vendredi 22 mai 2015

Cannabis : toujours plus de raisons de l’interdire

Malgré la tentation d’une partie du PS et le soutien effarant du Monde, les preuves s’accumulent sur la très grande nocivité du cannabis. Le fait qu’il pénalise la croissance des adolescents, outre le fait de réduire leur QI, plaide plus que jamais pour une interdiction extrêmement stricte.



Plus petit et moins intelligent !


Cette étude complète une autre étude publiée en 2012, selon laquelle, sur 20 ans, la consommation de cannabis peut provoquer une baisse du Quotient Intellectuel de 8 points. En outre, le cannabis provoque des troubles de la mémoire et de l’attention, qui perdurent quand les sujets ont commencé à en consommer dès l’adolescence. Le cannabis créé de la dépendance, et peut aussi faire perdre jusqu’à 50% de la mémoire immédiate pour les gros consommateurs. Enfin, cerise sur le gâteau, il peut provoquer une augmentation de 50 à 200% des maladies mentales et des troubles comme la schizophrénie ou les psychoses, ainsi qu’une réduction du cortex ! Bref, le cannabis est très dangereux.

La folie de la dépénalisation

Mais le plus effarant reste qu’alors que les preuves scientifiques de la nocivité du cannabis s’accumulent, le rang des partisans de sa dépénalisation semblent se garnir. Ainsi, l’ancien ministre de l’éduction nationale, Vincent Peillon, s’y était déclaré favorable alors qu’il était à ce poste, ne craignant pas de tenir des propos inadmissibles étant donnée sa fonction. Beaucoup au PS sont tentés, mais il n’est pas sûr, heureusement, que cela corresponde au positionnement actuel, un brin plus sécuritaire, du gouvernement. Le très libertaire Daniel Cohn-Bendit y est également favorable, et le Monde, dont les priorités se rapprochent de plus en plus de celles de The Economist, avait plaidé dans ce sens fin 2014.

L’argument du Monde, ignorant toutes les études scientifiques, était de défendre « Pourquoi la répression n’est sans doute plus la solution ». L’argument, simple, consiste à dire que la consommation ne cessant de progresser, il faut l’autoriser. Mais outre le fait d’ignorer les avertissements des scientifiques, cela ne prend pas en compte la moindre sévérité de la justice pour en punir la consommation, qui joue bien sûr un rôle dans son augmentation. Cet argument est d’autant plus choquant que, selon le Canada, « la marijuana est en moyenne de 300 à 400% plus forte qu’elle ne l’était il y a 30 ans », ce qui devrait pousser au contraire à une plus grande sévérité dans la sanction des consommateurs.

La question de la légalisation du cannabis n’est pas anodine. Elle montre que les ultra libéraux sont d’abord des idéologues dogmatiques puisque tout semble bon pour laisser faire et laisser passer, même quand cela implique un grave danger pour la santé de leurs enfants, pourtant de plus en plus documenté.

67 commentaires:

  1. argumentaire lamentable

    RépondreSupprimer
  2. ... suivi d'un commentaire pitoyable

    RépondreSupprimer
  3. Le libéralisme démontre qu'il a un lien direct à toute forme d'aliénation de la liberté. Le cannabis est une drogue, un fléau, qui détruit la capacité de jugement des adolescents et des jeunes adultes, leur faisant croire par surcroît que la vie n'est qu'abandon et divertissement. Une fois de plus les libéraux comprennent la liberté comme licence. Il n'y a rien à dire de cette classe politique consternante en échec depuis 30 ans.

    RépondreSupprimer
  4. Je suis bien d'accord que le cannabis n'est pas une substance anodine mais je constate que la prohibition (soir l'interdiction de la production, de la commercialisation et de la consommation) des drogues, de toutes les drogues, a totalement échoué et n'a servi que les intérêts du crime organisé. Faire passer le commerce des stupéfiants de la rue au magasin permettrait donc de contrôler les ventes et protégerait bien plus efficacement les mineurs, sans parler de la baisse de la criminalité que cette mesure apporterait.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous constater ça où et comment ? L'exemple Hollandais semble indiquer que la légalisation n'a rien amené de bon. Je suis favorable à un renforcement et à un renouvellement de la répression. On peut par ailleurs s'interroger sur l'impact d'une certaine tolérance dans le discours sur ce sujet dans les médias et les fictions quant à l'efficacité des politiques de répression. Pourquoi le Parquet ne poursuit-il pas les déclarations médiatiques banalisant l'usage de ce qui est une drogue, et ce surtout lorsqu'il s'agit d'individus ayant une certaine audience publique ? Comment agir efficacement quand l'usage de cette drogue est présenté comme une distraction à la mode, in, branché ? L'image de ce produit dans les médias et les fictions est également un problème. Légaliser serait une erreur, une catastrophe même.

      Supprimer
    2. Sortez un peu de votre coquille ! Les politiques répressives n'ont pas empêché la drogue de circuler partout

      Supprimer
    3. @ Anonyme22 mai 2015 14:27

      "Sortez un peu de votre coquille !"

      Dieu du ciel, je plie sous la pertinence de l'argumentation. Permettez-moi tout de même de revenir à la racine même, au principe, de la réflexion qui est la vôtre et que je viens de reproduire. Elle est d'ailleurs symptomatique des libéraux. La coquille induit de fait une frontière, une limite, et dans votre esprit manifestement un repli, à tout le moins une inadéquation au temps présent. Il conviendrait dans un premier temps d'expliciter ce repli allégué, mais passons - je ne me fais pas d'illusion sur cette demande d'explication étant entendu que vous n'avez toujours pas répondu à ma première question (post précédent). Ce que vous nous dites en substance c'est "regardez la société comme elle va" et prenez acte du développement inéluctable de la consommation de cannabis chez les adolescents (de 13 à 93 ans). Autrement dit, le droit ne sert qu'à prendre acte des évolutions de la société, quand bien même ces évolutions conduisent à un large développement des processus de dépendance aux drogues. Allons jusqu'au bout des principes qui fondent cette assertion. A chaque fois qu'une loi est contournée ou violée, il faudra supprimer cette loi (légaliser) supprimant ainsi l'interdit - on sait depuis 68 qu'il est interdit d'interdire. Outre le fait que cela délégitime et anéanti l'idée même de la politique, puisque quelques individus font et défont la loi par leur simple pratique ou volonté - leur hubris pourrait-on dire - cela relègue l'idée de société, justement fondée sur des interdits, aux oubliettes de l'histoire, au profit d'un retour à l'état de nature où seul le désir fait loi. Je propose en synthèse la formule suivante : mon Moi est mon droit. Puisque la loi est violée, c'est qu'elle n'est pas adaptée, il faut donc la supprimer (CQFD). Vous pouvez à ce rythme jeter le Code pénal en entier ou sauver peut-être les quelques textes, s'il en existe, qui n'ont jamais été enfreints, et n'ont dès lors donné lieu à aucune décision pénale. On risque d'ailleurs de se retrouver avec des textes assez baroques. N'est-ce pas là une illustration de ce à quoi mène la logique du libéralisme, soit le retour à l'état de nature ? Vous ne voulez pas revenir à l'état de nature ? C'est donc que vous êtes dans une très dangereuse posture de repli, d'inadéquation au monde comme il va, que vous êtes donc totalement réactionnaire (CQFD). Et le marché s'autorégule comme on dit... c'est le fameux ordre spontané... Ca doit être ça...

      Supprimer
    4. Vous êtes un prohibitionniste c'est clair.
      Vous n'avez aucune compassion pour les autres.

      Supprimer
  5. Rappellez vous de l'usage monstrueux du cannabis fait par la secte des Assassins au moyen-age en Perse. Le chef de la secte la donnait à boire aux jeunes choisis pour éxecuter mes meurtres ciblés et eux accomplissaient ça sans discussions.

    RépondreSupprimer
  6. 1) le cannabis est dangereux pour la santé du consommateur,
    2) pour son bien il faut donc lui interdire d'en consommer,
    3) oui mais il ne respecte pas l'interdiction,
    4) donc il faut le réprimer plus sévèrement encore...

    ...pour son bien, vraiment ? Cela s'appelle sacrifier la fin aux moyens.

    L'objectif proclamé au départ, faire le bien du consommateur, a été oublié en cours de route, et la répression est défendue comme un but en soi.

    Ivan

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'objectif de départ de la République c'est le bien commun et le bien du citoyen, pas celui du consommateur. Enfin il me semble Ivan.

      Supprimer
  7. Je pourrai aussi faire observer que :

    1) les dégâts causés par la prohibition sont supérieurs à ceux causés par les drogues elle-mêmes, même pour des drogues beaucoup plus dangereuses que la cannabis,

    2) de toute façon les dégâts causés par les drogues ne se soustraient pas à ceux causés par la prohibition, ils s'y ajoutent, puisque nulle part dans le monde la prohibition d'une drogue quelle qu'elle soit n'a jamais permis d'en faire baisser la consommation, au contraire. A tel point que les pays les plus férocement prohibitionnistes sont généralement ceux où la consommation est la plus massive.

    Oui mais...ces arguments ne peuvent vous toucher que si vous ne défendez pas la prohibition comme but en soi. Si vous en faites une question idéologique et non sanitaire et sociale les arguments sanitaires et sociaux ne peuvent pas vous faire changer d'avis.

    C'est là je pense la source du grand malentendu entre partisans et adversaires de la prohibition.

    Ivan

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous prétendez, à mon avis à tort, que la "prohibition" a des dégats supérieurs à ceux causés par les drogues elles-mêmes. Citez vos sources, car le laxisme des Pays-Bas en la matière, ne leur a particulièrement pas réussi. Il est évident que l'on ne peut laisser en vente libre des substances négatives telles que les drogues. Faire le contraire serait un non sens total. Parfois, j'ai l'impression que la plupart des défenseurs de la dépénalisation, sont eux mêmes des consommateurs de substances illicites.

      Supprimer
    2. @JJS, "Citez vos sources, car le laxisme des Pays-Bas en la matière, ne leur a particulièrement pas réussi".
      Et vous, quelles sont vos sources ?
      Moi, mes sources sont l'OMS.
      L'OMS classe le cannabis comme étant la moins nocive et la moins addictive des drogues connues. Cette même OMS classe l'alcool, le tabac et le sucre (les toutes dernières études sur les méfaits du sucres sur la santé, la croissance, le QI, etc, sont explosives !) comme étant les drogues parmi les plus dangereuses et les plus addictives.
      En toute logique alors : qu'attend-t-on pour interdire le sucre, l'alcool et le tabac et sanctionner durement leurs utilisateurs ?
      De plus, Peillon avait bien raison de demander, non pas la dépénalisation du cannabis, mais une réflexion politique sur la dépénalisation du cannabis ! Nuance de taille !
      Quand à moi, je soutien la dépénalisation du l'usage du cannabis, pour la bonne et simple raison que les fumeurs de cannabis ont plus besoin de soins que de prison (où d'ailleurs, ils sont fournis à foison !) !!! Or, en dépénalisant l'usage de cette drogue, les personnes se cacheront moins et par conséquent pourront mieux être suivies car plus visibles !
      De plus, si on ciblait vraiment les trafiquants au lieu des fumeurs, les résultats seraient très certainement bien plus efficaces. C'est comme la chasse ouverte aux chômeurs qui sont responsables, comme c'est bien connu, des problèmes économiques, au lieu de cibler les vrais fraudeurs et responsables de ces problèmes (plus de 80 milliards de fraudes de la part des entreprises sur les cotisations plus les quelques dizaine de milliards partis dans les paradis fiscaux, etc, plus les anciennes directrices de l'INA recasées au ministère de la Culture : en voilà une fraudeuse qui est passée aux travers des filets...) !
      Etre fort avec les faibles et faible avec les forts. Je ne pensais pas que même sur ce blog on en arriverait à cette philosophie !
      "70000 morts par an en France à cause du tabac. 500 morts par ans à cause du cannabis. Choisi ton camps, camarade" (Coluche).

      Supprimer
    3. @JJS

      Le laxisme des Pays-Bas est tout relatif. La détention de chanvre indien en faible quantité et sa consommation n'y bénéficient que d'une simple tolérance administrative. Ce ne sont pas des droits constitutionnels protégés par la justice.

      Mais au royaume des aveugles les borgnes sont rois et les résultats désastreux du jusqu’au-boutisme prohibitionniste français permet aux néerlandais de passer à bon compte pour des grands libéraux.

      http://www.planetoscope.com/drogues/1551-consommation-mondiale-de-cannabis-haschisch-.html

      Cela n'excuse pas que Charles Pasqua ait traité la Hollande de supermarché de la drogue avec la même mauvaise foi que les talibans afghans qui racontent qu'à Téhéran les femmes se promènent à moitié nues dans les rues.

      Quand quelques années plus tard la Cour constitutionnelle de Karlsruhe est allé beaucoup plus loin en statuant que la prohibition en tant qu'interdiction générale et absolue de consommer certaines drogues était inconstitutionnelle, on n'entendit ni Pasqua ni aucun autre politicien français insulter l'Allemagne.

      Après avoir envahi, occupé et opprimé la France les allemands ont au moins gagné le droit de faire ce qu'ils veulent chez eux sans se faire agresser par des types comme Pasqua. Les hollandais n'ont pas cette chance.

      Je vous assure que les dégâts causés par la drogue, c'est du pipi de chat à côté des dégâts causés par la guerre contre la drogue :

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_la_drogue_au_Mexique

      Savez pourquoi la France a été ravagée par le sida ? Parce que les toxicomanes étaient obligés de se partager chaque seringue à plusieurs, vu qu'elles avaient été interdites sous prétexte de lutte contre la drogue.

      "Il est évident que l'on ne peut laisser en vente libre des substances négatives telles que les drogues"

      Vous ne savez pas que l'alcool et le tabac sont des drogues, qu'ils posent des problèmes de santé publique, et que ces problèmes deviennent beaucoup plus graves quand on veut les interdire, comme pour les autres drogues ?

      A part cela je vous assure qu'il n'est nul besoin d'être noir pour refuser le racisme, gay pour défendre le mariage homo, juif pour combattre l'antisémitisme, etc

      Ivan

      Supprimer
  8. Ce n'est pas parce qu'un interdit est violé que cet interdit n'a plus de sens. La question posée n'est pas celle de la levée de l'interdiction mais de la méthode de prévention de sa transgression.
    Pour mettre tout le monde d'accord, il est vrai que la répression n'est jamais la meilleure solution. Mais quelles sont les propositions si l'interdiction est levée ? La dépénalisation entraînerait forcément une hausse de la consommation tout en maintenant le trafic pour des drogues plus dures : ses avantages sont minces comparés aux risques pour la santé de nos enfants.
    J'irai plus loin que Laurent Herblay en disant que ce qui amène les idéologues libéraux libertaires à prôner la dépénalisation du cannabis est la même passion mortifère qui les pousse à détruire notre culture et son modèle social solidaire. Il y a d'ailleurs bien là le cercle vicieux libéral puisque c'est bien le déracinement culturel et le défaut de solidarité qui pousse les jeunes à s'évader dans les drogues.

    Guadet

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La consommation des drogues prohibées en France a explosé après qu'elles ont été frappées de prohibition. D'où vous vient l'idée qu'elle devrait augmenter une nouvelle fois après l'abrogation de la prohibition au lieu de revenir progressivement à son niveau antérieur ?

      Quant à la culture française elle n'a jamais été prohibitionniste. Le prohibitionnisme nous est venu des puritains étasuniens du siècle dernier qui n'ont jamais fait la moindre concession à la culture française.

      Ivan

      Supprimer
  9. @ Laurent
    En tout cas il y en a un qui doit avoir fumée bcp avant d'avoir écrit ce livre ...
    http://www.lepoint.fr/societe/qui-est-charlie-l-imposture-emmanuel-todd-22-05-2015-1930369_23.php#xtor=CS4-198

    RépondreSupprimer
  10. Editorial de Paul Krugman ce matin :

    http://www.nytimes.com/2015/05/22/opinion/paul-krugman-trade-and-trust.html?action=click&pgtype=Homepage&module=opinion-c-col-right-region&region=opinion-c-col-right-region&WT.nav=opinion-c-col-right-region&_r=0

    "On dispute settlement: a leaked draft chapter shows that the deal would create a system under which multinational corporations could sue governments over alleged violations of the agreement, and have the cases judged by partially privatized tribunals. Critics like Senator Elizabeth Warren warn that this could compromise the independence of U.S. domestic policy — that these tribunals could, for example, be used to attack and undermine financial reform.

    Not so, says the Obama administration, with the president declaring that Senator Warren is “absolutely wrong.” But she isn’t. The Pacific trade pact could force the United States to change policies or face big fines, and financial regulation is one policy that might be in the line of fire. As if to illustrate the point, Canada’s finance minister recently declared that the Volcker Rule, a key provision of the 2010 U.S. financial reform, violates the existing North American Free Trade Agreement. Even if he can’t make that claim stick, his remarks demonstrate that there’s nothing foolish about worrying that trade and investment pacts can threaten bank regulation.

    As I see it, the big problem here is one of trust.

    (...)

    It’s really disappointing and disheartening to see this kind of thing from a White House that has, as I said, been quite forthright on other issues. And the fact that the administration evidently doesn’t feel that it can make an honest case for the Trans-Pacific Partnership suggests that this isn’t a deal we should support."

    RépondreSupprimer
  11. Eh bien interdisons le calva parce que c'est pas bon non plus pour les adolescents. Ce pauvre Herblay est en train de tourner complètement facho, il veut en plus criminaliser les consommateurs. Vraiment lamentable... un vrai idéologue borné.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et heureusement que la bêtise humaine ne tue pas, vous seriez parmi les premières victimes !!! Si l'on est facho parce que l'on est pour l'ordre, la majorité des français le sont. Argumentation à côté de la plaque venant peut-être de la part d'un(e) gaucho bobo ou d'un(e) libéral(e) à deux balles...

      Supprimer
  12. JJS22 mai 2015 17:42

    Pathétique, votre stupidité...

    RépondreSupprimer
  13. "Si l'on est facho parce que l'on est pour l'ordre"

    Eh bien justement, la prohibition ne fait qu'entretenir le désordre et les mafias.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et lutter contre les mafias, vous êtes contre ? Encore une fois, l'efficacité des politiques de répression est à mon sens très largement atteint par un certain esprit de relativisme (caractéristique du post-modernisme) qui me semble parfois présent dans les médias. Le cannabis est une drogue. La répression doit être maintenue et renforcée, son efficacité repensée. La cannabis c'est ni cool ni sympa, c'est une drogue, point final. Légaliser cette substance apparaît irresponsable eu égard notamment aux effets néfastes de ce produit qui sont très justement rappelés dans l'article de LH.

      Supprimer
    2. Lutter contre les mafias, je suis pour.

      Justement, la mafia de l'alcool a été ruinée aux USA quand la prohibition de l'alcool a été rapportée. Vous ne pouvez pas prétendre lutter contre la mafia et refuser la seule solution qui vous permettrait de vous en débarrasser rapidement et simplement.

      Défendre la prohibition c'est protéger la richesse et le pouvoir de la mafia. Et s'il n'y avait que la mafia...il y a aussi les islamistes.

      Ivan

      Supprimer
  14. LH

    Pourquoi vous ne demandez pas d'interdire l'alcool ou le tabac qui sont des drogues qui font bien plus de dégâts. Des adultes consomment du cannabis sans que ça pose de problèmes. Au nom de quoi vous voulez leur interdire ? Vous et cet idiot d'Herblay, vous vous prenez pour qui ?

    RépondreSupprimer
  15. Le cannabis n'est peut-être pas très bon pour le cerveau des ados. Ceci dit, s'ils avaient plus de mal à en trouver, ils se rabattraient sur autre chose pour se défoncer et s'évader un peu de ce "no future" social et écologique déprimant que le monde leur promet comme horizon.

    La concentration du THC qui a véritablement explosée est le véritable problème sanitaire. Problème qui pourrait mieux se régler avec un contrôle de la production par l'Etat...

    Et enfin comme contre-argument à la politique de répression policière, les policiers ont d'autres priorités que de traquer les fumeurs de joints!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "les policiers ont d'autres priorités que de traquer les fumeurs de joints!"
      Hélas non, notamment à cause de la politique du chiffre !!!

      Supprimer
  16. Herblay ferait mieux de lire Hart qui, lui, connait le sujet...

    http://www.unige.ch/communication/Campus/campus116/invite.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne vois pas pourquoi la drogue chez les ados serait un élément qu'il faudrait accepter comme une donnée du ciel, inéluctable, indépassable. Le phénomène est récent. Les ados ne se droguent pas en masse depuis la nuit des temps. Si nous ne sommes pas capable de faire respecter un simple interdit de consommation, alors renonçons à l'action publique et la politique ne sert plus à rien. Il suffit de prendre acte des faits, et dire que nous ne pouvons rien. Nous n'avons pas besoin d'experts, nous en avons trop. Que reste t-il de la parole des experts ? Nous avons besoin d'une parole publique claire prenant des mesures simples et mobilisant les moyens nécessaires pour les mener à bien. Si nous ne sommes pas capables de résoudre ce problème, alors arrêtons la politique, et remettons-nous en au désir sans limite de chaque individu et à la loi du marché.

      Supprimer
  17. @ Anonymes

    Merci à celui de 9:39, 11:26 et 20:13

    La consommation d’alcool est interdite sous un certain âge, et les conséquences pour la santé semblent bien moins grave, en usage modéré (cf études sur le vin)

    Si on suit le raisonnement de celui de 10:44 ou 14:27 alors on n’interdit plus rien. Si cela permet de limiter le nombre de personnes qui en consomment, c’est positif. En Tchécoslovaquie, la moitié du pays a légalisé l’usage du cannabis, provoquant une envolée de la consommation de cannabis, mais aussi des autres drogues.

    A celui de 21:34 : pour les raisons exposées dans le papier. Sur le tabac, on pourrait se poser des questions car la consommation à petite dose semble poser des problèmes, ou a minima imposer aux industriels de supprimer certaines substances… Et sur l’alcool (dont la consommation est réglementée pour les jeunes), à consommation modérée, cela ne pose pas forcément de problème (cf les études qui montrent même que le vin rouge peut avoir un effet bénéfique).

    @ Ivan

    Non, car aujourd’hui la répression est dérisoire et a été de facto relâchée par toutes les exemptions. Les jeunes consomment de plus en plus de cannabis, alors que cela est dangereux pour leur santé. Laisser faire ou légaliser risque de voir le mal continuer à se développer. Il faut donc croire que la répression n’est pas assez dure (de même que l’information).

    Je n’ai jamais vu la moindre preuve du fait que la prohibition causerait plus de dégâts que les drogues. J’ai l’impression que c’est le manque de prohibition qui créé de graves dégâts. Le cas tchécoslovaque a montré que la dépénalisation augmente plus la consommation et donc les dégâts

    @ JJS & Guadet

    Merci

    @ Fiorino

    Cela vire à l’obsession

    @ Jauresist

    Petite contradiction : si le cannabis n’était plus disponible, les jeunes trouveraient autre chose, mais si on régulait la composition, ils ne chercheraient pas quelque chose de plus fort ? Ce n’est pas la priorité, mais dans une société de laisser faire, cela facilite ce commerce illégal.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et, si au lieu de prendre l'exemple de la Tchéquie, vous preniez exemple du Portugal : toutes les drogues y sont dépénalisées, voire légalisées comme le cannabis, et toutes leurs consommations chutent ! Idem en Uruguay, idem dans les états américains qui ont dépénalisés le cannabis.
      Quant à l'assertion que le vin ferait du bien à la santé, tous les addictologues vous diront que c'est un mensonge éhonté. Et surtout pas pour le système cardiovasculaire ! Le seul cas prouvé où le vin peut avoir un effet bénéfique sur ce système est très précis : il s'agit d'un seul et unique verre de vin/jour... chez les anciens alcooliques. Gênant ! Cet élément m'a été fourni par deux médecins addictologues l'an dernier, au cours de ma rééducation cardiaque. Plus fort : elles nous ont clairement indiqué que, si on n'arrivait pas à s'arrêter de fumer, il valait mieux fumer des joints que des cigarettes. Dans les deux cas les dégâts sont importants, mais ils le sont encore plus avec le tabac. Même pour les moins de 20 ans !
      Par contre, une chose est claire : plus l'addiction s'installe tôt en âge, plus les dégâts seront profonds

      Supprimer
  18. La légalisation du cannabis à l'instar de l'alcool propose aussi l'interdiction de vente aux mineurs. Je vous signale que de nombreux adultes consomment du cannabis de façon modérée, comme d'autres peuvent consommer du vin de façon modérée. Le cannabis a aussi des vertus médicinales, tout dépend de la quantité et de qui l'utilise.

    Il y a bien plus de consommation de cannabis en France ou GB, malgré la prohibition, qu'en Hollande. La prohibition est stupide.

    RépondreSupprimer
  19. http://www.express.be/joker/fr/platdujour/jesus-et-ses-disciples-consommaient-du-cannabis/186088.htm

    RépondreSupprimer
  20. http://www.wikistrike.com/article-l-un-des-specialistes-anti-drogues-les-plus-connus-appelle-a-la-legalisation-de-la-marijuana-117388151.html

    https://resistanceinventerre.wordpress.com/2013/08/07/voila-une-etude-qui-va-encore-faire-grincer-les-dents-des-industriels-du-sucre/

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140205.OBS5164/des-joints-d-hortensias-comme-substituts-du-cannabis.html

    http://www.linternaute.com/actualite/societe-france/drogue-fumer-des-joints-d-hortensia-un-danger-bien-superieur-au-cannabis-0413.shtml

    http://www.express.be/joker/fr/platdujour/7-raisons-pour-lesquelles-jai-revu-mon-opinion-sur-la-marihuana/194793.htm

    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/no-wine-is-innocent/2013/09/25/300-fois-plus-de-residus-de-pesticides-dans-le-vin-que-dans-leau-potable-231216

    http://blog.tcrouzet.com/2006/09/07/petard-ou-alcool/

    http://www.beurk.com/dossiers/la-mauvaise-reputation-du-vignoble-francais-outre-atlantique

    http://www.sante-nutrition.org/68-etudes-de-lefficacite-du-cannabis-contre-le-cancer/

    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-cannabis-114-fois-plus-sur-que-l-alcool-selon-des-etudes-americaines?id=8914996

    https://resistanceinventerre.wordpress.com/2015/03/17/le-sucre-est-plus-addictif-que-la-cocaine/

    RépondreSupprimer
  21. Cohn-Bendit est une boussole qui indique où se trouve la bêtise crasse. Donc, si cet âne bâté est favorable à la liberté de consommer du cannabis, alors il faut l'interdire. C'est simple, non ? Pas besoin de longues discussions. Maintenant, si son usage diminue le QI en plus de l'usage abusif des mobiles, ordi, télévision et de la pollution chimique, il faut peut-être l'autoriser, ça permettra aux socialos de rester au pouvoir, élus par des Français aussi lucides et doués, voire moins, que des poissons rouges (voir l'article de Fabrice Nicolino du 21 mai sur planetesansvisa.fr). Dernière solution tout aussi démocratique que les pratiques de nos bien aimés dirigeants : décider du choix via des sondages ou tirer à la courte paille pour dire s'il faut autoriser ou interdire sa consommation. Pas idiot dans le fond, non ?

    DemOs

    RépondreSupprimer
  22. En France fumer un joint est passible d'un an de prison.

    Les contrevenants se comptent par millions, les places de prison par dizaines de milliers, sans compter qu'il y a aussi quelques vrais prédateurs du genre voleurs, cambrioleurs, escrocs, violeurs et autres meurtriers qui mériteraient de bénéficier d'une priorité sur les places de prison.

    Je ne suis pas sûr qu'ils l'obtiennent toujours, malheureusement. La répression est une bonne idée contre les vrais criminels, pas contre les honnêtes citoyens.

    Ivan

    RépondreSupprimer
  23. L'alcool est autorisé et ça ne serait pas libéral ? En revanche, si le cannabis était autorisé ça serait une mesure néolibérale ? Deux poids deux mesures...

    Ceux qui prônent la légalisation du cannabis, proposent un encadrement par l'état; juridique, cession de licences de production et de vente, contrôle qualité, fiscalité... la même chose que pour l'alcool, donc rien à voir avec la loi de la jungle néolibérale.

    La loi de la jungle, c'est le marché sous terrain actuel du cannabis où les mafias se disputent les marchés à coups de kalachnikov.

    RépondreSupprimer
  24. @ CanluCat

    Merci pour les sources. Vous caricaturez ce que j’ai dit sur l’alcool, je ne parlais que de consommation modérée et des études sur les maladies cardio-vasculaires que 2 verres de vin rouge par jour semblent réduire.

    @ Démos

    Je comprends pourquoi ils y sont favorables ! ;-)

    @ Ivan

    Passible peut-être, mais cela ne me semble jamais appliqué ou presque.

    @ Anonyme

    Consommé de manière modérée mais relativement régulière, l’alcool ne me semble pas poser de risque, ce qui ne semble pas le cas du cannabis. Et les conséquences sont quand même frappantes sur le QI et la taille.

    RépondreSupprimer
  25. "Consommé de manière modérée mais relativement régulière, l’alcool ne me semble pas poser de risque, ce qui ne semble pas le cas du cannabis. Et les conséquences sont quand même frappantes sur le QI et la taille."

    Qu'est ce que vous connaissez à la consommation modérée et très répandue du cannabis ? Rien.

    Vous ne citez qu'une étude concernant une consommation excessive et addictive par des adolescents ? Une consommation de même type d'alcool par des adolescent sera tout autant désastreuse.

    Les pro-légalisation visent les consommateurs adultes et modérés qui sont nombreux et voudraient qu'on arrête de les emmerder, de la même manière que personne n'emmerde les consommateurs modérés d'alcool.

    Voilà les chiffres concernant l'alcool :

    Bien que sa consommation tend à diminuer depuis quelques années, l’alcool demeure la deuxième cause de mortalité en France après le tabac.

    Parmi les jeunes âgés de 15 à 34 ans, elle serait responsable de près d’un décès sur quatre selon les dernières données de l’Institut de veille sanitaire (Invs). Elle reste un enjeu majeur de santé publique.

    http://etudiant.lefigaro.fr/vie-etudiante/news/detail/article/l-alcool-responsable-d-un-deces-sur-quatre-chez-les-jeunes-2038/

    Vu les dégâts, qu'est ce que vous attendez pour demander la prohibition de l'alcool. Si vous vous souciez tant de la santé des autres au point de vouloir interdire ce qui est dangereux, soyez au moins cohérent.

    Interdisez aussi la moto, pendant que vous y êtes :



    http://www.preventionroutiere.asso.fr/Nos-publications/Statistiques-d-accidents/Accidents-moto

    RépondreSupprimer
  26. Aujourd'hui, on nous met devant l'alternative, soit de tout considérer comme un droit du moment que c'est notre désir (http://www.les-crises.fr/les-zeles-du-desir/), soit d'interdire tout ce qui peut apporter une nuisance. Personnellement, je ne vois pas le problème d'interdire le cannabis et de ne pas interdire l'alcool, même si certaines études affirmaient que l'alcool était un peu plus nocif que le cannabis. Parce que tout interdire ou tout autoriser sont deux extrêmes aussi fous et nocifs l'un que l'autre. L'adulte, comme l'enfant, a besoin de liberté et aussi de limites. Cela fait maintenant longtemps que sont institués la réglementation de la consommation d'alcool et l'interdiction des drogues (on remonte au moins à 1484 pour le cannabis en Europe) : Supprimer la limite du cannabis ne fera que délégitimer les autres interdictions. Ne peut-on vraiment s'en passer, sachant que son usage sous contrôle médical a toujours été autorisé ?

    Guadet

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je crois avoir trouvé votre source :

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_chanvre

      De là à dater le statut juridique actuel du chanvre indien et de ses consommateurs de cette bulle papale de 1984 il y un pas que je ne franchirai pas.

      Jusqu'à preuve du contraire le chanvre indien était en vente libre en France comme aux USA au début du XXème siècle.

      http://www.guide-coffeeshops.com/histoire-de-marijuana/

      Ce qui pose une question intéressante : la consommation a-t-elle diminué ou augmenté après l'entrée en vigueur de la prohibition ? Et si elle n'a pas diminué, d'où les prohibitionnistes tiennent-ils l'idée qu'il ne faudrait pas dépénaliser parce que cela risquerait de faire augmenter la consommation ?

      Ivan

      Supprimer
    2. Lire 1484 et non 1984.

      Ivan

      Supprimer
    3. Au fait on ne peut pas dire que l'usage médical est autorisé en France, à ma connaissance. En théorie il est même interdit de discuter des indications, cela tomberait sous le coup de la "présentation de stupéfiants sous un jour favorable"

      (au fait la loi de 1920 déjà interdisait non seulement l'avortement et la contraception, mais aussi toute information sur ces sujets. Quand ils votent des lois scélérates les parlementaires savent parfois exactement ce qu'ils font)

      Bien sûr que c'est inapplicable, et les médecins, qui n'ont jamais renoncé à la morphine, discutent librement, mais illégalement, de ses indications comme de ses contre-indications.

      Ivan

      Supprimer
  27. "même si certaines études affirmaient que l'alcool était un peu plus nocif que le cannabis"

    Vous plaisantez, les ravages de l'alcool sont infiniment supérieurs à ceux du cannabis.

    RépondreSupprimer
  28. Herblay cite une étude pakistanaise, même pas contrexpertisée par d'autres publications statistiques multifactorielles, qui concerne des prépubères surconsommant du cannabis, venant pour la plupart probablement de milieux misérables pour en extrapoler des conclusions à l'échelle d'adultes européens consommant modérément . C'est ridicule...

    RépondreSupprimer
  29. @ Anonymes (c’est bizarre, tous les pro-légalisation le sont)

    Encore une fois, il s’agit de consommation excessive, qu’il faut mieux combattre. Notez également que le cannabis est beaucoup plus fort qu’il y a 20 ans, ce qui n’est pas le cas de l’alcool. La consommation en excès de sucre ou de corps gras est également dangereuse. Il ne s’agit pas de tout interdire non plus. Ici, il semble que la consommation même modéré de cannabis pose des problèmes. Il y a quand même des différences de nature entre cannabis et alcool. L’impact d’une consommation modérée ne semble pas le même et le niveau de consommation dangereuse n’est pas le même.

    @ Guadet

    Merci pour cette intervention pondérée. Vous notez bien que notre époque nous pousse entre deux extrêmes

    RépondreSupprimer
  30. " Ici, il semble que la consommation même modéré de cannabis pose des problèmes. Il y a quand même des différences de nature entre cannabis et alcool."

    Ah bon, et de quelle études en concluez vous cela ? Les études que vous citez ne parlent pas de consommation modérée, mais addictive et qui plus est prépubère. Les études montrent que l'alcool est la drogue la plus dévastatrice. Donc arrêtez de raconter n'importe quoi. Les différences de nature sont en défaveur de l'alcool, avec des conséquences sur tous les organes, cerveau, foie, intestin, estomac, psychisme... c'est largement étayé par de multiples études.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Anonyme23 mai 2015 22:48

      Ce que vous oubliez c'est que la France a une culture de la vigne depuis des millénaires, et qu'autour de cette culture, faisant parti de celle-ci, l'interdit s'est également structuré. Le cannabis n'est pas un fait de culture, de plus millénaire, il n'est en France qu'une des victoires du libéralisme culturel visant à garder l'individu comme seule et unique valeur, ne le laissant d'ailleurs être subjugué que par la valeur supérieure du capitalisme absolu qu'est l'argent (le profit). Jouir sans entrave, voilà le programme. Je ne suis pas sûr qu'il s'agisse là d'un fondement "civilisationnel" absolument fondamental et totalement pérenne.

      Supprimer
    2. "La France a une culture de la vigne depuis des millénaires", (importée par la Rome antique).

      A Marseille la rue la plus connue s'appelle la Canebiere... explications : La Canebière (autrefois « la Cannebis ») vient du provençal canebe, qui provient lui-même du latin cannabis, cannabis, m, signifiant le chanvre. En effet Marseille était l'un des plus grands comptoirs de chanvre au monde pour la fabrication et le commerce des élingues et cordages. En provençal, une canebiera est une plantation de chanvre, ou "chènevière", en français. (source wikipedia entre autre).
      Marseille a célébrée ses 2600 ans il y a quelques années.

      Donc là aussi c'est une culture millénaire.

      Je tiens à rappeler que chanvre ou cannabis sont juste des synonymes (ou une question d'accent), c'est la meme plante fabriquant plus ou moins de fibres et plus ou moins de substance euphorisante.

      Quand au discours sur "les valeurs civilisationnelles", laissez les dinosaures hyppies dans leur cimetiere, plus personne ne crois en eux depuis des années, pour les jeunes de 20 ans ils représentent la préhistoire et leurs soucis actuel sont bien plus terre à terre; arriver à obtenir un emploi, en vivre (ce qui est de plus en plus difficile), s'émanciper du cocon familial ou immigrer à l'étranger pour échapper à la gérontocratie qui leur bouche toute perspective d'avenir.

      Et oui ce n'est pas pour rien qu'ils veulent tous partir en Australie, NZ, GB etc... ce n'est pas de l'individualisme, ou pour "fumer de joints" ou planquer de l'argent,( ils n'en ont pas; à moins qu'ils soient députés, ministres ou chef de grande entreprise,...mais bon c'est impossible à 20 ans il faut attendre d'en avoir 50 ou 60), c'est pour se construire une vie. "Jouir sans entrave" c'est vraiment n'importe quoi, arriver à vivre c'est déjà beau!

      Visiblement la prohibition des "grenouilles de bénitiers" à de beaux jours devant elle, d'ailleurs les grenouilles c'est une coutume française millénaire ou non? Comme j'en ai vu beaucoup consommées en asie, c'est peut etre un danger que nous n'avons pas pris en compte. Ouvrons donc le débat, on ne fait plus que ça débattre , et bla bla bla bla bla...
      Vous me direz ça occupe.

      Supprimer

  31. (de JP Bernard)
    Les arguments pour légaliser le cannabis sont assez surprenants…Surtout l’argument : pénalisation = incitation à la consommation. Ce n’est pas vrai ; la dépénalisation de l'alcool, voire les psychotropes, n'a pas du tout, mais vraiment pas du tout limité leur consommation ! Dépénaliser immédiatement le cannabis ferait une drogue en masse sur le marché, sans possibilité de la diminuer, et dont les effets s‘ajouteraient aux effets de toutes les autres drogues (légales ou non) déjà en consommation. ( sans rentrer dans la liste des effets, la seule diminution de l’attention qui fait suite à une consommation de cannabis rend les conducteurs ou travailleurs dangereux pour leur entourage et eux-mêmes)
    Ainsi pénalisation comme dépénalisation ne règlent nullement le problème de la consommation et de ses conséquences néfastes
     Aussi faudrait-il encore interdire ce cannabis, sans toute fois punir sévèrement : une confiscation du produit avec la destruction des stocks saisis, et une confiscation de la logistique de production ou de transport qu’utilisent les dealers seraient une sanction suffisante. Le tout accompagné de campagnes d’information réelles : faite par des médecins, des pompiers et des chercheurs, et d'anciens toxicomanes de la dite drogue.
     Ses vertus médicales ne sont pas concernées dans mon optique, et devraient être encadrées par la médecine et une agence officielle d’État.

    RépondreSupprimer
  32. ( de JP Bernard)
    L'idéal serait de savoir ce qui pousse certaines personnes à consommer de la drogue, et pas les autres !
    Une explication a été proposée par Ron Hubbard, humaniste américain : c'est l'incompréhension de ce qui se passe, notamment à travers les mots utilisés. Ceci frappe surtout les écoliers ( à travers les textes, les matières étudiés ou à apprendre) ; écoliers, donc, qui ne connaissent pas le sens exact des mots utilisés, et ne comprennent pas la Société. Inversement lorsqu’ils s’expriment les mots qu’ils utilisent traduisent mal leurs pensées : ils ne se font pas vraiment comprendre. La société en place leur échappe, ils n'arrivent pas à en faire partie, ils la contestent, éprouvant plus ou moins déception et dépit, et seulement alors ils se tourneraient vers les drogues.
    Et seulement à ce moment là l’argument selon lequel la pénalisation n’est pas valable prendra du sens, mais ce n’est pas du tout cette pénalisation qui incite quelqu’un ou quelqu’une à consommer des drogues : ce choix a déjà été fait, et restera le même si on dépénalise la drogue. La pénalisation cristallise dans sa décision celui qui a décidé de prendre des drogues : la société dirigeante continue à le punir, et il ne comprend pas pourquoi.
    Il sait que la drogue lui fait un certain mal, mais il n’a pas vraiment de solution : de toute façon il est toujours victime des dirigeants en place, et ne pas se droguer signifie rester dans le dépit, la douleur de vivre sempiternelle dans l‘incompréhension de sa situation originelle (incompréhension des mots)..
    Ses émotions négatives, il a espéré les cacher, les oublier avec les drogues. Arrêter les drogues, ce serait pour lui redonner vie à ces maudites émotions sans pouvoir en venir à bout !
    Et voilà le cercle vicieux, et sa solution pour en sortir, et surtout ne pas y entrer.
    La solution, c’est donc de clarifier la bonne définition des mots courants dans un bon dictionnaire ; et pour les termes techniques, c'est de lire et comprendre leur définition dans le glossaire adéquat.
    Voilà une mesure à prendre au niveau de l’enseignement scolaire.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ron Hubbard : celui de la Scientologie ou un homonyme ?

      Ivan

      Supprimer
  33. Laurent
    J'interviens après la bataille et je n'ai pas tout lu. J'ai toujours été instinctivement méfiant envers la prohibition du cannabis.
    Ton argumentation initiale ne tient pas la route :interdire quelque chose à tout le monde sous prétexte que c'est néfaste aux ados de 17 ans ? Ce n'est pas sérieux.
    Et tu occultes toute la question de la répression et du fait que l'on remplit les prisons avec des consommateurs de cannabis pendant qu'on laisse les banquiers véreux en liberté. Tu devrais lire "L'ombre du monde " de Cassin qui montre comment la pénalisation du cannabis est utilisée pour la répression de certaines populations.
    Bref, je pense que tu te trompes complétement sur ce sujet. Il y a autant de raisons d'interdire le cannabis que ...l’alcool. Soit on interdit tout (je suis contre) soit on interdit rien.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai répondu plus haut (23 mai 2015 12:50) à ce que vous écrivez ici.

      Guadet

      Supprimer
  34. @ Guadet
    Vous ne répondez à rien du tout. C'est quoi cet arbitraire dans le choix de ce que l'on interdit ? Il faudrait interdire le cannabis parce que l'on autorise l'alcool ? Ça ne rime à rien.
    La pénalisation du cannabis (et notamment de sa consommation) remplit les prisons et participe de l'accroissement de l'insécurité et de la stigmatisation de certaines populations pas forcément plus consommatrices mais statistiquement plus contrôlés que d'autres. Et pendant ce temps, les vrais délinquants, les fraudeurs fiscaux et autres politiques corrompus sont toujours en liberté !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous concluez :"Soit on interdit tout (je suis contre) soit on interdit rien." Ce sont deux extrêmes qui détruisent l'idée même de législation. Il y a toujours une part d'arbitraire dans une législation : quand on prétend que non c'est que l'on est dans un système totalitaire.

      Guadet

      Supprimer
  35. RST a parfaitement raison, la répression du cannabis est purement arbitraire, sert à stigmatiser des consommateurs qui n'ont aucune vocation à devenir des délinquants si on leur fiche la paix. C'est de plus une dilapidation des forces régaliennes qui auraient mieux à faire à courir après les fraudeurs du fisc ou les terroristes.

    Témoignage d'un gendarme :

    "Je suis en mesure aujourd’hui de démontrer à ceux que le débat intéresse et à ceux que leurs responsabilités désignent de facto pour y participer que l’usage modéré du cannabis n’a altéré ni ma santé, ni ma sociabilité, ni mes qualités professionnelles ; pas plus que l’usage modéré de l’alcool et du tabac.

    Pour preuve, il m’est bien évidemment loisible de produire plusieurs documents dont la véracité, compte tenu de l’institution rédactrice, ne peut être mise en cause. Ceux attestant de mon aptitude physique à tous services et aux sports, puis ceux, suffisamment éloquents, précisant mon sérieux, mes qualités professionnelles et relationnelles. Quant à la sociabilité, dans mon cas, elle va de soi."

    http://blogs.lesinrocks.com/droguesnews/2012/07/06/le-cannabis-doit-etre-legalise-lettre-ouverte-dun-gendarme-a-hollande/

    RépondreSupprimer

  36. @ Anonyme 22:48

    Je le conclus de toutes les études en lien. Avez-vous le moindre lien démontrant que l’alcool est plus dangereux ?

    @ RST

    Les conséquences d’une consommation régulière me semblent beaucoup trop dures pour dépénaliser la consommation d’un tel produit. Je n’ai pas dit que je voulais remplir les prisons avec des consommateurs de cannabis. Il faut une sanction juste et mesurée, et pour moi, la prison n’en fait pas partie, pour la consommation s’entend. Et je n’ai pas l’impression, à lire tous les documents que j’ai lu, y compris des partisants de la dépénalisation que l’alcool soit aussi dangereux, à consommation régulière et modérée s’entend. Et puis, quel signe donné aux citoyens ! Quelle incitation pour les autres drogues !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vraiment choquant de voir qu'en 2015 nous en sommes toujours à fantasmer sur les dangers du cannabis, il semblerait qu'une politique bien cadrée et responsable soit impossible dans notre pays; sommes nous si nuls que ça?
      La France est un leader de l'Europe, "un phare pour nos sociétés modernes" Nous les français, nous n'arriverions pas à résister à la moindre tentation, consommant des produits nocifs à outrance parce que nous sommes trop stupides ou influençables? Visiblement les autres citoyens d'Europe n'ont pas ce problème, sommes nous différents d'un belge, un espagnol, un italien,un allemand,un hollandais, un tchèque (au fait la Tchecoslovaquie n'existe plus depuis longtemps, c'est la Tchéquie depuis 20 ans je crois)
      Peut etre même que les "toxicomanes" déferleront dans nos rues, le couteau entre les dents, pour nous agresser, manger nos enfants etc...( et oui tout leur argent passe dans la drogue, il faut malgrés tout qu'ils se nourrissent). En tout cas il ne viendront pas de nos frontières limitrophes, pour en avoir fait le tour, la France est le DERNIER pays qui s'acharne sur le sujet, (avec la république bananofiscale du Luxembourg, un exemple pour le monde)
      Estimant que 44 ans d'echec sur la politique des drogues, ne suffisent pas, vous proposez donc de continuer.
      Dans quel secteur de nos vies peut on tolérer prés d'un demi siècle d'echec? lequel?
      Vous faites vraiment peu de cas des électeurs et citoyens de l'hexagone. A noter d'ailleurs que les consommateurs votent eux aussi (à droite aussi), payent leurs impots, ont du travail, des postes à responsabilités, des familles et ont aussi le désir de continuer à vivre dans notre beau pays, malgrès la chasse aux sorcières moyenageuse qui y est pratiquée.

      Supprimer
    2. (suite)

      Pour reprendre votre dernier commentaire :
      Est- ce que vous vous rendez compte de ce que vous dites?

      "Je n’ai pas l’impression, à lire tous les documents que j’ai lu, y compris des partisants de la dépénalisation que l’alcool soit aussi dangereux"

      Vous en parlerez aux familles des 14 accidentés de la route dont le conducteur mineur était bourré, cela les soulagera surement de savoir que ce n'était pas si dangeureux.

      Si je me souviens bien, Pernod Ricard, un des "fleurons" des entreprises françaises ( du moins au cac40, dans les hopitaux et les cimetieres), est un des leader de la vente d'alcool dans le monde, on ne peut pas interdire l'alcool, même si c'est nocif, cela rapporte beaucoup d'argent.

      Vous vous souvenez peut etre de la French connection? le transport d'héroine de France aux Etats unis, par des filiéres de Pernod Ricard (le vendeur d'alcool), on y parlais d'un certain Charles Pasqua, vous savez le dernier Gaulliste, décédé il y a peu. Oui celui la même, le fameux ministre de l'intérieur, dont des membres de la familles ont étés arrétés pour trafic international de Hash.
      L'alcoolisme mondain existe aussi, vous demanderez à votre docteur (petite quantitée réguliérement), il touche aussi le foie, le pancréas, les fonctions cognitives, bref nier que l'alcool est un fléau est irresponsable, mais bon ....c'est la vitrine de la France à l'étranger, pour certains c'est de la "culture", la joie, la fête, le partage ou un soulagement après une dure journée, pour les consommateurs de cannabis c'est la même chose, la joie, la fête, le partage, une soulagement... bref vous comprendrez, je l'espère, qu'il n'y a que les idiots qui ont des problèmes avec ces substances, qui en abusent et se font malheureusement remarquer de trop.

      Il est grand temps de montrer aux citoyens que l'on apprend de ses erreurs et que l'on a le courage de prendre des décisions qui améliorerons leur vie, pas de faire l'autruche et de les détruire en les jetant en prison.

      Arretez d'engraisser les trafiquants, maintenant ils se tirent dessus dans les rues à la kalashnikov pour un point de vente, un bout de trottoir, et tous ceux qui travaillent dans ces réseaux sont des jeunes, un bel exemple pour l'avenir, quand vous gagnez 5 fois plus d'argent que vos parents sans travailler et tout au black; même les Etats Unis l'ont compris pourtant niveau réactionnaire ils en tiennent une sacrée couche.

      J'oubliais, la baisse du QI, quelle con..., quand vous repensez à nos plus grands auteurs de littérature Blazac, Dumas, Flaubert, Baudelaire, ou les peintres comme Daumier ou Delacroix (qui illustrait nos billets de banque) Tous du Club de Hashischins, ils sont des exemples pour le monde entier, leur génie est toujours incomparable alors arrétez avec vos arguments ridicules où alors changez l'histoire à votre convenance comme au temps des soviets en niant leur existence.

      Supprimer
  37. Bonjour,
    La consommation précoce de cannabis, comme d'autres substances psychoactives, est délétère pour la santé. Ce n'est pas un scoop. Quand on est ado, fumer du cannabis ou boire de l'alcool, ce n'est pas bon pour la croissance. Par contre, la justification de la prohibition du cannabis s'effondre comme un château de cartes quand on évoque la pharmacodynamique et la pharmacocinétique de cette substance. En effet, à contrario des autres substances, le cannabis n'est pas un toxique. Jamais personne n'est mort d'une overdose de cannabis, le phénomène n'ayant jamais été décrit dans la littérature médicale. Cette substance est connue depuis le moyen-âge, consommée en décoctions grasses ou fumée. Elle possède des propriétés intéressantes tant du point de vue récréatif sans danger majeur et immédiat, que du point de vue thérapeutique et en traitement de support de certaines affections. Un malade atteint de la sclérose en plaques qui fume pour soulager ses contractures n'est pas un criminel alors que la législation le considère comme tel. De même une personne sous chimiothérapie qui fume pour se soulager des effets secondaires de cette chimio n'est pas un criminel lui non plus. En poussant plus loin celui qui fume de temps en temps pour "se détendre" sans aucune incidence sur ses compétences sociales n'est pas un criminel lui non plus. Il est indispensable de légiférer sur la production, le transport, le commerce, la distribution et la consommation du cannabis. Rappel: ce n'est pas la substance en elle-même qui est dangereuse, c'est la façon de s'en servir. Interdire la substance est ridicule, socialement délétère, couteux et inutile. Ce sont les modes de consommation qu'il faut cibler. Mais bien sur, les partisans de la prohibition ne font que ce qu'ils savent faire: les tartuffes.

    RépondreSupprimer
  38. Quels que soient vos besoins en plomberie, nous intervenons en urgence chez vous pour vous offrir les meilleurs services avec des prix pas chers et un devis gratuit :
    plombier clamart
    plombier clamart

    RépondreSupprimer
  39. Un joyeux mélange entre Libéralisation, dépénalisation et légalisation (vote de loi pouvant être restrictives, ou limiter son usage au domaine médical).

    Du n'importe quoi aussi admeton que la mariejane soit 300% plus puissante aujourd'hui ca veut dire que les agriculteurs producteurs on bien travaillé et son passé de 3-4% de THC a 15-20% !!!

    Mais en france on consomme beaucoup de résine (hashich) qui est normalement chargé de 20 a 40% de THC donc sa aussi c'est n'importe quoi dans l'échange franco-francais.

    Travaillez vos dossiers

    RépondreSupprimer