samedi 17 janvier 2015

Après #JeSuisCharlie


Une semaine après des rassemblements historiques par leur taille et après avoir respecté un temps de rassemblement pour honorer les victimes de cette barbarie, il est important de se réfléchir pour tirer les leçons de ce terrible drame. Voici une première contribution.



Une multitude de questions

Les drames des derniers jours, même sans oublier la responsabilité individuelle des assassins, amènent à se poser des questions sur ce qui, dans notre société, a pu les permettre. La première question qui se pose est naturellement celle de notre sécurité. Peut-on y voir une conséquence de la réduction des moyens des dernières années ? L’ouverture des frontières dans le cadre de Schengen ne le facilite-t-elle pas aussi ? On peut également se demander s’il ne faut pas davantage surveiller ce qui se passe sur Internet ainsi que les personnes qui vont faire le jihad à l’étranger ou en France, sans tomber pour autant dans les excès des Etats-Unis de l’administration Bush avec le Patriot Act. Et cela amène aussi à se poser la question des interventions inappropriées de la France à l’étranger.

L’autre question que pose bien Perico Légasse dans Marianne, c’est celle de la laïcité. On ne peut pas ignorer que les meurtres commis l’ont été au nom de l’Islam, même s’il s’agit d’une vision extrémiste et marginale. Quand Daniel Cohn-Bendit, en appelle à aller plus loin dans le communautarisme, qui grignote la loi de 1905, il faut au contraire remettre à leur place ces religions qui sont des prétextes à la guerre civile. On peut également se poser la question du rôle de l’école, comme Jean-Paul Brighelli dans Figarovox, entre laxisme grandissant et oubli de la mission de transmission de notre culture. On ne peut pas oublier non plus la responsabilité de politiques économiques qui laissent un quart de la jeunesse au chômage, dans une situation propice aux dérives les plus extrémistes.

Le piège de l’union nationale

Outre les questions de fond, certains en appellent à une « union nationale » pour sortir de cette crise. Mais il s’agit d’une erreur, à double titre. D’abord, il est pour le moins paradoxal d’en appeler à un unanimisme des politiques alors que des personnes ont été tuées pour avoir exprimé leur opinion. Cela ne devrait-il pas nous pousser à chérir le débat d’idées et à ne pas chercher à le corseter dans le cadre d’une union nationale qui ne manquera pas de restreindre l’expression de nos opinions ? En cela, je rejoins Clément Sénéchal, qui en dénonce les pièges sur Marianne. Et il était malvenu d’exclure le FN de la manifestation, quel que soit ce que l’on en pense, et je ne suis pas complaisant à son égard.

Elie Arie et Hervé Nathan dans Marianne, et un rédacteur de la Tribune se demandent si les politiques seront à la hauteur des Français qui ont manifesté dimanche dernier. La crainte que l’on peut avoir, c’est que nos dirigeants alternent entre mesures excessivement liberticides et angélisme qui ne traite rien, en oubliant les problèmes de fond (école, laïcité, économie) qui expliquent en partie les drames des derniers jours. Car depuis plusieurs années, nos gouvernants ne contentent d’agir à la surface des choses sans jamais sembler s’intéresser aux mouvements de fond qui affectent notre société, PS comme UMP. Cela est d’autant plus dommage que la réaction des Français a été bonne.

Bien sûr, on peut retenir les incidents lors des minutes de silence ou le florissement de théories du complot farfelues. Mais malgré tout, ce sont des signaux qu’il faut chercher à comprendre car ils sont sans doute les symptômes des dérèglements de notre société et du manque de débat qui existe.

17 commentaires:

  1. Les événement de ces dernièrs jours sont riches d'enseignements, en effet à approfondir.
    Le soutien (-et probablement l'inspiration) des attentats par Al Quaïda confirme que nous sommes bien en présence d'une "guerre civile mondiale". Les dommages que nous avons subis sont peu de choses à côté de ce que ces cinglés infligent aux peuples d'Irak, de Syrie, du Nigeria ou du Yemen - sans parler de l'Arabie Saoudite ou du Qatar, gouvernés par leur homologues. Le fanatisme islamiste est une idéologie conquérante, comparable au communisme dans sa logique même si ce dernier apparaît par comparaison comme hautement civilisé. Le terrorisme est sa méthode pour produire la peur et la guerre intercommunautaire. Il est puissant de toutes nos capitulations, de nos reculs sur la laïcité et l'intégration, et de nos politiques étrangères imbéciles. Les politiques occidentales dans la région ont cru les instrumentaliser contre des gouvernements plus ou moins nationalistes en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Libye... Or ces dramatiques politiques non seulement n'ont pas fait l'objet d'autocritiques explicites, mais surtout semblent encore en vigueur, Hollande poussant l’imbécillité jusqu'à regretter publiquement ne pas avoir été suivi dans ses velléités d'agression contre le gouvernement Syrien. De même la ridicule opération anti-russe qui a entraîné l'Ukraine dans la guerre civile montre que pour les dirigeants occidentaux la restauration d'états pacifiques et souverains dans le monde "musulman" et leur propre sécurité intérieure ne sont pas des priorités.

    RépondreSupprimer
  2. Ce qui ne semble pas émouvoir le pouvoir (depuis des dizaines d'années) c'est qu'on peut trouver sans difficultés des armes de guerre dans les quartiers dits sensibles. Elles ont été utilisées dans de multiples règlements de compte entre truands notamment à Marseille.

    RépondreSupprimer
  3. Vous avez vu ça ?

    http://www.lepoint.fr/monde/terrorisme-obama-et-cameron-promettent-d-aider-la-france-16-01-2015-1897274_24.php
    "Soulignant que la grande majorité des musulmans croyait en la tolérance, le président des États-Unis a estimé que certains pays européens devaient faire plus pour les intégrer, mettant en avant un processus d'intégration faisant partie de la "tradition" américaine.
    "Notre population musulmane n'a pas de problème à se sentir américaine"

    "Notre principal avantage est que notre population musulmane n'a pas de problème à se sentir américaine", a-t-il lancé, soulignant que ce n'était pas le cas dans certaines parties de l'Europe. "La force des liens d'un Nord-Africain ou d'un Français d'origine nord-africaine avec les valeurs françaises jouera un rôle, dans la durée, face à ce problème" de la radicalisation, a-t-il ajouté."

    Quel connard !

    Et Ferguson aux Etats-Unis, ou les asiatiques en France ?

    RépondreSupprimer
  4. A propos des citoyens français qui trahissent la France, lisez ce dialogue entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte :

    Général de Gaulle : On ne peut pas laisser gouverner les partis. Les partis sont anti-France, automatiquement.

    Alain Peyrefitte : C’est antérieur ! Condé [passé au service de l’Espagne en 1652], c’était avant les partis !

    Général de Gaulle : Bien sûr. Condé s’alliait avec l’étranger. La Ligue allait chercher les Espagnols. Les protestants allaient chercher l’Empire. Les Vendéens allaient chercher les Anglais. Et du temps de Vercingétorix, des tribus gauloises trahissaient déjà au profit de César. C’est un vice national.

    (Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, tome 2, Fayard, page 194)

    En janvier 2015, ça continue.

    En janvier 2015, il y a des milliers de traîtres en France.

    Tous ces traîtres forment une Cinquième colonne :

    - Deux citoyens français, Chérif Kouachi et Saïd Kouachi, ont dit qu'ils étaient envoyés par Al Qaïda au Yémen.

    - Un autre citoyen français, Amedy Coulibaly, s'est revendiqué de Daech (= l'Etat islamique en Irak et au Levant).

    - Une citoyenne française, Hayat Boumeddiene, est la veuve d'Amedy Coulibaly : elle vient de rejoindre les rangs de Daech en Syrie.

    - Un citoyen français, Fritz-Joly Joachin, vient de se faire arrêter en Bulgarie : il tentait de rejoindre les rangs de Daech en Syrie.

    Un Français, Fritz-Joly Joachin, soupçonné de liens avec les frères Kouachi et arrêté en Bulgarie alors qu'il tentait visiblement de se rendre en Syrie, voyageait avec trois personnes également en contact avec les auteurs de la tuerie de Charlie Hebdo.

    - Deux autres citoyens français, Mehdi Belhoucine et Mohamed Belhoucine, viennent de rejoindre les rangs de Daech en Syrie. ILS ETAIENT ANIMATEURS JEUNESSE AVEC LES ENFANTS DES ECOLES D'AULNAY-SOUS-BOIS !

    Attentats : les frères Belhoucine, recherchés, étaient animateurs jeunesse à Aulnay.

    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/attentats-les-freres-belhoucine-recherches-etaient-animateurs-jeunesse-a-aulnay-15-01-2015-4449911.php

    Tous ces citoyens français sont des traîtres.

    Oui, il existe une Cinquième colonne, ici, chez nous.

    Les traîtres sont parmi nous.

    RépondreSupprimer
  5. Il faut vite en finir avec la culture du "tout se vaut".
    http://bezierspolitique.6mablog.com/post/2015/01/17/Edito-Vite-en-finir-avec-la-culture-du-tout-se-vaut

    RépondreSupprimer
  6. "ces religions qui sont des prétextes à la guerre civile"

    Ah, si les religions n'existaient pas, quel bonheur ! Les hommes, fruits du hasard et de la matière, sauraient que leur vocation est d'être un pur objet, un pur rouage de la machine de production et du Marché. Y a-t-il des guerres entre les rouages d'une machine ?

    Si vous ne voulez pas tomber dans cette caricature matérialiste, vous êtes obligé d'ouvrir l'homme à une transcendance, vous êtes obligé de bâtir un système commun de symboles, d'idéaux et de pratiques, ce qui est la définition d'une religion. Robespierre le déiste l'avait bien compris, comme Vincent Peillon avec son christianisme athée.
    On ne peut plus se cacher que c'est la contradiction initiale de la laïcité à la française. Qu'on la définisse négativement - religions rejetées de la sphère publique - ou positivement - système symbolique devant faire l'unité de la société -, elle restreint l'espace de liberté puisqu'elle empêche les religions de développer leur dimension essentielle qui est une dimension sociale. La solution prônée par les anglo-saxons, les libéraux et les gauchistes est le multiculturalisme, mais c'est la mort des sociétés urbaines ou nationales qui sont encore les meilleurs espaces de vie sociale et de solidarité. Celle prônée par les laïcistes français - imposer un système de pensée - revient à la case : "un roi, une loi, une foi".
    Il faudrait enfin trouver autre chose. Ce ne sera pas facile, mais un grand pas serait déjà fait si on osait enfin poser cette question.

    Guadet

    RépondreSupprimer
  7. Eu égard à la multiplicité des événements et à l’importance de ceux-ci, il sera évidemment difficile de dégager de grands enseignements, mais on peut essayer. Pour ma part, je vois trois aspects.
    Il me semble, tout d’abord, que nous ayons encore beaucoup de difficultés à gérer les contradictions posées par les grands principes de la République. Dans un pays marqué par des siècles de monolithisme religieux et alors que nous énonçons ces trois valeurs à l’article 1er de notre constitution, nous ne savons toujours pas comment associer laïcité, liberté d’expression et respect des croyances. Cette question, source de nombreux débats et nombreuses prises de position, est rendue encore plus compliquée par l’irruption de la mondialisation dans les débats. La nouvelle affaire Charlie Hebdo et la violence qu’elle déclenche montre que l’approche purement nationale n’est pas suffisante. Nous avons à régler cela.

    A l’autre bout du spectre, il y a des éléments de satisfaction. La réponse des Français aux attentats du 7 janvier a montré un attachement de ces derniers à l’idée de souveraineté nationale. « Nous n’avons pas à subir les ordres de quiconque » ont-ils dit dans la grande marche du 11 et ils ont rajouté que la question de l’Islam n’en était pas une, ce qui, si l’on considère les circonstances, est plutôt rassurant. Le peuple s’est rassemblé et a affirmé qu’il était le seul détenteur de la souveraineté, ce qui n’avait pas été fait depuis longtemps.

    L’Etat a joué un rôle prépondérant. La police a été acclamée et l’école a été envoyée au front. Dans la situation actuelle, c’est une réponse positive. Cela nous demande de réfléchir à la place de l’Etat dans notre société. Eu égard à tout ce qui se disait auparavant – et notamment aux questions de réduction de budget – il n’est pas anodin de rappeler que l’Etat est toujours le garant de l’ordre républicain et des valeurs du pays.

    RépondreSupprimer
  8. Article du Parisien sur ce que coûte à la République Française l'ex-monarque Sarkozy.

    320 m² de bureaux, 5 fonctionnaires à son service, 200 000 € de frais téléphoniques et postaux...en tout entre 1,2 et 1,5 MILLION d'€.

    Franchement, on peut pas se mettre d'accord pour mettre fin à çà?!

    Cette Vème est pourrie, noyauté par les nantis, les lobbies. C'est le décor doré d'une nouvelle OLIGARCHIE.

    Retrouvons-nous autour d'un projet de renouveau de la démocratie.

    RASSEMBLEMENT POUR LA SOUVERAINETE POPULAIRE

    http://www.leparisien.fr/politique/combien-nicolas-sarkozy-a-t-il-coute-a-la-republique-depuis-mai-2012-17-01-2015-4455539.php

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. 320 m² de bureau pour 5 fonctionnaires cela fait 64 m² par tête de pipe... le grand luxe ! S'ils habitent à Paris leur bureau est plus grand que leur appartement.

      Je pense qu'il doit y avoir aussi des non fonctionnaires (des contractuels) pour occuper tout cet espace.

      Ivan

      Supprimer
  9. @ J Halpern

    Merci pour ce commentaire

    @ Toutatis

    Il semblerait en effet

    @ Anonyme

    Les leçons étasuniennes sont grotesques, tout comme les reportages de Fox News sur les No-Go zones. Si on regarde les taux d’homicide, par rapport à l’Europe, ce sont presque tous les Etats-Unis qui sont une No-Go zones.

    @ Guadet

    L’histoire est malheureusement jonchée de victimes des fondamentalistes religieux…

    @ Léonard

    Merci. Je suis bien d’accord.

    @ Jauresist

    Ce ne sont pas non institutions qui sont en cause. Ce sont nos dirigeants, qu’il faut remplacer

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "L’histoire est malheureusement jonchée de victimes des fondamentalistes religieux…"
      C'est un lieu commun que ne partage aucun historien : les religions ont plus fait pour la paix que pour la guerre.
      En revanche tous les états antireligieux, de la première république française à Pol Pot, ont érigé l'extermination de masse en moyen politique normal.

      Guadet

      Supprimer
    2. Il faudra faire des citations d'historiens avant de tenir des propos aussi péremptoires. Des guerres de religion il y en a eu en pagaille surtout en Europe. Que l'on dise que les religions ne furent bien souvent que des prétextes je veux bien, mais l'idéologie religieuse comme politique parce qu'elles divisent le corps social peuvent parfaitement produire des conflits.

      Supprimer
    3. @ Yann
      Je suis moi-même historien, diplômé de la Sorbonne, titulaire d'un doctorat. Je ne me contente pas de donner une opinion.

      Guadet

      Supprimer
  10. La "religion" communiste n'a tué personne..

    RépondreSupprimer
  11. "Le texte disair : ""L’histoire est malheureusement jonchée de victimes des fondamentalistes religieux…" : FONDAMENTALISTES, c'est écrit, alors laisser reposer vos grands chevaux de la défense de la religion et de l'anticommunisme, qui sont hors-sujet ici.

    Accessoirement, la réduction de la violence en Europe après le XVIe siècle résulte de la construction de l’État-Nation qui pacifie son espace intérieur, résout à peu près les conflits interreligieux et stabilise (un peu) les rapports avec ses voisins. L'exception étant évidemment l'Allemagne Nazie qui représente une monstrueuse régression de la Nation vers l'ethnicisme, comme l'intégrisme aujourd'hui lui substitue la guerre inexpiable contre les "infidèles". Historiquement la seule solution pour vivre en paix dans un monde pluraliste sur le plan religieux est la laïcité qui instaure un espace commun de citoyeneté qui s'impose aux religions elles-mêmes (mais ne prétend pas les détruire). Ce que ne veulent ni les intégristes ni les islamophobes qui ne rêvent que d'en découdre. Le choix est simple : laïcité ou guerre civile.

    RépondreSupprimer
  12. Lundi 19 janvier 2015 :

    Un journal chinois s'offusque de la Une du mensuel satirique français Fluide Glacial.

    Un journal de la presse officielle chinoise a dénoncé lundi l'indécence de la dernière couverture du magazine satirique français Fluide Glacial évoquant le péril jaune, dans un contexte de critiques sur la liberté d'expression et le mouvement Je suis Charlie.

    Dans son dernier numéro, Fluide Glacial a publié en première page un dessin titré « Péril jaune, et si c'était déjà trop tard ? », où un Français caricatural conduit dans une rue de Paris un pousse-pousse, dans lequel sont assis un Chinois et une jolie blonde visiblement charmée.

    Peut-être que ce magazine cherche à attirer l'attention du monde entier, en suivant l'exemple de Charlie Hebdo, a jugé le quotidien Global Times.

    Quelle indécence !, a poursuivi ce journal, proche du Parti communiste chinois, dans un éditorial intitulé La vogue de la liberté d'expression risque d'aggraver les conflits.

    Depuis l'éclosion du mouvement Je suis Charlie, en réaction à l'attentat ayant décimé la rédaction de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, la presse chinoise a la dent dure pour la conception française de la liberté d'expression, en dépeignant une France en proie à des conflits culturels et religieux croissants.

    On ne peut désormais que conseiller à la société française d'arrêter de représenter l'image du prophète, a insisté lundi le Global Times.

    Il est plus difficile pour les musulmans de changer leur foi que pour l'Europe d'ajuster sa conception de la liberté d'expression. Si les Français considèrent qu'un tel ajustement serait pour eux déchoir, alors leur quête de liberté d'expression s'apparente à une religion, a ajouté le quotidien chinois.

    Interrogé lundi, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a dit avoir pris note de la couverture de Fluide Glacial. Sans viser spécifiquement la France, Hong Lei a appelé tous les pays à faire preuve d'un esprit d'ouverture et d'intégration, en se fondant sur le respect mutuel.

    La controverse entourant la Une de Fluide Glacial rappelle celle provoquée par Les Chinois à Paris, un film pastiche de Jean Yanne qui montrait l'armée de Mao occupant Paris. Les autorités de la République populaire avaient tout fait pour empêcher le tournage et la sortie en 1974 de cette comédie.

    http://www.fluideglacial.com/lebeaujournal/_jpg/_home/464.jpg

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La France n'a même pas encore adopté de loi pour interdire le blasphème de la religion musulmane que déjà d'autres puissances se manifestent qui aimeraient elles aussi imposer la censure chez nous sur ce qui ne leur plait pas...

      Il ne faut pas surtout pas céder aux islamistes, car cela ne nous apportera pas la paix, seulement de nouvelles attaques.

      Ivan

      Supprimer