dimanche 26 octobre 2014

56% du PIB de dépenses publiques : et si la France ne dépensait pas tant ?



En ces temps de ras-le-bol fiscal, la cause est entendue : l’Etat français est coupable de dépenses abusives. Pour preuve, notre niveau de dépense publique atteint 56,3% du PIB contre seulement 45,6% en Allemagne et 41,4% aux Etats-Unis. Problème : nous comparons des choux et des carottes.



Des choix dans la santé et l’éducation

Ce papier n’a pas la prétention d’une étude complète et exhaustive qui permettrait de comparer de manière scientifique la dépense publique en France et dans les autres pays, mais de donner des éléments montrant que certaines conclusions sont tirées un peu rapidement. A première vue, l’Etat français dépense donc 15 points de PIB de plus que son homologue étasunien ! Premier problème : dans la santé et l’éducation, le gros de nos dépenses est fait par l’Etat, quand outre-Atlantique, la part du privé est bien plus importante (avec un très mauvais résultat). Il y a donc un biais méthodologique à comparer des dépenses publiques qui ne recouvrent pas le même périmètre en France et aux Etats-Unis.

En 2011, selon la Banque Mondiale, la France consacrait 11,6% de son PIB à son système de santé (dont 8,9% de dépenses publiques) et les Etats-Unis 17,9% (dont 8,2). Idem sur l’enseignement supérieur, où notre pays consacre 1,4% de son PIB (dont 1,2) contre 2,7% aux Etats-Unis (dont 1). En clair, tant pour la santé que l’éducation supérieure, les Etats-Unis dépensent bien plus que nous mais l’Etat y dépense moins que le nôtre car les ménages et les entreprises doivent prendre le relais d’un Etat qui s’est désengagé. Du coup, si on additionne les dépenses privées dans les deux domaines, le total atteint alors 59,2% du PIB en France et 52,8% aux Etats-Unis ! L’écart de dépenses entre les deux pays passe de 15 points du PIB à seulement 6,4 points, expliquant pas moins de 57% de l’écart !

Du poids des entreprises publiques

Et ce n’est pas tout. En effet, il y a toujours eu un mystère pour moi à voir dans les statistiques pour 2013 un taux de prélèvements obligatoires à 46% et un niveau de dépenses publiques à 56% alors que les déficits sont autour de 4% du PIB. Pourquoi y-a-t-il un écart de 10 points entre les dépenses et les recettes de l’Etat tout en ayant seulement 4% de déficit ? La réponse semble être l’inclusion des entreprises appartenant à l’Etat dans les dépenses publiques mais leur non inclusion (logique) dans le périmètre des prélèvements obligatoires. Selon les tableaux de l’INSEE, les recettes de l’Etat ont atteint 51,8% du PIB en 2012, 6,8 points de PIB de plus que les prélèvements obligatoires (à 45%).

Ce niveau semble assez cohérent étant donné le chiffre d’affaires des grandes entreprises publiques : SNCF (33 milliards), EDF (40 en France), RATP (5 milliards), RFF (5 milliards), AdP (2,5 milliards), La Poste (21 milliards), France Télévisions et Radio France (4 milliards) et quelques autres participations au-délà de 50% (7,2 milliards), soit 117,7 milliards, environ 6% du PIB, sans compter les parts minoritaires dans GDF-Suez, Renault, Safran ou France Telecom. Si même le transport ferroviaire et la poste sont publics aux Etats-Unis, pour avoir une comparaison équitable, il faut sans doute retirer 4 à 5 points de PIB en France de dépenses publiques qui correspondent à un service rendu par le privé outre-Atlantique.

Au bout du bout, on peut estimer que l’écart réel de poids du service public entre la France et les Etats-Unis (en corrigeant du poids des dépenses privées d’éducation et de santé et du poids des entreprises publiques) est compris entre 1,5 et 3 points de PIB au lieu des 15 points indiqués par les statistiques brutes. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’économies à faire en France. Il y en a sans doute beaucoup, notamment dans les collectivités locales, qui communiquent beaucoup trop. Néanmoins, cela relativise les discours anti-Etat qui passent totalement à côté de biais statistiques majeurs.

Oui, la France dépense beaucoup pour son service public. Mais au final quand on compare notre niveau de dépenses avec celui des Etats-Unis, 80 à 90% de l’écart s’explique par des différences de périmètre du fait de la privatisation. Ce qui n’exclut pas de veiller à dépenser l’argent public sagement.

19 commentaires:

  1. Vos ajustements reviennent à agréger les dépenses en catégories plutôt qu'à justifier le service public !
    Sur l'exemple de la Santé : France et USA sont idem pour le public. Pourquoi la gestion américaine publique serait moins bonne ?
    Restent les dépenses "privées" qui deviennent un marché normal. Personnellement, si je pouvais avoir un rdv ophtalmo dans les 2 jours, je paierais plus. Certes, les cas abusifs sont possibles, mais en France, on interdit les cas plutôt que les abus...
    A moins que vous démontriez que la France est au top pour les IRM...

    Amike
    NB: La comparaison avec les USA est biaisé par le poids du privé mais aussi par les différences entre états. La comparaison avec ce pays/continent finit par être douteuse... Il doit exister des pays comparables moins charger symboliquement (Nouvelle Zélande?)

    RépondreSupprimer
  2. Le problème n'est pas les 56%, mais que l'éducation et le système de soins publics fonctionnent de plus en plus mal.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La justice fonctionne aussi très mal, trop peu de juges qui sont débordés en comparaison de pays voisins. Avec 57% on est légitime à trouver que le service rendu n'est pas au niveau.

      Supprimer
    2. En réalité, s'il est légitime de faire des comparaisons il faut se garder des jugements à l'emporte pièce.

      Par exemple, pour l'éducation le document suivant de l'OCDE donne les coûts par élève, et permet aussi de voir selon le niveau scolaire :

      http://www.oecd.org/edu/Regards-sur-l%27education-2014.pdf

      page 216, et à partir de la page 219 par niveaux.

      On voit que la France dépense moins par élève que la plupart des pays d'Europe de l'Ouest, au primaire et au collège.
      Or, les tests PISA de l'OCDE sont passés en sortie de collège, donc cela fausse la comparaison.

      Cela montre d'une part qu'il n'y a pas réellement de marge sur l'éducation, d'autre part qu'il ne faut pas idéaliser d'autres systèmes étrangers sur la base de PISA, car en fait ils dépensent plus que nous, d'où a priori plus d'efficacité.

      Je pense moi aussi que le système français marche moins bien qu'avant, par exemple en mathématiques au lycée, mais justement il faut faire attention à porter le bon diagnostic :
      - il n'y a pas de surcoût p/p Europe dans l'éducation, contrairement à ce qu'une partie des partisans disent
      - il n'y a pas de solution miracle à l'étranger, à cause des différence de dépense par niveau
      - il faut plutôt regarder les réformes franco-françaises qui ont été ratées (réduction d'heures de cours, mauvais choix de programmes, collège unique, etc).

      J'imagine que c'est aussi le cas dans d'autres secteurs, si on regarde en détail.

      Dernier point : au lycée, seul poste dans ce cas, la France dépense 1 050 euros de plus par élève que l'Allemagne (page 228).
      Mais elle dépense 1 238 euros par élève en nourriture et transport, et l'Allemagne seulement 260 euros. Car il n'y a pas de cantines en Allemagne (page 229).

      Donc, elle dépense en fait à peu près la même somme au lycée aussi, car la dépense de 1 050 € de plus comprend aussi les dépenses de nourriture.
      Pourtant, les élèves allemands mangent à midi, mais chez eux...

      Supprimer
    3. "La justice fonctionne aussi très mal, trop peu de juges qui sont débordés en comparaison de pays voisins. Avec 57% on est légitime à trouver que le service rendu n'est pas au niveau."

      Voici les dépenses de sécurité publique par pays :

      http://epp.eurostat.ec.europa.eu/statistics_explained/index.php/File:General_government_expenditure_on_public_order_and_safety,_%25_of_GDP,_2012_V2.png

      vous pouvez estimer les dépenses de justice ("law courts") et constater...qu'on dépense moins que les autres. Pas de miracle.

      Voici les dépenses publiques par grands postes :

      http://epp.eurostat.ec.europa.eu/statistics_explained/index.php/File:Total_general_government_expenditure_by_function,_2012_%28%25_of_GDP%29.png

      les postes où la France dépense plus que les autres sont l'environnement, la culture, l'éducation et les dépenses sociales.

      Sur l'éducation, c'est parce qu'il y a plus d'enfant en France qu'ailleurs. En Allemagne, 1,4 enfants par femme. En France, 2 enfants par femme, d'où l'écart FR/DE sur ce point.

      Conclusion : le seul poste d'écart réellement conséquent, ce sont les dépenses sociales.
      C'est à dire les retraites, les allocations familiales, les aides au logement, l'assurance chômage.

      Plus précisément, la seule marge de manoeuvre réellement importante, ce sont les retraites :

      http://epp.eurostat.ec.europa.eu/statistics_explained/index.php/File:Social_benefits_by_function_group_in_2008.PNG

      Conclusion : il y a eu des mesures sur les allocations familiales (discutées et discutables), on parle aussi de l'assurance chômage (mais il y a peu de marges).

      Mais, si vous voulez régler le problème, ce sont les retraites qu'il faudra réformer.
      Et cela ne concernera pas que les retraites du public et des régimes spéciaux, comme de petits calculs vous le montreront facilement.

      Notez d'ailleurs que la France dépense plus que tous les autres sauf l'Italie, alors qu'elle a moins de personnes âgées (en proportion) que l'Allemagne, par exemple.

      Italie :

      http://www.indexmundi.com/france/demographics_profile.html

      http://www.indexmundi.com/italy/demographics_profile.html

      21% de plus de 65 ans en Italie, 18,3% en France.

      Supprimer
    4. En France les jeunes de - de 25 ans n'ont droit à rien, même pas au RSA. Les vieux par contre ont droit au RSA à partir de 25 ans, et au minimum vieillesse à partir de 65/67 ans (cela avance très vite) Et les jeunes sont proportionnellement plus nombreux chez nous que chez nos voisins.

      Il est donc normal que les retraites pèsent plus lourd dans les dépenses sociales chez nous que dans les pays qui ne traitent pas les jeunes comme des chiens.

      Une réserve cependant : les chiffres que vous donnez sont moins catastrophiques que ce à quoi je m'attendais.

      Ivan

      Supprimer
    5. Non, vous avez aussi le chiffre des retraites en % du PIB, et la France dépense plus que ses voisins sur ce poste sauf Italie.

      Et elle dépense plus que les autres pays européens en valeur absolue, sauf cas particulier : Luxembourg, Suisse, Norvège bourrée de pétrole (étude OCDE).

      Il ne faut pas se voiler la face : les ex têtes à claque de 68 sont devenus des retraités plutôt mieux traités qu'ailleurs. Que ces gens là votent pour des mesures objectivement nuisibles au reste de la population (Europe, immigration, privatisations...) permet donc de se faire une idée à leur sujet.

      Supprimer
  3. comparaison idiote avec les E.U., il faut comparer avec les européens il y a 10% de PIB d'écart soit 200 milliards d'euros AN... ??
    Je voudrais cependant féliciter les 2 derniers anonymes : en plus on paye plus cher pour une qualité moindre ? vive la fonction publique ?

    RépondreSupprimer
  4. "56% du PIB de dépenses publiques". Laurent, tu parles de la différence des périmètres pour la France et les Etats-Unis. Il s'agit bien là de la question posée les libéraux, à savoir que certaines dépenses doivent relever directement des ménages et non de la solidarité nationale. Peu leur importe que le système futur soit plus ou moins efficace dans la mesure où ceux qui veulent y mettre fin ont largement le moyen de payer. Je me souviens d'un couple de chirurgiens dentiste, qui s'amusait des tarifs des mutuelles en déclarant avoir choisi de s'en passer. Nombre de gens très aisés et riches assument de mieux en mieux de se passer des autres. Inquiétant, non ?

    Demos

    RépondreSupprimer
  5. L'évolution démographique, historique et économique amènera forcément à consacrer toujours plus de ressources à l'éducation, aux retraites, à la santé. C'est un mouvement mondial qui ne doit rien à nos particularités institutionnelles. On ne réduira pas ces dépenses, à moins de ruiner le pays ce qui obligerait les gens se replier sur des besoins plus élémentaires. On peut par contre les confier à des organismes privés, ce qui modifierait le "taux de prélèvements obligatoires", mais coûterait encore plus cher aux ménages sous formes de cotisations privées. Prétendre mener une politique de réduction de ces coûts à long terme est une escroquerie, car les gains d'efficacité seront plus faible que l'expansion des besoins.. Le problème est sous quel forme la gérer, et rien ne montre que l'organisations de services publics soit la moins bonne solution, au contraire.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, c'est ce que dit Laurent Pinsolle et il est vrai que des économistes (récemment Patrick Artus) préconisent de passer des secteurs d'activité au privé alors que l'intérêt n'est pas évident (exemple flagrant des autoroutes...).

      Il n'en demeure pas moins que la France dépense nettement plus pour ses retraités que la plupart des autres pays d'Europe de l'Ouest, hors cas particuliers (Luxembourg, Suisse, Norvège...).

      Ce n'est tout de même pas neutre, ni une fatalité inexorable...

      Supprimer
    2. Par ailleurs, les médias jouent sur l'ambiguité de l'expression "dépenses de l'Etat" pour imposer l'idée de privatisations, précarisation des statuts, etc.

      Dire que :
      - ces fameuses dépenses de l'Etat sont à plus de 50% des dépenses de redistribution (qui bénéficient à tous, ou du moins à une majorité)
      - la France fait plutôt mieux que ses voisins en terme de gestion de l'Etat à proprement parler

      est un argument qui n'est pas à négliger.

      Enfin, comme l'avait déclaré Todd sur le plateau de Ce soir ou jamais, à une époque où les sarkozystes voulaient augmenter ces dépenses sur les retraités (financement de la dépendance), l'avenir d'une société ce sont aussi ses jeunes.

      Donc il faut sans doute modérer la priorité accordée à une génération qui, spécialement en France, n'a par ailleurs pas fait que de bons choix, et qui ne veut pas en démordre...

      Supprimer
  6. L'Allemagne a tres peu de gamins ( comme toute l'europe sauf France) et depense tres peu en defense ( merci a la France d'avoir un parapluie nuclear et de faire le flic en Afrique).

    Si l'Allemagne devait depenser autant que nous en education et defense elle aurait quasiment les meme deficites !! en plus une tres faible demographie permet de n'avoir a creer de boulot que pour peu de jeunes, d'economiser sur l'infrastructure.

    situation tres differente et pas si differente, une chose est sure, avoir la meme monnaie pour des pays si different est totelement debile et ne peu etre que douleureux pour la France.

    RépondreSupprimer
  7. Gilbert Perrin · Meilleur commentateur · Université de la Vie
    OUI, comment tous ses tricheurs peuvent ils encore croire à nos suffrages ??? Ils font la LOI, CARREZ en l'occurrence est président de la commission des finances et, il ne comprend pas les textes. OU VA T'ON, le président est donc un incapable ? Les députés sont donc des INCAPABLES d'avoir ainsi voté sans comprendre. ET BIEN, mon avis, c'est qu'ils votent sans connaitre. TOUT CELA est arrangé par le système, leur centrale d'achat particulièrement performante. Des lois, décrets, faits pour EUX : (ELUS, SYNDICATS, FONCTIONNAIRES, GRANDS PATRONS du CAC 40) - NON ALIGNEMENT PUBLIC/PRIVE, sur les salaires et privilèges, les retraites, sur l'EGALITE et la JUSTICE de tous les français ?? ILS SONT TOUS, citez moi, celui qui ne l'est pas et prouvez le, je vous en remercie... D'ORES et DEJA, CARREZ est blanchi, les textes sont trop complexes, il n'a pas compris, il va payer et C'EST FINI .... le BAL des FAUX CULS (tous les politiciens sans aucune distinction) Gilbert Perrin

    RépondreSupprimer
  8. Gilbert Perrin
    13 min ·

    Il serait bon de nous donner les salaires moyens des non cadres, dans le privé et dans le public. Lé différence est significative ??? MERCI
    Gilbert Perrin

    AFP , 28/10/2014 07:35:05

    En 2014, le salaire moyen des 18,8 millions de salariés non-cadres du pays s'est élevé à 1.541 euros bruts mensuels, soit 6,6% de plus que le salaire minimum

    En 2014, le salaire moyen des 18,8 millions de salariés non-cadres du pays s'est élevé à 1.541 euros bruts mensuels, soit 6,6% de plus que le salaire minimum, selon un baromètre publié mardi par Randstad, qui montre que la progression des salaires ne cesse de fléchir.

    Au premier semestre de l'année, les non-cadres ont vu leur rémunération (hors primes et congés payés) augmenter de 1,25% sur un an. C'est moins que les années précédentes (+1,8% en 2013, +2,2% en 2012 et +2,4% en 2011), selon l'étude qui s'appuie sur des salaires réels extraits de 1,3 million de fiches de paie dans tous les secteurs professionnels.

    En matière de pouvoir d'achat, la hausse enregistrée en 2014 ne permet un gain que de 0,65% en tenant compte de l'inflation (0,6%).

    Les non-cadres ayant des rémunérations assez proches du Smic, les évolutions du salaire minimum "se répercutent sur les salaires qui lui sont proches", rappellent les auteurs de l'étude. Le salaire minimum a ainsi augmenté de 1,05% au 1er janvier, et atteint actuellement 1.445,38 euros brut et les salaires moyens des non-cadres - à l'exception des professions intermédiaires qui bénéficient des salaires les plus élevés dans cette catégorie -, ont progressé à des niveaux "extrêmement proches".

    Les non-cadres représentent 82% de la population active salariée. Ils étaient 18,8 millions en 2013, selon l'Insee.

    © 2014 AFP

    RépondreSupprimer
  9. Gilbert Perrin
    26 min ·

    REBSAMEN voudrait nous faire croire qu'il a compris !!! Que Nenni ... même s'il pense qu'il faut réformer le système des travailleurs déportés, il reste néanmoins vrai que le secteur du batiment souffre d'un maladie longue : les demandes de permis de construire sont en diminution permanente ? Quand on sait qu'entre le permis de construire et le début de la construction le délai est de plusieurs mois, voire un an ?
    Par contre quelle naïveté, il croit que la FRANCE en bien mauvaise position peut s'attaquer au problème des travailleurs déportés OUI il est NAÏF ....
    1°) l'utilisation des travailleurs déportés coute moins chère aux entreprises, pour 2 raisons d'une part ils sont payés au bas cout horaire et, d'autrepart, les charges sociales payées au pays donbt ils sont originaires sont moins chères...
    2°) c'est un premier point ! Par ailleurs, si les entreprises (àl'origine tout du moins) ont fait appel aux travailleurs déportés, il y a aussi 2 raisons : la première c'est qu'ils ne trouvent pas sur place la main d'oeuvre adéquate aux besoins, pas plus à pôle emploi que la MAIN D'OEUVRE sortant de la formation première de l'EDUCATION NATIONALE, non adéquate et qui se dirige immédiatement vers POLE EMPLOI.?

    AINSI, on tourne en rond ..../c'est la faute des patrons qui n'embauchent pas et ne font pas confiance aux jeunes ?

    C'est ARCHI FAUX, c'est la faute des impots et charges que ne peuvent plus supporter les entreprises. Ces impots et charges issus de la GABEGIE de la dépense publique et du laxisme de l'état et des élus !!!!

    Gilbert Perrin

    Actualités
    Marchés
    Economie
    Sociétés
    Taux et devises
    Vidéo

    AFP , 28/10/2014 07:52:45

    Après avoir dévissé pendant des mois, les mises en chantier de logements neufs en France n'ont que peu diminué (-5,1%) de juillet à septembre sur un an à 72.146, tandis que les permis de construire étaient dans le vert sur la période, selon le ministère du Logement.

    Par type de logement, de juillet à septembre, les mises en chantier de logements ordinaires sont ressorties en baisse de 7,3% à 67.485 unités (contre -15% sur les trois mois achevés à fin août), selon ces statistiques publiées mardi.

    Celles des logements en résidence (pour seniors, étudiants...), un secteur plus restreint et qui a bien mieux résisté à une conjoncture économique morose ces derniers mois, ont progressé de 44% à 4.661 unités.

    Sur les 12 mois écoulés entre octobre 2013 et septembre 2014, le nombre de logements neufs mis en chantier affiche encore un recul de 11,7% à 301.758 unités.

    En revanche, le nombre de permis de construire accordés pour des logements neufs, s'inscrit à nouveau en hausse sur les trois mois écoulés, de juillet à septembre. Il était repassé dans le vert à fin août, après avoir été dans le rouge de façon continue, depuis le premier trimestre 2013.

    Cet indicateur, qui renseigne sur les futures mises en chantier, affiche une hausse de 3,3% sur la période (contre +4,8% à fin août), à 103.221.

    Les permis accordés pour les logements ordinaires ont stagné (+0,2%) à 93.541 unités de juillet à septembre, tandis que ceux octroyés aux logements en résidence bondissaient de 45,8% à 9.680.

    Sur 12 mois, les permis de construire affichent toutefois encore un repli de 12,5% à 391.001 unités.

    En 2013, 331.867 logements neufs avaient été mis en chantier en France, un chiffre en repli de 4,2% sur un an, bien en-deçà de l'objectif gouvernemental, encore jamais atteint dans l'Hexagone, d'un demi-million de logements construits par an.

    © 2014 AFP

    RépondreSupprimer
  10. Quand à l’évolution des dépenses publiques dans le temps on repete en choeur qu'elles n'ont cessé d'augmenter, ce qui est faux.
    Que ces messieurs dames anti-Etat permettent à la population d'augmenter !

    Si on tient compte de l'augmentation de la population, les dépenses publiques, par tête donc, baissent depuis plusieurs années.

    RépondreSupprimer
  11. Gilbert Perrin
    14 min ·

    d'ou la nécessité d'un CONTROLE CITOYEN de l'ETAT et de la FONCTION PUBLIQUE car, combien de communes et villes sont dans cette situation ?..
    MON REGRET, c'est de me répéter et de trouver très peu de citoyens ainsi VOLES par des élus malhonnêtes à se prononcer sur une telle PROPOSITION de JUSTICE ??? Prétendre qu'ils sont controlés est un mensonge honteux, ILS SONT AUTO CONTROLES dans ce SYSTEME MAFIEUX ou tous les partis politiques mettent le doigt dans le POT de CONFITURE...
    Gilbert Perrin
    L’incroyable dérive financière de la mairie de Paris
    Au fil des ans, Bertrand Delanoë est parvenu à se ciseler une réputation de gestionnaire avisé. Pourtant, derrière la façade, les gaspillages s’amoncellent.
    capital.fr|Par Prisma Media

    RépondreSupprimer





  12. Gilbert Perrin commented on an article.

    2 min ·


    .


    Je suis quant à moi, pour la suppression totale du SENAT et du CONSEIL ECONOMIQUE et ENVIRONNEMENTAL....et remplacé celà par une institution indépendante de CONTROLE CITOYENS de l'ETAT et de la FONCTION PUBLIQUE, ne me parlez pas de la cour des comptes qui n'a aucun pouvoir et de toutes ces institutions cooptées ??? comment voulez vous que ces gens ne soient pas corrompus...
    Suppression de la moitié des députés pour un emploi à temps complet (mandat unique)
    La police des assemblées, j'ai donné ma réponse ci-dessus un COMITE CITOYENS élu au suffrage universel départemental et fédéré au niveau national.
    le 3è point OUI, c'est déjà compris dans le comité citoyen....
    QUI mieux que des élus locaux connait mieux le comportement des ELUS ?
    Le CONTROLE doit avoir la possibilité d'ester en justice...contre ces "godillots" tous réunis dans le système. Qu'on ne me dise pas que tous les partis politques ne sont pas sympathisants. C'est oublier combien ils se battent pour leurs interêts personnels ....il ne faut pas être naïf...
    Avec celà, dégraissage du mammouth, mais, maintien des départements, les citoyens préfèrent la proximité !!! et limiter les régions à une simple coordination ...
    Gilbert Perrin













    Parlementaires … les mal-aimés ! - Boulevard Voltaire


    Vraiment, ils nous prennent pour des imbéciles !


    www.bvoltaire.fr

    RépondreSupprimer