jeudi 4 juillet 2013

Portugal, Grèce, Italie : la situation se déteriore dans la zone euro


Bientôt un an que les marchés financiers ont été calmés par la promesse d’action de Mario Draghi. Pourtant, la situation continue à se détériorer puisque le 2ème trimestre 2013 sera probablement le 7ème trimestre consécutif de baisse du PIB de la zone euro. Et les tensions politiques reprennent.




C’est un pays dont on parle peu depuis qu’il a obtenu le 3ème plan « d’aide » européen, au printemps 2011. Lisbonne faisait figure de modèle pour la troïka, tenant mieux ses objectifs qu’Athènes ou Madrid. Mais on sent une fatigue de l’ajustement alors que le PIB va à nouveau reculer de 2% en 2013, que le chômage atteint 18% et que les jeunes portugais ne rêvent que du Brésil, comme le rapporte Le Monde. Après des passes d’armes avec la Cour Constitutionnelle, qui a censuré une partie des plans d’austérité, le ministre des finances de la coalition de centre-droit a démissionné.

Le pays a réussi à revenir sur les marchés financiers mais les taux se tendent (ils sont passés de 5.2 à 6.9%) et la Commission appelle à « maintenir le rythme des réformes ». Le commissaire européen Oli Rehn, a salué la contribution du ministre de l’économie qui a démissionné « à l’adoption de nombreuses mesures difficiles mais nécessaires ». Mais si le pays ne parvenait pas à réduire son taux de chômage endémique et sortir de la crise, ne pourrait-il pas être tenté par une voie différente, quand on voit le très grand succès du livre d’un économiste qui propose de sortir de l’euro ?

En Grèce, la majorité ne tient qu’à un fil

En Grèce, après la grave crise consécutive à la fermeture de la télévision publique, pour essayer de tenir les objectifs de réduction du nombre de fonctionnaires de la troïka, le gouvernement ne tient plus qu’à un fil. En effet, outre les démissions périodiques de parlementaires qui retirent leur soutien aux politiques mortifères du gouvernement, c’est le 3ème parti de la coalition, le DIMAR, issu d’une scission de modérés de Syriza, qui a décidé de quitter l’ailliance qu’il formait avec le PASOK et ND. Une décision somme toute logique de la part d’un parti dit de gauche devant l’agenda du gouvernement.

Du coup, le premier ministre ne dispose plus que d’une majorité de 153 députés sur 300, ce qui le met plus que jamais en danger si une poignée de députés quittent les deux partis qui sont encore au pouvoir, comme cela était arrivé à l’automne dernier. Etant donné la vitesse de la décomposition de sa majorité en seulement un an, il est probable qu’il ne pourra pas aller jusqu’au bout de son mandat, et qu’il faudra en passer par de nouvelles élections qui seront une nouvelle occasion pour le peuple grec de sortir du joug anti-démocratique et profondément antisocial de cette malfaisante troïka.

En Italie, la majorité peine à s’entendre

A Rome, la situation n’est guère plus brillante puisque l’élection du début d’année peine n’a pas accouché d’une majorité solide. Les élections anticipées avaient été provoquées par la rupture entre le bloc de centre-gauche et celui de centre-droit, leur faisant dire aux qu’ils ne gouverneraient plus ensemble. Mais la percée de Beppe Grillo et le très mauvais résultat de l’alliance qui soutenait Mario Monti leur a imposé une nouvelle alliance, seul moyen de former une majorité devant le refus obstiné de Beppe Grillo de soutenir le centre-gauche mené par Enrico Letta, avec l’appoint de Mario Monti.

Ce dernier a menacé de rompre avec la majorité du fait de l’incapacité de l’équipe au pouvoir d’accélérer le rythme des réformes. Une démission de l’ancien président du conseil ne changerait pas grand chose car son faible nombre de parlementaires ne ferait pas perdre la majorité à Enrico Letta. Cependant, cela ajouterait aux tensions dans un pays qui peine à trouver une majorité. En outre, le centre-droit pourrait être tenté de retirer lui aussi son soutien s’il sent qu’il pourrait être le bénéficiaire d’élections législatives anticipées, ce qui augure mal de cette nouvelle expérience gouvernementale en Italie.

Depuis un an, la monnaie unique européenne ne semble plus sur le point d’exploser demain, du fait de l’intervention de la BCE. Mais si les marchés ne la menacent plus, ce sont les situations politiques des pays d’Europe du Sud qui semblent aujourd’hui une menace tout aussi mortelle.

14 commentaires:

  1. La BCE peut toujours enrayer un effondrement financier en noyant les banques sous les liquidités... il est donc totalement improbable que le système s'écroule sous ses propres contradictions. L'issue politique est plus probable, mais nullement évidente à cette heure. La BCE évite la débâcle par une politique monétaire accommodante, mais maintient le pistolet sur la tempe des gouvernements dont elle peut à tout moment suspendre le rachat des dettes. Elle laisse exploser le chômage, manifestement dans l'objectif d'accélérer la réalisation de l'agenda néolibéral : baisse des salaires, destruction des retraites par répartition, précarisation générale de l'emploi, démantèlement des services publics et approfondissement du libre-échange. C'est une politique très exactement réactionnaire, puisqu'elle prétend nous ramener au XIXe siècle, en effaçant Keynes, la Résistance et l'Etat-providence. Mais elle s'appuie sur un agencement institutionnel performant, contenu dans les traités européens, pour interdire tout changement politique autre que cosmétique. Pour cette raison, la rupture politique est rien moins qu'évidente, car tout parti qui souhaiterait la mettre en oeuvre sera dans l'obligation de sortir de la "légalité" européenne, et même française (supériorité des traités sur la Loi dans la constitution). Bref nous n'en sommes plus au stade de l'alternance, mais à celui de la libération nationale...

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  2. Le Parti socialiste portugais demande des élections anticipée au Portugal en disant je cite : « "Le Portugal doit se doter d'un gouvernement solide, cohérent et qui respecte les engagements européens de l'Etat portugais", Autrement dit pour faire le changement dans la continuité de la politique précédente comme en France.

    http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Portugal-la-coalition-au-pouvoir-joue-sa-survie-2013-07-03-982016

    Le Portugal s’est avérée être le bon élève dans la mise en œuvre des exigences de la troïka car contrairement à la Grèce on n’a jamais pu observer le moindre manquement au respect de ces exigences. Mais jusqu’à présent ça n’a pas marché. Le ministre portugais des finances l’a reconnu dans sa lettre de démission. "La répétition des dérapages a miné ma crédibilité en tant que ministre des Finances", a d'ailleurs reconnu Vitor Gaspar dans sa lettre de démission au Premier ministre. "Les niveaux de chômage et du chômage des jeunes sont très graves", a-t-il poursuivi alors qu'au Portugal plus de quatre personnes de moins de 25 ans sur dix sont au chômage (42%).

    http://www.bfmtv.com/economie/portugal-demission-ministre-finances-lechec-rigueur-550472.html

    Il est bon de rappeler qu’en 1998 le célèbre économiste américain Milton Friedman, sur la base des tares institutionnelles de l’euro, avaient prévues que les crises se traduiraient par une hausse du chômage. Il disait : « D'un autre côté, la possibilité plus vraisemblable est qu'il y aura des chocs asymétriques frappant les différents pays. Cela signifiera que le seul mécanisme d'ajustement dont ils pourront se satisfaire sera budgétaire et fiscal, avec du chômage : pression sur les salaires, pression sur les prix. Il n’y aura pas d’échappatoire. »

    http://www.contrepoints.org/2012/07/31/92198-milton-friedman-avait-prevu-la-crise-de-leuro

    Exactement la situation aujourd’hui du Portugal, de la Grèce, de l’Espagne, de l’Italie, etc.

    Saul

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  3. grèce, portugal, italie ????
    Cessons de constater les conseils d'une europe INCAPABLE...
    ET, la FRANCE, disons le elle aussi se couche sous le système fonctionnarisé européen. Sa politique reste identique à ce qu'elle était hier.
    ALORS OUI, APPEL à l'union des idées patriotes pour SAUVER la FRANCE ? qui ?

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    1. Il semble que MLP soit bel et bien en train de briser le "plafond de verre" dont nous parle souvent Laurent ( voir Le Figaro d'aujourd'hui ).

      Alors je vais vous dire une bonne chose : en 2017 ( ou avant, cela n'a plus rien d'impossible ) je voterai pour QUICONQUE promettra de me débarrasser de l'UMPS. Mais je préférerais cent fois voter pour NDA plutôt que pour MLP.

      Problème avec NDA ( je l'ai déjà dit et je le répète ) : c'est un honnête homme. Il serait grand temps qu'il réalise que la politique n'a rien à voir avec la morale, et qu'il "sèche" quelques séances à l'Assemblée Nationale ( les autres ne le font pas, peut-être ? ) pour se lancer dans des meetings agressifs où il se présenterait ouvertement comme souhaitant la mort de l'UMPS, la sortie de la France hors de la zone Euro, et le seul recours, le seul adversaire véritable de MLP.

      Aussi longtemps qu'il se bornera à être bien gentil et bien propre, il sera sympathique mais il n'aura aucune chance.

      Sancelrien

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  4. @anonyme,
    Votre coup de gueule, je comprends... Permettez moi de vous dire, que le problème à NDA, c'est une certaine cacophonie entre ce que dit Nicolas et, ce que font les militants.
    Le conseil national n'a t'il pas donné comme mot d'ordre pour les élections municipales, alliances éventuelles à droite mais, absolument pas avec le FN !!!! sur des projets d'intérêts communaux.
    OR, j'ai prouvé dans ma délégation combien il était grave de s'allier au mouvement de droite (UMP, UDI, RADICAUX de droite, DIVERS DROITE voir DIVERS GAUCHE). Je connais la politique depuis plus de 40 ans, le procédé est resté le même, ils appellent les mouches avec des appellations pompeuses (et trompeuses). pour finir par en tirer les lauriers ???
    Le SD de mon département a failli se faire avoir malgré mes mises en garde !!! Il a fini par comprendre ? Ce n'est pas pour autant que ma vision, ne lui a pas plu !!! c'est une autre chose, mais les gens n'aiment pas qu'on ait raison avec eux ????

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  5. Un organisme connaît cinq phases :
    1- La naissance.
    2- La phase ascendante.
    3- La phase de plateau : l'organisme est alors à son zénith.
    4- La phase descendante : l'organisme commence à vieillir, tout se déglingue.
    5- La mort.

    J'interprète la construction européenne de la même façon :

    1- La naissance : 25 mars 1957, signature du traité de Rome.
    2- La phase ascendante : 1957 - 1992. La construction européenne monte en puissance.
    3- La phase de plateau : 1992 - 2008. Avec le traité de Maastricht, avec la suppression des frontières intérieures et avec la monnaie unique, la construction européenne est alors à son zénith.
    4- La phase descendante : 2008 - ???
    La crise financière de 2008 est devenue une crise économique, une crise sociale, une crise politique. Elle a montré au monde entier que, face à la crise, la soi-disant "solidarité européenne", c'était du pipeau.

    Elle a montré au monde entier que, face à la crise, chaque nation européenne revient dans le monde réel :
    - le sentiment national, ça existe ;
    - l'égoïsme national, ça existe ;
    - la raison d'Etat, ça existe.

    Par exemple, les budgets de chaque nation européenne continuent à augmenter, en pourcentage du PIB. Mais en revanche le budget de l'Union Européenne, lui, est en baisse !

    Pour la période 2007-2013, le budget de l'Union Européenne était au niveau ridicule de 1,10 % du PIB de l'Union Européenne. Pour la période 2014-2020, il baissera au niveau minable de 1 % du PIB !

    La Commission européenne et le parlement européen voulaient faire augmenter le budget à 1083,3 milliards d'euros. Mais les chefs d'Etat et de gouvernement ont refusé : ils ont exigé de le faire baisser au niveau minable de 960 milliards d'euros pour la période 2014-2020 !

    L’égoïsme national l’a emporté, comme d’habitude.

    http://www.20minutes.fr/economie/826126-budget-2012-europe-impose-rigueur

    C'est la phase descendante.

    Tout se déglingue.

    Au Portugal, en Irlande, en Italie, en Grèce, en Espagne, à Chypre, en Slovénie, tout se déglingue.

    Aujourd'hui, la périphérie tombe en ruines. Demain, le coeur de l'Union Européenne sera touché à son tour.

    Chaque nation reprendra le contrôle de ses lois nationales, chaque nation reprendra le contrôle de ses frontières nationales, chaque nation reprendra le contrôle de sa monnaie nationale, etc.

    L'Union Européenne se dirige tranquillement vers sa mort.

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  6. Oui gilco56, Et la France ... Comme vous dites.

    On reste ébaubi devant tant de savoir de la part de ces experts en économie. Ils dénoncent, tancent le malade sud-européen mais que proposent-ils face à une épidémie mondiale ? Ils mâchouillent le même chewing-gum.
    Même avec des frontières et des taxes, notre panoplie de « cow-boy » en carton mâché, n’impressionne personne et n’arrêtera rien.
    Le nuage de « Tchernobyl » passera quand même !
    Il est trop tard pour composer face à ce péril et pour cela le courage, exige de reprendre notre destin en mains et surtout de balayer toute cette crasse idéologique inoculée avec les soixante-huitards. Ils ont corrompu le sens des choses et des valeurs par l’assistanat et l’immoralité. Ils ont détruit le pacte social de la société, au nom d’une politique libérale insatiable et progressive. L’excès de liberté tue !

    Ne nous leurrons pas, nous vivons du travail de nos anciens (Tgv-Ariane-Airbus) et depuis, les générations successives, se sont comportées en fils de parvenus. Ils savaient parce que d’autres avaient fait. Véritable état d’esprit que l’on retrouve aujourd’hui parmi nos dirigeants politiques quels qu’ils soient. On assiste à un déballage de camelots qui revendiquent sa théorie économique alors que la plus part n’ont jamais rien crée et surtout vendu. Entre l’idée, la conception, le prix et la vente du produit, il y a tout un monde.

    « Quand on n’a pas soi-même construit sa propre maison, on a rien construit. »

    Une tête bien pleine de théories et d’idées professorales, façon je pense donc je suis, n’apporte rien de concret tant que « je suis » n’a pas élaboré la matérialité vivante de sa pensée. Parmi tous ces modèles qui s’auto-congratulent de leurs savoir et connaissances, combien sont un moteur économique pour la France ?
    Personnellement, je préfère le réalisme d’un chef d’entreprise, à la science d’un fonctionnaire. L’un créait des richesses, l’autre non.
    Monsieur Laurent, Pinsolle, sortait de votre blog et allait vous confronter avec la réalité économique du terrain.




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  7. Il faut signer la pétition lancée par l'UPR demandant l'attribution du Prix Nobel de la Paix à Assange et à Snowden :

    http://www.change.org/fr/pétitions/aux-membres-du-comité-nobel-norvégien-pour-l-attribution-du-prix-nobel-de-la-paix-à-j-assange-et-à-e-snowden

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  8. @ J Halpern

    Complètement d’accord : je crois que l’issue sera sans doute politique. Nous entrons dans une logique de libération nationale. On ne sait jamais sur les marchés. Imaginons une panique sur la dette espagnole et / ou italienne que la BCE ne parvienne pas à contenir…

    @ Saul

    Effarante cette déclaration du PS portugais. Les « socialistes » sont donc bien des sociaux traîtres.

    Merci pour le rappel sur Milton Friedman.

    @ Sancelrien

    MLP est l’élément auto-bloquant du système depuis 30 ans… Sur le plafond de verre, rien n’indique qu’il soit sévèrement atteint (cf sondages européennes). Je crois justement que c’est la force de NDA d’être plus raisonnable. Il ne sera jamais plus clivant que MLP ou JLM et c’est justement sa force.

    @ BA

    J’aime beaucoup cette image.

    @ Gaston

    Il se trouve que je connais la réalité économique puisque j’ai 15 ans d’expérience, exclusivement dans le privé (dont plus de 3 ans à la tête d’une entreprise que j’avais créée).

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    1. A mon sens vous faites une erreur, Laurent : la politique n'est pas une chose raisonnable.

      Sancelrien

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  9. Je serais juste un peu plus prudent que vous, Laurent, quant à l'absence de risques à court terme liés aux marchés et à la possibilité de l'éclatement de nouvelles bulles financières. L'impuissance des politiciens à trancher dans les dilemmes qui se présentent à eux, l'absence de réforme en profondeur du système financier, les politiques d'expédients mises en œuvre pour gagner un peu de temps, sont la source de futures tensions que les tours de passe-passe déjà utilisés ne pourront peut-être pas apaiser. Voir l'article d'Ann Pettifor dans la dernière livraison de la Real-World Economics Review : « The next Crisis », Real-World Economics Review, issue no. 64, pp. 15-20 (pour le numéro dans son intégralité : http://www.paecon.net/PAEReview/issue64/whole64.pdf).

    Point posistif, on note par ailleurs de multiples signes, peu spectaculaires, mais néanmoins significatifs, d'un processus de délitement à l'œuvre au sein du système européen.

    Des sénateurs ont ainsi récemment demandé à ce que la France rompe avec l'Europe de la défense, usine à gaz dont l'échec leur semble patent, pour mettre en œuvre, en dehors des institutions existantes, des coopérations transnationales entre les quelques puissances qui ont encore conservé une industrie de défense significative : France , GB, Allemagne, Italie : http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/07/03/quand-les-senateurs-francais-proposent-d-abandonner-l-europe-de-la-defense_3441314_3214.html

    On en revient dans cette proposition à l'idée des coopérations à la carte qui ont fort bien fonctionné dans le passé, comme vous l'avez rappelé il y a peu sur ce blog. Quand des politiciens commencent à comprendre que sortir du carcan institutionnel de l'UE n'implique pas forcément de se replier sur soi, mais constitue le moyen de créer d'autres modes de coopération plus efficaces entre États européens, c'est que les tabous commencent à tomber.

    YPB

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  10. La cour de Karlsruhe pourrait bien finir par siffler la fin du match en Septembre appuyée par les réclamations de Weidman.

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    1. On fantasme beaucoup sur le conseil constitutionnel allemand mais, jusqu'à maintenant, ses avertissements et remontrances n'ont guère été suivis par les hommes politiques allemands (sinon, ils auraient déjà quitté la zone euro depuis plusieurs mois, voire l'Union européenne en elle-même). Or, ce sont bien les hommes politiques qui font la politique, pas les conseils constitutionnels, aussi bien intentionnés soient-ils et aussi puissants et sages soient-ils réputés...

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  11. Ce député belge est sujet à controverse, d'accord. Mais quel courage quand même dans sa dénonciation de cette UE détestable !

    http://www.youtube.com/watch?v=jhEsI5s0mjU

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