mardi 15 mai 2012

Comment la gauche sectaire favorise la droite dure


Cela a été une surprise de l’élection présidentielle : Nicolas Sarkozy a réussi à réunir 48,4% des suffrages exprimés, malgré son bilan et son style, très largement critiqués. Et si sa stratégie de droitisation et la réaction d’une partie de la gauche expliquaient cette défaite finalement assez serrée ?

La gauche sectaire

Théoriquement, la gauche devrait être le camp de la tolérance, de l’ouverture, du débat démocratique, apaisé, serein, qui respecte l’opinion de l’autre. Mais face à une gauche républicaine et ouverte, a émergé une gauche intolérante, outrancière, refusant le débat, et finalement bien peu démocratique. Cette gauche sectaire est sûre de sa supériorité morale, intolérante à l’égard des autres opinions. Canal Plus et Le Monde peuvent parfois en être de bons exemples.

C’est une gauche pour qui la mondialisation ne saurait être remise en question. C’est cette gauche qui a abandonné les ouvriers pour défendre les sans papiers. C’est cette gauche qui parle de nationalisme ou de guerre dès que l’on évoque les frontières. C’est cette gauche sociale libérale, libertaire qui veut dépénaliser le cannabis et finalement tout laisser faire, oubliant que les règles sont le plus souvent à l’avantage des plus faibles, en les protégeant des excès des plus forts.

C’est cette gauche qui n’hésite pas à insulter les électeurs du Front National, à les traiter de « cons », comme Sophia Aram. C’est cette gauche qui a versé dans une véritable hystérie contre le président sortant, osant des comparaisons absolument absurdes dont elle devrait avoir honte, comme le soutient Elisabeth Lévy. C’est ainsi que l’Humanité a osé mettre Sarkozy sur le même plan que Pétain, comme si le président sortant avait traité avec un Hitler des temps modernes.

La gauche radicale, par la voix de Jean-Luc Mélenchon peut aussi céder à ces excès quand il traite Nicolas Sarkozy de facho, l’insulte ultime, utilisée à tort et à travers. Mais de telles comparaisons sont totalement outrancières et indignes, notamment pour la mémoire des victimes du fascisme. Quel irrespect pour l’histoire d’oser utiliser de tels propos pour disqualifier son adversaire ! Certes, Nicolas Sarkozy est très critiquable, mais de tels excès sont absurdes.

L’effet qu’elle a sur la droite

En outre, cette gauche sectaire est sans doute la meilleure avocate du Front National ou de Nicolas Sarkozy. En effet, il est bien évident que les jugements lapidaires à l’égard de Marine Le Pen ou du président sortant de la part d’éditorialistes parisiens a tout pour crisper des électeurs qui souffrent de cette mondialisation qu’ils promeuvent comme un modèle indépassable. Et ils doivent bien apprécier de voter pour ce parti que certaines élites détestent tant.

L’autre effet provoqué par cette gauche sectaire a sans doute été de remobiliser la droite dans la dernière ligne droite du scrutin présidentiel. En effet, le score de François Hollande est finalement assez décevant étant donné l’immense discrédit du président de la République et le profil consensuel du candidat que s’était choisi le Parti Socialiste. On pouvait imaginer une victoire plus large. Il faut donc imaginer que quelque chose a permis de remobiliser la droite, y compris modérée.

En fait, les outrances contre Nicolas Sarkozy (provoquées par sa campagne droitière) ont sans doute fini par convaincre des électeurs plutôt modérés d’oublier leurs réticences à l’égard du président sortant pour voter contre cette gauche jugée excessive contre le président de la République. Même moi, j’ai fini par trouver certaines critiques contre-productives, malgré mon très fort rejet du président. Ce faisant, elle crispe le débat dans un sens qui finit par aller totalement contre ses idées.

Cette gauche sectaire y trouve sans doute dans ses excès un moyen commode de compenser ses renoncements. Mais ce faisant, elle attise une guerre culturelle qu’elle pourrait bien perdre tant les ravages de la mondialisation finissent par crisper les citoyens, comme le souligne Natacha Polony.

73 commentaires:

  1. Votre analyse est plutôt bonne.
    Mais vous avez été contaminé par cette gauche caviar et donneuse de leçon.
    Vous utilisez le terme de sans papier alors que ces gens là sont des clandestins. Le terme sans papier est un terme de novlangue, cela permet de victimiser à outrance les clandestins qui contreviennent à la loi.
    Vous êtes très peu disert sur Mélanchon, pourtant, il a été le plus violent dans la dernière campagne présidentielle. La violence s'est exprimée oralement par des insultes et des comparaisons indignent et aussi physiquement puisque NDA et les jeunes avec Marine ont dû subir les attaques des amis de Mélanchon. De plus, Mélanchon a été monté volontairement dans les sondages par Le système pour au final s'apercevoir qu'il avait ramassé une grosse veste.
    Son investiture à Hénin Beaumont prouve que Mélanchon n'est qu'un arriviste et qu'il n'a aucun avenir politique sans Marine Le Pen, il me fait de la peine et je le trouve pathétique. Il se pose en bouclier contre le fascisme, quel comique.
    A gauche, les accords électoraux vont bon train pour les législatives. Le PS ne se gène pas d'avoir des accords avec les écologistes (qui se prostituent pour entrer au gouvernement) et même avec le PC dans certain cas. Les donneurs de leçon ne sont jamais remis à leur place quand ils font ce genre d'accord.
    Mais à droite, tout accord avec le rassemblement bleu marine est interdit par l'appareil UMP, ce qui au final donnera la victoire à la gauche au delà de la réalité politique du pays. Vivement la proportionnelle.
    Nicolas Sarkozy n'a pas eu spécialement une campagne droitière mais égale à celle de 2007 où il parlait comme la droite aurait toujours dû parlé. Malheureusement pour lui il a eu un bilan qui ne l'a pas servi. Si il avait passé le karcher dans les cités, il aurait été élu haut la main. C'est le décalage entre les paroles et les actes qui a fait que les Français ont été déçus par lui.
    Ce que vous pouvez ajouter, c'est que la quasi totalité des médias diffusent des idées de gauche (vote interne au magazine marianne: 82% pour la gauche...) ces idées inondent l'ensemble des esprits Français et sont difficiles à combattre car vous êtes tout de suite attaqués sur des valeurs morales si vous allez à l'opposé de la doxa.

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    1. Contaminé par la gauche caviar ? Là, vous poussez un peu, pour ne pas dire beaucoup.

      Mélenchon a fait un très bon score. Cela faisait 30 ans que la gauche de la gauche avait fait un tel score. Je pense qu'un accord FN-UMP ne changerait pas la donne, même en éliminant les triangulaires car un certain nombre d'électeurs refuseraient radicalement cet accord. Bien sûr que Nicolas Sarkozy a fait une campagne plus droitière qu'en 2007 en suivant Buisson sur l'immigration, la critique des journalistes... Il s'est radicalisé dans les mots.

      Quasi totalité des médias ? Et TF1, M6, RTL, Europe 1, Le Figaro, Le Point...

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    2. Votre de liste de média me fait bien rire. Ils sont de droite? Ben j'ai pas dû bien écouter ou lire. Ils défendent tous les mêmes idées et ont repris sans problèmes les éléments de langage de la gauche. Sur la pluspart des idées ils sont d'accord, c'est bien pour cela que l'on parle du système UMPS, ce n'est pas seulement sur le plan des partis politiques mais aussi des idées propagées à la population.
      Alors franchement, lire les mêmes articles dans des médias différents, me laisse plutôt indifférent.

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    3. Ils sont très clairement à droite. Après, tout dépend de ce que vous appelez la droite... Mais ils avaient tous un biais en faveur de l'UMP et de ses idées (même s'ils étaient parfois critiques du style de Sarkozy).

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    4. Ne vous en déplaisé, la plupart des journalistes de télé et de radio influents, qu'ils soient de droite ou simplement serviles, plusieurs médias (TF1 par exemple) ont fait preuve d'une extrême bienveillance à l'égard de NS et de la droite en général. Ils ont bien souvent passé sous silence ou ont commenté à leur manière les informations défavorables à notre majesté. Certains avaient a priori retrouvé du courage et une certaine liberté de ton depuis que les pronostics annonçaient François Hollande vainqueur. Vont-ils maintenant "retourner leur veste" et devenir Hollandais ? Pour ma part, je préfère à une objectivité feinte des journalistes qu'ils soient critiques, voire engagés, à condition qu'ils assument clairement leurs engagements et ne soient pas de mauvaise foi.

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    5. D'accord, mais il ne faut pas caricaturer. On peut n'écouter et ne lire que des médias de droite en France. Tous les médias ne sont pas à gauche, loin de là.

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  2. Vous avez parfaitement raison, Laurent.
    Pour moi, la prétendue gauche est tombée elle aussi dans le piège que François Mitterand avait tendu à la prétendue droite.
    Puisqu'il est interdit du FN, c'est interdit à gauche comme à droite. Donc il est interdit aussi, à gauche comme à droite, d'évoquer différents problèmes gui existent bel et bien et qui préoccupent de plus en plus de Français, dont le mécontentement, puis la colère, ne feront qu'augmenter. S'y ajoutent de multiples détournements de vocabulaire : penser qu'il y a trop d'immigrés en France, dans un pays qui ne peut ni leur proposer du travail ni les loger convenablement, ce n'est PAS être raciste et xénophobe.
    Comme je l'ai déjà écrit, je considère que le faux bipartisme ( en fait, on est plus proche du parti unique ) qui verrouille tout en France depuis trente ans, qui empêche toute réflexion et tout débat en s'appuyant sur les Belles Ames et le politiquement correct, est mort. Désormais, content ou pas content, il faut compter avec le FN, et cela ne fait que commencer. N'oublions pas que c'est la toute première fois que ce parti, qui en lui-même ne m'inspire aucun enthousiasme, est mené par une personne désireuse d'arriver au pouvoir ( Jean-Marie Le Pen n'en n'a jamais eu la moindre envie ni la moindre intention, qu'on n'ait pas la naïveté de me dire le contraire ).
    Je pense comme Laurent Bouvet que le FN va forcer la recomposition du paysage politique français ; alors on pourra peut-être faire quelque chose.
    Espérons que ce sera avant la guerre civile que je situe au plus tard en 2017, si les élections montrent que la situation est toujours bloquée.

    Sancelrien

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    1. En voilà un qui commence à comprendre.

      http://www.causeur.fr/sarkozy-de-la-defaite-consideree-comme-l%E2%80%99un-des-beaux-arts,17519

      Sancelrien

      P.S : J'aime bien discuter avec moi-même, je suis toujours d'accord :-)

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    2. @ Sancelrien

      Pas d'accord sur le FN comme force de recomposition. Le plafond de verre est solide (heureusement). Je pense que le FG pourrait aller plus loin.

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    3. Jean-Marc with big Casoar16 mai 2012 à 00:55

      Il va falloir à un moment nous donner les références de fond selon lesquelles les "voyants" de progressions des forces politiques constituées disqualifient le FN au profit du front de gauche ou d'un autre parti. Ce serait vraiment intéressant. Je ne suis pas non plus opposé au fait que vous entriez véritablement dans un débat de fond à propos d'une définition sérieuse de l'idéologie développée par MLP, avec de véritables références de philosophie politique qui tiennent la route. Une analyse de fond est une analyse sur la pensée politique, le projet politique, que l'on met en cause. Pour l'instant, je ne vois rien de tout cela concernant MLP. Et non, produire indéfiniment à la moindre tentative de débat qui vous est opposée les mêmes faits épars, ponctuels, sans lien direct avec cette candidate, ne constituent ni une critique sérieuse ni une argumentation pouvant se ranger du côté d'une réflexion politique de fond - enfin il me semble. Je regrette que vous ne fondiez pas plus sérieusement vos mises en cause sur MLP et le projet qui est le sien. C'est dommage.

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    4. J'ai déjà donné d'innombrables exemples des raisons pour lesquelles je qualifie le FN d'extrême-droite. Il y a plein de papiers sur le blog et de longs débats dans les commentaires. J'ai écrit l'équivalent d'un petit livre sur le sujet. Vous pouvez vous y référer. Je ne vais tout répéter pour la énième fois.

      Il serait totalement absurde de considérer uniquement le projet politique, qui peut être une vitrine, une façade ne représentant que très imparfaitement le parti. C'est exactement ce que j'avais dit de Nicolas Sarkozy en 2007. Je ne m'étais pas arrêté aux beaux discours de Guaino, dans lesquels je pouvais me retrouver et en grattant la surface, on voyait bien les contradictions, les limites. Idem avec MLP.

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    5. Jean-Marc with big Casoar16 mai 2012 à 21:12

      Encore une fois, une accumulation d'exemples ponctuels, étant au surplus le fait d'individus isolés sans lien direct avec une direction, ne constitue en aucun cas une critique de fond sur l'idéologie ou les principes qui fondent une action politique ; cela n'a même strictement rien à voir.

      Opposer à des questions simples un renvoi à d'autres papiers qui, soit renvoient à d'autres papiers encore, soit font état du même type de critiques évoquées ci-dessus, ne nous fait pas avancer sur le chemin d'une meilleur compréhension du champ politique.

      Une telle démarche passant par la dénonciation de faits extérieurs, ne me semble pas aller dans le sens d'une clarification du débat public, et me fait bien plus penser à une défense de fortune actant un échec argumentatif, qu'à autre chose. Cela étant, cet échec n'est pas plus grave que cela, mais il me semble néanmoins être une réalité.

      Le fait de renvoyer ensuite et encore, à un ouvrage cette fois-ci, dont je ne doute pas de la qualité, témoigne toujours du même procéder d'esquive ; il s'agit encore d'une non-réponse ; ce est fort dommage étant entendu que vos articles sur l'Europe et l'Euro, l'économie en générale, sont de haute tenue, et permettaient d'espérer un échange de fond sur des sujets importants - il suffit de voir le nombre de papiers que vous consacrez à MLP où à sont parti ou où ceux-ci sont évoqués.

      Enfin, en quoi serait-il absurde, en politique, de ne considérer autre chose que le projet quand le parti en question a toujours répondu, me semble t-il, - relisons ses statuts - aux critères républicains ?

      Toute votre critique, enfin à mon sens, tient sur le cas de certaines individualités mises en avant et dont un bon nombre appartiennent au passé - où s'y précipitent -, comme JMLP où quelques autres à la carrière politique ou militante infiniment plus fugace.

      Ce que je trouve étonnant à propos de ce parti et MLP, c'est le refus de réfléchir sérieusement sur leur propositions, et une mise en cause systématique de leur personne.

      De quels actes sont-ils coupables ? De quels actes est-elle coupable ? La pensée est criminalisée ? Les actes sont traités comme les pensées ?

      Quant à l'idée de façade c'est là encore du pur arbitraire, sans fondement, et de la stricte lecture dans les âmes.

      Vous avez des exemples s'agissant de MLP ?

      Dates, médias, références...

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    6. A mon avis, ce n'est pas le FN, qui force la recomposition du paysage politique, pas plus que n'importe quel autre parti, mais les électeurs. Sans être expert politique, il m'apparaît clairement qu'il y a plusieurs raisons, qui amènent à voter pour ce parti extrémiste et qu'en dehors des électeurs traditionnels, présents depuis toujours, nombreux sont celles et ceux, qui se sont radicalisés et ont voulu montrer leur colère. Autrement dit, une bonne partie de ces lecteurs peut revenir vers les partis classiques à condition que ceux-ci leur parlent, les prennent en considération et leur proposent des solutions. MLP, dont je ne partage pas les idées, l'a bien compris, elle qui leur parle à la fois de culture (vos valeurs, vos traditions, vos modes de vie) et d'économie (non aux délocalisations, non au chômage, sus aux financiers ...). Le grand écart, mais ça a l'air de porter ses fruits !

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    7. @ Jean-Marc,

      Vous n'êtes pas le premier sur ce blog à me demander cela. J'ai autre chose à faire qu'à répondre aux injonctions de frontistes malhonnêtes (il y a un débat en cours sur des papiers de cette semaine). Voici un lien vers un des papiers :

      http://www.gaullistelibre.com/2012/03/la-triple-impasse-le-pen.html

      Tous les faits que j'évoque sont récents et concernent la N°1 et le N°2 du FN.

      @ Anonyme

      Complètement d'accord. Beaucoup d'électeurs du FN votent par défaut.

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    8. Jean-marc avec un Casoar17 mai 2012 à 18:37

      @ Jean-Marc,

      Je ne suis pas frontiste ; je vous invite à fonder votre propos s'agissant de cette malhonnêteté alléguée à mon encontre. Soyez précis, et indiquez moi de quoi il s'agit, je vous répondrai avec précision. Mes propos sont respectueux et courtois et ils le resteront quelles que soient les mises en cause infondées à mon encontre.

      La philosophie à laquelle j'adhère en matière politique est le républicanisme français, qu'MLP représente parfaitement dans notre pays.

      Encore une fois, je maintiens qu'une accumulation d'exemples ponctuels, étant au surplus le fait d'individus isolés sans lien direct avec une direction, ne constitue en aucun cas une critique de fond sur l'idéologie ou les principes qui fondent une action politique

      Cordialement.

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    9. "Beaucoup d'électeurs du FN votent par défaut."

      Vous mentez. Les enquêtes ont montré que le vote FN était devenu un vote d'adhésion. Ne vous en déplaise.

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    10. Ceux qui votent par adhésion sont les anciens qui sont restés et les communistes qui comme Soral sont allés vers le FN pour le moment assez peu de grands intellectuels comme Camus le reste par vrai raz le bol et envie de retourner la table mais savoir la proportion ?

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    11. Jean-marc avec un Casoar17 mai 2012 à 20:17

      @Patrice,

      Pourriez-vous me renseigner sur votre méthode d'évaluation permettant d'indiquer quels sont ceux qui ont apporté leur suffrage à cette candidate par adhésion ou sans adhésion à son programme ?

      Je n'ai pour ma par vu qu'une seule "étude" indiquant un vote qui est, semble t--il, majoritairement d'adhésion en faveur de MLP.

      Ceux qui autour de moi ont voté pour elle, venaient souvent de la gauche républicaine, et votaient par adhésion à son programme.

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    12. je dis que je ne connais pas les proportions ; mais pour les gens que je connais qui ont voté pour elle c'est l'envie de retourner la table dans un repas de famille qui me semble t'il est majoritaire ; Soral parle surtout d'ex communiste . Ce qui me fait dire cela c'est que nous n’adhérons pas du jour au lendemain a un parti qui a été autant stigmatisé .

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    13. @ Jean-Marc

      Quelques faits (parmi d'autres) qui démontent la thèse d'un parti républicain :
      - logo du parti directement issu du parti néofasciste italien
      - candidat nazillon aux cantonales (2011)
      - MLP tout sourire à côté de nazillons
      - traitement différencié des français d'origine européenne et des français d'origine extra-européenne (MLP)
      - mensonges éhontés sur l'immigration pour faire peur (MLP)
      - "certaine admiration" pour Poutine (MLP)
      - propos déplacés sur l'Occupation et sur la tuerie norvégienne (MLP)
      - éloge de Bastien-Thiry sur NPI, le site de Louis Alliot

      Que des faits récents, enageant l'actuelle direction et / ou son N°2.

      Pour les preuves, vous pouvez aller sur le lien que j'ai indiqué précédemment. Vous retrouverez des liens illustrant chacun de ces faits.

      N'oubliez pas une chose : MLP 2012 < JMLP + BM 2002 en pourcentage.

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  3. D'accord avec Guillaume.
    J'ajouterai que la propagande gauchisante dans les écoles, collège et lycées, via l'éducation civique et l'histoire, renforce cette pensée unique que la France est raciste et colonialiste et que la "tolérance" doit être la norme (y compris envers les clandestins et les délinquants des "quartiers") car c'est grâce à nos anciens "colonisés" si on a gagné les 2 guerres mondiales alors qu'on les a exploités (je résume!). Bref, si on ne pense pas comme ça, c'est qu'on est un gros beauf, facho et raciste (de mon temps, on aurait dit un "réac" mais sans la connotation morale ou raciste).

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    1. Vous noterez que le mot "tolérance" a été totalement détourné de son sens ( en fait il a maintenant une signification totalement opposée à son sens étymologique ) par la prétendue gauche et les Belles Ames : aujourd'hui on est tolérant si on est d'accord avec eux, intolérant dans le cas contraire.
      Le vrai sens du mot, c'est d'accepter qu'on puisse avoir d'autres opinions que la sienne. Vous le saviez déjà, excusez-moi.

      Sancelrien

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    2. La tolérance , il y a des maisons pour ça!
      Paul Claudel

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    3. @ Claribelle

      Vous faites exactement ce que vous reprochez (de manière caricaturale) à d'autres...

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    4. Renaud Camus a été privé d’éditeur (Fayard) pour son soutient a MLP , cette maison d’édition ayant publie "Je suis Partout" ; n'est elle pas amusante cette tolérance ?

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    5. Cela illustre exactement ce que j'ai écrit. Après, une maison d'édition peut aussi avoir une ligne éditoriale et considérer que cela passe la ligne rouge.

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    6. Jean-marc avec un Casoar16 mai 2012 à 23:32

      Ben tien, la littérature qui passe la ligne rouge maintenant... encore heureux qu'elle passe la ligne rouge la littérature... Renaud Camus est un de nos très grands écrivains... Gracq mort, le champ du possible littéraire se réduit... mais il nous reste encore RC et Millet (Richard... je précise pour les "gens de gauche"); quand RC aura trépassé... ce sera le néant... le roman américain, vendu dans des chaînes de fast food "littéraire"... le désastre gagne partout des parts de marché...

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    7. un petit pour la route la deuxième partie est a voir également

      http://www.youtube.com/watch?v=amlBUGk2364&feature=related

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  4. La droite est co-responsable de la montée en puissance du FN puisqu'elle a accepté la mondialisation néolibérale et l'UE qui n'en est que le Cheval de Troie. La conséquence est l'appauvrissement généralisé et le sentiment d'abandon que ressent une partie des Français et votent pour MLP. Ces Français ne sont ni racistes mais un peu xénophobes et surtout malheureux comme le dit Emmanuel Todd. Un réel souci du peuple mettra fin au Front national même version MLP, cela commence par une forte remise en question de l'UE et de la mondialisation.

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  5. @Claribelle, Guillaume

    Quand on vous lit on comprend le pb de NDA et pourquoi il n'y arrivera jamais. Dommage car il aurait les moyens de dépasser le vieux clivage gauche-droite, il suffit de lire Laurent Pinsolle et quelques autre pour s'en convaincre. En fait je pense de plus en plus que la seule différence qui existe entre les républicains de droites et ceux de gauches est une pure culture militante qui créée malheureusement des clivages sur des détails qui ne devraient pas avoir grandes importances aux vues des enjeux majeur de la période. Dommage que les 55% de 2005 soit à ce point incompatible mais comment s'entendre entre les "violent", les profs gauchistes et l'arriviste Mélenchon d’un coté et les reacs de droites raciste et fachos de l’autre ... Alors qu’un peu de bonne volonté de part et d’autre permettrait la mise de coté des plus extrêmes (Fascistes et trotskistes de base…) et pourrait permettre de s’en sortir, bref, juste dommage… J’espère que les événements à venir ne nous feront pas trop regretter ces opportunités gâchées.

    red2

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    1. Il me semble, à le lire, que Guillaume n'est absolument pas un adhérent de DLR mais plutôt un sympathisant du FN...

      Claribelle doit, à mon humble avis, ne s'être élevé que contre le discours d'une gauche bien pensante démonté par Guillaume..

      Sur le reste, red, vous avez raison et à DLR nous avons toujours chercher ce rassemblement. Moi même, lorsque Jean-Pierre Chevènement a annoncé sa candidature, j'étais tout à fait prêt à le suivre. Hélas, c'est d'abord la gauche qui a toujours refusé cette main tendue et JP Chevènement s'est couché une nouvelle fois. Idem pour Arnaud Montebourg, auquel Nicolas Dupont-Aignan avait adressé une adresse chaleureuse.

      A DLR, nous avons de nombreux soutiens issu de la gauche chevènementiste, comme par exemple le talentueux et sympathique François Morvan.

      Tythan

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    2. @ Cording

      Je suis bien d'accord.

      @ Red2

      C'est assez juste. Il faut espérer que les évènements européens changent la donne.

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    3. J'ai été adhérant DLR. Mais quand je vois que M. PINSOLLE trouve tant de qualité à M. MELANCHON, je ne peux que m'étonner et éprouver de l'incompréhension. Je pense que DLR et le FN, aujourd'hui "rassemblement bleu marine", ont énormément de point commun et que le renouveau de la France ne pourra se faire que sur le rassemblement des patriotes, d'où qu'ils viennent.

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    4. Je pense que nous n'avons rien à voir ensemble. D'ailleurs, les gaullistes et l'extrême-droite se sont toujours combattus.

      Sur Mélenchon, je ne passe pas mon temps à lui trouver des qualités.

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    5. Je ne crois pas que les gaullistes et l'extrême droite se soit toujours combattus, je pense aux différents mouvement de résistance pendant la seconde guerre mondiale.
      Le seul vrai conflit entre les deux remonte à la guerre d'algérie. De nombreux résistants, derrière De Gaulle avait rejoint les rangs de l'OAS.
      Mais tout ça ,c'est terminé. Oui, il y a des Gaullistes autour de Marine LEPEN et comme je l'avais déjà dit, même si cela ne vous plait pas et même si ça ne plait pas à M.GOLLNISH.
      Pour ma part, je ne me sens absolument pas d’extrême droite.
      Si vous voulez de l'extrème droite, en voici: http://www.contre-info.com/quelques-images-des-defiles-nationalistes-dhier-a-paris
      Malheureusement, je pense aussi que vous exprimez un courant de DLR et que tous ne sont pas d'accord avec vous.

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    6. Le gaullisme organisé et l'extrême droite organisée se sont toujours combattus. Après, que quelques individus aient rejoint la résistance, bien sûr. Depuis la fin des années 1950, l'opposition a été continue, Jacques Chirac ayant fait preuve d'une belle droiture sur le sujet, alors que l'UDF était plus ambigüe (cf 1998).

      Libre à vous de penser ce que vous voulez...

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  6. Un article donnant une analyse proche de la vôtre :

    http://www.atlantico.fr/decryptage/francois-hollande-saura-rompre-avec-bienpensance-cette-gauche-qui-etouffe-debat-public-jean-pierre-goff-360212.html

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  7. hors militantisme plus personne ne croit a la gauche et la droite pour en avoir discuté souvent la seule chose qui retienne encore une partie de la population certes encore majoritaire de peu c'est la peur de l'inconnu c'est le seul verrou a faire sauter

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  8. Jean François Récaldini15 mai 2012 à 17:09

    Mr Pinsolle, la France est à droite, c'est une évidence. Sarkozy a perdu parce qu'une bonne part des électeurs de Marine (dont je suis) n'ont pas crus à son cinéma électoral sur l'insécurité, l'immigration ou le protectionnisme. Certains ont même voté pour hollande par dégout ! Je pense que beaucoup d'analystes font une erreur en disant qu'il a fait une campagne trop droitière. Je pense au contraire qu'il n'en a pas fait assez car il n'aurait de toute façon pas perdu le centre droit trop allergique à l'arrivée des socialos communistes. En bref, si sarkozy avait dit, on arrête les flux migratoires, on rétablit une vrai sécurité et on met au pas l'europe de Bruxelles, il aurait été réélu haut la main avec les voix de Marine et de Nicolas Dupont Aignan ! Voilà je crois, l'erreur fondamentale qu'il a commise trop freiné qu'il était par le milieu journalistique qui le traitait de pétainiste à la moindre évocation du mot nation ou patrie ! Il ne reste plus qu'à rêver d'une grande alliance des patriotes de droite et de gauche pour remettre notre belle France sur les rails !

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  9. @Jean François Récaldini

    Oui Sarko n'était plus du tout crédible, un virage à 90° degré comme ça juste pour pouvoir continuer à se ficher de la gueule du monde et a soigner son égo malade... Non Merci!

    Donc pour moi un changement de ligne politique n'aurait rien changé, c'est le candidat de la droite qui était mauvais, et franchement aucune chance que je revote un jours pour les opportunistes qui ont participé à cette mascarade.

    Je trouve encore incroyable qu'il ait trouvé 48% d’indécrottables pour voter pour lui... A croire qu'ils en redemandent!

    red2

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  10. D'accord avec vous sur l'analyse, à une nuance près, elle est peut-être un peu datée. Même s'il y a encore de beaux restes de cette gauche bien pensante, il me semble que les lignes bougent sur ce point. L'impression que j'en ai c'est que la campagne présidentielle (et singulièrement celle de Nicolas Dupont Aignan) d'une part et la situation européenne d'autre part ont fait évoluer certaines consciences à gauche. Je suis plutôt étonné de certains discours nouveaux de ce côté. Cela reste à confirmer, mais personnellement, j'ai le sentiment que la campagne de Nicolas Dupont Aignan a contribué à faire évoluer les choses.

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  11. @ Patrice Lamy

    Il y a encore des gens qui croient à ce clivage mais j'espère qu'ils vont être de moins en moins nombreux.

    @ Jean-François

    Pas d'accord. Je crois que les électeurs de droite ont quand même très largement voté pour Sarkozy. S'il a perdu des électeurs FN, c'est aussi parce que ce n'est pas strico sensu un parti de droite à mon sens. Il y a une part de vote social qui le rend en partie inclassable.

    @ Red2

    Je crois que la polarisation et le climat dur de la campagne l'a servi (thème du papier).

    @ Léonard

    Les choses évoluent, c'est clair

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  12. Il me semble que ce que vous appelez la "gauche sectaire" est avant tout une "gauche molle" qui cherche dans l’intolérance à l'égard des personnes une compensation à son conformisme sur le fond. Les plus virulents antisarkozistes sont aussi des europhiles convaincus. Mélenchon n'échappe pas à la critique : c'est au fur et à mesure qu'il a atténué son discours eurocritique qu'il s'est réfugié dans la fulmination...

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  13. Bonjour M. Pinsolle,
    je me permets de vous soumettre la lecture de mon blog (http://etilsseleverent.blogspot.fr/) dont les articles consacrés aux notions de Clivage(s) et de Prolétariat(s) devraient vous intéresser.
    Cordialement
    François Truffer

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    1. Bonjour,

      Merci pour le lien. Le texte est très intéressant. Je l'ai tweeté.

      Salutations républicaines.

      Laurent

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  14. "Pour la flamme, vous jouez à l'imbécile. Vous savez parfaitement que la première flamme tricolore du FN est l'exacte réplique du MSI néofasciste" (LP)

    Pour la flamme, je ne joue absolumement pas à l'imbécile et je ne vous prends absolument pas pour un imbécile ; il n'y a aucune malice dans mon argumentation.
    La première flamme tricolore du FN est peut-être l'exacte réplique du MSI néofasciste, mais la dénomination du parti lepéniste, "FN", est tout aussi bien l'exacte réplique de celle d'une organisation de résistance communiste de la Deuxième guerre mondiale. Et cela vous ne l'avez pas relevé.
    Et ce fond historique et politique éclectique dans lequel a emprunté le FN pour son nom et son logo prouve bien que ces derniers ont été choisis non pour leur coloration politique du moment mais pour eux-mêmes, parce qu'ils plaisaient et semblaient bien s'accorder au combat politique assigné au parti naissant.
    Les fondateurs du parti ont choisi comme nom au parti celui de : "Front National", pas pour inscrire leur combat sous l'égide de l'idéologie communiste, mais pour lui-même, indépendamment de l'idéologie qui lui était de manière contingente attachée ; de même, ils ont choisi comme logo au parti la Flamme, pas pour se réclamer du néofascisme, mais pour elle-même, parce qu'elle leur évoquait la Flamme de la France et de la Résistance française qui ne s'éteindra jamais qui décrivait bien le combat politique qu'ils entendaient mener.
    Les gens du FN sont des gens et des esprits libres, qui, parce qu'ils ne se préoccupent pas du quand dira-t-on, sont des gens qui assument leurs opinions, leurs goûts, quand bien même ces goûts, ces opinions seraient également, pour certains d'entre eux, ceux de personnes communément réputées infréquentables ou même ceux de personnes pour lesquelles elles éprouveraient de l'aversion : ainsi le FN a emprunté son nom à une organisation communiste, bien que viscéralement, alors, anticommuniste.
    Et sauf votre respect Monsieur Pinsolle, vous semblez être un esprit singulièrement asservi et endoctriné, à voir comme vous avez complètement intériorisé les interdits décrétés par le politiquement correct et la doxa bien-pensante de notre époque, et comme vous vous y êtes soumis sans barguigner, et à voir avec quelle véhémence vous appelez à l'excommunication de ceux qui auraient eu l'outrecuidance de transgresser ces interdits, transgression qui semble équivaloir à un blasphème.
    Si Le Pen dit que le soleil est jaune, allez-vous dire qu'il est bleu ?
    Dans l'hypothèse où vous adoreriez le prénom Marine, renonceriez-vous à appeler votre fille de ce prénom parce que Le Pen père aura appelé sa fille ainsi ?
    Les fondateurs du FN, eux, en véritables esprits libres, n'ont pas renoncé à donner comme logo au parti celui qui avait leur préférence, la Flamme, sous prétexte que que c'était celui des néofascistes italiens.
    De toute façon, le FN, depuis son origine, se voit systématiquement prêter des intentions cachées, des arrière-pensées : Jean Robin, du site Enquête&Débat, est persuadé, lui, de reconnaître dans le FN un parti communiste, et si on lui faisait remarquer que le nom "FN" était d'abord celui d'une organisation communiste, il en exciperait certainement comme d'une preuve supplémentaire de ce que le FN actuel est bien un parti communiste, nonobstant son logo que d'aucuns auraient voulu identifier au néofascisme. Ce qui montre que les détracteurs du FN ne retiennent que ce qui les arrange, et, qu'à partir de ça, le FN peut être soupçonné de tout et son contraire, au gré des obsessions des détracteurs.

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  15. Caricatural...et sur bien des points, erroné.

    Pour une analyse bien plus pertinente de la poussée de l'extrême droite :

    http://blog.mondediplo.net/2012-05-02-Front-national-memes-causes-memes-effets

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  16. "Merci de montrer votre grand républicanisme : "les immigrés, ça se reproduit, très prolifiquement de surcroît" dites-vous ? On dirait que vous parlez d'animaux. C'est le genre de choses qui font que je combats le FN depuis 20 ans et que je continuerai à le combattre. Je trouve ce genre de remarque répugnante." (LP)

    Ecoutez Monsieur Pinsolle, vous avez peut-être un problème avec votre condition de mammifère voué à se reproduire et avez peut-être dû mal à l'accepter, vous trouvez peut-être ça "répugnant", mais moi pas, aussi allez-vous remballer là vos manières de sainte-nitouche dont la vertu a été outragée. Le peuple n'a pas l'habitude de s'embarrasser des formes quand il s'exprime voyez-vous, il parle cru et cash si vous ne le saviez pas, et si un jour vous avez l'ambition de le représenter il faudra vous habituer à une telle verdeur et savoir ne plus prendre cet air pincé en le lisant ou l'écoutant. J'ai toujours eu tendance à me méfier des pères la pudeur comme des gens qui faisaient profession de vertu, l'Histoire ayant suffisamment regorgé de ces gens qui à force de vouloir faire surenchère de vertu se sont transformés en tyrans, Robespierre et Trotsky en étant les cas les plus extrêmes. Aujourd'hui ils ont la figure des apôtres de la tolérance et de l'antiracisme qui d'une main défèrent au tribunal toute personne coupable d'avoir mal parlé ou mal pensé mais de l'autre sèment les germes d'une future guerre civile en France en faisant entrer de manière insensée des millions d'immigrés sur son sol, et en concluant des accommodements "raisonnables" avec l'islam. Jean-Marie Le Pen a peut-être pu parfois offusquer certaines gens par ses propos, mais s'il avait été au pouvoir, on ne serait pas aujourd'hui en route vers une guerre civile sur le modèle yougoslave.

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  17. Merci à Monsieur Pinsolle pour une autre analyse pointue et perceptive. En effet, une certaine gauche sectaire, se posant comme l'incarnation du Bien et du Juste, arrogante, coupée des petites gens,est le meilleur agent recruteur de MLP.
    Je n'ai qu'à écouter Aram plusieurs jours de suite pour avoir envie de m'inscrire au FN.

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    1. Vous prenez vraiment les électeurs pour des imbéciles, avec un peu de mépris par-dessus le marché avec votre "gauche ... coupée des petites gens". Vous croyez vraiment que c'est à cause des chroniques de Mme Aram que le FN a réalisé son score ? Il me semble, pour ma part, que les électeurs sont plus influencés par leur culture, leur héritage, leur vie au quotidien et surtout par les médias (télés et radios), qui ne sont pas franchement aux mains de la gauche sectaire (Bouygues, Bolloré). Alors, qualifier la gauche, que vous appelez "sectaire", d'agent recruteur de MLP, vous avez le goût du paradoxe, mais pas le sens des réalités.

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    2. Même si je combats le FN, je pense que l'attitude d'une certaine gauche à son égard est extrêmement contre-productive. Je crois que Sophia Aram se fait plaisir et fait plaisir aux gens qui pensent comme elle mais que, sur la chronique dont je parle, elle a pu tellement exaspéré certains électeurs que cela les pousse à voter FN.

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  18. "Vous êtes les partisans d'une guerre des civilisations volontiers xénophobes"

    Quand des gens nous déclarent la guerre, on n'a pas d'autre choix que de se défendre.

    "Nous sommes des républicains qui voulons respecter des valeurs humanistes"

    Des mots. Des républicains aux valeurs tellement humanistes qu'elles les conduisent à faire entrer le loup dans la bergerie et à s'accommoder de la barbarie, qu'il serait raciste de vouloir réprimer.
    Le FN se paye moins de mots, mais dans les faits est par sa fermeté, le meilleur garant de nos idéaux républicains contre le nouvel obscurantisme importé d'ailleurs.

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  19. "C'est amusant, vous avez tout de suite déchiffré qu'il s'agissait de tee-shirts Lonsdape."

    ... de la même façon que vous-même êtes maintenant capable de déchiffrer tout de suite, le cas échéant, qu'il s'agit de tee-shirts Lonsdape.

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  20. @ J Halpern

    D'accord.

    @ BA

    Merci

    @ FT

    J'essaie de faire cela ce WE

    @ Anonyme frontiste

    Sur la flamme, il est bien évident qu'aucun parti républicain en Europe ne choisirait un tel symbole comme logo. Le fait d'avoir choisi un nom anciennement utilisé par les communistes n'enlève rien à la complaisance coutumière et inacceptable du FN avec le fascisme ou le nazisme.

    "Asservi et endoctriné" : c'est votre jugement. Mais si pour vous, ne pas être systématiquement contre la pensée unique, c'est être asservi, je veux bien l'accepter. Le libre-arbitre, c'est justement être capable d'être d'accord sur certains points et être opposé sur d'autres. Je crois que je démontre depuis 5 ans mon indépendance d'esprit.

    Vraiment je vous remercie pour vos commentaires car ils me confirment plus encore (si cela était nécessaire) dans mon opposition radicale avec le FN. Votre argumentation est profondément malhonnête et comporte des aspects révoltants humainement (notamment votre évocation de la "reproduction" des immigrés, à propos de laquelle vous détournez le débat de manière assez malhabile).

    Pour moi, il faut autant combattre la barbarie des islamistes qui imposent la burqa à leurs femmes et leurs filles que la barbarie d'extrémistes xéonophobes comme vous.

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    1. "extrémistes xéonophobes"

      Les maurrassiens, si tu avais été leur contemporain, tu les aurais certainement taxés d'"extrémistes xénophobes" mais, alors qu'eux seraient entrés en Résistance contre l'Occupant nazi, toi de ton côté tu serais resté courageusement planqué.
      Aujourd'hui les "extrémistes xénophobes" du FN sont les seuls à alerter sur les atteintes aux principes républicains du fascisme islamique, et jusqu'à présent on n'a pas beaucoup vu Laurent Pinsolle monter au créneau pour dénoncer les scandales des prières de rue, des subventions en violation de la loi de 1905 ou du hallal, on l'a plutôt vu au contraire tirer dans le dos de MLP sur ces questions-là.

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    2. Vraiment, vous ne savez plus comment argumenter pour écrire ce que vous écrivez. Concernant l'Occupation, personne ne peut savoir à 100% ce qu'il aurait fait, mais je vous signale que ma principale référence est le gaullisme et que votre façon de parler de l'étranger trouve un écho certain avec ce qui se disait à Vichy.

      Les prières de rue, je me suis exprimé dessus (et je suis contre). Les subventions aux religion, je suis totalement contre (comme je suis favorable à la révocation du Concordat pour l'Alsace Lorraine, qui n'a rien à faire dans notre République). Encore une fois, vous divaguez pour argumenter.

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    3. Vous savez parfaitement de quoi je parle.
      C'est un fait que les maurrassiens, que vous eussiez jugés comme d'horribles extrémistes xénophobes, ont été les premiers Résistants au nazisme, et que les pacifistes de votre acabit, qui considéraient qu'il ne fallait surtout pas contrarier Hitler et étaient partisans à ce titre de la politique de l'apaisement, se sont retrouvés à Vichy dans la Collaboration.

      Vous ne manquez pas d'air. Vous n'aviez pas de mots assez durs pour pourfendre MLP quand celle-ci levait les lièvres islamiques en question. Toujours au nom de l'apaisement qui ressemble plus à de la lâcheté. Si MLP n'en avait pas parlé, vous n'auriez pas été obligé de vous positionner et les choses seraient restées en l'état.

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    4. Je ne connais pas vraiment Maurras donc je ne peux pas vous répondre. Votre remarque sur la résistance n'en était pas moins ridicule.

      Quand MLP fait de la généralisation abusive, bien sûr, je la critique. En revanche, j'ai largement défendu l'interdiction de la burqa par exemple, sans me soucier de ce qu'elle disait sur le sujet.

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  21. "Il y a un Islam de France qui fait partie de notre pays, de son identité quand il respecte nos valeurs, ce qu'il fait dans une grande majorité."

    Toujours à faire l'autruche. On comprend pourquoi DLR ne décolle pas. Quand vous voudrez bien sortir la tête du sable vous aurez peut-être une chance.

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    1. Je ne vois pas où je fais l'autruche. En revanche, je vois bien où vous glissez : dans un systématisme foncièrement islamophobe.

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    2. Je suis islamophobe, tout à fait, et je m'en flatte : l'islam est une idéologie aussi pernicieuse que le nazisme, il suffit pour s'en convaincre de lire le coran qui est le Mein Kampf musulman : versets appelant à la haine et au meurtre des non-musulmans, des homosexuels, infériorisation de la femme, obsession du pur et de l'impur, de l'halal et du haram, de la virginité, etc.

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    3. Voilà une grande différence entre nous. Ce systématisme est fondamentalement extrémiste. Pour qui connaît des musulmans, il est bien évident que la grande majorité d'entre eux ont une pratique religieuse (sachant que la majorité n'est pas pratiquante en plus) volontairement conforme aux valeurs de notre République.

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  22. Jean François Récaldini16 mai 2012 à 11:13

    Mr Pinsolle, effectivement, une partie des électeurs du FN viennent de la gauche, j'en sais quelque chose, je suis moi même sur une ancienne terre communiste. On peut voir en regardant le résultat des élections depuis 20 ans, que la moitié de ces électeurs communistes sont passés au Front National. Ma ville avait un maire communiste dans les années 80, depuis des années, le FN y obtient sans discontinuer environ 33 à 35 % des voix au 1er tour, ou l'extrême gauche y obtient encore 20 % et ou la droite y est laminée un peu dans le style d'hénin beaumont (je précise que je suis dans une vallée industrielle sinistrée). Tout cela pour vous dire que ces électeurs venus de la gauche sont aussi sensible au problème d'immigration et d'insécurité que ceux venus de la droite, je pense même que si sarkozy n'avait pas fait son cinéma électoral, ils auraient pu voter pour lui contre leur représentant naturel, françois hollande. D'ailleurs sarkozy n'avait-il pas gagné les élections de 2007 grâce au vote ouvrier. Vous allez me dire que le travailler plus pour gagner plus y était pour beaucoup, c'est vrai mais ce serait une erreur de penser que sarkozy a perdu les voix des électeurs de gauche du FN uniquement à cause de son bilan économique et social, c'est beaucoup plus compliqué que ca !

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    1. Je suis d'accord avec votre commentaire. L'agitation verbale et législative sur la sécurité n'a pas camouflé un bilan désastreux sur cette question.

      La question du manque de maitrise de l'immigration, illustrée par les polémiques sur Schengen a sans doute également choqué.

      C'est toujours un ensemble.

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  23. Je salue votre volonté de dialogue et votre pondération au-delà des convictions, que nous ne partageons pas. Pour ce qui concerne votre billet de ce jour, je trouve vos propos pour le moins naïfs, pour ne pas dire plus. Moi, qui suis de gauche et modéré, quand je lis ce que vous écrivez, à savoir que, "théoriquement, la gauche devrait être le camp de la tolérance, de l'ouverture, du débat démocratique, apaisé ...", avec en face d'elle "une gauche intolérante, outrancière ..", je me demande si vous vivez dans le monde réel ou dans un univers de concepts. Je déplore, comme vous, des attitudes et des formules excessives de gens, qui sont minoritaires, mais ces manifestations sont pour beaucoup des réactions aux injures de NS(assistés profiteurs et feignants), à ses insultes (casse-toi pauv'con), ses provocations (bras d'honneur aux grévistes), manque de respect des autres (chasse aux Roms), absence de dignité (Ministère de l'identité nationale et de l'immigration, beurk !) A-t-on jamais vu pareil comportement chez un Président de la république, ne serait-ce que depuis le début de la Vème république ? Jamais ! Combien de fois, comme nombre de compatriotes, ai-je été choqué, révolté, écoeuré, en colère ! Non, trop, c'est trop. Comme dit le proverbe : "qui sème le vent, récolte la tempête". Ne mettez pas, s'il vous plaît, au débit de la gauche, quelle qu'elle soit, les choix d'un nombriliste mégalomane beaucoup plus intéressé par sa propre petite personne que par les Français ! NS n'a besoin de personne pour se comporter comme un être vil, arrogant, imbus de lui-même. D'ailleurs, à ma connaissance, il ne respectait pas plus les gens de son propre camp.

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    1. Jean-marc avec un Casoar16 mai 2012 à 23:22

      @anonyme 22h39

      Ce NS dont vous parlez hérite de 68, de cet non-culture vendue par une gauche qui ne l'est pas, de gauche, et nous embourbe l'âme depuis 40 ans. Qu'appelez-vous gauche ? Vous ne le savez probablement pas vous-même. La gauche, par essence, n'est pas modérée, car le camp du changement n'a jamais été celui de la modération. Rien n'est plus contraire aux exigences de gauche que ce clan libertaire, nécessairement libéral, que vous appelez la gauche, et qui n'est rien qu'une erreur administrative ou commercial. De gauche, il n'y a plus. La gauche du jour est américaine, anglo-saxonne, sans le savoir bien souvent. C'est une gauche de privilèges et de fils de famille. Comment osez-vous parler de la gauche, celle du travail et des solidarité de classe, oui de classe, d'abord. La gauche, que ce mot là à la bouche... quel auteur, quelle oeuvre, quel paragraphe... la gauche... même Libé est de gauche, c'est dire ce trou béant, ouvrant sur le rien au coeur du rien, qu'est cette gauche qui, depuis trente ans, plastronne dans toutes les officines médiatiques, un verre de champagne à la main... la gauche... si Hollande est de gauche, je suis la réincarnation de John Travolta (celui de la grande époque). Mélenchon non plus n'est pas de gauche, il de là ou le vent porte vers la gamelle électorale. Allez, arrêtez avec ce mot de gauche, j'en ai mal au bide rien que d'entendre le mot et de voir qui lève la main à l'appel... la gauche qui disait... la gauche... Tenez, je vous propose une définition de la vulgarité : la vulgarité c'est ce dire autre que ce que l'on est...

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    2. Plusieurs dizaines de lignes pour écrire que la gauche n'existe plus, c'est comique ! Soit vous allez siéger avec les vieux croûtons de l'académie pour passer votre temps à définir les mots, en sautant à pieds joints au-dessus du mot "gauche", soit vous comprenez que derrière les mots, il y a des idées. Parce que c'est bien beau de nous dire tout ce qui n'est pas la gauche, mais pour vous, c'est qui, au juste ? Staline, Pol Pot, Marx (Groucho), le sous-commandant Marcos ? Et c'est quoi la gauche dans les faits ? la collectivisation des moyens de production, la création de kolkhozes, les camps de rééducation ? Je suis intéressé par votre réponse, Travolta !

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    3. Jean-marc avec un Casoar17 mai 2012 à 00:00

      Ano 23h45

      Dieu du ciel, il écrit à la truelle : nous ne pourrons décidément pas converser... pas l'temps de vous faire une liste de livres à lire... ne pas me répondre stop, tentez Renouvier et Bourgeois stop (seconde pogne à Louhans Cuiseaux, poste de stoppeur stop), éventuellement Kant si vous y arrivez stop, Spitz pas mal aussi, évitez Rosanvallon stop,rejoindre fissa la bibliothèque, par la face nord si possible...

      ps : devriez déjà être content que je vous réponde mon grand...

      pps : dois vous quitter stop, en plein concerto n°2 (K. Zimerman) Rachmaninov deuxième mouvement, vous gauche du jour, trop déprime stop, ciao stop

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    4. Beh Anonyme, Mitterrand avait reçu Bousquet à l'Elysée.

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    5. @ Anonyme

      J'ai largement dénoncé les excès de Nicolas Sarkozy dans cette campagne. En fait je crois qu'il visait justement à réactiver un climat politique dur pour ressouder son camp. Mais ce n'est pas parce que Nicolas Sarkozy a fait des excès que cela justifie tout ce que font certaines personnes qui se disent de gauche, cette gauche sectaire, comme je la nomme.

      Quand le Grand Journal piège NDA avec le noir et blanc, c'est d'une intolérance rare et d'une arrogance qui ressemble beaucoup au discours de la droite sarkozyste la plus bête. Et cette gauche là n'a pas attendu Sarkozy pour s'exprimer : Serge July en 2005 après la victoire du "non", lors des débats de 1992 et 2005. Je trouve très paradoxal de voir un tel refus du débat démocratique, une telle attitude théologique et dogmatique vis à vis de l'opinion des autres, surtout venant d'un camp sensé représenté la tolérance.

      Bien sûr, il y a le même phénomène à droite et il y a des gens très bien à gauche (comme Marianne, qui est ouvert à des opinions différentes), mais il y a une gauche sectaire, qui fait le jeu de la droite dure à mon sens.

      @ Jean-Marc

      Il n'y a pas qu'une seule gauche. Je crois que vous êtes caricatural (cf mon papier sur les trois gauches).

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    6. Jean-marc avec un Casoar17 mai 2012 à 20:27

      C'est l'époque qui est caricaturale et manque singulièrement de subtilité ; la "gauche" du jour ne fait donc pas exception. Ni le PS ni Mélenchon, ne sont vraiment de gauche, et le PC ne l'est pas plus. Tout cela n'est que du théâtre, de "gauche" ! Hollande est fédéraliste, tous les autres également, alors la "gauche"... du théâtre...

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  24. @ Caribelle C'est très bien et respectable de demander la tolérance. Ce qui l'est moins et disqualifie votre propos, ce sont vos remarques haineuses bien intolérantes : ceux dont vous ne partagez pas les idées distribuent une "propagande gauchisante". Vous traitez les autres de gauchos et vous vous étonnez d'être traité de "réac, de gros beauf". Commencez par respecter les autres, à contrôler votre agressivité et vous pourrez en appeler à la tolérance. Personnellement, quand on m'insulte, je ne suis pas disposé à exprimer bienveillance et tolérance. Est-ce bien clair pour vous ?

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