samedi 29 septembre 2012

Quand la politique n’est plus qu’un cirque


« Circus Politicus » est le complément idéal du dernier opus d’Emmanuel Todd, « Après la démocratie ». Il se lit comme un polar palpitant constitué de petits chapitres nerveux qui démontrent à quel point nos démocraties sont minées de l’intérieur. Un livre essentiel.

Une remise en cause de la démocratie

Le livre de Christophe Deloire et Christophe Dubois commence par une recension stupéfiante de faits et de déclarations venus d’une partie des élites qui remettent en cause les principes même de la démocratie. Ils évoquent naturellement l’idée d’une suspension des droits de vote pour les pays qui conteviennent aux règles européennes, évoqué en octobre 2010 par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Cet apéritif n’est rien par rapport aux remises en cause consciente, comme Alain Minc, qui voyait en avril 2005 le référendum comme une « vérole antidémocratique » !

Ainsi, en novembre 2010, DSK évoquait une mise sous tutelle technocratique des budgets européens : « la solution la plus ambitieuse, largement discutée dans la littérature académique, serait de créer une autorité budgétaire centralisée, aussi indépendante politiquement que la BCE (…) elle fixerait les orientations budgétaires de chaque pays membre et allouerait les ressources provenant du budget central ». Pour Mario Monti : « cette démocratie est certes moins en prise avec les aléas de l’humeur de l’électorat (sic), mais elle est bien réelle ». On se demande comment !

Jean-Paul Fitoussi voit dans l’importance croissante des règles (notamment européennes) une remise en cause du libre-arbitre démocratique. Le gouverneur de la Banque de France juge que les non techniciens ne peuvent rien apporter à la définition des règles financières et évoque un « risque très fort d’interférence politique ». Pour Philippe Auberger, l’indépendance des banques centrales les met « à l’abri des fluctuations politiques ». Pour Michel Rocard « les souverainetés nationales ont dépassé leur stade d’efficacité et elles entrent dans la période de la nuisance ».

La contestation existe

Les auteurs citent le fameux discours de Philippe Séguin de 1992 sur le traité de Maastricht à l’Assemblée, au sujet de l’indépendance de la BCE: « Les décisions seront donc prises à la majorité, non par des représentants des Etats, mais par des personnalités indépendantes qui ne recevront pas d’ordres de leurs gouvernements respectifs. Donc la France, en tant qu’Etat, n’aura absolument aucune part à l’élaboration de la politique monétaire. C’est cela sans doute, qu’on appelle la souveraineté partagée. Curieux partage qui tendrait à priver la France de toute liberté de décision »

C’est François Hollande qui lui avait répondu : « si nous entrons dans le jeu de la mondialisation, alors les contraintes financières, monétaires et, subsidiairement, européennes s’imposent ». Mais quelques socialistes ont des éclairs de lucidité, comme Didier Migaud, qui dénoncent « ces gens (l’IASB, qui gère les règles comptables pour le monde entier) qui n’ont aucune légitimité et imposent leurs décisions à tout le monde (…) les politiques ont beaucoup démissionné. La question des normes apparaît tellement technique qu’on ne se rend pas compte à quel point c’est important ».

Même s’il sur-estime sans doute la capacité du président actuel à se réinventer en révolutionnaire qui mettrait fin à cette anarchie néolibérale, il faut citer Emmanuel Todd, qui a été parmi les pionniers à dénoncer cette évolution, notamment en 1992 : « les gens qui nous gouvernent essayent de maintenir en place le libre-échange dont l’effet mécanique est de laminer le mode de vie et les moyens d’existence des populations. Il est difficile d’avoir un modèle démocratique harmonieux quand les partis refusent ce qui intéresse les gens et privilégient ce qui les détruit ».

Les deux auteurs signent un livre absolument indispensable sur le malaise démocratique de nos sociétés actuelles. Demain, je reviendrai sur leur description de la nouvelle aristocratie.

Source : « Circus politicus », Christophe Deloire et Christophe Dubois, Albin Michel

29 commentaires:

  1. Petite remarque : "Après la démocratie" n'est pas le dernier livre d'ET, il a par exemple écrit "L'origine des systèmes familiaux".

    Une des choses que je trouve intéressante dans "Circus Politicus", c'est que les deux auteurs écrivent des choses que l'on ne peut retrouver d'habitude que sur des sites dits "conspirationnistes".

    DLS

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    1. Oui, quand ces mêmes 'choses' proviennent de ce type de sites, elles sont vouées au gémonies, mais là... non... la vérité dépend-elle de celui qui l'énonce ?
      :/

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  2. Si j'ai bien compris, le monde est gouverné par une caste de hauts dirigeants qui utilisent des techniciens de haut vol afin de ringardiser les politiques, lesquels n'ont pas des cerveaux infiniment extensibles et n'ont plus toutes les compétences pointues pour s'opposer à eux...

    Mais j'ajoute que les juges non plus ne peuvent avoir les capacités intellectuelles de s'opposer à des armées de profils hyper spécialisés. Par exemple, chaque invasion de banquiers utilise une division de mathématiciens, une division de juristes, une division de financiers... (et forcément les meilleurs de leur promotion).

    On ne peut même plus appeler ça une dictature. Nous sommes entrés dans une autre dimension...

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    1. C'est à tel point vrai que les mafias font de même en embauchant des juristes et financiers pour nettoyer et faire fructifier leurs avoirs via les paradis fiscaux.

      Quelle parade à ça ? Là est la question.

      Ceci dit, j'utilise aussi souvent les services de juristes, pour des activités légales, car sans leur expertise, chère, très difficile d'avancer.

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    2. A ce sujet :

      Les causes de cette crise sont aujourd’hui bien connues par les enquêtes du FBI: la dérégulation a permis de véritables vagues de pillage, parfois par les mafias, comme celle de La Nouvelle-Orléans, parfois par de simples dirigeants de ces mêmes caisses d’épargne, appâtés par les nouvelles facilités.

      http://www.les-crises.fr/livre-la-grande-fraude/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29

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  3. @ DLS

    Merci pour la précision. Il faut donc que je l'achète !

    En effet, je vais revenir dessus demain.

    @ JYB

    C'est en effet ce que pense une grande partie des élites.

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    1. Oui c'est vrai c'est très intéressant Todd démographe qui nous explique que la baisse de la fecondité dans le maghreb c'est grace à la colonisation française alors qu'elle vient de remonter en Algérie. Franchement continuez à avaler les bobards de qulqu'un qui est même reccomandé par Bin Laden.

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  4. En lisant ce texte et toutes ces déclarations choquantes je me dis qu'il y'a des coups de guillotine qui se perdent.

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    1. Bien d'accord avec vous. C'est pour cela que je dis et que je répète que nous ne pourrons malheureusement nous en sortir que par une guerre civile. Nous sommes d'ailleurs de plus en plus nombreux à dire que la lamentable équipée ( on peut déjà l'appeler comme cela ) de François Hollande ne pourra se finir que par l'arrivée au pouvoir des extrêmes, peut-être avant la fin du quinquennat.
      Cela dit, mesurez-vous le mépris que ces "élites" ressentent et même professent à votre, à notre égard ?

      Sancelrien

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    2. J'espere néanmoins que la révolution se passera à la façon Islandaise.
      Aussi attachés à leur pouvoir qu'ils sont, la classe dominante ne sera pas prête à mourir pour ca car ils n'ont aucune conviction, seul leur argent compte et personne ne veut mourir pour de l'argent.

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    3. Vous sous-estimez peut-être leur stupidité. Parce qu'il faut être stupide, vous savez, pour croire comme eux que les autres seront prêts à crever indéfiniment de faim pour préserver et même augmenter tout aussi indéfiniment votre confort à vous...

      Sancelrien

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    4. @ Sancelrien

      Mon optimisme me pousse à penser que nous nous sortirons par une alternance démocratique. L'expérience grecque montre tout de même que les peuples ont une certaine tolérance au mauvais traitement qui leur est administré par les élites. Et à Athènes, nous ne sommes pas passés loin d'un renversement de la situation.

      La plupart des élites nous regardent comme des farfelus, pas méchants, mais qui n'ont pas compris que le monde a changé. Après, une partie non négligeable se pose des questions, voyant bien que cela ne marche pas mais n'arrive pas à sortir de leur prison mentale (pro euro, pro libre-échange, pro europe, pro liberté de circulation des capitaux...)

      @ TeoNeo

      Il peut y avoir un moment où l'opinion tournant, les élites changeront également... Je persiste à croire que la plupart des élites ne comprennent pas bien ce qui se passe.

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    5. je crois que les zelites comprennent parfaitement mais elles n'ont plus le choix de se dédire elles seraient balayées ; ce sera donc plutôt un duel a mort il n'y a pas d'autres solutions comme disait la mère tatechère

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  5. Je me permets de signaler deux lectures qui pourraient compléter cette présentation du livre de Deloire et Dubois :

    http://www.lalettrevolee.net/article-circus-politicus-christophe-deloire-et-christophe-dubois-102109223.html (autre fiche de lecture de Circus politicus, qui souligne l'intérêt de l'ouvrage tout en en montrant les limites).

    http://www.lalettrevolee.net/article-avec-tommaso-padoa-schioppa-la-dictature-europeenne-tenait-son-theoricien-78552861.html (sur un article essentiel de Tommaso Padoa-Schioppa, alors président du think tank Notre Europe créé par Jacques Delors, et théoricien d'une « démocratie » technocratique européenne qui ne tirerait plus sa légitimité du consentement populaire).

    YPB

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  6. Ce n'est pas très gentil pour les gens du cirque qui est une école extrêmement difficile ; trouvons un autre terme

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  7. Ce tableau de la situation est effrayant...

    La démocratie aurait réussi à survivre face aux menaces des dictatures "classiques" mais aurait cédé face à une bureaucratie de techniciens.
    Ces derniers n'étant que les avatars d'une (nouvelle - ou pas tant que ça ?) oligarchie au contour flou ne cherchant qu'à protéger et accroître son pouvoir...
    (une oligarchie économique dominant la politique, une classe de privilégiés "aristocratiques")
    Le plus fort c'est que le coût d'Etat n'a pas eu lieu,
    l'Etat existe toujours, il a été minée de l'intérieur et de ce fait a peu à peu abandonné son pouvoir.

    Cela relève étrangement de la théorie du complot.

    Et pourtant c'est vrai personne ne contrôle vraiment la nomination des personnalités les plus importantes de l'Union européenne et encore moins leurs décisions (voir la BCE).

    Voir en particulier le cas "Mario Monti" et son "gouvernement de techniciens" en Italie ainsi que la manière dont il est devenu président du conseil (chef de gouvernement) italien.

    Enfin pour relier le tout il faut voir comment des organisations telles que la banque Goldman Sachs sont régulièrement mélées à ces affaires :
    la crise des dettes souveraines, les personnalités qui en sont issues tels que Mario Monti (encore lui)ou Mario Draghi (président de la BCE) - ce dernier étant l'un des hommes les plus puissant du monde et au moins d'Europe.

    Evidemment à propos de la BCE ou du président du Conseil italien on pourra dire que les règles légales ont été respectées,
    que ceux-ci ont été nommé indirectement par des autorités elles mêmes au moins nommées indirectement par le Peuple.
    En fait le Peuple ne décide plus de rien. Les représentants qu'il a nommé, eux mêmes ne décident pas.
    Il n'y a aucun choix de fait. Les règles sont respectées... mais elles ne sont pas démocratiques.

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  8. @ Anonyme

    Complètement d'accord. A nous de faire apparaître cette imposture antidémocratique. L'immense intérêt de ce livre est de ne pas le faire à la manière parfois délirante et caricaturale de certains complotistes (qui fait que 95% des Français ne les écouteront jamais), mais de manière sobre et factuelle.

    Je reviendrai demain sur certains aspects que vous évoquez.

    @ YPB

    Merci pour ces liens, que j'aurais pu indiquer. C'est vrai qu'Edgar avait fait un papier sur ce livre. Mais, contrairement à lui, je pense qu'il est bien que les auteurs aient choisi un ton beaucoup plus neutre.

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  9. Le "conspirationnisme" n'est plus un fantasme, comment peut-on douter aujourd'hui qu'une caste d'oligarches mondialisés dirigent les affaires du monde ?

    La dernière sortie en date à noter, François Hollande dans son discours à l'ONU : "La France veut que l’ONU soit le centre de la gouvernance mondiale. Mais est-ce que les Etats qui forment notre Organisation veulent que ce soit là le principe et l’objectif ?"

    Toutes les évolutions politiques vont vers l'échelon au dessus, jamais l'échelon en dessous (c'est-à-dire un retour à 'Etat-Nation). Que ce soit en Europe ou au niveau mondial, ils vont vers toujours plus de pouvoir au dessus des Etats, pouvoirs dans les mains d'un petit nombre.

    Si demain nous avons un président Europe et un gouvernement Europe et si nous avons un gouvernement mondial, les peuples (les français) ne seront plus maître de leur destin (et honnêtement, on ne sera plus en démocratie, déjà que c'est le cas de mon point de vue, là se serait quasiment de l'esclavage).

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    1. a noter aussi que les gens de l'ONU, en tant qu'organisation internationale, ne payent pas d'impôts. un autre signe que la caste internationale se déconnecte des peuples...
      et puis c'est un peu de l'abus de confiance non ?

      Age

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  10. « les parties contractantes s’engagent à appuyer les propositions ou recommandations soumises par la Commission européenne lorsque celle-ci estime qu’un Etat membre de l’Union ne respecte pas le critère du déficit »
    L’article 7 du traité de stabilité, qui transforme les nations en Etats-kapos au service d’une idéologie conduite par une autorité bureaucratique confirme vos propos. Nous avons ici quelque chose qui rappelle furieusement, la violence en moins, les pratiques en cours dans le système maoïste où une opposition avec la ligne directrice du parti était, par principe, suspecte. Les pays n’auront donc pas seulement l’obligation de se conformer aux directives européennes, mais ils devront aussi dénoncer leurs petits camarades qui ne le feront pas.

    Etrange déviation pour une institution qui fonde l’essentiel de sa philosophie sur le principe des valeurs libérales du 18ème siècle. Les hommes politiques fuient leurs responsabilités et nous transforment en valets consentants d’une ligne directrice préétablie et à laquelle tout le monde se contraint.

    La réalité est que les hommes politiques ont peur.
    Ils sont pétrifiés par la peur du ridicule d’exposer la vérité et celle de prendre les décisions qui s’imposent. C’est pourquoi, plutôt que de s’exposer et d’assumer leurs choix, ils préfèrent s’en remettre à des non élus, parce que les non-élus ne sont pas exposés. Les hommes politiques se contentent de l’habillage – sous la forme, généralement, de communication.

    La politique c’est faire des choix et le courage, disait Machiavel, est la première qualité requise. Les hommes politiques (et François Hollande en est une incarnation parfaite) ont oublié ce qu’est la politique et ont oublié ce qu’est le courage. C’est pourquoi, ils transforment le citoyen en en individu) et ils renient l’idée de la nation, ils se contentent de mots et de formules creuses, plus ou moins élégantes. Ils sont devenus à l’identique de ces aristocrates de cette fin du 18ème siècle (qu’ils aiment tant) inutiles et ridicules.

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  11. Le sentiment d'un déficit démographique dramatique est devenu universel en Europe. Il vient d'être signalé vigoureusement par une figure importante de la littérature allemande :
    Hans Magnus Enzensberger, « La expropiación política de los europeos », El País, 27/09/2012 (http://elpais.com/elpais/2012/09/26/opinion/1348650071_389535.html).

    Enzensberger estime que les peuples Européens ne resteront pas, à terme, passifs devant la catastrophe sociale et l'expropriation politique. Ils se révolteront, nonobstant le chantage des eurocrates (« il n'y a pas d'alternative », « si notre entreprise s'effondre, l'Europe aussi s'effondrera »). Il conclut en citant Gramsci : « Pessimisme de l'intelligence, optimisme de la volonté ».

    YPB

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    1. "Le sentiment d'un déficit démographique dramatique est devenu universel en Europe."

      Déficit démographique ou déficit démocratique?
      Les peuples européens sont des peuples vieillissant y compris la France qui reste un pays vieillisant donc il ne se projetennt pas vers le futur. Non en europe les idées françaises ont de moins en moins la côte, la France est consideré de plus en plus comme un pays en déclin. Idéologique et culturel.

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    2. Vous avez évidemment raison. Je voulais écrire « démocratique », mais mon lapsus n'est peut-être pas innocent…

      YPB

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  12. Sur la démocratie il n'est pas suffisant le lancer le mot en attendant qu'il retombe comme une crêpe , il faut définir laquelle (directe , semi directe , dictature de la majorité , libérale , athénienne avec tirage au sort , etc...... )

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    1. j’oubliai pour faire plaisir a Laurent ; modéré

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  13. @ Flo_DLR

    Il y a deux niveaux d’analyse et de mise en perspective de ces faits :
    - constater en effet que beaucoup de pouvoir a été transféré dans des instances technocratiques et internationales et décrire ces transferts de pouvoir
    - dire qu’il s’agit d’une évolution voulue par une petite élite, un complot avec un dessein qui était écrit il y a des décennies et réalisé depuis

    Je suis d’accord avec la première, en total désaccord avec la seconde. Si des personnes soutiennent la première, il n’y a pas de grands desseins derrière tout cela, plutôt une série de choix, souvent en réaction à l’histoire. Et ce qui se passe en Amérique du Sud, mais aussi en Asie démontre que l’intérêt des peuples peut à nouveau s’imposer.

    L’Europe telle qu’elle est construite aujourd’hui va s’effondrer car on ne torture pas les peuples indéfiniment, surtout de manière inefficace. Ce n’est qu’une question de temps.

    @ Léonard

    Bien vu. Lordon l’évoque dans son dernier papier.

    Les hommes politiques n’en ont rien à faire d’avoir du pouvoir puisqu’ils ne sont pas là pour faire des choses mais pour se réaliser. Voilà pourquoi ils acceptent aussi facilement ces transferts.

    @ YPB

    Cela fait quelques temps que je pense que l’avenir politique de l’Europe se situera entre Chavez (avec ses bienfaits et ses limites – grandes) et Lula (nous permettant de vraiment sortir par le haut).

    @ Fiorino

    Les deux. La France a la chance d’être, avec la Grande-Bretagne et les pays nordiques, dans une situation bien meilleure

    @ Patrice

    Merci.

    La Cinquième République (en corrigeant quelques mauvaises réformes et en ajustant quelques problèmes), me semble le bon régime.

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    1. @ Laurent Pinsolle
      Ce n'est pas tellement bien meilleure l'âge moyen continuera d'augmenter, par ailleurs cette chance elle le doit largement à des politiques d'immigration de masse, que l'Italie par exemple n'a pas eu dans le moment où les femmes maghrébines avait un taux de natalité de 8 enfants par femmes en France (années '80). Des pays comme l'Italie ou la Pologne sont bcp plus homogènes.

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  14. @ Fiorino

    Et pourquoi pas 15 ? Vous ne pouvez pas dire cela. Vous avez posté une étude de l'INED qui évoquait de mémoire 3 enfants par femme il y a un mois. Vous vous discréditez.

    La natalité est restée forte dans toute la France, il n'y a pas de corrélation entre taux de fécondité et pourcentage d'immigrés comme je l'avais montré dans un autre papier.

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  15. Ce ne sont même pas des "lois économiques" qui sont mises en place. Ce sont des normes imposées par quelques uns pour que la "concurrence libre en non faussée" puisse jouer.

    Le paradoxe est que ce sont des normes extérieures et mises à l'abri de toute action de la société par tous les moyens imaginables. Ces normes sont imposées à tout le monde sans prendre en considération leurs effets. Je vois dans ce truc quelque chose de pire qu'une dictature. On peut pendre un dictateur.

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