mercredi 17 juillet 2013

Quand les économistes critiquent l’euro et le libre-échange


Même si en France, critiquer la monnaie unique ou le libre-échange reste relativement tabou, le débat progresse paradoxalement dans les sphères intellectuelles anglo-saxonnes. De nouveaux exemples avec les papiers de Krugman, Stiglitz et de deux professeurs étasuniens.



Quand Krugman accable (encore) l’euro

Déjà, dans son dernier livre, le « prix Nobel d’économie » 2008, avait sévèrement critiqué la monnaie unique qu’il avait jugé responsable de la crise que nous traversons. Dans un nouveau papier de son blog, il souligne à quel point la Grande-Bretagne a eu raison de ne pas se joindre à l’aventure de l’euro. Il souligne que la crise de la zone euro a fait prendre conscience de « l’importance cruciale d’avoir sa propre banque centrale comme prêteur de dernier ressort pour les dettes publiques » et que « la dévaluation interne (…) est vraiment difficile par rapport à seulement dévaluer sa monnaie ».

L’économiste se fait plus saignant : « parler aux partisans de l’euro et ils ne peuvent pas envisager, même de manière hypothétique, la notion que la monnaie unique était une mauvaise idée », puis il s’étonne que « malgré des preuves écrasantes que l’euro était une idée encore pire que ce que l’on pensait il y a dix ans, des pays, notamment la Pologne, envisage encore de la rejoindre ». Ces commentaires vont dans le sens d’un papier de The Economist qui rapporte les travaux de deux universitaires étasuniens, qui font un parallèle entre la monnaie unique et l’étalon or.

Ils soulignent que les pays de la zone euro n’ont pas seulement renoncé à conduire leur propre politique monétaire, mais aussi à leur stabilité financière. Ils font un parallèle avec la situation de l’entre-deux-guerres, quand la Grande-Bretagne avait rejoint l’étalon or avec une livre surévaluée, conduisant à une politique déflationniste. Ils rappellent que cette parité avait provoqué une bulle spéculative. Enfin, ils évoquent le risque que font peser les taux de change fixes et la liberté de circulation des capitaux sur la démocratie, faisant un parallèle avec le chemin de l’Allemagne vers le nazisme.

Stilglitz s’éloigne (lui aussi) du libre-échange

Si Paul Krugman et Joseph Stiglitz ont souvent défendu des politiques alternatives en matière de finance ou de taxation, en revanche, à l’origine, ils tenaient un discours très favorable au libre-échange et opposé au protectionnisme. Mais avec le temps, leur position a changé. Paul Krugman a évolué, comme je le soulignais dans ce papier en 2009, où il affirmait que l’abaissement des coûts de transports pouvait aboutir à des délocalisations importantes, au détriment des pays du Nord et il soutenait une « préférence nationale » dans le cadre des plans de relance consécutifs à la crise.

Déjà, dans son dernier livre, Joseph Stiglitz prenait la même direction, soulignant la destruction de millions d’emplois dans l’industrie et la baisse des salaires du fait de la montée en puissance économique de la Chine. Pour lui, le bilan global des échanges commerciaux des Etats-Unis est négatif d’un point de vue emplois. Il notait également que la suppression des frontières favorise le capital au détriment du travail, qui est mis en concurrence à l’échelle planétaire. Il notait également que « la mondialisation circonscrit la démocratie à travers la compétition », comme Emmanuel Todd.

Dans un papier pour le projet Syndicate, il revient sur le développement des négociations commerciales transatlantiques et trans-pacifique. S’il semble plutôt défendre le libre-échange, il dénonce le rôle des lobbys qui profitent de ces négociations pour obtenir des avantages, comme l’a fait l’industrie pharmaceutique, il défend les exceptions, et notamment l’exception culturelle de la France, en faisant valoir que les accords tendent à promouvoir le moins-disant sur le mieux-disant, notamment d’un point de vue normatif. Bref, encore une fois, il met de l’eau dans son vin libre-échangiste.

Il est tout de même malheureux que les positions critiques à l’égard de la monnaie unique européenne ou du libre-échange continuent à être autant caricaturées et qu’il soit si difficile d’en débattre sereinement dans la plupart des grands médias. Heureusement, les positions bougent dans la population.

12 commentaires:

  1. À L’évidence les européistes se foutent de ce que disent des prix Nobel d’économie. Pourtant, on s’en rend compte maintenant, La zone euro a structurellement un déficit de croissance par rapport à d’autres zones monétaires car elle ne remplit pas les conditions d’une zone monétaire optimale, ce qui était anticipé par certains économistes, dont Milton Friedman, dès 1998 :

    http://www.les-crises.fr/friedman-crise-de-l-euro/

    http://www.presseurop.eu/fr/content/press-review/3781071-la-zone-euro-s-enlise-dans-la-recession

    Ce déficit de croissance va rendre impossible la stabilisation de l’endettement dans les pays en crise. Lire de Patrick Artus : Pourquoi l’Europe maintient-elle la fiction de la solvabilité des pays en difficulté?

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=72125

    On est dans une situation où les instances européennes, les dirigeants européens, les concepteurs de l’euro et même les marchés financiers, refusent de voir la réalité en face. Ça devrait donc très mal se terminer. Il y a peut-être un espoir de fin plus rapide et moins douloureuse de la zone euro si, en septembre ou octobre prochains, la Cour Constitutionnelle Allemande de Karlsruhe déclare que le caractère « illimité » du programme de rachat d’obligations OMT par la BCE pose un problème vis-à-vis de la constitution allemande. Mais je m’attends à ce que la constitution allemande soit révisée dans la foulée pour permettre ce caractère illimité, autrement les marchés financiers risquent de s’apercevoir, à nouveau, que plusieurs pays de la zone euro sont en faillite et leurs taux d’intérêt pour emprunter s’envoler de nouveau à la hausse. Ils sont déjà trop élevés pour des pays qui ne sont pas encore sous tutelle de la troïka : L’Espagne et l’Italie.

    http://www.professeurforex.com/2013/06/lallemagne-devra-t-elle-quitter-leuro-en-cas-de-nein-de-la-part-de-la-cour-de-karlsruhe/

    Saul

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    1. Actualité du 24 juin 2013 :

      Il est possible que l'Italie ait besoin d'un plan de sauvetage de l'Union européenne au cours des six prochains mois car le pays s'enfonce dans la crise économique, a averti Mediobanca (MB.MI), deuxième plus grande banque du pays, dans une note à ses clients obtenue par le Daily Telegraph et parue sur le site Internet du journal britannique « sauf si elle peut compter sur de faibles coûts d'emprunt et une reprise plus large » :

      http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/10139939/Italy-could-need-EU-rescue-within-six-months-warns-Mediobanca.html

      Donc sauf un miracle. Voir également cet article du 21 mars 2013 : « Si l'Italie tombe, les banques françaises ne résisteront pas ! » « Au total, les banques françaises sont davantage exposées que les banques allemandes au PICIGS (total de 390 mds de dollars pour les banques allemandes contre 520 milliards pour les banques françaises), principalement via l'énorme exposition de la France à l'Italie, qui est 2,6 fois plus importante que celle de l'Allemagne » :

      http://www.economiematin.fr/les-experts/item/4132-risque-faillite-banque-france-contagion-italie

      Saul

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    2. Charles Sannat :

      1 - Quel serait le véritable coût d’une sortie de l’euro…? (Article du 11 juin 2013):

      http://www.lecontrarien.com/quel-serait-le-veritable-cout-dune-sortie-de-leuro-11-06-2013-edito

      2 - 1 100 milliards d’euros déjà dépensés pour sauver l’euro (article du 12 juillet 2013) :

      http://www.economiematin.fr/les-experts/item/5582-somme-depenses-sauver-euro

      Saul

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  2. Trouvé sur le blog de la RWER : http://rwer.wordpress.com/2013/07/16/how-free-markets-corrode-your-character/

    Des chercheurs allemands se sont livrés à une expérience de psychologie sociale. Un groupe de volontaires s’est vu offrir le choix entre sauver la vie d’une souris ou recevoir une somme d’argent (10€) et laisser mourir la souris. Consultés individuellement, 54 % des personnes choisissent de renoncer à l’argent pour laisser vivre l’animal. Mais si la valeur de la vie de la souris est négociée sur une place de marché, seulement un quart des participants à l’expérience choisissent de faire preuve de miséricorde… Lorsqu’un grand nombre d’acheteurs et de vendeurs sont mis en concurrence, la valeur de la vie de la souris tombe bien en dessous de 10€ (i_ e., on accepte de la laisse rmourir pour moins de 10€). Pour obtenir un résultat équivalent en dehors d’un contexte de marché, il aurait fallu payer 47€. Les économistes en concluent que les interactions de marché attestent d’une propension à abaissser le niveau d’exigence morale, en comparaison avec les préférences exprimées individuellement.

    Source (article en anglais) : http://www.cens.uni-bonn.de/team/board/armin-falk/publications/science-2013-falk-707-11.pdf

    YPB

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  3. Quelques remarques désordonnées :
    D’abord sur la relation entre libéralisme et démocratie, je me permets de signaler la très belle métaphore de John Ford dans le film « l’homme qui tua Liberty Valance » que j’ai déjà dû signaler, mais qui reste la grande référence cinématographique sur la question. Le passage par la fable permet parfois de poser les grandes questions, ce qui est le cas ici.
    Une interrogation sur l’incapacité des partisans du libre-échange français à explorer les grandes expériences de l’ouverture des marchés de la Chine et l’Inde au 19ème siècle qui constituent le modèle vers lequel on va. En lisant les argumentaires en faveur du traité transatlantique, il me semble que les analyses de ces expériences ne sont pas du tout reprises, alors qu’elles existent et qu’elles apportent des enseignements fondamentaux sur la question.
    Une question de fond. Les partisans du libre-échange ne fondent-ils pas leurs théories sur un présupposé philosophique selon lequel le monde serait fait d’individus semblables, très différent d’une vision humaniste qui affirme le principe de l’altérité. Ainsi, pour prendre un exemple connu, il n’est pas cohérent que les échanges soient entièrement libres entre un pays qui a une démographie faible et un pays qui a une démographie forte ou entre un pays qui socialise une partie de ses dépenses (santé, éducation, transport) et un autre qui individualise celles-ci. Or c’est ce que prônent – contre tout sens de la réalité – les partisans du libre-échange.
    Filer le présupposé amène finalement à une vision assez totalitaire de la société (ce qui vaut pour l’un vaut pour tous), implique l’adoption de règles uniformes, un refus ou un déni de la solidarité (qui n’a plus de nécessité) la croyance dans un avenir radieux (suivre la même règle conduit chacun dans la voie du bonheur) et par voie de conséquence, et dans le cadre du retour à la réalité, l’asymétrie des échanges et l’affirmation de présupposés racistes (si les Grecs n’y arrivent pas, c’est qu’ils sont incompétents et corrompus).
    Plusieurs questions donc, mais qu’on peut résumer en une idée. Les théories du libre-échange ne sont-elles pas d’abord (et essentiellement) un dogme sans prise sur la réalité (tandis que le protectionnisme serait davantage une réalité à laquelle manquerait un dogme) ?

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    1. Bien sur que les partisans du libre-echange sont pour l'adoption de regles uniformes sur un large domaine: le seul modele acceptable est une extension maximale pour le marche et le moins de regles etatiques possible.
      Tout le reste est "archaisme".

      Effectivement, a la base il y a l'homo economicus, seulement motive par ses interets egoistes, ce qui permet une equivalence entre tous les humains.
      (De ce point de vue, c'est une theorie progressiste venue des Lumieres, ou l'individu est la base essentielle, identique partout, par opposition aux theories traditionnelles/reactionnaires ou le groupe/communaute prime.)
      Il faut reconnaitre que c'est quand meme une assez bonne approximation, meme si cela est une reduction de la realite qui est bcp plus complexe.
      Je ne suis pas sur qu'on ait trouve une theorie plus efficace/realiste jusqu'a maintenant...

      De mon point de vue, le pb n'est pas noir/blanc, et il y a du bon dans la tradition liberale (l'etat de droit, l'emancipation par rapport au groupe, l'universalisme..) et du moins bon (l'economie). Tout le probleme c'est de garder le bon cote sans le mauvais (c'etait la tentative republicaine diraient certains).
      La force (mais c'est aussi une faiblesse a long terme face au reel) des ideologues liberaux, c'est leur coherence, basee sur le primat de l'homo economicus.

      Par contre, le "protectionisme" est forcement plus "batard", car cela suppose que l'on fasse entrer en ligne de compte d'autres valeurs/concepts flous: qui proteger ? pourquoi ? comment ? par exemple, en faisant intervenir la nation/justice/egalite/ethnie...
      Donc on peut gagner en finesse de description, en etant plus proche de la realite (des diverses societes/nations/...), mais on perd la purete/simplicite/logique theorique.
      J'ai l'impression que cela pose des pbs pratiques, car ensuite il est difficile de mettre tout le monde d'accord sur ces complements necessaires (quelle nation/communaute ? jusqu'ou ? ....).

      Par exemple, si on veut faire du protectionnisme, il faut aussitot preciser a quelle echelle (France/Europe/Occident/...), sur quel domaine (cinema/avions/agriculture/..), comment, etc... ?
      Par opposition, le "laissez-faire" liberal a le grand merite de la simplicite: on laisse le "marche" decider... Plus besoin de faire de politique explicite...
      (Bien sur, la politique est encore la, mais cachee, car le choix liberal est un choix politique.)


      PS: Je precise que je suis pour la sortie de l'UE et contre le traite de libre-echange UE-USA (!). Mais j'ai l'impression que le liberalisme a l'avantage pour lui d'une longue tradition, avec des penseurs de premier plan depuis plus de 2 siecles, tandis que les alternatives (?) sont beaucoup moins etayees... Ce qui ne m'empeche pas de ne pas aimer le liberalisme (en tout cas economique...).

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    2. L’économiste le plus influent de l'Histoire est un économiste "alternatif" puisqu'il s'agit de Keynes.
      La theorie classique est échafaudée par plusieurs economistes sur plusieurs generations. Keynes a posé, a lui seul, les bases de la macroéconomie. Et le fondateur de la macroéconomie est également hostile au libre échange systématique et a l'accumulation des profits. Voila qui devrait faire réfléchir. (Wiki pretend que Keynes était pro libre echange alors qu'il s'agissait du Keynes d'avant 1929 et il reconnaitra son erreur dans "l'autosuffisance nationale".)
      Les économistes classiques et neoclassiques sont plus nombreux, et se sont vus coller un label de "scientifique", parce qu'il brossent les riches dans le sens du poil, c'est mieux pour la carrière.
      Par rapport aux critères actuels, Keynes est clairement hétérodoxe.

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  4. Bonjour,

    Vu la nullite de nos dirigeants depuis Chirac inclus, je crois qu'en plus de la propagande europeiste il y a tout simplement une indifference totale aux visions de long terme.
    Tout comme les pdg qui passent d'une societe a une autre, se contentant de faire du mecano financier et de suivre le courant sans developper de nouvelles filieres, les politiques ne sont plus la qu'en passant, de poste en poste, ou avant de rejoindre le prive, pour faire une carriere perso.
    Donc leur seul soucis, comme leurs collegues du prive, cest que rien n'explose pendant leur mandat. D'ou une prise de risque limitee et un alignement complet sur la pensee unique, pour n'etre jamais tenu pour responsable de rien.

    J'ai l'impression que pour Hollande/Mosco/Fillon/Sarko/..., la politique c'est un metier comme les autres (banquier/avocat/pdg/...), ils y restent parce que c'est la que se trouve leur reseau, donc les plus grandes opportunites, mais ils pourraient aussi bien "faire du fric" (Sarko) ou grimper l'echelle sociale (Hollande/Fillon) ailleurs si cela se presentait.
    De ce point de vue, ils sont simplement a l'image de la societe, et des classes superieures.

    Cela a l'air pareil dans les pays voisins, sauf peut-etre en Angleterre (?) (a cause de la fierte britannique qui se considere naturellement a part avec un destin specifique ?).

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  5. @ Saul

    Merci. Beaucoup avaient vu que la zone euro ne marchera pas en effet. Intéressante note de Patrick Artus qui flirte à nouveau avec le Rubicon…

    Si l’Italie tombe, alors tout tombe. C’était le point de départ de la crise que j’avais imaginé pour fin 2016 / début 2017 dans un papier de janvier 2009. En revanche, le délai de six mois me semble assez surprenant étant donné le manque de tension forte sur les marchés et le mode de financement de la dette italienne (essentiellement par les ménages italiens).

    J’ai lu en diagonale les papiers de Charles Sannat. Du bien… et du moins bien. J’essaierai peut-être de revenir dessus.

    @ YPB

    Très intéressant !

    @ Léonard

    Complètement d’accord. Mais ces dogmes sont malheureusement logiques quand on connaît un peu le mode de fonctionnement de la pensée microéconomique dite classique. On commence par poser des hypothèses toutes plus irréalistes les unes que les autres, qui reviennent à considérer que les hommes sont des automates qui réagissent tous de la même manière. Pas étonnant que cela produise des résultats absurdes.

    @ Anonyme

    Assez d’accord avec vos commentaires. Il y a aussi du bon dans la pensée libérale, le problème est que sa variante néolibérale, qui a écrasé le libéralisme classique et qui se nourrit du darwinisme et des modèles mathématiques produit une « pensée » économique absolument délirante et coupée du réel.

    Très bonne remarque sur le protectionnisme. Le principe de base que l’on peut évoquer est qu’il n’est pas bon pour un pays d’importer plus que l’on exporte et qu’il n’est pas sain non plus de dépendre uniquement de l’extérieur pour des produits importants, ce qui avait poussé Maurice Allais à proposer des quotas de 20% d’importations pour garantir une certaine autonomie, tout en assurant la concurrence.

    Après, sur le (néo)libéralisme, la crise a fait son œuvre, au moins dans l’esprit des citoyens. Maintenant, il faut un homme politique modéré pour amener le changement. Pour moi, NDA.

    @ TeoNeo

    J’ajouterai que certains considèrent que Keynes est un libéral humaniste et pragmatique et que l’école néoclassique n’est composée que de néolibéraux darwiniens qui s’appuient sur des équations mathématiques pour démontrer leur science, mais leurs équations n’ont aucun sens.

    @ Anonyme

    Très juste, il n’y a plus aucune vision de long terme. Du coup, le gouvernement laisse faire les négociations transatlantiques mais prend des dizaines de petites mesures de simplification, pas mauvaise dans le fond, mais à mille lieues des enjeux qui se posent à nous aujourd’hui.

    Bien d’accord, les PS et UMP ne sont là que pour faire carrière et oublient le service de l’intérêt général.

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  6. Sur le site de Beppe Grillo, ont y lit aussi des analyses alarmistes sur la situation de l’Italie, voir le lien ci-dessous où il est signalé que la dette italienne a augmenté de 33,4 milliards d’euros au mois de Mai par rapport au mois d’Avril passant à un record de 2.074,6 33,4 milliards d’euros. En 2012 l’Italie a payé 5,4% de son PIB en intérêts. Pour Beppe Grillo en l’absence d’avancées significatives au plan européen : euro bonds, restructuration de la dette italienne, la seule alternative pour l’Italie est le défaut. La note indique que « La dette est hors de contrôle… que la baisse du PIB va de pair avec les fermetures d'entreprises, le chômage et la baisse des recettes fiscales. Cet écart: recul du PIB et augmentation de la dette, ne peut pas durer longtemps. Selon lui c’est une question de mois, pas d’années. « La diminuzione del PIL significa chiusura delle aziende, disoccupazione e diminuzione delle entrate tributarie. Questa forbice, diminuzione del PIL e aumento del debito, non può durare a lungo. Si discute di mesi, non di anni. »

    http://www.beppegrillo.it/2013/07/e_se_domani.html

    Je doute aussi que ce soit seulement une question de mois compte tenu de la détermination des gouvernements européistes, notamment celui de l’Italie, à maintenir leur pays dans l’euro, à tout prix, même au prix d'une mort lente et inéluctable.

    Saul

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  7. Nous sommes artisans, fabricants et installateurs, spécialisés dans la pose en vitrerie et en miroiterie.

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  8. J'étais à la recherche d'un organisme de crédit lorsque sur le net j'ai trouvé le prêt grâce ce Mr Carlos Duvrait. J'ai fait une simulation et j'ai reçu par chance un avis favorable. J'ai imprimé le dossier de crédit de suite afin de le renvoyer le plus rapidement possible, j'ai été rapidement contacté par email pour m'informer que j'avais omis de fournir une pièce justificative, que j'ai renvoyé le jour même par mail. J'ai ensuite été contacté par e-mail par une chargée de clientèle (très professionnelle et aimable) pour répondre à quelques questions. Mon dossier est passé en commission, 48 heures plus tard j'avais la réponse et il a fallut 48 heures de plus pour le versement. Carlos Duvrait, c'est mieux qu'une banque à tout points de vue. Je suis ravi ! Surtout n'hésitez pas ! Je vous conseil ce mr "Carlos Duvrait" Contactez-le par E-mail : Carlosduvrait@yahoo.fr

    Bonne chance à vous.
    PS : C'est pas de la l'arnaque , ni une plaisanterie c'est du sérieux .
    Donc, Merci de faire passer le message.

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