Il y a un
an, l’Europe
découvrait de manière effarée la présence de viande de cheval dans des lasagnes
au bœuf. Comme
le rapporte RTL, François Hollande avait alors promis un étiquetage
précisant l’origine des viandes. Las, ceci se heurte aux règles byzantines de
l’Union Européenne.
Blocage
sur l’information alimentaire
Dans
sa chronique On n’est pas dupes sur
RTL, Anne Le Hénaff expliquait lundi que le gouvernement essaie d’avancer
sur l’étiquetage de l’origine des produits dans les plats cuisinés puisqu’il a
inclus cette mesure dans le projet de loi sur la consommation. Mais ce projet
est soumis à l’accord des autorités européennes, rien ne pouvant être fait à
l’échelle franco-française puisque cela serait une entrave à la
libre-circulation des biens. Or, les velléités d’il y a un an semblent s’être
avoir été dissoutes par l’action des lobbys industriels, qui affirment que cela
induirait un surcoût de 15 à 50%.
Comme
le rapporte le Monde, dans un
papier à la tonalité très critique à l’encontre de l’Union Européenne, le
commissaire en charge du dossier a publié un rapport mi-décembre qui évoque
trois scénarii possibles. Cela va d’un simple volontariat à une obligation de
mention UE / non UE ou une obligation de mention du pays d’origine. Le rapport
accrédite un surcoût allant jusqu’à 50%, ce qui semble totalement délirant, RTL
avançant au plus 5%. Selon
le Monde, l’UFC-Que Choisir indique que les produits des marques qui ont mis
en place cette mention d’origine n’ont pas subi de hausse de prix notable.
Ce que
cela nous dit de l’UE