jeudi 26 juillet 2012

PSA : le gouvernement aboie, le plan social passe


Comme on pouvait l’anticiper, la montagne a accouché d’une souris. La virulence des critiques portées contre la direction de PSA par Arnaud Montebourg et François Hollande n’a aboutit qu’à une addition de mesurettes uniquement destinées à donner le change à l’opinion.

PSA dans l’impasse

Hier matin, PSA a annoncé ses résultats semestriels : ils sont très mauvais puisque le constructeur affiche une lourde perte de 819 millions d’euros (contre un bénéfice de 806 millions en 2011). L’entreprise brûle près de 200 millions d’euros de liquidités par mois. Malgré l’internationalisation des ventes et le succès des nouvelles gammes plus haut de gamme (DS pour Citroën, 3008 et 5008 pour Peugeot), le retournement du marché européen a été fatal pour les deux constructeurs.

Car quel constructeur pourrait résister à un retournement aussi violent de son principal marché ? N’oublions pas que GM et Chrysler ont fait faillite, que Nissan avait été sauvé par Renault, et d’autres ont disparus ou été rachetés… En outre, PSA est resté beaucoup plus patriotique que Renault, puisque 44% des véhicules sont encore produits en France (où le coût du travail est le plus cher pour le groupe) contre à peine 23% pour l’ancienne régie, malgré la présence de l’Etat au capital…

Grande bouche, petits bras

Depuis quinze jours, le gouvernement n’a pas eu de mots assez durs pour dénoncer le comportement de la direction de PSA, n’hésitant pas à dire tout et son contraire. Montebourg a dénoncé des carences dans la stratégie. Est-ce à dire qu’il fallait délocaliser plus vite et plus fort ? Et le développement des ventes à l’étranger n’est pas toujours profitable quand la production doit se faire localement, comme en Chine. Enfin, la critique sur la taille implique-t-elle qu’il fallait se laisser gober par un autre ?

Bizarremment, nous n’avons plus de nouvelles de l’expert qui devait rendre son avis hier, comme l’avait annoncé le ministre de l’effondrement productif il y a quinze jours. Le gouvernement a donc annoncé des mesures assez stupéfiantes avec une augmentation des bonus pour les véhicules électriques, qui peuvent sembler excessifs (l’Etat va payer un tiers du prix de la futur Zoé de Renault, qui a beaucoup plus délocalisé que PSA). Et surtout, le plan social ne sera pas amendé.

Paralysie intellectuelle

Bien sûr, l’agitation verbale et législative parviendra peut-être à camoufler l’abandon en rase campagne des salariés de PSA, comme le gouvernement Jospin l’avait fait avec ceux de Renault il y a 15 ans. Mais il faut dire que dans le cadre dans lequel ils se sont enfermés (euro cher, libre-échange), il n’est pas possible de faire autrement. Le marché européen a baissé de 20% depuis le début de la crise, tout en restant ouvert à tous les véhicules importés des autres pays, notamment d’Asie.

Montebourg a raison de souligner que les importations de voitures de Corée du Sud ont augmenté de 40% depuis deux ans. On pourrait ajouter en plus que l’inverse n’est pas vrai puisque plus de 95% des véhicules vendus en Corée sont produits localement. L’Europe a ouvert ses frontières sans la moindre réciprocité, comme avec le Japon auparavant, et comme avec la Chine demain. Le problème, c’est que rien de concret n’est fait pour mettre fin au libre-échange déloyal.

PSA restera le premier signal du renoncement de François Hollande à lutter contre les délocalisations et le chômage. Prisonnier de dogmes néolibéraux, nos « socialistes » préfèrent voir s’envoler les emplois et multiplier les chômeurs plutôt que de remettre en cause le libre-échange. On croit rêver.

23 commentaires:

  1. On aimerait bien savoir ce que le socialiste P Lamy patron de l'OMC fait concrètement au lieu pérorer :

    "J'aimerais citer Confucius qui a rappelé à ses disciples, il y a 2 500 ans, l'éthique de la réciprocité: “己所不欲,勿施于人ji suo bu yu, wu shu yu ren”. Traitez les autres comme vous voudriez qu'ils vous traitent."

    http://www.wto.org/french/news_f/sppl_f/sppl115_f.htm

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  2. Pour information : En 2010, Yazid Sabeg, alors Commissaire à la diversité et à l’égalité des chances du gouvernement Fillon, a été à l’origine de la rencontre à Paris entre Hamid Temmar, ministre Algérien de l’Industrie, et Carlos Ghosn, PDG de Renault.

    http://www.fdesouche.com/100637-delocalisation-renault-pourrait-simplanter-en-algerie-par-lintermediaire-de-yazid-sabeg

    Ces rencontres ont abouti à l’ouverture d’une Usine Renault en Algérie, dans la foulée de l’ouverture d’une Usine Renault au Maroc essentiellement dédiée à l’export.

    http://www.fdesouche.com/275216-renault-delocalise-au-maghreb-avec-lappui-du-gouvernement-francais

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  3. L'expert Emmanuel Sartorius a reçu les syndicats le 24 juillet. Il doit rendre ses conclusions le 31 juillet.

    A noter qu'un cabinet d'expertise (Secafi-Alpha) a été nommé par les syndicats à l'unanimité par les syndicats de PSA lors du CCE d'hier à Paris pour vérifier les chiffres et le plan de la direction.

    Montebourg connait bien la quadrature du cercle (lire le Libé de mardi dernier), mais avec une Commission européenne qui interdit les aides d'état, signe des traités de libre-échange avec la Corée et le Japon... que faire?

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  4. Robert Lohengrien26 juillet 2012 à 11:37

    Le problème c'est que l'industrie européenne veut faire gentillement du commerce avec les pays émergents, alors que ceux-ci nous font la guerre - c'est aussi prosaique que cela.
    Ils subventionnent leur industrie, la maind'oeuvre y est disponible en abondance, les coûts sont bas voire négligables dans certains pays. Et on copie les produits occidentaux pour préparer le grand saut vers la technologie avancée. En cas de mécontentement de la part de leurs salariés, les forces de l'ordre viennent à temps pour mater le tout - la Chine st invariablement un état autoritaire.

    On dirait que l'Europe part du principe que tout le monde est gentil, qu'il n y a pas d'intentions belligérantes. On se voile la face, on préfère rester dans sa tour d'ivoire pour conserver une douce existence, pourvu que les avantages et privilèges ne seront pas remis en question.
    Malheureursement il faut constater que la France approche les réalités de la mondialisation économique en somnambule.

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    1. L' "Europe", l' "industrie européenne", tout cela c'est bien beau mais encore faut-il dire qui sont ceux que ces réalités recouvrent, car sinon on ne comprend pas quels intérêts servent ces politiques qui ont été menées depuis plus de trente ans et qui ont consisté - les faits parlent d'eux-mêmes - a externaliser tout ou partie de la production de nombreux secteurs de marché, avec les résultats en terme d'emplois et d'attributs de puissance que l'on connait désormais.

      Car il faut le dire : la mondialisation néolibérale, si elle dessert objectivement les intérêts d'une large majorité de nos concitoyens, soit globalement le salariat occidental, sert tout autrement les intérêts de son actionnariat et de ses hauts cadres dirigeants, qui ont vu, eux, leurs revenus (financiers ou non) exploser lors de cette séquence parfaitement bien identifiées ; simultanément à un tassement, puis une contraction, de la masse salariale. Là est l'une des raisons, sinon la raison fondamentale, en mesure d'expliquer la croissance quasi sans précédent des inégalités sur la période, dépassant même les références pré-crise de 1929.

      Ensuite il faudrait vraiment être sacrément naïf (ce qui ne vous vise pas rassurez-vous, mon propos est de portée général) pour croire que la situation économique pourra durablement s'améliorer sachant que les causes sous-jacentes à l'origine de la crise actuelle non seulement subsistent (dogme du libre-échange et de la concurrence qui pèse sur la plus-value, le chômage et la quasi-désindustrialisation des pays à hauts coûts de production; création monétaire privatisée créateur de dette; monnaie unique européenne qui ne remplit strictement aucune des conditions qui assureraient sa viabilité; privilège exorbitant du Dollar à l'origine de déséquilibres macro-économiques majeurs; réglementations financières inexistantes; conflits d'intérêts de plus en plus proéminents entre sphères politique et économique...), mais plus encore, se renforcent à mesure d'une fuite en avant de nos "élites", sous le joug cumulé d'idéologues au service d'un néolibéralisme légitimateur et d'intérêts capitalistiques très puissants.

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    2. (Suite)

      De la même manière qu'il faut avoir une bonne dose de crédulité pour simplement penser une seule seconde que les pays émergents, gavés de devises étrangères et disposant - eux - des excédent nécessaires pour investir, vont se limiter à l'avenir dans la production de biens et de services à faible valeur ajoutée ! C'est une grotesque farce lorsque l'on sait que, dors et déjà, dans un certains nombres de domaines à haute qualification, les travailleurs des nations "développées" (car, ceci expliquant cela, en voie de tiers-mondisation) sont directement concurrencés par une armada d'ingénieurs et de techniciens, charriés par millions des universités chinoises, indiennes et du sud-est asiatique, et menacés par conséquent de chômage par la fermeture ou la délocalisation des entreprises qui les emploient. Rappelons-nous d'ailleurs à cet effet le contrat émirati sur la fourniture de centrale nucléaire remporté par un consortium sud-coréen (déjà) quelques années en arrière.

      Conclusion: il est bien trop tard pour envisager les solutions libérales type destruction-créatrice schumpeterienne, qui se sont vérifiées uniquement dans des séquences historiques précises ne mettant en jeu de telles distorsions de concurrence, dans un environnement de surcroît aussi libre-échangiste où les politiques ont sciemment abandonné, pour une large part, tout instrument de souveraineté politique, monétaire et économique. Cela sous le joug d'une idéologie naïve et anti-scientifique, et, pour ces raisons, mortifère et criminogène pour l'avenir de nos nations et du maintien de leur statut, et fort préjudiciable à la conservation de notre sphère d'influence.

      Cette philanthropie, si philanthropie il y a (comme rappelé cette pensée unique sert avant tout des intérêts oligarchiques, savamment instiguée par eux au demeurant, puisque détenant le contrôle de ces instances de légitimation que sont les médias de masse), fait plaisir à voir. Mais c'est avec ce genre d'insuffisances irresponsables que nous sommes balayés depuis trente ans au profit d'autres puissances. Et pense-t-on suffisamment que ces dernières puissent avoir des intérêts antagonistes - à terme - où vaquons nous ici dans un univers fait de lait, et de miel ?

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    3. d'accord mais nous le savons depuis longtemps sur ce blog il va peut être falloir passer a l'action sans états d’âme un jour

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    4. Je ne vous le fais pas dire. Simplement l'exemple récent de Montebourg est ô combien révélateur de l'état d'esprit, "munichois", qui anime nos gouvernants, malheureusement parfaitement bien élus.

      http://www.lepoint.fr/politique/libre-echange-montebourg-denonce-la-supposee-naivete-de-l-ue-25-07-2012-1489172_20.php

      Car lorsque ceux-ci se trouvent être dans l'opposition, ils dénoncent certes. Mais lorsqu'ils sont aux manettes (enfin, celles qui leurs restent)... ils dénoncent aussi et encore, alors que l'on attendrait tant d'eux précisément qu'ils agissent.

      Que nenni. Et pourquoi donc, si ce n'est pour la raison fameuse qu'ils ont savamment - et méthodiquement - aliéné nos leviers de pouvoir depuis tant et tant d'année à cette instance technocratique, néolibérale, supranationale et sans légitimité (pour ma part), qu'est l'Union européenne ?

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  5. Ce matin sur France Inter Henri Guaino disait idem dommage qu'il n' ai pas tiré les conclusions quand il était au pouvoir .Mais il a été bon face au journaliste weil sur le sujet de la commémoration du vel d'hiv ; tous ces professionnels de la repentance sont toujours aussi nauséabonds

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  6. Vous pinsolle c'est un peu pareil vous aboyez sur l'Anglettere qui accepte la burqa, mais en France dans les faits c'est même pire:
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/07/26/01016-20120726ARTFIG00428-burqa-un-controle-d-identite-tourne-mal-a-marseille.php

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    1. la laïcité doit être a tolérance zéro ; et pour cela il faut un pouvoir fort c'est tout

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    2. c'est juste un gouvernement de péteux

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  7. Problème de positionnement :

    "Mais il n'y a pas de remède facile ou rapide puisqu'il peut s'agir :

    - de la montée en gamme de la production, de la différenciation des produits, ce qui nécessite effort d'innovation, d'investissement, de marketing…"

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=65263

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  8. En attendant l'incendie s'intensifie et je doute qu'il s'arrête à la frontière française, comme les nuages de Tchernobyl :

    Pour Daniel Pingarron toutefois, l'hypothèse d'un sauvetage global "même si elle semble évidente, ne semble pas proche" en raison de son coût énorme, évalué à 500 milliards d'euros, et des risques dévastateurs pour la zone euro. "Le sauvetage total de l'Espagne et la contagion ultérieure à l'Italie, peut-être pour 700 milliards d'euros, serait inabordable pour la zone euro", souligne-t-il.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120722trib000710273/l-espagne-au-bord-du-gouffre-financier.html

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  9. Finalement, ne faut-il voir que la mobilisation de Luc Besson et Cédric Klapisch comme principale mesure de soutien à l'automobile française ?

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  10. Comment Toyota gère la crise de l'automobile. D'après ce récit, on est bien loin de la mentalité des dirigeants occidentaux qui ne savent que se remplir les poches le plus vite possible.

    http://lavoiedelepee.blogspot.be/2012/07/toyota-face-la-crise.html

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  11. http://www.onf.ca/film/oublies_du_xxie_siecle/

    De ce film vous en pensez quoi ?

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  12. Le gouvernement n'a pas besoin de se meler d'un probleme purement industriel. Qu'ils laissent PSA et Renault inventer, produire et vendre des produits que les clients aimeront

    http://leparisienliberal.blogspot.fr/2012/07/le-marche-cest-vous-cest-moi-cest-nous.html

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  13. et cela !!!!

    http://www.franceinfo.fr/economie/quand-la-region-ile-de-france-delocalise-un-centre-d-appel-telephonique-a-688429-2012-07-27

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  14. Subventionner les ventes sur un microscopique marché où Peugeot a peu d'expérience, de plus fait de l'hybride cher avec un moteur diesel dont il est confirmé qu'il est toxique, on croit rêver.

    De toutes façons, quand la prime s'arrêtera, l'effet d'aubaine sera terminé.

    Positionnements marketing et technologique avec raisonnement économique à côté de ses baskets...

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  15. @ Olaf

    Pascal Lamy est un des pires soldats du néolibéralisme, comme beaucoup de « socialistes » techno français.

    Les mesures annoncées sont vraiment ridicules.

    @ AnTho

    Merci pour l’information. Complètement d’accord.

    @ Robert

    Complètement d’accord également. Cela me choquait déjà il y a 20 ans quand l’Europe avait signé un accord avec le Japon.

    @ Julien

    En effet, le comportement de nos dirigeants est effarant.

    @ TeoNeo

    Toyota bénéficie aussi (mais pas uniquement bien sûr) d’un marché intérieur vérouillé et profitable…

    @ Patrice

    Pire, il semblerait que Hollande veuille laisser faire…

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  16. Du niveau du débat(suite).

    Renault et Peugeot vendent chaque année près de 6 millions de véhicules.Le ministre de l'effondrement progressif propose de doper une micro niche de près de...10 000 véhicules!
    Grotesque,non sidérant(et effrayant)!
    Et cerise sur le gâteau la voiture électrique la plus vendu est celle de...Bolloré(!),l'employeur de la concubine du président(l'ancien employeur peut être?).Si c'est un détail les rapports entre Bolloré et Fiaskozy l'étaient tout autant.
    C'est du même tonneau que la relance européenne,un autre épisode de la folie collective qui s'est emparée des classes dirigeantes.

    A propos de niche
    Je suis tombé sur un article de NDA,incorrigible il explique que Montebourg est un lion qui est retourné à la niche.
    On se pince pour y croire!
    Un blaireau recouvert d'une peau de lion ce n'est pas un fauve(!),mais une descente de lit.

    Quand à votre position,fidèle à vous même,elle ne tient pas une seconde!
    Que pèsent les importations extra-européennes dans les ventes de véhicules en France?
    Quel est le salaire moyen en Corée(en Espagne?)?
    "Peu" d'économistes sont favorables au protectionnisme(européen)pratiquement aucun pour un protectionnisme aux frontières nationales!
    L'Union est contre le protectionnisme(se protéger de quoi?De la croissance!)!Et pour cause ses échanges sont équilibrées(et je ne parle pas de l'Allemagne...).

    "On croit rêver"?
    Non c'est un cauchemar éveillé.


    Au lieu de partir en vacances(!)NDA aurait dû présenter son plan(ou au moins le préparer pour la rentrée);
    - Une baisse des charges "patronales" de 35 milliards d'euros(la part de la politique familiale pesant sur les entreprises),financée principalement par une baisse de la dépense publique(pas par des hausses d'impôts!).
    - Une baisse de l'IS à 20%(et puis de 1 point par an,jusqu'à 15%).En retravaillant les niches la réforme est neutre pour les finances publiques,voir même profitable!
    Et la montée au capital de Peugeot du FSI(10% du capital,200 millions,peanuts!)Sauf à penser que l'entreprise va disparaître l'investissement serait judicieux(parce que je ne milite pas pour une nationalisation!).

    "Il faut surplomber"
    De Gaulle
    Et pas patauger dans le marigot politique.

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  17. @ Balthazar

    D'accord sur le plan. Il est ridicule. Au passage 4000 euros de subvention pour une hybride fabriquée au Japon qui produit 106g de CO2 alors que les véhicules classiques qui produisent le même montant n'ont droit à rien, c'est ridicule.

    Il y a beaucoup d'importations extra-européennes issues du Japon et de Corée du Sud, quelques unes des Etats-Unis (constructeurs allemands...)

    Beaucoup d'économistes sont favorables au protectionnisme. Vous connaissez l'initiative du Manifeste pour un Débat sur le libre-échange, qui comprend des libéraux pragmatiques comme Gréau, Juvin ou Giraud...

    Transfert des charges, OK, mais 35 Mds me semble largement insuffisant. En revanche, rien ne justifie une telle baisse de l'IS au moment même où la part des profits dans le PIB est si élevée.

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