et bien solide. Philippot est utilisé (même s’il croit sans doute bien faire) mais il n’est pas représentatif de la majorité des dirigeants.

    @ Jules Biron

    Laissons le temps faire son œuvre. On sait ce qui s’est passé sous les 3 précédentes législatures socialistes.

    @ Vincent

    Merci beaucoup pour ces longs commentaires, qui mériteront une réponse plus longue un autre jour. Je ne savais pas que vous étiez passé au RPR.

    Salutations républicaines.

    @ Global

    Vous pouvez visiter le blog, vous trouverez de tels papiers.

    Je ne vais pas reprendre ici le débat sur le FN. J’ai expliqué mille fois pourquoi je pense que ce parti est un parti extrémiste. D’ailleurs, il suffit d’aller sur le lien vers le papier concernant l’alternative centrale. J’ai fait un petit rappel.

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    1. " Pas sûr car si l’alternative se laisse déporter dans les confins du spectre politique, elle s’y condamne."

      Monsieur, il faut prendre aussi en compte que les électorats UMP et FN, s'ils divergent socialement, se ressemblent de plus en plus idéologiquement. Entre le retraité de milieu rural (de tendance conservatrice) et la jeune ouvrière déclassée du périurbain (les nouveaux marinistes"), il y a accord sur bien des points (anti-libéralisme, hostilité à l'immigration massive, attachement à la laïcité). Si l'UMP prend conscience de cela et prend un virage "à la Orban" (un national conservatisme eurosceptique), c'est à coups de pieds dans le derrière que la gauche sera chassée en 2017. Coup de chance pour DLR, ça n'en prend sans doute pas le chemin car les dirigeants de l'UMP ne sont pas très dégourdis. Mais Dupont-Aignan aurait toute sa place dans une vaste reconfiguration de la droite... dans sa diversité. En tout cas c'est ainsi que je vois les choses.

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    2. @LP,

      Quand on vous demande d'être précis, concret, d'argumenter ou de définir des notions, la réponse est toujours la même : je l'ai fait hier. Ceci n'est pas une réponse ; ceci n'est pas une manière de mener un débat.

      Au surplus, je ne vois pas où dans vos papiers vous produisez une définition de l'extrémisme ou même de l'extrême droite.

      Faut-il que je vous détaille ce que recouvre le mot définition appliqué à des concepts politiques ? Tout ça n'est pas très sérieux, chacun jugera...

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    3. @ laurent pinsolle. quand je parle de sensibilité et valeurs de droite je ne parle pas des questions économiques, de la finance etc... je pense que vous faîtes vous exprès de ne pas me comprendre. On peut pour se décrire être un parti de droite c'est à dire ayant comme valeurs le travail, la sécurité, la famille, les traditions,etc... qui défend le protectionnisme, la souveraineté nationale etc... ce n'est pas incompatible et rendrai la place du parti sur l'échéquier politique très clair. Je ne vois pas quel est le problème de se déclarer de sensibilité de droite (surtout en connaissant la sensibilité et le parcours de NDA cela fait vraiment foutage de gueule de ne pas l'avouer), de plus cela attirerai tous les déçus de la droite qui sont nombreux en 2012. En tout cas ça me parait tellement logique que si nous ne prenons pas cette position le parti ne grandira jamais. Et comme je suis cohérent avec moi je quitterai évidemment le parti en vous souhaitant bon courage dans votre stratégie et en souhaitant pour vous me tromper sur cette analyse. Mais mon but est d'appartenir à un parti qui exprime clairement défendre des valeurs de droite et qui défend la souveraineté nationale, le protectionnisme,etc...

      En conclusion si le parti ne se définit pas clairement de droite, je ne participerai plus à la vie du parti, en continuant à voter DLR en attendant qu'un parti qui se définira clairement de droite et proposant les mêmes solutions économiques de DLR émerge.


      "Des alliances, un jour sans doute. Mais aujourd’hui, je ne crois pas." Oui c'est bien ce que j'ai écrit mais le mode de scrutin actuel obligera à des alliances un jour

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    4. Encore faut il définir ce que sont les valeurs ; le travail est il une valeur de droite ou une nécessité ?
      ou est ce seulement une valeur pour ceux qui n'ont jamais fait grand chose ?

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    5. @ Tony

      Point intéressant. Mais il est frappant de voir à quel point les écluses restent solides.

      @ Global

      Nous avons déjà eu ce débat 100 fois sur ce blog ou le précédent. J'ai toujours apporté des tas d'exemples concrets qui illustrent pour moi que le FN est un parti d'extrême-droite. Vous pouvez vous référer au papier sur le FN en lien. J'ai autre chose à faire que répéter une 101ème fois ce débat.

      @ Jérôme

      C'est votre opinion. Ce n'est pas la mienne. Je viens de la droite puisque j'ai pris ma carte au RPR en 1991, mais depuis 1992 je n'arrive plus à me définir sur cet axe. Sur les questions de société, je penche plutôt à droite, mais sur les questions économiques, je suis bien plus interventionniste sur le cadre macro-économique que le PS.

      Le travail, une notion de droite ? Cela ne me semble pas évident, à moins d'avoir une vision un peu caricaturale de la gauche et de la droite.

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  26. Si je peux me permettre une réponse un peu plus personnelle (je n'interviens qu'aujourd'hui mais je suis ce - très bon - blog depuis plus d'un an), je dois dire que je suis assez fatigué par les querelles de clochers des souverainistes. Car enfin, chevènementistes, gaullistes conservateurs, gaullistes de gauche, dupontistes, villiéristes, républicanistes de gauche et lepénistes (oui oui), sommes-nous d'accord sur:

    - Une Europe des nations en lieu et place de l'Europe supranationale et libérale.
    - La restauration du rôle de l’État, au service du bien commun, de la chose publique, contre les intérêts particuliers en tout genre (finance, lobbys etc.).
    - Une souveraineté nationale pleine et entière.
    - La primauté du politique et du social sur le "tout-économique" et le sociétal.
    - Une économie raisonnablement encadrée, au service du plus grand nombre et non des marchés.
    - Une politique extérieure indépendante et délivrée des pressions américaines.
    - La conservation et la mise en avant d'une certaine identité française, sans fermeture sur le monde mais ferme sur quelques principes fondamentaux.
    - La défense absolue de la laïcité contre tous les intégrismes.
    - La maintien de règles de vie et de société décentes, fondées sur le simple bon sens (la "common decency" chère à Orwell et Michéa).

    Il me semble que tous, nous répondrions oui à chacun de ces points. A la rigueur des "oui mais". Il est vrai qu'avec toutes nos nuances, nous sommes sans doute intellectuellement plus riches que nos adversaires, donc plus enclin à la division. Seulement eux sont unis dans la médiocrité, quoiqu'ils en disent. Pourquoi diable serions-nous incapables de faire taire nos divisions et d'agir avec réalisme ?

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    1. Oui étant idéologiquement " socialiste et souverainiste " (comme Orwell et Michéa et finalement bien loin de rue de Solferino) je suis d'accord avec tous vos propositions! Nos divisions ne tienne plus qu'au déclaration victimaires et au complot faschiste a gauche et a l'anti islam primaire et l'ulra conservatisme a droite...

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    2. Il est évident que le positionnement de MLP hérite du républicanisme civique français qui a longtemps été porté, avec talent, par JP Chevènement. Il suffit de s'en remettre à ses déclarations, son positionnement, son programme pour 2012. A ce jour le pôle souverainiste ne trouve d'écho dans la population et le corps électoral que par la voie de Marine. Les chiffres sont clairs. Les mises en causes gratuites, fausses, dénigrantes, nous expliquant que cette candidate relèvent de l'extrémisme de droite ont pour seul objectif de figer le débat public. Ne nous laissons pas balader. Faisons usage de notre esprit critique et exigeons des propos clairs. Les mises en cause de cette candidate quant à de supposées carences en républicanisme - qui est légitime d'ailleurs à dire de telles choses ? qui et pourquoi ? selon quels titres ? - ne relèvent que du théâtre et de la comédie, lesquels bien utile au système aux fins d'interdire toute prise de conscience.

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    3. Pas du tout d'accord. De manière totalement anti-républicaine, Marine Le Pen propose de distinguer les Français d'origine européenne (qui pourraient avoir la bi-nationalité) des Français d'origine extra-européenne (qui ne le pourraient pas).

      Il ne s'agit que d'un exemple parmi d'autres.

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    4. LP,

      Elle propose une politique migratoire. Elle ne hiérarchise pas. Elle fait également un constat quant à ce qu'il reste de "l'assimilationisme" républicain et au développement du communautarisme en France. Chaque bloc se retrouve sur des modes d'être et des valeurs qu'il partage, sans pour autant croire ces dernières supérieur à d'autres. Vous pensez que tout naturellement nous avons plus vocation à faire partie de l'UE - disons du bloc européen tant le sigle UE me hérisse - que du Mercosur ? Vous aussi vous êtes citoyen du monde, comme Dany ?

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    5. Errata à mon post du 2 juillet 2012 à 21h15

      LP,

      Les français d'origine européenne et extra européenne ?

      Relisant votre post, alors que je pensais que vous aviez évoqué - lecture rapide -, comma auparavant, une différence entre différentes immigration - et non entre français -, je m'aperçois que vous évoquez une distinction entre français.

      Alors là je veux voir la déclaration in extenso, ça m'intéresse.

      Quel type de différence ? Une hiérarchisation entre individus, du fait de l'origine ? Quand ? Alors là je veux voir !

      N'hésitez pas à être précis.

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  27. Pour moi au vue de la recomposition de l’échiquier politique et l’émergence ( relative certes mais quand même) du FN , DLR devrait prendre la place du MRC qui est en décrépitude avec un CHevenement en fin de parcous ! En somme des gaullistes de " gauche" anti liberal qui ne sont pas naïf sur la question de la sécurité et de la nation!

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  28. Je pense que DLR doit rester à l'image des ses membres et, surtout, éviter le piège du positionnement politique (piège fatal à Bayrou et à l'UDF soit dit en passant).
    Pourquoi ne pas tout simplement revendiquer une certaine diversité d'opinions, et au lieu de répondre "nous sommes de gauche/de droite/ni de gauche ni de droite", répondre ; " DLR rassemble des citoyens de gauche comme de droite rassemblés autour d'un programme commun. Personnellement je suis de droite/de gauche..."?
    Ca a le mérite de l'honnêteté, ça ne fâche personne et ce serait plutôt bien vu par le citoyen "lambda" plutôt désabusé si l'on en croit l'abstention des dernières élections.
    Bien sûr, c'est un peu plus complexe que de définir une orientation politique de toute façon artificielle, mais DLR pourra aussi revendiquer le fait de ne pas prendre les Français pour des cons.
    Evitons un "ni-ni" suspect et iliisible et osons le "rasemblement" !

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    1. "éviter le piège du positionnement politique"

      La politique sans la politique et réduit au seul cadre politicien, voilà un bien beau programme. Voilà surtout ce qui a été fatal à Bayrou. Je ne pense pas qu'il soit raisonnable en République de refuser de penser. Bayrou mérite pleinement ce qui lui arrive. Pour moi, sa carrière politique est finie. Malheureusement, des euroépistes, fédéralistes, il n'y a plus que cela, à "gauche" comme à "droite". Il faudrait au surplus que DLR soit au clair sur son positionnement. Il y a à mon sens un décalage important entre les positions de NDA et certaines de L. Pinsolle sur des sujets majeurs. Pour ma part je ne me sens proche des déclarations de NDA visant à réduire très notablement l'immigration. Il s'agit-là d'un propos politique, que l'on nous vienne pas nous balader - la "presse" fait cela très bien - en nous expliquant qu'aborder ce problème de fond relève de l'extrémisme. La sophistique est partout dans le débat public de 2012, c'est même la pravda dans quasi tous les organes de presse ou médias.

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  29. Quelle est la position de DLR sur l'acquisition de la nationalité ? Le simple fait de naître en France, quel que soit la durée d'habitation sur place de parents étrangers, fait il du nouveau né un français "à vie" ?

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  30. http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/06/25/01039-20120625ARTFIG00719-borloo-nous-allons-recreer-une-force-au-centre-droit.php

    Extrait: "Qu'est-ce qui réunit les centristes?

    Notre famille a pour vocation d'associer tous ceux qui sont préoccupés de l'efficacité économique, qui considèrent que l'on peut promouvoir la compétitivité et l'attractivité en étant attentif aux préoccupations sociales. Tous ceux qui sont attachés aux territoires, à l'Europe et à une ouverture raisonnable au monde. Tous ceux qui sont convaincus que la responsabilité écologique est un levier de développement. Tous ceux qui sont très républicains - et courtoisement républicains. Un Français sur quatre se reconnaît précisément dans ces idées ; ils n'avaient plus de famille politique pour les représenter. Ça ne pouvait plus durer."

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  31. Bonjour,pour celà il faut que DLR sorganise dans chaque département avec une équipe de compagnons solidaires qui délègue vers toutes les compétences ,il y du travail pour tous le monde inter génération.Samedi C.N. puis rentrée de Dourdan,puis là au travail.Nous devons le faire,et nous le ferons.Merci.

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  32. Toujours le même problème... par bien des égards DLR est plus à gauche que le PS et surtout fait globalement preuve d'un pragmatisme que je partage... Sauf que si nous sommes d'accord sur les buts à atteindre, et même sur les méthodes, nous avons une divergence de fond par rapport aux moyens à employer : en aucune façon le retour au franc n'est une solution... vraiment dommage que cette divergence de fond se soit glissée dans votre programme... Il ne faut pas confondre révolution et régression...

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    1. DLR est logique: étant pour une Europe des Nations (coopération) il ne peut y avoir de monnaie unique; seules des monnaies nationales (éventuellement au sein d'une monnaie commune) peuvent permettre cette liberté de choix de la Nation.

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    2. Logique ??? On peut atteindre les mêmes buts, notamment par une politique fiscale intelligente, sans sortir de l'Euro... Bien entendu, si l'Europe s'opposait à ce genre de politique, alors là oui, il faudra mettre en balance notre adhésion à l'Europe. La séquence du changement est importante, c'est très différent de se séparer après avoir tenté de réformer de l'intérieur ou de partir par idéologie.

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    3. une monnaie est juste un outil qui doit être adéquat pour notre pays il n'y a pas de retour en arrière avec le franc ni d’avancée avec l'euro , l'outil actuel est de mauvaise qualité il faut le changer c'est tout

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    4. Pas de retrour en arrière ? C'est bien d'être dans la croyance, mais c'est mieux de fonder ses choix sur le contexte et la réalité.... Actuellement dans le monde, il y a, environ, 100 puissances financières qui peuvent "racheter" la France... On dirait que l'histoire n'a rien appris à DLR... Vous voulez faire de la dévaluation compétitive ? Les autres feront pareil et la seule chose que vous aurez obtenue, c'est de rendre les peuples encore plus pauvres et notre économie encore plus ouverte à tous les prédateurs...
      Cela dit, oui, il y a beaucoup de choses à mettre en place pour réformer l'Europe et qu'elle se comporte en vraie entité autonome par rapport à la Chine et aux USA... mais ce n'est certainement pas par la division des problèmes et le chacun-pour-soi, qu'on y arrivera.

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    5. de fait les autres ( chine et usa ) font de la dévaluation compétitive et nous ne pouvons en faire et l'ue a l’économie la plus ouverte ; je dis que la monnaie n'est qu'un outil donc ce n'est pas un problème de retour ou d'avancée mais d’inéquation

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  33. En tant qu'ancien adhérent du Modem, je vous encourage : le clivage Droite - Gauche apporte peu (il a encore du sens, mais c'est un clivage secondaire). Quiconque a écouté vraiment ce qui a été dit pendant la campagne électorale devrait en être persuadé: il y a des proximités entre vous, Mélenchon et le parti de gauche, le modem ... qui justifient que vous fassiez un effort pour vous extraire de ce positionnement "droite" qui a surtout une valeur historique.

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  34. La presse "Pendant un mois, la centaine de membres (parlementaires, ex-ministres, membres du bureau politique...) de ce groupe de travail vont se réunir à huis clos chaque jeudi matin pour élaborer une nouvelle "charte des valeurs de l'UMP", qui remplacera celle datant de 2002, à la création du parti. La nouvelle charte devrait être validée par le dernier bureau politique de l'UMP, fin juillet, avant la pause estivale, ou par le premier de la rentrée, début septembre."

    Sera t-elle compatible avec les "valeurs de DLR" ?

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  35. Bonjour,

    Il est clair que le curseur Gauche-Droite pose un problème de taille. Il a des racines historiques profondes (constituante), et idéologiques tenaces (marxisme, lutte des classes).
    Mais nous vivons une époque formidable, où des masses considérables d'électeurs croient dur comme fer voter "à gauche" quand ils votent pour de pâles sociaux-libéraux mondialistes.
    Il y a donc une énorme distorsion, entre ce qui fait "sens", pour les gens, c'est à dire le curseur Gauche-Droite, et le réel.

    Il n'est pas illusoire de penser que, le temps faisant son œuvre, les gens réalisent plus facilement que leur "gauche" (PS) est un pur leurre, un attrape nigauds sophistiqué de la "pensée unique".

    A cela s'ajoute un autre constat : LES désastres de la mondialisation, ou plus exactement, de la "globalisation". Les seuls bénéficiaires sont les sociétés financières internationales. Toutes les autres composantes économiques et sociales de nos sociétés sont broyées par cette machine infernale. Il n'y a aucun précédent dans l'histoire, et cela rajoute à la difficulté.
    Par contre il y a eu des précédents, où des mobilisations politiques se sont faites "à travers le", "au dessus du", "malgré le" curseur Gauche-Droite. Donc cela est possible.

    Un troisième constat : Chaque fois qu'un mouvement politique s'est idéologiquement écarté des données de l'histoire, cela a parfois été fructueux sur le plan tactique, mais sur du mensonge on ne peut construire qu'une société totalitaire et dogmatique.

    Ces trois constats m'amènent à penser que :
    1 - Un rassemblement des forces politiques qui résistent à la mondialisation (ultra ou social)-libérale et œuvrent à d'autres alternatives, a réellement une base sociologique potentielle immense ;
    2 - Un rassemblement qui se donnerait pour objectif de démystifier, non pas le curseur Gauche-Droite, mais d'affirmer qu'il ne suffit pas de s'assoir sur un siège à gauche de l'Assemblée pour être "de gauche" (C'est idiot, mais si l'UMP avait réalisé 95% des suffrages, des députés UMP siègeraient bien "à gauche"), serait en phase avec le réel passé, présent, et futur du PS, contrairement aux militants du Front de Gauche, qui continuent à entretenir cette mystification de "la gauche" (en parlant du PS).
    3 - Un rassemblement qui tirerait toutes les leçons de l'histoire, ne ferait certainement pas que des heureux (dans un premier temps), mais quel est l'avenir d'un peuple quand son passé est fait de mensonges ? Je pense en particulier au passé colonial qui contamine si gravement les débats sur la question des "étrangers" (là aussi la "gauche-PS" est une mystification).

    Au final je pense que nous devrions nous inspirer de nos anciens qui avaient su se rassembler autour du Programme du Conseil National de la Résistance, puis travailler à sa mise en œuvre. Ce programme avait posé les solides ancrages sur lesquels la France a connu 30 ans de prospérité. Sa démolition méthodique aura été l’œuvre de Sarkozy.

    Nos anciens avaient su se rassembler contre l'occupant nazi. Notre tâche serait un peu plus complexe, puisqu'il s'agirait de nous rassembler, non pas contre une armée, matérielle, faite d'armes et de soldats, non pas contre une idéologie(toutes choses "extérieures" à soi), mais contre des pratiques, des habitudes (commerce, consommation, emploi, gestion d'entreprise, monnaie, utilisation des ressources naturelles, etc.), qui sont devenues les nôtres insidieusement, après 30 ans d'avancées "(néo-ultra-socio)-libérales" et de martellements médiatiques, ou des institutions filandreuses, inextricables, qui cachent les pires programmes derrière les plus beaux blasons (FMI, ONU, BCE, UE, etc.).

    Chers amis, courage et lucidité dans vos travaux !
    ... de la part d'un militant du M'PEP

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  36. "des masses considérables d'électeurs croient dur comme fer voter "à gauche" quand ils votent pour de pâles sociaux-libéraux mondialistes.
    Il y a donc une énorme distorsion, entre ce qui fait "sens", pour les gens, c'est à dire le curseur Gauche-Droite, et le réel."

    Excellent constat. Quand nous parlons de "gauche" ou de "droite" il faut garder à l'esprit ce décalage entre les valeurs de la population et leurs représentations électorale. Quand ce décalage s'élargira encore nous aurons en effet une opportunité culturelle et sociologique considérable.

    J'ai lu de nombreuses remarques s'inquiétant de l'abandon des valeurs "de droite". Débarrassons-nous au préalable de l'étiquette, et quand nous discuterons du contenu nous verrons que les désaccords sont parfois moindre que vous le croyez. Idem pour ceux qui s'accrochent au mythe des "valeurs de gauche".
    Dans le jeu politique actuel, les "valeurs", sous forme de discours dévots, ne sont que des hameçons pour ramener les électeurs vers l'UMP (hameçon de droite) et le PS (hameçon de gauche). Certains se contentent de la reconnaissance que constitue un discours qui les représente (c'est le grand talent de Sarkozy) - mais passé la messe électorale, c'est la politique de l'oligarchie qui s'applique.
    Libre à chacun de cultiver son petit jardin, de former un MPF bis ou un MRC bis, aux marges des partis de l'oligarchie auxquels ils serviront d'appoint moyennant quelques coups de chapeau.
    Sinon, l'enjeu n'est pas de préserver son identité mais de la ressourcer dans les valeurs de la Nation, comme pût le faire la Résistance. Chercher l'unité contre l'oligarchie, et non le clivage culturel qui nous impuissante. Se projeter dans l'avenir et non ressasser le passé.

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  37. Il me semble qu 'il est un peu drôle que Laurent Pinsolle se place en senseur vis à vis de DLR et de NDA.

    Tout ce qui ce dit précédemment n'est que redite et n'apporte rien.

    Les Français ne savent pas pour qui et pourquoi ils ont voté

    pour les Présidentielles et les législatives...

    Ce sont les médias qui ont fait ces élections. En France il n'y a plus de droite ni de gauche.IL y a des patriotes et des fédéralistes qui ne savent même pas ce que cela veut dire.

    Pour les patriotes il y a du grain à moudre, ancien SD du RPF je me souviens des scores que nous faisions et dans mon département nous étions majoritaires avec le FN qui faisait 15%.

    Aujourd' hui pour les responsables de DLR il faut à tout prix mettre de l'ordre dans le fouillis des groupuscules Gaullistes qui ne savent pas ou ils mènent leurs sympathisants mais fichent la pagaille dans les circonscriptions surtout aux législatives.

    NDA est un grand homme, il faut qu' il s'entoure de collaborateurs cohérents qui sorte de la sphère Parisienne en ne prenant pas que le TGV OU l' avion.

    Que personne ne prenne mal ces quelques lignent mais il faut les faire bouger(autre sens) et ne pas rester sur des stéréotypes éculés.

    N'allons pas dans le sens du parisianisme qui nous manipule. Ne perdons pas notre devoir de Français puisque nous avons la chance d'y réfléchir...

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  38. On chipote sur les mots plus que sur le fond. Et ça prouve bien que le choix des mots est fondamental. Le lexique, voici bien un thème à aborder à Dourdan ! NDA est venu de la droite, Laurent est venu de la droite, je suis venu par la droite. OK, et maintenant ? Comme quelqu'un l'a souligné plus haut, c'est de l'histoire. Mais présentement, qu'est-ce qui nous importe ? Savoir si telle ou telle personne, si telle ou telle idée, si un projet est de droite, de gauche ? Ou bien si ils sont souverainiste, gaulliste, démondialiste, patriote ? Démondialisation, Etat-Nation, souveraineté du Peuple, sécurité, justice sociale, écologie, assimilation pour maintenir la cohésion nationale, assimilation pour maintenir la cohésion nationale. Ces questions sont-elles de droite ou de gauche ?! Absurde !
    Je me souviens d'un journaliste qui pendant la campgne demandait à NDA qui il était donc au fond : un gaulliste de gauche ? Un altermondialiste de droite ? Lui, avait répondu "mais les deux !", un peu blasé, je crois. Il avait tort sur ce coup-là parce que la question était d'une grande pertinence !

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  39. Denis Lelièvre30 juin 2012 à 09:11

    Pour contribuer ici aussi au débat, je poste le texte que j'ai publié sur Facebook : on voit que je suis pour l'essentiel d'accord avec toi, Laurent, mais je préfère une formulation plus "positive" plus "rassembleuse" que le "ni... ni...". Donc différence de forme, mais accord sur le fond.

    " Je ne suis pas membre du conseil national de DLR, ayant choisi la fois précédente de ne pas m'y présenter. Du reste même si je m'y étais présenté, rien ne dit que j'y aurais été élu.

    C'est donc comme simple mililtant de base, ayant adhéré à DLR en janvier 2007, que je m'exprime.

    J'ai adhéré, donc, en janvier 2007 ; la date n'est pas anodine, c'est juste après que NDA a rompu les amarres avec l'UMP, et naturellement, ce fut pour moi le fait déclencheur de mon adhésion. DLR doit rester un mouvement indépendant, ce qui ne signifie pas nécessairement isolé mais les éventuelles alliances à nouer doivent se faire sur un pied d'égalité, sans renier nos valeurs.

    En l'état actuel, une alliance avec le Front national, tel qu'il persiste à être, me semble exclue. Qu'il change, en profondeur et pas seulement de façade, et nous verrons. Pour l'inbstant, c'est impossible, d'autant qu'à 2% de votes face à 18, nous nous ferions purement et simplement absorber comme le premier SIEL venu. J'ai d'autres attendes de la part du mouvement auquel j'adhère.

    Je lis, ici où là, un "ni droite ni gauche". Si je puis partager le fond d'une telle pensée, je crains que la forme nous déserve et éloigne de nous des personnes qui auraient toute leur place parmi nous. Au "ni... ni..." négatif, qui s'ajouterait au "non" du référendum de 2005 et au "non à l'Euro", nous passerions pour un mouvement qui ne sait que s'opposer, que critiquer.

    C'est pourquoi, à ce "ni de droite, ni de gauche", je préfère l'exact contraire, à savoir "et de droite et de gauche", slogan positif, rassembleur et qui correspond davantage à notre volonté de dépasser le clivage. Chacun, d'où qu'il vienne, a sa place selon moi à DLR. Oui, DLR doit être de Gauche, car être de Gauche, c'est aimer et défendre le peuple. Oui, DLR doit être de droite, car être de Droite c'est aimer et défendre la Nation. Sans faire du Peuple et de la Nation un absolu, sous peine de verser dans l'extrémisme le plus vil, ce que les partis des deux candidats les plus connus aux législatives à Hénin-Beaumont savent trop bien faire, chacun à son bord.

    Alors, quand NDA appelle à refonder la Droite, oui ! L'essentiel des adhérents et des électeurs de DLR en vient. Il n'est qu'à voir les résultats des reports de voix aux présidentielles à Yerres au second tour pour s'en convaincre. Et DLR doit y avoir sa part, mais à condition qu'il s'en fasse autant à Gauche.

    Une fois cela posé, ayant clairement défini et affirmé ce que nous sommes, nous pourrons rassembler tous les patriotes républicains de gauche comme de Droite, du MRC (voire plus à gauche encore, comme J Nikonoff) aux anciens dui FN qui auront compris qu'ils s'étaient fourvoyés dans une voie sans issue, sans perspective de rassemblement.

    Alors, plutôt que "ni de gauche, ni de Droite" qui signifie au mieux "ni exclusivement de gauche, ni exclusivement de Droite", préférons le slogan rassembleur que je préconise."

    Je sais que cette contributionsera transmise au CN de ce samedi.

    Denis LELIEVRE, militant de base de DLR, Val d'Oise.

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    1. Un rassemblement large est inévitable. C'est la ligne Pinsolle qu'il convient d'interroger, laquelle se caractérise notamment par une mauvaise lecture de la philosophie politique à l'oeuvre au sein du FN de Marine Le Pen.

      Un rassemblement large va de Nikonoff à ce FN dont le logiciel de réflexion politique est aujourd'hui pleinement héritier du républicanisme civique d'un Chevènement par exemple.

      Sans le peuple, rien ne sera possible. Le peuple a choisi Marine (19%).

      Les positions de DLR sur l'immigration - un sujet politique - doivent être précisées : réflexion politique et mesures précises et détaillées. Un peu de clarté svp !

      Le républicanisme civique arendtien insiste, reprenant Aristote, sur l'homogénéité culturelle - et non ethnique - d'un peuple, d'une nation.

      Arrêtons les poses, du concret SVP !

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    2. Dans cette vidéo NDA repond a Franck Abed sur un certain nombre de sujet qui nous intéresse par rapport a l'article de Laurent Pinsolle

      http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/nda-sur-la-monnaie-l-ue-l-31877

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    3. Je ne vois pas de différence entre NDA et Marine dans cette vidéo.

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    4. de fait moi non plus

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    5. @ Global

      Sur l'immigration, notre position est simple : baisse de 50% des flux hors étudiants pour viser un solde net proche de zéro étant donné le contexte actuel. Sortie de Schenghen pour contrôler à nouveau nos frontières.

      Le peuple n'a pas choisi MLP. Il la porte à 17,9% mais pas à l'Assemblée. Elle reste dans l'impasse politique de son parti. Certes, le FN est le premier parti souverainiste (aujourd'hui), mais sans perspective (heureusement) d'arrivée au pouvoir.

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    6. @LP,

      Pardon, mais au vu du mode de scrutin, c'est un score de première importance. Ce n'est que le début. Rejoignez le mouvement, vous avez beaucoup à apporter au courant souverainiste majoritaire et populaire. Sans perspective ? Alors quel parti souverainiste a des perspectives à offrir, si ce n'est celui qui mène en tête sur ces idées dans cette période de recomposition politique ?

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  40. Réponse ici puisque les commentaires ont été fermés sur Marianne.

    51.Posté par Guy RIVIERE le 29/06/2012 16:34
    "Fondamentalement républicains, profondément laïcs, farouchement démocrates"

    Oui ? Il me semble que les amis de Montebourg, voire les militants du Front de Gauche, partagent ces principes. Et pourtant je doute qu'on puisse rassembler à court terme tous les membres de ces mouvances avec ceux de DLR. Sans parler de leurs dirigeants et de leurs ego. Ca ne suffit donc pas à définir ce parti. L'intérêt de la contribution de M. Pinsolle est qu'elle tente de sortir de certaines ambiguïtés qui, si elles ne te troublent pas, brouillent largement le message de Dupont Aignan. Lequel a soutenu Nicolas Sarkozy en 2007 avec l'UMP. Quand je parle de ce leader, je rencontre trop souvent un rejet irrationnel, fruit de l'image médiatique perçue.

    Il faut donc tenir compte de cette image que lui ont fabriqué les médias et dont il est très difficile de sortir. Il en résulte que beaucoup n'adhèrent pas à son style bon élève associé au territoire qu'on lui a assigné au départ, un Gaullisme bien à droite, à la limite a de de Villiers et du FN. En cinq ans il a fait un sacré chemin (mais le FN aussi) et les limites ont énormément bougé. Comment se démarquer par rapport à Dame Marine qui a siphonné une partie des analyses des altermondialistes ? Ainsi, pendant que Dupont Aignan faisait sienne la lutte contre la mondialisation ultralibérale (ce qui le rendait définitivement incompatible avec l'UMP) le FN faisait une partie de ce même chemin.

    Ce qui fonde l'originalité du programme de DLR, est sa position sur la TVA sociale, en privilégiant la défense publique des droits sociaux plutôt que leur privatisation comme le prévoyaient les manœuvres de l'UMP. On n'a pas fini d'explorer les conséquences de ce projet. Mais il faudra aussi apporter une réponse claire au problème de l'immigration. Qui n'est pas un problème de principe comme le prétend le FN mais qui le devient par le refus de la société (et de l'économie) à le résoudre de manière juste. Pour être incapable de le comprendre, Mélenchon s'est coupé d'une partie de son électorat.

    Il faudra également que DLR clarifie sa vision du souverainisme et de l'Europe. Les altermondialistes se sont opposés au TCE en 2005 non pas parce qu'ils étaient anti Européens mais parce qu'ils avaient une vision radicalement différente du fédéralisme. Lequel reste utopique dans le contexte actuel. Quand Merkel parle de fédéralisme, il s'agit d'un contrôle d'une administration technocratique non élue sur le budget des Etats. Même aux Etats-Unis, cela serait impensable. Ce qui reste à construire, c'est un véritable Etat fédéral, avec ses ressources et sa légitimité politique. Ce qui implique qu'il existe une expression et donc un peuple Européen. Ceci reste à construire de zéro. Mais ce n'est pas parce que cela relève de l'utopie qu'il faut le laisser de côté.

    Amicalement
    Franz

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    1. @ Franz

      Je partage largement ce commentaire. Pour l'Europe, je crois que la conférence de presse de jeudi démontre la même logique.

      NDA n'avait pas soutenu Sarkozy en 2007. Il avait dit, après le débat d'entre deux tours qu'il voterait pour Sarkozy. C'est loin du soutien, et pas illogique vu la prestation de S.Royal (même si j'avais fait un choix inverse).

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  41. @Franz,

    Vous dites :

    "Qui n'est pas un problème de principe comme le prétend le FN mais qui le devient par le refus de la société (et de l'économie) à le résoudre de manière juste."

    Il est bien dommage que ce ton de sincérité achoppe sur une phrase faites de sous-entendus qui posent problème.

    Qu'entendez-vous dire en exposant que pour le FN de MLP l'immigration est un problème de principe ?

    J'en ai plus qu'assez pour ma part de ces mises en causes qui ne s'assument pas comme telles et tirent leur pseudo pertinence du flou qu'elle charrie.

    Voulez-vous dire que le FN de MLP, le programme disponible et défini eu égard à une situation donnée du pays, s'oppose par principe à l'immigration, ainsi en toutes circonstances ?

    Voulez-vous dire qu'il y a un rejet de principe de l'immigration ? Quelle définition précise donnez-vous au mot opposé ? Donnez-vous à ce mot le sens de rejet ?

    Sur quoi vous basez-vous pour affirmer de telles choses si vous les affirmez (où sous-entendez) ?

    De quelles déclarations de MLP - in extenso svp - parlez-vous ?

    Un peu de sérieux ; trève de mondanités et de poses !

    Alors, quoi précisément ?

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    1. Aucune intention de débattre ici sur le FN, il y a des choses plus importantes à faire. Il me semble que M. Pinsolle est clair là-dessus. Pour le FN, l'immigration est un problème en soi puisque pour ce parti tous nos maux en sont la cause. Que tu pense différemment est ton problème. Tu peux même aller militer ailleurs, il y a de la place dans le paysage politique. Mais les candidats FN de la campagne présidentielle nous ont assez rebattu les oreilles sur ce sujet. Lis M. Louis Aliot pour t'en convaincre.

      Salut
      Franz

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    2. @Franz,

      Ne dites pas que vous ne voulez pas débattre, mais reconnaissez que vous ne le pouvez pas ; reconnaissez enfin que vous ne pouvez fonder vos mises en cause. La preuve est là, sous nos yeux. Vous avez avancez des propositions ; je vous ai demandé de les fonder ; vous actez par votre refus votre incapacité à fonder les propos que j'ai relevé. Et vous finissez, bien évidemment, toujours par souci du débat démocratique je suppose, par un avis d'expulsion. Merci de cette brillante démonstration.

      Cordialement - nénamoins.

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    3. Aucune intention de polluer ce forum comme tu le fais.

      Salut
      Franz

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    4. Cher Monsieur Franz,

      Je vous prierais de rester poli. Vous conviendrez tout d'abord que le FN est un sujet abordé dans cet article, il est donc légitime de discuter ce point.

      Il est enfin symptomatique de vos méthodes de débat de venir considérer qu'une argumentation fondée et respectueuse des autres débatteurs soit qualifié, par vous même, de "pollution". Je ne peux que vous renvoyer aux définitions du dictionnaire.

      Je ne peux que vous encourager enfin à continuer notre débat en abordant le fond de cette discussion que nous avons commencé et que vous avez abandonné par une impossibilité manifeste d'argumenter - enfin il me semble, mais vous pouvez encore me faire mentir.

      Vous voudrez bien à l'avenir, afin de ne pas "polluer" le débat, ne pas me répondre par le biais d'invectives qui, en tout état de cause, ne font pas avancer les thèses que vous soutenez.

      Je ne peux que vous inviter à reprendre vos esprits et le cours d'un débat que je souhaite riche et cordial.

      Je ne peux malheureusement pas vous transmettre mes sincères amités, et ce pour l'unique raison que vous prendriez cela pour de l'ironie - ce que cela ne serait assurément pas.

      Bien à vous.

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    5. @ Global

      Deux déclarations totalement mensongères de MLP sur l'immigration :
      - il y a un an, lors d'une conférence de presse sur le sujet, elle dit que la France est championne d'Europe de l'immigration, alors qu'au contraire, nous sommes quasiment le pays le moins ouvert. Quand la France accueille 200 000 immigrés par an (je ne soustrais pas les départs), la Grande-Bretagne en accueille 600 000 par an.
      - pendant la campagne, elle a dit que la France avait accueilli 15 millions d'immigrés en 35 ans (en réalité, c'est entre 2 et 3)

      Bref, elle ment pour faire peur.

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    6. il est extrêmement difficile de connaitre la réalité ; quand nous parlons de 200000 c'est ce qu officiellement la France veut accueillir les anglais en ce sens sont plus honnête ils veulent des étrangers car ils sont plus malléables et moins fainéant c'est ce qui se dit textuel en gb ; la réalité c'est que les immigrés d'origine magrébine en France n'ont aucune intention de s'assimiler d’où leur visibilité maximale après 2 ou 3 générations ce sont toujours des étrangers

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    7. @LP,

      C'est donc cela l'extrême droite, la déclaration selon laquelle la France est championne d'Europe de l'immigration, alors que les anglais seraient devant (qui d'ailleurs à les vrais chiffres, Cf Madame Tribalat).

      Le fait d'ailleurs que les anglais ne soient pas dans Schengen ne remettra probablement pas en cause vos certitudes quant à la pertinence du fait de venir relever cette phrase.

      Je transmets votre définition de l'extrême au collège de France pour validation. Va pas faire bon se tromper (se trompent elle d'ailleurs ?) sur les chiffres...

      Faisons enfin le calcul (perso j'suis pas trop Insee...) du flux migratoire depuis les années 70, et comptons ! 10, 15 ? C'est à voir... et puis quoi ? On ne peut discuter de rien, l'immigration est par essence une chose bonne et souhaitable, et selon toutes circonstances ?

      Heureusement que côté RPR et UMP - PS et tous les autres...- on a toujours fourni, sur tous les sujets, de vrais chiffres, tous définitivement indiscutables. Et puis jamais de mensonge aussi...

      Que dire... Bravo peut-être ?

      Ecoutons le patron :

      http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/nda-sur-la-monnaie-l-ue-l-31877

      Que de sages paroles... rien à enlever, tout comme Marine, tout pareil !

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    8. @ Global

      Vous êtes le champion de la mauvaise foi. Où ai-je dit que l'immigration est forcément bonne et souhaitable ?

      Vous savez parfaitement que ce n'est pas ce point, seul, qui fait que je qualifie le FN d'extrême-droite... Les Anglais laissent leur frontière ouverte, c'est leur choix. Je ne pense pas que ce soit le bon pour notre pays aujourd'hui.

      MLP, des paroles sages ? Bonne blague !!!

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    9. La question est simple. A quel moment la déclaration de MLP sort cette dernière du champ républicain ?

      C'est ce que vous appelez ce mensonge, sur un point assez dérisoire intéressant un calcul - sur lequel aucun spécialiste n'est d'accord - qui la met hors jeu ?
      Qu'un politique une seul fois soit pris en défaut sur un chiffre qu'il cite même de bonne foi - ou non -, et le voilà mis au ban de la République par un aréopage officiel du bon et du bien.

      Il reste que NDA est impeccable dans cette vidéo et que je ne vois pas de différence - à la limite sur la forme - essentielle avec le programme de Marine!

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    10. @ Global

      Cet épisode est intéressant car vous débattez comme une anguille, inventant des arguments que je ne tiens pas pour pouvoir les critiquer. Vous êtes ridicule et cette mauvaise foi caractérisée ne peut que créer un doute gênant.

      Il est totalement faux de dire qu'il y a débat sur les chiffres que MLP avance. Elle-même, se référant aux chiffres de Tribalat / Gourévitch, évoque les 200 000 entrées annuelles en France. Il y en a trois fois plus en Grande-Bretagne, et des chiffres largement supérieurs en Espagne, en Italie ou en Allemagne donc elle ment quand elle parle de "champion d'Europe". Idem sur les 15 Mios d'immigrés en 35 ans. C'est un chiffre totalement farfelu puisqu'on est entre 2,5 et 3 selon les sources... Elle ment pour faire peur et stigmatiser les immigrés de manière mensongère, ce qui est anti-républicain.

      Des différences, il y a en a beaucoup heureusement, sur l'avortement, la peine de mort, la réforme de la finance, l'immigration (baisse de 50% vs 95%) ou les modalités de la sortie de l'euro...

      Et sur le fait que le FN soit un parti d'extrême-droite, quel parti républicain cumule tant de dérapages ?

      - Logo du parti : le décalque exact du logo du MSI Italien de 1946, rassemblant les nostalgiques de Mussolini. Gianfranco Fini l’a abandonné quand il est passé à Alliance Nationale dans les années 2000
      - Immigration : Marine Le Pen annonce le 21 février 2011 que la France est « championne d’Europe de l’immigration », ce qui est totalement faux puisqu’au contraire, notre solde migratoire est 50 à 70% inférieur aux pays comparables. Elle parle également de « remplacement pur et simple de la population Française ».
      - Bastien-Thiry / Algérie Française : sur Nations Presse Infos, site mariniste officiel du Front National, vitrine internet, le 11 mars 2011, un papier dit qu’il a été « assassiné par celui qui a trahi l’Algérie Française ».
      - Charles de Gaulle : papier publié le 19 juin 2010 sur Nations Presse Infos qui commence par cette citation : « Lorsque la pierre tombale de l’Algerie Française aura été scellée par la volonté acharnée d’un homme épaulé par la lâcheté de tout un peuple, je n’abandonnerai jamais l’idée de pouvoir débarrasser mon pays du personnage qui a corrompu l’âme de la France » (Colonel Antoine Argoud)
      - Candidat suspendu pour salut néonazi : le 25 mars 2011, le Front National suspend Alexandre Gabriac (20 ans, responsable régional jeune, élu au conseil régional), candidat aux cantonales à Grenoble qualifié au second tour après la publication de clichés où il effectue un salut nazi devant un drapeau nazi, déjà condamné en 2009 pour «apologie de crime contre l'humanité, injures à caractère raciste et violences volontaires» mais qui avait été investi.
      - « Nez » des juifs : en janvier 2011, Jean-Marie Le Pen, président d’honneur du FN, dit que l’on ne voyait pas à son nez que le journaliste molesté par le service d’ordre lors du Congrès était juif, dans la pire tradition de l’extrême-droite des années 1930. Marine Le Pen n’a jamais pris de distance avec ces propos (elle l’a banalisé en disant que c’était comme s’il avait dit que cela ne se voyait pas sur son visage). Il est à noter que le Congrès du FN est le seul congrès politique auquel le Petit Journal na pas pu assister
      - L’Occupation : en décembre 2010, Marine Le Pen affirme que « je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'Occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire. Certes y'a pas de blindés, y'a pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même »

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    11. LP,

      Vous ne devriez pas perdre votre calme. Nous sommes ici pour discuter respectueusement.

      Quelle drôle d'anguille donc, qui pose des questions simples, interrogeant ces définitions politiques qui sont les vôtres, et auxquelles vous répondez par des éléments de faits, épars, n'ayant pas de rapport avec la doctrine produite par un bureau politique.

      J'apprends enfin que le mensonge en politique est la marque de l'extrémisme... me remémorant l'histoire, ne serait-ce que de mon pays, je me demande tout à coup si nous n'avons pas toujours été dirigés par de dangereux extrémistes...

      50 % de diminution sur l'immigration ? NDA ne dit-il pas dans la vidéo ci-dessous qu'il faut tendre vers le 0 immigration ?

      http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/nda-sur-la-monnaie-l-ue-l-31877

      Mais corrigez-moi si j'entends ou comprends mal... j'avoue pouvoir faire erreur.

      Quant aux différences évoquées, je souhaiterais savoir quelles sont celles qui permettent de disqualifier le républicanisme de MLP.

      A mon sens, il y a moins de différences, sur le plan idéologique, entre un électeurs de NDA et un électeur de Marine, qu'entre deux socialistes membre du même courant.

      Non, et j'en suis toujours bien désolé, on ne définit pas la doctrine politique d'un parti eu égard à quelques individualités - dont certaines ont été exclues - s'étant défavorablement fait entendre dans l'espace public.

      Pensez-vous qu'il faille définir le parti socialiste, son code politique, eu égard aux faits de quelques militants passés devant des tribunaux ou encore en raison de déclarations d'autres militants - et dirigeants - relatives à l'humanité indiscutable de régimes à coloration rouge vif (De Staline à Mao, en passant Castro et les Khmers, la liste est longue) ?

      Les productions intellectuelles et programmatiques d'un groupe politique, dont la ligne est fixée par ses dirigeants, ne se confondent pas avec les quelques faits d'égarés - ou personnages d'un autre temps politiques - qui se sont manifestement trompés d'adresse.

      Je ne vois enfin toujours pas quelle déclaration de MLP permet de sortir cette dernière du champ républicain.
      Je ne vois aucune argumentation construite sur ce point.

      Un rassemblement des patriotes me paraît indispensable ; laisser de côté le parti souverainiste qui rassemble de très loin le plus de suffrage m'apparaît comme totalement incompréhensible et anti-productif.

      C'est ainsi qu'il est pleinement logique que des chevènementistes aient rejoint idéologiquement Marine.

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    12. @ Global

      Je persiste. "Anguille" car vous relancez le débat en inventant des arguments que je ne tiens pas. D'ailleurs, de manière très intéressante, vous ne répondez pas aux nombreux faits que j'évoque dans mon commentaire précédent.

      Vous restez dans les généralités faute de pouvoir répondre aux faits précis que j'évoque précédemment et qui disqualifie presque chacun le républicanisme que vous attribuez à MLP.

      J'évoque essentiellement des positions de MLP ou de Louis Alliot, N°2 du mouvement (et directeur de Nations Presse). Le cas Gabriac est intéressant car il a été exclu quand l'info s'est répandue dans les médias et on peut douter du fait qu'ils n'étaient pas au courant de ses activités.

      Diminution de l'immigration de 50% pour tendre vers un solde net à zéro. Voilà notre position.

      Ce n'est pas parce qu'il y a une poignée de chevènementistes qui ont rejoint MLP que cela change quoique ce soit. Leur immense majorité est opposée au FN.

      Sur ce, je clos la discussion puisque vous ne répondez pas et que j'y ai déjà passé assez de temps.

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  42. @ Patrice,

    Il ne faut pas exagérer, les chiffres internationaux viennent des mêmes méthodes, donc on peut juger qu'ils sont comparables. Et un écart de 1 à 3 démontre bien que la France accueille moins d'immigrés que nos voisins.

    Et s'il vous plait, pas de généralisation xénophobe du type "les immigrés... n'ont aucune intention de s'assimiler". Bien sûr, tous ne veulent pas s'intégrer, mais je persiste à croire que la majorité le veut. En outre, ce n'est pas avec ce genre de déclaration qu'on leur donne l'envie de s'intégrer.

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    1. ha non pas xénophobe je n'ai absolument pas peur des étrangers mais je suis pour l'adage " a Rome fais comme les Romains " comme le disait si bien Ambroise .
      Sur l'immigration la seule question que nous devons nous poser en avons nous besoin si oui de quel type ( diplômée ou non etc ....) mais nous n'avons pas besoin d'immigration de peuplement la France étant déjà en surcapacité de population

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    2. @ Patrice

      D'accord sur le fait que notre pays n'a pas besoin d'immigration aujourd'hui avec 10% de taux de chômage officiel, sans doute plutôt 15% en réalité.

      Un peu xénophobe quand même quand on dit que tous les immigrés ne veulent pas s'intégrer... Pas besoin de généralisations abusives pour dire qu'il faut restreindre les mouvements migratoires aujourd'hui. Ce sera aussi un moyen de mieux intégrer ceux qui sont présents. Mais pour le faire, il faudra tenir un discours équilibré.

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    3. Très bonne argumentation Laurent Pinsolle. Ça peut faire évoluer les pensées de certains :)

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