vendredi 26 juin 2015

Lettre ouverte à Syriza : la rupture est possible et nécessaire

Depuis cinq mois, la situation est tendue entre vous et vos créanciers. Votre gouvernement alterne les chauds et froids au point qu’il est difficile de savoir quelle pourrait être l’issue de cette nouvelle crise. A quelques jours de la fin de ce chapitre, j’espère que les intérêts du peuple Grec vont prévaloir.


De l’indécence des créanciers

Sans doute encouragée par ce que vous avez semblé céder dernièrement, l’ex-Troïka a cru bon renvoyer vos propositions corrigées en rouge, façon professeur, comme le révèle Marianne. On peut comprendre des discussions sur les objectifs, le phasage attendu, ou la crédibilité des mesures proposées. Mais ici, non seulement la troïka prétend fixer les objectifs mais aussi la manière dont ils sont atteints. Et cette manière a un sens, entre protection des entreprises (réduction de la hausse de l’impôt sur les sociétés, suppression de la taxe exceptionnelle sur les profits et protection des labos pharmaceutiques), et ménages qui règleront la nouvelle hausse de la TVA et subiront la baisse des retraites.

Bien sûr, certaines réformes ne sont peut-être pas inutiles. Mais la plupart de ceux qui pointent le coût trop élevé des retraites (16% du PIB), oublient que les plans inhumains et inefficaces ont réduit le PIB de votre pays de 25%, augmentant le poids relatif des retraites. Et puis, il est totalement indécent et infantilsant de traiter votre pays comme un il est depuis 5 ans, comme vous l’aviez dit dans votre campagne gagnante en janvier. Le document de la troïka est un nouvel exemple de ce qui doit être refusé, autant pour le fond que pour la forme. La crise de votre pays est le fruit des plans conçus par ces cerveaux malades et inhumains, malgré les avertissements donnés par beaucoup d’entre nous.

Courage d’Achille, ruse d’Ulysse ?

Jacques Sapir, qui dénonce les politiques d’austérité depuis le début, soutient que ceux qui vous critiquent « oublient sciemment de prendre en compte la complexité de la lutte conduite ». Pour lui, vous avez « bien fait des concessions importantes depuis le mois de février dernier, mais ces concessions sont toutes conditionnelles à un accord général sur la question de la dette ». J’avais l’impression, sans doute fausse, que vous sembliez prêt à un signer un accord sans régler cette question. Pour lui, « jusqu’à présent, (vous avez) défendu les intérêts du peuple grec, et au-delà, les intérêts des européens, avec la force d’un lion. Nous n’avons pas le droit d’oublier cela et nous nous en souviendrons quel que soit le résultat final de cette négociation ». Mais là, je ne partage pas l’avis de Sapir.

D’abord, je ne partage pas le « quel que soit le résultat final ». Proposer un plan qui augmente l’excédent budgétaire primaire de 8 milliards d’euros, 4% du PIB peut-il être acceptable, humainement comme même plus froidement (car cela pourrait ranimer le cycle dépressioniste), surtout avec des mesures qui pèsent plus largement sur les ménages ou sans réduction de la dette ? Après, peut-être que vous jouez un jeu destiné à rendre acceptable la rupture pour le peuple Grec, comme semble l’envisager Romaric Godin, le meilleur chroniqueur de cette crise, dans la Tribune. Le ton des défenseurs des euro-austéritaires devient d’autant plus nauséabond quand il rajoute à l’inhumanité un déni de démocratie, pour ne pas dire le souhait du Monde d’un putsch contre Tsipras, épinglé par Jack Dion.

Dans quelques jours, nous connaîtrons la conclusion de cette crise. Au bout de cinq mois, seule la rupture complète est une issue cohérente avec votre refus de l’austérité et de la tutelle auxquelles votre pays était soumis depuis cinq ans. J’espère que mes craintes étaient infondées et que vous choisirez le chemin de l’humanité, de la démocratie et de l’indépendance. Pour la Grèce, pour l’Europe, pour l’Humanité. 

91 commentaires:

  1. Rupture pourquoi pas, mais ensuite comment les grecs qui auront fait défaut, trouveront des créanciers disposés à leurs consentir des prêts en milliards pour l'investissement et le développement du pays ? Et à quel taux ?
    Le retour au drachme est une douce illusion dans une économie mondialisée et où le Pib de la Grèce ne pèse rien. Pour les grecs la situation serait de mon point de vue bien pire.
    Maintenant il est clair que mise à part un effacement de la dette grecque, je ne vois pas bien comment ce pays pourra rembourser ses créanciers.
    Il faut être lucide, ce pays est dans la panade pour des dizaines d'années sauf "miracle"

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    1. Qu'est-ce qu'une économie mondialisée ?
      Une économie où les très riches n'ont pas de patrie, c'est tout.

      Une économie où les très riches ont fondé un club international qui défends exclusivement leur intérêt particulier ; rien d'autre.

      Le choix du terme "mondialisé" illuster à merveille la manoeuvre, présenté un mouvement idéologique partisan et donc partial et limité aux pays dit "développés" comme étant mondial... et donc multipolaire.

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    2. "Rupture pourquoi pas, mais ensuite comment les grecs qui auront fait défaut, trouveront des créanciers disposés à leurs consentir des prêts en milliards pour l'investissement et le développement du pays ?"
      Ils utiliseront leurs excédents primaires et n'auront plus besoin d'emprunter. Les prêts ne servent qu'à rembourser la dette et non à préparer l'avenir.

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    3. N'avez vous pas remarqué, qu'avant la ''crise'' causée par le refus de prêter plus à la Grèce pour combler le déficit de son budget et rembourser les échéances des prêt précédent: la Grèce consommait plus qu'elle ne produisait.

      Aujourd'hui, après l'austérité, elle vie quasi de ce qu'elle produit.

      Ne suffirait-il pas qu'elle produise un peu plus chaque année pour que ses créanciers se contentent de peu d'intérêt et comme ces créancier le font pour toutes autres nations, comme notre belle France, continue de prêter pour rembourser les emprunt passés sans que la dette n'augmente.

      Cela ne dépend que du peuple Grecs. Mais pourquoi suivre ce conseil ?

      Surtout, quand une grande nation comme notre FRANCE n'est pas capable de le faire ?

      Alors vos état d'âme de conseilleurs non payeur sont lon d'apporter des solutions.

      Notre vie sociétale n'est-elle pas la somme de tous les comportements de chacun de ceux qui la compose ?

      Unci TOÏ-YEN

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    4. @ Unci Toï-Yen,
      Cher conseilleur non-payeur,

      Je remarque surtout que les foutaises ultra-libérales sont vraiment des dogmes... très utiles, pour les riches, dont vous ne faites sans doute même pas parti !

      Arrêtons avec les foutaises du genre la Grèce consommait plus qu'elle ne produisait.
      Il est fort probable qu'une grande partie des déficits primaires grecs soient dûs comme en France aux câdeaux fiscaux ET à la désertion fiscale.

      Certains veulent détruire le modèle de répartition des richesses... mais sans le dire ouvertement.
      Ils procèdent par manipulation, en jouant sur les concepts : l'ancien modèle ne fonctionne pas ! c'est archaïque !

      Alors qu'en vérité, ils font tout pour que le système ne fonctionne pas.
      Et qu'ils combattent l'intérêt général pour avantager leur seul caste (intérêt général contre intérêt très particulier).

      Pour finir, si faire crever de faim le peuple grec est une solution... parce qu'au moins, il consomme moins ! j'avoue être impressionné.

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    5. Cher Abd Salam ! vous êtes pathétique avec votre prêche:

      ne savez-vous donc pas que quand notre balance commerciale est déficitaire c'est que nous consommons plus que ce que nous produisons ?

      Ne savez-vous pas que quand nous ramenons à presque rien le déficit de notre balance commerciale, cette diminution c'est aussi une diminution des consommation de la nation que nous appelons austérité alors vivre au dessus de ses moyens est une manne?

      Ne savez-vous pas que l'insuffisance de fiscalité n'est que la conséquence de nos gouvernances incapables à trouver un un équilibre fiscal y compris en adaptant, quand il faut, les dépenses aux recettes ?

      Ne savez-vous pas que nos problèmes sociaux ne sont qu'une absence de solidarité dans le partage des productions faites par les actifs entre ces actifs et les inactifs puis entre les catégories chez chacun d'eux ?

      Ne savez vous pas que le pouvoir d'achat moyen de tous les actifs et le pouvoir d'achat moyens de tous les inactifs ne différent que de 8% et que les inégalités sont intrinsèques à chaque catégories ?

      Ne savez-vous pas que les causes de l'absence de compétitivité ou du recours à l'optimisation fiscale ou encore à la délocalisation sont les règles concoctées par nos gouvernances nationales.

      Il est à se demander si hors vos idéologies, qui se dispensent d'arguments, vous connaissez les réalités
      économiques qui gèrent notre vie sociétale.

      Unci TOÏ-YEN

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    6. Commencez pas vous débarrasser de votre catalogue de dogmes idéologiques avant de me demander de me défaire de mes principes idéologiques.

      Il serait utile de vous débarrasser de vos dogmes... ainsi le dialogue deviendra possible.
      Le propre de la tyrannie n'est-elle pas de prendre son idéologie pour la réalité elle-même ?
      comme vous le faites.

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    7. J'apprécie quand même à sa juste valeur la blague qui consiste à faire passer la "réduction du déficit de la balance commmerciale" pour l'austérité...

      L'austérité consiste à réduire la consommation des besoins essentielles : manger, se soigner, s'instruire...

      En diminuant les salaires, pensions de retraites, budget des hopitaux publics...

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    8. cher Abd Salam, en premier je vous répond:

      quand vous me dites
      Commencez pas vous débarrasser de votre catalogue de dogmes idéologiques avant de me demander de me défaire de mes principes idéologiques.

      Il serait utile de vous débarrasser de vos dogmes... ainsi le dialogue deviendra possible.
      Le propre de la tyrannie n'est-elle pas de prendre son idéologie pour la réalité elle-même ?
      comme vous le faites.

      je vous répond:


      Commencez pas vous débarrasser de votre catalogue de dogmes idéologiques avant de me demander de me défaire de mes principes idéologiques.

      Il serait utile de vous débarrasser de vos dogmes... ainsi le dialogue deviendra possible.
      Le propre de la tyrannie n'est-elle pas de prendre son idéologie pour la réalité elle-même ?
      comme vous le faites.

      Avons nous fait avancer le smichcheblicq ?

      En second je vous demande d'être plus holistique.

      1° Quand nous avons une balance commerciale déficitaire c'est que nous consommons plus que ce que nous produisons. Vrai ou faux. ?

      2°quand nous faisons passer notre balance commerciale, sans produire plus, de déficitaire à équilibrée nous consommons moins que dans le1°cas: balance commerciale déficitaire. Vrai ou faux ?

      3°quand nous consommons moins qu'avant nous sommes en période d'austérité par rapport à avant en réduisant l'usage un certains nombre de biens exporté que nous trouvions essentiels. Vrai ou faux ?

      A juste raison vous ajouter, et c'est ce qui différencie les Grecs de nous, c'est qu'en plus d'emprunter pour importer plus que ce qui exporté il est emprunté pour financer aussi
      les salaires des fonctionnaire, les pensions de retraites,et les dépenses des hôpitaux publics: c'est à dire le social.

      S'il y a suppression de poste dans ces domaines ce n'est pas par défaut de fiscalité mais uniquement du fait d'une politique de fixation des prix, chez les grecs, qui au passage de l'euro, a conservée les pratiques de l'époque des généraux et de l'usage de l'inflation au delà des pays voisin pour créer une pseudo croissance que ces années, dites d' austérité,ont dégonflée.

      Il suffit maintenant que les grecs se mettent au travail pour produire plus et retrouver du pouvoir d'achat: ce n'est pas avec les conseils de notre hôte qu'ils y parviendront.

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    9. Cher anonyme 26 juin 2015 17:23,

      Je vous réponds :
      Gardez vos débilités ultra-libérales pour vous !
      Pitié, n'en rajoutez plus.

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    10. cher Abd Salam !

      Je reste toujours en attente de vos explications: à savoir votre définition de l'ultra libéralisme et de ses liens de causalité avec la situation d'austérité des grecs.

      Il devrait être pourtant si simple pour vous de l'expliquer et non se contenter de concomitance.
      Unci TOÏ- YEN

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    11. @ Perdre la raison

      Mais la Grèce n’aura pas besoin de trouver des créanciers. Son budget est en excédent primaire. Elle pourra même relancer son économie, qui bénéficiera aussi de la dévaluation de la drachme. Et sur la dette publique la banque centrale pourra l’aider (le Japon n’a pas de problème pour financer une dette de plus de 200% du PIB et un très fort déficit). Il y a cinq ans déjà, on disait que ce serait pire pour la Grèce, mais, on voit aujourd’hui que cela était faux. Rester dans l’euro a imposé une baisse de 25% du PIB. Et sur la dette, un pays qui fait défaut négocie avec ses créanciers, comme l’a fait l’Argentine…

      @ Moi

      Très juste

      @ Uncitoyen

      Mais plus de 170% du PIB de dette sans aide de la banque centrale, c’est énorme

      Le déficit commercial de la Grèce venait en bonne partie de l’euro, monnaie trop chère pour son économie, alors qu’en gardant la drachme, son économie serait restée bien plus équilibrée

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    12. @ Laurent

      Après avoir admis que la Grèce n'a plus de déficit de la balance commerciale il vous faut peu pour comprendre qu'elle peut passer à l'étape de produire plus pour augmenter le pouvoir d'achat des Grecs.

      Certes reste la dette du passée que les créancier sont prêt d'étaler si le peuple grecs reconnait leurs erreurs passés pour ne pas les reproduire.

      Vous ne les poussez pas vers cet objectif mais préférer prendre le risque de les en foncer en laissant entendre que c'est l'Euro trop qui les a handicapé mais l'inflation galopante qui a fait que les prix Grecs n'était plus en phase avec l' Euro. Comme c'est la politique des prix qui nous handicape chez nous , alors d'autres nations avec une politique de prix appropriés sont pleinement heureux dans l' euro.

      Le PB ce n'est pas les autres c'est nous.

      Unci TOÏ-YEN

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    13. Une dévaluation, c'est justement pour produire plus, puisque cela pousse à importer moins et exporter plus (ou à augmenter les recettes du tourisme).

      Encore un effort et vous comprendrez que l'issue, c'est la sortie de la zone euro.

      Et il est ridicule de faire reposer l'intégralité de la responsabilité sur la Grèce

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  2. C'est vrai ça. Comment Hitler a t'il trouvé les créanciers pour faire de l'Alemagne le pays le plus puissant, juste derrière Bruning et son tres actuel TINA ???

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    1. Comment ?

      Produire à la fois de l'utile et des engins de morts, en forçant à la production et en finançant une inflation avec la planche à billet et plus tard en pillant les nations envahies et en y faisant la traite d'esclave affamées pour compenser la production nécessaires aux tueries.

      La suite vous connaissez.

      Ne pourrions pas remplacer les industries de la mort nazi par des industries ( forçant un petit peu) la production de ''toutes ces choses utiles et agréables à la vie'' ( définition de la richesse d'Adam SMITH )

      Unci TOÏ-YEN

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    2. Hitler n'a pas eu à utiliser la planche à billets !
      Hitler n'est d'ailleurs pas responsable du retour à la prospérité de l'Etat allemand de l'époque.

      Hitler a effectivement profiter d'un retour à la richesse de l'Etat allemand pour relancer l'industrie d'armement.

      Hitler est par contre responsable de l'effondrement de l'Allemagne.
      Mais sans guerre, l'Allemagne serait resté ultra-prospère.

      Vous pourriez éviter de mélanger tous les paramètres de la situation à la mode n'importe quoi ?

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    3. Cher Abd Salam !

      Vous avez pour faculté celle d'avoir des difficultés à comprendre. Vous nous dites: "Hitler a effectivement profiter d'un retour à la richesse de l'Etat allemand pour relancer l'industrie d'armement."

      Vous mettez la charrue devant les boeufs: Supposer que vous avez 10% de chômeurs vous crée une industrie d'armement pour employer ces 10% de chômeurs, en déplaçant de là où ils sont, les personnes compétentes que vous payez un peu plus et vous avez une croissance de 15% ( suppression de chômeur et augmentation des salaire dans l'armée) mais en stockant les armes vous n'avez alors que les mêmes recettes d'avant , 75% des besoins, et grâce à l'inflation : vous faites une croissance fictives et avec la planche à billets vous avez donné les moyens de payer l'inflation.

      Vous n'avez plus de chômage et vous vivez en autarcie, mais cela fini par devoir vous déplacer avec une valise au lieu d'un porte monnaie.

      A l'avenir il vous est recommandé : " d'éviter de mélanger tous les paramètres de la situation à la mode de n'importe quoi ?"

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    4. Cher anonyme 26 juin 13:37,
      Excusez-moi donc grand maître !

      J'oublie toujours que les ultra-libéraux ont toujours raison ! que leur interprétation des faits est la seule valable.

      Et que les difficulté de l'Allemagne des années 20 et 30 n'avait en effet rien à voir avec les remboursements de guerre !

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    5. Cher Abd Salam !

      Nous parlions au départ des Grecs puis faute d'argument, vous avez changer d'époque pour nous parler de le l'industrie florissante d' Hitler faute d'argument vous allez vers l'époque de la grande crise pensant qu'il y a là des leçons à tirer, mais, à mon sens, il faut, pour être dans les clous , aller jusqu'à Démosthène qui nous dit:

      « A remettre à demain ce que nous nous refusons au présent,
      nous scellons notre perte et feront payer fort cher à nos enfants, les efforts que nous nous refusons à faire aujourd’hui »

      Unci TOÏ-YEN

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  3. Je ne suis pas non plus d’accord avec Jacques Sapir (que j’estime cependant.) Frédéric Lordon écrivait il y a 6 mois que Syriza n’avait que 2 possibilités : renverser la table ou passer sous la table. Tsipras a choisi une troisième voie qui est une impasse : une réorientation de l’Europe. Au bout du compte, pendant 5 longs mois de négociations inutiles, la Grèce a subi la fuite des capitaux, l’asphyxie économique, une crise de liquidités. Et à la fin des fins, Tsipras va se retrouver devant la même alternative : renverser la table ou passer dessous. N’aurait-il pas mieux valu trancher dès le mois de février ? On me répondra que les Grecs n’étaient prêts à une rupture (et ne le sont toujours pas), que Syriza n’a pas de mandat pour ça. Eh bien justement, cela prouve que leur stratégie n’était pas la bonne. Au lieu de faire croire qu’il était possible de sortir de l’austérité sans quitter l’euro, il aurait fallu faire preuve de pédagogie et faire prendre conscience à la population qu’il n’y a pas d’autre issue possible que sortir de la monnaie unique. Puisse cet exemple grec faire réfléchir tous ceux qui, à gauche notamment, continuent de croire qu’une autre politique est possible dans la zone euro.

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    1. Vous nous dites:

      - Au lieu de faire croire qu’il était possible de sortir de l’austérité sans quitter l’euro, il aurait fallu faire preuve de pédagogie et faire prendre conscience à la population qu’il n’y a pas d’autre issue possible que sortir de la monnaie unique-

      Hélas vous ne pouvait avoir d'argument pour faire votre pédagogie car dans une nation nous ne pouvons nous partager que ce que nous produisons dont une partie a été échangée avec d'autres nations.

      Et ce que nous allons nous partager: ne dépend pas de l'intitulé d'une monnaie mais que du temps que nous allons passer à produire ces choses agréables à notre vie.

      Unci TOÏ-YEN

      Unci TOÏ-YEN

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    2. Pour sortir de l'austérité, il faut sortir de l'ultra-libéralisme (donc entre autre chose de l'euro).

      Sortir de l'idéologie qui consiste à réserver toutes les richesses produites aux plus riches seulement.

      Il faut aussi que les riches paient leurs impôts, et tout ira mieux.

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    3. Cher Abd Salam !

      vous dites " Pour sortir de l'austérité, il faut sortir de l'ultra-libéralisme" pouvez vous expliciter les liens de causalité entre austérité et ultra libéralisme, après avoir donné votre définition de l'ultra libéralisme ?
      De même nous expliciter les liens qui lient l'ultra libéralisme et l'euro.

      De quelle idéologie sur la richesse voulez vous parler ? celle de la production de richesse ou de la redistribution de richesse ?

      En fait ce qui hante vos nuits ce n'est pas chercher à avoir d'avantage à nous partager mais déplacer nos productions celles faites pour les plus riches et créer des chômeurs pour les employer dans d'autres secteurs pour produire pour les plus pauvres avec le risque de créer moins d'emplois parce que c'est un secteur plus productif et soumis à la plus de concurrence de la part des pays émergents?

      Vous voyez ce qu'il y a de dangereux dans vos idéologies c'est qu'elles vous empêchent de réfléchir à des solutions plus efficaces.

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    4. Anonyme26 juin 2015 11:45
      "Hélas vous ne pouvez avoir d'argument pour faire votre pédagogie car dans une nation nous ne pouvons nous partager que ce que nous produisons dont une partie a été échangée avec d'autres nations.

      Et ce que nous allons nous partager: ne dépend pas de l'intitulé d'une monnaie mais que du temps que nous allons passer à produire ces choses agréables à notre vie."

      Mais pour pouvoir échanger ces produits dans des conditions optimales, il faut avoir une monnaie qui ne soit pas surévaluée. Il faut une monnaie adaptée à l’économie du pays.

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    5. @ anonyme 26 juin 2015 15:56,

      Oui, ça m'empêche de réfléchir à des solutions plus efficaces...

      Comme celles qui vont permettre de créer une société à la mode brésilienne...
      - avec des ultra-riches barricadés dans des cages dorés et des ultra-pauvres dans des bidonvilles !

      C'est beau l'efficacité !

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    6. cher Abd Salam !

      Vous me confirmer que vos idéologie vous empêche de réfléchir Merci de me donner raison

      A moins que vous vouliez m'entrainer vers les cotes brésiliennes fautes d'argument sur le Pb Grec.

      Unci TOÏ-YEN

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    7. @ Moi

      qui pense que -pouvoir échanger ses produits nationaux dans des conditions optimales, il faut avoir une monnaie qui ne soit pas surévaluée. Il faut une monnaie adaptée à l’économie du pays-.

      N'avez vous pas scruté une autre solution: celle de fixer le prix de nos productions en fonction de la monnaie commune?

      Ne vous vous êtes pas rendu compte que la fixation de nos prix à l'exportation n'est que la sommes des composantes qui sont incluses dans le prix dont toutes ont été décidées par nos gouvernances ?

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    8. Anonyme26 juin 2015 20:42
      Cela s'appelle une dévaluation interne. C'est ce qui a été fait en Grèce avec les résultats que l'on sait : déflation, dépression, explosion du chômage... C'est à cause de cela que les Grecs ont voté Syriza.

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    9. @ Moi

      En effet, cela permet de faire tomber le masque de l’autre euro / Europe

      @ Abd_Salam

      C’est juste

      @ Uncitoyen

      Les déséquilibres de la Grèce venaient en large partie de l’euro, cocktail mortel de monnaie trop cher pour le pays, de taux d’intérêt trop bas qui anesthésiait l’économie et d’absence de financement de la dette publique par la BCE.

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    10. @ Moi
      en parrallelle des mesures imposées avec la suite décrite par vous, rien n'empêchez les grecs se s'organiser pour produire plus et neutraliser les effets que vous dénoncez.
      @ Laurent
      même réponse qu'a votre précédente réponse (montant de la dette stable les 170% c'est du relatif)

      Après avoir admis que la Grèce n'a plus de déficit de la balance commerciale il vous faut peu pour comprendre qu'elle peut passer à l'étape de produire plus pour augmenter le pouvoir d'achat des Grecs.

      Certes reste la dette du passée que les créancier sont prêt d'étaler si le peuple grecs reconnait leurs erreurs passés pour ne pas les reproduire.

      Vous ne les poussez pas vers cet objectif mais préférer prendre le risque de les enfoncer en laissant entendre que c'est l'Euro trop cher qui les a handicapé alors que c'est l'inflation galopante qui a fait que les prix Grecs n'était plus en phase avec l' Euro. Comme c'est la politique des prix qui nous handicape chez nous , alors que d'autres nations avec une politique de prix appropriés sont pleinement heureux dans l' euro.

      Le PB ce n'est pas les autres c'est nous.

      Unci TOÏ-YEN

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    11. Une dévaluation, c'est justement pour produire plus, puisque cela pousse à importer moins et exporter plus (ou à augmenter les recettes du tourisme).

      Encore un effort et vous comprendrez que l'issue, c'est la sortie de la zone euro.

      Et il est ridicule de faire reposer l'intégralité de la responsabilité sur la Grèce

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  4. Le défaut grec sur la totalité de ses dettes de la part du gouvernement grec est indispensable pour apurer définitivement un passé et un passif quasi trentenaire. En effet la responsabilité des créanciers actuels est lourde, Tellement qu'ils ne méritent pas d'être remboursés, et que le peuple grec a assez payé depuis 5 ans le prix des erreurs passées.
    Comme vous je ne partage pas le "quelque soit le résultat final de la négociation" de Sapir.
    A la limite est acceptable la prise en charge de la dette seule la part qui a réellement profité au peuple grec soit environ 10%. Même s'il est clair que la contagion va avoir lieu avec les Espagnols, Italiens, Portugais. De toutes les façons l'euro est une monnaie mal conçue alors autant saisir l'opportunité d'un démontage concerté de ladite zone monétaire comme l'a préconisé de longue date Jacques Sapir, cela dépend du bon vouloir de Madame Merkel. Cela sera douloureux, dans un premier temps, pour l'Allemagne mais je ne doute pas qu'elle s'y retrouve comme elle a toujours su le faire lorsque sa monnaie se réévaluait constamment depuis la création du Deutsch mark.

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    1. Il manque dans votre analyses des arguments liant les faits et vos conclusions . Votre erreur est celle que dénonce un rappeur dont le nom m'échappe en nous clamant : c'est pas moi c'est l'autre.

      C'est pas moi qui ait emprunter c'est l'autre qui m'a forcé.
      C'est pas moi qui doit payer pour mes erreurs mais c'est l'autre.
      C'est pas moi qui peut démonter l'Euro c'est le pouvoir de l'autre Merkel.
      Si ce n'est pas mieux ce sera comme avant: à cause d'elle, mais c'est pas moi c'est l'autre.
      Unci TOÏ-YEN

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    2. @ Unci Toï-Yen,

      Votre chanson me fait penser aux ultra-libéraux qui veulent gagner quand tout va bien pour eux ;
      et gagner encore quand tout va mal pour eux !

      Les ultra-libéraux qui veulent une part du gâteau toujours plus grande ! et qui se présentent en victime quand on analyse leur action.

      Les ultra-libéraux qui vont jusqu'à supprimer la démocratie pour protéger leur idéologie...
      Et donc préserver leur seul intérêt particulier en fait.

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    3. Cher Adb Salam !

      J'ignorai chanter !
      Mais les paroles que vous nous écrivez sont formidable pour devenir celle d'un rapport qui à la haine.

      Mais vous n'exprimer que des ressentiments qui me laisse ressentir personnellement votre difficulté à comprendre que quand nos gouvernance vous taxer les entreprises elle ne sont pas payer par elles mais par les consommateur et parmi eux les plus pauvre qui devant payer d'avantage seront encore plus pauvre. Ceci ne suffisant pas ces taxes sont incluse dans le prix de nos exportations pour devenir les causes du recours à l'optimisation fiscale ou à la délocalisation.

      Suivrez-vous ce chemin où pour l'emprunter ils vous est nécessaire de vous munir d'arguments ?

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    4. @ Cording

      Je suis bien d’accord. A minima, une décote proportionnelle à la baisse de la drachme.

      @ Uncitoyen

      Les marchés ont été irresponsables ont prêtant à de telles conditions et comme ils touchaient quand même une prime de risque, ils méritaient que le risque se réalise.

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    5. @ Laurent
      c'est ce qui s'est passé et admis par les créancier et se passera encore du cotè créancier si les Grecs font un bout de chemin pour réorganiser leurs productions avant de vouloir se partager un gâteau.
      Unci TOÏ-YEN

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    6. Pour produire plus, une monnaie moins chère les aiderait, d'autant plus que cela leur permettrait de financer différemment leur dette, comme le Japon, les USA, la GB, la Suède...

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  5. comment les grecs qui auront fait défaut, trouveront des créanciers disposés à leurs consentir des prêts en milliards pour l'investissement et le développement du pays ? Et à quel taux ?
    Exactement de la même façon que la BCE qui crée de l'argent ex nihilo
    mais il le feront avec leur propre banque centrale et sans intérêt

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    1. Les Grecs n'auront plus besoin de créanciers mais d'investisseurs parce que le pays en ayant fait une quasi table rase des dettes a déjà mais aura aussi un budget de plus en plus excédentaires en raison de l'établissement d'un régime fiscal digne d'un état moderne. Si les européens ne veulent pas en être sachez qu'il n' y a pas que l'UE au monde, la Russie ( la gazoduc Turkish stream, notamment) et la Chine sont prêts à y investir.

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    2. Vous pensez que, la dette effacée, les grecs vont avoir un budget de plus en plus excédentaire en raison de l'établissement d'un régime fiscal digne de ce nom qui permettra alors à la Russie et à la Chine de venir investir ?

      Vous n'êtes certainement pas du courant Ségolien qui est adepte du donnant - donnant . Mais ... pensez-vous qu'avec la Chine et la Russie vous ne serrez dans le Donnant- Donnant et que les Grecs n'auront pas à produire plus pour se partager plus?

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    3. Ou simplement,i il suffirrait que les riches cessent de capter eux-seuls toutes les richesses produites...

      Pour que les Grecs dans leur ensemble aient plus à se partager.

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    4. Cher Abd Salam !

      Essayez de réfléchir à vos solution avant d'annoncer vos Yakas c'est à dire d'analyser leurs effets induits et les effets induit des effets induits qui suivent jusqu'au nouvel équilibre ce n'est qu'après que vous comprendrez que le résultat obtenus n'est pas celui espérer.

      Tout déplacement de finance de l'un vers l'autre correspond à un changement de secteur de production qui et qui et qui ... je vous laisse faire.

      Unci TOÏ-YEN

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    5. @ Unci Toï-Yen,

      Déjà vos interventions n'apportent absolument aucune réflexion ou analyse... si en plus, vous vous lancez dans l'insulte.

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  6. Vous nous dites

    En effet la responsabilité des créanciers actuels est lourde, Tellement qu'ils ne méritent pas d'être remboursés, et que le peuple grec a assez payé depuis 5 ans le prix des erreurs passées.

    C'est parfaitement scandaleux en effet d'avoir des créanciers: il ne faudrait pas que cette race existe.

    Ils ne nous forceraient pas à vivre au dessus de nos moyens (consommer plus que ce que nous produisons) parce que ce n'est pas nous en votant des budgets en déficit sollicitons le besoin de ces créanciers.

    En fait nous pouvons consommer plus que ce nous produisons avec la planche à billet en consommant des produits chez ceux qui produisent plus que ce qui consomment et n'ont pas de consommation disponible pour utiliser notre papier imprimé sauf s'il font comme nous et nous échangeons par la suite nos papiers respectifs pour les mettre au pilon et comme cela nous seront deux nations à consommer plus que produit.

    C'est ce qu'on appelle le principe d'économie du lac TIBERIADE ou multiplication du pain et du poisson.

    Unci TOÏ-YEN

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    1. IL faut que les créanciers jouent leur rôle... complétement :

      - assumer les gains ;

      et assumer les pertes.

      C'est le contrat ! les créanciers se permettent même de demander des taux élevés justifier parait-il par la prise de risques.

      Mais faut assumer leur métier : bien sélectionner à qui ils prêtent, et éponger leurs pertes en fermant leur gueule (tout comme ils demandent aux peuples de se priver dans le calme).

      Et non, privatiser le profits, et collectiviser les pertes.
      Soit pile je gagne, face tu perds.

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    2. Cher Abd Salam !

      Je comprend. Vous avez plus d'affiliation avec l'aléatoire de la loterie que la rigueur des engagements économiques où toutes personnes, soit individuellement soit collectivement, s'engage à rembourser son emprunt; lequel lui permet de financer l'effort fait par celui qui produit votre consommation faite avec cet emprunt.
      Ne pas rembourser serait alors de profiter des efforts des autres et que vous vous ne fassiez aucun effort pour les autres.
      N'appelez-vous pas cela un manque de respect, un manque d'équité, de l'incivilité, de l'injustice: les autres bossent et moi je profite; autrefois nous appelions cela de l'esclavage.

      Unci TOÏ-YEN

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    3. @ Unci Toï-Yen,

      Une personne qui s'engage à assumer les pertes en cas de non-remboursement d'un emprunt n'a pas à honorer sa part du contrat !

      Les riches n'ont à faire aucun effort, c'est vrai quoi !
      Ils doivent gagner quelques que soit le retournement de situation, sinon...

      Sinon, c'est de l'esclavage quand les pauvres ne sont pas écrasés, humiliés et diffamés ! non mais.

      L'exploitation des pauvres au bénéfices exclusif des très riches, c'est juste la rigueur des engagements économiques.

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    4. Cher Abd Salam !

      Votre société est belle les contrat n'ont pas à être honoré
      vous dites que les très riches exploitent les pauvres; vous faites une erreur il préfèrent exploiter ceux qui produisent leurs richesses et pour cela il ne faut pas mettre en place des mesures qui permettent l'optimisation fiscale ou la délocalisation par la fiscalité vous ne faite qu'aggraver le besoin de délocalisation ou d'optimisation fiscale créer du chômage et rendre les pauvres plus pauvres.

      Notre avenir s'il ne veut pas être celui des Grecs doit abandonner l'idéologie de la fixations des prix de nos productions en différenciant, dans les prix, les valeurs de productions et les valeurs de notre système social que nous ne devons plus inclure dans le prix de nos exportations pour les faire payer aux africains qui claques alors les portières de leurs PEUGEOT pour chevaucher leurs TOYOTA.

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    5. @ Cliquet

      Bien vu.

      @ Abd_Salam

      Bien d’accord

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    6. @ Laurent Herblay,

      Il faut sérieusement envisager de censurer les interventions qui ne servent qu'à marteler la doxa ultra-libérale !
      Doxa libérale qui ne s'embarrasse jamais d'exactitude ! et d'honnêteté.

      Ça fait grandement baisser le niveau des débats sur le site.

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    7. cher Abd Salam !

      Quant ont à que des idéologies sans arguments à exposer et aucune possibilité de démontrer les erreurs avec un raisonnement logique:

      Il ne reste pour ceux-là que la censure.
      Priver les autres de la liberté de penser

      C'est héroïque !

      Unci T0Ï-YEN



      Vous n'avez plus

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    8. Commencez déjà par penser... pour espérer qu'on puisse vous en empêcher.

      La censure n'est pas empêcher de penser, mais interdire que l'on déverse des montagnes d'immondices en guise de réflexion.

      Personne ne vous empêche de créer votre propre site pour y déballer votre idéologie bornée, sans arguments, et qui n'explique rien... avec tout l'aplomb qui caractérise les ignorants.

      Encore une fois, cela dit, le seul qui est à blâmer est Monsieur Herblay...
      C'est à lui d'empêcher que des gens qui n'apportent aucune réflexion ne viennent empoisonner le site.

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    9. Cher Abd Salam !

      Vous ne paraissez pas être suffisamment écologiste pour recycler de mes montagnes d'immondices ce qui y est utile à la société.

      A propos de penser: pouvait vous répondre franchement avec clarté au question qui suivent:

      Nous produisons pour satisfaire les besoin des autres du temps que les autres produisent nos besoins. Oui - Non.

      Ceci n'implique t-il pas que, par équité, nous devons produire pour les autres autant que les autres ont produit pour nous?
      Oui - Non

      Ceci n'implique t-il pas; que par équité nous devons produire dans notre vie active autant que ce que nous consommons dans notre vie lors de nos périodes actives et nos périodes inactives? Oui - Non.

      Ceci n'implique t-il pas que chaque nation pour ne pas faire d'esclavagisme doit produire autant qu'elle consomme ? Oui - Non .

      Ceci n'implique t-il pas que la valeurs des productions nationales ne permet que de consommer l'équivalent de cette valeur ? Oui - Non

      Ceci n'implique t-il pas que pour consommer plus il ne peut être consommé que des produit exportés et dont la valeur ne peut provenir de la production nationale mais d'emprunt extérieur à la nation ? Oui - Non.

      Ceci n'implique t-il pas, par équité et pour ne pas être esclavagiste, qu'une nation doit produire pour une autre nation autant que l'autre nation produit pour elle? Oui - Non.

      Ce principe d'équité est -il un principe ultra libéral ? Oui - Non

      Quand une nation s'endette en consommant plus qu'elle ne produit: ne le fait t-elle pas en demandant à d'autres nations de produire pour elle? Oui - Non.

      Le problème d'origine est- il la dette? / Oui - Non / ou la nation qui consomme plus quelle ne produit? Oui - Non

      Supprimer l'absence d'équité est-ce supprimer les effets : la dette? / Oui - Non / ou supprimer l'origine consommer plus que produit ? Oui - Non

      Supprimer la dette d'une nation ne revient-il pas à ne pas vouloir produire pour les autres nations ce que les autres nations ont produit pour elles? Oui - Non

      A t-on besoin pour comprendre ces élans d'iniquités, entre nation, (équivalant à l'incivilité dans une nation) de parler de monnaie ou dette qui ne sont que de vulgaires outils qui accompagne le fond du problème : l'équité? Oui ou Non.

      N'avons nous pas pas là l'expression de la différence entre: l'idéologie qui se dispense d'arguments et la réalité qui est argumentée.

      Conclusion : La vision idéologique est incompatible avec la vision de la réalité.

      Personnellement je suis plus enclin au réalisme des causes qui produisent des effets et vous à l'idéologie où les effets deviennent des causes ?

      Unci TOÏ YEN

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    10. L'économie n'est qu'idéologie.

      Votre idéologie a en prime l'arrogance de se prendre pour la réalité elle-même.

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    11. Cher Salam !

      Vous venez de démontrer vos incapacités à répondre au questions posées qui n'ont pas de réponses toutes faites dans vos vérités apprises.

      Voyez alors votre gourou et essayez de vous mettre à deux pour répondre aux questions espérant qu'elle sont comprises par vous sinon votre cas est sans espoir.

      Au plaisir de vos lire.

      Unci TOÏ- YEN


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    12. D'accord pour censurer les insultes ou ce qui relève d'un fait délictueux. Pas d'accord en revanche pour censurer pour question d'opinion.

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  7. Valadimir Poutine a déjà proposé généreusement de prèter de l'argent à la Grèce pour passer le moment difficile qui suivrait un défaut de ce pays.

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  8. Faudrait que Gogoliste Libre arrête de nous prendre pour des couillons.

    La Grèce n'a fait qu'aligner des déficits budgétaires, comme d'autres enfilent des perles, avant son entrée dans l'Euro et après aussi.

    Donc la solution du Gogoliste Libre, sauf de sa connerie indécrottable, c'est de sortir la Grèce de l'Euro et la Grèce cessera, par on ne sait quel miracle, de faire ce qu'elle a toujours fait, des déficits budgétaires.

    Ben voyons...

    La Grèce est un gigantesque bordel fiscal et économique depuis des lustres, ni l'entrée dans l'Euro n'a changé ça, ni une sortie de l'Euro ne changera ça. Faut pas rêver.

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    1. Salut, gogol !

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    2. Hé, Dugland, pourquoi les dirigeants de l'UE, stratèges et compétents, comme ils le démontrent chaque jour, ont-ils laissé entrer la Grèce dans l'UE si la situation était si claire ? Et qui a été complice pour son plus grand profit de cette mascarade européenne. Dugland ou la bêtise la plus crasse alliée à la vulgarité. Pauvre clown.

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  9. Même en France on a pas osé ça :

    "Une fois dans la monnaie unique, en 2001, la fête a repris de plus belle. Par exemple, les salaires des fonctionnaires ont augmenté de 126 % entre 2000 et 2009."

    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2015/06/26/aux-racines-de-la-crise-grecque/

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  10. Merci pour ces deux derniers commentaires qui mettent les pendules à l'heure?

    Unci TOÏ-YEN

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    1. Qui remettent les pendules à l'heure de l'ultra-libéralisme... certes.

      Qui se permettent d'affirmer bien des choses sans jamais fournir la moindre sources !
      Ni jamais expliquer un processus...

      Comme d'expliquer que les budgets sont en déficits dans tous les pays européens après "le service de la dette".

      Et que ce n'est pas en prêtant encore plus d'argent à la Grèce -pour sauver ses créanciers-, que la Grèce sera moins endettée.

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  11. Laurent,

    Le site lescrises.fr publie un article édifiant sur ce qui s'est passé en 1953 et ce qui se passe en 2015 sous le titre "Allemagne-Grèce : deux poids, deux mesures – L’annulation de la dette allemande en 1953".

    Comme l'écrivent certains intellectuels avisés, il faudrait retenir les leçons de l'Histoire. L'aveuglement et l'entêtement des dirigeants européens-apprentis sorciers, démontrent qu'ils n'en ont cure et que seuls comptent leurs petits intérêts immédiats quitte à faire souffrir les peuples et à provoquer de gros dégâts.

    DemOs

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  12. @ Anonyme de 16H09
    Il vous manque la lecture des commentaires que j'ai posté il y a 2/3 jours sur ce blog. Reportez-vous y vous comprendrez.
    @ anonyme de 16h22
    Vous n'êtes pas au courant de la réalité du budget grec et des réalités géopolitiques qui peuvent être favorable à la Grèce.

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  13. "Vous n'êtes pas au courant de la réalité du budget grec et des réalités géopolitiques qui peuvent être favorable à la Grèce. "

    Ah oui, quelles réalités ?

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  14. Tsipras vient de rejeter les propositions de la troïka.
    Conséquences :
    – il n’y aura pas d’accord entre la troïka et la Grèce ;
    – la Grèce sera incapable de rembourser le FMI le mardi 30 juin ;
    – la Grèce sera en défaut de paiement vis-à-vis du FMI le 30 juin ;
    – la troïka ne prêtera pas 7,2 milliards d’euros à la Grèce ;
    – les conséquences de la faillite de la Grèce sont tellement gigantesques que Tsipras a besoin de montrer que c’est tout le peuple grec qui dit « non » aux propositions de la troïka ;
    – Tsipras va demander par référendum au peuple si il dit « oui » ou « non » aux propositions de la troïka ;
    – samedi 27 juin, le vice-premier ministre Yannis Dragassakis et le vice-ministre des Affaires étrangères Euclide Tsakalotos vont rencontrer le Président de la BCE Mario Draghi pour préparer le plan B ;
    – dans les semaines qui viennent, le peuple grec va répondre « non », et l’Europe va devoir gérer la sortie de la Grèce de la zone euro ;
    – les peuples européens vont maintenant devoir préparer l’après-euro ;
    – en Europe, nous sommes en train de vivre les journées les plus importantes depuis l’effondrement de l’URSS.

    Samedi 27 juin 2015 :

    Grèce : Tsipras annonce un référendum pour le dimanche 5 juillet.

    http://www.romandie.com/news/Grece–Tsipras-annonce-un-referendum-pour-le-dimanche-5-juillet/606633.rom

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  15. Abd_Salam26 juin 2015 23:35

    Arrête de mentir, la Grèce a eu des déficits budgétaires à 2 chiffres plusieurs années, c'est documenté et même les grecs ne le nient pas.

    Soit ils dépensaient moins, soit ils mettaient à jour leur système fiscal.
    Mais non, ils ont creusé leur dette et après on vient nous raconter que l'Europe les persécute quand elle continue de leur allonger du crédit...

    Si la Grèce sort de l'Euro, fini le crédit et c'est pas le tourisme qui remplira les caisses grecques, car les infrastructures touristiques sont saturées. Il faudrait de gros investissements pour que le tourisme s'accroisse en Grèce. Alors qui va investir dans un pays en pleine dégringolade ?

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    1. Si tu veux avoir des réponses à la question que tu poses, Jacques Sapir, avec lequel on peut ne pas être d'accord, en fournit sur son site russeurope, ce qui n'est pas le cas de l'UE et des trolls comme Dugland, qui font de l'intox.

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    2. L'euro ne fait qu'aggraver la situation de la Grèce...
      L'austérité ne fait que détruire l'économie grecque.

      C'est assez comique de promettre l'enfer aux Grecs s'ils abandonnent l'euro tout en leur imposant l'enfer... pour garder l'euro.

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  16. On va voir qui est Dugland. Primo, pas du tout certain que les grecs votent pour la sortie. Et si ils votent pour, on aimerait bien que Sapir aille leur expliquer sur place la panade dans laquelle les grecs vont se retrouver avec la drachme. Sapir le conseilleur, n'est pas le payeur...

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    1. IL n'existe aucune obligation référendaire pour sortir de l'euro...
      tout comme il n'y a pas eu de référendum(s) pour demander l'adhésion des peuples à la mise en place de l'euro !

      Et puis, les référendums ne servent à rien dans l'U.E. nous l'avons bien vu en 2005 avec le T.C.E.

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    2. On peut supposer ce qui se passera avec la drachme, mais avec l'UE, on sait qu'on va droit dans le mur avec sacrifices jusqu'à la fin des temps pour les plus modestes et un crash garanti. Le contraire du film américain de papa : des ressemblances avec des crapules existantes ou ayant existé n'étant pas fortuite et pas de happy end.

      Bien le bonjour chez vous.

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  17. Abd_Salam27 juin 2015 13:10

    L'entrée dans l'Euro c'est le vote de Maastricht. Renseigne toi au lieu de raconter des âneries.

    "IL n'existe aucune obligation référendaire pour sortir de l'euro..."

    Comment tu fais pour être aussi stupide, c'est fabuleux.

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  18. "en leur imposant l'enfer... pour garder l'euro."

    Euh... Le PIB par habitant en Grèce est supérieur à celui de la Russie, de la Turquie, de la Serbie... Ces pays sont en enfer ?

    https://pbs.twimg.com/media/CIbVuQuUAAEV8W8.png:large

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    1. Partant de benchmark très subtil, on peut considérer que le type qui gagne 20 euros par mois est un privilégié par rapport à l'habitant du Malawi ou du Burundi. De la même façon, on peut écrire qu'il est scandaleux que les Bangladais se plaignent d'être exploités.
      "Salauds de pauvres" comme le disait Grandgil/Gabin dans le film d'Autant-Lara "la traversée de Paris".

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    2. +1 anonyme de 14h50. Merci pour votre bon sens

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  19. "On peut supposer ce qui se passera avec la drachme,"

    Les grecs auront le niveau de vie des roumains...

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  20. "Partant de benchmark très subtil, on peut considérer que le type qui gagne 20 euros par mois est un privilégié par rapport à l'habitant du Malawi ou du Burundi."

    Très subtil de comparer la Grèce au Burundi... Chapeau l'artiste !

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    1. Hey, Dugland, l'abruti qui compare "le PIB par habitant de la Grèce à celui de la Russie", le salaire moyen mensuel d'un Grec n'est pas de 20 euros par mois. Tu devrais te servir de tes deux neurones en même temps, je suis sûr que tu obtiendrais de meilleurs résultats. Essaie de le faire, un jour tu réussiras probablement, Dugland.

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  21. bonjour à tous

    La réaction de Tsipras est tout à fait logique et honnête, il a été élu sur un programme opposé à celui de la troika qui est un programme qui conduit à une austérité sans fin, sauf pour les armateurs et les riches qui ont déjà bénéficié de la Suisse et du Luxembourg dirigé il y a peu par Juncker.
    Le referendum permettra au peuple de savoir ce que les grecs veulent vraiment. Que ce referendum choque les autres dirigeants montre la conception qu'ils ont de la démocratie!

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  22. Le retour de l'Histoire.

    – dans les semaines qui viennent, le peuple grec va répondre « non », et l’Europe va devoir gérer la sortie de la Grèce de la zone euro ;
    – les peuples européens vont maintenant devoir préparer l’après-euro ;
    – en Europe, nous sommes en train de vivre les journées les plus importantes depuis l’effondrement de l’URSS.

    Samedi 27 juin 2015, vers 17 heures :

    ALERTE - La zone euro refuse de prolonger le plan d'aide grec au-delà du 30 juin.

    http://www.romandie.com/news/ALERTE--La-zone-euro-refuse-de-prolonger-le-plan-daide-grec-audela-du-30-juin/606721.rom

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  23. Tsipras ferait mieux de poser la question du référendum clairement, pour ou contre le défaut et le retour à la drachme, car c'est ça la conséquence.

    Je doute que les grecs disent oui à une sortie de l'Euro, en revanche si il leur demande si ils veulent ou d'une hausse de la TVA et une baisse des retraites, les grecs diront non. Sauf qu'en sortant de l'Euro, c'est ce qui risque bien d'arriver aux grecs... une grosse perte de pouvoir d'achat.

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  24. @ Démos

    Merci pour ces rappels

    @ BA

    Merci. Papier demain

    @ Anonyme

    Les déficits de la Grèce venaient largement d’une monnaie inadaptée à son économie. Surprise, l’Allemagne et la Grèce n’ont pas les mêmes caractéristiques !

    J’adore ces donneurs de leçons qui disent qu’une sortie de l’euro mènerait la Grèce dans la panade depuis plus de 5 ans quand on évoque l’idée. C’est le maintien dans l’euro qui les a mis dans la panade… Une panade pire que tous les prévisions les plus funestes sur une sortie.

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  25. "Une panade pire que tous les prévisions les plus funestes sur une sortie."

    Ah ouais, le PIB par habitant en Grèce a été boosté depuis son entrée dans l'Euro et il est encore largement supérieur à celui de pays proches comme la Roumanie ou la Russie. Donc Herblay en déduit stupidement que les grecs n'ont pas bénéficié pendant des années de l'Euro...

    Si jamais la Grèce sort de l'Euro, j'espère qu'Herblay mettra la main à son porte feuille personnel pour lui faire des dons, vu le marasme humanitaire qui va s'y dérouler.

    Herblay est vraiment un crétin dangereux et heureusement qu'il existe pour démontrer à quel point les souverainistes sont d'ineptes abrutis.

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  26. An exit of Greece from the euro would not only create significant market turbulences, increase borrowing costs for Greek business and society and create geopolitical instability. But this blog demonstrates that it is unlikely to easily help the economy much as exports do not react much to changes in wage costs due to the sclerotic economy.

    http://www.bruegel.org/nc/blog/detail/article/1530-why-grexit-would-not-help-greece/

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  27. "Une panade pire que tous les prévisions les plus funestes sur une sortie."

    Oh l'autre ! Herblay se fout du monde. De nombreuses prévisions expliquent la cata pour la Grèce d'une sortie. Quel con ce Herblay, et menteur avec ça, comme c'est pas permis. Un truand escroc qui ment comme il respire. Quel arnaqueur...

    Si la Grèce sort de l'Euro, je te dis pas la gueule des prévisions du Gogolibre... Il pourra aller se cacher dans une grotte tellement il passera pour une cloche partout où il ira.

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  28. @ Anonymes

    Le PIB de la Grèce, boosté depuis l’euro ? Vous êtes un comique. C’est sûr qu’avec les 25% de baisse du PIB depuis 2007, il est même possible qu’il soit plus bas qu’à l’entrée…

    Bruegel comme source, désolé, mais c’est une source peu crédible sur une telle question (juge et partie). Bien sûr, il y aura quelques mois de fortes turbulences, mais l’année 2016 sera positive.

    Sur les prévisions, je vous renvoie à des études sérieuses, réalisées par des économistes qui ont étudié une centaine de fin d’union monétaire au 20ème et qui concluent unaniment qu’un tel événement est libérateur et ne posera pas de problème. Bizaremment, les eurobéats ferment les yeux sur les évènements du passé qui contredisent leur religion dogmatique et agressive :

    http://www.gaullistelibre.com/2012/02/la-sortie-de-leuro-cest-possible-et-pas.html

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