mardi 19 novembre 2013

PS, UMP, FN : la grande désillusion


François Hollande est officiellement devenu le président le moins populaire de la 5ème République, naviguant entre 15 et 20% d’opinions positives selon les sondages. Mais il est aussi marquant que les deux principaux partis d’opposition, UMP et FN, semblent incapables de gagner les faveurs des Français.



Hollande : déception puissance dix

Le plus cruel pour l’équipe actuellement au pouvoir, c’est sans doute que les Français avaient des espoirs limités. On peut penser que la victoire de Hollande était d’abord la défaite de Sarkozy. Mais la déception est tellement grande que le couple exécutif bat tous les records d’impopularité. Avec 20% d’opinion positive dans le baromètre du JDD, François Hollande tombe plus bas que Nicolas Sarkozy (tombé à 28%), Jacques Chirac (27%) ou François Mitterrand (22%) ! Encore pire, pour le Huffington Post, sa popularité tombe au niveau dérisoire de 15%, signe que quelque chose est cassé.

Il faut dire que les dernières semaines ont été l’occasion d’une séquence absolument effarante. L’épisode Léonarda a sans doute beaucoup compté, entre une majorité profondément divisée, indisciplinée, et à mille lieues de l’opinion du pays, et un président qui a pris une décision totalement ubuesque. Puis est venue la farce de l’écotaxe, entre un contrat absolument scandaleux et un énième recul du gouvernement, qui ne fait qu’attiser toutes les contestations. Enfin, la créativité fiscale désordonnée et fréquente du gouvernement nourrit un ras-le-bol fiscal renforcé par une conjoncture difficile.

L’UMP et le FN, pas crédibles

Ce désamour massif et violent à l’égard du Parti Socialiste devrait être du pain béni pour les deux principaux partis d’opposition. Mais ce n’est pas le cas. L’UMP pâtit de sa guerre des chefs et d’un manque de clarté sur ses propositions : 77% des lecteurs du Figaro pensent qu’elle n’a pas de programme pour gouverner ! Pire, pour 74% des sondés, l’UMP ne feraient pas mieux que le PS ! Dans Marianne, Nicolas Domenach signe un papier affirmant que « Pour Sarkozy, ce n’est pas du tout cuit », soulignant que les Français, y compris de droite, restent très critiques à l’égard de l’ancien président.

Puisque les Français ne croient plus au PS et l’UMP, on pourrait croire que le FN tire son épingle du jeu, comme l’indiquerait la récente cantonale de Brignoles. Sauf que 79% des Français estiment qu’il ne ferait pas mieux que le PS. Tout ceci montre un sévère déficit de crédibilité (d’autant plus que la gestion actuelle du pouvoir n’est pas une barre bien haute) mais aussi que le plafond de verre semble se maintenir autour de 20%. On peut y voir la conséquence des dérapages récents, comme les déclarations de Marine Le Pen sur les otages. D’ailleurs, elle perd 9 points dans le baromètre du Huffington Post.

La situation actuelle est intéressante dans la mesure où elle associe une majorité plus décrédibilisée que jamais mais des partis d’opposition qui ne parviennent pas à s’établir comme des alternatives crédibles ou souhaitables. Quel meilleur terreau pour que d’autres partis se développent ?

37 commentaires:

  1. @Laurent Pinsolle,
    désolé de ne pas partager votre enthousiasme à propos de nouvelles alternatives...
    A l'image de l'équipe de France de football, les Français ont un gros problème en matière d'esprit collectif: jamais le surmoi républicain n'a été aussi faible dans les têtes de nos compatriotes. En clair, nous sommes dans le triomphe du chacun pour soi...
    D'où des prises de positions apparemment contradictoires: les sondages indiquent qu'une majorité des Français veulent une baisse des dépenses publiques, tout en réclamant à l'Etat plus de sécurité, une meilleure école et une protection sociale préservée: la jouissance sans entrave dans toute sa splendeur...
    Plus grave: de plus en plus de diplômés (jeunes ou moins jeunes) envisagent de s'expatrier pour trouver du travail ailleurs, alors que la crise économique est mondiale... C'est tout de même une forme de désertion que celle de refuser d'affronter ensemble le lot commun. C'est d'autant plus bizarre que ce sont ces mêmes catégories sociales qui ont voté et mis en place le système économique ordo-libéral européen, et qui sont les premières à vouloir fuir les conséquences de leur choix politique...
    Sans même parler d'un soi-disant matraquage fiscal, alors qu'il ne s'agit surtout que de mieux répartir l'effort fiscal: ce gouvernement n'ayant aucun courage, il refuse de réformer notre fiscalité pour la rendre à nouveau plus progressive. Pire, certains énergumènes de l'UMP entendent supprimer l'impôt sur le revenu, l'un des grands acquis du XXè siècle en France, et qui est l'impôt le moins injuste de tous (hélas mité par de nombreuses niches fiscales...).
    Bref, le vrai problème, c'est que nous payons aujourd'hui la note de 30 années de "construction européennes", car le trait commun de ces trois partis UMPSFN, c'est qu'ils acceptent de rester dans l'UE, interdisant de fait une politique alternative. D'où une continuité des politiques suivies par tous les partis de l'échiquier politique français. L'UE est un système qui déresponsabilise nos politiciens, et surtout, leur permet d'avoir la représentation sans le pouvoir, bref, de jouir des apparats du pouvoir sans les responsabilité qu'il implique d'ordinaire...
    Sortir de l'UE remettrait enfin le pouvoir politique de nos représentants entre leur mains, et donc les rendrait à nouveau responsables devant les électeurs. C'est en effet l'impression d'impuissance qui alimente la défiance des électeurs. Or, cette impuissance est organisée, et même souhaitée par les hommes politiques actuels, d'où leur extrême impopularité.
    Au fond, c'est l'idée la représentation sans le pouvoir qui est sanctionnée, mais je pense aussi que les électeurs feraient bien de faire leur examen de conscience concernant leur comportement à l'égard du collectif....


    CVT

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    1. Il n'y a que Asselineau qui déclare clairement vouloir sortir de l'ue DLR et le FN sont sur ce point aussi peut clair l'un que l'autre et je le regrette . Sortir c'est pont barre pas nous allons renégocier pour une europe des nations qui si j'y ai cru a une époque est maintenant une foutaise . Sur les français déserteur et perso je suis d'accord.

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    2. Ce qui important c’est de sortir de l’euro pour retrouver la souveraineté monétaire. Sur ce point Debout la République, le FN et probablement aussi l’UPR commettent la même erreur de croire qu’un référendum sur cette question pourrait être organisé dans le cadre institutionnel actuel de la zone euro, et sous la pression des marchés financiers. Un référendum n’est possible que si les marchés financiers croient que les français vont voter à une large majorité pour le maintien de la France dans l’euro. S’ils croient le contraire il y aura une énorme crise financière car ils vont anticiper que les dettes des pays sortant de l’euro vont être remboursées sans prise en compte de la variation à la baisse du taux de change dans la nouvelle monnaie. Dans la période intermédiaire précédent la sortie de l’euro, Il y aurait, dans ce cas, des ventes massives des obligations d’État Françaises et d’autres pays en crise qui pourraient également sortir de l’euro dans le prolongement de la sortie française et un effondrement total de l’euro. Voyez :

      http://www.bvoltaire.fr/christopheservan/la-sortie-de-leuro-ou-le-talon-dachille-du-fn,35892

      Il y aura également dans cette période précédent la restauration de la souveraineté monétaire, l’impossibilité pour un État manifestant son intention de sortir de l’euro de se financer sur les marchés financiers, sauf peut-être à des taux d’intérêt exorbitants, l’impossibilité d’avoir recours aux dispositifs d’aides européens car ceux-ci sont seulement destinés aux pays confirmant leur intention de rester dans l’euro, le blocus monétaire de la France organisé par la BCE, comme celle-ci l’avait pour Chypre, un problème de fuite des capitaux à gérer, l’accès au financement rendu beaucoup plus difficile pour les entreprises et les particuliers, etc.

      http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/03/20/20002-20130320ARTFIG00726-la-bce-organise-le-blocus-monetaire-de-l-ile.php

      C’est pourquoi si un candidat à l’élection présidentielle de 2017 est susceptible de se retrouver au second tour avec des chances de succès et avec pour programme la sortie de la France de l’euro, et dans l’hypothèse où aucun autre pays n’est sorti de l’euro d’ici là, il est hors de question qu’il mette des mois à le faire pour prendre le temps nécessaire à l’organisation d’un référendum sur ce sujet. Il aura seulement quelques jours pour sortir la France de l’euro, charger la banque centrale de monétiser la dette publique, etc.

      Saul

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    3. Si nous lisons la charte fondatrice de l'UPR il n'est pas question d'un referendum sur l'euro mais bien d'une sortie de l'ue :

      En pratique, l’UPR est le seul mouvement politique à proposer – et à inscrire dans ses statuts – qu’il n’est possible de commencer à redresser la France que sur la base de trois orientations essentielles :

      1) dénoncer tous les traités européens, y compris le traité de Rome 4 ,

      2) refuser le concept même de « construction européenne », avec ses sempiternelles promesses « d’autre Europe » 5,

      3) inscrire dans la Constitution française l’interdiction de toute délégation de souveraineté qui ne serait pas bornée à des sujets très précis, limités dans le temps et dans leur objet, et régis par des traités internationaux fondés sur la réciprocité et l’égalité entre États.

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    4. @Saul,
      je n'ai jamais affirmé qu'il serait simple de quitter l'UE, notamment de quitter l'eurozone, mais techniquement, c'est possible,et d'ailleurs, cela a déjà été fait à Chypre, comme vous l'avez indiqué. Dans le cas chypriote, on a eu recours à la restriction des capitaux et des changes, totalement incompatibles avec les traités européens en vigueur... Et quand bien même certains européistes invoquent des clauses suspensives d'applications des traités, celles-ci relèvent de l'arbitraire le plus pur.
      Donc, par construction, une sortie de l'euro implique de fait une sortie de l'UE, car comme vous l'avez signalé, pour sortir, il faudra remettre en place des structures protectionnistes, et tout devra se faire vite, voire très vite...

      CVT

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    5. Il va de soi que les mesures de sauvegarde, comme le contrôle des mouvements de capitaux, la fermeture des banques, etc. doivent PRÉCÉDER la sortie de l'euro et la réorganisation du système financier et du change. Un referendum devra certainement avaliser ce changement d'orientation, mais, par la force des choses, après coup.
      Je ne suis par ailleurs pas certain que la sortie de l'Euro implique celle de l'UE - cette sortie rebattrait les cartes et inaugurerait une renégociation des rapports monétaires et des règles de concurrence dans l'Union. Dans un contexte de crise aigüe, des convergences aujourd'hui inimaginables deviendraient peut-être possibles.

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    6. @ CVT

      Les Français réclament en effet une baisse des dépenses publiques mais un renforcement de la sécurité, de l'école. Contrairement à ce que vous pensez, ce n'est pas forcément contradictoire et les Français ne sont pas les veaux poujadistes que vous semblez décrire.

      Tout simplement parce que les Français sont exigeants. Alors que les prélèvements obligatoires représentent environ 45% du PIB, serait-ce trop demander que de vivre en sécurité, d'avoir une école performante et de bénéficier d'une protection sociale minimum?

      Pas besoin de rentrer dans le débat sur l'impôt sur le revenu pour dire cela! Au passage, je vous signale quand même que votre affirmation n'est pas partagée puisque l'impôt sur le revenu est sans doute l'un des impôts les plus injustes qui soit: n'étant pas payé par plus de la moitié des français ayant de trop faibles revenus et largement esquivés par les classes supérieures, il n'est payé que par les classes moyennes supérieures, soit exactement ceux qu'il aurait fallu soutenir!

      Au bout d'un moment, il faut arrêter aussi dans la démagogie de l'impôt. Et ce des deux côtés, autant du point de vue des poujadistes réfractaires à tout impôt que de celui des gauchos de services qui ne rêvent que de taxer le bourgeois (qu'ils sont eux-même en général).

      Permettez-moi de vous dire égalemant, qu'alors que j'apprécie en général lire vos réactions, je suis particulièrement choqué par la légèreté avec laquelle vous parlez des jeunes diplômés qui ne trouvent pas de travail en France et sont obligés de s'expatrier : pour beaucoup, et j'en connais, c'est un déchirement, une vraie blessure, lorsque cette émigration n'est pas choisie.

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    7. @ Patrice Lamy

      En fait, c'est à vous que je souhaitais répondre : alors que j'ai dépensé une énergie folle (avec d'autres, comme Laurent par exemple) à répondre aux attaques toutes plus ridicules que les autres de François Asselineau contre DLR, je vois avec tristesse que toute cette énergie a été dépensé en vain et que vous continuez à croire aux élucubrations de François Asselineau.

      Ce n'est pas grave, je l'ai écris, je peux me répéter: il est totalement faux de dire que DLR serait en quoi que ce soit flou dans son positionnement sur l'UE: nous souhaitons dénoncer les traités actuels, sortir de la logique délétère et mortifère du libéralisme sans contre-poids et du fédéralisme. C'est extrêmement clair et cela ne peut pas être contesté. D'ailleurs vous ne le faites pas. Alors ne vous faites pas embobiner par les calomnies d'un triste sire en mal de reconnaissance.

      Vous croyez que l'europe des nations, c'est des foutaises. Moi je veux bien. Mais dans ce cas alors, le Général de Gaulle, c'est des foutaises aussi! Revenez à la rationalité Patrice, vous valez beaucoup mieux que ça.

      Ah, je ne l'avais jamais remarqué, mais je vous signale juste que le point 3 du programme de François Asselineau impliquerait que la France se retire de tout, je dis bien tout traité international, qui ne sont pas limités dans le temps. Cela vaudrait notamment dire que la France se retirerait de l'ONU et perdrait son fauteuil au conseil de sécurité.

      Un voisin qui vous veut du bien!

      @ Saul

      Sur le fond, moi je crois que si Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan ou même François Asselineau (soyons fous!) était élu président de la République, il n'y aurait pas besoin à mon sens d'organiser un référendum sur le maintien de l'euro: s'agissant d'un point principal de leur programme, ils auront la légitimité pour le mettre en oeuvre.

      Mais je crois, à lire votre commentaire, que vous cèdez à la propagande des européistes faisant de la sortie de l'euro une catastrophe. Bien sûr, ce sera compliqué et il y a aurait des tensions très fortes. Mais ce ne serait pas le cataclysme que vous décrivez

      @ CVT dernier message

      Vous faites toujours la même erreur: vous croyez que "par construction, une sortie de l'euro implique de fait une sortie de l'UE".

      Sauf qu'il s'agit d'une croyance: vous répétez là (avec François Asselineau) un argument des européistes qui n'avait pas d'autre but que de faire peur. Et qui est faux factuellement, puisque comme vous le rappelez si bien, il a été envisagé de sortir Chypre ou la Grèce de la zone euro sans pour autant les exclure de l'UE. Et je ne révèle pas des secrets d'Etat en disant cela, ceci est tout à fait connu. C'est donc que c'était possible!!

      Tythan

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    8. @Tythan
      Je me suis sans doute mal fait comprendre je ne suis pas un adepte d'Asselineau mais je pense que dans l'europe des nation il y a un mot de trop c'est le mot europe c’était vrai dans les années 60 et a l’époque le général de Gaulle avait raison cela ne l'est plus je pense que nous avons raté ce coche . Donc il n'y a rien a négocier c'est devenu mon intime conviction quand je dis pas clair c'est de cela dont il est question il est inutile et même contre productif de faire croire a nos concitoyens que nous pourrions renégocier quoi que ce soit .
      Pour la France il y a d'autre solution la proximité géographique et un paramètre qui a et aura de moins en moins d'importance , nous sommes la seconde puissance maritime et avons des territoires harmonieusement reparties sur la terre je l'ai déjà dit ; pour nous français il manque juste le timonier pour le grand large .

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  2. CVT

    Jugement un peu catégorique concernant les diplomés qui s'expatrient.

    Quel est l'intérêt de rester en France au chômage ou au RMI, ce qui ne contribue qu'à creuser la dette francaise qui n'a pas besoin de ca ?

    olaf

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    1. @olaf,
      désolé, mais en France, l'Etat (donc le contribuable) paie une sacré somme d'argent pour former ces diplômés, qui au départ coûtent à la collectivité...
      Il serait donc normal qu'ils puissent contribuer un peu à la prospérité du pays, sinon ils se comporter en passager clandestin...
      Autrement, les raisons pour quitter le pays sont propres à chacun, mais je fustigeais surtout l'exode économique, sachant que le vrai problème, c'est que depuis trente ans, la France a fait le choix de la désindustrialisation, notamment parmi les plus diplômés d'entre nous... Ce choix inconséquent, alors que nous avons besoin d'investissement dans notre appareil productif, ne profite qu'à des pays comme l'Allemagne (où vous résidez, il me semble...), ou en finance, à la Grande-Bretagne, et pas à notre pays! Est-ce cela, le choix de l'Europe?
      Désolé, mais ce n'est pas soutenable, d'autant que nos cerveaux sont remplacés par des étrangers bien moins qualifiés...
      Le vrai scandale est bien là: nos dirigeants ont soigneusement détruit notre système éducatif et les débouchés industriels, privant de fait nos futurs diplômés de débouchés; c'est un comportement schizophrène, essentiellement dû au fait qu'il y a eu des gens pour voter et approuver cette désindustrialisation, tout en espérant les plus hauts diplômes pour leur progéniture...
      Je n'ai pas de baguette magique, mais pour moi qui fustige assez souvent les Allemands, pour une fois, je dirais qu'il faudrait s'inspirer d'eux en terme de revalorisation de l'industrie. Et surtout, il faut définanciariser l'économie française, qui est depuis 30 ans, malade de ses banques universelles. Alors, on pourra ensuite penser à trouver des débouchés pour nos diplômés.

      CVT

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    2. Vous oubliez qu'il y a des immigrés qualifiés en France comme des médecins des pays de l'est ou d'Algérie, payés au lance pierre d'ailleurs. Certains expatriés francais ont aussi travaillé en France plusieurs années au préalable et payé des impôts, ainsi que leurs parents. Si vous les taxez, alors certains autres pays pourraient décider de faire de même pour leurs ressortissants en France par réciprocité, au final le gain pourrait être nul.

      Par ailleurs, en cas de reprise économique ou de départ à la retraite les expatriés peuvent revenir et bénéficier à l'économie du fait de l'expérience acquise, des réseaux établis à l'étranger, de la maitrise de langues étrangères, de l'épargne constituée ou/et d'allocation retraites pouvant être dépensées en France mais payées par les pays où ils résidaient, donc finalement des pertes pour eux.

      En restant au chômage en France, ils coûtent, n'acquièrent pas d'expérience.

      olaf

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    3. Pour abonder dans le sens d'Olaf de nombreux expatriés gagnent à l'étranger une expérience nouvelle, ce qui est profitable à tous. Certains reviennent et transmettent des savoir-faire. Ils font aussi connaître la culture française - aux Etats-Unis c'est une évidence, ce doit être la même chose en Allemagne. Enfin les expatriés rapportent des devises. La France est, à ma connaissance, le pays d'Europe qui perçoit le plus de devises de ses émigrés.

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  3. A Laurent Pinsolle,

    A partir de quel pourcentage à des élections nationales semble t-on être en capacité de gagner les faveurs des Français ? MLP aurait-elle perdu en voix et adhésions depuis 2012 ? Que chaque parti fasse ses comptes, afin que nous puissions disserter sur la notion de faveur chiffres en mains.

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  4. @olaf
    Il est vrai que s'ils perdent leur situation à l'étranger, ils ne seront pas du tout tentés de venir toucher le chômage en france...
    http://www.rmc.fr/info/61003/6000-euros-dassedic-un-jour-travail/

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    1. Ca dépend des pays et des cas, entre la France et l'Allemagne par exemple, il y a des accords faisant que si je reviens en France et au chômage, l'Allemagne reverse à la France ce que j'y ai cotisé. De plus, lors de mon départ de France j'avais côtisé pour la durée maximale d'indemnisation et percu seulement 1 mois d'indemnité puisque ayant rapidement un job, si j'avais persisté en France j'aurais très probablement couté beaucoup plus.

      Après qu'il y ait des abus, c'est possible.

      olaf

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    2. En complément, dans mon cas, ce serait même un gain pour la France et une perte pour l'Allemagne, puisque mes indemnités seraient indirectement payées par l'Allemagne tandis que ma consommation serait redevenue francaise...

      olaf

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  5. D'accord: PS, UMP, FN : la grande désillusion
    Mais DLR a t'il été proposé au sondage ? Aurait-il eu des résultats meilleurs que les autres si ça avait été le cas ?

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  6. Vendredi 8 février 2013 : les 27 chefs d'Etat et de gouvernement européens imposent UNE BAISSE de 3,5 % du budget de l'Union Européenne pour la période 2014-2020.

    Ils imposent UNE BAISSE, alors que la Commission européenne et le parlement européen avaient demandé une hausse du budget.

    Lisez l'article à pleurer de rire qu'écrivait le bisounours européiste Jean Quatremer, toujours aussi aveugle, toujours aussi éloigné du monde réel, le vendredi 8 février 2013 :

    Martin Schulz, le résistant.

    Mais l’accord péniblement arraché vendredi est peut-être mort-né. Car le président du Parlement européen, le socialiste allemand Martin Schulz, a immédiatement annoncé que l’accord serait rejeté par les eurodéputés. C’est en juillet 2013 que, pour la première fois, le Parlement aura un droit de veto sur le budget pluriannuel de l’UE, en vertu du traité de Lisbonne. Face aux égoïsmes nationaux, l’hémicycle européen se présente comme ultime rempart de l’intérêt général européen, le président de la Commission, José Manuel Barroso, ayant abdiqué face aux gouvernements. Dans un communiqué commun, les leaders des quatre groupes politiques PPE (conservateurs), PSE (socialistes), ALDE (libéraux) et Verts ont donc annoncé leur rejet de ce budget d’austérité.

    http://www.liberation.fr/economie/2013/02/08/budget-de-l-ue-peze-perdu-pour-hollande_880574

    Vous avez bien lu cet article hilarant : selon le bisounours européiste Jean Quatremer, le Parlement européen allait "résister" !

    Le Parlement européen allait dire "non" à la baisse du budget de l'Union Européenne !

    Mais ça, c'était dans le monde merveilleux des bisounours européistes.

    Et puis, comme d'habitude, le monde réel a détruit les rêves des bisounours européistes :

    Mardi 19 novembre 2013 :

    Le Parlement européen adopte le budget UE 2014-2020 après une longue bataille.

    Le parlement européen a adopté mardi le budget de l'UE pour 2014-2020, raboté pour la première fois par rapport au précédent cadre pluriannuel, épilogue de longues et difficiles négociations au sein de l'Union.

    Le texte a été voté à une large majorité de 537 voix - sur les 682 eurodéputés présents - émanant de la droite et des socialistes. Il prévoit 908 milliards d'euros en crédits de paiement et 960 milliards en crédits d'engagement, soit respectivement 3,7% de moins et 3,5% de moins que pour le budget 2007-2013.

    http://www.romandie.com/news/n/_Le_Parlement_europeen_adopte_le_budget_UE_2014_2020_apres_une_longue_bataille81191120131355.asp

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  7. Hollande à une attitude faible il est bien le "flamby" d'avant la présidentielle. Dire à tout le monde ce qu'il veulent entendre peut finir par lui retomber dessus.
    On l'a encore vu à l’œuvre au moyen orient se mettre à plat ventre en notre nom, c'était pitoyable. Mr Président faites votre business si vous voulez mais ne parlez plus en mon nom svp...

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  8. Il n'y a pas de surprises quant à Hollande, lui et son parti font une gestion sociale-libérale de la crise classique de la part du PS. Ce qui change c'est le contexte fait d'exaspération des Français qui peut se traduire, ne vous en déplaise, par des scores bien élevés pour le FN non seulement pour mars et mai 2014 mais aussi 2017. Quand à l'UMP elle est entrée dans un processus d'autodestruction, qui sait si le FN ne la remplacera pas sur l'échiquier politique? Vous vous trompez comme Todd: nous ne sommes plus en 2002 et toutes les élections locales montrent une forte progression du FN dans tous les électorats en 2017 MLP peut être présente au second tour et faire un score bien supérieur à son père en 2002! Quitte à faire réélire Hollande!

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  9. Les PS et UMP coulent et le FN progresse. Je me demande si nous n'allons pas d'abord avoir de véritables révoltes avec tabassage d'élus, d'énarques, de responsables. C'est cela qui pourrait bloquer définitivement le pays et arrêter les élites dans leur abandon. Comment les gens pourraient-ils tenir encore huit ans de poursuite de l'aggravation de la situation actuelle?
    jard

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    1. Je me suis demandé des fois si les atteindre eux même personnellement les ferait arrêter leurs conneries.
      Lorsque c'est arrivé en Islande ou en Argentine on a, comme par hasard, un changement de politique vers du souverainisme alors qu'ils appelaient ca du populisme 1 mois avant...
      La démocratie directe permettrait de garder la pression sur les responsables politiques mais de façon organisée et pacifiée. Mais bien sur, les élus ne voudront jamais d'une constitution qui leur dit que le citoyen est au dessus d'eux.

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  10. @ CVT

    Je ne suis pas d’accord. S’il y a repli, c’est parce que les mauvaises personnes sont aux manettes. Je crois au contraire que les Français ne demandent qu’à se rassembler pour un nouveau projet collectif. En outre, s’il y a ras-le-bol fiscal, je le sens beaucoup moins extrême qu’outre-Atlantique et il n’a pas tué l’envie d’un service public. Il n’est pas illogique d’avoir un ras-le-bol fiscal quand on sait que les gros poissons échappent à l’impôt. Tout me semble lié.

    Après, sur les départs, s’ils existent, je lisais un papier de The Economist qui montrait qu’à Londres, le nombre de Français est stable, au contraire des italiens, espagnols ou portugais… Mais d’accord sur la désindustrialisation ou notre éducation.

    @ Patrice

    Il n’y a pas d’ambiguité à DLR ou au FN sur l’UE, contrairement à ce que raconte la propagande maladive de l’UPR. Les objectifs ne sont pas les mêmes et les moyens de sortir de l’ordre juridique actuel sont juste différents. L’ambiguïté, elle est à l’UPR sur l’application stricte ou non de l’article 50.

    @ Saul

    Je pense aussi que le vote à l’élection présidentielle peut aussi être considéré comme suffisant pour avancer sans attendre un référendum. Et si on passait par un référendum, il faudrait sans doute des mesures temporaires de contrôle des mouvements des capitaux, de réquisition de la Banque de France pour éviter un problème de taux. Après, d’accord pour dire que si NDA était proche de gagner, les marchés décrocheraient avant l’élection, imposant ce genre de mesure par anticipation.

    Il ne faut pas oublier qu’en général, un Etat a plusieurs semaines (ou même plusieurs mois) d’avance en trésorerie pour se financer. Assez d’accord avec le fait qu’une sortie directe à l’issue de la présidentielle doit rester une option possible.

    @ J Halpern

    Bien d’accord.

    @ Anonyme

    D’accord avec votre commentaire, à l’exception de la partie sur l’IR, un élément essentiel pour garantir un minimum de redistribution.

    @ Tythan

    Assez d’accord avec tes commentaires.

    @ Manitoba

    Pour l’instant, le FN me semble être seulement revenu à ses plus hauts (cf 2012) mais n’a pas démontré une capacité à aller plus loin, le cantonnant dans un rôle de parti protestaire. Il faudrait qu’il fasse au moins 25% en 2014 pour montrer une capacité à aller plus loin. Vu l’état du PS et de l’UMP, cela me semble un strict minimum.

    @ Olaf

    Merci pour ces précisions que j’ignorais.

    @ Anonyme

    Pour l’instant, DLR n’est pas encore assez connu. Mais 2014 pourrait changer cela.

    @ BA

    Merci pour l’info.

    @ Anonyme

    On verra bien. Je ne le crois pas.

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    1. Très franchement je ne crois pas que le Général de Gaulle dont nous nous réclamons se serait posé la question de l'ordre juridique ou alors nous ne parlons pas du même !

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    2. @LP,

      Une analyse dynamique, sociologique et qualitative, de l'évolution de ce vote atteste une progression dans toutes les tranches d'âge, toutes les catégories socio-professionnelles, et ce quelles que soient les affiliations idéologiques ou partisanes de ces nouveaux électeurs ou sympathisants.

      Le caractère contestataire de ce vote devait être vrai dans les années 80. Le pied de nez au "système"... Depuis la prise en main du parti par MLP on est dans le vote de conviction autour d'un projet présidentielle clair. Les grandes options de DLR me semblent d'ailleurs être les mêmes que celles de MLP. La protestation a pris aujourd'hui la forme de l'abstention, elle s'est muée en désintérêt total pour la politique.

      La fameuse théorie du plafond de verre, qui a volé en éclat avec les récents résultats, nous laisse toujours dans l'attente d'une démonstration probante s'autorisant au surplus d'un protocole scientifique clair et consultable. Faut-il attendre d'un opposant politique une objectivité à toute épreuve - c'est pas ce qu'on lui demande j'entends bien - quant à la critique de la capacité à convaincre du mouvement qu'il conteste... poser la question c'est y répondre.

      En dernier lieu, que se passe t-il si l'on passe au filtre de vos exigences ci-dessus exposées et en réponse, votre propre parti ?

      Quelles évolutions depuis 2011 ?

      Si 17,9 % relève de la protestation que dire de 1,79 ? Probablement que c'est un vote 10 fois moins protestataire, c'est évident. A ce rythme là et selon cette courbe un vote ne sort de la sphère du protestataire qu'à partir de 0%. CQFD.

      Je veux bien la formule magique permettant d'indiquer qu'à 24,99% c'est du protestataire et qu'à 25 ça ne l'est plus. Pour moi il ne fait aucun doute que DLR relève du vote de conviction, même à 1,79% (j'en suis).


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  11. La question que je me pose de plus en plus c'est:
    Est-ce que les citoyens montrent dans ce type de sondage, un désamour pour ces partis, pour leur représentant, ou pour leur politique? Personnellement je crois que c'est un peu les trois. Les Français veulent de nouveau partis, avec de nouveaux projets (paressant concret, pragmatique, et cohérent), avec de nouvelles personnes pour incarner ces combats.

    http://enfantdelapatrie.blog4ever.com/desir-de-renouveau

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  12. CVT

    Je rembourse un prêt immobilier pour un bien en France avec mes revenus allemands.

    Je fais travailler des juristes ou labos français car je connais leur valeur, un allemand aurait fait travailler plus probablement des allemands.

    Un divorcé expat, payera une pension à son ex restée en France.

    On doit pouvoir trouver de nombreux exemples qui montrent qu'un expat n'est pas une si mauvaise affaire pour la France.

    olaf

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  13. Hollande est impopulaire mais pas pour les raisons qu'il faudrait à mon sens.

    Pour ceux qui fulminent sans arrêt contre les impots je leur demanderais ou ils étaient lors des débats sur le déficit public et la regle d'or ? Parce que c'est là qu'a été décidé que les impôts augmenteraient. En sachant bien sur qu'on n'atteindra pas des objectifs aussi délirants avec les seules baisses de dépenses publiques ça il faut se le mettre dans la tête (cf le fameux coefficient du FMI sur l'effet dépressif des baisses de dépenses ).

    J'ai l'impression que la fronde anti impots a été initiée et amplifiée par des milieux de droite capitaliste et ultra-liberaux qui ont la capacité d'utiliser les medias.
    Car pourquoi il n'y a pas des mouvements analogues sur des sujets plus urgents pour la masse populaire comme la stagnation des salaires, la smicardisation de la société, le cout de l'immobilier... Le tout avec slogans accrocheurs repris en boucle sur les chaines de TV ?
    Simple, parce que les milieux sus cités n'en ont rien a cirer, ils sont les possédants donc les bas salaires, l'immobilier cher...tout ca les arrange, seuls les impôts leur pose problème.

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    1. C'est sans doute en partie vrai mais il y a aussi le sentiment du tonneau des danaïdes avec la dégradation continue du service public confié au privé avec ses conséquences

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  14. @ Patrice Lamy

    Bien d’accord, cf mes papiers sur l’article 50. Si nous sommes couillonnés, alors pas besoin de tergiverser, on sort de cet ordre juridique qui nous opprime.

    @ Georges

    Pas du tout d’accord. En 2012, MLP fait moins que son père et Bruno Mégret. Aux législatives de 2012, le FN fait moins qu’en 1997. Donc, ce que le FN a gagné sur les catégories populaires, il l’a perdu ailleurs.

    Le caractère contestataire n’est pas péjoratif à mon sens. Des sondages avaient montré qu’en 2007, comme en 2012, une petite majorité des votants au second tour de la présidentielle ont plus voté par rejet de l’autre que par adhésion.

    Sur le plafond de verre, on ne peut pas juger sur une ou même quelques partielles où le taux d’abstention est fort et où le contexte local n’est pas extrapolable. On jugera en 2014. Sur DLR, on ne peut pas juger car notre parti est encore très jeune. 2014 sera la 1ère élection où nous avons un historique. Cela permettra de juger de notre progression. Un parti met du temps à s’installer, comme le montre l’histoire du FN soit dit en passant (parti fondé en 1972, qui n’a émergé qu’à partir de 1983).

    Je ne dis pas qu’à partir de 25%, ce n’est plus de la protestation. Je dis qu’il faudrait que le FN fasse au moins 25% aux européennes pour montrer une vraie dynamique et sa capacité à casser le plafond de verre. Sous les 20%, aucune dynamique. Entre les deux, on pourra toujours argumenter en disant que le contexte est extraordinairement favorable (PS et UMP aux fraises, conjoncture très mauvaise). Au-delà, MLP franchirait un cap, par-delà ce que l’on pense sur ce parti.

    @ Enfant

    Bien d’accord. Les trois.

    @ TeoNeo

    Bien d’accord. C’est toute la force du système néolibéral, qui réclame l’argent de l’Etat pour se sauver (renflouement banques, relance) puis après exige une baisse des dépenses publiques pour prendre du terrain à l’Etat…

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  15. @LP,

    Là encore, vos postulats de départ son à revoir - mais vous le savez pertinemment. Vous confondez qualitatif et quantitatif. Un score est un résultat brut qui ne saurait permettre de dévoiler par lui-même les motivations propres à chaque électeur.

    Les dernières analyses indiquent un vote de conviction, c'est indéniable.

    En tout état de cause, un vote de conviction peut être retenu à 0,5 comme à 85 ou 18 %. Un chiffre est une photographie ponctuelle, pas une analyse de motivation.

    Je suis inquiet de voir que souvent nous buttons sur des problèmes de logique ou de définition des mots.

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  16. @ Manitoba,

    Nous ne nous comprenons pas. Le postulat que je fais, c'est qu'en majorité, les électeurs du FN expriment d'abord leur mécontentement contre le PS et l'UMP et moins leur adhésion aux idées ou au programme de ce parti. Mais cela n'est pas extraordinaire. Certains sondages montrent qu'en 2007 et en 2012, la majorité des votants du second tour des présidentielles votaient d'abord par opposition à l'autre candidat que par soutien au candidat pour lequel ils votaient.

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  17. @LP,

    "Le postulat que je fais, c'est qu'en majorité, les électeurs du FN expriment d'abord leur mécontentement contre le PS et l'UMP"

    Un postulat n'est pas une démonstration ; au surplus, c'est un point de départ et non une hypothèse, enfin il me semble. Dès lors, avez-vous un lien sur ce fameux phénomène ? Je ne dis pas que vous vous trompez - à vrai dire je n'en sais rien -, je suis juste interrogatif quant à cette base de données qui a, aurait, répertorié en temps réel le sentiment de chaque électeur FN au moment où il a déposé son bulletin dans l'urne - voire avant et après ; de même pour les autres candidats, où sont ces données ? En tout état de cause les chiffres à fournir vont concerner des périodes où MLP n'est pas ou est à peine en lice. Il faut voir pour celle-ci depuis 2012, soit aujourd'hui. Elle a à mon sens véritablement bouleversé le champ politique. Disons plus précisément que son positionnement est en phase avec une réorientation profonde des clivages. Sa personnalité, son profil, ses qualités propres amplifient il me sens un strict phénomène d'adhésion intellectuelle à la seule doctrine politique également bien réel. On pourrait au surplus ajouter la notion d'électeur captifs (UMP et PS) selon lequel le vote est un vote d'habitude voire de classe parfois, juste sur la couleur du paquet - si j'ose dire. Il n'y a plus côté UMPS, enfin pour moi, que des électeurs captifs et d'habitude à mon sens ; la politique et le programme semblent n'être plus le problème de ce côté-ci, surtout depuis la conversion définitive au capitalisme absolue par voie d'UE.

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  18. Les partis d'opposition ne sont pas crédibles, moi je dirai hélas toutes les formations politiques tant que notre pays n'aura pas recouvrer son indépendance. Or paradoxalement, DLR qui se dit souverainiste fait alliance ponctuellement avec l'UMP dans le cadre de la campagne des municipales avec un argument discutable : "faire barrage aux maires sortants socialistes". Qui croira sérieusement, étant donné l'impopularité du gouvernement actuel, que les maires socialistes seront élus dès le premier tour ! Cela n'est pas crédible et les membres de DLR figurant sur des listes municipales UMP voir Même il semble dans certains cas avec des Modem/UDI auraient très bien pu attendre le second tour pour se positionner en faveur d'un candidat UMP dans l'hypothèse d'un second tour PS/UMP. En se ralliant dès le premier tour à l'UMP , parti qui ne l'oublions pas à faire ratifier le traité de Lisbonne et préparer le TCSG (accord Sarkozy/Merkel ) DLR renie ses convictions souverainistes pour avoir un peu plus d'élus. Ce faisant en participant à des exécutifs municipaux avec la droite UMP/UDI-MODEM, il se créera une dynamique qui amènera les élus DLR et probablement la direction de ce parti politique à se rallier à l'UMP lors des élections présidentielles et législatives prochaines - et ce dès le premier tour - On voit la suite : peut être un ministre de DLR au sein d'une majorité présidentielles à dominante UMP/UDI qui continuera sur le plan européen, le même politique que le PS c'est à dire une politique d'intégration européenne, atlante-euro-mondialiste et le ministre DLR de ce gouvernement, solidarité gouvernementale oblige, sera amené à "avaler" toutes les couleuvres euro-mondialistes et à "mettre dans sa poche" ses convictions personnelles.

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  19. Réponse à Laurent Pinsolle concernant les scores réciproques de Marine Le Pen à la Présidentielle de 2012 et celle de son père en 2002.
    Certes si Jean-Marie LE PEN avait obtenu au second tour des présidentielles de 2OO2 avec le ralliement de Bruno Mégret un score plus important que sa fille au premier tour des présidentielles de 2012, il faut comparer ce qui est comparable à savoir un premier tour des présidentielles avec un autre premier tour des présidentielles. Or au premier tour des présidentielles de 2002, Jean-Marie Le Pen avait obtenu un score inférieur à celui qu'a obtenu sa fille en 2012. En outre si l'on ne calcule plus en pourcentage mais en nombre de voix, Marine Le Pen a obtenu bien plus de voix que son père car la participation en 2012 était nettement supérieur à celle de 2002.

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  20. Bonsoir, votre site est très bon, et vous semblez vouloir sortir de l'Union Européenne, où l'on reviendrait à des coopérations entre États. Ce site pourrait vous intéresser:
    http://www.upr.fr/

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